organization:université de neuchâtel

  • Outil pour une #répartition plus équitable des réfugié·e·s en Europe

    L’#accueil de personnes réfugiées peut se révéler très positif à long terme pour une société sur le plan démographique et économique, mais il est très coûteux pour l’Etat social durant les premières années de séjour et suscite de violents débats politiques. Au cours des dernières décennies, les pays d’Europe ont donc, à quelques exceptions près, tout fait pour laisser la #responsabilité de l’accueil à leurs voisins.

    Quelle serait une #répartition_équitable de cette #responsabilité ? Certains ont mis en avant la taille du pays, d’autres sa richesse ou un faible taux de chômage. Grâce à un nouvel outil cartographique développé par #Andreas_Perret, data manager du « nccr – on the move », le Pôle de recherche national (PRN) consacré aux études sur la migration et la mobilité de l’Université de Neuchâtel, sur la base de mon étude de 2014, il est désormais possible de choisir et de pondérer les critères de répartition sur la période 2008-2018. Il s’agit d’une base de réflexion fondamentale dont on espère qu’elle stimulera les Etats à coopérer.

    Une première série de cartes permet de comparer l’effectif de demandeurs·euses d’asile reçu·e·s (représenté par un demi-cercle rouge) avec l’effectif « équitable » en proportion de différents critères (autre moitié du cercle, en gris).

    Ainsi, compte tenu de sa population en 2018 (1.6% de l’UE+AELE), la Suisse a reçu « trop » de demandeurs·euses d’asile (2.3%, soit 15’160 au lieu de 10’386) tout comme l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique, la France, la Suède et surtout la Grèce (66’965 au lieu de 13’615 !), tandis que le Portugal, la Norvège, Le Danemark, le Royaume-Uni et tous les pays de l’Est n’en ont pas reçu « assez ». Compte tenu de son produit intérieur brut (PIB) qui pèse 3.72% de celui de l’UE+, la Suisse aurait, par contre, dû accueillir nettement plus de personnes (24’418). Les mêmes simulations peuvent être effectuées en fonction de la surface géographique et du taux de chômage (proportion inverse) ou d’une combinaison de critères. Si l’on adopte la pondération suggérée dans un rapport de la fondation Mercator (Angenendt et al.), soit 40% pour le PIB et la population et 10% pour le chômage et la surface, on observe que la Suisse reçoit une proportion assez équilibrée des demandeurs·euses d’asile en 2017 et 2018. En 2016 par contre, en pleine crise syrienne, elle aurait « dû » accueillir plus de demandes, surtout en comparaison de l’Allemagne.

    Débat politique informé à l’aide de simulations cartographiques

    La deuxième série de cartes (#Choroplèthe) permet d’identifier en un coup d’œil les pays qui devraient recevoir plus (en rouge) ou moins (en vert) de demandeurs·euses d’asile.

    Un tableau de synthèse (Heat) permet de suivre l’évolution entre 2008 et 2018. Il en ressort – toujours avec la pondération « Mercator » – que si certains pays sont chroniquement « trop peu accueillants » (pays de l’Est européen, Portugal, Espagne, Irlande, Luxembourg, Royaume-Uni), d’autres comme la Suisse, la Grèce et la France ont alterné des périodes d’ouverture et de fermeture. L’Allemagne, la Suède, l’Autriche et la Belgique sont les pays qui ont le plus souvent été aux avant-postes de l’accueil.

    Les cartes n’apportent pas de réponses directes à la question d’une répartition « équitable ». Elles ne donnent pas non plus de réponses à la question des #critères à utiliser ni du nombre total de personnes qui devraient être accueillies. En permettant d’effectuer des simulations, elles ont pour ambition de faciliter un débat politique informé visant à faire progresser l’indispensable #harmonisation des politiques d’accueil à l’échelle du continent européen.

    Note : Exemple pas à pas pour créer une carte : dans le volet « Symbolic » choisir l’année 2018 et affecter un poids de 100% à l’effet de la surface : la carte présentée donne en demi-cercle rouge le nombre effectif de demandes d’asile reçues et en gris le nombre qu’un pays aurait dû recevoir compte tenu de sa taille (surface) par rapport à la surface totale de l’UE+. Pour la France, on compte 119’190 demandes d’asile effectives en 2018, mais la France occupe 11% du territoire ce qui correspond à 73’370 demandes d’asile (11% du total). La France a donc reçu « trop » de demandes d’asile si l’on prend la surface comme unique clé de répartition. En choisissant une autre pondération on peut combiner l’effet de la population, du chômage, du PIB et de la surface.

    https://blog.nccr-onthemove.ch/outil-pour-une-repartition-plus-equitable-des-refugie%c2%b7e%c2%b7s-en-europe/?lang=fr
    #cartographie #visualisation #équité
    #asile #migrations #réfugiés #Europe #quotas #coopération #pondération #statistiques #chiffres

    #Simulation interactive :
    https://public.tableau.com/profile/nccr.on.the.move#!/vizhome/FairShare_0/Symbolic
    #carte_interactive

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    –-> Petit commentaire (mais qui, évidemment, me semble indispensable pour une réforme du droit d’asile européen) :
    Mais... aucune référence est faite sur les besoins, envies, projets et aspirations des demandeurs et demandeuses d’asile !!!!!
    Les demandeurs d’asile sont considérés comme des paquets interchangeables qu’un bureau central pourrait envoyer à droite et à gauches selon son besoin et le besoin des petits bureaux situés sur le territoire européen... la poste, quoi !
    Il n’y a pas du tout l’idée de #matching entre les besoins et nécessités du pays et ceux des personnes concernées...

    ping @karine4 @isskein

    #paquets_de_la_poste

  • Gilets Jaunes : regards sur une crise | Inscriptions | EHESS
    https://www.ehess.fr/fr/regards-sur-une-crise

    Du 23 janvier au 11 février, en partenariat avec France Culture, l’Ecole des hautes études en sciences sociales propose une série de conférences gratuites et ouvertes au public avec des chercheurs de différentes disciplines et des journalistes pour réfléchir collectivement au mouvement et confronter les lectures de l’événement.

    Afin d’éviter une trop forte affluence, une inscription préalable vous est demandée, dans la limite des places disponibles.

    GILETS JAUNES ET CLASSES POPULAIRES ?
    Mercredi 23 janvier de 18h-20h30.

    Intervenants :
    • Florence Aubenas (sous réserve), journaliste au Monde , auteure de Le quai de Ouistreham (Éditions de l’Olivier, 2010)
    • Isabelle Coutant (CNRS), auteure de Les migrants en bas de chez soi (Seuil, 2018)
    • Julian Mischi (INRA), co-auteur, avec Ivan Bruneau, Gilles Laferté et Nicolas Renahy, de Mondes ruraux et classes sociales (Éditions de l’EHESS, 2018)
    • Gérard Noiriel (EHESS), auteur d’Une histoire populaire de la France (Agone, 2018)

    REVENDICATIONS, MOBILISATIONS, RÉPRESSIONS
    Lundi 4 février de 18h à 20h30

    Intervenants :
    • Guillaume Duval, journaliste à Alternatives économiques
    • Cédric Moreau de Bellaing (ENS), auteur de Force publique. Une sociologie de l’institution policière (Économica, 2015)
    • Danielle Tartakowsky (Paris 8), auteur avec Michel Margayraz de L’État détricoté. De la Résistance à la République en Marche (Éditions du détour, 2018)

