organization:union africaine

  • KINSHASA SCANDALISÉ PAR LES RÉACTIONS DE L’UNION AFRICAINE ET L’UNION EUROPÉENNE (UE)...
    http://www.radiopanik.org/emissions/radiografi/kinshasa-scandalise-les-reactions-de-l-union-africaine-et-lunion-europee

    La République démocratique du Congo attend toujours l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur les différents recours relatifs aux élections présidentielles contestées. Une délégation de chefs d’Etat doit venir lundi pour trouver une solution pacifique.

    #L’Union_européenne (UE) apporte son appui à la démarche de l’Union africaine (UA), qui a appel à la suspension de la proclamation de résultats définitifs des élections en #rdc, à la suite de doutes sur la conformité des résultats provisoires proclamés.

    D’après ces résultats provisoires proclamés par CENI le 10 janvier dernier, Félix Tshisekedi remporte la présidentielle du 30 décembre 2018 avec 38,57%. Martin Fayulu, classé deuxième avec 35,2% des voix, a saisi la Cour constitutionnelle.

    Martin Fayulu revendique la victoire avec 61% des voix. Il a saisi la (...)

    #Union_africaine #studio1bis #radiografi #Union_africaine,studio1bis,radiografi,rdc,L’Union_européenne
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/radiografi/kinshasa-scandalise-les-reactions-de-l-union-africaine-et-lunion-europee

  • Les Personnes déplacées internes en #Afrique : repères juridiques et réalités. Contribution à l’étude de la #Convention_de_Kampala

    La migration est devenue, de nos jours, un sujet d’actualité dans le monde. En Europe, les débats sont passionnés et les politiques nationales deviennent de plus en plus restrictives en la matière. La forme de migration dite forcée est assurément multicausale et tous les experts s’accordent aujourd’hui à reconnaître la prégnance du phénomène du déplacement interne même si son impact médiatique demeure limité. Quantitativement, le nombre des déplacés internes est depuis longtemps nettement plus important que celui des demandeurs d’asile et réfugiés et les chiffres l’attestent amplement. Ainsi, la responsabilité internationale des réfugiés constituant une charge de plus en plus pesante pour quelques grands pays d’accueil reste malgré tout moins forte corrélativement à celle qui repose sur les États souvent sous-développés et donc pauvres à propos des déplacés internes. De nos jours, un éclairage était devenu nécessaire, vingt ans après l’adoption des Principes directeurs au niveau universel et neuf ans après celle de la Convention étudiée. La présente introspection est un plaidoyer en faveur du respect de leurs droits en forçant l’Union africaine à devenir beaucoup plus visible et plus entreprenante y compris sur le terrain. Étant donné que le déplacé interne d’aujourd’hui est aussi un potentiel demandeur d’asile ou un éventuel migrant, le sujet doit devenir une préoccupation majeure de la communauté internationale.


    https://www.publibook.com/les-personnes-deplacees-internes-en-afrique-reperes-juridiques-et-realite
    #IDPs #déplacés_internes #livre #réfugiés

    • La Convention de Kampala et le droit à ne pas être déplacé arbitrairement

      Les rédacteurs de la Convention de Kampala se sont largement inspirés des Principes directeurs relatifs au déplacement de personnes à l’intérieur de leur propre pays tout en tenant compte du contexte africain ; la reconnaissance du droit à ne pas être déplacé arbitrairement en est un exemple particulièrement patent.

      La Convention de l’Union Africaine sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique – la Convention de Kampala adoptée en 2009 – doit en grande partie son développement aux Principes directeurs relatifs au déplacement interne. Elle reflète les principes internationaux des droits de l’homme et du droit humanitaire tels que incarnées dans les Principes directeurs, mais elle intègre également différents aspects pertinents de normes provenant des mécanismes régionaux des droits de l’homme en vigueur en Afrique.

      C’est dans la reconnaissance du droit à ne pas être déplacé arbitrairement que la Convention de Kampala incarne le plus étroitement les Principes directeurs. Ce principe qui est au cœur-même de la protection des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI), élève la protection relative au déplacement interne et transforme une considération éthique en une obligation juridique au sujet de laquelle il est possible de demander aux États de rendre des comptes. Quatre aspects principaux de ce droit sont couverts dans les Principes directeurs et, par extension, dans la Convention de Kampala.

      Premièrement, tout acte de déplacement doit être conforme au droit international. S’inspirant des Principes directeurs, la Convention de Kampala énumère les raisons pour lesquelles le déplacement est interdit aux termes du droit international, comme par exemple la discrimination visant à altérer la composition ethnique, ou la ségrégation religieuse ou raciale de la population. Elle rejette également l’utilisation du déplacement en tant qu’instrument de punition collective, le déplacement « issu de situations de violence ou de violations généralisées des droits de l’homme » – comme par exemple, la violence qui a fait suite aux élections de 2007 au Kenya et qui a entrainé des déplacements en masse – ainsi que tout déplacement pouvant être assimilé à un génocide, des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité.

      Alors que les Principes directeurs interdisent la mutilation et la violence sexospécifique à l’égard des PDI (Principe 11), la Convention de Kampala va plus loin et interdit les pratiques préjudiciables comme cause de déplacement. À cet égard, elle doit énormément au Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux droits de la femme en Afrique (connu sous le nom de Protocole de la femme africaine[1]), un instrument qui va bien plus loin que d’autres traités internationaux dans le soutien et la promotion des droits reproductifs. Outre des circonstances dans lesquelles des filles fuient la menace des mutilations génitales féminines et de mariages d’enfants, forcés, ou précoces, dans certaines parties de l’Afrique le repassage des seins, une pratique qui provient en partie de la croyance selon laquelle aplatir les seins des jeunes filles atténueraient leur tendance à la promiscuité, est également une cause de fuite. En interdisant ce type de pratiques préjudiciables comme causes de déplacement, la Convention de Kampala reflète très clairement le contexte africain.

