organization:syriza

  • Greece bids for role in Israeli settler railway
    Adri Nieuwhof | 18 April 2019 | The Electronic Intifada
    https://electronicintifada.net/blogs/adri-nieuwhof/greece-bids-role-israeli-settler-railway

    The government of Prime Minister Alexis Tsipras is attempting to solve Greece’s chronic economic and debt problems at the expense of Palestinian rights. Yonatan Sindel Xinhua

    Encouraged by the Greek government, state-owned public transport firm STASY is bidding for a role in the Jerusalem light rail, which links Israeli settlements in the occupied West Bank.

    This would make the firms – and the Greek state – complicit in Israel’s illegal colonization.

    Greek and Israeli transport ministers signed an agreement to cooperate in transport sectors in 2017.

    This came after a summit between the leaders of Israel, Greece and Cyprus aimed at drawing the countries closer together.

    Lawmakers in Greece’s nominally left-wing ruling party Syriza are demanding to know why the government is supporting a Greek role in Israel’s colonial expansion.

    Metro workers union SELMA has also denounced STASY for its plan to bid for a role in the construction, operation and maintenance of the Israeli project.

    The light rail’s Green Line, which the Greek firm wants to be involved in, begins and ends in the occupied West Bank, SELMA stated last month. “This means that the Greek companies are directly engaged in supporting illegal Israeli settlements.”

    The union added that it is “completely against the participation in any illegal business activity of STASY, especially when it is about the violation of human rights and the just struggle of a people about its national existence and independence.”

    The union noted that the companies participating in the project face being included in the database mandated by the UN Human Rights Council of firms doing business in or with Israeli settlements in occupied territory.

    This could have “legal and judicial consequences,” the union warned. (...)

  • A Rome, Mélenchon creuse le sillon du « plan B » européen avec les gauches radicales

    Le candidat à la présidentielle participe samedi et dimanche à une réunion de la gauche radicale européenne. Il prône une sortie de l’Union si la renégociation des traités échoue.
    Jean-Luc Mélenchon a longtemps pensé que l’Europe serait au cœur de cette présidentielle. Même si le sujet n’est pas parvenu pour le moment à s’imposer dans la campagne, ce partisan du non au traité constitutionnel européen en 2005 compte bien saisir la tribune qui lui est offerte, samedi 11 mars, lors d’« un sommet du plan B » organisé à Rome. Une autre façon pour lui de célébrer les 60 ans du traité du même nom, à l’origine de la Communauté économique européenne (CEE).

    Celui qui n’a cessé de dénoncer ces dernières années « l’Europe austéritaire » a lui-même lancé ce processus en septembre 2015 lors de la Fête de L’Humanité. A l’époque, il vient de rompre avec Alexis Tsipras, le premier ministre grec issu du parti Syriza, coupable à ses yeux de n’avoir pas su instaurer un rapport de force avec l’Allemagne.
    Le député européen est alors soutenu par l’ex-ministre grec des finances Yanis Varoufakis – qui s’éloignera finalement de l’initiative –, par l’Allemand Oskar Lafontaine, ancien coprésident de Die Linke, ou encore par Zoe Konstantopoulou, alors présidente du Parlement grec, en rupture avec Syriza.

    « Protectionnisme solidaire »

    Samedi et dimanche, à Rome, cette quatrième rencontre réunira des participants principalement issus de la gauche radicale européenne la plus critique – les communistes français ne partagent par exemple pas cette démarche.

    Etaient cependant annoncés John McDonnel, un proche du leader du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn, Luigi De Magistris, maire de Naples et homme de gauche indépendant, ou Fabio Massimo Castaldo, député européen du Mouvement 5 étoiles italien. « C’est encore très démarrant, on se voit beaucoup car on a besoin de bien se comprendre, avait précisé M. Mélenchon, lundi, lors d’une conférence de presse. Il n’y aura pas qu’un plan B. Suivant les pays, le plan B ne sera pas le même. »

    Dans son programme, M. Mélenchon défend l’idée d’un « plan A » – « sortie concertée des traités européens » et « négociation d’autres règles » – et d’un « plan B » – « sortie des traités européens unilatérale par la France » – en cas d’échec de la première méthode.

    Le premier comporte la fin de l’indépendance de la Banque centrale européenne, la mise en place d’un « protectionnisme solidaire » ou encore une harmonisation fiscale et sociale.

    « L’Europe, on la change ou on la quitte »

    En cas d’accord, les Français seront consultés par référendum pour décider « souverainement de [leur] participation à l’Union européenne [UE] refondée ou de la sortie ». En cas d’échec, la seconde option consisterait notamment à stopper la contribution de la France au budget de l’UE et à mettre en place un contrôle des capitaux et des marchandises aux frontières nationales.