    UNE CRISE DE LA DÉMOCRATIE
    Jeudi 7 février de 18h à 20h30

    Intervenants :
    • Julia Cagé (Sciences Po), auteure de Le Prix de la Démocratie (Fayard, 2018)
    • Olivier Christin (Université de Neuchâtel), auteur de Vox Populi. Une histoire du vote avant le suffrage universel (Seuil, 2014)
    • Magali Della Sudda (CNRS), membre d’un collectif de chercheurs enquêtant sur les gilets jaunes

    INÉGALITÉS ET JUSTICE SOCIALE
    Lundi 11 février de 18h à 20h30

    Intervenants :
    • Antoine Bozio (EHESS), auteur d’Économie des politiques publiques (La Découverte, 2018)
    • Rachel Renault (Université du Maine), auteure de La permanence de l’extraordinaire. Fiscalité, pouvoirs et monde social en Allemagne aux XVIIe-XVIIIe siècles (Editions de la Sorbonne, 2017)
    • Alexis Spire (CNRS), auteur de Résistances à l’impôt, attachement à l’Etat. Enquête sur les contribuables français, Paris (Seuil, 2018)

  • Les migrants représentent près de 5% des travailleurs dans le monde
    https://www.rts.ch/info/monde/10048614-les-migrants-representent-pres-de-5-des-travailleurs-dans-le-monde.html

    Les migrants constituent 4,7% de la force de travail dans le monde. Leur nombre atteignait l’année dernière 164 millions, selon les estimations dévoilées mercredi à Genève par l’Organisation internationale du travail (OIT).

    L’institution mentionne une augmentation de 9% en quatre ans. Mais les données de 2017 sur 188 pays prennent en compte près de 20 millions de réfugiés.

    « Cette ampleur correspond à la croissance économique des pays et également à la croissance de la migration en général », explique Etienne Piguet, professeur à l’Université de Neuchâtel, spécialiste des flux migratoires et vice-président de la Commission fédérale des migrations. « L’augmentation va toutefois rester constante, il n’y a pas de déferlante de la migration comme certains l’affirment », note-t-il.

    Le travail, motif n°1 des migrations
    « La majorité des migrants » se déplacent pour leur travail ou pour en chercher un, a dit de son côté devant la presse la directrice du département du travail et de l’égalité à l’OIT, Marisa Tomei. Ceux-ci apportent une contribution positive et remplissent surtout des emplois qui ne sont pas occupés par les ressortissants nationaux du pays d’accueil, selon elle.

    Parmi les migrants actifs, 96 millions sont des hommes et 68 millions des femmes. La part des premiers s’est étendue de 2 points de pourcentage pour s’établir à 58%.

    Dans la force de l’âge, avec 42% de femmes
    Toutefois, davantage de femmes se sont déplacées depuis 20 ans pour trouver du travail. Mais « la discrimination à laquelle elles font souvent face en raison de leur sexe et de leur nationalité réduit leurs opportunités d’emplois », selon Marisa Tomei.

    Autre caractéristique de ces travailleurs : ils sont dans la force de l’âge, selon les termes de l’OIT, c’est-à-dire que la plupart sont âgés entre 25 et 64 ans. Leur départ pourrait avoir un impact négatif sur la croissance économique de leurs pays.

    Près de 112 millions de travailleurs migrants se trouvent dans des pays riches. Les travailleurs migrants constituent 18,5% du total des actifs des pays riches mais seulement environ 2% dans les pays pauvres. Parmi les régions, près d’un quart habitent dans le nord du continent américain. La même part se trouve en Europe, à l’exception de l’Est du continent, et 13,9% dans les Etats arabes.

    Mesures concrètes pour freiner les flux
    « L’intérêt de ce rapport est d’offrir une vision nuancée des effets de la migration », souligne Etienne Piguet. D’une part, la migration est extrêmement importante pour la prospérité des pays en croissance économique. « Mais parfois aussi, on préférerait que des travailleurs formés ne quittent pas leur pays, pour travailler ailleurs dans des emplois où ils sont souvent surqualifiés. »

    Parmi les mesures concrètes pour lutter contre le phénomène, selon Etienne Piguet, il faut reconnaître les diplômes d’un pays à l’autre, veiller à ce que les conditions de travail soient acceptables, et éviter le dumping salarial. « En faisant cela, on n’aura plus, pour certains travailleurs, des incitations biaisées à vendre leur force de travail ailleurs, et pas non plus d’incitations pour les gouvernements à recruter à bas prix ailleurs. »

    #Migration #migrations #femmes #hommes #travail #économie #exploitation #capitalisme #OIT

    • Je crois qu’ils ont la bonne définition.

      Based on figures for 2017 provided by the United Nations/ Department of Economic and Social Affairs (UN/DESA), which are adjusted for the number of refugees, there are 277 million international migrants, 234 million migrants of working age (15 and older) and 164 million migrant workers worldwide. For the purposes of this report, the term “international migrants” refers to persons who are foreign-born (or foreign citizens when place-of-birth information is not available), while the term “migrants of working age (15 years of age and over)” is a subset of international migrants. The term ‘“migrant worker”, on the other hand, refers to international migrant individuals of working age and older who are either employed or unemployed in their current country of residence. Overall, migrants of working age constitute 4.2 per cent of the global population aged 15 and older, while migrant workers constitute 4.7 per cent of all workers.

      https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---dgreports/---dcomm/---publ/documents/publication/wcms_652001.pdf

  • L’obsolescence programmée existe aussi dans le domaine pharmaceutique Yves-Alain Cornu/gma - 27 Novembre 2018 - RTS

    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/10024247-l-obsolescence-programmee-existe-aussi-dans-le-domaine-pharmaceutique.h

    Les brevets qui protègent les nouveaux médicaments permettent à l’industrie pharmaceutique d’engranger des bénéfices. Au terme des vingt ans de couverture, les fabricants n’hésitent pas à dénigrer leur propre produit.
    Pour éviter qu’ils ne soient imités par la concurrence, les nouveaux médicaments créés par les entreprises pharmaceutiques sont protégés par un brevet pour une durée de vingt ans. Si les premières années sont consacrées au développement du produit, le reste du temps vise à rentabiliser l’investissement.


    "A peine le médicament sort de sa couverture par un brevet que des génériques apparaissent. Du coup, plus personne n’est intéressé à continuer la recherche", explique mardi dans l’émission "On en parle" de la RTS Thierry Buclin, médecin-chef du Service de pharmacologie clinique au CHUV, qui dénonce les effets pervers de ce système de brevets à durée limitée.

    De l’obsolescence programmée
    L’industrie pharmaceutique est en revanche intéressée à développer des nouvelles variantes de ses propres médicaments en fin de couverture de brevet.

    "Il y a une tendance à considérer qu’il faut remplacer les vieux médicaments : parfois c’est juste, mais parfois c’est entièrement faux. Tant que dure la couverture du médicament, le fabricant va lui trouver toutes les qualités. Mais quand l’échéance du brevet approche, le fabricant commence à dénigrer son propre produit, pour profiler le produit suivant", indique Thierry Buclin.

    Peut-on dès lors parler d’obsolescence programmée ? "Absolument", répond Thierry Buclin. "Dans la médecine, il y a une pensée un peu magique qui dit que tout ce qui est nouveau est meilleur."

    « La recherche fonctionne ainsi »
    Pour l’industrie, il ne s’agit en aucun cas d’obsolescence programmée. "La recherche fonctionne ainsi. Nous n’avons pas de grande percée tous les jours, mais nous avons très souvent de petites avancées qui se révèlent totalement décisives au fil des ans, notamment pour le diabète", déclare Sarah Käch, responsable de la communication pour Interpharma, l’association des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche.

