organization:union_européenne

  • Le partenariat sanglant entre l’UE et Israël
    Ali Abunimah, Electronic Intifada, le 5 juin 2019
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/06/14/le-partenariat-sanglant-entre-lue-et-israel

    Dans une lettre adressée mardi à la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères Federica Mogherini et au Commissaire européen à la recherche Carlos Moedas, les chercheurs ont dénoncé la manière dont des fonds sont accordés aux fabricants d’armes israéliens tels qu’Elbit Systems et Israel Aerospace Industries, « ceux qui ont produit les drones meurtriers qui ont été utilisés dans les assauts militaires à Gaza contre des civils, avec le concours de nombreuses institutions académiques qui ont des liens étroits avec l’industrie militaire israélienne ».

    #Palestine #Europe #Union_Européenne #complicité #Boycott #Embargo_militaire #Université #Boycott_universitaire #BDS

  • Les Européens qui souhaitent vivre avec leur famille palestinienne doivent affronter la puissante bureaucratie israélienne
    Amira Hass, Haaretz, le 10 juin 2019
    https://www.aurdip.org/les-europeens-qui-souhaitent-vivre.html

    La question étant encore d’actualité, la demande courtoise présentée au département consulaire par les auteurs de la lettre reste également valide : ils souhaitent que les missions soient informées de façon claire, complète et transparente de toutes règles applicables aux citoyens européens pour l’octroi de visas leur permettant de vivre, de travailler ou d’étudier à Jérusalem ou en Cisjordanie.

    1. Les citoyens européens mariés à des Palestiniens ne reçoivent habituellement pas de visas de regroupement familial de longue durée même lorsqu’ils vivent de façon permanente avec leur famille à Jérusalem ou en Cisjordanie. Les personnes mariées à des Palestiniens résidants permanents en Cisjordanie font face à des difficultés lorsqu’elles entrent en Israël et/ou arrivent en Cisjordanie. Elles reçoivent un visa B-2 avec un tampon « Permis de visite en Judée et Samarie ».

    Il existe maintenant une nouvelle exigence relative aux visas : les demandeurs de visas de regroupement familial doivent signer une déclaration selon laquelle ils n’ont pas l’intention d’entrer en Israël. À l’occasion, des demandeurs ont été priés de démissionner de leur emploi avant de présenter leur demande. De plus, alors que les visas de cette catégorie étaient auparavant émis pour une durée allant jusqu’à un an, on a vu récemment des cas de visas d’une durée de deux semaines à six mois.

    2. Les citoyens européens bénévoles ou employés en Cisjordanie, notamment dans le cadre d’organisations sans but lucratif, se heurtent également à des difficultés quant à l’obtention de visas auprès des autorités israéliennes. Il semble que le personnel étranger employé par des ONG ne bénéficie plus de visas de travail B-1 mais de visas de tourisme B-2. Dans le cas de ces bénévoles ou employés, souvent engagés pour des périodes longues, il semble qu’on ne peut accéder à d’une information transparente et facilement disponible sur la réglementation des demandes.

    3. Des étudiants européens, y compris des étudiants Erasmus dans des universités palestiniennes, nous ont informés qu’ils sont maintenant empêchés de prolonger leur séjour au-delà de trois mois parce qu’ils ne peuvent ni obtenir un visa pour une période plus longue ni renouveler le visa qu’ils ont déjà.

    Les raisons pour lesquelles les Européens s’impliquent dans cette question sont diverses et évidentes : il s’agit de leurs citoyens et de pratiques que ceux-ci subissent et considèrent comme abusives.

    #Palestine #Jérusalem #Cisjordanie #Territoires_occupés #Europe #Union_Européenne #visa #regroupement_familial #ONG #étudiants #injustice

  • « Made in colonies » : l’avocat général de la Cour de l’UE favorable à l’étiquetage
    Par RFI Publié le 13-06-2019
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20190613-israel-etiquetage-colonies-cour-justice-union-europeenne

    L’avocat général de la Cour de Justice de l’Union européenne a donné ce jeudi 13 juin un avis favorable à ce que les produits originaires des colonies israéliennes dans les territoires occupés soient étiquetés comme tels, par souci d’information aux consommateurs. C’est une bataille qui dure depuis plusieurs années.