      La Convention de Kampala permet certains types de déplacements pour des motifs spécifiques, dans les situations de conflit armé, par exemple, pour des impératifs militaires, ou lorsqu’il s’agit d’assurer la protection des populations civiles. Ce type de motif autorisé inspiré des Principes directeurs découle du droit international humanitaire et en particulier du Protocole II additionnel aux Conventions de Genève de 1949. Dans les situations de catastrophe naturelle, le déplacement est permis lorsqu’il est nécessaire pour préserver la sécurité et la santé des populations concernées. Toutefois, en ce qui concerne le déplacement induit par le développement, la Convention de Kampala opère un virage significatif. Le projet initial de la Convention de Kampala reflétait l’interdiction de cette forme de déplacement telle qu’elle figure dans les Principes directeurs, à savoir « dans le contexte de projets de développement de vaste envergure qui ne sont pas justifiés par des considérations impérieuses liées à l’intérêt supérieur du public » (Principe directeur 6(c)), mais cette partie a été modifiée par la suite pour devenir l’Article 10 de la Convention de Kampala en vertu duquel il est demandé aux États d’éviter, « dans la mesure du possible », le déplacement provoqué par des projets. Ce n’est que dans le cas de communautés spécialement attachées et dépendantes de leur terre qu’il est exigé aux États de veiller à ce que le déplacement n’ait lieu qu’en cas « de nécessité impérative dictée par les intérêts du public » (Convention de Kampala Article 4(5)).

      Le deuxième aspect du droit de ne pas être déplacé arbitrairement est que le déplacement, autorisé dans certaines circonstances en vertu du droit international, doit être exécuté en conformité avec les dispositions de la loi – c’est-à-dire, en satisfaisant toutes les garanties procédurales minimales. En ce qui concerne toutes les formes de déplacement, les Principes directeurs – se faisant l’écho de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre[2] – définissent les garanties procédurales minimales dans le Principe 7 qui exige qu’ « avant toute décision nécessitant le déplacement de personnes, les autorités concernées [fassent] en sorte que toutes les autres possibilités soient étudiées afin d’éviter le recours à une telle mesure [...][et veillent] à ce que les personnes déplacées soient convenablement logées ». Même s’il n’existe pas de normes minimales fixées dans le cadre des Principes directeurs concernant les catastrophes naturelles, et plus spécifiquement le changement climatique, ces circonstances figurent dans la Convention de Kampala. Alors que le changement climatique gagne en reconnaissance au fil du temps, il s’agit d’un des domaines dans lesquels la Convention de Kampala va plus loin que les Principes directeurs en mentionnant explicitement le changement climatique (il est vrai que les Principes directeurs reconnaissent les « catastrophes » en termes généraux, ce qui – même sans les définir de manière explicite – peut se rapporter aux impacts du changement climatique).

      Le troisième aspect du droit de ne pas être déplacé arbitrairement est que le déplacement ne doit pas être exécuté d’une manière qui contreviendrait au respect des droits de l’homme. Comme les Principes directeurs, la Convention de Kampala exige des États qu’ils respectent leurs obligations au titre des droits de l’homme en ce qui concerne la manière dont les déplacements sont exécutés, par exemple, dans les situations de projets de développement.

      Finalement, la Convention de Kampala exige des États qu’ils adoptent des mesures visant à corriger les impacts négatifs du déplacement sur les PDI. Comme le Principe 3(2) des Principes directeurs, l’Article 5(9) de la Convention de Kampala instaure la disposition relative au droit de demander et recevoir de l’assistance et l’érige en droit des PDI. L’aspect fondamental de cette disposition – de même que l’essentiel des deux instruments – consiste principalement à garantir la protection et l’assistance des PDI, et à les protéger contre les conséquences négatives du déplacement qui peuvent ne pas avoir été prévues avant ou pendant la période du déplacement interne.

      L’émergence de la Convention de Kampala en tant que norme régionale relative au déplacement interne est une solide indication de la pertinence et de la signification des Principes directeurs en tant que déclaration initiale et autorisée de principes internationaux régissant la protection et l’assistance des PDI. Même avec certaines adaptations visant à mieux refléter les réalités du contexte africain, la Convention de Kampala reste l’expression la plus patente de la contribution que les Principes directeurs ont apportée aux instruments contraignants relatifs au déplacement interne successifs.

      https://www.fmreview.org/fr/Principesdirecteurs20/adeola

  • Esclavage en Libye : un crime contre l’humanité
    https://rebellyon.info/Esclavage-en-Libye-un-crime-contre-l-18624

    L’année 2017 a été le théâtre d’un crime contre l’humanité en Libye. La réaction des pays africains contre l’esclavagisme moderne a tardé à se faire entendre. Les états se sont concertés à travers l’Union Africaine mais les choses vont-elles changer ?

    #Analyse_et_réflexion

    / #Résistances_et_solidarités_internationales, Une

  • Colère sound system (54 minutes)
    #Soro_Solo, France Inter, le 1er octobre 2017
    https://www.franceinter.fr/emissions/l-afrique-en-solo/l-afrique-en-solo-01-octobre-2017

    Entre la voix de la rue, de la protestation et des chansons, il n’y a souvent qu’un pas.

    Aujourd’hui, je vous propose d’ouvrir la sono des mouvements porteurs de la colère des peuples sur le continent Africain. Car depuis la nuit des temps, la douleur des opprimés se raconte souvent en musique.

    De l’insurrection des écoliers Sud-Africains en 1976 à la destitution de Blaise Compaoré en 2014 au Burkina Faso en passant par le Printemps Arabe en Tunisie en 2011, depuis des décennies, les peuples se dressent contre les pouvoirs liberticides, coupables d’injustice et de violation des droits de l’homme.

    Les mouvements porteurs de ces frondes sont aujourd’hui identifiés par les sociologues, comme sentinelles de la démocratie. Leur défiance est toujours portée par les hauts parleurs de la musique.

    Bienvenue à la maison, bienvenue dans le studio des Sounds System en colère.

    (1) « Salut aux Combattants » Pierre Claver Akendengue

    « Salut aux Combattants » du Gabonais Pierre Akendengue, est une photo sonore des souffrances des Noirs sous l’Apartheid érigé en système de gouvernement en Afrique du Sud par le pouvoir Blanc en 1948. Les lois de l’Apartheid ne seront abolies qu’en Juin 1991 par le gouvernement Frederik de Klerk après la sortie de prison de Nelson Mandela en février 1990 qui a enduré vingt-sept années d’incarcération. Le 10 mai 1994 Nelson Mandela est élut premier président noir d’Afrique du Sud.

    (2) « Lettre au Président » Valsero

    La lettre du rapper Camerounais Valsero à Paul Biya, président du Cameroun depuis 35 ans, le questionne sur le dénuement des Camerounais qui en bave encore et encore...