    L’association Public Eye, qui milite pour des médicaments à prix abordables, estime cependant que l’industrie, avec ces petites avancées, cherche à accélérer la phase de recherche d’un médicament, voire à la bâcler, afin de rallonger au maximum la phase de commercialisation.

    "Les études montrent que non seulement les coûts de recherche sont très vite rentabilisés, mais qu’en plus il y a une marge bénéficiaire absolument astronomique", assure Patrick Durisch, responsable politique santé chez Public Eye.

    Investissement exagéré ?
    L’investissement pour développer de nouveaux médicaments coûterait 2 milliards de francs en moyenne. C’est du moins le chiffre sur lequel communique l’industrie pharmaceutique.

    "Ce chiffre est extrêmement important, ce qui permet à l’industrie de justifier le prix de vente très élevé de son médicament. Il y a d’autres études qui arrivent à des montants dix fois inférieurs. Pour l’industrie, il est clair que c’est moins intéressant, puisque cela ne justifie pas d’imposer des prix sur le marché qui sont disproportionnés", explique Dominique Sprumont, professeur à l’Institut de droit de la santé de l’Université de Neuchâtel.

    L’industrie pharmaceutique se défend cependant d’abuser sur ses prix et insiste sur la grande nécessité de maintenir un système de brevets qui permet d’assurer des revenus sans concurrence pendant vingt ans, afin de financer la recherche.

     #obsolescence #obsolescence_programmée #capitalisme #gaspillage #innovation #pharma #santé #big_pharma #brevets #médicaments #industrie_pharmaceutique #brevet

  • Vu sur le web ... La revue Ethnographiques - Fidèle à #SPIP depuis 2002

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    Ethnographiques.org fait « peau neuve »

    Chères lectrices, chers lecteurs,

    Nous avons le plaisir de vous annoncer que le site de la revue ethnographiques.org vient d’être entièrement rénové afin de le rendre facilement accessible depuis tous vos appareils connectés (ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles).

    Avec ce progrès technique, le projet éditorial d’ethnographiques.org prend un nouvel élan. Depuis 2002, la revue offre sur Internet des ethnographies riches, nourries d’éléments multimédias et souvent composées selon des dispositifs de narration originaux. Il s’agit de donner à lire et à penser des recherches actuelles de qualité en soulignant que toute grande réflexion sur la vie sociale gagne à s’ériger sur la base d’une attention précise aux faits, sans pour autant tomber dans un positivisme étriqué qui négligerait de considérer ce que la construction des faits doit au contexte du terrain, aux théories à la mode du jour, à la subjectivité du chercheur, au genre…

    Née d’une collaboration entre universitaires français et suisses, la revue a été d’emblée considérée comme une entreprise internationale ouverte aux différentes orientations de l’anthropologie d’aujourd’hui, traduisant par exemple régulièrement des contributions de chercheurs étrangers. Grâce à Internet, les internautes d’Europe, mais aussi d’Afrique, d’Asie, d’Amérique, d’Océanie, consultent sans restriction les 35 numéros déjà publiés et nous œuvrons pour que les prochaines parutions, à raison de deux livraisons par an, restent en libre accès afin que tous — anthropologues, sociologues ou simples citoyens du monde — puissent directement accéder à une partie des travaux contemporains en sciences humaines et sociales.

    Qu’une entreprise de savoir critique et réflexif soit librement diffusée sur Internet ne signifie pas pour autant qu’elle flotte dans les limbes d’une virtualité dénuée de toute considération matérielle et sans acteurs humains.

    Sans retracer ici l’histoire ou l’ethnographie d’une revue en ligne, il suffit d’indiquer que, comme la plupart des publications scientifiques, ethnographiques.org fonctionne avec un comité de direction qui pilote la politique éditoriale et avec l’aide de nombreux relecteurs qui participent à l’évaluation (et souvent aux demandes de réécriture) des contributions reçues. Celles retenues sont ensuite intégrées à un système de publication sur Internet.

    Depuis quasiment ses débuts, notre revue a accordé sa confiance à la communauté de développement du système de publication #Spip (www.spip.net) qui milite pour un Web indépendant où la liberté d’expression reste réelle. En accord avec cette philosophie, nous avons tenu à réaliser la refonte de notre site en poursuivant notre aventure intellectuelle et technique sur le logiciel Spip. Nous avons pour cela fait appel à l’un des membres de cette communauté, *****, et sommes heureux d’apporter, à notre mesure, notre contribution à ce projet de logiciel libre. La diversité des systèmes de publication et des portails d’accès est pour nous congruente à l’étude et au respect de la diversité humaine et culturelle.

    Ce renouveau d’ethnographiques.org a aussi été rendu possible grâce aux institutions qui soutiennent directement la revue et que nous remercions ici vivement. L’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS fournit un mi-temps d’éditrice en la personne de Marie Berjon. Une subvention du Département du pilotage de la recherche et de la politique scientifique (Ministère de la Culture, France) nous a apporté le financement nécessaire à cette refonte. Le Musée d’ethnographie de Neuchâtel et l’Institut d’ethnologie de l’Université de Neuchâtel (Suisse), qui ont toujours contribué au rayonnement de la revue, sont restés fidèles à leur immémoriale réputation d’innovation iconoclaste.

    Ces soutiens institutionnels ont ainsi permis aux membres du comité de direction, en particulier Jean-Christophe Monferran (IIAC - LAHIC, CNRS - EHESS) dont l’action a été déterminante, et à Marie Berjon d’œuvrer à la refonte du site que vous allez pouvoir aujourd’hui découvrir.

    Que ce soit sur votre téléphone mobile pendant un trajet dans les transports publics ou sur votre ordinateur de bureau, nous vous invitons donc à retrouver, avec un nouveau confort de lecture, les centaines d’articles et de comptes-rendus déjà publiés et de vous replonger dans nos dossiers (pour ne citer que les quatre derniers : Vieillir en institution, Philanthropies, Retours aux rituels, Enquêtes collectives).

    Bonne lecture et à bientôt pour le prochain numéro : Jouer avec les animaux !

    Sophie Chevalier, Thierry Wendling et le comité de direction d’ https://www.ethnographiques.org

  • Les successeurs aux néonicotinoïdes tout aussi nocifs pour les abeilles Silvio Dolzan/lan - 17 Aout 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/9781931-les-successeurs-aux-neonicotinoides-tout-aussi-nocifs-pour-les-abeilles.

    Alors que l’utilisation des pesticides tueurs d’#abeilles sera interdite en #Suisse dans les cultures en plein air à la fin de l’année, une nouvelle étude semble démontrer que les produits alternatifs ont les mêmes effets.
    La nocivité des #néonicotinoïdes sur les insectes pollinisateurs (particulièrement les abeilles et les bourdons) est désormais prouvée par un grand nombre d’études. La Suisse, à l’instar de l’Union européenne et d’autres pays du monde, a pris des mesures drastiques en décrétant l’interdiction de ces insecticides dès la fin de 2018.


    Leurs successeurs devraient être une classe différente d’insecticides basés sur une autre molécule, la #sulfoximine.

    L’Université Royal Holloway de Londres vient de tester ces nouveaux produits sur des ruches réelles. S’ils ont le même effet protecteur sur les plantes, ils ont aussi le même effet destructeur sur les pollinisateurs, selon leur étude publiée jeudi dans Nature.

