organization:tribunal de grande instance de paris

  • Du Yemen à Gaza : la responsabilité sociale des entreprises qui exportent des armes -
    Citoyen NADOT, Député.
    Ajoutée le 13 mai 2019
    https://www.youtube.com/watch?v=0Vlpy-hc_4U&feature=share

    Le 17 juillet 2014 à Gaza, en Palestine : une petite fille de 8 ans, et deux garçons de 9 et 10 ans, sont tués. Deux autres garçons de 9 et 15 ans, sont également estropiés à vie, suite à un tir de missile. Il s’agit d’un crime de guerre documenté depuis par un groupe d’expert des nations unis. Au milieu de la mare de sang dans lequel baignait encore une poupée, un photographe a identifié du matériel de guerre signé d’Eurofarad, une société du groupe français Exxelia Technologie. Au total, 3 potentiomètres de fabrication française ont été retrouvés ce jour sinistre, dont un encore rattaché aux ailettes du missile. Les parents de ces enfants arrachés à la vie sont partis civiles aujourd’hui dans un procès contre Exxelia pour complicité de crime de guerre. Le procès vient de démarrer au Tribunal de Grande Instance de Paris.

    #Gaza #armementfrançais

  • Jeunes avocates au bord de la crise de nerfs - Madame Figaro
    http://madame.lefigaro.fr/societe/enquete-sur-les-jeunes-femmes-avocates-au-bord-de-la-crise-de-nerfs-

    En 2018, au sein du barreau de Paris, elles étaient 1 181 à quitter la profession, contre 629 hommes. Nuits blanches à répétition, sexisme ambiant, statut précaire... Les jeunes avocates pâtissent de ces conditions de travail, qui les conduisent parfois jusqu’au surmenage.
    En ce moment


    Illustration signée Léna Bojko pour Le dîner de la Cigogne.

    « Toi, tu vas bosser jusqu’à minuit », lance Alexandra, amusée, à sa consœur Anne-Sophie. Attablées dans la cafétéria du Tribunal de Grande Instance de Paris (XVIIe), les deux avocates en droit pénal savourent un instant d’accalmie, indifférentes au ballet incessant du Palais de justice. Il est déjà 16h30. Derrière elles, une avocate aux traits tirés commande son déjeuner au comptoir – au menu, salade de lentilles et Coca Light. Par-delà les baies vitrées, dans le grand hall, une jeune femme quitte sa robe d’avocat pour la glisser dans une petite valise. Bon nombre de ses collègues arpentent le tribunal, le visage fatigué, munies elles aussi d’un gros sac pour transporter leurs dossiers. Un visage qui trahit les longues heures passées à les éplucher.

    Anne-Sophie, 30 ans, a débuté sa journée à 9 heures, mais planchera encore tard sur un dossier qui lui a été confié à la dernière minute. « En droit pénal, cela arrive souvent de terminer à minuit », affirme Alexandra, 34 ans, déjà vêtue de son manteau bleu marine. Si les deux amies prennent les contraintes du métier « avec le sourire », elles comprennent aisément le mal-être qui touche certaines de leurs collègues. « On est tout le temps dans le conflit, il faut gérer les humeurs de la greffière, les désaccords avec les policiers ou les confrères… », égrène Anne-Sophie. En 2018, selon une étude statistique sur l’exercice professionnel du barreau de Paris, ses consœurs parisiennes étaient 1 181 à quitter la profession, contre seulement 629 hommes, révèle Anne-Laure Casado, membre du Conseil de l’Ordre des avocats (ces chiffres n’ont pas été publiés, NDLR). Le conflit permanent, c’est aussi ce qui a provoqué le burn-out de Maître S. (1), 43 ans, en 2011.

    Une semaine après une violente altercation verbale avec l’un de ses associés, Maître S., alors enceinte, constate des saignements anormaux. « J’ai perdu l’enfant que je portais », explique celle qui avait 36 ans à l’époque. Un épisode encore douloureux pour la quadragénaire : « J’étais en train de me vider de mon sang car je faisais une fausse couche, et au téléphone le confrère m’a refusé un renvoi d’audience, se remémore-t-elle. Une personne de l’Ordre des avocats m’a dit qu’elle ne pouvait l’y contraindre. C’est l’anesthésiste qui a dû m’enlever mon portable des mains avant d’entrer dans l’ascenseur de l’hôpital. »

    La fatigue accumulée et la violence du choc la font sombrer. Maître S. quitte ses associés et leur intente un procès. « J’ai porté plainte auprès de l’Ordre des avocats et on m’a répondu que cela n’était pas grave, que j’aurais un bébé la prochaine fois, poursuit-elle. Je n’en ai pas eu d’autre. » Son burn-out durera cinq ans. Après sa fausse couche, Maître S. rencontre un docteur en psychologie, experte de la souffrance au travail. Leurs échanges l’aident enfin à y voir plus clair.

    D’autres avocates en situation de surmenage préfèrent changer de voie. Certaines d’entre elles choisissent alors de se tourner vers Marina Bourgeois. La créatrice de la société Oser rêver sa carrière a travaillé quinze ans dans le milieu juridique avant de devenir chasseuse de têtes pour de grands cabinets parisiens. Elle est désormais experte en reconversion professionnelle, notamment pour les professionnels du droit.

    Depuis deux ans, la consultante constate une recrudescence de jeunes avocates parmi ses clients. « On a quand même plus de jeunes entre 30 et 35 ans, qui se disent "Je ne vais pas me gâcher la vie", indique Marina Bourgeois. Il y a la pression de l’âge, elles se disent qu’il faut se reconvertir avant 40 ans. » Environ 80 % de sa clientèle – majoritairement féminine – est venue la consulter après un burn-out. La plupart choisit de poursuivre une carrière en entreprise, mais certaines opèrent une reconversion totale - l’une d’entre elles est notamment devenue viticultrice. « Elles se rendent compte que l’avocature peut parfois être un métier sacrificiel, proche du sacerdoce », estime Marina Bourgeois.

    « D’ailleurs ce ne sont pas que des collaboratrices, ou des associées, analyse-t-elle. On a aussi beaucoup d’assistantes ou de secrétaires juridiques qui craquent parce que, les avocats étant sous pression, elles-mêmes le sont. » Pressions du client, de la hiérarchie, de la performance… les origines de cet épuisement professionnel sont légion. Sans compter la précarité du statut de collaboratrice, membre non-salariée d’une profession libérale. Ces dernières sont susceptibles d’être remerciées par leur cabinet du jour au lendemain, sans pouvoir prétendre au chômage.
    "C’est comme une drogue"
    D’autres avocates en situation de surmenage préfèrent changer de voie

