organization:union européenne

  • Les hongrois doivent ils rester dans l’Union Européenne ?
    http://www.taurillon.org/les-hongrois-doivent-ils-rester-dans-l-union-europeenne

    Elle paraît bien loin, cette période durant laquelle la #Hongrie était synonyme de victoire démocratique et d’espoir du renouveau politique pour le reste de l’Europe. Malgré son attachement au marché unique, le pays critique ouvertement les politiques de quotas de migrants et la main mise du Premier Ministre Viktor Orban, en particulier sur la justice et les #Médias, a tendu les relations avec les instances européennes. La Hongrie a-t-elle encore réellement sa place dans l’Union Européenne ?

    Actualités

    / Hongrie, Médias, #Réfugiés, #Démocratie

  • L’Union Européenne, une Dictature démasquée...
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12525-l-union-europeenne-une-dictature-demasquee

    https://www.crashdebug.fr/images/stories/addons/images/Images+globales/2016/Septembre/Charles_gave_20_10_2016.png

    Comme les gens n’ont « plus le temps », ils passent au minimum 2h par jour planté devant la télé, mais ils n’ont « plus le temps » de regarder des informations importantes..., Aussi voici une petite vidéo de rattrapage sur un sujet essentiel, qui ne vous prendras que 15mn.... ; ))) (vous pouvez creuser le sujet avec les informations complémentaire en bas d’article)

    N’hésitez pas à partager ! ; ))))

    Amicalement,

    f.

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Des fonctionnaires du gouvernement admettent opérer des attaques ÉCONOMIQUES sous fausse bannière

    Crashdebug.fr : L’Union européenne assume : la loi El Khomri, c’est elle... Crashdebug.fr : L’Union européenne était une idée AMÉRICAINE...

    Crashdebug.fr : La dette publique : une affaire rentable ?

    Crashdebug.fr : Dette publique (...)

  • Paul Magnette : « Le traité #CETA est déjà en train de se découdre lui-même » RTBF Jean-Claude Verset - Mercredi 19 octobre 2016
    http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_non-au-ceta-la-commission-n-a-pas-compris-l-importance-des-convictions-w

    La Wallonie ne donnera pas son accord à la signature du traité commercial avec le Canada avant la date fatidique de vendredi. Paul Magnette ne reviendra pas là-dessus. Mais le Ministre-président ne ferme pas la porte et, selon lui, quelques semaines de discussions permettraient de déboucher sur une solution définitive permettant de déboucher sur un traité où « les normes sociales très élevées profiteront à tout le monde ». 

    The Final Countdown
    L’Union Européenne donne encore à la Belgique deux jours, pas un de plus, pour signer l’accord CETA de libre échange avec le Canada. Mais rien n’y fait, Paul Magnette dira non : « Il est Impossible de donner notre accord d’ici vendredi, même si je suis conscient que cela aura des conséquences politiques ». Il n’y aura donc pas non plus de sommet, fin octobre, entre les Européens et le Canada, assume le ministre-président wallon qui estime « raisonnable » de reporter ce conseil sans en fixer la date.

    Je ne veux pas de confrontation, mais…
    Paul Magnette réfute l’accusation de vouloir la confrontation, « mais ce n’est pas parce que les Canadiens sont nos amis qu’il faut tout accepter ». La faute de ce retard ne viendrait d’ailleurs pas de la Wallonie, mais de la Commission elle-même qui n’a pas compris l’importance des convictions wallonnes. « Cela fait un an que j’ai indiqué à la commissaire Cecilia Malmström , les problèmes majeurs que j’avais avec ce traité. Mais, pendant un ans, l’attitude de la Commission a été de nous dire que nous n’avions pas compris les clauses du traité et qu’il suffisait de nous les réexpliquer. Et cela sans jamais accepter de modifications. Depuis quelques jours, il y a eu des vraies avancées, mais ce n’est pas suffisant ».

    Quelques semaines de plus suffiraient
    Pourtant, Le ministre-président l’assure, la Wallonie pourrait signer l’accord au traité CETA dans les prochaines semaines « Nous ne sommes, bien sûr, pas contre les accords de commerce. Il faut aider les entreprises wallonnes à exporter davantage ». Mais il dit refuser un traité qui contient de véritables menaces pour les normes sociales et environnementales.

    La mobilisation wallonne contre le traité actuel aurait même permis des avancées considérables dans l’élaboration du texte : « Le représentant canadien avait accepté que l’Europe puisse réguler en matière environnementale et sociale, mais à la condition que des entreprises puissent poursuivre les Etats et obtenir des réparations financières. C’était insensé. On ne peut pas dire à une société démocratique qu’elle peut réguler, mais en payant des indemnités aux multinationales. » C’est dans ce domaine précis que Paul Magnette revendique une avancée de taille.

    Tribunal d’arbitrage : le point qui fâche
    Un autre sujet sensible est le mécanisme d’arbitrage qualifié de
    « choquant » _ . Soutenu par des associations de juristes et de magistrats, le ministre-président soutient que les systèmes juridictionnels des Etats de l’Union Européenne et du Canada n’ont pas besoin de mécanismes d’arbitrage qui donneraient davantage de droits aux multinationales.

    Et si les tribunaux d’arbitrage sont un point essentiel du refus wallon, il reste celui de la clause de sauvegarde unilatérale de la politique agricole canadienne. Le Canada veut pouvoir se protéger en cas d’exportation trop importante depuis l’Europe. Paul Magnette dit comprendre cette demande, mais à la condition qu’elle soit réciproque et donc valable aussi en cas d’exportation massive depuis le Canada. Ce qui n’est pas le cas dans le texte actuel.