    Cette étude montre effectivement que les colonies de bourdon soumises à des doses de sulfoxaflor (un des successeurs des néonicotinoïdes) souffrent de différents maux, explique Alexandre Aebi, maître d’enseignement et de recherche en agro-écologie et professeur titulaire à l’Institut de biologie de l’Université de Neuchâtel, dans l’émission CQFD de vendredi.

    Il relève également que seuls trois néonicotinoïdes sur la petite dizaine existante sont interdits. « Cette mesure est une bonne chose, mais il faut continuer à faire des recherches sur ces molécules ou sur des molécules similaires », indique le spécialiste. « On parle de pesticides, donc de molécules faites pour tuer des insectes », rappelle Alexandre Aebi, qui est aussi apiculteur.

    « Je ne pense pas qu’on puisse tuer des ravageurs d’une culture sans avoir le moindre dégât collatéral sur le reste de l’environnement », déclare encore le chercheur, pour qui il s’agit avant tout d’utiliser les pesticides « de manière raisonnée » plutôt que de s’en passer complètement.

    #Abeilles

  • Le blog d’Etienne Piguet | Quand la drogue gangrène la politique migratoire
    https://asile.ch/2018/06/01/le-blog-detienne-piguet-quand-la-drogue-gangrene-la-politique-migratoire

    Etienne Piguet, professeur de géographie à l’Université de Neuchâtel et et Vice-président de la Commission fédérale des migrations, apporte un éclairage intéressant aux prises de positions récentes autour de la vente de drogue de rue à Lausanne. Le rappel du légitime besoin de protection qu’ont la plupart des requérants d’asile en Suisse ; la nécessité de […]

  • #Ateliers,_cours_et_formations : MIT, Sorbonne, UNIne
    http://www.davduf.net/ateliers-cours-et-formations-mit-sorbonne-unine

    Enseignement, ateliers, formations, colloques, toutes mes petites activités réunies ici. Depuis 2014, je suis artiste en résidence au MIT Open Documentary lab. J’enseigne les nouvelles écritures et les médias émergents à l’Académie du journalisme et des médias, Faculté des sciences économiques de l’Université de Neuchâtel (Suisse, depuis 2013), au Département : Cinéma et audiovisuel de Paris Sorbonne 3 (à partir de printemps 2018), ainsi qu’à l’Institut national de l’image et du son (INIS Montréal, depuis (...)

    Ateliers, cours et formations

    / Une

  • En décembre 2011, l’Université de Neuchâtel organisait une magnifique exposition sur l’histoire de la cartographie, infographie, data visualisation (puisque c’est un terme à la mode) - dans le cadre des activités de « l’Académie du journalisme et des médias »

    L’exposition a été conçue en collaboration (si je ne me trompe pas) de Michael Stoll, Professeur à l’ « Augsburg University of Applied Sciences (Allemagne) » et aussi prof associé à l’université de Neuchâtel.

    https://www.flickr.com/photos/mstoll/5805887958/sizes/l

    A l’occasion du classement de mes archives, j’avais envie de partager avec vous quelques images et quelques liens généraux sur la "visualisation des données, en complément de ce que nous commençons à publier sur nos chers précurseurs (Otto Neurath, Jacques Bertin, Charles-Joseph Minard). Une manière de regrouper un peu d’intelligence cartographique dans un même lieu pour accéder facilement aux références.

    pdf téléchargeable de la présentation de Benjamin Wiederkehr lors du vernissage de l’expoition en décembre 20011. Un documents riches d’exemples et très intéressant du point de vue du processus de création infographique et icônique.
    http://marcogiardina.ch/infographics/History%20Of%20Infographics%20Exhibition%20(2011).pdf

    pdf téléchargeable de la présentation de Michael Stoll lors du vernissage. Ce document très complet donne une très bonne idée de ce à quoi ressemblait l’exposition.
    http://marcogiardina.ch/infographics/stoll_talk_grand_opening.pdf

    grande série de photos de l’exposition consutable sur Flickr
    https://www.flickr.com/photos/mstoll/5805922134/in/photostream

    https://www.flickr.com/photos/mstoll/5805863770/sizes/l

    Il y a aussi un petit documentaire disponible ici :
    http://marcogiardina.ch/infographics/2011_12_12_infography_exhibit_neuch%C3%A2tel.mp4

    Et un film beaucoup plus long (1h30) sur l’histoire de l’infographie
    About the History of Infographics
    An Exhibition/Exposition AJM (UniNE) - HD
    https://www.youtube.com/watch?v=cqEmnaRHG4Y

    Pour mémoire et en complément, deux autres conférences de deux personnalité des la data visualisation qui ont le vent en poupe, très présents sur les réseaux sociaux :

    Alberto Cairo
    The Functional Art - Design and Infographics | Journalism Interactive Conference 2013
    https://www.youtube.com/watch?v=PHReSOa4H4g


    David McCandless

    The beauty of data visualization
    https://www.youtube.com/watch?v=5Zg-C8AAIGg

    Et pour le fun et la mémoire, feu le formidable Hans Rosling dans une de ses premières conférences.
    https://www.youtube.com/watch?v=usdJgEwMinM

    #infographie #cartographie #visualisation #neuchâtel #datavisualisation

    • The Python Graph Gallery | Resources | Data Driven Journalism
      http://datadrivenjournalism.net/resources/the_python_graph_gallery

      Data journalism is a field closely related with data science. To write an article, data journalists have to follow the traditional steps of any data driven project. These include exploratory and explanatory analysis, and data visualization is a key step in both.

      During exploratory analysis, journalists must be able to quickly understand their data through simple graphics, going quickly from one chart to another to answer their questions. Once interesting results are discovered, data visualization is often used to showcase these results. But for a story to be eye-catching and easy to understand, the journalist will often spend a lot of time customizing the graphic. .

  • L’idée d’une « #Suisse_coloniale » apparaît comme une contradiction dans les termes, tant l’identité collective helvétique s’est forgée sur l’image d’Épinal d’une neutralité absolue, étrangère au colonialisme et à ses atrocités. Noémi Michel, Maître-Assistante en théorie politique à l’Université de Genève, déstabilise ce récit national mythifié. Dans le cadre de ses travaux de recherche, elle met en avant les multiples modalités à travers lesquelles la Suisse a participé à l’entreprise coloniale, sans posséder de colonies formelles pour autant. Un tel travail de #mémoire porte en lui la promesse d’une compréhension enrichie du #racisme contemporain. S’exposer à la pensée de Noémi Michel, c’est en ce sens convoquer l’histoire pour mieux renseigner notre présent. C’est aspirer à un idéal démocratique où les groupes porteurs de « différence » auraient voix au chapitre. Entretien long format.