    Bien souvent, les clientes de Marina Bourgeois évoquent aussi leurs difficultés à concilier vie privée et vie professionnelle. On ne compte plus celles qui rapportent des dossiers à la maison, les soirs et les week-ends, et peinent à sortir la tête de l’eau. À ses débuts, Maître S. travaillait jusqu’à « 70 heures par semaine ». Une amplitude horaire que connaît bien Maître M. (1), 29 ans, avocate en droit commercial international à Paris : « Il y a trop de dossiers, pas assez d’avocats dans mon cabinet et un niveau d’exigence élevé, les enjeux sont énormes », déplore la jeune femme, qui a récemment enchaîné deux nuits blanches. Maître M. facture « régulièrement plus de quinze heures de travail par jour ». Et perçoit déjà les effets de cette vie trépidante sur son métabolisme : « J’ai constaté que je perdais mes cheveux, que j’étais fatiguée, et j’avais l’impression d’être plus marquée, de vieillir plus vite », soupire-t-elle. Maître M. tient néanmoins à le souligner : elle « savait à quoi elle s’exposait » en choisissant ce métier. Et précise qu’« il y a beaucoup de portes de sortie avant le burn-out ».
    En vidéo, un quart des Français est en état d’hyper stress au travail
    Un quart des Français est en état d’hyper stress au travail

    « C’est comme une drogue, estime Amandine Sarfati, auteure de Chronique d’une jeune avocate (2). Quand on est sur les dossiers, il y a une sorte de fascination, quelque chose qui nous fait vibrer. Sinon, on ne pourrait pas rester jusqu’à minuit dans un bureau. » Maître Sarfati préfère, elle aussi, relativiser. « Je ne suis pas là pour dire que le métier d’avocat n’est pas une belle profession, je suis là pour dire qu’il y a des hauts et des bas, comme partout. »
    Aujourd’hui à son compte, la trentenaire revendique sa liberté et affirme haut et fort qu’« il faut savoir dire stop ». Pourtant, pas si simple de lever le pied lorsque l’on souhaite accéder à un poste clé : « Si vous voulez devenir associée de la boîte, il faut carburer, vous manquez de temps pour votre vie sociale et vous ne rencontrez personne », concède Maître Sarfati. L’investissement peut, à terme, se révéler infructueux.

    « On rencontre aussi des attitudes de non-promotion, des femmes qui restent longtemps collaboratrices et ne passent jamais associées », confirme Marina Bourgeois. Le rapport Kami Haeri sur l’avenir de la profession d’avocat publié en février 2017 appuie ces propos. Selon le document, en 2013, les femmes représentaient moins de 24,5 % des associés en France. Si la profession se féminise – on dénombrait 55,1 % de femmes en 2016, contre 48,7 % en 2006 -, tout reste à faire en terme de parité. Malgré les efforts du barreau pour « réduire les inégalités entre femmes et hommes », « ces avancées certainement significatives ne sont pas suffisantes et les inégalités perdurent », juge l’étude de Kami Haeri.

    Et pour cause : « À Paris comme en province », le revenu moyen des avocates sur la totalité de leur carrière est, en France, inférieur de moitié à celui des hommes, avance le rapport. Des disparités qui traduisent le sexisme ambiant de la profession.
    Paye ta robe

    Si l’omerta règne au sein du milieu, le mouvement #MeToo a permis de libérer la parole des avocates. En juin 2017, l’avocat au barreau de Chartres Sidney Amiel était condamné à dix ans de réclusion criminelle pour viol et agressions sexuelles à l’encontre d’anciennes collaboratrices. Moins d’un an plus tôt était lancé le blog Paye ta robe, dans la lignée de Paye ta Shnek. Le site répertorie des réflexions sexistes lancées au détour d’une plaidoirie, dans les couloirs du tribunal ou au sein de cabinets. La page Facebook Paye ta robe recense désormais 15.000 abonnés. « Demain on va chez le client, essaye de mettre quelque chose de sexy », lance ainsi un avocat à sa stagiaire, comme le raconte un billet anonyme.
    Le dîner de la Cigogne

    Ces anecdotes ont inspiré certaines illustrations du site Le dîner de la Cigogne, créé par Léna Bojko, 29 ans, membre de la Commission pour l’égalité de l’Union des Jeunes Avocats (UJA). L’exemple le plus parlant, selon l’illustratrice ? Un dessin en noir et blanc (ci-dessus), sur lequel un avocat serre la main à l’une de ses consoeurs. « -Bonjour, confrère », lui lance-t-elle. « -Bonjour, Mademoiselle », rétorque-t-il.

    Un sexisme auquel a déjà été confrontée Maître L. (1), 30 ans. « Avant que je ne m’installe à mon compte, mes journées étaient rythmées par les difficultés à gérer mes relations avec les autres avocats », se remémore-t-elle. Pour diverses raisons, cette avocate en province a changé cinq fois de cabinet en trois ans. Ce qui a causé son dernier départ ? « Un homme un peu médiatique, très installé, qui vous appelle "ma chérie" dès le matin, qui fait la tournée des collaboratrices pour faire des bisous dégueulasses, et commente les tenues et les coiffures de toutes les filles du cabinet, s’indigne-t-elle. Ce n’était jamais rien de trop graveleux, mais après un courant d’air il disait par exemple : "Oh, si cela avait été un peu plus fort, on aurait vu sous ta jupe !" » Maître L. préfère pourtant nuancer, expliquant avoir parfois « manqué de chance » au gré des circonstances : « Dans ce métier, il n’y a pas de généralité absolue, il s’agit de rencontres tellement personnelles dans chaque cabinet. »
    9 mois de suspension

    Membre de l’association SOS Collaborateurs, Maître Bojko est régulièrement confrontée à ces préjugés sexistes. Les plus problématiques sont pourtant les poncifs liés à la maternité. « Je rappelle que le cabinet rembourse l’opération de ligature des trompes », raille un avocat dans une autre anecdote de Paye ta robe - ce qui n’est, bien sûr, pas le cas dans les faits. « Il m’est arrivé lors d’entretiens que l’on me dise "Est-ce que vous comptez avoir des enfants bientôt ? Parce qu’on veut quelqu’un qui travaille" », déplore Maître Bojko. Et même après leur congé maternité, les jeunes mères ne sont pas au bout de leurs peines.

    Selon la loi, les avocates bénéficient de huit semaines de protection à l’issue de leur congé maternité, durant lesquelles leur cabinet ne peut les renvoyer. Seul bémol, il les congédie « très souvent » après ce délai. « À un point que l’on ne peut imaginer », souligne Maître Bojko, à qui l’on confie des dossiers sur ces litiges entre collaboratrices et associés. Le phénomène a pris une telle ampleur que Maître Duez-Ruff, avocate au barreau de Madrid, a fondé l’association Moms à la barre, pourvue d’un « site d’entraide entre consœurs et mamans ». Plateforme de gardes d’enfants, contacts utiles, aides aux démarches... L’organisation tend la main à ces femmes en quête de conseils.

    Une situation « inadmissible » pour Marie-Aimée Peyron, bâtonnier de Paris : « Ma première démarche, c’est de sanctionner les comportements déviants, martèle-t-elle. Récemment, un cabinet d’avocat a viré sa collaboratrice parce qu’elle partait en congé maternité. L’avocat a été sanctionné de manière extrêmement symbolique à neuf mois de suspension. » Par la suite, Marie-Aimée Peyron, engagée en faveur de l’égalité, a choisi d’intégrer cette notion aux principes essentiels du barreau de Paris, et organisé les premières assises de l’égalité en mars 2018.