    Le Cheval de Troie américain
    Une autre clause litigieuse prévoit que des entreprises américaines installées de manière substantielle au Canada pourrait utiliser le CETA pour bénéficier des clauses canadiennes. C’est ce que les opposants au CETA nomment « le cheval de Troie ». « A ce jour, personne ne peut me dire ce qu’est une ’présence substantielle’  ».

    Les conditions d’un « oui » wallon
    L’accord wallon n’est pas impossible, rassure Paul Magnette, mais à certaines conditions, dont la première est de rouvrir les négociation : « Le traité est déjà en train de se découdre lui-même. Hier (mardi) au Luxembourg, une clause a été acceptée pour faire plaisir à l’Allemagne. Désormais, une cour constitutionnelle qui rendra un jugement dans un pays pourra suspendre le traité. Et par extension d’autres pays pourront suivre ce jugement par un vote en parlement. Avec des clauses comme celles-là, on est conscient que cela ne marchera pas. Prenons quelques mois. On parle d’un traité qui va concerner des millions de gens. Si on fait un traité qui fixe des normes (sociales et environnementales ndlr) très élevées, tant mieux pour tout le monde. »

    Tant pis pour les menaces *
    Le ministre-président wallon assure n’avoir reçu des menaces que du monde des affaires : « L’argument est toujours le même : la menace de désinvestir. C’est un risque, mais il y a des principes sur lesquels on ne doit jamais transiger. Il faut pouvoir dire que l’on n’accepte pas les menaces. On voit bien avec Caterpillar qu’il n’est pas nécessaire de prendre des normes pour subir des conséquences épouvantables. Une société sérieuse, installée chez nous pour travailler, ne va pas quitter le pays par mesure de rétorsion. Il y a des moments d’échauffement, mais ensuite on en revient à la raison. »

    Et si la Belgique signe malgré tout le traité, sans l’accord wallon, comme le propose le libéral flamand Karel De Gucht ? « Je le regretterai et j’utiliserai toutes les voies légales pour faire valoir les droits de la Wallonie. Mais je me réjouis d’entendre que le fédéral écarte cette piste. » 

    #union_européenne #canada #etats_unis #Wallonie #arbitrage #normes_sociales_et_environnementales #Cecilia_Malmström

    • Traités transatlantiques de libre-échange : la Bulgarie « ne signera pas » non plus s’il n’y a pas de levée des visas RTBF Belga - mercredi 19 octobre 2016
      http://www.rtbf.be/info/monde/detail_traites-transatlantiques-de-libre-echange-la-bulgarie-ne-signera-pas-non

      Le gouvernement bulgare a prévenu mercredi qu’il ne signerait pas le traité de libre échange entre l’UE et le Canada (CETA) s’il n’obtenait pas d’exemption de visa pour ses ressortissants désireux de se rendre dans ce pays.
      Sofia « ne signera pas le CETA sans un engagement irréversible du gouvernement canadien à accorder une exemption de visa à tous les citoyens bulgares » , a indiqué le gouvernement.

      La Bulgarie et la Roumanie réclament depuis plusieurs années une levée de l’obligation de visas canadiens pour leurs ressortissants.

      Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov avait indiqué la semaine dernière avoir obtenu, lors d’une conversation téléphonique, un accord de principe de son homologue canadien Justin Trudeau pour une exemption totale de visas pour les Bulgares fin 2017.

      Mais Sofia a souligné mercredi attendre une confirmation formelle et définitive en échange de sa signature.
      La voix discordante de la Bulgarie s’ajoute à celle de la Wallonie, qui a annoncé mercredi exclure de donner son feu vert au gouvernement fédéral pour qu’il approuve le CETA cette semaine et qui a demandé une « réouverture » des négociations.

      La Commission européenne s’est fixé pour objectif de réunir l’unanimité des Vingt-Huit pays de l’UE en faveur du texte d’ici la fin du sommet européen vendredi, en vue d’une signature le 27 octobre à Bruxelles en présence de M. Trudeau.

      Le gouvernement roumain a lui aussi indiqué mercredi qu’il ne « pouvait pas soutenir à ce stade les démarches visant à la signature et l’application provisoire de l’accord CETA ».
      Le président Klaus Iohannis a ajouté que la question de l’exemption totale des visas en 2017 était « toujours en négociation ». Il a toutefois dit espérer une « solution raisonnable » permettant la signature de l’accord.

      #Roumanie #Bulgarie

    • Démondialiser Le Devoir(ca) - 20 octobre 2016 |Gérard Bérubé
      http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482630/perspectives-demondialiser

      Le vote de blocage de la Wallonie rappelle, d’abord, la complexité de la mécanique européenne. Ensuite, l’intérêt réel des Européens pour un accord avec les États-Unis. Enfin, l’opposition montante dans la société civile à ces grands accords creusant les inégalités. Il a incité les tenants de la démondialisation à se remettre à rêver éveillés.

      Le veto wallon est venu doucher l’enthousiasme politique autour de l’AECG. Le petit territoire a exprimé la préséance de sa compétence exclusive en matière de développement économique, d’agriculture d’environnement sur les automatismes diplomatiques. L’ajout in extremis d’une annexe au document de 1600 pages, présentée comme une déclaration commune visant à clarifier les dispositions contestées dans un document juridiquement contraignant n’a, en définitive, fait qu’attiser les doutes ou les craintes. Le premier ministre du Canada pourrait éviter les frais d’un voyage à Bruxelles la semaine prochaine.
       