    Entretien avec #Noémi_Michel de l’Université de Genève....

    http://www.jetdencre.ch/avec-noemi-michel
    #colonialisme #Suisse #colonisation #imaginaire_colonial #esclavage #histoire #colonialisme_sans_colonies #moutonologie #Henri_Dunant
    cc @simplicissimus

    • Switzerland and ‘Colonialism without Colonies’

      In this essay the theoretical focus of postcolonial theory has been shifted from the cultures and societies of former formal colonies to those countries that have an explicit self-understanding as an outsider within the European colonial power constellation. Using the example of Switzerland, it analyses the presence and perseverance of colonial structures and power relations in a country that has never been regarded as or understood itself as an official colonial power. In a first step, we compare present debates on colonialism in Switzerland with those in neighbouring countries, i.e. France, Germany, Italy and Austria. In a second step, we trace previous research that postulates a link between Switzerland and colonialism, and apply the concept of ‘colonialism without colonies’, which, in contrast, engages with methods and themes that have emerged from postcolonial studies. Finally, we present a specific case study on ‘Swiss commodity racism’ in order to elucidate the concept ‘colonialism without colonies’.

      http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/1369801X.2015.1042395?journalCode=riij20

    • Sheepology: The Postcolonial Politics of Raceless Racism in Switzerland

      Discussing racism and its colonial genealogy remains difficult in contemporary Switzerland. This article addresses the politics of racism’s name-ability at the crossroads of studies of ‘postcolonial Switzerland’ and ‘raceless racism’ in continental Europe. The former highlight Switzerland’s self-conception as outside colonialism. The latter emphasize the complexities of Euro-racism, in particular its production through the absence of explicit racial references. Drawing on postcolonial discourse-analytic methodology, I explore the famous case of the ‘sheep poster’ that supported the far right-wing Swiss People’s Party campaign in 2007 and triggered an important controversy around legitimate public images of ‘Swissness’ and ‘difference’. The first section analyses the (untold) history of colonial racialised discourses that are conveyed by the poster. The second and third sections comprise a discourse analysis of the public claims that were expressed by various actors against or in defence of the poster. I show that the controversy consisted of a struggle between three antagonistic articulations of ‘Swissness’ and ‘difference’, namely between an antiracist discourse, and anti-exclusionary discourse, and defensive interventions. As the two latter discourses became hegemonic at the expense of the anti-racist critique, this struggle reasserted and renewed a regime of raceless racism, revealing both specificities and commonalities between the Swiss case and the broader context of postcolonial Europe.

      http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/13688790.2015.1191987?journalCode=cpcs20
      #post-colonialisme

    • Des visites guidées à #Neuchâtel retracent les vestiges de l’esclavage

      Pour la semaine d’action annuelle contre le racisme, la ville de Neuchâtel se penche sur le racisme d’hier et d’aujourd’hui. Des visites guidées suivent les traces de personnalités neuchâteloises devenues riches grâce aux esclaves, ou qui ont contribué à légitimer l’esclavage.

      https://www.rts.ch/play/radio/le-12h30/audio/des-visites-guidees-a-neuchatel-retracent-les-vestiges-de-lesclavage?id=9407382&

      #Agassiz #Louis_Agassiz #David_de_Pury

      #toponymie #polygénisme #supériorité_de_la_race_blanche #purysbourg

      Louis Agassiz

      Né à Môtier (FR) en 1807, décédé à Boston (USA) en 1873, le naturaliste Louis Agassiz a exercé une profonde empreinte sur le développement de la vie scientifique neuchâteloise. Recruté par les autorités de la Principauté de Neuchâtel en 1832, ce jeune savant doté d’un charisme exceptionnel s’était déjà fait un nom dans les universités allemandes et à Paris, par ses travaux d’étude comparée et d’embryologie des oursins et des poissons fossiles et vivants. Dès 1837, il acquiert une réputation mondiale avec sa « théorie glaciaire » : à la suite d’expéditions alpines largement médiatisées, ses travaux sur le glacier de l’Aar lui permettent d’établir l’existence d’un âge glaciaire préhistorique, qui prolongeait la théorie des catastrophes de Cuvier.

      En 1846, Agassiz émigre aux Etats-Unis, pour s’installer à l’Université de Harvard, où il crée le Musée de zoologie comparative, qui devient bientôt l’un des principaux musées scientifiques du monde. Fortement engagé dans la diffusion publique du savoir et dans la défense de l’instruction des femmes, Agassiz a joué un rôle décisif pour l’affirmation de la science en Amérique. Aujourd’hui, cependant, son héritage doit se mesurer à l’aune de ses thèses fixistes et de ses doctrines raciales.

      Dès la parution de l’Origine des espèces en 1859, Agassiz se profile en effet comme l’un des principaux adversaires de Darwin. Farouchement opposé à l’évolutionnisme, le naturaliste suisse avait pourtant contribué à la mise en évidence du développement progressif de la vie et de la succession des espèces. Dans l’épistémologie finaliste d’Agassiz, cependant, ces filiations n’étaient pas génétiques, mais idéelles : elles suivaient un Plan divin de créations successives établi dès l’origine du monde.

      Quoique catégoriquement hostile à l’esclavage des Noirs, Agassiz est marqué par un racisme viscéral. Ses positions relatives à l’infériorité de la « race noire » ne se distinguaient pas de celles partagées par la majorité des anthropologues de l’époque. Mais à la différence de ses confrères, Agassiz s’est profondément compromis dans le débat public, en alimentant, avec son puissant prestige scientifique, une idéologie raciste aux répercussions politiques prévisibles. En 1863, il recommande ainsi aux autorités de l’Union de concentrer les esclaves affranchis dans certaines zones des états du Sud, afin d’éviter les conséquences selon lui néfastes de la contamination réciproque des races blanche et noire. Par-delà l’égalité officiellement proclamée, cette recommandation préfigurait en quelque sorte la ségrégation de fait qui s’imposera peu à peu, après la Guerre de Sécession.


      https://www.unine.ch/unine/home/luniversite/portrait/histoire/louis-agassiz.html

      David de Pury (bienfaiteur)

      Son vrai nom est #David_Purry, créé Baron le 1er janvier 1785. Une très ancienne gravure retrouvée au Portugal l’atteste.

      D’autre part, sur le socle de la statue érigée à son souvenir sur la place portant son nom à Neuchâtel il est écrit : « David de Purry ». La place quant à elle s’appelle la Place Pury. On y apprend également que le Baron David de Purry (1709-1786) est considéré comme « bienfaiteur de Neuchâtel ». Il légua à sa ville natale, peuplée alors de quelque 2 000 habitants, sa fortune. Celle-ci correspondrait de nos jours à quelque 600 millions de francs. Cette somme a permis de construire plusieurs bâtiments importants et a financé le détournement du cours d’eau "Le Seyon".


      https://fr.wikipedia.org/wiki/David_de_Pury_(bienfaiteur)

      Famille de #Pourtalès

      La famille #de_Pourtalès, d’origine cévenole, s’est illustrée dans de nombreux domaines et notamment dans le commerce, la finance, la diplomatie, l’armée, les sciences et la littérature. Elle offre un bon exemple de réussite d’une famille huguenote ayant préféré émigrer plutôt qu’abjurer. Collectionnant les châteaux et tissant un vaste réseau d’alliances, elle va essaimer en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis d’Amérique. Au XIXe siècle, on parle du « royaume Pourtalès » tant cette famille est riche et puissante.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Pourtal%C3%A8s

      Famille #de_Meuron

      Ancienne famille suisse originaire du canton de Neuchâtel. Bourgeoise de Boveresse, de Neuchâtel (1598), de Saint-Sulpice (NE), d’Orbe (1766), d’Yverdon (1818), de Genève (1902 Orbe) et de Sonvilier.