    Un an plus tard, 162 avocats du barreau de Paris ont signé son Manifeste en faveur de la parité. En parallèle, Marie-Aimée Peyron et son équipe recherchent les personnes ayant quitté la profession ces cinq dernières années. Leur objectif ? « Les rassembler au cours d’une grande soirée et débattre avec eux ».
    Situations d’urgence
    Le sacerdoce des avocates
    Les jeunes avocates pâtissent des conditions de travail difficiles, qui les conduisent parfois jusqu’au surmenage.

    Le bâtonnier de Paris, élue en décembre 2016, a également promu dans une newsletter diffusée le 28 mars le numéro bleu « À votre écoute », destiné à la prévention du burn-out et à l’écoute des avocat(e)s en difficulté. Disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, il offre aux avocats l’écoute d’un psychologue. Enfin, elle a fait voter au Conseil de l’Ordre la mise en place de quatre référents collaboration à l’Ordre des avocats. Hantées par la peur d’être « grillées », les jeunes avocates peuvent désormais se confier à ces conseillers de manière anonyme. Anne-Laure Casado est l’une d’entre eux.

    Quand l’avocate en droit de la famille ne reçoit pas ses clients dans son cabinet du VIIIe arrondissement parisien, elle œuvre au quotidien pour libérer la parole de ses confrères. « J’interviens uniquement dans les situations d’urgences », prévient Maître Casado, élue référent collaboration pour trois ans. Comprenez, dans « une situation de harcèlement ou de mise au placard, donc de blocage ». Ainsi, quand la configuration l’exige, une enquête déontologique est menée par un membre du conseil de l’Ordre. Maître Casado doit bien souvent expliquer à ses consœurs - réticentes - qu’elles doivent sortir de l’anonymat pour que des sanctions disciplinaires soient engagées.

    « Si beaucoup de femmes viennent nous voir et sont issues du même cabinet, on peut aussi saisir le bâtonnier, révèle-t-elle. Cela peut vouloir dire que ça se passe mal là-bas. » Lors de ses échanges avec des avocates plus aguerries, Maître Casado constate que ses interlocutrices ont déjà vécu des situations similaires à celles de leurs jeunes consœurs. « Pour elles, cela relève presque de la normalité, elles y ont aussi été confrontées », s’étonne-t-elle.
    Une prévention dès l’école

    Il n’en est rien pour Alexandre Vuchot, associé du cabinet d’affaires internationales Bird & Bird depuis vingt ans. Son cabinet, fondé par une femme, a remporté en 2018 le prix Simone Veil de l’égalité professionnelle. Ici, « les femmes ont réussi à faire carrière en étant enceintes, en ayant des enfants, on voit que c’est parfaitement possible de concilier vie familiale et vie professionnelle dans un cabinet d’affaires internationales », soutient l’associé de Benjamine Fiedler.

    Un message d’espoir porté jusque dans les salles de classe de l’école des avocats de Versailles. Ici, la prévention du burn-out constitue un enseignement à part entière. Des cours de management dispensés par la Haute Ecole des Avocats Conseils (HEDAC) sont proposés aux élèves. On y retrouve des sessions intitulées « Connaissance de soi, confiance en soi, estime de soi et affirmation de soi », « L’implication, la prise de recul et la gestion du stress »... Ou encore « Management des enjeux et risques psychosociaux : le syndrome d’épuisement professionnel, discriminations et harcèlements ». Une manière d’encourager les avocat(e)s de demain à s’écouter davantage. Et à enfin plaider leur propre cause.

    (1) Par souci d’anonymat, les lettres ont été modifiées.
    (2) Chroniques d’une jeune avocate (2017) de Amandine Sarfati, éditions Enrick B., 14,95 euros.

    #travail #injustice #femmes #discrimination #domination_masculine
    #sexisme

  • Données personnelles, l’UFC-Que Choisir obtient la condamnation de Facebook - UFC-Que Choisir
    https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-donnees-personnelles-l-ufc-que-choisir-obtient-la

    L’UFC-Que Choisir se félicite, après 5 ans de procédure, de la lourde condamnation de Facebook par le Tribunal de Grande Instance de Paris par un jugement du 9 avril 2019 (susceptible d’appel). Après Twitter en août dernier, et Google en février, cette victoire d’ampleur (430 clauses jugées abusives et illicites) parachève la série dans le long combat de l’association pour le respect par les principaux réseaux sociaux de leurs obligations en matière de données personnelles. Le réseau social est également condamné à verser à l’UFC-Que Choisir la somme de 30 000 €.

  • Défendons la sociologie menacée !
    https://www.nouveau-magazine-litteraire.com/idees/d%C3%A9fendons-la-sociologie-

    Un « sociologue » portant une vision antifeministe

    Quelques mots sur le « sociologue ». Vous ne le connaissez sans doute pas, car il n’a jamais eu aucun échange avec la communauté académique, il s’appelle Stéphane Édouard. Pour sa défense, il proclame très fort qu’il a un DEA de sociologie, ce qui est exact. Son diplôme en poche, ne cessant de mettre en avant sa qualité de sociologue, il a monté une série de sites internet (notamment Hommes d’Influence) proposant du coaching en séduction, qui s’adressent principalement à de jeunes hommes un peu désemparés dans leurs rapports avec les femmes. Il prône notamment la réaffirmation d’une identité plus masculine, ce qui lui a permis de constituer un réservoir de fans, admiratifs de son assurance et du vernis culturel qu’il répand à tout propos. C’est sur cette base d’une identité masculine retrouvée et antiféministe qu’il participe par ailleurs à des sites radicaux d’extrême droite, tenant un blog sur Égalité et Réconciliation d’Alain Soral et un autre sur Fdesouche. En parallèle, il organise des séminaires rémunérés de coaching en séduction.

    Interrogé par le journal 20 minutes, j’ai déclaré ceci, qui a été publié : « Un coach ayant fait des études de sociologie c’est très bien, mais quand il parle de ses thèses scientifiques c’est de l’arnaque ». À mon modeste niveau, et même si je n’étais sans doute pas le meilleur représentant possible, je me suis donc retrouvé dans une situation comparable à celle d’un lanceur d’alerte, dénonçant l’usurpation du mot « science » et l’image que l’on voulait donner de la sociologie. Stéphane Edouard a déposé une plainte en diffamation contre moi. J’ai été convoqué devant un juge d’instruction, qui m’a mis en examen. Le dossier n’a pas été classé sans suite, la diffamation a été retenue, je suis donc mis en examen et en attente d’un procès au Tribunal de Grande Instance de Paris, où je risque 12 000 € d’amende, des dommages et intérêt, sans compter les honoraires d’avocat.

