organization:université de colombie-britannique

  • La face sombre de l’aquaculture

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/02/14/la-face-sombre-de-l-aquaculture_5079708_3244.html

    La surexploitation des petits poissons, réduits en farine, menace la sécurité alimentaire des pays du Sud.

    Près du marché au poisson de Joal, sur les côtes du Sénégal, les femmes qui traditionnellement achetaient chinchards, anchois, maquereaux et sardinelles pour les fumer se sont retrouvées au chômage. Ces petits pélagiques, moins nobles que le thon ou la daurade, fondent la base de la cuisine jusque dans l’arrière-pays. Mais voilà que depuis quelques années des fabricants de farine de poissons coréens, russes, chinois se sont installés sur place et raflent tout en offrant quelques centimes de plus par caisse débarquée des pirogues de pêche artisanale.

    C’est l’un des effets du boum de l’aquaculture. La population mondiale qui croît est de plus en plus gourmande de protéines animales. Il lui faut de plus en plus de farines et d’huile de poisson. Voilà pourquoi les sardinelles africaines réduites au rôle de fourrage vont nourrir des saumons norvégiens, des truites polonaises, des anguilles chinoises, des crevettes thaïlandaises, mais aussi des carpes a priori herbivores, des volailles, ou encore des visons, des chiens, des chats…

    Le même jour paraissait dans la revue Fish and Fisheries une publication scientifique cosignée par Frédéric Le Manach, directeur scientifique de Bloom, Tim Cashion, Daniel Pauly et Dirk Zeller de l’université de Colombie-Britannique. Cette étude souligne qu’en moyenne, entre 1950 et 2010, 27 % du total des captures débarquées autour du globe (soit environ 20 millions de tonnes par an) a été réduit et transformé, servant à autre chose qu’à nourrir directement les humains. Selon Bloom, les farines de poisson alimentent certes l’aquaculture mondiale (elle en consomme environ 57 %), mais elles fournissent aussi largement l’élevage de porcs (22 %) et de volailles (14 %).

    Or les auteurs estiment que 90 % des poissons devenus farine étaient parfaitement comestibles, ce qui va à l’encontre du code de conduite pour une pêche responsable établi par l’Agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Celle-ci préconise au contraire de ne transformer que les poissons qui ne sont pas consommés par les humains (comme les lançons ou les tacauds), afin de ne pas menacer la sécurité alimentaire de tous.

  • Le déclin de la #pêche a été largement sous-estimé
    http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2016/01/19/le-declin-de-la-peche-a-ete-largement-sous-estime_4849986_1652692.html

    Dans les mers et les océans du globe, on prélève nettement plus de poissons que les statistiques officielles ne le prétendent. Néanmoins, malgré la forte croissance des armements, la diffusion des techniques industrielles de pêche jusque dans les coins les plus reculés de la planète et la sophistication toujours plus poussée du matériel, les tonnages des captures ne cessent de diminuer depuis les années 1990. Autrement dit, les pêcheurs dépensent toujours plus d’efforts et de carburant pour rapporter de moins en moins de poissons.

    Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, la pêche mondiale a connu un pic en 1996, avec 86 millions de tonnes de poissons sortis de l’eau, puis elle est restée quasiment « stable » selon son administration, perdant juste 0,38 tonne par an. Il n’y aurait donc pas de quoi trop s’inquiéter pour l’état des stocks. Las, ces chiffres sont largement sous-estimés, montre une étude de Daniel Pauly et Dirk Zeller, de l’université de Colombie-Britannique, au Canada, publiée mardi 19 janvier dans Nature Communications.

    Le secteur a effectivement atteint un sommet en 1996, constatent-ils, mais qu’ils chiffrent à 130 millions de tonnes. Puis les performances de la pêche ont régressé trois fois plus fortement que les statistiques de la FAO ne l’indiquent : de 1,2 million de tonnes par an. Globalement, les deux chercheurs observent une différence de 53 % entre les quantités répertoriées officiellement et leurs propres calculs.

    #surpêche #pêche_industrielle #statistiques

    L’#étude en question avec tout plein de graphiques
    Catch reconstructions reveal that global marine fisheries catches are higher than reported and declining
    http://www.nature.com/ncomms/2016/160119/ncomms10244/full/ncomms10244.html

  • Des bactéries intestinales du nourrisson protégeraient contre l’asthme
    http://www.topsante.com/maman-et-enfant/enfants/sante-des-enfants/des-bacteries-intestinales-du-nourrisson-protegeraient-contre-l-asthme-606

    Certaines pathologies respiratoires comme l’#asthme se jouent dès l’enfance. Il se pourrait même que les dés soient jetés tout bébé. Brett Finlay, professeur de #microbiologie à l’Université de Colombie-Britannique au Canada, suggère que la présence de certaines #bactéries intestinales chez le nouveau-né influencerait la survenue ou non de l’asthme.