    « S’il n’y a pas de plan B, le plan A ne fonctionne pas, expliquait le candidat de La France insoumise en août 2016 au Monde. Ce qui me distingue d’autres courants de gauche, c’est que, pour moi, la nation est un levier de la bataille européenne. »

    Une démonstration qui ne convainc pas l’écologiste Pascal Durand, son collègue au Parlement européen, qui juge que c’est une sortie de l’UE qui ne dit pas son nom. « Son plan A n’existe pas, estime ce pro-européen. Mélenchon, ce n’est pas Zorro : ce qu’il demande n’est pas compatible avec les traités. On peut essayer de les renégocier mais pas de s’en affranchir tout seul. La seule façon d’y arriver, c’est de sortir de l’UE. »

    Au lendemain du Brexit britannique, en juin 2016, M. Mélenchon n’avait pas hésité à résumer sa pensée d’une formule provocatrice, inspirée d’un slogan de la droite dure : « L’Europe, on la change ou on la quitte. » Une approche qui marque une évolution par rapport à 2012, où il souhaitait « s’affranchir » du traité de Lisbonne pour « construire une autre Europe ».

    Se différencier de Benoît Hamon

    Désormais, l’ex-socialiste entend marquer sa différence, notamment avec Benoît Hamon, pourtant lui aussi « noniste » en 2005. C’est d’ailleurs le seul point que M. Mélenchon avait évoqué, le 26 février, après leur tête-à-tête pour expliquer l’échec de leurs discussions.

    Si l’objectif du candidat socialiste – « mettre l’austérité en minorité » en Europe – rejoint celui du fondateur du Parti de gauche, le chemin pour y parvenir diverge, comme il l’expliquait jeudi dans une interview au Monde. M. Hamon, lui, ne croit pas à la « menace » d’un plan B. « Je veux réussir à parler d’Europe sous une autre forme que celle d’un dangereux chiffon rouge qu’on agite dans tous les sens », critiquait-il.

    Ce partisan d’une Europe de la défense que M. Mélenchon fustige promeut « une assemblée parlementaire de la zone euro » qui aurait pour mission de « décider du budget de la zone euro, mais aussi des politiques d’harmonisation fiscale et sociale ».

    Une idée que son concurrent de La France insoumise a déjà étrillée dans une note de blog le 22 février, jugeant que M. Hamon ne faisait que reprendre une idée « cosmétique » de François Hollande. « Il ne s’agit donc pas de trouver de nouvelles formes d’apparence de l’Europe, mais de régler ses problèmes à la racine ! », écrivait-il.

    Raphaëlle Besse Desmoulières
    Journaliste au Monde

    #élections_présidentielles #union_européenne #promesses_électorales #plan_B

  • Syriza government sends Greek riot police to attack refugee camp - World Socialist Web Site
    http://www.wsws.org/en/articles/2015/12/16/gree-d16.html

    Syriza government sends Greek riot police to attack refugee camp
    By John Vassilopoulos
    16 December 2015

    Le titre... Les temps changent vite. Un tel titre il y a douze mois aurait été inconceveble.

    On the instructions of the Syriza government, Greek riot police forcibly removed 2,300 migrants from the camp they had set up in the village of Idomeni on the Greek-Macedonian border. The squad of 350 police stormed the camp on December 9.

    The migrants had been occupying the area around the railway line in the neutral zone between the two countries for 25 days, protesting the decision of the Macedonian authorities to refuse them entry.

    #grèce

    • Une nouvelle illustration du pouvoir extraordinaire du 51ème état américain.
      Qui nous expliquera comment Israël tient les politiciens européens ?

      Les mécanismes de pression et de corruption par lesquels, aux Etats-Unis, les Evangélistes sionistes et les juifs organisés à travers l’AIPAC et l’Anti-Defamation League, tiennent les politiques et les médias sont bien documentés.

      En Europe c’est le silence.

  • Quelques brèves de Mytilène (île Lesbos, Grèce)
    http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1320

    Mytilène (île Lesbos, Grèce) : attaque contre Syriza et des banques La nuit du 17 novembre 2015, nous avons attaqué les locaux du parti Syriza à Mytilène avec des pierres et de la peinture, et simultanément vandalisé les agences bancaires de Eurobank, Alpha Bank, Piraeus Bank et de la Banque Nationale (...) — Brèves de 2015, contrainfo, Brèves des frontières

  • Zoe Konstantopoulou : « Le gouvernement grec a sacrifié la démocratie »
    http://www.revue-ballast.fr/zoe-konstantopoulou

    On connaît Zoe Konstantopoulou comme la seconde femme à avoir pris le rôle de présidente du Parlement grec. Largement élue à ce poste en tant que membre de Syriza au début du mois de février 2015, elle le quitta le 4 octobre de la même année, cette fois comme membre d’Unité populaire — un parti formé après l’annonce des élections anticipées. Tout au long de ces huit mois, Konstantopoulou a marqué les esprits pour son travail au sein de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque autant que pour son respect des règles démocratiques, son opposition forcenée à la capitulation du gouvernement Tsípras et sa vigueur à contredire l’affirmation que celui-ci n’avait pas d’autre choix… Elle s’est moins exprimée sur la question monétaire, sa vision actuelle des « plans B », ou encore sa courte mais (...)