      Les tractations politiques se poursuivent. Un texte de La Presse canadienne nous indique que la ministre canadienne du Commerce international a rencontré mercredi le président de Wallonie pour tenter de dénouer l’impasse. Anne-Louise Chauvette, porte-parole de la ministre Chrystia Freeland, a rappelé que l’AECG constituait une priorité pour le gouvernement, « qui oeuvre d’arrache-pied avec ses partenaires européens afin qu’il soit ratifié cette année et mis en place l’an prochain » . Ottawa a aussi dépêché de toute urgence en Belgique Pierre Pettigrew, poursuit le texte de l’agence.
       
      Ballon d’essai
       
      L’intérêt économique du Canada est connu. Celui de l’Europe aussi, qui ne voit dans l’AECG qu’un « ballon d’essai » avec, dans la mire, la conclusion du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (en anglais TTIP). Un accord se voulant plus ambitieux avec les États-Unis, qui n’ont pour obsession que de contrer la montée en puissance et en influence économiques de la Chine en Asie. Le tout s’insérant dans un environnement politique bigarré avec, à la clé, le Brexit et de nombreux rendez-vous électoraux. Déjà que les relents du protectionnisme faisaient leur oeuvre, voilà une carte politique constituant un terreau fertile à la reprise du thème de la démondialisation.
       
      Un thème qui se présente en opposition à la « globalisation », selon son expression anglo-saxonne, et qui se nourrit de la chute des exportations et du commerce international dans cette conjoncture d’après-crise où la Chine et l’Inde priorisent le développement de leur marché intérieur. La chronique s’active, surtout en Europe, pour voir dans cette méfiance, voir cette contestation du libre-échange, une mise en oeuvre de la démondialisation.
       
      L’idée générale est reprise ici et là. L’ouverture des marchés n’est pas économiquement et socialement neutre. Elle fait des gagnants et des perdants, une dialectique qui se heurte à la faiblesse ou l’inexistence de mécanismes de compensation. Elle soumet également la souveraineté des États au diktat des multinationales et de la libéralisation du commerce.
       
      L’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy parlait, dans une entrevue au Devoir en juin , du tour qu’a pris le capitalisme ces dernières années et qui semble systématiquement faire « un petit nombre de gros gagnants et beaucoup de petits perdants » . Et même entre les gagnants, la répartition des retombées positives de la mondialisation se veut inégale, profitant davantage aux multinationales et aux actionnaires, moins aux PME et aux salariés, ont déploré des économistes. « La hausse du salaire moyen camoufle la stagnation du salaire médian » , a déjà illustré l’économiste français Jacques Sapir, pour qui la progression du commerce et du PIB ne fait pas nécessairement progresser le bien-être.
       
      Cela dit, les architectes de son antonyme se font rappeler que la mondialisation, c’est aussi fluidité des capitaux dont les États endettés ont bien besoin. Que c’est tertiarisation et financiarisation de l’économie. Et que le jeu des importations-exportations implique la multiplication de sous-traitants répartis ici et là sur la planète.
       
      Que tout est devenu imbriqué dans un monde multipolaire toujours plus numérisé où les grandes chaînes de production s’automatisent et se régionalisent. Et que les grands défis, notamment celui que pose l’environnement, sont mondiaux et donc contraires à une démondialisation synonyme de protectionnisme et de repli sur soi.
       
      Faudra démondialiser autrement.

      #démondialisation #mondialisation #TTIP #CETA #veto #AECG #union_européenne #Canada #Wallonie

    • Les Wallons refusent de céder _ Le Devoir(Ca) 20 octobre 2016 La Presse canadienne
      La Belgique paraît incapable de dénouer l’impasse *

      http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/482564/accord-canada-ue-la-wallonie-refuse-de-se-soumettre-a-la-date-butoir

      . . . . . .
      Respecter le délai fixé par la Commission « me paraît très difficile » , a jugé M. Magnette, tout en assurant qu’il examinerait « avec le plus grand sérieux » d’éventuelles nouvelles propositions de la Commission mais qu’il ne « s’enfermait dans aucun ultimatum, aucun calendrier ».
       
      « Je ne cherche pas à créer une crise en Europe, il se fait juste que c’est en train d’arriver », a-t-il expliqué.
      . . . . . . . .

  • Aux portes de la guerre : Le site d’infos russe Sputnik déclaré site terroriste par l’UE parce qu’ils disent la vérité comme France Révolution - France Révolution
    http://france-revolution-investigative-reporter.over-blog.com/2016/10/aux-portes-de-la-guerre-le-site-d-infos-russe-sputnik-declare-site-terroriste-par-l-ue-parce-qu-ils-disent-la-verite-comme-france-re

    « Le cas de Mme Fotyga relève de la pathologie politique russophobe. Ils disent que vous à Sputnik êtes au service de la politique agressive et militaire de la Russie contre l’Union Européenne et que vous interférez avec le travail de l’UE. C’est extrêmement grave, mais cela participe d’une campagne agressive qui pourrait aboutir à des attaques contre vos médias, comme cela est arrivé en Espagne avec Ispan TV dont le signal satellite a été coupé par arrêté ministériel ».

  • Formation fédéralisme comparé à Strasbourg
    http://www.uef.fr/formation-federalisme-compare-a-strasbourg

    A la suite de la formation « Qu’est-ce que le fédéralisme et comment en parler concrètement ? », qui a eu lieu le 28 septembre à Strasbourg, nous avons le plaisir de vous inviter à une deuxième session de formation sur le fédéralisme et son rôle dans l’avenir de l’Union Européenne, le samedi 22 octobre de 15h à 18h. Florent Banfi animera un atelier pour comparer le fonctionnement de différents Etats fédéraux (les Etats-Unis, l’Inde, l’Allemagne) et pour voir comment ceux-ci peuvent nous inspirer pour (...)