      L’un des membres de cette famille, Charles-Daniel de Meuron, formera en 1781 un régiment de mercenaires, le Régiment de Meuron. D’abord mis au service de la Compagnie hollandaise des Indes orientales et déployé au Ceylan (Sri Lanka), ce régiment passe ensuite au service de l’Angleterre. En 1813, on le retrouve stationné sur l’Île de Malte, au milieu de la Méditerranée (source : Maurice Vallée).

      http://www.genealogiesuisse.com/meuron.htm

      Pierre-Alexandre #DuPeyrou

      Pierre-Alexandre DuPeyrou, né le 7 mai 1729 et mort le 13 novembre 1794, est un notable de Neuchâtel, à la tête d’une énorme fortune et un esprit indépendant qui se lia notamment avec Jean-Jacques Rousseau. C’est lui qui, après la mort de l’écrivain, publia à Genève, en 1788, la première édition complète de ses œuvres. En 1790, il publia, encore à Neuchâtel, la deuxième partie des « Confessions »1.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Alexandre_DuPeyrou

    • Viens de lire cela sur la page FB d’un journaliste du Courrier, Mohamed Musadak :

      La ville de Neuchâtel décide de remplacer le nom de la rue Louis Agassiz, glaciologue et théoricien de la hiérarchie des races, par celui de #Tilo_Frey, première Noire élue au Conseil National. Cocasse

      Et grâce à cela, je découvre cette personnalité suisse... politicienne, femme, noire... (elle cumule, elle, surtout dans les années 1970 !)
      Tilo Frey :

      Lors de la votation fédérale du 7 février 1971 la population suisse se prononce en faveur du droit de vote et d’éligibilité pour les femmes suisses ; dans le prolongement de cette modification constitutionnelle, Tilo Frey est en octobre 1971 la première neuchâteloise à être élue au Conseil national ; elle y reste durant une législature, jusqu’en 19752.

      http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/d/D6042.php
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Tilo_Frey

      Info sur changement de nom à vérifier.

    • Neuchâtel débaptise l’#Espace_Louis_Agassiz, scientifique controversé

      La Ville de Neuchâtel a décidé de reconsidérer la place et l’héritage de Louis Agassiz dans l’espace public. Le glaciologue, accusé d’avoir promu le racisme, soulève la polémique depuis quelques années en Suisse.

      La Ville a indiqué vendredi avoir choisi de baptiser l’actuel Espace Louis-Agassiz du nom de Tilo Frey, pionnière de l’émancipation des femmes et des minorités ethniques en Suisse. Elle a fait partie des onze premières femmes élues au Parlement fédéral en 1971, sous la bannière du Parti radical.

      L’abandon du nom Espace Louis-Agassiz, où se trouve la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Neuchâtel, a été fait en accord avec le rectorat et sera effectif en 2019.

      Cette décision est « exceptionnelle », précise la Ville. Elle répond à la préoccupation de ne pas porter atteinte à l’image de l’Université au niveau international par une adresse qui la lie à une personnalité controversée.
      Héritage pas entièrement renié

      « On n’est pas en train de déshonorer la mémoire de Louis Agassiz » ou de « céder au politiquement correct », a déclaré vendredi à Neuchâtel Thomas Facchinetti, conseiller communal en charge de la culture et de l’intégration. « On est conscient de la contribution considérable du biologiste », cofondateur de l’Université de Neuchâtel et du Musée d’histoire naturelle, à la science.

      La Ville estime néanmoins qu’il subsiste encore de nombreux hommages de Louis Agassiz à Neuchâtel - buste à l’Université, grand portrait au Musée d’histoire naturelle, bloc erratique à Pierre-à-Bot. Il peut « céder un peu des honneurs » qui lui sont faits au profit d’une femme de couleur. Les personnalités féminines sont d’ailleurs largement sous-représentées dans les noms de rue, a ajouté Thomas Facchinetti.

      https://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/9826189-neuchatel-debaptise-l-espace-louis-agassiz-scientifique-controverse.html

      Dans le reportage de la RTS on y apprend que à #Saint-Galles il y avait une rue #Krüger, repabtisée depuis #Dürrenmattstrasse :

      St.Galler Erinnerungen an den Sklavenhandel

      Einer der gutbesuchten Workshops am diesjährigen Sufo war die Diskussionsrunde «Auf den Spuren des Sklavenhandels in St.Gallen» samt zugehörigem Spaziergang. Ein Thema, das mehr mit heute zu tun hat, als auf den ersten Blick zu vermutet.


      https://www.saiten.ch/st-galler-erinnerungen-an-den-sklavenhandel
      #toponymie_féministe

  • REISO | Sans papiers : LAMal et accès effectif aux soins
    https://asile.ch/2017/06/08/reiso-papiers-lamal-acces-effectif-aux-soins

    L’accès aux soins est garanti par la loi pour les sans-papiers et les requérants d’asile déboutés. En théorie tout va bien, mais des questions pratiques se posent, pas seulement pour les traitements « lourds ». Article de Gabrielle Steffen, docteure en droit de l’Université de Neuchâtel, Den Helder (Pays-Bas), publié le 22 mai 2017 sur le site de […]

  • Requérants. Oui, mais pas chez moi !

    Alors qu’en 2012, la population de cette commune était très inquiète de la création d’un foyer pour requérants, le bilan se révèle aujourd’hui positif.

    http://www.rts.ch/play/tv/infrarouge/video/le-cas-du-centre-de-requerants-de-preverenges-vd?id=6590705

    Transcription d’une partie du débat :

    Dans l’introduction, un défilé d’images prises lors de rencontres avec la population pour annoncer l’ouverture du centre de Chevrilles. Et tout premier extrait choisi par Infrarouge, un participant à la réunion qui dit « 80% des personnes qui arrivent sont des faux réfugiés ».

    Anne-Claude Demierre, conseillère d’Etat, Département santé et affaires sociales, Fribourg : « Je vous rappelle que l’ouverture de ce centre s’inscrit dans le cadre d’une volonté de la population, puisqu’il y a eu une votation populaire, qui a demandé une accélération des procédures. C’était en juin 2013. Elle a été acceptée à Fribourg à 75%. Aujourd’hui, nous mettons en place cette structure, le canton de Fribourg se doit de mettre à disposition de la confédération un centre. C’est vrai que c’est 300 requérants d’asile, mais c’est vrai aussi que c’est à 3 km du village. Donc on est vraiment éloignés du village, tout en étant à proximité d’un arrêt de bus. C’est vraiment les conditions d’accueil des centres de la confédération, puisqu’il y aura 40 collaborateurs, dont 20 accompagnants et 20 personnes chargées de la sécurité. Ce centre sera fermé de 17h à 9h ».

    Alfons Piller, député UDC et conseiller communal de Planfayon (FR) : « Ce fait de dire que c’est bien car la Gouglera est loin c’est exactement ce qui est fautif. Il ne faut pas les placer à l’extérieur, à la périphérie. Il faut les places tout près d’un centre, qu’ils aient la possibilité de s’intégrer. Ils nous disent pendant des années qu’il faut les intégrer, mais il faut donner la possibilité de le faire. Ils sont là-haut du soir au matin, enfermés »

    Demierre : « Il y a une incompréhension. C’est un centre de la confédération. L’objectif c’est que les requérants d’asile restent 140 jours dans ces centres. En principe, soit c’est un centre de procédure, soit c’est un centre de départ. On n’est pas du tout dans le cadre des requérants d’asile qui vont ensuite rester en Suisse. (…) Que le centre soit un peu plus éloigné c’est pas une question d’intégration, en l’occurrence, puisque en 140 jours c’est la procédure qui doit se dérouler. Ensuite les personnes seront affectées soit dans les cantons soit renvoyés. C’est justement l’objectif : pouvoir accélérer les procédures et de ne pas arriver avec des personnes qui restent 3-4 ans en Suisse et qu’ils se voient refuser un droit d’asile et qui doivent repartir »

    Philippe Leuba, conseiller d’Etat, Département de l’économie et du sport, Vaud : « Quand on dit qu’il faut placer ces centres au centre-ville, j’entends bien ce discours. Lorsque vous vous rapprochez d’une ville, la population dit non. Parce qu’au centre-ville c’est trop facile de commettre des délits, même si ces délits sont commis par une petite minorité des requérants d’asile, et il faut se méfier des amalgames ».

