organization:université de harvard

  • Visualiser 15,3 trillions de dollars US d’exportations commerciales mondiales, and what else?

    15 300 milliards donc ? (on s’y perd avec les trillions)

    http://mappemonde.mgm.fr/num45/internet/int15101.html

    Présentation générale de l’application, origine, auteurs et objectifs

    L’application Globe of Economic Complexity a été développée par Owen Cornec et Romain Vuillemot (un français, ancien post-doctorant à l’INRIA) du Center for International Development (CID), un groupe de recherche transversal de l’Université de Harvard. Le contexte de développement s’inscrit dans la mouvance de l’Atlas of Economic Complexity qui vise à diffuser les idées du CID sur la complexité économique et la lutte contre la pauvreté. Cet atlas est disponible en PDF en ligne, sur un double support papier et Internet.

    La version Internet de l’atlas, considérée comme expérimentale, a été présentée en octobre 2015 à Chicago, lors de la conférence internationale IEEE VIZ : la grand-messe de l’informatique graphique. Son intérêt tient dans la possibilité de visualisation interactive d’une très grande quantité de données liées à un phénomène de mondialisation. L’objectif affiché est, en effet, de permettre de visualiser la « vraie » complexité analytique et graphique des échanges commerciaux mondiaux, observés entre pays. Trois modalités de visualisation sont proposées : des cartes interactives et des graphes, complétés par des représentations hybrides novatrices. Cette ambition technique se heurte à de nombreuses difficultés liées, tout d’abord, à la multiplicité des composantes à représenter : plusieurs catégories de produits, échangés entre différents pays, au cours du temps, et observés à l’échelle internationale pour une vision globale.

    #cartographie #application

  • #Violence parentale - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Violence-parentale

    Personne quasiment ne semble songer à pointer du doigt les structures sociales qui organisent les conditions de subordination (la condition féminine et la condition de l’#enfance) qui sont les préalables nécessaires des #viols et des violences. C’est pourtant le patriarcat, c’est-à-dire plus précisément en ce qui nous concerne ici la structure familiale et le statut de mineur qui sont en ce domaine les institutions criminelles, en tant qu’ils garantissent aux abuseurs leur pouvoir et leur impunité et privent les victimes potentielles de toute possibilité de résistance.

    Si l’on excepte les violences sexuelles, bon nombre des autres violences infligées se justifient par l’#éducation. De fait, la quasi-totalité des modèles éducatifs ou pédagogiques prônent, et c’est tout à fait logique, le recours à une forme de violence ou une autre. On parle ainsi avec raison de « la violence éducative ordinaire », dans laquelle on inclut depuis peu, outre les violences physiques, les violences psychologiques.

    #famille

    • Les conséquences de ces mensonges sont effrayantes : « une recherche faite en 2004 par le professeur Jay Silverman de l’Université de Harvard confirme que 54% des dossiers de garde qui impliquaient de la violence documentée ont vu la garde des enfants confiée à l’agresseur et que l’aliénation parentale était plaidée par ce dernier dans presque tous les dossiers [7]. » Aujourd’hui, des mères entament des procédures de divorce suite à la révélation d’abus sexuels ou de violences exercées envers leur enfant, qui se voient obligées par le juge pour enfant d’accorder néanmoins un droit de visite au père. Certaines, refusant, finissent incarcérées pour « non-présentation d’enfant ». D’autres préfèrent quitter le territoire national...

  • Plus de 40 ans ? Vous êtes concerné par la prochaine catastrophe social...
    http://www.express.be/business/fr/economy/plus-de-40-ans-vous-etes-menace-par-la-trappe-de-lage-moyen/203231.htm

    Alors que les dirigeants européens viennent seulement de prendre conscience de la marginalisation de plus en plus grande des jeunes actifs, un nouveau désastre social est en train d’émerger : les actifs d’âge mûr vont être les prochains laissés pour compte du progrès technologique et de la mondialisation. Ce constat, c’est celui que fait Edoardo Campanella, un économiste de la Kennedy School de l’Université de Harvard qui a également travaillé pour l’Organisation Mondiale du Commerce et conseillé le Sénat italien.

    Jusqu’à présent, les gens d’âge moyen ont été les grands gagnants du système. Ils bénéficient de contrats de travail stables, ils font partie du groupe social qui influence le plus les politiciens, et ils sont moins vulnérables aux crises économiques que leurs ainés « seniors ». D’autres facteurs, tels que les droits de douane élevés, les avantages accordés en fonction de l’âge, et les clauses qui limitent les possibilités de recours au licenciement leur ont même permis de conserver des emplois qui sont par nature condamnés à disparaître.

    En contrepartie, cette situation a favorisé la marginalisation des plus jeunes actifs. Selon l’OCDE, entre 2008 à 2012, le taux de chômage des Européens âgés de 45 à 54 ans n’a progressé « que » de 5,2% à 7,7%, alors que le taux de chômage des jeunes est passé de 15% à 21,4%.

    Mais la concurrence provenant des pays émergents et les progrès technologiques sont en train de changer la donne, affirme l’économiste. Il explique que les industries traditionnelles qui employaient les travailleurs dans la force de l’âge sont de plus en plus souvent délocalisées hors d’Europe, et que les entreprises qui les remplacent sont souvent des entreprises jeunes, à l’exemple des startups du secteur de la technologie où la majorité des employés a moins de 40 ans. Selon l’institut McKinsey, 12 inventions récentes sont appelées à refaçonner nos économies : l’internet mobile, l’automatisation du travail intellectuel, l’Internet des objets, le cloud (informatique en nuage), la robotique avancée, les véhicules sans conducteur, la génomique de nouvelle génération, le stockage de l’énergie, l’impression 3D, les matériaux avancés, l’exploration et les forages avancés et les énergies renouvelables.