  • Grèce : La nuit des dupes, une nuit qui dure depuis cinq ans et demi
    http://www.okeanews.fr/20150817-grece-la-nuit-des-dupes-une-nuit-qui-dure-depuis-cinq-ans-et-demi

    « Le projet de loi est anticonstitutionnel pour les raisons déjà soulevées le 7 novembre 2012, le 14 janvier 2013, le 30 mars 2014, et dans les discours du Premier ministre actuel le 14 décembre 2010, le 23 février 2012, et lors de plusieurs autres occasions… Nous sommes non pas ce que nous disons, mais ce que nous faisons… »

    « Nous serons originaux, avait dit le Premier ministre, en respectant après les élections ce que nous disions avant »

    « Il ne suffit pas de dire que Syriza a des principes quand ceux-ci sont violés… Je veux être ce que je sais faire le mieux, défenseur des gens qui sont persécutés ou dont les droits sont violés, défendre la vérité, défendre les camarades quand ils sont cannibalisés… défendre le peuple, le patrimoine public que les vautours du totalitarisme européen tiennent dorénavant en main…. Défendre l’intérêt public… Mais je ne défendrai plus le Premier ministre parce qu’il m’a persuadée lui-même que je ne dois plus le faire en déclarant publiquement que cela relève du surréalisme, c’est-à-dire, d’une espèce de fantasme, d’une folie, de dire que je le soutiens alors que je refuse de voter pour tout ce qu’il a signé sous le chantage. En même temps, il a dit qu’il n’est pas un môme et qu’il a d’autres moyens pour se défendre…Bien sûr, il n’a pas apprécié le fait qu’en sa personne je ne défendais pas uniquement le camarade mais aussi le premier et le plus jeune premier ministre de gauche du pays ainsi que le capital politique qu’il représentait et qu’il n’avait pas le droit de faire partir en fumée, parce que ce capital représente les attentes et l’espoir de tout un peuple. Son choix de s’ajouter aux premiers ministres des mémorandums m’attriste et me blesse. Tout comme le fait qu’il ait choisi d’être « défendu » par les représentants du régime le plus ancien et le plus corrompu… Messieurs du gouvernement, vous n’avez pas le droit, et c’est le moment ultime d’assumer cette responsabilité, de faire porter au pays le poids d’un nouvel emprunt en acceptant de rembourser une dette illégale…Au lendemain du chantage, le Premier ministre a demandé qu’on lui propose des alternatives. Un mois est passé depuis. Un mois est passé alors que je lui avais dit que je suis convaincue qu’il existe des alternatives. Le Parlement, avec la commission pour la vérité sur la dette publique, avait créé des alternatives. Une commission qui procède à l’audit de la dette, audit qui fait partie des obligations des pays sous mémorandum selon le règlement 492. Et je n’ai pas de réponse, pourquoi les conclusions de cette commission sur la dette illégale, odieuse et insoutenable ne sont pas devenues le fer de lance des revendications du gouvernement ! Je ne sais toujours pas pourquoi, alors que les conclusions de la commission sont saluées par les organes compétents des Nations unies, le gouvernement fait comme si ces conclusions n’existaient pas ! Je ne sais toujours pas pourquoi, alors que sur demande de 55 membres de Syriza, depuis le 25 juin, ce rapport devait être débattu au parlement, ce qui ouvrirait un nouveau débat international -nous avons beaucoup d’alliés- ce serait en soi un évènement mobilisateur pour soutenir le gouvernement, je ne sais toujours pas pourquoi on n’a pas de date de discussion de ces conclusions. Je ne sais toujours pas pourquoi, alors que la commission de Comptabilité de l’État a publié un rapport sur les prétentions de la Grèce concernant les réparations de guerre et le prêt forcé, qui s’élèvent à 340 milliards d’euros, pourquoi cette prétention n’est pas inscrite au budget. Je ne sais toujours pas pourquoi ma demande concernant la violation du fonctionnement de la démocratie (après le coup d’État à Bruxelles) a été rejetée, anticonstitutionnellement, par le Président de la République qui m’a dit qu’il s’agissait-là de mon avis personnel….Tout cela, ainsi que le recours aux forums internationaux compétents, comme le Conseil de l’Europe, étaient des alternatives… »

    #Grèce #Tsipras #Mémorandum3 #Zoe_Kostantopoulou

  • Pourquoi Syriza a-t-il signé un curieux pacte militaire avec Israël ?
    par Paul Conge | Vendredi 07 Août 2015
    http://www.marianne.net/pourquoi-syriza-t-il-signe-curieux-pacte-militaire-israel-100235909.html

    Succès personnel de Kammenos, l’accord militaire signé avec Israël n’a pas pu s’effectuer sans un gramme de consentement de la part de Tsipras. Lequel ne peut en revanche retirer aucun profit politique à ébruiter l’affaire.

    Un rapprochement voulu par Tsipras ?

    Plusieurs indicateurs consolident la piste que l’inflexion est venue, du moins approuvée, par Syriza. Fin janvier, Tsipras avait laissé entendre des signes de rapprochement avec l’Etat hébreu. Autre signe annonciateur, le 6 juillet, le ministre des Affaires étrangères grecs Nikos Kotzias s’est rendu à Jérusalem afin de « renforcer les liens bilatéraux entre les deux pays ». Au terme de la rencontre, Netanyahu s’est engagé à assister le pays en capilotade.

    Les deux pays ont intérêt à consolider leurs liens pour contrebalancer l’influence de la Turquie dans la région, hostile à Israël, tandis que Tsipras aspire à réunifier Chypre. Une manière de tisser un réseau d’alliés dans une situation géographique et géopolitique délicate. Mais qu’il y ait des incitations commerciales et financières est à ce stade encore peu clair.