    #Régions

    / #Alsace

  • Chroniques d’une lutte permanente...-Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/chroniques-d-une-lutte-permanente-1683

    @Ad Nauseam - Alors qu’une armée de policiers se prépare à évacuer la « jungle » de Calais dès la semaine prochaine, que l’Union Européenne prévoit des milliers d’expulsions vers l’Afghanistan, le Soudan et la Turquie, que des identitaires et fachos de tous bords incitent à une haine contre les migrants un peu partout (...)

    #Marseille_Infos_Autonomes / #Mediarezo

  • Philippe Béchade : « Transfert terminé »
    https://www.crashdebug.fr/diversifion/12471-philippe-bechade-transfert-termine

    Excellente chronique. Avec même en préambule un aperçu géopolitique… « Le Grand Transfert est terminé. Toute la richesse qu’il y avait à prendre aux classes moyennes, classes moyennes supérieures, on ne parle même pas de ceux qui survivent dans une économie toujours soi-disant en crise, mais qui est en fait une longue mutation… mutation consistant donc à transférer toute la richesse vers le sommet de la pyramide (…) Il n’y a plus rien à prendre. Tous les joueurs à la table de poker ont été ratissés. Tous ceux évidemment qui ne pouvaient pas tricher avec la complicité de la Fed ou des banques centrales… » OD

    Source : Olivierdemeulenaere

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : USA : Les villages de tentes pour sans-abri poussent comme des champignons. La pauvreté est en inflation vertigineuse (...)

    #En_vedette #Divers

  • Le #Parlement_européen a approuvé les accords de Paris : pourquoi c’est important
    http://www.taurillon.org/le-parlement-europeen-a-approuve-les-accords-de-paris-pourquoi-c-est

    Mardi 4 octobre 2016, le Parlement Européen a adopté une résolution approuvant la ratification de l’Accord de Paris sur le climat par 467 voix pour, 94 contre et 55 abstentions. Concrètement, cela veut dire que le Parlement approuve la décision du Conseil européen de ratifier l’accord et autorise l’Union Européenne à déposer ses instruments de ratification devant l’Organisation des NationsUnies (ONU) pour permettre l’entrée en vigueur de l’accord.

    Actualités

    / #Environnement, #COP21_Paris, Parlement européen

  • Politique de répartition des #Réfugiés dans l’Union Européenne : un échec cuisant ?
    http://www.taurillon.org/politique-de-repartition-des-refugies-dans-l-union-europeenne-un-echec

    Un an après la promesse de #Relocalisation de 160 000 réfugiés débarqués sur les côtes grecques et italiennes qui doit s’étendre jusqu’en septembre 2017, l’Union Européenne pourrait bien ne pas être en mesure de tenir parole. Selon les dernières statistiques, seuls 5 651 demandeurs d’asile ont bénéficié de la procédure de répartition des réfugiés dans les Etats membres de l’Union Européenne.

    Actualités

    / Réfugiés, #Union_européenne, #Commission_européenne, Relocalisation

    • Toujours rappeler que les Etats-Unis ne sont pas les seuls à ne défendre que leurs intérêts et rappeler que Poutine ne recule devant aucun assassinat extrajudiciaire, aucun crime de guerre massif, pour satisfaire son ego et nourrir sa vision ultra nationaliste et impérialiste de la grandeur de la Russie.

      Alep aujourd’hui = Grozny hier

      Sinon on est dans la propagande pro-les bombardements massifs de Poutine.

    • @stephane_m : À moins que l’intervention-qui-n’en-est-pas-une des États-Unis en Syrie soit une conséquence de l’assassinat d’Anna Politkovskaïa, ce serait gentil de ne pas troller avec des messages qui n’ont rien à voir avec le message d’origine.

    • @Nidal

      Beaucoup ici n’attaquent jamais la politique russe aussi criminelle soit-elle.

      Autant je suis d’accord pour attaquer la politique américaine au Moyen-Orient, autant je suis mal à l’aise quand je constate que c’est un faux-nez pour s’illusionner sur Poutine (quelle est la liberté de la presse en Russie ? Quelles sont les garanties sur l’honnêteté des comptages bulletins lors des élections ?) et pour exonérer la Russie de son impérialisme aux conséquences tout aussi dramatiques.

      Actuellement c’est Poutine qui bombarde l’est d’Alep au point de détruire la ville. Faut pas passer ça sous silence.

      Dans ce sens, je vais continuer à « troller ». ;-)

      Bonne journée

    • Sérieusement ? Ça fait depuis 2011 qu’on couvre ici ce sujet, et après « pro-Bachar » on va devoir se défendre d’être « pro-Poutine » ? On va se faire une frayeur rouge-brune ?

      Plus généralement, @stephane_m, l’accusation d’être « pour l’autre camp » est une accusation qui est ressortie à tous les anti-impérialistes depuis des lustres. Rien que les accusations contre Chomsky doivent pouvoir remplir un épais volume…

      D’ailleurs, il me semble assez clairement que les gens que la petite bande d’amis qui sévit ici ont parmi leurs références historiques ce qu’on appelait « les non-alignés ». (C’est pas Égalité et réconciliation ni le fan-club du viril ours russe, ici…)

      Mais je sais bien que ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous…

    • @nidal
      Les « non-alignés » c’est parfait.
      Le nombre de billets dénonçant ici la politique de Poutine que ce soit au plan intérieur, que ce soit à l’extérieur, actuellement sur Alep, ne va pas exactement dans le sens de ce que tu dis.

      C’est pourquoi il est utile de faire des petits rappels de temps en temps.