    #Sociologie #Extrême_droite #Sites_rencontre

  • Inspecteur Ruffin mène l’enquête : chronique de la divergence des luttes
    https://leseumcollectif.wordpress.com/2017/09/24/inspecteur-ruffin-mene-lenquete-chronique-de-la-divergenc

    Qui se souvient du 32 Mars 2016 et des semaines qui suivirent ? Qui se souvient des nuit-deboutistes qui, la main sur le cœur, appelaient à la convergence des luttes ? Qui se souvient des AG en plein air avec, entre deux interminables diarrhées verbales de poètes maudits, des appels solennels adressés à – retenez votre souffle – les-quar-tiers-po-pu-laires. “Parce que le gouvernement est notre adversaire à tou-te-s donc faut s’unir, faut con-ver-ger !’’ Et les appels du pied devenaient vite des sommations vexées (« mais pourquoi diable nous snobent-ils ? ») et vexantes (« mais vous ne comprenez pas, pauvres bougres, qu’on a des intérêts communs » ?!). Source : Le Seum (...)

    • Il semble donc qu’il faille tout expliquer à Monsieur Ruffin, alors soyons brefs et constructifs : François, tu arrêtes tes sketches et tu relaies un soutien inconditionnel partout où une audience t’est accordée – les médias que tu affectionnes et l’assemblée nationale paraissent être un bon début. Tu ne tires pas la couverture à toi et, pitié, tu évites d’en faire un film où tu te compares à Robin des Bois. Pigé ? Et quand tu as fait tout ça, ne t’attends pas à des félicitations : on ne dira jamais « merci patron » à des égos sur pattes qui nous prennent pour de la chair à convergence quand ça les arrange.

      Voilà ...

      #gauche_blanche

    • Ruffin et Justice pour Adama : l’hypocrisie de la gauche radicale française sur la question raciale
      28 septembre 2017
      http://hustle-mag.com/ruffin-justice-adama-gauche-racisme

      Que pensez-vous de la réaction particulière de Ruffin ?

      Il représente à merveille cette gauche qui refuse de prendre en compte ces questions comme priorité. Il refuse de s’en emparer, de dénoncer, d’assumer son rôle également en tant que député. Il a dit qu’il voulait d’abord s’assurer que tout soit vrai, ce qui est absurde. Comme il le dit lui-même, il y une désinformation sur le traitement des médias sur les grèves, les mouvements sociaux.

      D’un côté, il arrive à avoir cet esprit critique sur les questions sociales, par contre il n’arrive pas à avoir cet esprit critique sur le traitement qui a pu être fait sur Adama, mais aussi sur toutes les affaires de violences policières où on reprend les versions officielles qui sont souvent des mensonges. On a menti sur les causes de la mort d’Adama. La famille, le comité a créé un rapport de force avec le parquet de Pontoise pour obtenir une contre-expertise pour avoir les vrais raisons de la mort d’Adama. D’ailleurs, le procureur du parquet de Pontoise a été dessaisi de l’affaire, celle-ci a été dépaysée au Tribunal de Grande Instance de Paris.

      Il veut « mener l’enquête », mais l’enquête a déjà été menée, par nous, par ceux qui luttent. Comme ceux qu’il défend à Moulinex, Good Year, à Continental, à qui il ne va jamais remettre en cause leur parole, il ne va pas enquêter évidemment.

      C’est toujours la même chose, la suspicion, on n’est pas des vraies victimes, on fait semblant, peut-être que c’est faux, on invente. En se positionnant ainsi, il a remis en cause la lutte du comité Justice pour Adama et notre légitimité à venir interpeller l’Etat et les versions officielles.

    • ll y a ceux qui semblent l’avoir bien cherché (des déjà « connus des services » et/ou condamnés, comme Théo et tant d’autres) et - rappelons nous les propos de Mélenchon sur l’assassinat e Rémi Fraisse - ceux dont on dit ou laisse entendre qu’il s’agirait d’"agents provocateurs" :
      https://iaata.info/Jean-Luc-Melenchon-et-l-assassinat-de-Remi-Fraisse-2091.html

      C’est entre autre grâce à la merde que la gauche a dans le crâne et fait partager que la mobilisation suite à la mort de Rémi est restée très minoritaire. Le permis de tuer des flics ne tombe pas du ciel de l’État, mais aussi de sa base et des pasteurs qui la cornaque.

      #France_insoumise #nationalisme #étatisme <=> #police #justice

  • Femme nue : pose dans Playboy pour faire bander (et vendre), pas à la Madeleine pour défendre l’IVG | Ladies & gentlemen | Francetv info
    http://blog.francetvinfo.fr/ladies-and-gentlemen/2017/02/17/femme-nue-pose-dans-playboy-pour-faire-bander-et-vendre-pas-a-la-m

    Pas à une contradiction près, la presse qui se cache à peine d’être amusée que la nudité des femmes reste une valeur sûre au rayon des consommables, reprend dans d’autres de ses pages, les arguments de l’avocat du curé de la Madeleine comme parole d’évangile, considérant comme l’évidence du bon sens que la justice ait acté mercredi, au Tribunal de Grande Instance de Paris, qu’il y a des choses qui ne se font pas, quand on est une femme... Et dans une église.

     

    Car oui, non contente de dégrader l’action politique d’une femme en la confondant avec le geste obscène d’un pervers pépère, de poser en principe que les seins des femmes sont des organes sexuels (au risque que la jurisprudence autorise qu’on nous attaque un jour pour un téton visible dans le décolleté d’un débardeur), la justice a, le 15 février, tranquillement ouvert la voie au retour du délit de blasphème.

  • L’étonnant expert judiciaire choisi pour plancher sur les cas #Amesys et #Qosmos
    https://reflets.info/letonnant-expert-judiciaire-choisi-pour-plancher-sur-les-cas-amesys-et-qos

    Le Pôle Crimes contre l’humanité du Tribunal de Grande Instance de Paris qui enquête sur le rôle des sociétés Amesys et Qosmos dans la vente d’outils de surveillance massive à la Libye de Kadhafi et à la Syrie de Bachar el-Assad ont nommé il y a quelques mois un expert judiciaire pour le moins étonnant. […]

    #Bienvenue_chez_Amesys #Bienvenue_chez_Qosmos #Deep_Packet_Inspection #Technos #Jean-Louis_Courteaud #Justice

  • Une plainte de Survie vise des responsables français pour complicité dans le génocide des Tutsi au Rwanda
    http://survie.org/genocide/nos-actions-en-justice/article/une-plainte-de-survie-vise-des-5041

    Lundi 2 novembre 2015 l’association Survie a déposé plainte contre X auprès du procureur du Tribunal de Grande Instance de Paris, pour des faits de complicité de génocide et complicité de crime contre l’humanité. Cette plainte vise des responsables politiques et militaires français en poste au début des années 90 pour l’assistance qui a été fournie au régime qui a préparé puis commis le génocide des rwandais désignés comme Tutsi en 1994, notamment sous la forme de livraisons d’armes et de munitions avant et (...)

    #Nos_actions_en_justice

    / #Complicité_de_la_France_dans_le_génocide_des_Tutsi_au_Rwanda, Communiqués de (...)

    #Communiqués_de_presse
    http://survie.org/IMG/pdf/Quelques_pieces_a_conviction.pdf

  • Qui sont vraiment les conspirationnistes ’’#anti-vaccination'' ?
    http://www.conspiracywatch.info/Qui-sont-vraiment-les-conspirationnistes-anti-vaccination_a472.htm

    Ils s’appellent Christian Cotten, Marc Vercoutère, Sylvie Simon ou Jean-Jacques Crèvecoeur. Ils dénoncent les noirs desseins de "l’élite mondiale". Leurs vidéos, vues et commentées par des centaines de milliers d’internautes, ont mis le web francophone en ébullition. Qui sont vraiment ces croisés de l’anti-vaccination ?