    • Syriza’s U-turn on Israel is now complete
      Asa Winstanley | Saturday, 28 November 2015

      As I have written before, in power the Syriza-led government has reneged on other promises too, such as those of its once anti-militarist foreign policy. Their electoral manifestos once included the promise of “abolition of military cooperation with Israel.” In power, their government in fact continued the joint military exercises with Israel that began under the conservative government in 2009.

      During a visit to Israel in July, Foreign Minister Nikos Kotzias even said that Greeks needed to “learn to love Israel” and disgracefully called Israel part of a “line of stability” in the region – something that will some as news to the friends and relatives of those 551 Palestinian children murdered by Israeli during its summer 2014 war against the civilian population of the Gaza Strip.

      This was a climb-down by the Syriza-led government on previously decent Syriza policy, much as it has made fundamental reversals of policy in domestic economic matters.

      But Syriza as a leftist movement put some distance between itself and its government’s contacts with Israel: Defence Minister Panos Kammenos was from the Independent Greeks (a right-wing coalition partner) and Kotzias is an independent.

      Or it did put such distance until this week. As of now, the Syriza U-turn on Israel is complete.

      Prime Minister Alexis Tsipras went on his first ever visit to Israel this week. And it constituted far more than what some may argue was necessary diplomatic contact (though I’d disagree with even that, personally). Tsipras went to discuss increasing economic links with Israel, including the export of recently-discovered offshore natural gas to Europe.

      Tsipras also reinforced Zionist mythology by claiming that “our peoples are very ancient.” In fact, Israel was founded only in 1948, on top of the mass graves of Palestinians killed during the Zionist ethnic cleansing of Palestine from its native inhabitants: the Nakba, or Catastrophe. Israel is, in essence, a European settler-colonial state, which latches onto Bible stories to use as foundational myths for its illegitimate state.

      Tsipras met with accused war criminal Benjamin Netanyahu, the prime minister, in a jovial press conference, in which both sides gushed about “a natural affinity between the Israelis and the Greeks.”

      Perhaps most disgustingly of all, Tsipras went even further in his grovelling to Israel than any other European leader by recognising the illegal 1967 Israeli annexation of Jerusalem (which was formalised in 1980). Tsipras signed the guest book of Israeli President Reuben Rivlin saying it was a “great honour to be in your historic capital”.

  • « Syriza était le parti de la défaite du mouvement », Interview du Mouvement Antiautoritaire (AK) sur Syriza, le référendum et ce qu’il faudrait faire - Courant alternatif, OCL - Organisation Communiste Libertaire
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1725

    Syriza était le parti de la défaite du mouvement et de l’incapacité de poser en son sein des alternatives viables au cours du cycle de luttes dans la crise. Plus #SYRIZA s’approchait de la possibilité d’obtenir la première place de la représentation parlementaire, plus il se distançait par lui-même des pratiques de #mouvement. L’incorporation de nombreux ex-politiciens populistes du PASOK dans le parti a clairement signifié que SYRIZA était le produit de la défaite de mouvement des places dans la mise en avant d’une alternative de démocratie directe plutôt qu’une dialectique de l’épanouissement d’un mouvement socialiste. Les membres de SYRIZA se sont comportés comme de vrais héritiers du Stalinisme qui caractérise tous les partis de gauche en #Grèce, en défendant toutes les absurdités de leur direction au lieu de les critiquer et de promouvoir un ordre du jour plus mouvementiste. Cela est devenu encore plus clair après les derniers développements, où une partie des membres de Syriza quittent le parti parce qu’ils ne peuvent plus faire face aux conséquences de leurs choix tandis que d’autres soutiennent le gouvernement avec des arguments TINA [There is no alternative]. La vérité est que quiconque soutient maintenant SYRIZA a déclaré la guerre au mouvement.

  • What’s the U.S. Role In the Greek Crisis?
    CEPR Economist Mark Weisbrot discusses the role of the U.S.-dominated institutions in the current crisis in Greece. - July 22, 2015
    http://therealnews.com/t2/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=74&jumival=14312

    WEISBROT: Well, the U.S. government, the Obama administration, its main concern is really they don’t want to see Greece leave the Eurozone. And they’re looking at it kind of from an empire point of view, that if Greece leaves the Eurozone the Eurozone could be weaker, it could disintegrate. The whole process could weaken European unity. In worst-case scenarios Greece could leave NATO, Greece could end up borrowing from Russia. So these are the way, this is the way it’s looking at it.

    That puts them a little differently from Europe. Europe is a little more divided. They don’t want Greece to leave the Eurozone either. They want to get—their strategy is really to get rid of the current Greek government, the Syriza government, and force them out. And the U.S. is okay with that, but they were more worried about them forcing them possibly out of the Eurozone altogether.