      Parce que justement, on peut toujours se laisser glisser à penser que les ennemis de nos ennemis sont nos amis.

      Bonsoir

    • @nidal
      Je poursuis cet échange parce que c’est important : la Russie de Poutine pratique une politique d’une brutalité extrême pour défendre ses intérêts stratégiques (qui eux peuvent être légitimes) en Syrie.
      En Europe, la Russie a une stratégie d’expansion (Géorgie, Ukraine) et une stratégie de tension en envoyant des avions de guerre à proximité de la Grande-Bretagne, la France, les Pays scandinaves, l’Espagne.
      http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161004.OBS9297/bombardiers-russes-interceptes-pres-des-cotes-francaises-la-nou

      A quoi sert cette stratégie de tension à la Russie, je ne l’ai pas compris.

      En tout cas cela ne favorise pas une prise d’indépendance de l’Union Européenne vis à vis des États-Unis, ni une demande de sortir de l’OTAN ...

  • Mesdames et Messieurs les Anglais : ça suffit !
    http://www.taurillon.org/mesdames-et-messieurs-les-anglais-ca-suffit

    Depuis le référendum sur le #Brexit du 23 juin dernier remporté par près de 51,9% des voix, le #Royaume-Uni fait tout pour retarder l’enclenchement de la procédure de sortie de l’Union Européenne, au détriment des Européens. Malgré l’annonce de Theresa May, la première ministre britannique, de déclencher le divorce autour de mars 2017, de nombreuses incertitudes demeurent. Au regard des traités européens, il est possible pour un Etat membre de sortir de l’Union Européenne en déclenchant l’Article 50 du (...)

    #Opinions

    / Royaume-Uni, Brexit

  • L’Union Européenne doit impulser une nouvelle dynamique diplomatique
    http://www.taurillon.org/l-union-europeenne-doit-impulser-une-nouvelle-dynamique-diplomatique

    La #Diplomatie européenne manque d’unité et de cohérence dans la gestion du conflit syrien. L’Union Européenne doit reprendre l’initiative et agir avec courage pour porter ses idées sur la scène internationale, elle doit faire preuve de volontarisme et renforcer ses outils diplomatiques. L’Union européenne est confrontée à trois enjeux majeurs : l’organisation d’un nouvel ordre mondial, l’affirmation de l’Europe dans le combat contre Daesh et l’instauration d’un réel processus de stabilisation au (...)

    #Opinions

    / #Syrie, Diplomatie, #Union_européenne

  • Guy #Verhofstadt : ses propositions pour l’Europe
    http://www.taurillon.org/guy-verhofstadt-ses-propositions-pour-l-europe-8468

    Alors que le trio Rome-Berlin-Paris se réunissait à Ventotene pour trouver une issue à la crise politique européenne amplifiée par le #Brexit, certains ont déjà pensé la question et proposent dès à présent leurs idées. C’est le cas de Guy Verhofstadt, ancien premier ministre belge de 1999 à 2008, il est aujourd’hui l’un des députés européens les plus influents et a été designé par le Parlement Européen pour le représenter dans les négociations entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni. Détails et analyses de ses propositions.

    Actualités

    / Brexit, Sécurité, Verhofstadt

    #Sécurité

  • #Suisse - Union Européenne : Pas de libre circulation à la carte
    http://www.taurillon.org/suisse-union-europeenne-pas-de-libre-circulation-a-la-carte

    Le 14 septembre a été marqué par la tenue du discours annuel sur l’état de l’Union européenne du président de la Commission européenne #Jean-Claude_Juncker. C’était aussi le jour où avait lieu le vote sur le protocole suisse d’extension de la libre circulation à la Croatie. Mais alors que celui-ci déchaîne les passions à Berne, il a été accepté dans l’indifférence générale à Strasbourg. Retour sur deux visions diamétralement opposées. « Le marché intérieur et la libre circulation des personnes ne peuvent pas être (...)

    Actualités

    / Suisse, Jean-Claude Juncker, #Immigration

  • Discours de #Jean-Claude_Juncker sur l’État de l’Union : Quelles annonces pour le futur de l’Union Européenne ?
    http://www.taurillon.org/discours-de-jean-claude-juncker-sur-l-etat-de-l-union-quelles-annonces

    Le 14 septembre 2016, le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, était invité à donner son deuxième discours sur l’état de l’Union devant les parlementaires européens réunis à Strasbourg. Cet exercice bien connu outre Atlantique, et qui l’est peut-être un peu moins en Europe, offre la possibilité au président de la Commission de livrer son analyse de la situation présente et de s’exprimer sur sa vision du futur de l’Union. Mais cela est également pour lui l’occasion d’annoncer de nouvelles propositions. Voici quelques-unes des grandes annonces qui ont été faites ce mercredi 14 septembre.

    Actualités

    / Jean-Claude Juncker, #Union_européenne, Parlement (...)

    #Parlement_européen

  • Exit Austerity, Exit Fortress Europe, Exit Capitalism ! Blockupy à Berlin 2-4 sept
    https://paris-luttes.info/exit-austerity-exit-fortress-6584

    Le mouvement Blockupy appelle au rassemblement de contestation à Berlin contre les politiques d’austérité, la fermeture des frontières et le capitalisme dans toute l’Europe et appelle à la solidarité des luttes européennes. Rendez-vous à Berlin du 2 au 4 septembre 2016 ! Appel et infos pratiques (...) — Résistances et solidarités internationales, anti-racisme, Union Européenne, droit du travail, Allemagne, antifa

  • Avec le “Privacy Shield”, les Américains vont pouvoir exploiter nos données en toute légalité
    http://www.telerama.fr/medias/avec-le-privacy-shield-les-americains-vont-pouvoir-exploiter-nos-donnees-en

    La Commission européenne a approuvé l’accord encadrant le transfert de données personnelles vers les Etats-Unis par des entreprises comme Facebook ou Google. Présenté comme une avancée nécessaire, il comporte pourtant de grosses failles. C’est la fin d’un feuilleton de plus de quinze ans. Les membres de l’Union Européenne ont définitivement approuvé le « Privacy Shield », un ensemble de règles encadrant le transfert de données personnelles de citoyens européens par les entreprises américaines présentes sur (...)