    C’est une vidéo postée sur YouTube et déjà visionnée près de 750 000 fois. On y voit des "experts" sentencieux nous mettent en garde contre les dangers de la vaccination. Une certaine Rauni-Leena Luukanen-Kilde, présentée par la vidéo comme rien moins que l’« ancienne ministre de la Santé de la Finlande », nous explique que « l’objectif de l’élite mondiale est de réduire la population mondiale de 2/3 » et que « le vaccin est toxique » ! Les Finlandais seraient-ils tombés sur la tête ? En réalité, Rauni-Leena Luukanen-Kilde n’a jamais été ministre dans son pays. Depuis un accident de voiture en 1986, la pauvre femme, titulaire d’un diplôme de médecine, prétend que les extra-terrestres lui ont sauvé la vie. Le seul domaine dans lequel elle soit vraiment experte, c’est la théorie du complot.

    Apparaissant dans la même vidéo, Christian Cotten n’hésite pas à faire un rapprochement entre le personnel médical mobilisé à la faveur de la campagne de vaccination et les conducteurs de train réquisitionnés par le régime de Vichy pour déporter des Juifs vers les camps de la mort. Cette image, il l’affectionne tout particulièrement. En 2001, sur un plateau de télévision, ce psychothérapeute de formation comparait déjà la liste des sectes dressée par une mission d’enquête parlementaire avec les listes de Juifs mises en place sous l’Occupation... Cotten est en fait le responsable d’un obscur parti, Politique de vie, et du site internet éponyme. Candidat aux dernières élections européennes sur la liste de Dieudonné et d’Alain Soral, Cotten est un pourfendeur du « Nouvel Ordre Mondial », l’un des thèmes privilégiés du conspirationnisme contemporain. Persuadé que le 11 septembre 2001 ou les attentats de Madrid (2004) ont été fomentés par les « Sionistes », ce « militant de la paix, de l’amour et de la liberté » (sic) répand tous les poncifs de la théorie du complot grippal, y compris celui selon lequel la vaccination servirait à greffer des puces électroniques sous-cutanées permettant de contrôler la population. Il y a quelques mois, lors d’une conférence de presse de la « Liste antisioniste », Cotten avait évoqué « la fausse épidémie de grippe » H1N1 et l’avait même rebaptisée la « grippe Sanofi ». Le 6 novembre dernier, Cotten a tenté de se faire remarquer en déposant une plainte contre X avec constitution de partie civile pour « tentative d’empoisonnement et mise en danger de la vie d’autrui ». Considérant les adjuvants contenus dans les vaccins comme « hautement toxiques », il reproche aux « autorités » de « vouloir injecter à tout prix [le vaccin] à l’ensemble de la population ».

    Dans une autre vidéo alarmiste, intitulée « L’imposture de la grippe A (H1N1) dévoilée » (vidéo postée par un internaute dont le compte Dailymotion a pour devise « Fuck Zionism »), Christian Cotten apparaît aux côtés du Dr Marc Vercoutère. Vercoutère a une formation d’homéopathe. Il préside l’association C.R.I-Vie et est associé avec Mirella Carbonatto (voir infra) dans l’opération « Le Cri pour la Vie : NON A LA VACCINATION ! », dont le site internet publie, notamment, un « APPEL TRES URGENT pour la Prévention d’un crime de génocide ». Contacté par Conspiracy Watch, le Conseil départemental de l’Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantique est formel : « M. Vercoutère, [bien que] titulaire du diplôme de docteur en médecine, n’a pas l’autorisation d’exercer la médecine. Il n’est pas inscrit au Tableau de l’Ordre des médecins » (voir le courriel adressé à la rédaction). Pour autant, C.R.I-Vie n’oublie pas de faire des affaires : l’association vend 12 euros sa « brochure d’information » sur la grippe A… Vercoutère et Cotten semblent bien se connaître. Tous deux sont partie prenantes d’une ronflante « Cellule de Crise Sanitaire Citoyenne », une initiative de Frédéric Morin, l’éditeur du journal Morpheus (qui a pour devise : « Sortir du sommeil de plomb de la pensée unique. Opinions censurées, réalités occultées, information alternative »). Cotten, Vercoutère et Morin ont même publiés un texte commun autour de la grippe A. Texte où l’on retrouve la signature de Smaïn Bedrouni, du site islamiste Stcom.net (« La Voix des Opprimés »). En janvier 2007, Bedrouni a été condamné par la 17ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris pour propos antisémites (« les juifs dehors ! ») et menaces de mort à l’endroit de Mouloud Aounit, le président du MRAP.

    Sylvie Simon met également en garde contre les dangers de la vaccination : « Nous sommes obligés d’être vaccinés et donc nous sommes dans un régime dictatorial comme il y en a dans tous les pays africains » assène-t-elle à son auditoire. « Ecrivain et journaliste », Sylvie Simon a tenu, le 16 avril dernier, une conférence en compagnie du fameux blogueur conspirationniste LeLibrePenseur, un dentiste marseillais proche de l’association d’Alain Soral, Egalité & Réconciliation. Elle se défend pourtant de verser dans la théorie du complot : « Je ne discuterai pas ici de l’exactitude des déclarations concernant le gouvernement mondial et ses intentions à notre égard, là n’est pas la question. Dans l’immédiat, il est surtout nécessaire de rallier le plus de "résistants" possible, car il s’agit bien de résistance à des consignes liberticides. Mais pour gagner dans ce combat, nous ne devons employer que des arguments scientifiques et médicaux et non des notions "conspirationnistes" qui rebutent nombre de gens qui se dissocient alors de notre action. (...) Cette crise représente une chance inespérée de mettre enfin à jour les mensonges qui entourent la vaccination, nous ne pouvons risquer de la gâcher ». Sylvie Simon est l’auteur de plusieurs livres aux titres éloquents : Les dix plus gros mensonges sur les vaccins (éd. Dangles, 2005) ; Ce qu’on nous cache sur les vaccins (éd. Delville, 2006) ; La nouvelle dictature médico-scientifique (éd. Dangles, 2006) ; Les dix plus gros mensonges sur les médicaments (éd. Dangles, 2007) ; Vaccins, mensonges et propagande (Thierry Souccar Editions, 2009). Récemment, elle a également publié un livre sur la métempsycose, Réincarnation. Quant les expériences rencontrent la science (éd. Alphée, 2008) et un autre relatif aux prophéties apocalyptiques, 2012, le rendez-vous (éd. Le Serpent à plumes, 2009) qui lui a valu d’être invitée sur la chaîne Direct 8 dans La Grande soirée du paranormal, spécial 2012, ou d’intervenir dans un sujet diffusé au journal télévisé de France 2.