    One place where this shows up is through the IMF, because the U.S. dominates the IMF. Now, they don’t usually use all their muscle at the IMF to go against Europe. They would normally let the Europeans decide what happens in Europe. But in this case there was a board meeting before the referendum in Greece on July 5 where the U.S. got the IMF [board] against the wishes of Germany especially, to release a study that the IMF had done showing that Greece’s debt was not sustainable, that there had to be debt relief. And that really angered the Germans and their allies, because this kind of helped Syriza in their referendum on July 5 because Syriza, the government which was pushing for a no vote to reject the last offer that the European authorities had given them, the government was able to cite that study and say look, we need debt relief. This is an unsustainable debt, vote no. And so that was a real point of friction between the U.S. and Germany, and there’s a case where the U.S. used its muscle in the IMF to get that report released before the referendum, and it could have had an influence.

    Now, the problem is that this doesn’t really do Greece or the world any good because it’s nice that they want debt relief. But the IMF is still signed on to a program in Greece that will not allow the economy to recover, and the debt relief isn’t going to help that at all.

    [...]

    So it’s really about power, and using that power, on behalf of the European authorities using that power to change Greece and change Europe into societies that have a smaller social safety net, reduced pensions, healthcare spending, weaker labor movements, more inequality. More like the United States, actually. That’s the kind of transformation they were trying to make in Europe. And they’ve been using the debt crisis and associated vulnerabilities of the more vulnerable European countries to force those changes there. Not only Greece but Portugal, Spain, Ireland, Italy, and even in the whole Eurozone as a whole, that is their vision. That’s what they are trying to do.

  • Ce qu’en pense la présidente du parlement, membre de Syriza et avocate anti-corruption de 39 ans | Blog YY
    http://blogyy.net/2015/07/11/412

    « PERSONNE N’A LE DROIT DE DÉVALUER LES DÉCISIONS ISSUES D’UN PROCESSUS EXISTENTIEL. L’EUROPE SE TRANSFORME EN UNE PRISON POUR SES PEUPLES. L’euro est utilisé comme un instrument de contrainte imposé aux peuples. L’ Allemagne se comporte comme si le peuple grec lui devait quelque chose alors qu’elle refuse de payer des dommages de guerre à la Grèce. Le OXI du peuple grec nous dépasse tous ici. »

  • Greece debt crisis: Athens accepts harsh austerity as bailout deal nears | Business | The Guardian | Thursday 9 July 2015 19.39 BST
    http://www.theguardian.com/business/2015/jul/09/greece-debt-crisis-athens-accepts-harsh-austerity-as-bailout-deal-nears

    The Greek government capitulated on Thursday to demands from its creditors for severe austerity measures in return for a modest debt write-off, raising hopes that a rescue deal could be signed at an emergency meeting of EU leaders on Sunday.

    Athens is understood to have put forward a package of reforms and public spending cuts worth €13bn (£9.3bn) to secure a third bailout from creditors that could raise $50bn and allow it to stay inside the currency union.

    A cabinet meeting signed off the reform package after ministers agreed that the dire state of the economy and the debilitating closure of the country’s banks meant it had no option but to agree to almost all the creditors terms.

    Parliament is expected to endorse the package after a frantic few days of negotiation that followed a landmark referendum last Sunday in which Greek voters backed the radical leftist Syriza government’s call for debt relief.

    Syriza, which is in coalition with the rightwing populist Independent party, is expected to meet huge opposition from within its own ranks and from trade unions and youth groups that viewed the referendum as a vote against any austerity.(...)

    • Oui, je ne sais pas si d’autres journaux suivent d’aussi prêt.

      Helena Smith
      http://www.theguardian.com/business/live/2015/jul/09/greek-crisis-reform-plan-grexit-tsipras-draghi-live

      So what happens now? Over to Athens.....

      Our correspondent Helena Smith has confirmed that the proposed reforms have indeed been sent to the country’s creditors - and three hours AHEAD of the midnight deadline central European time.

      Government insiders are saying the proposals were sent at 1O PM Greek time (9 PM central European time) to all three creditors and the president of the Euro Group of euro area finance ministers Jeroen Dijsselbloem.

      The Dutch finance minister must sign off on the reforms before they are submitted for further discussion to EU leaders.

      The proposed package - a biting mix of tax hikes and swingeing cutbacks - was tabled in parliament as an emergency bill on Thursday. It will, say officials, be put to vote on Friday evening in order to invest the Greek prime minister, his deputy Yannis Dragasakis and finance minister Euclid Tsakalotos with the appropriate authority to negotiate on it in Brussels.

      Until a cast-iron agreement is reached, the vote will not be binding - rather is is aimed exclusively at furnishing the central protagonists in Greece’s negotiating team with the authority to debate with creditors around the proposed reforms.

      Once negotiations are completed it will become law.

      After several drama-filled days, replete with apocalyptic scenarios, a ray of hope was seen tonight. The vast majority in Tsipras’ radical left Syriza party accept that chaos lies the other way.

      But the devil will be in the detail. Panagiotis Lafazanis, who heads Syriza’s militant wing, the Left Platform, has already expressed his wholehearted opposition to the proposed plan saying it fails to give any hope of a breakthrough to the Greek economic crisis. The Left Platform represents about a third of the party.

      Zoe Konstantopoulou, the president of the parliament and a member of Syriza’s hard left herself, has publicly announced that no new memorandum outlining further austerity will be passed by the 300 seat House.

      Although, Konstantopoulou has just spent 3.5 hours with Tsipras.... and has left his office refusing to make any comment!