    #NSA #Facebook #données #CNIL #Privacy_Shield #Safe_Harbor

  • Des constats qui menacent l’Espagne et le Portugal dont les efforts .
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2866

    La vulnérabilité économique de l’Espagne et du Portugal est exposée aux sanctions de l’UE (Union Européenne). Ces dernières risquent d’accentuer la précarité institutionnelle et sociale de ces deux Etats qui ont déployé de grandes attentions pour sortir du marasme qui les a malmené ces dernières années, alors la pression des appareils continentaux est brandie. Malgré le récent Brexit, ces manières impactent la cohésion des institutions, locales et européennes, est fragile, quand les peuples ne peuvent encore (...)

    commentaires, divers, diversité, pluralité, création d’idée, innovation sociale, nouveau monde, nouvelle idéologie, justice, injustice,

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, crise, capitalisme, économie, justice, (...)

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  • MDR : Canular bien réussi : la démission de Valls, annoncée par un faux Figaro GloupGloup ! RTBF 6 Juillet 12h46

    Il y avait le Gorafi, voici le www-lefigaro.com : ce mercredi matin, ce site copiant assez bien celui du Figaro annonçait que François Hollande renonçait à la loi travail et que Manuel Valls démissionnait dans la foulée.
    L’article est une page unique, encore visible http://www-lefigaro.com/politique/2016-07-06/hollande-retire-la-loi-travail.html à l’heure d’écrire ces lignes, munies de liens vers le vrai site du Figaro, rédigée dans un style qui pourrait être celui du quotidien français avec une mise en page semblable, la possibilité de laisser des commentaires et surtout de partager ce "fake".
    Nombreux sont ceux à s’être fait attraper malgré les commentaires mettant justement en garde, et qui reconnaissent que le faux est bien ficelé et surtout se demandent comme nous à qui profite le crime.
    On est loin de la grosse rigolade du Gorafi. 

    Source : http://www.rtbf.be/info/medias/detail_canular-bien-reuissi-la-demission-de-valls-annoncee-par-un-faux-figaro?i

    FLASH ACTU, LE FAUX ARTICLE : François Hollande renonce à la loi travail. Manuel Valls démissionne dans la foulée. Par Le Scan politique Publié le 06/07/2016 à 08:52

    Coup de tonnerre à L’Élysée : François Hollande annonce par communiqué, ce mercredi matin, le retrait du projet de loi travail. Manuel Valls, dans la foulée, dépose sa démission. Analyse.

    C’est un retournement tout à fait inattendu dans l’épopée de la loi travail : François Hollande annonce le retrait total du projet de loi par un communiqué de presse. Il s’exprimera ce soir sur France 2, devant les français, pour expliquer cette décision.
    Dans la foulée, Matignon a publié la démission de Manuel Valls, conformément aux menaces qu’il avait proféré en mars dernier.

    Analyse
    Impossible de ne pas lire, dans ce coup d’éclat, une manœuvre politicienne du chef de l’état, lui permettant d’endiguer sa chute de popularité, avant l’élection de 2017.

    Loi travail : Ultime trahison pour les électeurs de gauche
    Ce projet de loi, dès son annonce, avait soulevé une vague de protestations sans précédent :
    • 74% d’opinion contre la loi travail
    • Une pétition historique, ayant récoltée 1.3 millions de signatures en moins de deux semaines, soit 13 fois le seuil requis pour le déclenchement d’un référendum d’initiative citoyenne en Suisse
    • Un mouvement social de fond avec la tenue des Nuit Debout dans toutes les grandes villes de France, pendant plus de deux mois.
    • L’absence de majorité parlementaire sur ce texte, ayant nécessité un passage en force, par 49-3, avant même le début des débats.
    • Une fronde au sein même de la majorité, allant jusqu’à déposer une motion de censure contre le gouvernement
    • Des manifestations massives pendant plus de deux mois, sans affaiblissement
    • Des grèves et des blocages soutenus, partout en France.

    La loi travail venait surtout conclure un mandat présidentiel de reniements politiques : Entre le cadeau fiscal de 40 milliards au MEDEF, l’enterrement définitif de la taxe sur les très hauts revenus, ou encore le blocage de la loi sur la transparence fiscale, les électeurs de François Hollande ne cessaient de fustiger un “social-traître” et un faux “ennemi de la finance“.
    Cette trahison politique, conjuguée à des résultats économiques catastrophiques (chômage, précarité, …) aura achevé de plonger François Hollande dans des abîmes d’impopularité, le faisant battre le triste record de président le plus impopulaire de la 5e république.
    La position du gouvernement n’était donc plus tenable.