    A l’instar de Sylvie Simon, Jean-Pierre Petit est un habitué des plateaux de télévision. Cet astrophysicien reconverti dans l’ufologie et la théorie du complot tous azimuts prête également sa voix au mouvement anti-vaccination : « Quand la campagne de vaccination aura démarrée, des équipes mobiles, s’affranchissant de tous les avis médicaux émanant de médecins de famille, opéreront directement dans les établissements scolaires. Ce qui revient à dire que si des parents éprouvent des doutes sur le caractère opportun de cette campagne et souhaite soustraire son ou ses enfants, elle devra carrément les garder à la maison ! ». Jean-Pierre Petit pense que l’implantation de puces RFID à travers la campagne de vaccination « correspond à des projets parfaitement réalistes ». Il ajoute : « On pourrait même dire que c’est inéluctable, si ce n’est déjà fait. (…) Les puces implantables ne sont qu’une partie de la panoplie ubuesque que nos ingénieurs en mort violente ou en asservissement automatisé, sont en train de nous concocter ».

    Le tableau ne serait pas complet sans évoquer le cas du conférencier belge Jean-Jacques Crèvecoeur. « Exilé » au Québec, Crèvecoeur aurait une formation d’homéopathe. Il n’a jamais fait aucune étude de médecine. Sur son site, lancé début octobre 2009, il entend « mettre en garde contre la folie entourant la grippe A H1N1 ». Mais ne nous méprenons pas. La « folie », pour Crèvecoeur, c’est la vaccination. Un « mensonge » qui, selon lui, « se perpétue depuis 140 ans ». Depuis le mois d’août, Crèvecoeur inonde nos boîtes e-mails de messages dénonçant une « arme bactériologique déguisée en vaccin » et accusant le gouvernement américain de préparer un véritable « génocide » : « Pourquoi des centaines de milliers de cercueils sont-ils entreposés dans tous les Etats américains et pourquoi des fosses communes ont été creusées dans chaque district ? » demande-t-il. Lors d’une conférence « pour la liberté de choix en santé » tenue à Montréal le 12 septembre 2009, Crèvecoeur fait l’apologie de la « courageuse » Jane Burgermeister (la journaliste autrichienne ayant porté plainte contre l’OMS pour « génocide » - NDLR) et de son amie Sylvie Simon. Dans la salle, où se massent près d’un millier de participants, l’atmosphère oscille entre la légéreté et la gravité. L’humour bon enfant de Crèvecoeur contraste avec ses discours apocalyptiques. La diatribe anti-vaccination se transforme rapidement en tribune politique. Et Crèvecoeur d’accuser le président Barack Obama d’être « aussi pourri que les autres ». L’actuelle administration américaine « est la même équipe que Bush, en pire » explique-t-il. Embrassant une autre théorie du complot très répandue au sein de l’extrême droite américaine , le conférencier précise qu’Obama « n’a pas la nationalité américaine », qu’il a été « mis en place » par quelque puissance occulte. Jugeant que « la censure est partout » et ironisant sur les « sociétés secrètes », Crèvecoeur n’hésite pas à verser, également, dans la théorie du complot sur les attentats du 11-Septembre. Plaisantant, devant son public, sur son sens inné des affaires, Crèvecoeur affirme, d’un air entendu : « Non mais attendez ! Ma grand-mère était juive ! »... ce qui ne manque pas de provoquer l’hilarité générale de la salle.

    Crèvecoeur est en fait le disciple d’un médecin allemand, Ryke Geerd Hamer (dont LeLibrePenseur fait également l’éloge). Grand prophète de la « Médecine Nouvelle » selon laquelle les médecines « alternatives » sont plus efficaces pour soigner le cancer que les médicaments ou les traitements fondés sur la chimiothérapie, le docteur Hamer a été condamné pour exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d’autrui. Ses pratiques, qualifiées de déviances sectaires par la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES), auraient conduit des patients à la mort selon le député Jean-Pierre Brard. Dénonçant une « conspiration sioniste » visant à le réduire au silence, le docteur Hamer prétend que les Juifs se soignent selon les préceptes de la « Médecine Nouvelle » tout en mettant en garde les non-Juifs de faire de même.

    Cette focalisation récurrente sur les Juifs, on la retrouve chez cette autre journaliste anti-vaccination , la Hollandaise Désirée Röver, selon laquelle c’est un groupe d’individus maléfiques descendants des Khazars (les Khazars sont généralement présentés comme étant les ancêtres des Juifs d’Europe centrale et orientale - NDLR) et ayant pour nom Rothschild ou Kissinger, qui seraient à l’origine de la pandémie.

    Au rayon des originaux qui se sont engouffré dans la brèche du conspirationnisme anti-vaccination, on trouve enfin Pierre Jovanovic, un « écrivain et journaliste » dont la notoriété se fonde sur les ouvrages qu’il a consacré aux anges gardiens et aux secrets de Fatima. Il faut également citer la niçoise Mirella Carbonatto, présidente d’une association dénommée SOS-Justice qui a saisi le Parquet afin d’alerter la population sur les dangers de la vaccination. Carbonatto a indiqué à la presse qu’elle était « déjà sur écoute » et que les Illuminatis étaient « à [ses] trousses ». Le naturopathe Jacques Paltz, président d’Artémisia Collège et du site éponyme, parle quant à lui de la pandémie comme d’une « farce organisée » : « L’évolution rapide des événements nous oblige à prendre ces dispositions [la fermeture du site - NDLR]. En effet, il est clair que nous entrons dans un Etat ouvertement subdictatorial (...). Il faut dire que tout est bidonné, (...) toute l’opinion est manipulée, et ce n’est pas bien difficile avec une presse aux ordres et le gros des masses populaires qui refuse de voir la réalité, par lâcheté, toujours prêt à tout gober, à tout accepter, toutes les compromissions, du moment qu’on ne lui retire pas son foot, ses magazines peoples et autres attrapes gogos ! (...) Nous allons devoir prendre des mesures en fonction de la situation, et songer à nous protéger. Des heures sombres nous attendent, une sorte de Stasi puissance 10 (avec les moyens des années "2000"), et surtout, mondialisée ».

    Ne perdant jamais une occasion de verser dans la théorie du complot, les sites de Michel Chossudovsky (Mondialisation.ca et GlobalResearch.ca), de Zeynel Cekici (Alter-Info.net) et de Mireille Delamarre (PlanèteNonViolence.org) se chargent évidemment de relayer cette propagande aussi paranoïaque que nauséabonde.

    Voir aussi :
    – Sur Conspiracy Watch :
    Un documentaire québecois sur les croisés de l’anti-vaccination
    Notre dossier : Grippe A(H1N1), le virus du soupçon
    – Sur le blog Imposteurs :
    Gilles Mercier, « Le demi savoir du docteur Wolfgang Wodarg », 13 janvier 2010.
    Olivier Chacornac, « Le Dr Marc Girard ou l’art de détourner l’information scientifique pour alimenter la propagande anti-vaccin », 16 novembre 2009.
    – Sur le site des Sceptiques du Québec :
    Georges-André Tessier, « Le complot Lanctôt », été 1995.
    Yves Casgrain, « Le Monde selon Guylaine Lanctôt », été 1995.