  • Will Europe’s leaders come to their senses about Greece ? - The Washington Post
    http://www.washingtonpost.com/opinions/will-europes-come-to-their-senses-about-greece/2015/07/07/d923e2d0-2412-11e5-b72c-2b7d516e1e0e_story.html

    The Greeks have made their choice. Faced with two painful alternatives, they chose to stand with their elected leaders and to reject overwhelmingly the harsh, unending austerity that their creditors demanded. Now Europe’s leaders must make their choice. Will they come to their senses and open new negotiations with the Syriza government? Or will they remain unbending, force Greece into official bankruptcy and inexorably out of the euro?

    Too much of what has been reported in the U.S. media in these last, fraught weeks has echoed fulminations of the creditors that distort reality. Syriza has been painted as a party of the extreme left, with Prime Minister Alexis Tsipras’s government depicted as irresponsible and irreverent. This scorn comes from troika functionaries committed to enforcing utterly ruinous policies and whose behavior towards a democratically elected government has been insulting in the extreme.
    […]
    Now, Europe would do well to have some adult leadership. The European Central Bank (ECB) should resume the lending needed to reopen the Greek banks. The European community should resume negotiations, offering Greece a course that holds some hope for a way out — at the very least a less harsh austerity and a greater flexibility as to how the budget balance or surplus is achieved. If the democratically elected government of Greece chooses to crack down on the country’s wealthy tax dodgers rather than cut the pensions of the poorest retirees, its creditors should not stand in the way.

    Au tour du WaPo d’appeler à un comportement… adulte !
     :-D

  • How Europe Played Greece
    https://www.byline.com/column/11/article/135

    EU Institutions are now openly admitting that their aim is regime change. A coup d’état in anything by name, using banks instead of tanks and a corrupt media as the occupiers’ broadcaster. The rest of Europe stands back and watches. Those leaders who promised the Syriza government support before the election, have ducked for cover. I understand it. They sympathise, but they don’t want to be next. They are honourable cowards. They look at the punishment beating being meted out and their instinct is to protect their own.

  • Médias grecs : contre Tsípras, des attaques à la chaîne - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2015/07/03/medias-grecs-contre-tsipras-des-attaques-a-la-chaine_1343041

    Skai TV, comme la radio du même nom, et le quotidien conservateur Kathimerini appartiennent à l’armateur Yiannis Alafouzos, réputé très interventionniste. « C’est vrai, il est très actif, il vient souvent voir la rédaction », concède le journaliste, qui ne cache pas le mépris que lui inspire « ce ramassis de gauchistes irrationnels qui forme l’actuel gouvernement » et prédit le pire en cas de victoire du non : « La Grèce va être chassée de l’Europe, retourner à la drachme, et Tsípras n’aura plus qu’à faire un coup d’Etat militaire pour imposer un régime autoritaire. »

    Dans ce climat peu serein, le clash n’est jamais loin lorsque les membres de Syriza sont invités sur le plateau de la chaîne. Ce fut encore le cas cette semaine, lors d’un duel féminin d’une violence hallucinante qui a opposé la très blonde Sia Kossioni, présentatrice vedette de la chaîne, à la brune Zoé Konstantopoulou, présidente du Parlement grec et bête noire des médias privés.

    Une tension qu’on retrouve aussi sur les plateaux de la chaîne Mega TV lorsqu’un ministre est invité. Surendettées, les grandes chaînes privées, qui appartiennent toutes à de grandes fortunes du pays, n’ont en réalité jamais oublié que Tsípras voulait remettre en cause les fréquences qui leur ont été accordées gratuitement.

    Yannis Pretenderis est l’un des animateurs vedettes de cette chaîne. Elégant sexagénaire, il reçoit dans son bureau de l’hebdomadaire To Vima, où il est également chroniqueur. « Les médias sont depuis toujours très politisés en Grèce », rappelle Pretenderis, qui lui non plus ne croit pas à l’objectivité mais s’offusque qu’on le critique « sur les faits » : « Est-ce ma faute si les banques sont fermées ? Est-ce que je ne dois pas en parler ? » Tout en dénonçant, lui aussi, Syriza : « Petit parti de fanatiques dogmatiques » qui « s’adresse à un autre monde ». Avant de noter, l’air amusé : « Ils découvrent que leurs interlocuteurs européens ne sont pas de gauche ! Mais c’est comme ça ! L’euro n’est pas de gauche, le monde n’est pas de gauche. »

    A rapprocher de la situation des gouvernements progressistes d’Amérique latine :
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/12/LAMBERT/48471

    #Grèce #médias

  • Référendum en Grèce : la vraie question à poser est celle de la sortie de l’euro…
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2015/06/referendum-en-grece-la-vraie-question.html

    Drapeau grec.L’Assemblée nationale grecque a voté, dans la nuit de samedi à dimanche 28 juin, le principe de la tenue d’un référendum le 5 juillet prochain. Elle a repris la proposition du Premier ministre Alexis Tsipras qui consiste à demander au peuple grec de se prononcer sur les dernières propositions de l’UE et du FMI afin de mettre fin aux tergiversations de ces derniers mois. Mais ce sera avant tout la question posée qui sera déterminante…La pression populaire extérieure et celle de l’opposition interne au parti Syriza semblent être parvenues à briser l’immobilisme du gouvernement grec et d’Alexis Tsipras. Ce dernier, par le vote aux élections législatives de janvier 2015, disposait déjà de toute la légitimité nécessaire pour stopper les plans imposés par la Troïka mais ce référendum a ceci (...)