    Esther Mamarbachi : « Oui, mais pas chez moi… »
    Etienne Piguet, professeur de géographie de l’Université de Neuchâtel, vice-président de la Commission fédérale pour les questions de migration : « C’est quelque chose qu’on connaît pour beaucoup d’infrastructures : un centre d’incinération, une usine, etc. »

    Extraits de la vidéo montrée durant l’émission (http://www.rts.ch/play/tv/infrarouge/video/le-cas-du-centre-de-requerants-de-preverenges-vd?id=6590705).
    Réaction du public lors de la présentation publique lors de l’annonce de l’ouverture du centre de Préverenges (VD), en 2012 :
    – « Qu’est-ce que concrètement y aura pour tenir ces gens un peu à l’écart de nos enfants ? »
    – Syndic de Préverenges : « Ce lieu n’est pas approprié pour accueillir des requérants d’asile. On ne les met pas sous une école, c’est prendre un risque »
    Les réalisateurs retournent au même endroit deux ans après, en 2014, et toutes les personnes interviewées disent qu’il n’y a aucun problème avec le centre.

    Mamarbacher : « C’est mieux en ville ou en campagne ? »
    Etienne Piguet : « Tout dépend du stade du processus. Là on parle de centres qui concernent soit des personnes qui arrivent (traitement de leur demande, avant une intégration ou un départ), soit des personnes qui vont partir. Le lieu reste relativement isolé. Il n’y a pas de nécessité pour ces personnes d’avoir des contacts avec la population, même si cela peut être une bonne chose s’il y a certains contacts et une certaine implication. Ce qui est important, c’est qu’ensuite, le plus vite possible, les personnes qui vont rester en Suisse puissent s’insérer sur le marché du travail, puissent s’insérer dans un environnement qui n’est pas isolé à des km de toute autre forme de vie. A priori, des centres relativement isolés dans le cadre d’une procédure courte peuvent être tout à fait une bonne solution »

    Roland Mesot, président de l’UDC Fribourg et député au Grand-Conseil : « Normalement, ce nombre de réfugiés qui arrivent en Suisse devrait baisser avec les accords Dublin. Et là j’aimerais poser une question : est-ce que vous arrivez, vous, conseillers d’Etat, à faire de la pression sur la confédération en leur disant : ’Bougez avec Dublin, faites que ça fonctionne car pour l’instant les résultats Dublin sont catastrophiques ».

    Mamarbachi : « L’accord de Dublin, il faut juste le rappeler, ça permet de renvoyer la personne qui a déposé sa 1ère demande d’asile, par exemple en Italie »

    #logement #hébergement #asile #réfugiés #Suisse #migrations #bunker #abri_pc

  • Souriez, vous êtes suspects !

    Les #caméras_de_vidéosurveillance sont partout sur le domaine public. Avec le terrorisme et le sentiment d’insécurité ambiant, elles rassurent une population qui, dans l’ensemble, les voit d’un œil bienveillant. Mais ce système de lutte contre la criminalité est controversé. On craint des atteintes massives à la protection de la personnalité, qui feraient que chacun de nos faits et gestes serait désormais épié, espionné. Ainsi à #Genève, une expérience unique en Suisse, celle d’une surveillance en direct 24 h sur 24 h de tout un quartier, vient d’être terminée. Dans d’autres villes par contre, comme #Thoune (BE), on a fait ses comptes et finalement... retiré toutes les caméras des rues !

    http://pages.rts.ch/emissions/temps-present/8066017-souriez-vous-etes-suspects.html#8066019
    #surveillance #Suisse #vidéosurveillance #vidéo #sécurité

    C’est fou comme dans ce reportage on voit qu’il y a un consensus fou de la population pour la vidéosurveillance...

    #Francisco_Klauser (prof. UNINE et expert de vidéosurveillance interrogé dans le reportage), vers la minute 20’50, chargé d’évaluer le grand projet de vidéosurveillance des #Pâquis (Genève) :

    « La première tendance qui se dégage c’est que les gens ne sont pas vraiment gênés par le système de vidéosurveillance, il y a une sorte d’approbation généralisée. Par contre, au même temps, si on leur demande ’qu’est-ce que vous souhaiteriez que ça soit fait pour améliorer la sécurité ?’, on constate que la présence humaine, la présence policière et même l’éclairage public est préféré au système de vidéosurveillance. »

    La journaliste pose la question à Francisco : « ’Ceux qui n’ont rien à se reprocher n’ont rien à craindre’, vous êtes d’accord avec cette phrase ? »
    Francisco : « Non. Si les gens qui disent cela iraient au bout de cette réflexion, on devrait mettre des caméras dans chaque chambre à coucher, parce que c’est dans cet espace là qu’il y a plus de violences. Les statistiques le montre, la maison privée, l’appartement, est un espace à risque. Alors il faudrait dire à ces gens ’vous n’avez rien à vous reprocher, mettez des caméras’. Vous verrez que cet argument est quand même relatif »

    • A l’école, dans la rue ou les magasins, des caméras vous surveillent partout RTS - Sophie Badoux - 17 Novembre 2016
      http://www.rts.ch/info/suisse/8171241-a-l-ecole-dans-la-rue-ou-les-magasins-des-cameras-vous-surveillent-parto

      L’évaluation du projet de vidéosurveillance dans le quartier des Pâquis à Genève le montre : les caméras ne font pas baisser la criminalité, même si elles rassurent la population. Entre sécurité et protection de la sphère privée, Temps Présent a enquêté.
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      La peur semble donc justifier auprès de la population, l’installation toujours plus fréquente de caméras. Mais contrairement aux idées reçues, les caméras ne permettent pas toujours de dissuader les voleurs ou d’arrêter a posteriori les coupables lorsqu’on ne sait pas forcément ce que l’on cherche dans des heures et des heures d’images. « Parfois, on a pas la bonne image pour retrouver le voleur, et c’est frustrant », témoigne un policier genevois dans Temps Présent.
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      Dans la rue
      A Genève, dans le quartier des Pâquis, 29 caméras, derrière lesquelles des agents de sécurité visionnent en direct et 24h sur 24 les images, ont été installées pour une expérience-pilote de 2 ans. Le rapport d’évaluation, publié mardi (lire : Bilan mitigé après deux ans de vidéosurveillance aux Pâquis à Genève), montre que leur installation n’a pas permis une baisse significative de la criminalité (celle-ci a baissé de 19% directement sous les caméras mais a augmenté de manière générale dans le quartier de 15%). Le problème le plus important, celui du trafic de stupéfiant, s’est seulement trouvé déplacé. Qui plus est devant l’école du quartier des Pâquis, comme le dévoile les images de la RTS, ce qui devait a priori être évité à tout prix.
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      En charge du rapport d’évaluation commandé par l’Etat de Genève, le professeur à l’Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel, Francesco Klauser, note que l’approbation des caméras au Pâquis est généralisée dans la population. « Si on leur laisse le choix, la présence policière et l’éclairage public est toutefois préféré à l’installation de caméras », explique-t-il.
      Si on dit qu’on est d’accord de se faire filmer parce qu’on a rien à se reprocher, alors on peut mettre des caméras dans les chambres à coucher parce que statistiquement, c’est là où il y a le plus de violences.
      Francesco Klauser, professeur à l’Unine
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      A l’école
      Surveiller une cour d’école pendant les heures scolaires est interdit par la loi sur la protection des données. Au Grand-Saconnex (GE) cependant, ni les parents, ni le directeur de l’école en place depuis six mois ne se sont inquiétés de ces cinq petits appareils noirs filmant leurs chères têtes blondes âgées de 6 à 9 ans.
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      Temps Présent a suivi la tournée d’un inspecteur du travail. Résultat ? En une matinée de travail, le 100% des entreprises contrôlées étaient en infraction à la loi du travail et utilisaient des caméras pour surveiller plus ou moins directement le travail de leur personnel.