    Hollande anticipe la censure du gouvernement
    Après son passage au sénat, ayant tiré le texte encore plus à droite, et le nouveau 49-3 annoncé hier par Manuel Valls ; une nouvelle motion de censure avait cette fois toutes les chances de passer et de provoquer la dissolution du gouvernement, et le blocage de la loi.
    En retirant lui même la loi travail, François Hollande coupe ainsi l’herbe sous le pied des frondeurs, fait tomber Manuel Valls, et permet de désamorcer la spirale d’impopularité dans laquelle il s’est engluée. Stratégiquement, c’est un sans faute.
    Il est pourtant difficile d’imaginer que ce revirement de dernière minute suffira à effacer, dans l’imaginaire des électeurs de gauche, la parjure de ses promesses électorales.

    Fer de lance de la doctrine libérale européenne
    Il est difficile de comprendre l’opportunité de ce projet de loi, qui constituait un vrai suicide politique pour François Hollande (et ne figurait pas dans son programme) sans s’intéresser au rôle de l’Union Européenne.
    La loi travail découle en effet des « Grandes orientations de politique économique » (GOPÉ).
    L’union Européenne le reconnait :
    “Pour Jean-Claude Juncker, il se trouve que « la réforme du droit du travail voulue et imposée par le gouvernement Valls est le minimum de ce qu’il faut faire ». Le minimum seulement.”
    La loi travail, en dérégulant le marché de l’emploi, s’inscrit en effet dans la doctrine de la troïka : libre échange, libéralisation, et concurrence acharnée entre les états, avec suppression progressive des protections sociales.
    Il est intéressant de faire le parallèle avec l’accord de libre échange entre l’EU et l’Ukraine, rentré discrètement en vigueur au 1er janvier 2016 ; et de rappeler que le salaire médian Ukrainien est de 1/3 inférieur au salaire chinois.
    Ainsi donc, la technocratie européenne s’affaire, d’une main, à mettre en concurrence frontale les peuples européens avec des états sans réelle protection sociale, et de l’autre, à exiger la destruction de ces acquis sociaux au nom de la “compétitivité”.

    Les TPE / PME oubliées
    Alors que le MEDEF, pourtant omniprésent dans les médias, peine à démontrer sa représentativité auprès des TPE/PME
    des voix dissidentes n’ont pas tardé à s’élever au sein d’autres organisations patronales (l’UNAPL, l’UPA et l’UDES) pour réclamer le retrait de la loi travail
    Trois organisations patronales - l’UNAPL, l’UPA et l’UDES - lancent une campagne pour demander le retrait de la loi El Khomri. Ils lui reprochent de modifier les règles de la représentativité patronale, en privilégiant les grands groupes au détriment des TPE-PME. »

    La loi travail correspond essentiellement aux aspirations du MEDEF, mais pas à celles des petits patrons : Ceux ci réclament depuis longtemps, davantage qu’une flexibilité de l’emploi, une réforme de la fiscalité professionnelle qui bénéficie aujourd’hui largement aux grands groupes, au détriment des petites entreprises.

    De nombreux patrons, à l’instar de Antony Gratacos, dénoncent surtout une loi sapant les principes même de la concurrence, en permettant à chaque entreprise de jouer selon ses propres règles, et en encourageant la course au moins-disant social.

    Un bon patron parle de la loi travail : https://www.youtube.com/watch?v=JGvhMzg7ODA

    Rappelons que MEDEF avait obtenu en 2012 un cadeau fiscal de 40 milliards d’Euros. Le CICE, loin de créer le million d’emploi promis a surtout permis des augmentations de capital, dont un enrichissement personnel de Pierre Gattaz, président du MEDEF.

    Manuel Valls, un fusible politique
    Depuis sa nomination en mars 2014, Manuel Valls aura été le “bras droite” de François Hollande. En installant comme premier ministre un homme impopulaire et illégitime (5% aux primaires socialistes), François Hollande aura réussi un double tour de force :
    • Faire appliquer une politique de droite (libérale et sécuritaire), diamétralement opposée à toutes ses promesses de campagne, mais conforme aux attentes de Bruxelles et du MEDEF.
    • Se cacher derrière un bouc émissaire autoritaire, véritable paratonnerre politique, cristallisant toutes les foudres populaires.
    Déchéance de nationalité, Etat d’urgence permanent, 49-3, … : Pendant son mandat, Manuel Valls n’aura pas eu d’autres choix que de céder à une dérive autoritaire : l’autorité de l’illégitimité.
    Sa démission n’est pas une surprise : elle est la réponse à un véritable désaveux du chef de l’état, et correspond à une menace qu’il avait évoqué en mars dernier

    Le FN absent ; un sursaut de la gauche citoyenne
    Fort heureusement, le FN ne semble pas avoir profité du jeu de pyromane auquel l’exécutif s’est livré ces derniers mois.
    Plus à l’aise dans les diatribes anti-système que dans la défense effective des intérêts de la classe ouvrière, le FN s’est en effet perdu dans une cacophonie politique, ne sachant plus s’il fallait draguer son aile droite, sous des injonctions sécuritaires et libérales, ou son aile ouvrière, dans une critique de la casse du droit du travail. Cette confusion se sera peu à peu transformée en silence médiatique, révélateur d’un profond malaise interne, et d’une incapacité à accompagner les luttes sociales.
    A contraire, entre le phénomène Merci Patron, les Nuit Debout dans toute la France et le succès des youtubeurs de gauche (Oson Causer, Bonjour Tristesse, Usul, …) on assiste à une véritable renaissance de la gauche française. C’est bien l’électrochoc provoqué par la loi travail, fer de lance de la “social-démocratie”, qui aura permis aux français de se réapproprier l’espace politique, via des mouvements citoyens et a-partisans, pour réaffirmer la défense de leur modèle social et l’exigence d’une vraie démocratie.
    Avec le retrait de la loi travail, nous assistons donc aujourd’hui à une victoire majeure de la volonté populaire face aux injonctions libérales, et à l’affirmation de nouvelles forces politiques, qui ne manqueront pas d’influencer radicalement la campagne présidentielle à venir.