  • Sous couvert d"Idées" le #GrèceBashing du Monde en continu.

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2015/06/17/les-grecs-hebetes_4655631_3232.html #Intégral #FuckThePaywall

    Hébétés, nous marchons droit vers le désastre. C’est l’Europe qui est cette fois menacée, car le blocage des négociations entre le premier ministre grec, Alexis Tsipras, et ses créanciers est aussi grave que spectaculaire. Une faillite d’Athènes, destructrice pour les Grecs mais aussi pour l’Europe, est désormais dans toutes les têtes. Prenant la mesure de la gravité de la situation, peut-être serait-il nécessaire que les dirigeants grecs cessent leur jeu de poker perdant pour sortir de l’impasse dans laquelle ils se sont fourvoyés. Avant qu’il ne soit trop tard.

    Après ce plagiat taquin d’une récente tribune enflammée publiée par Le Journal du dimanche, interrogeons-nous : comment en est-on arrivé là ? On se rappelle le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, décelant fin janvier dans la victoire de Syriza « un raz de marée contre l’austérité », qui allait renforcer le camp de ceux qui voulaient « réorienter la politique européenne ». En réalité, l’impasse actuelle n’est guère une grande surprise pour qui savait ouvrir les yeux sur le premier ministre grec et son parti Syriza.

    Il y eut maldonne sur tout, ou presque.

    Premièrement, un mélenchoniste radical ne devient pas en quelques mois un social-démocrate réformateur digne de confiance. Le mandat que lui ont confié les électeurs abusés par des promesses intenables est depuis le début incompatible avec les exigences des Européens et du Fonds monétaire international (FMI).

    Deuxièmement, Alexis Tsipras a voulu jouer au plus fin, promettant un soir une réforme à Bruxelles pour mieux se dédire le lendemain à Athènes. Curieusement inspiré, il a exhumé début juin à la surprise générale une vieille clause invoquée dans les années 1980 par la Zambie pour reporter un remboursement au FMI. Il a surtout cassé le ténu lien de confiance avec ses partenaires.
    Complainte contre-productive

    Troisièmement, il a cru qu’il négociait avec des créanciers, rebaptisés avec mépris « les institutions ». En réalité, les Grecs se confrontent politiquement avec les autres peuples européens, qui n’ont pas de leçon de démocratie à recevoir. Et, pour l’instant, c’est dix-huit contre un. « A travers toute l’Europe, il y a un sentiment croissant : ça suffit », résume le vice-chancelier allemand, le social-démocrate Sigmar Gabriel.

    Quatrièmement, la complainte du Grec souffrant finit par être contre-productive. Auprès des pays qui ont accompli en silence de douloureux efforts – l’Irlande, l’Espagne, le Portugal ; auprès des Etats les plus pauvres, tels que la Slovaquie et les pays baltes, contraints de verser leur obole à plus prospères qu’eux ; auprès des plus riches aussi comme la Finlande : la crise à Athènes n’est pas pour rien dans l’échec du très modéré Alexander Stubb, qui a perdu les élections et laissé place à une coalition très eurosceptique. Sans cesse, Tsipras entonne ce refrain : « Nous portons sur nos épaules la dignité d’un peuple et l’espoir des peuples européens. » Il se crée chaque jour plus de détracteurs.

    Cinquièmement, le gouvernement grec a tenté de faire croire que la solidarité européenne avait été détournée par les banques. Les Européens ont en effet dédommagé les banques en reprenant les dettes accumulées par les Grecs. Mais c’est logique : les Européens aident à solder le passé, mais il n’a jamais été question de financer à fonds perdu un train de vie grec sans commune mesure avec sa capacité économique. Rien ne sera possible si les Grecs n’ajustent pas leurs dépenses à leurs revenus.
    Risque géopolitique

    Le blocage est total. Et, si aucune solution n’est trouvée, l’enchaînement risque d’être fatal, de faillite en panique des épargnants jusqu’au « Grexit ». Une catastrophe.

    Pour la Grèce, d’abord. Le pays verrait sa devise dévaluée de plus de moitié et le coût de ses importations s’envoler. Le résultat est connu : pénurie de médicaments, d’énergie, de produits high-tech, et une terrible récession comparable à celle de l’Argentine.

    Pour les Européens ensuite. Les responsables politiques assurent que la crise serait contenue à la Grèce. En réalité, ils n’en savent rien. Nul ne peut jurer qu’un « Grexit » n’entraînera pas une attaque sur l’Italie, l’Espagne, et de fil en aiguille un démantèlement de la zone euro.

    Enfin, le risque géopolitique est majeur. Au cours des années 1990, la Grèce a normalisé ses relations avec la Turquie et ne s’est pas laissé emporter dans la guerre des Balkans. Fraternité orthodoxe oblige, elle est aujourd’hui instrumentalisée par Poutine, submergée par les réfugiés venus du monde arabo-musulman et se frotte à une Turquie peu stable depuis l’échec d’Erdogan aux élections législatives. L’Europe ne peut pas se permettre d’avoir une Grèce soumise aux troubles, voire à des tentatives autoritaires.