    L’une des cerises sur le gâteau du régime du président Paul Biya, c’est d’avoir proposé en 2007 d’amender la Constitution du Cameroun, qui limitait la Présidence de la République à deux termes de sept ans. En réponse, l’artiste Lapiro de Mbanga compose la chanson « Constitution constipée »

    Malgré l’interdiction d’antenne de cette chanson, elle fut reprise lors des manifestations de février 2008. Lapiro de Mbanga est arrêté en avril 2008 et condamné à trois ans de prison par le Tribunal de Grande Instance. L’amendement contre lequel Lapiro a composé « Constitution Constipé » a tout de même été adopté et permit à Paul Biya d’être réélu en octobre 2011.

    (3) « Constitution Constipée » - Lapiro de Mbanga

    Au Cameroun, « Constitution Constipée » a fait incarcérer Lapiro De Mbanga en 2008 à la prison de New Bell à Douala où il contracte la fièvre typhoïde. Après sa Libération en 2011, il s’exile aux États-Unis où il décède en 2014 à New York.

    Partout en Afrique quand la jeunesse se dresse, c’est parce qu’elle n’en peut plus des politiques stériles qui les affament.

    En Tunisie par exemple, c’est le désespoir qui emmena un vendeur ambulant, le jeune Mohammed Bouazizi, à s’immoler par le feu à Sidi Bouzid en Décembre 2010 pour protester contre la saisie de sa marchandise par la police. Son suicide enclenchera une vague de contestation qui emportera le régime du président Ben Ali. Il s’en suivra une avalanche de grogne dans le monde Arabe qui gagnera le Yémen en Janvier 2011 où les manifestants réclament le départ du président yéménite Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 1978.

    En Février 2011, au Caire la bourrasque de la contestation a fait tomber le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981,

    En Mars 2011 la grogne explose à Damas

    En Avril, de la même année, elle s’étend en Lybie et emportera le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis 1969.

    Cette insurrection baptisée "Printemps Arabe" est incarnée par la chanson "Kelmti Horra" de la Tunisienne Emel Matlouthi qui a obtenu le Prix Nobel de la paix en 2015, avec le Quartet du dialogue national ayant accompagné le renouveau démocratique en Tunisie.

    (4) « Kelmti Horra » Emel Mathlouthi

    Apparu en 2011 au Sénégal, initié par les rapper Thiat et Kilifeu du groupe Keur Gui, le mouvement « Y’en a Marre » arrangue les populations à se dresser comme un seul homme contre la volonté du président Abdoulaye Wade qui voulait modifier la constitution et briguer un nouveau mandat. En déjouant les visés du vieux président Wade au Sénégal, « Y’en a Marre » catalysera des organisations similaires dans différents pays au Sud du Sahara

    (5) « Coup de Gueule » Keur Gui

    De Dakar à Libreville, Kinshasa, en passant par Ouagadougou le modèle « Y’en a Marre » se reproduira dans diverses capitales Africaine.

    (6) « De La Lutte qui Libère » Joey Le Soldat

    Le Burkina Faso, pays de Joey le Solda a enduré 27 ans de régime de Blaise Compaoré présumé coupable de l’assassinat de président Thomas Sankara en 1987. En 2014, Blaise Compaoré tente de tordre le coup à la Constitution et se maintenir au pouvoir Le 30 Octobre de cette année-là quand les députés du Burkina Faso se retrouvent pour examiner le projet de loi portant sur la révision de la Constitution permettant une nouvelle candidature du président Blaise Compaoré après 2015, Le Mouvement « Balaie Citoyen », portées par l’esprit de Thomas Sankara, appel les populations à descendre dans la rue et battent le pavée pour empêcher la révision de la loi fondamentale.

    (7) « Thomas Sankara » Debademba

    Tous ces mouvements citoyens se nourrissent d’exemples révolutionnaires africains et se posent comme héritiers de figures respectées et admirées devenus des mythes sur le continent. Notamment le nigérian Tafawa Balewa, le congolais Patrice Lumumba ou le burkinabé Thomas Sankara.

    Ils revendiquent la défense du panafricanisme et fustigent sans détours l’impérialisme occidental. Leur rêve, opérer et réaliser une vraie Union des peuples Africains qui ne serait pas selon eux - une coquille vide comme l’Union Africaine actuelle, incapable de gérer le mal être du continent.

    Les régions qui n’ont pas encore de force citoyenne organisée, les individualités comme Cheikh MC des Comores usent de la musique pour booster les mentalités.

    (8) « Na Rende » Cheikh MC

    En égrenant le chapelet des mouvements sociaux de cette décennie en Afrique, on constate que les artistes musiciens sont en première ligne des combats. Et s’il est une référence en la matière, c’est bien le nigérian feu Fela Anikulapo Kuti. Pourfendeur de la corruption, du néo-colonialisme, des manœuvres de la classe politique et des détournements d’argents fait par les militaires, toute sa vie durant, il n’a eu de cesse de tarauder tous les régimes qui se sont succédés à la tête du Nigéria. Sa volumineuse œuvre musicale a souvent égratigner nos mentalité de colonisées.

    (9) « Mister Felow Felow » Fela Anikulapo Kuti

    #Musique #Musique_et_politique #radio

  • La question Sahraouie s’invite au Comptoir – Comptoir de la Diplomatie
    http://comptoirdeladiplomatie.com/2017/02/13/la-question-sahraouie-sinvite-au-comptoir

    Les relations algéro-marocaines, ou maroco-algériennes, débattues au coin du comptoir dans toute leur complexité par Salma Ould-dada, marocaine qui travaille dans la communication à Casablanca, et Faten Hayed, reporter au journal El Watan à Alger.

    Faten : Salut Patron !

    Patron : Tiens Faten, comment vas-tu ? Tu travailles toujours dans ton journal là, « El Zlatan », à Alger ? Je te sers un lait-fraise comme d’habitude.

    Faten : Le journal c’est « El Watan » et ça veut dire la Nation ! Oui, beaucoup de travail sur l’actualité régionale en ce moment avec le retour du Maroc dans l’Union Africaine (UA). Va pour le lait-fraise !

