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  • Madame la ministre de la Santé, libérez l’avortement
    https://www.liberation.fr/debats/2019/04/04/madame-la-ministre-de-la-sante-liberez-l-avortement_1719150

    Face à la menace de « grève des IVG » lancée par certains gynécologues pour faire pression sur le gouvernement, un collectif demande à Agnès Buzyn de saisir le conseil de l’ordre et de supprimer la clause de conscience relative à l’avortement.

    Nous sommes de ces femmes qui ont vu, le 13 mars, leurs droits pris en otage par le Syndicat des gynécologues et obstétriciens français (Syngof). Nous sommes de ces femmes qui ont vécu cette menace de « grève des IVG » comme l’ultime provocation de médecins dont les dérives ne datent pas d’hier. Nous sommes de ces femmes qui ont subi, années après années des violences gynécologiques et obstétricales. Aujourd’hui, dénoncer l’inacceptable ne suffit plus.

    Vous avez, madame la ministre, condamné le procédé des docteurs Marty, de Rochambeau et Paganelli, soulignant dans un communiqué, « le caractère inadmissible de ces menaces ». Vous avez insisté sur le fait qu’en « aucun cas une telle prise en otage des femmes ne peut servir de levier de négociation ou de médiatisation ». Pourquoi ne pas aller plus loin ? D’après l’article R4126-1 du code de la santé publique, « l’action disciplinaire contre un médecin […] peut être introduite devant la chambre disciplinaire de première instance » par « le ministre chargé de la Santé ». Nous vous demandons, madame la ministre, de saisir la chambre disciplinaire de première instance de l’ordre des médecins.
    Mettre fin aux pressions médicales sur les femmes

    Vous n’êtes pas sans savoir, madame la ministre, que cet appel à la grève, diffusé massivement auprès de 1 600 médecins par le premier syndicat de gynécologues de France constitue une incitation au délit d’entrave à l’IVG. Cette injonction a nécessairement pour objectif d’exercer des pressions sur les femmes qui souhaiteraient recourir à l’IVG et qui se trouvent confrontées à la peur qu’un praticien leur refuse ce soin et leur impose ses opinions.
    Renforcer la loi sur l’avortement en abrogeant la clause de conscience spécifique à l’IVG

    Nous réitérons ici, la demande récurrente des collectifs féministes et du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) de supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG. Concédée en 1975 pour faire passer la loi Veil, cette clause est aujourd’hui un instrument mis à la disposition des anti-IVG pour contrer la loi sur l’avortement et remettre en cause un droit durement acquis par le combat acharné des femmes et des féministes. En la détournant de son usage, le Syngof a prouvé que cette clause spécifique est le symbole d’un pouvoir médical qui continue à se mobiliser pour contrôler le corps des femmes.
    Autoriser les sages-femmes à pratiquer l’avortement instrumental

    Afin d’enrayer le problème récurrent d’accès à l’avortement, nous réclamons que la loi autorise les sages-femmes à pratiquer l’avortement instrumental. Vous avez rappelé à juste titre que c’est un acte chirurgical à faible risque. L’IVG n’est pas un acte relevant de la pathologie gynécologique. Il relève donc de la compétence des sages-femmes déjà autorisées à pratiquer l’avortement médicamenteux depuis 2016. D’ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé préconise l’intervention autonome des sages-femmes dans l’IVG instrumentale au premier trimestre de la grossesse.

    Nous refusons d’être victimes de médecins qui nient nos droits, jugent nos choix, et violentent nos corps.

    Madame la ministre, libérez l’avortement ! Libérez les femmes des abus de pouvoir médical !

    Parmi les signataires :