    (Dernière mise à jour : 03/12/2013)

  • Un risque de voir le domaine public numérisé enseveli sous la propriété matérielle des fichiers ? | : : S.I.Lex : :
    http://scinfolex.com/2015/04/15/un-risque-de-voir-le-domaine-public-numerise-enseveli-sous-la-propriete-m

    Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rendu le 13 mars dernier un jugement dans une affaire opposant la photographe professionnelle Marie-Laure de Decker à l’agence Gamma-Rapho. Bien que la décision ne porte pas directement sur la question de la numérisation d’oeuvres du domaine public, les principes sur lesquels elle s’appuie pourraient avoir des effets potentiellement dévastateurs s’ils étaient étendus à ce sujet.

    Dans cette affaire, le juge a en effet été amené à rejeter la demande de la photographe qui demandait la restitution de plusieurs centaines de fichiers résultant de la numérisation de tirages de ses photos détenus par l’agence. Plus encore, le TGI a considéré que la publication par la photographe d’un de ces fichiers sur son propre site et sur Facebook constituait une « utilisation fautive » et l’a condamnée à payer 1000 euros de dommages et intérêts.

    #propriété_intellectuelle #numérique #domaine_public

  • Soutien aux deux Saïd :
    http://lmsi.net/Soutien-aux-deux-Said

    Mis en examen, suite à la plainte d’un groupe d’extrême droite nostalgique de l’Algérie française (l’AGRIF), le sociologue Saïd Bouamama et le rappeur Saïd, dit Saïdou, de la ZEP (Zone d’expression populaire), comparaîtront le mardi 20 janvier 2015 au Tribunal de Grande Instance de Paris (4 boulevard du Palais, Métro Cité), pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » – à l’encontre, oui : de la France et des Français ! L’objet du litige : un livre-disque tout à fait recommandable intitulé Nique la France ! Devoir d’insolence. En guise de soutien, et d’appel à un soutien collectif, notamment ce mardi 20 à 13H30, les quelques lignes ci-dessous rappellent brièvement l’enjeu de ce procès éminemment politique.

    https://www.youtube.com/watch?v=KdA2j4oU7v8

  • Filtrer The Pirate Bay - FDN
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/104656052502

    Bonjamin Bayart, du fournisseur d’accès internet FDN, explique clairement les limites du filtrage par DNS que vient de valider le Tribunal de Grande Instance de Paris. à l’encontre du site de partage de torrent Pirate Bay (et qui pourrait s’étendre à d’autres sites, rapporte Numerama). Un blocage qui s’annonce bien peu efficace, comme le souligne Pierre Col sur Zdnet, puisqu’il suffit de changer les résolveurs DNS de sa machine pour y échapper, utiliser un VPN ou des sites miroirs qui risquent de se démultiplier. Pour la Quadrature du Net, ce blocage signe l’échec de la riposte graduée initiée par #Hadopi et montre à nouveau que seule la légalisation maîtrisée peut constituer une alternative crédible. A croire que tant qu’on n’a pas touché le fond de l’échec… 

    #P2P

  • Le Parquet fait appel de la relaxe d’Alain Pojolat | NPA
    https://www.npa2009.org/communique/le-parquet-fait-appel-de-la-relaxe-dalain-pojolat

    Le pouvoir s’acharne. Au lendemain de la décision du Tribunal de Grande Instance de Paris de relaxe des poursuites engagées contre notre camarade Alain Pojolat, le Parquet, émanation directe du Ministère de la justice de Madame Taubira, a fait appel de ce jugement.

    Cette décision scandaleuse, alors que le dossier est vide, confirme simplement dans quelles dispositions se trouve le gouvernement. Il ne supporte pas le désaveu de sa politique envers le mouvement de solidarité avec la Palestine, la condamnation des interdictions de manifester qu’il avait tenté d’imposer en juillet août 2014. S’il ne lâche rien aujourd’hui nous non plus. La solidarité et la mobilisation vont s’amplifier. Et au bout du compte le résultat sera le même et le camouflet plus grand

    Montreuil, le 23 octobre 2014

  • Soutien à la Palestine : Mise en exament d’un militant du NPA
    http://lahorde.samizdat.net/2014/07/30/soutien-a-la-palestine-mise-en-exament-dun-militant-du-npa

    Communiqué NPA Palestine : le gouvernement ne nous fera pas taire ! « Ce matin, notre camarade Alain Pojolat, qui avait déposé au nom de l’ensemble des organisateurs, dont le NPA, la déclaration en préfecture des manifestations qui ont ensuite étaient interdites, a été inculpé et comparaîtra devant le Tribunal de Grande Instance de Paris le [&hellip

    #Solidarité

  • LA VOIX DES RROMS : M. Valls cité à comparaître pour incitation à la haine raciale
    http://rroms.blogspot.fr/2014/03/m-valls-cite-comparaitre-pour.html

    La voix des Rroms fait citer Manuel Carlos Valls pour provocation à la haine raciale envers les Rroms. L’audience se déroulera devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris le 5 juin 2014 à 13h30.

    #rroms #valls #racisme

  • Simbikangwa : retour sur les trois premières semaines d’un procès historique
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/233-mars-2014/article/simbikangwa-retour-sur-les-trois-4638

    Le 4 février dernier commençait à la cour d’assises du Tribunal de Grande Instance de Paris le procès de Pascal Simbikangwa, accusé de complicité de #Génocide et complicité de crimes contre l’humanité pour des actes commis durant les 3 mois du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994. Survie est partie civile dans ce procès, dont le verdict sera rendu le 14 mars. Alors que les faits précis qui lui sont reprochés commencent à être discutés en cette deuxième moitié du procès, les 3 premières semaines se sont (...)

    #233_-_mars_2014

    / #Complicité_de_la_France_dans_le_génocide_des_Tutsi_au_Rwanda, Génocide, #Salves, #Justice, (...)

  • Le livre « gangs story » est désormais illégal

    Le 10 juillet dernier s’est tenu au Tribunal de Grande Instance de Paris une audience concernant Gangs Story, le fruit d’une collaboration entre le photographe Yan Morvan et Kizo, soit l’un des meilleurs bouquins sorti en 2012, dont on vous a déjà parlé ici. En effet, un ancien skinhead d’extrême droite a assigné en référé Yan Morvan, sa maison d’éditions La Manufacture de Livres ainsi que Le Nouvel Observateur, demandant le retrait de cette photographie, ainsi que deux fois 50 000 euros de dommages et intérêts (à la maison d’éditions mais également au Nouvel Observateur). Dans le bouquin, cet ancien skin pose armé et l’air plutôt castagneur, dans sa chambre décorée d’affiches de la Waffen SS. Sauf que le type a aujourd’hui tourné le dos à « ses errements de jeunesse », et affirme n’avoir plus rien à voir avec le folklore nazillon dans lequel il évoluait en 1987, année où la photo a été prise. D’où son action en justice. Vingt-cinq ans plus tôt, il est probable qu’un règlement de l’affaire à coups de marteau eut été privilégié par le jeune homme.

    http://www.vice.com/fr/read/proces-yan-morvan-ex-skin-gangs-story

    Si tu ne peux plus photographier des gens qui te donnent leur accord sous prétexte que peut-être ils vont changer de vie, on arrête la photo, non ?