    Dans ce contexte, la Grèce doit trouver un accord avec les Européens. Signé par Alexis Tsipras ou un autre, peu importe. Il existe des précédents peu reluisants. C’était en novembre 2011, au G20 de Cannes, au plus fort de la crise de l’euro : le premier ministre grec Georges Papandréou et l’Italien Silvio Berlusconi avaient comparu au tribunal de l’euro devant Sarkozy, Merkel et Obama. Bien sûr, ils ne furent pas putschés comme de malheureux démocrates sud-américains victimes de la CIA. Mais, de retour dans leur pays, ils ont comme par miracle perdu leur majorité. Papandréou fut remplacé par le banquier central Loukas Papademos et Berlusconi par l’ex-commissaire européen Mario Monti.

    Imaginons donc un scénario de crise : 30 juin, constat de défaut de la Grèce ; 1er juillet, panique bancaire et instauration d’un contrôle des changes par Tsipras, contraint et forcé ; 2 juillet, mise en minorité du gouvernement Tsipras par les irréductibles de Syriza ; 3 juillet, constitution d’un gouvernement d’union nationale, avec ou sans Tsipras ; 4 juillet : retour des négociateurs à Bruxelles-Canossa. Odieusement antidémocratique ? Les Grecs jouent au poker. Pourquoi pas nous ?

  • Germany is bluffing on Greece | Real-World Economics Review Blog
    https://rwer.wordpress.com/2015/06/12/germany-is-bluffing-on-greece

    “...Once we take all these interests into account and where they converge, the strategy of Greece’s European partners is pretty clear: It’s all about regime change. One senior Greek official involved in the negotiations referred to it as a “slow-motion coup d’état.” And those who were paying attention could see this from the beginning. Just 10 days after Syriza was elected, as I noted previously, the European Central Bank cut off its main line of credit to Greece and then capped the amount that Greek banks could lend to the government. All the hype and brinkmanship destabilize the economy, and some of this is an intentional effect of European authorities’ statements and threats. But the direct sabotage of the Greek economy is most important, and it is remarkable that it has gotten so little attention.
    The unannounced objective is to undermine political support for the Syriza government until it falls and get a new regime that is preferable to the European partners and the U.S. This is the only strategy that makes sense, from their point of view. They will try to give Greece enough oxygen to avoid default and exit, which they really don’t want, but not enough for an economic recovery, which they also don’t want...
    ...So we see the ugliest of scenarios playing out: The people primarily responsible for Greece’s deep and prolonged depression and high unemployment are pushing policies that would extend the crisis and worsen its impact on those who have suffered the most — not to mention subvert the will of the electorate.
    So far, the government is hanging in there, with the latest polls showing Tsipras’ approval rating at 66 percent. It’s impressive that so many Greeks still understand who is responsible for the crisis, in spite of the balance of media prejudice against the government. It’s vitally important, because Greece’s adversaries are counting on being able to deceive them.”

    #Grèce #Allemagne #dette #austérité #négociations #euro #grexit
    #eurozone

  • If the eurozone thinks Greece can be blackmailed, it is wrong | Costas Lapavitsas | Comment is free | The Guardian
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/jun/09/eurozone-greece-blackmail-wrong?CMP=share_btn_tw

    The proposals by the Syriza government represent a painful compromise compared to its electoral promises. It has accepted tight fiscal targets, and to achieve them it is offering to raise VAT on several goods, while also imposing a substantial tax burden on the rich, thus achieving some redistribution. It has also toned down its policies on privatisation and pensions. In return it is asking the troika for an immediate injection of liquidity, as well as for a serious commitment to reduce Greek debt and to promote long-term investment. There is hardly anything revolutionary, nor even particularly radical, in these demands.

    The response of the eurozone creditors, judging by a leaked “official” document, has been ruthless. They have set fiscal targets slightly above those of Syriza, but to achieve these they are demanding a substantial increase in VAT, including a rise of 10% on electricity, thus hitting the poorest where it hurts.

    #grèce #négociations

  • Why Greece’s Syriza party is not sticking to the script on an IMF deal | Paul Mason | Paul Mason
    http://blogs.channel4.com/paul-mason-blog/greeces-syriza-party-sticking-script-imf-deal/3717

    Privately, those within the ruling far-left party Syriza who were once confident of reaching a compromise with lenders, are now alarmed. Euro exit plans drawn up by the far left of the party are being studied seriously by those previously dismissive of them; articles contemplating a debt default have begun to appear in the party’s daily paper Avgi.

  • Greek leader faces revolt by party hardliners as debt showdown looms | World news | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2015/may/10/greece-alexis-tsipras-syriza-revolt-debt-showdown

    As prime minister Alexis Tsipras scrambles to secure a financial lifeline to keep the debt-stricken country afloat, hardliners in his radical left Syriza party have also ratcheted up the pressure. In a make-or-break week of debt repayments, the politician once seen as the harbinger of Europe’s anti-#establishment movement has found himself where no other leader would want to be: caught between exasperated creditors abroad and enraged diehards at home.

    #Grece