    #sahara_occidental #maroc #algérie

  • Sahara : Le #Maroc est il en train de gagner la bataille des cartes ?
    http://www.huffpostmaghreb.com/2017/03/09/sahara-maroc-cartes_n_15266630.html

    CARTOGRAPHIE - Deux mois après son retour au sein de l’Union Africaine, le Maroc est il en passe de gagner l’"autre" bataille autour du Sahara, celle de la cartographie ? C’est ce que l’on serait tenté de croire, au vu du nombre d’institutions et de médias qui ne tronquent plus la carte du Royaume en 2017, et n’utilisent même plus les « pointillés » en usage jusque là au sein des instances onusiennes, pour désigner le Sahara Occidental revendiqué par le Front #Polisario.

    Ainsi, le site de la Banque Mondiale, dans son « Digital Adoption Index », et son « Tech Hub Africa » représentent le Maroc dans sa totalité, se contentant de colorer en blanc la zone tampon à l’est du mur de défense. Même chose pour la Banque Africaine de Développement, qui, dans son projet online de « Map Africa », affiche une carte du Maroc complète, ne faisant aucune mention du #Sahara_Occidental.

    #frontières #territoire

  • Le Maroc revient à l’UA après une éclipse de 33 années
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3012

    Le Maroc revient à l’UA (Union Africaine), l’organisation qui a, en 2002, remplacé l’OUA (Organisation de l’unité africaine). Après 33 ans d’éclipse qui a pour cause l’occupation du Sahara occidental change la donne pour ce conflit. En 1984, de nombreux États membres de l’OUA ont soutenu l’adhésion de la République arabe sahraouie démocratique. Ce territoire contesté est à 20 % seulement contrôlé par le Front Polisario (mouvement nationaliste sahraoui) et 80 % par le Maroc. Il fut la cause du retrait de la (...)

    développement durable, préservation, richesse nationale, population, activité, synergie, perspective.

    / #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse, #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie, Afrique, Monde Arabe, (...)

    #développement_durable,préservation,_richesse_nationale,_population,_activité,_synergie,_perspective. #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • L’agenda libyen dévoilé : Les courriels de Hillary Clinton vus plus en détail (Web of Debt) - Le-Blog-Sam-La-Touch.over-blog.com
    http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2016/10/l-agenda-libyen-devoile-les-courriels-de-hillary-cli

    Traduit par Rudo de Ruijter et publié avec la permission d’Ellen Brown. Site de courtfool.info
    Lu sur Mondialisation.ca

    Des critiques se sont demandés depuis longtemps pourquoi une intervention violente était nécessaire en Libye. Les courriels de Hillary Clinton, qui ont été rendus publics récemment, confirment qu’il s’agissait moins de protéger le peuple contre un dictateur, mais plutôt d’argent, de banques et d’empêcher une souveraineté économique africaine.
    La courte visite à la Libye, en octobre 2011, de Hillary Clinton, sécrétaire d’État à l’époque, était décrite par les média comme “un tour de victoire”. “Nous venions, nous voyions et il est mort !“, elle chantait dans un interview de CBS [1] lorsqu’elle apprenait la capture et le meurtre brutal du chef libyen Muammar el-Qaddafi.
    Mais le tour de victoire était prémature, écrivent Scott Shane et Jo Becker dans le New York Times [2]. La Libye était mise en veilleuse par le Département d’État, “comme le pays se désintégrait en chaos, menant à une guerre civile, qui déstabilisait la région, alimentant la crise des réfugiés en Europe et permettant l’État Islamique d’établir une base libyenne que les États-Unis essaient de contenir maintenant.”
    L’intervention de l’UE-OTAN était soi-disant entreprise pour des raisons humanitaires, après des rapports d’atrocités de masse. Cependant, des organisations de droits de l’homme mettaient ces affirmations en doute [3] apès avoir constaté un manque de preuves [4]. Aujourd’hui, par contre, des atrocités vérifiables ont lieu. Comme Dan Kovalik écrivait dans le Huffington Post [5], “la situation humanitaire en Libye est un désastre, comme des milliers de détenus [incluant des enfants] dépérissent dans des prisons sans traitement judiciaire approprié,” et des “enlèvements et tueries ciblées se propagent.”