    Ces innovations vont créer des opportunités d’emploi pour travailleurs les plus jeunes, et d’un autre côté, elles vont rendre les compétences de certains employés d’âge mûr obsolètes, et écarter ces travailleurs du marché du travail. En effet, les travailleurs les plus âgés ont plus de difficultés à apprendre les nouvelles compétences demandées ; ils sont aussi moins mobiles, et plus réticents à accepter de prendre les risques inhérents à la création d’entreprise.

    L’Europe, avec ses populations vieillissantes, est particulièrement concernée par ce phénomène, d’autant que ses travailleurs, habitués à des systèmes de protection sociale généreux, auront plus de mal à accepter ces nouvelles contraintes, précise Campanella. Les pays de la périphérie, qui ont souvent des secteurs publics pléthoriques qu’ils sont maintenant contraints de réduire, seront ceux où son impact sera le plus fort, car une grande partie des fonctionnaires ont plus de 40 ans. De plus, l’incapacité des Etats membres de l’euro à pouvoir dévaluer leur monnaie pour regagner de la compétitivité sur les secteurs industriels menacés risque d’aggraver cette évolution.

    L’accélération du progrès et des changements qu’il induit signifie qu’il sera de plus en plus difficile pour le législateur d’adopter simultanément les réformes structurelles nécessaires pour adapter le pays. En outre, les pays de la zone euro ne disposent pas des leviers monétaires ou fiscaux qui faciliteraient cette transition.

    Campanella prédit qu’il en résultera de l’instabilité sociale, parce que les travailleurs dans la force de l’âge seront poussés dans une « trappe de l’âge moyen » : ils seront trop vieux pour trouver du travail, mais trop jeunes pour partir en retraite, ce qui les poussera à se faire défendre par les syndicats. Ils s’opposeront ainsi aux jeunes, qui voudront défendre ce système qui leur convient, et cette polarisation pourrait remettre en cause la cohésion sociale.

    Pour l’éviter, les politiciens européens devraient :

    ✔ Développer la formation continue pour tous ;

    ✔ Développer des partenariats entre les secteurs privé et public ;

    ✔ Permettre que les salaires puissent baisser avec l’âge du travailleur pour tenir compte de l’obsolescence croissante de ses qualifications, et développer son attractivité ;

    ✔ Redéfinir le contrat social de l’Europe, pour promouvoir la solidarité intergénérationnelle et créer un système capable de fusionner la créativité des jeunes avec la sagesse des personnes d’âge mûr.

    #économie
    #social
    #catastrophe #sociale
    #trop-vieux pour #travailler, #trop-jeune pour la #retraite ..

  • Nicholas Chrisman : une conférence sur le thème "existe-t-il des principes fondamentaux dans les sciences de l’information géographique ?"

    vendredi 17 janvier 2014, 10h

    ENS de Lyon, site Descartes, Salle F106
    (Conférence ouverte à tous)

    Présentation

    En 2012, Nicholas Chrisman faisait partie, avec Andrew Frank, Dan Sui, Michael Goodchild et Waldo Tobler, des auteurs amenés à répondre à la question de savoir s’il existait des principes fondamentaux dans la Science de l’Information Géographique (1). Les auteurs, on s’en doute, ne donnent pas une réponse unanime à cette question périlleuse. Les débats épistémologiques ont en effet été très animés, à l’intérieur de ce champ de la recherche qui s’est progressivement structuré depuis 50 ans autour des systèmes d’information géographique, mais aussi à ses frontières, et en particulier avec la géographie dont le rapport à la géomatique fut parfois difficile. Dans ces débats, Nicholas Chrisman, pionnier des SIG au fameux Lab for Computer Graphics and Spatial Analysis de l’Université de Harvard, a toujours exprimé sa méfiance pour une conception formelle et mathématisée – pour ne pas dire positiviste – de la science géomatique. Il promeut une approche moins essentialiste et plus modeste, plus sensible aux finalités et aux usages. Dans son livre Exploration of Geographic Information System(2), il est un des premiers à penser un cadre théorique pour replacer les procédures de mesure, de calcul et de formalisation de l’information géographique dans les systèmes organisationnels et sociaux où ils se déploient. Il est donc particulièrement intéressant de l’entendre discuter de « ces principes fondamentaux ».

    Nicholas Chrisman s’exprimera en français.

    Notes
    (1) Dans un livre coordonné par D Harvey : Harvey D. F. J., Tobler W., Chrisman N. R., Frank A. U., Sui D., Goodchild M. F. Are there fundamental principles in Geographic Information Science ?  : Tobler Lecture Event 2012 of the Association of American Geographers Geographic Information Systems and Science Specialty Group. CreateSpace Independent Publishing Platform, 2012. 100 p.

    (2) Chrisman N. Exploring geographic information systems 2nd Edition. New-York : John Wiley & Sons, 2001 (1997).

    Contacts :
    C. Cunty, D. Graillot, T. Joliveau
    claire.cunty _at_univ-lyon2.fr
    Didier.GRAILLOT_at_emse.fr
    Thierry.Joliveau_at_univ-st-etienne.fr

    #géographie #cartographie #cartographie_radicale #gis #sig