    Les travaux publiés dans la revue médicale américaine Science Translational Medicine avancent que les trois premiers mois de la vie pourraient être décisifs pour être immunisé toute sa vie contre le risque asthmatique. Autrement dit, il suffirait que quatre types de bactéries soient présents chez les nouveaux-nés dans le premier trimestre d’existence pour être protégé.

    « Cette étude montre que quatre types de bactéries intestinales jouent un rôle dans la prévention de l’asthme mais seulement très tôt dans la vie, au moment de la formation du système immunitaire du nouveau-né », précise Brett Finlay, cité par l’AFP.

    Ce constat a été réalisé à partir de l’analyse des prélèvements de matière fécale chez 319 enfants. Celle-ci a montré que les enfants de trois mois plus exposés au risque de souffrir d’asthme affichaient une déficience de quatre types de bactéries intestinales. En revanche, chez les enfants âgés d’un an, la #flore_intestinale montrait moins de différences, ce qui tend à suggérer que les trois premiers mois sont déterminants face au risque de déclarer plus tard l’#allergie respiratoire.

    ’Good bacteria’ key to stopping asthma
    http://www.bbc.com/news/health-34392522

    One of the researchers, Dr Stuart Turvey, said: "Our longer-term vision would be that children in early life could be supplemented with Flvr [Faecalibacterium, Lachnospira, Veillonella, and Rothia] to look to prevent the ultimate development of asthma

    “I want to emphasise that we are not ready for that yet, we know very little about these bacteria, [but] our ultimate vision of the future would be to prevent this disease.”

    #asthme #santé

  • Pour les archéologues, les premiers Américains sont arrivés par bateau
    http://www.lemarin.fr/secteurs-activites/divers/22896-pour-les-archeologues-les-premiers-americains-sont-arrives-par

    Les Américains sont-ils arrivés sur leur continent par la mer ? Cette hypothèse, qui compte de plus en plus de partisans chez certains archéologues outre-Atlantique, rompt radicalement avec la théorie qui domine depuis longtemps, voulant que les premiers occupants du Nouveau monde, à l’époque du Pléistocène, étaient des chasseurs venus à pied de Sibérie via le détroit de Béring.
    L’idée, en tout cas, est à l’origine d’une mission qui sera menée par des archéologues américains et canadiens à bord du navire d’exploration Shearwater au large de la côte ouest de ces deux pays le 17 septembre. À l’aide de sonars, ils entendent étudier les fonds marins, à 100 mètres de profondeur. Là, où il y a 13 000 ans, avant que le niveau des eaux ne monte, se trouvaient des plages et la terre ferme arpentés par ceux qui auraient été les premiers colons.
     
    Les chercheurs de l’université admettent dans la revue Nature que le « travail sera dur ». Mais s’enthousiasment pour les récentes découvertes qui valident cette hypothèse de plus en plus en vogue dans le monde scientifique.
    L’année dernière, déjà, des archéologues de l’université de Colombie-Britannique (Canada) avaient découvert des traces de pied humain et un outil datant de 13 200 ans sur Calvert Island, île relativement éloignée des côtes de cette province canadienne. Un signe, pour eux, que les premiers Américains sont arrivés par bateau.

  • #Résistance_aux_antibiotiques
    Une découverte prometteuse dans la lutte contre les #bactéries résistantes aux antibiotiques
    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/76026.htm

    Des chercheurs de l’Université de Colombie-Britannique (UBC) ont identifié une petite molécule qui empêche la formation de bactéries dans les #biofilms, une cause fréquente d’infections. Le peptide anti-biofilm fonctionne sur une gamme de bactéries dont beaucoup ne peuvent pas être traitées par des antibiotiques.

    Broad-Spectrum Anti-biofilm Peptide That Targets a Cellular Stress Response
    http://www.plospathogens.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.ppat.1004152

  • Comment la pêche chinoise pille les océans de la planète
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/04/comment-la-peche-chinoise-pille-les-oceans-de-la-planete_3154101_3244.html

    Le pillage des mers par les bateaux de pêche chinois a pris des proportions gigantesques, selon une étude internationale coordonnée par le célèbre biologiste Daniel Pauly, de l’Université de Colombie-Britannique, qui chiffre pour la première fois la mainmise chinoise sur une ressource halieutique en rapide déclin.

    Cela dit, la #Chine n’est pas la seule à faire de la #surpêche

  • Serial trader, ou quand des psychopathes peuplent les salles des marchés financiers - Finances - Basta !
    http://www.bastamag.net/article1766.html

    Les #traders seraient plus agressifs et manipulateurs que les psychopathes, démontre une étude récente, menée à l’école de management de l’université de Saint-Gall, en Suisse.

    Plutôt que de viser les profits les plus élevés, « il était plus important pour les traders de gagner plus que leurs concurrents. Et ils ont dépensé une grande énergie à essayer de leur nuire.

    En 2004, New Scientist a publié les analyses du professeur Robert Hare, expert en psychopathie à l’université de Colombie-Britannique au Canada, qui estime que certains employés gravissant les « échelons hiérarchiques » peuvent avoir des traits communs avec des psychopathes. Ils ont en commun un manque d’empathie et de compassion.