     
    Obama et Sarkozy en Libye
    Avant 2011, la Libye avait atteint une indépendance économique, avec sa propre eau, sa propre production alimentaire, son propre pétrole et sa propre banque d’état. Sous Qaddafi elle avait évolué d’un des pays les plus pauvres au pays le plus riche d’Afrique. L’éducation et le traitement médical étaient gratuits [6] ; avoir une maison était considéré comme un droit de l’homme ; et les Libyens participaient dans un système de démocratie locale originale. [7] Le pays pouvait se vanter d’avoir le plus grand système d’irrigation au monde, le projet de “Grand Fleuve fabriqué par l’Homme” [8], qui portait de l’eau des déserts jusqu’aux villes et aux régions côtières ; et Qaddafi avait entrepris de répandre son modèle sur l’Afrique entière.
    Mais cela était avant que les puissances de l’UE-OTAN bombardent le système d’irrigation et démolissent le pays. Aujourd’hui la situation est tellement grave que le président Obama a demandé à ses conseillers de préparer des options, y compris un nouveau front militaire en Libye [10], et selon ce qui est rapporté, le Département de Défense se tient prêt avec “le spectre complet de toutes les opérations militaires requises”.
    Le tour de victoire du sécrétaire d’État était, en effet, prématuré, si nous parlons du but officiel, à savoir une intervention humanitaire. Mais ses courriels, rendus publics récemment, révèlent un autre agenda derrière la guerre libyenne, et cet agenda-là avait été réalisé, il semble.
    Mission accomplie ?
    Des 3.000 courriels du serveur de courriels privé de Hillary Clinton, rendus publics fin décembre 2015, près d’un tiers venait de son confidant intime Sydney Blumenthal, l’aide des Clinton, qui est devenu notoirement connu lorsqu’il a témoigné contre Monika Lewinsky. Dans un de ses courriels [11], daté du 2 avril 2011, on peut lire :
    Le gouvernement de Qaddafi détient 143 tonnes d’or et un montant similaire en argent…. Cet or avait été accumulé avant la rébellion actuelle et était destiné à être utilisé pour établir une monnaie pan-africaine basée sur le Dinar d’or libyen. Ce projet visait à offrir aux pays francophones africains, une alternative au franc français (CFA)
    Sur la source de cette information, le courriel dit :
    Selon des gens bien informés cette quantité d’or et d’argent représente plus de 7 milliards de dollars. Des fonctionnaires des services secrets français ont découvert ce projet peu après le début de la rébellion actuelle et cela a été un de facteurs qui ont influencés la décision du président Nicolas Sarkozy d’engager la France dans l’attaque sur la Libye. Selon ces personnes les plans de Sarkozy’s sont motivés par les motifs suivants :
    Un souhait d’obtenir une plus grande partie de la production de pétrole libyenne,
    Augmenter l’influence française en Afrique du Nord,
    Améliorer sa situation politique interne,
    Offrir une opportunité aux militaires français de réaffirmer leur rôle dans le monde,
    Répondre aux soucis de ses conseillers sur les projets à long terme de Qaddafi, pour remplacer la France comme pouvoir principal en Afrique francophone
    Remarquablement absent est toute mention sur des soucis humanitaires. Les objectifs sont l’argent, le pouvoir et le pétrole.
    D’autres confirmations explosives dans les courriels récemment rendus publics sont détaillées par le journaliste d’investigation Robert Parry. [12] Elles comprennent des admissions de crimes de guerre, d’entraîneurs d’opérations spéciales à l’intérieur de la Libye presque dès le début des protestations, et d’Al Quaeda intégré dans l’opposition soutenue par les États-Unis. Des thèmes-clef de propagande pour l’intervention violente sont reconnus n’être que des rumeurs. Parry suggère qu’ils pourraient bien émaner de Blumenthal lui-même. Ils comprennent l’accusation bizarre que Qaddafi avait une “politique de viols” comprenant la distribution de Viagra à ces troupes, une accusation que l’ambassadice des Nations Unies, Susan Rice, utilisait ultérieurement dans une présentation de l’ONU. Parry demande rhétoriquement :
    Pensez-vous qu’il serait plus facile pour l’Administration d’Obama d’obtenir du support américain pour ce “changement de régime”, s’il explique comment les Français veulent voler les richesses de la Libye et maintenir leur influence française néo-coloniale sur l’Afrique – ou est-ce que les Américains réagiraient mieux à des thèmes de propagande sur Gaddafi distribuant du Viagra à ses troupes pour qu’ils puissent mieux violer des femmes, pendant que ses tireurs d’éilite ciblent des enfants innocents ? Bingo !
    Renverser le schéma des finances globales
    La tentative menaçante de Qaddafi pour établir une monnaie africaine indépendante n’était pas prise à la légère par les intérêts occidentaux. En 2011, Sarkozy aurait appelé le chef libyen une menace pour la sécurité financière mondiale. [13] Comment ce petit pays de six millions d’habitants pouvait poser une menace pareille ? D’abord quelques informations d’arrière plan.
    Ce sont les banques, et non pas les gouvernements, qui créent la plus grande partie de l’argent dans les économies occidentales, comme la Banque d’Angleterre confirmait récemment. [14] Cela se fait depuis des siècles par un processus appelé prêter avec une “réserve fractionnelle”. A l’origine, ces réserves étaient de l’or. En 1933 le président Franklin Rooseveldt remplaçait l’or domestiquement par des réserves créées par la banque centrale, mais l’or restait la monnaie de réserve internationale.
    En 1944 le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale étaient crées à Bretton Woods, à New Hampshire, pour unifier ce système créé par les banques mondialement. Une règle du FMI disait qu’aucun argent en papier ne pouvait avoir de support d’or. Un approvisionnnement en argent, créé de façon privée comme une dette à intérêts, exige un approvisionnement en débiteurs continuel. Et durant la demie-siècle suivante la plupart des pays en développement se retrouvaient endettés envers le FMI [15]. Ces prêts venaient avec des conditions attachées, comprenant des politiques de “réformes structurelles” avec des mesures d’austérité et la privatisation des biens publics.
    Après 1944 le dollar des EU était négocié de façon interchangeable avec de l’or comme monnaie de réserve. Et lorsque les États-Unis n’étaient plus capables de maintenir le soutien d’or de leur dollar, ils concluaient un accord avec l’OPEC pour soutenir le dollar avec du pétrole, créant le “pétro-dollar”. Le pétrole ne serait vendu qu’en dollars, qui seraient déposés dans des banques de Wall Street et dans d’autres banques internationales.
    En 2001, mécontent de la valeur diminuante des dollars que l’OPEC recevait pour son pétrole, Saddam Hussein d’Irak rompait l’accord et vendait du pétrole en euros. Un changement de régime suivait rapidement, accompagné de la destruction massive du pays.
    En Libye, Qaddafi rompait l’accord également, mais il faisait plus que vendre son pétrole dans une autre monnaie.
    Comme le bloggueur Denise Rhyne [16] détaille ces développements :
    Depuis des décennies la Libye et d’autres pays africains avaient tenté de créer un étalon d’or pan-africain. Qaddafi de Libye et d’autres chefs d’état africains avaient voulu une ‘monnaie dure’, indépendante et pan-africaine.
    Sous la direction de Qaddafi des nations africaines s’étaient réunies au moins deux fois pour une union monétaire. Les pays ont parlé de la possibilité d’utiliser de dinar libyen et le dirham d’argent comme la seule monnaie pour acheter du pétrole africain.
    Jusqu’à l’invasion récente des EU/OTAN le dinar d’or était émis par la banque centrale libyenne (CBL). La Banque Libyenne appartenait pour 100 pourcent à l’État et était indépendante. Les étrangers devaient passer par la CBL pour pouvoir commercer avec la Libye. La banque centrale se servait des 143,8 tonnes d’or pour émettre le dinar libyen.
    Qaddafi (président de l’Union Africaine en 2009) concevait et finançait un plan pour unir les États souverains d’Afrique avec une monnaie d’or unique (les États-Unis d’Afrique). En 2004, un parlement pan-african (53 nations) établissait des plans pour la Communauté Économique Africaine - avec une monnaie d’or unique en 2023.
    Les nations africaines produisant du pétrole se préparaient à abandonner le pétro-dollar et à demander de l’or pour le pétrole et le gas.
    Montrer ce qui est possible
    Qaddafi avait fait plus que d’organiser un coup monétaire africain. Il avait démontré qu’une indépendance financière pouvait être réalisée. Son plus grand projet d’infrastructure, le ‘Grand Fleuve fabriqué par l’Homme’, transformait les régions arides en un panier de pain pour la Libye et le projet de 33 billions de dollars avait été financé sans intérêt, et sans dette extérieure, par la propre banque de l’État libyen.
    Cela pouvait expliquer pourquoi cette pièce d’infrastructure critique était démolie en 2011. L’OTAN ne bombardait pas que la conduite d’eau [17] mais annihilait le projet complètement en bombardant aussi l’usine qui fabriquait les tuyaux nécessaires pour la réparer. Mutiler un système d’irrigation civile qui sert à 70 pourcent de la population ne ressemble guère à une intervention humanitaire. C’est plutôt comme le professeur canadien Maximilian Forte le décrit dans son livre basé sur des recherches poussées “Slouching Towards Sirte : NATO’s War on Libya and Africa (Titubant vers Sirte : la guerre de l’OTAN contre la Libye et l’Afrique)” :[18]
    Le but de l’intervention militaire des États-Unis était de stopper une évolution émergeante vers l’indépendance et le réseau de collaboration à l’intérieur de l’Afrique, qui aurait facilité une auto-suffisance africaine accrue. Une telle indépendance est en conflit avec les ambitions géo-stratégiques et les ambitions de politique économique de pouvoirs hors du continent européen, à savoir celles des États-Unis.”
    Mystère résolu
    Les courriels de Hillary Clinton jettent aussi la lumière sur un autre énigme remarqué par les commentateurs de la première heure. Pourquoi, en moins de quelques semaines de combat, les rebels montaient leur propre banque centrale ?
    Robert Wenzel [19] écrivait dans The Economic Policy Journal en 2011 :
    Cela fait supposer qu’on ait à faire avec quelque chose de plus qu’une bande de rebels courant en tous sens et qu’il y ait ici des influences assez sophistiquées. Je n’ai jamais entendu parler d’une banque centrale, qui dans l’espace de quelques semaines émerge d’une révolte populaire.
    C’était tout très suspicieux, mais comme Alex Newman concluait [20] dans un article en novembre 2011 :
    Si sauver les banques centrales et le système monétaire mondial corrompu était véritablement parmi les raisons pour destituer Gaddafi, …. ça nous ne pourrons jamais le savoir avec certitude – au moins pas publiquement.
    Là l’histoire se serait terminée – suspicieuse mais non-vérifiée comme tant d’histoires de fraude et de corruption – s’il n’y avait pas eu les courriels de Hillary Clinton rendus publics après une enquête du FBI. Ils ajoutent un poids subtantiel aux suspicions de Newman : L’intervention violente n’était pas primairement pour la sécurité du peuple. C’était pour la sécurité du système mondial des banques, de l’argent et du pétrole.
    Ellen Brown