    Avortement en Europe : les femmes décident collectif composé de 105 associations et organisations, Rebecca Amsellem fondatrice de la newsletter les Glorieuses, Isabelle Attard ex-députée écologiste, Clémentine Autain députée La France insoumise, Lauren Bastide journaliste, podcast la Poudre, Julien Bayou porte-parole national EE-LV, Fatima Benomar porte-parole des Efronté-e-s, Chantal Birman sage-femme, Sonia Bisch porte-parole collectif Toutes contre les violences obstétricales et gynécologiques, Laura Berlingo gynécologue obstétricienne, Jacques Boutault maire écologiste du IIe arrondissement de Paris, Francine Caumel sage-femme, Laurence Cohen sénatrice du Val-de-Marne, Mélanie Déchalotte journaliste, Monique Dental présidente du Réseau féministe Ruptures, Mounia El Kotni chercheuse en anthropologie de la santé, Emma bédéaste, Camille Froidevaux-Metterie, professeure de science politique et chargée de mission égalité-diversité à l’Université de Reims, Christian Gaudray président de l’Union des Familles Laïques – UFAL, Cécilia Gondard secrétaire nationale du Parti socialiste à l’égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre les discriminations, Marie Laguerre ingénieure, Marie-Hélène Lahaye juriste, Ophélie Latil fondatrice Georgette Sand, Anaïs Leleux militante féministe, Michèle LOUP présidente de l’association Du côté des femmes (DCDF), Raphaëlle Rémy-Leleu porte-parole d’Osez le féminisme !, Claire Monod coordinatrice nationale de Génération.s, Raquel Rico Berrocal anthropologue et sage-femme, Muriel Robin comédienne, Suzy Rojtman porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes, Laurence Rossignol sénatrice, vice-présidente de la Délégation aux droits des femmes, Bruno Sanches comédien, Elise Thiébaut essayiste, Martin Winckler médecin, écrivain, éthicien.

  • La face cachée de l’économie collaborative
    http://anticapitalisme.tumblr.com/post/146476096033/la-face-cachée-de-léconomie-collaborative

    Le Repair Café, l’un des succès de l’économie collaborative<p><b>L’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) a publié, ce 23 juin,</b> <b>une étude</b> <b>montrant que l’économie collaborative n’est pas toujours à la hauteur de ses promesses écologiques.</b><p>Louer, c’est plus écolo qu’acheter ? Impossible à dire en l’état, conclut la dernière publication du projet PICO[1], mené par l’Iddri en partenariat avec l’ESCP, OuiShare, Zero Waste France, l’Université de Reims, de Paris Sud et de (...)

  • La crise de la fonction publique territoriale
    http://www.eauxglacees.com/La-crise-de-la-fonction-publique

    Dans une note publiée en septembre 2014 dans la revue de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT), le docteur Karim Lakjaa, chercheur au Centre national de recherche et de formation appliquée au management de l’Université de Reims décrit, à partir d’une analyse de la très forte croissance des risques psychosociaux (RPS) au sein de la FPT, la crise multiforme qui menace les fondamentaux et la pérennité de l’action publique locale. (On lira avec intérêt, en parallèle, la (...)

    • L’annonce d’une coupe sombre d’ici 2017 de 11 milliards d’euros dans les finances locales par le premier ministre s’inscrit dans cette logique. Pour l’AMF, la baisse des dotations des Collectivités engendrera une remise en cause profonde de l’action publique locale, du service rendu aux habitants, un recul de l’investissement, et in fine un recul de l’emploi public et privé (dans le BTP notamment). Le cabinet Klopfer (consultant en finances locales) considère que ce contexte financier est source de nombreuses inconnues.

      Ce sentiment est renforcé par une annonce encore plus inquiétante, celle du secrétaire d’État à la Réforme territoriale (le Figaro du 9 mai 2014) qui espère réduire de 12 à 25 milliards par an à moyen terme, les finances locales. Se dessine ainsi un véritable plan social dans la FPT pouvant concerner 100 000 emplois territoriaux. Le contexte est donc fortement anxiogène pour les agents de la FPT, au coeur d’un véritable processus de stigmatisation.

  • Prolongement de la réflexion sur art, frontières et géographie (Musée d’Art Moderne de St Etienne : journée frontières avec Daniel Soulié et l’oeuvre de Richard Long)

    https://picasaweb.google.com/105050687106160530814/MuseeDArtModerneDeStEtienneArtEtFrontieres#5840814645967254450

    Université de Paris I – Sorbonne
    U.F.R. de Géographie
    Année 2003
    THESE
    Pour obtenir le grade de
    DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ DE PARIS I
    Discipline : Géographie
    Présentée et soutenue publiquement
    Par
    Anne Volvey
    Le 15 décembre 2003

    Art et spatialités d’après l’oeuvre d’art in situ outdoors de Christo et
    Jeanne-Claude
    – Objet textile, objet d’art et oeuvre d’art dans l’action artistique et l’expérience
    esthétique -
    Directeur de thèse
    Mme Marie-Claire Robic, Directrice de Recherches au CNRS
    Jury
    M. Jean-Marc Besse (Chargé de Recherches ay CNRS)
    M. Bernard Debarbieux (Professeur à l’Université de Genève)
    M. Jacques Lévy (Professeur à l’Université de Reims)
    M. Gilles Tiberghien (Maître de Conférences à l’Université de Paris I)