    #skinheads #vie_privee #droit #photographie

    • Dingue ! Je l’ai à la casa. Collector (1ère année d’édition : 2000). :-) On y trouve notamment plein de photos des reds, des chasseurs, des ducky boys, et même plusieurs de Guy George.

    • Je croyais qu’ici on avait compris qu’aucun livre ne doit être interdit. Aucun.
      Par ailleurs, il y a vingt-cinq années de ça, je ne sais pas de quoi je n’aurais pas été capable, ou plutôt je le sais très bien...
      Autre commentaire :"Photographier des gens qui te donne leur accord, etc ."
      C’est à chier, qu’est-ce que c’est que cette putain de maladie ?
      « Tu veux ma photo ? »

    • Sur Mediapart :

      Le photojournaliste Yan Morvan condamné au nom du « droit à l’image »

      Yan Morvan, son éditeur La manufacture des livres et le Nouvel Observateur ont été condamnés pour la publication du portrait d’un jeune homme réalisé avec son consentement en 1987 ! Une fois de plus les tribunaux préfèrent « le droit à l’image » plutôt que celui de l’information.

      http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-puech/260713/le-photojournaliste-yan-morvan-condamne-au-nom-du-droit-l-image

    • Droit à l’info ? Certes mais on a le droit de changer d’opinion quand le pro de l’info envisage de publier votre tronche, sous prétexte d’info.

    • Cette histoire a quand même l’odeur d’espèces sonnantes et trébuchantes... Au nom du droit à l’image. Y a pas de petit profit, même pour un ancien skin soit-disant rangé des camions, qui a sûrement à son actif des nez fracassés, des gueules d’Arabes, de redskins et de punks démontées, qui n’assume pas son passé et vote peut-être FN aujourd’hui. Ça fait presque tièpe.

    • Qui a droit à quelle image ? L’homme de 45 ans n’est plus le jeune sur la photo, si je le rencontre dans la rue aujourd’hui je ne le reconnaîtrais sûrement pas. Je pense que le droit á l’oubli n’a rien à voir ici, au contraire, dans le cas précis c’est le photographié lui-même qui se remet sous les projecteurs plutôt que de tout faire pour faire oublier son passée.

      J’ai l’impression qu’en réalité il n’a pas tant changé, alors ils cherche à faire disparaître une partie de son passée dont il ne se débarrassera jamais vraiment.

      Malheureusement ce n’est pas le sujet de la discussion au niveau politique et juridique.

  • Le copwatching, nouveau terrain de lutte pour la liberté d’expression ?
    http://www.wethenet.eu/2012/04/le-copwatching-nouveau-terrain-de-lutte-pour-la-liberte-dexpression

    Cette censure judiciaire de Copwatch repose sur trois motifs. Le plus justifiable, même si la sanction peut paraître disproportionnée, concerne la compilation de données personnelles de plusieurs agents de police, glanées sur leurs profils publics de réseaux sociaux comme Facebook. Une méthode contestée, y compris parmi les partisans du copwatching. Copwatch est aussi condamné pour injures et diffamation envers les administrations publiques. Pour le Tribunal de Grande Instance de Paris et le gouvernement, un citoyen n’a pas le droit d’écrire de la police qu’elle est « la fosse commune de l’humanité, le charnier de l’évolution, la mise à mort quotidienne de la déontologie et de l’éthique »3. Il s’agit d’une injure. Ni de considérer que la ville de Calais est « un laboratoire ou CRS et PAF [police aux frontières] s’entraînent à chasser le migrant, à l’humilier, à le torturer psychologiquement ». On a beau avoir en tête certaines images du démontage forcé des camps de fortune de migrants réfugiés à Sangatte, une telle allégation est jugée diffamatoire et constitue donc, en France, une infraction pénale qui justifie la censure.

    Le copwatching, à la fois illégitime et illégal ?

    Lorsqu’on prend en compte le contexte dans lequel sont exprimés ces propos, une telle décision montre bien comment la loi de 1881 sur la liberté de la presse, en réprimant l’injure et la diffamation envers les différentes composantes de l’État, tend à instituer un véritable délit d’opinion.

  • Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rendu un jugement ce soir (N° RG : 11/58052) concernant le blocage d’un site de « CopWatch » français. Outre que seuls les principaux FAI ont été appelés à bloquer les URL par le Ministre de l’Intérieur, on notera que le bureau d’enregistrement, Gandi, français, était absent, alors qu’une requête auprès de celui-ci aurait soit permis d’identifier le propriétaire du domaine, ou encore de le dénoncer pour fausse identité, et donc le faire fermer peut-être même plus rapidement encore que le passage devant le juge, et très certainement pour moins cher.

    Quoi qu’il en soit, ce paragraphe a attiré mon attention dans la décision de justice, celui-ci concerne le DPI :

    JUGEMENT rendu le 14 octobre 2011
    http://dl.free.fr/rdghZJ7Os

    Que toutefois, ce système nécessite l’acquisition d’ordinateurs “Deep Packet Inspectors” destinés à analyser toutes les requêtes d’abonnés afin de déterminer si le fournisseur d’accès peut ou non les transmettre vers le site ; que les experts ont conclu que chaque fournisseur au réseau internet français se trouverait contraint de faire l’acquisition de “20 à 30 systèmes de ce type” auxquels il faudrait ajouter “au moins un site web de détournement des requêtes” ainsi que “plusieurs ordinateurs de supervision et de maintenance de ces équipements” le tout pour un coût de 10 000 euros auquel s’ajouterait le coût de la maintenance et de la surveillance de ces matériels soit 20 % de l’investissement initial ; que par ailleurs, la mise en place d’une telle mesure serait de l’ordre de six mois à un an ; qu’enfin , au delà de ces considérations de coûts et de délais, les experts ont également souligné que l’analyse du contenu des equêtes de tous les internautes que requiert cette mesure pose une difficulté liée à la protection des libertés individuelles ;

    #dpi #fai #faisabilité #justice #tribunal #censure #filtrage #france #estimation #coût #copwatch #internet

  • IsraelValley | News : ISRAELVALLEY BOYCOTT - GRANDE DECEPTION FACE A LA DECISION DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS : RELAXE DE OLIVIA ZEMOR SUR "LE DOSSIER CARREFOUR".
    http://www.israelvalley.com/news/2011/07/09/32443/israelvalley-boycott-grande-deception-face-a-la-decision-du-tribunal-d

    La 17ème correctionnelle du tribunal de Paris a prononcé vendredi la relaxe d’Olivia Zémor, poursuivie à la suite d’une action BDS dans un hypermarché Carrefour en 2009. Les juges ont rendu vendredi un jugement “sur la nécessaire défense de la liberté d’expression en France, dont l’appel au boycott est partie intégrante.” Selon la Croix (à la veille du jugement) : "La décision rendue vendredi 8 juillet fera date. Il faut dire que le tribunal de grande instance (TGI) de Paris doit répondre à une question des plus épineuses : faut-il ou non condamner les militants appelant au boycott des produits israéliens ?

    Le « grande déception » d’IsraelValley, à l’annonce de cette excellente nouvelle, fait vraiment plaisir à voir.