  • L’#Union_africaine adopte une #charte « historique » pour la #sécurité_maritime (officiel)

    Plus de 40 pays africains, réunis en sommet samedi 15 octobre à Lomé, au Togo, à la demande de l’Union Africaine, ont adopté une charte contraignante sur la sûreté et la sécurité maritime. « Nous nous félicitons de l’adoption et de la signature de la charte sur la sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique », a annoncé le président congolais Denis Sassou Nguesso en conclusion du premier sommet de l’UA sur la sécurité des #mers. « Ce geste est on ne peut plus historique dans la vie de notre continent », confronté à une recrudescence des trafics et de la #piraterie_maritime, a-t-il ajouté.

    http://www.rfi.fr/contenu/ticker/union-africaine-adopte-une-charte-historique-securite-maritime-officiel
    cc @reka @fil

  • Israël et l’Afrique
    Hicham Mourad | 13-07-2016
    http://hebdo.ahram.org.eg/NewsContent/0/4/132/16684/Isra%C3%ABl-et-l%E2%80%99Afrique.aspx

    Pour la première fois depuis 29 ans, un pre­mier ministre israélien se rend en Afrique. Benyamin Netanyahu vient d’effectuer, du 4 au 8 juillet, sa première tournée dans quatre Etats de l’Afrique de l’Est : l’Ouganda, le Kenya, le Rwanda et l’Ethiopie. Il a également rencontré à Kampala, la capitale ougandaise, trois autres chefs d’Etat africains, ceux de Tanzanie, du Soudan du Sud et de Zambie.
    (...)
    La tournée de Netanyahu avait deux objectifs majeurs : Obtenir le statut d’observateur au sein de l’Union Africaine (UA) et gagner un soutien diplomatique afin de limiter les condamnations régulières d’Israël, liées à la question palesti­nienne, aux Nations-Unies et dans les forums internationaux. Pour y parvenir, la formule propo­sée par Netanyahu aux Etats africains est simple : Israël apportera aux gouvernements concernés de multiples formes d’assistance et d’aide dont ils ont besoin. En contrepartie, ces derniers promet­tent de soutenir Israël dans les organisations internationales et d’appuyer sa quête d’accéder au statut d’observateur à l’UA, comme c’est le cas de la Palestine. Pour le moment, seuls Addis-Abeba et Nairobi ont annoncé publiquement, lors de la visite de Netanyahu, leur soutien à un statut d’observateur pour Israël. Celui-ci avait bénéficié de ce statut au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), le prédécesseur de l’UA. Mais il l’avait perdu au moment de la création de cette dernière en juillet 2002, sous la pression de l’ex-dirigeant libyen, Muammar Kadhafi, qui était le principal financier de l’organisation naissante.

    Etre observateur permet à Israël de participer à des réunions de l’UA et de rencontrer régulière­ment ses membres, dans le but évident de contrer les positions défendues par l’Autorité palesti­nienne au sein d’une organisation régionale forte de 54 Etats. Ceux-ci forment plus que le quart des membres de l’Onu. Un poids politique non négli­geable lorsqu’il s’agit notamment de voter une résolution liée au conflit palestino-israélien ou aux autres contentieux arabo-israéliens. En décembre 2014, l’abstention du Nigeria et du Rwanda a contribué à mettre en échec une résolu­tion du Conseil de sécurité de l’Onu appelant Israël à se retirer des territoires palestiniens dans un délai de trois ans et à conclure un accord de paix avec les Palestiniens dans un an. En sep­tembre dernier, le vote de pays africains a contri­bué à l’échec de l’adoption d’une résolution par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) appelant Israël à ouvrir ses installations nucléaires aux inspections de l’AIEA. Quatre Etats africains (Kenya, Rwanda, Burundi et Togo) ont voté contre, 17 se sont abstenus et 8 étaient absents. Seuls sept Etats d’Afrique subsaharienne ont soutenu la résolution.