    L’affaire remonte à 2015. La Commission européenne préconise l’étiquetage des produits alimentaires en provenance des territoires occupés par Israël. Un an plus tard, la France prolonge cette recommandation et demande à ce que ces produits portent la mention « colonie israélienne ». Tollé chez certaines organisations juives. Elles crient à la discrimination et demandent l’annulation de cette requête au Conseil d’État français. Ce dernier saisit alors la Cour de justice de l’Union européenne pour avoir son avis.

    L’avocat général de la Cour vient de se prononcer : un produit originaire d’un territoire occupé par Israël depuis 1967 doit être étiqueté comme tel, le droit de l’Union européenne l’exige. Le consommateur doit pouvoir faire la différence entre ce qui vient du territoire israélien et ce qui vient des colonies israéliennes implantées majoritairement en Cisjordanie. Car la colonisation, rappelle l’avocat général, est « une violation manifeste du droit international ».

    Pour des raisons éthiques, le consommateur européen pourrait s’opposer à l’achat de produits des colonies israéliennes, comme ce fut le cas durant l’époque de l’apartheid en Afrique du Sud, poursuit le magistrat, dont les avis sont en général suivis par les juges de la Cour de Justice de l’UE.

    #BDS

  • Pour un #Frexit de fait, écologique et social
    https://lemediapresse.fr/politique/pour-un-frexit-de-fait-ecologique-et-social

    « Le Frexit, en soi, n’est évidemment pas un projet #Politique : il est une condition – nécessaire mais non suffisante – à la mise en place d’un tel projet ». Sceptique vis-à-vis du Frexit dur porté par l’UPR, sans illusions envers la gauche eurobéate qui propose depuis des années de « changer l’Europe », Clément Caudron, membre du collectif « Chapitre 2 » et coauteur de l’ouvrage « La gauche à l’épreuve de l’Union Européenne », propose ici une stratégie : la désobéissance aux traités, synonyme selon lui d’un Frexit de fait.

    #Europe #Constitution #Ecologie #Gilets_Jaunes #souveraineté #Souverainisme #UE #Union_Européenne #UPR

  • #Italie, anatomie d’une crise (4/5) – Marco d’Eramo : « Salvini et Di Maio ne disent jamais que le problème majeur de l’Italie est la dette publique »
    https://lemediapresse.fr/international/italie-anatomie-dune-crise-4-5-marco-deramo-salvini-et-di-maio-ne-dise

    À Rome, Filippo Ortona rencontre Marco d’Eramo, intellectuel italien, ancien élève de Pierre Bourdieu, penseur du #Capitalisme, du #populisme et de ses usages, pour le quatrième épisode de notre série « Italie, anatomie d’une crise ». Entretien. 

    #Idées #International #classe_ouvrière #communisme #Europe #extrême_droite #fascisme #Gauche #globalisation #italieanatomiedunecrise #Italieombresetlumieres #Lega #M5S #Mondialisation #ouvriers #sociologie #sociologue #syndicalisme #Syndicats #UE #Union_Européenne

  • Le jour où je suis allé me faire arracher les dents chez Viktor Orbán
    https://la-bas.org/5517

    C’est fou tout ce qu’on fait pour les pauvres ! Il y avait les vols low cost, les magasins hard discount et les obsèques à bas prix. Il y a maintenant la santé pour les faibles revenus. Si, comme la majorité des Français, tu n’as pas les moyens de t’offrir un sourire de vedette américaine chez ton dentiste, pas de souci, le marché européen libre et non faussé t’offre l’opportunité d’aller te faire refaire le bridge ou poser un implant dentaire ailleurs. Les sans-dents aussi peuvent profiter de la mondialisation heureuse ! Notre reporter Mathieu Colloghan est allé vérifier ce miracle européen en allant se faire arracher toutes les dents en Hongrie.Continuer la (...)