  • Avis de tempête : 150 ans de dégâts dans les #forêts suisses

    Les #tempêtes hivernales sont responsables des dommages les plus graves que peuvent subir les forêts suisses. Une thèse, rédigée en collaboration avec l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL et soutenue aujourd’hui à l’Université de Neuchâtel (UniNE), recense 150 ans de dégâts forestiers dus aux vents violents. Elle confirme que #Lothar, qui s’est déchaîné en 1999, a nettement surpassé tous les autres événements de ce genre depuis plus d’un siècle. Quant à l’avenir, difficile de prévoir où et avec quelle intensité passeront les tempêtes. Seule certitude : il y a en aura encore et les #dégâts risquent d’être plus importants.

    http://www2.unine.ch/cms/site/unine/lang/fr/avis_de_tempete_150_ans_de_degats_dans_les_forets_suisses
    #Suisse

  • Usage des #drones : ce qu’en pensent les gens

    La population voit d’un bien meilleur œil l’usage des drones par la police ou l’armée que leur utilisation à des fins commerciales ou récréatives. C’est l’un des résultats du sondage réalisé par le professeur Francisco Klauser et la doctorante Silvana Pedrozo de l’Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel (UniNE). L’enquête porte sur la perception des drones par la population vue sous l’angle des sciences sociales, une première du genre.

    http://www2.unine.ch/unine/usage_des_drones_ce_qu_en_pensent_les_gens
    #sondage
    cc @fil

  • Neuchâtel, 22.04.2016| Colloque « Migrations en temps de crise »
    http://asile.ch/2016/03/21/neuchatel-22-04-2016-colloque-migrations-en-temps-de-crise

    Migrations en temps de crises : enjeux actuels, outils juridiques et perspectives pour l’Europe et la Suisse Le Centre des Droits des Migrations de l’Université de Neuchâtel propose une journée de colloque sur le thème des migrations actuelles. Donnant la parole à différent.e.s spécialistes L’année 2015 a été marquée par des changements fondamentaux et profonds touchant […]

  • Et voilà encore des #chiffres sur le nombre de réfugiés sorties de nulle part...
    Another 3 million refugees ? Really ?

    Another illustration of how the numbers of the refugee/migration crisis may be inflated was brought to my attention by Professor David Ingleby. Many media (a few examples below) are reporting that the EU is expecting ‘another 3 million refugees and migrants in 2016:


    https://nandosigona.wordpress.com/2015/11/08/another-3-million-refugees-really
    #statistiques #réfugiés #asile #migrations

  • La guerre de l’UDC contre le savoir

    Selon Ola Söderström, professeur à l’Université de Neuchâtel, les attaques récentes de l’UDC contre les universités sont factuellement inexactes et cachent en réalité une guerre contre des #connaissances scientifiques qui contredisent ses thèses

    Plus généralement, on peut raisonnablement penser que ces arguments prétendument économiques servent surtout de façade pour dissimuler des motifs moins avouables. Les connaissances produites de façon rigoureuse par les SHS, faisant l’objet d’analyses critiques serrées par les pairs avant publication dans des revues scientifiques, sont en effet un caillou dans les souliers de partis comme l’UDC. Des historiens suisses répondent ainsi aux mythes propagés par l’UDC sur la bataille de Marignan ou la Deuxième Guerre mondiale. Des ethnologues démontent les thèses de l’UDC sur la situation des droits de l’homme dans des pays comme l’Erythrée. Des géographes et des politologues produisent des études statistiques sur les flux migratoires qui contredisent elles aussi les thèses du parti. La liste est longue. Elle montre que, comme une partie de la droite états-unienne qui rejette le darwinisme, contraire au récit biblique de la création, l’UDC est surtout en guerre contre le savoir. Ceci parce qu’une politique active de l’ignorance est nécessaire à son succès. Moins les mythes qu’elle propage auront de contradicteurs, mieux ses thèses pourront prospérer. Voilà ce qui est en jeu dans la campagne actuelle de l’UDC contre les sciences humaines et sociales.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a306f484-4c0e-11e5-81d9-3af08ac280c8/La_guerre_de_lUDC_contre_le_savoir

    #UDC #Suisse #savoir #université #sciences_humaines #sciences_sociales #guerre_contre_le_savoir

  • La revue GÉO-REGARDS lance un #appel_à_contribution pour un numéro thématique consacré aux dimensions politiques du #paysage. Ce numéro sera mené sous la direction d’Anne Sgard, Département de géographie et environnement, Université de Genève et de Gilles Rudaz.

    La revue GÉO-REGARDS est une revue à comité de lecture, éditée par l’Institut de géographie de l’Université de Neuchâtel et par la Société neuchâteloise de géographie (SNG) aux Editions Alphil-Presses universitaires suisses (http://www.alphilrevues.ch/f/revue/4 ).

    Si vous souhaitez soumettre une proposition d’article s’inscrivant dans le thème proposé, nous vous prions de prendre connaissance de l’appel à contribution ci-joint et d’adresser un résumé de votre proposition d’ici au 15 septembre à Anne.Sgard@unige.ch .

    #politique

    –-> @odilon et @reka : des idées de personnes intéressées ?

  • #Suisse #plagiat : Perquisition au domicile du #journaliste Ludovic Rocchi
    http://www.rtn.ch/rtn/Actualites/Regionale/20130813-Perquisition-au-domicile-du-journaliste-Ludovic-Rocchi.html

    Opération coup de poing mardi à l’aube chez le journaliste du Matin Ludovic Rocchi. La justice neuchâteloise a perquisitionné son domicile privé, à La Chaux-de-Fonds.

    Le procureur Nicolas Aubert confirme une information du quotidien lausannois. Il était muni d’un mandat de perquisition, sur plainte du directeur de l’Institut de l’entreprise de la Faculté des sciences économiques de l’Université de Neuchâtel. L’homme a été notamment été accusé de plagiat par le journaliste dans les colonnes du Matin.

    Du matériel informatique a été saisi au domicile de Ludovic Rocchi, qui était absent lors de la perquisition. En reportage au Festival de Locarno, le journaliste s’est aussi vu confisquer son ordinateur professionnel par la police tessinoise, sur demande de la justice neuchâteloise.

    (...)

    Ludovic Rocchi a obtenu que des scellés soient posés sur son ordinateur au Tessin.

    comme quoi, même quand on ne traite pas d’Al-Qaida, il faut chiffrer son disque dur !

    L’enquête incriminée :

    Enquête : Hallucinant plagiat à l’université de Neuchâtel
    http://www.lematin.ch/suisse/suisse-romande/Hallucinant-plagiat-a-l-universite-de-Neuchtel/story/17546245