    ““““““““““““““““““““““““““““““
    Le discours approximatif du président Ougandais Yoweri Museveni face à Benyamin Nétanyahou :
    http://www.lemonde.fr/afrique/video/2016/07/18/le-discours-absurde-du-president-ougandais-face-a-benyamin-netanyahou_497145

  • Nouvelles répressions au #Tchad, en finir avec le soutien de la France au dictateur #Idriss_Déby
    http://survie.org/francafrique/tchad/article/nouvelles-repressions-au-tchad-en-5076

    Ce samedi 6 février, Idriss Déby a poursuivi la #Répression de sa population, avec l’arrestation et la détention pendant plusieurs heures de 19 militants de la société civile et d’un parti politique, qui souhaitaient manifester pour leurs droit sociaux. Cela intervient une semaine après l’accession d’Idriss Déby à la présidence de l’Union Africaine et trois jours avant sa désignation, ce mardi 9 février, comme le candidat de son parti politique pour l’élection présidentielle d’avril dont le résultat est (...)

    #Tchad

    / Tchad, Répression, Idriss Déby, #Communiqués_de_presse, Dictateurs (Amis de la France)

    #Dictateurs_Amis_de_la_France_

  • Diendéré la terreur, est-ce vraiment fini ? un article du quotidien burkinabè « Le Pays »
    http://lepays.bf/situation-nationale-diendere-la-terreur-est-ce-vraiment-fini
    http://i2.wp.com/lepays.bf/wp-content/uploads/2015/09/gilbert-diendere-burkina-faso_5416919.jpg?resize=640%2C330

    Le peuple burkinabè, face au coup de force du Général Diendéré, a dit sans ambiguïté et avec courage, non. Il a été conforté en cela par des organisations internationales au nombre desquelles l’on peut citer l’UA (Union Africaine). Cette dernière, en effet, et il faut le noter, avait utilisé le terme terroriste à juste titre pour qualifier les putschistes. Le visage le plus emblématique de ces terroristes portait un nom que les Burkinabè ne sont pas prêts à oublier : le Général de brigade Gilbert Diendéré. Il est certainement l’un des officiers les plus taiseux et les plus craints de l’histoire du Burkina. Le seul mérite, si c’en est un, qu’on peut lui concéder, est d’avoir reconnu sa responsabilité entière dans ce coup de force d’un autre âge et de s’être dit disposé à faire face à la Justice. Comment se fait-il alors que celui qui avait fondé son « prestige » et sa « gloire » sur la répression féroce du peuple burkinabè et ce, pendant trois décennies, en tout cas au moment où nous tracions ces lignes, bénéficie encore du statut de citoyen libre ?

    #Burkina #democratie_en_danger

  • Le militaire et l’humanitaire : la question libyenne
    http://www.laviedesidees.fr/Le-militaire-et-l-humanitaire-la-question-libyenne.html

    Fallait-il tuer Kadhafi ? Jean Ping, ancien membre de l’Union Africaine, estime que l’intervention des Occidentaux en Libye est un désastre que rien ne peut justifier. Mais ses arguments, aujourd’hui largement repris au sein de la critique postcolonialiste, sont contestables.

    Essais & débats

    / #colonialisme, #Afrique, #guerre, #humanitaire

    #Essais_&_débats

  • L’Union Africaine et ses salves de contradictions pour le continent africain !
    http://grigrinews.com/union-africaine-et-ses-salves-de-contradictions-pour-le-continent-africain/2622

    "02/02/2015, Addis-Abeba, Éthiopie : Le grossier de caricature se peigne de nouveau « de la forme au fond » des revendications de la symbolique entente majeure africaine des chefs d’État africains, sous la dénomination pompeuse d’Union africaine (U-A)."

    #Africanité

  • Élection du président Mugabé à la tête de l’Union Africaine
    http://grigrinews.com/election-du-president-mugabe-a-la-tete-de-lunion-africaine/2615

    "01/02/2015, Abidjan, Côte d’Ivoire : Le Forum des souverains et leaders traditionnels d’Afrique a salué, dimanche, l’élection du Président Zimbabwéen, Robert Mugabé à la tête de l’Union africaine, estimant que « ce qu’on lui reproche peut se discuter ».

    #Zimbabwe

  • Nutrition : il faut développer la transformation alimentaire sur le continent africain
    http://grigrinews.com/nutrition-il-faut-developper-la-transformation-alimentaire-sur-le-continent-africain/2590

    « 28/01/2015 : Les États africains sont appelés à faire plus d’efforts pour réduire la faim et la pauvreté via des transformations agricoles, car la pauvreté représente une menace considérable pour la croissance économique du continent, a déclaré mardi un officiel de l’Union Africaine. »

    #Africanité

  • Politique : Bon déroulement des élections législatives aux #Comores
    http://grigrinews.com/politique-bon-deroulement-des-elections-legislatives-aux-comores/2569

    Les équipes d’observateurs internationaux de l’Union Africaine, de la Ligue des États arabes, de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l’Union européenne (UE) n’ont fait aucun commentaire.

  • Le ministre des Affaires étrangères égyptien à Alger : « La destitution de Morsi est une décision souveraine »
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5192512

    Le ministre des Affaires étrangères égyptien à Alger : « La destitution de Morsi est une décision souveraine »
    par Z. Mehdaoui

    Le ministre des Affaires étrangères égyptien, Nabil Fahmy, est, depuis dimanche, à Alger pour des « consultations diplomatiques » avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra. Cette visite intervient dans une conjoncture particulière, du fait de la destitution du Président Morsi, suite à un putsch orchestré par le ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée égyptienne, le général Abdelatif Sissi, devenu, désormais, célèbre pour ces positions radicales à l’encontre des Frères musulmans. La visite aurait pu passer inaperçue si ce n’est que notre pays est le principal instigateur d’une résolution de l’Union Africaine (UE) qui ne reconnaît pas les régimes africains, arrivés au pourvoir par la force armée. Et pour ce qui est du cas de l’Egypte, il s’agit bel et bien d’un coup d’Etat contre un président élu démocratiquement après la chute de Hosni Moubarek, qui a tenu, faut-il le rappeler, le pays d’une main de fer, durant plusieurs décennies. Lors d’une conférence de presse, organisée hier, au ministère des Affaires étrangères, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a été plus « diplomatique » que d’habitude, en expliquant que la suspension de l’Egypte de l’Union Africaine n’était pas une « suspension » à proprement dite, mais simplement un « gel temporaire » pour inciter au retour du pouvoir constitutionnel. Quelque peu gêné par la question qui revenait, à chaque fois, Lamamra lâchera : « nous n’avons de leçons à recevoir de personne » dira-t-il en soulignant que l’Algérie n’a jamais cautionné l’exclusion d’un quelconque pays de l’Union Africaine. Au contraire, ajoute le ministre, notre pays a toujours soutenu le règlement pacifique des conflits, tout en évitant de s’immiscer dans les affaires internes de pays souverains. La visite du ministre égyptien entre dans le cadre de la relance des relations bilatérales et de concertation, autour d’un certains nombre de dossiers, dira Ramtane Lamamra qui précise, qu’en dépit du manque de temps, Nabil Fahmy a pu rencontrer plusieurs responsables algériens, à leur tête le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika.