    La suite
    François Hollande s’exprimera ce soir sur France 2 pour expliquer ce renoncement, et clarifier la suite des événements.
    Après la démission de Manuel Valls, le président doit maintenant nommer un nouveau premier ministre, qui constituera à son tour un nouveau gouvernement.
    François Hollande dispose d’une semaine pour faire son choix : Gageons qu’il optera pour un homme de gauche, afin de flatter son électorat et préparer le terrain pour la campagne de 2017.

    Source de ce faux : http://www-lefigaro.com/politique/2016-07-06/hollande-retire-la-loi-travail.html

  • Comment l’Europe a permis la paupérisation de ses classes moyennes
    http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/07/01/31002-20160701ARTFIG00141-comment-l-europe-a-organise-la-pauperisation-de-s

    En trente ans, l’Union Européenne a délibérément sabordé son modèle social, sans même avoir la satisfaction de contribuer à la diminution des inégalités sur la planète. Le coefficient de Gini, qui mesure l’inégalité dans le monde sur une échelle de 0 à 1, est resté figé à un niveau élevé de 0,7, et ceci malgré la hausse ininterrompue de la richesse produite.

  • Point de non-retour
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/06/24/Point-de-non-retour

     

    Le résultat du référendum britannique marque à l’évidence un moment historique, où la peur, le racisme et la xénophobie sous-jacents ont été les arguments qui l’auront emporté sur les prédictions faites par les intellectuels et les experts cherchant à expliquer les conséquences d’une sortie de l’Union Européenne pour la Grande-Bretagne. A-t-on atteint le point de non-retour et doit-on, comme à l’accoutumée, passer « à autre chose » en attendant le déluge ?

    Les intellectuels américains sont aux prises avec l’énigme Trump et l’attrait qu’il exerce sur un nombre effrayant de personnes qui lui trouvent du bon sens là où il n’en a évidemment aucun, et ne fait que jouer sur l’énormité des mensonges qu’il profère à longueur de temps, en sachant pertinemment (ou le sait-il ?) que personne ne passe vraiment de temps (...)

    #Divers #petits_bonheurs #politique #résilience

  • Aides gaspillées : Un nouveau rapport documente les destructions israéliennes des projets financés par l’UE en Palestine
    publié le : 2016-06-06
    http://www.euromedmonitor.org/fr/article/1254

    Genève - Les dommages causés aux projets financés par l’Union européenne en Palestine pendant les attaques israéliennes et autres incursions n’ont rien de nouveau. Cependant, un nouveau rapport de l’Observatoire Euro-Méditerranéen des droits de l’Homme constate que suite au mouvement de l’UE l’année dernière pour étiqueter les produits des colonies israéliennes, le nombre de projets financés par l’Union démolis ou confisqués par Israël a augmenté de façon spectaculaire.

    Au cours des trois premiers mois de 2016, le nombre de démolitions par mois a augmenté d’une moyenne de 50 entre 2012-2015 à 165. Euro-Med estime que la valeur totale des fonds d’aide de l’UE gaspillés depuis 2001 est d’environ 65 millions d’euros, dont environ 23 millions ont été perdus lors du seul assaut de 2014.

    “C’est la situation sans issue classique”, déclare Pam Bailey, secrétaire internationale d’Euro-Med. “Les Palestiniens ont besoin d’aide pour reconstruire, mais dès qu’ils commencent à se remettre sur pieds, Israël les fait tomber à nouveau. Ce cercle vicieux doit cesser.”

    Depuis 2012, les informations concernant les dégâts causés aux projets financés par l’UE sont inaccessibles à la fois pour les médias et pour les institutions des droits de l’Homme, et encore plus pour le contribuable public. Pourquoi ? Un diplomate européen a rapporté de manière confidentielle à Euro-Med que “Cela pourrait représenter un embarras pour l’UE de ne pas savoir protéger correctement les installations qu’elle a financées”. Ainsi, les données les plus pertinentes sont classées, et l’équipe de recherche d’Euro-Med se fonde principalement sur des entretiens sur le terrain, sur les rapports des médias et sur des sources diplomatiques confidentielles.

    Depuis 1967, Israël a détruit plus de 48 000 bâtiments palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, principalement pour faire place à des colonies exclusivement juives internationalement reconnues comme illégales. Cette tendance se poursuit sans aucun signe d’arrêt. Au cours des trois premiers mois de 2016, Israël a détruit plus de maisons et d’infrastructures construites avec l’aide européenne en Cisjordanie que durant toute l’année 2015. Plus de 120 bâtiments financés par des donateurs de l’UE ont été démolis.

    http://euromedmonitor.org/uploads/reports/SquanderedAid_Fr.pdf

    • Israël accélère la destruction des infrastructures humanitaires de l’UE en Cisjordanie
      http://www.rfi.fr/emission/20160609-israel-accelere-destruction-infrastructures-humanitaires-ue-cisjordanie

      Depuis le début de l’année, en Cisjordanie, Israël a détruit une centaine de structures d’urgences financées par l’Union Européenne. Soit trois fois plus que sur l’ensemble de l’année 2015. C’est la haute-représentante pour les Affaires étrangères de l’Union Européenne, Federica Mogherini qui a donné l’alerte, il y a quelques semaines. Ces destructions d’aide humanitaire suscitent la colère des ONG qui reçoivent des fonds de l’Union et demande que Bruxelles intervienne. Nicolas Ropert s’est rendu dans plusieurs villages palestiniens concernés par ces destructions, justifiées par Israël.