    #Bande_dessinée #Santé #Union_Européenne #Société

  • Critique de la critique critique du livre ’Conversations entre Adultes’ de Yanis Varoufakis
    http://www.cadtm.org/Critique-de-la-critique-critique-du-livre-Conversations-entre-Adultes-de-Yani

    Dans le monde anglo-saxon de gauche, le livre Conversations entre Adultes [1] (Adults in the Room) de Yanis Varoufakis a suscité des critiques tout à fait intéressantes de la part d’Adam Tooze dans The New York Review of Books (« A Modern Greek Tragedy »), de J.W. Mason dans Boston Review (« Austerity by Design »), de Pavlos Roufos dans The Brooklyn Rail (« Inside the Disenchanted World of Left Keynesianism »), de Helena Sheehan dans Jacobin (« Closed Rooms and Class War »), notamment. De mon côté j’ai également rédigé une critique de ce livre important sous la forme d’une série qui a été publiée sur le blog de la maison d’édition anglophone Verso. Adam Tooze s’y est référé dans sa synthèse critique des critiques (« Europe’s Political Economy : Reading Reviews of Varoufakis’s Adults in the Room ») et Yanis Varoufakis a répondu sur son blog à une série de critiques dont la mienne. Ces échanges ont mis en avant une série d’arguments qui méritent d’être discutés. Voilà pourquoi j’ai rédigé cet article « Critique de la critique critique du livre Conversations entre Adultes de Yanis Varoufakis ». Il faut également dire que j’ai été fortement encouragé par Sebastian Budgen de la maison d’édition Verso qui a souhaité que je contribue à la discussion en cours. Je l’en remercie.

    Comme l’écrit Adam Tooze dans son indispensable synthèse des critiques, le débat autour du livre témoignage de Yanis Varoufakis renvoie à l’économie politique de l’Europe et notamment aux questions : comment sortir des politiques néolibérales qui dominent l’histoire du « vieux continent » depuis des décennies ? Quelle stratégie adopter ?

    Article repris par : https://www.les-crises.fr/critique-de-la-critique-critique-du-livre-conversations-entre-adultes-de-

    #dette #Grèce #Syriza #troïka #Union_Européenne

  • Enquête sur les réseaux d’influence israéliens à Bruxelles | Grégory Mauzé
    https://orientxxi.info/magazine/enquete-sur-les-reseaux-d-influence-israeliens-a-bruxelles,2876

    Tout le monde le sait, les réseaux pro-israéliens jouent un rôle actif sur la scène politique américaine. Moins connue en revanche est leur influence à Bruxelles, siège des institutions européennes. Avec l’appui de leurs homologues d’outre-Atlantique et le soutien de Tel-Aviv, ils consolident le statut sans équivalent d’Israël auprès d’une Union européenne qui refuse toute mesure contre la poursuite de la colonisation et les innombrables violations des droits humains dans les territoires palestiniens occupés. Source : Orient XXI

    • Le lobby israélien est par ailleurs devenu le fer de lance de la croisade du gouvernement israélien contre ce qu’il nomme les « réseaux de la délégitimation ». En ligne de mire, la campagne internationale Boycott, désinvestissement, sanction (BDS) dirigée contre Israël tant qu’il ne se conformera pas à ses obligations internationales vis-à-vis du peuple palestinien. Cette initiative issue de la société civile palestinienne est désormais érigée au rang de « menace stratégique », moins pour son impact économique qu’en raison de ses répercussions sur l’image du pays. Le 31 décembre 2017, le gouvernement créait un fonds de 72 millions de dollars (63 millions d’euros), partiellement financé par des dons privés, en vue de soutenir la lutte contre le boycott à l’étranger.

      Trompant la vigilance des élus en contournant la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE), des organes pro-israéliens ont voté une résolution en séance plénière en juin 2017 appelant les États membres et les organismes de l’Union à adopter la définition de l’IHRA. Le Conseil Justice et affaires intérieures l’a voté le 6 décembre 2018, invitant les États membres à aller dans le même sens, sans reprendre les exemples controversés, qui ne furent toutefois pas explicitement écartés. Le lobby cherche dès lors à la faire voter dans son intégralité par les États membres, mais pour l’instant aucun ne l’a fait et la Commission non plus. Le Royaume-Uni a notamment déjà adopté cette résolution en 2016.