    « Nous avons affaire à des Etats et nous nous interdisons de s’ingérer dans les affaires internes de l’Egypte » renchérit le chef de la diplomatie algérienne qui ajoute, toutefois, que l’Algérie suit également avec intérêt les aspirations du peuple égyptien.

    Comme il fallait s’y attendre, on a eu droit, hier, tout au long de la conférence de presse, à la langue de bois de notre ministre, dans un souci évident d’éviter de « froisser » son invité et son homologue qu’il dit connaître depuis une trentaine d’années.

    De son côté Nabil Fahmy a été très clair. La destitution de Mohamed Morsi est une décision souveraine de l’Egypte, a-t-il déclaré, en appelant, au passage, la Communauté internationale à soutenir les nouveaux hommes forts de ce pays. Le chef de la diplomatie égyptienne dira, à ce sujet, que l’armée de son pays est intervenue sur demande du peuple pour écarter un dictateur.

    La mouvance islamiste ne se limite pas, seulement, aux Frères musulmans, ajoute encore M. Fahmy qui soutient que « le peuple égyptien a prouvé qu’il pouvait se libérer du joug de n’importe lequel, en l’espace de trois années ». « Il n’y aura plus de place au terrorisme dans le futur, en Egypte » tonne le conférencier qui a plaidé pour le retour de son pays au sein du conseil de l’UA.

    « Nous voulons que le conseil de l’UA revoit sa décision car ce qui s’est passé en Egypte est simplement une opération de reprise de la légitimité », a déclaré le ministre égyptien qui soutient pour ce qui est des centaines de Frères musulmans emprisonnés, que la justice dans son pays est « indépendante ».

    Evoquant le dossier syrien, Nabil Fahmy affirme que son pays partage des « points convergents » avec l’Algérie, à leur tête une issue pacifique au conflit qui a déjà fait des dizaines de milliers de victimes.

    Enfin pour ce qui est de sa visite en Algérie, le ministre des Affaires étrangères affirme que cela entre dans le cadre de la reconstruction de la politique égyptienne à l’étranger.

  • L’Union Africaine, une imitation de l’Union Européenne confrontées à des problématiques nouvelles
    http://www.taurillon.org/l-union-africaine-une-imitation-de-l-union-europeenne-confrontees-a-des

    L’Union Africaine, largement inspiré de l’Union Européenne, doit faire face à une situation diplomatique différente. Elle reste aujourd’hui partiellement inefficace et doit faire face à de nouveaux défis. Les appellations « Commission », « Parlement panafricain » et « Conseil de paix et de sécurité » données aux organes principaux de l’Union Africaine (UA) ne sont pas sans évoquer les institutions majeures de l’Union Européenne (UE) et de l’ONU. En effet lors de la création de l’UA en 2002 l’ONU a servi (...)

    #Opinions / #Afrique, #Afikanische_Union

  • L’Union Africaine, une imitation de l’Union Européenne confrontées à des problématiques nouvelles
    http://www.taurillon.org/spip.php?article6152

    L’Union Africaine, largement inspiré de l’Union Européenne, doit faire face à une situation diplomatique différente. Elle reste aujourd’hui partiellement inefficace et doit faire face à de nouveaux défis. Les appellations « Commission », « Parlement panafricain » et « Conseil de paix et de sécurité » données aux organes principaux de l’Union Africaine (UA) ne sont pas sans évoquer les institutions majeures de l’Union Européenne (UE) et de l’ONU. En effet lors de la création de l’UA en 2002 l’ONU a servi (...)

    #Opinions / #Afrique, #Afikanische_Union

  • CPI : Consécration Pénale de l’Impunité
    http://survie.org/billets-d-afrique/2013/229-novembre-2013/article/cpi-consecration-penale-de-l-4555

    L’engagement de poursuites contre le président du Kenya a provoqué la réunion, le 12 octobre, d’un sommet extraordinaire de l’Union Africaine consacré à « la relation entre l’Afrique et la Cour pénale internationale » et intensifié les attaques portées par certains chefs d’État africains, notamment anglophones, contre la cour, accusée de limiter ses poursuites à l’Afrique, de pratiquer une justice « sélective et politique » (Kagame), voire « impérialiste et raciste » (Kenyatta). Il est vrai qu’à voir les (...)

    #229_-_novembre_2013

  • 50 ans d’unité africaine : riches débats pour vaincre la misère
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1800

    Après 39 ans d’existence, l’OUA (l’Organisation de l’Unité Africaine) née le 25 mai 1963, avec 32 membres, est devenue l’UA (L’Union Africaine) en 1999 regroupant 54 Etats. Cette dernière est devenue pleinement opérationnelle en 2001. En conséquence et pour la raison que la formation originelle s’était constituée afin de renforcer ou accélérer la décolonisation, la seconde s’est fixée de nouveaux objectifs : promouvoir l’unité et la solidarité des États du continent. L’UA a célébré le 50e anniversaire (...)

    #Monde,informations,_actualité,_international,_politique,_relations,_diplomatie,_affaires_étrangères, #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • RDC : L’ONU et l’UA déterminées à mettre la #LRA hors d’état de nuire - Afriquinfos
    http://www.afriquinfos.com/articles/2012/4/12/lonu-lua-determinees-mettre-hors-detat-nuire-200408.asp

    Les Nations Unies et l’Union Africaine (UA) réaffirment leur détermination à mettre l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) hors d’état de nuire, grâce à la force mixte mise sur pied dont l’état-major est basé à Yambio, au Soudan du Sud, ont confié à la presse, mercredi à Kinshasa, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Abou Moussa, et l’envoyé spécial de l’UA pour la question de la LRA, Francisco Madeira.

    #enfants_soldats