      #antisémitisme #antisionisme #censure #Liberté_d'expression #Union_Européenne #Europe #BDS #IHRA

  • Demande d’asile au motif de l’orientation sexuelle : la #CJUE fait un tout petit pas… mais dans la bonne direction

    C’est grâce à l’impulsion du tribunal administratif et du travail hongrois que la #Cour_de_justice_de_l’Union_européenne a été amenée, le 25 janvier 2018, à se prononcer sur la question de l’examen de la demande de protection internationale du fait de persécutions au motif de l’orientation sexuelle du demandeur. Si de nombreuses affaires ont déjà été rendues en la matière, cette affaire se distingue par l’attention particulière accordée par la Cour aux tests projectifs qui permettent, dans une certaine mesure, d’évaluer la personnalité du sujet à travers ses réactions à des images ou des photographies. En effet, la Cour estime que le recours à ces tests constitue une atteinte disproportionnée et non consentie au droit à la vie privée du demandeur d’asile. Ainsi, la Cour interdit aux autorités nationales l’emploi de tels tests. Cela constitue en soi une avancée qui mérite d’être saluée. Cependant, la Cour ne manque pas de rappeler que les autorités nationales peuvent interroger la crédibilité des allégations du demandeur quant à son orientation sexuelle. En cela, la décision de la Cour reste pour le moins contestable.

    https://journals.openedition.org/revdh/4450

    #homosexualité #LGBT #orientation_sexuelle #genre #asile #migrations #réfugiés #justice #jurisprudence

  • Union_européenne : Des #drones pour surveiller les côtes et émissions des navires | Mer et Marine
    http://www.meretmarine.com/fr/content/des-drones-pour-surveiller-les-cotes-et-les-emissions-de-navires

    l s’agit d’une expérimentation grandeur nature. Après un appel d’offres passé au printemps, l’#Agence_européenne_de_sécurité_maritime vient d’annoncer les lauréats de deux marchés, représentant en tout 67 millions d’euros, visant à la mise en place de drones de surveillance sur les côtes européennes.

    Le premier lot porte sur des drones à large capacité, dont les missions iraient de la #surveillance des abords maritimes, à celui des pollutions marines et de l’environnement côtier en général. Il a été attribué à l’association entre le groupe portugais Tekever et le français CLS (filiale du CNRS, de l’Ifremer et de la société d’investissement Ardian).

    Le deuxième lot porte sur des drones capables de contrôler les émissions de navire, notamment leur taux de #soufre. Ce marché a été attribué à trois acteurs : d’une part l’association entre l’armée de l’air portugaise et ses compatriotes UAVISION et Deimos ; d’autre part au néo-zélandais Altus et enfin au britannique Martek Marine.

    #environnement #pollution_marine

  • Contrôler les frontières : un business très rentable | CNCD-11.11.11
    http://www.cncd.be/Controler-les-frontieres-un

    Nouvel entretien avec Claire Rodier pour son livre « Xénophobie Business ».

    Les entreprises privées de sécurité et de défense sont-elles en partie à l’origine de la politique européenne de contrôle des frontières ?
    La peur du migrant est surtout une affaire rentable en termes politiques, un bouc-émissaire facile, surtout en période de crise. Il y a en fait une convergence d’intérêts et un effet d’aubaine pour ces boîtes. La sécurité est devenue un marché. Aux Etats-Unis, on assiste à la privatisation totale du marché de la détention des migrants, avec un climat d’influence mutuelle et de collusion entre les responsables politiques qui votent les lois et les dirigeants d’entreprises privées de sécurité, qui les conseillent. Parfois, des élus sont eux-mêmes actionnaires de ces sociétés.

    #Frontex #migrants #Union_Européenne #drones #sécurité