organization:université de toulouse

  • « Vrai débat » : Sortir du débat pour négocier
    Rapport scientifique préliminaire d’analyse du « Vrai Débat”- 27 mars 2019
    Laboratoire d’Études et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales –Université de Toulouse
    Pascal Marchand, Brigitte Sebbah, Julie Renard, Guillaume Cabanac, Laurent Thiong-Kay, Natacha Souillard, Lucie Loubère

    https://www.lerass.com/wp-content/uploads/2019/03/Vrai-De%CC%81bat-Rapport-LERASS.pdf


    Ceci n’est pas un nuage de mots, mais une représentation graphique des espaces lexicaux : les mots ne sont pas sélectionnés par l’analyste selon ce qu’il veut dire ; ils sont liés par leur cooccurrence et leur position les uns vis-à-vis des autres n’est pas aléatoire. La taille de la police est proportionnelle à la prégnance des mots dans le corpus. Les couleurs représentent des communautés identifiées de façon automatique. Ce graphe est réalisé à partir des espaces lexicaux que forment chacune des classes présentées dans le dendrogramme ci-dessus, il en permet donc une autre lecture, davantage focalisée sur les relations de proximité lexicales.
    Figure 2 : Cartographie de la Classification Hiérarchique Descendante, (ADS), corpus « Vrai débat »

    Une plateforme en ligne déployée le 30 janvier 2019 en parallèle et concurrente de celle, plus instituée et plus médiatisée, du « Grand débat national ». Une arène dédiée à la consultation sur les préoccupations des citoyens qui a davantage circulé dans les réseaux de Gilets jaunes que dans les médias ou les relais plus institutionnels. Une consultation dont les résultats laissent voir, plutôt qu’un recueil d’opinions ou un débal- lage d’intérêts hétéroclites et peu structurés, un nouveau répertoire d’actions de la part d’un mouvement ou de ses sympathisants. Au-delà d’un simple porte-vue d’opinions, ou un recueil thématisé de sondages à peu de frais, les contributions visent à établir une négociation, voire à l’imposer. Identifié par la CNDP puis sollicité par le collectif qui diligente le « Vrai débat », notre collectif de chercheur(e)s de l’Université de Toulouse1 a réalisé l’analyse complète de la base de données et propose ici son interprétation préliminaire2. Sans nuages de mots ni Intelligence artificielle (IA) ajoutée.

    • annonce sur la liste de diffusion d’iRaMuTeQ

      [Iramuteq-users] En attendant le « Grand débat », voici le « Vrai débat »
      Pascal Marchand via Iramuteq-users
      samedi 30 mars 2019 à 10:26

      Le saviez-vous ?
      Parallèlement au « Grand débat national », un collectif de « Gilets jaunes » a pris l’initiative d’une autre consultation, sur la même plateforme en ligne : c’est le « Vrai débat » (https://le-vrai-debat.fr). Il a pris fin le 3 mars dernier, deux semaines avant le « Grand débat », et a recueilli quelques 119.000 contributions (7 millions de mots), donc beaucoup plus que le « Grand débat sur l’identité nationale ».

      La méthode de ce « Vrai débat » est différente de celle du « Grand débat ». Globalement, elle a cherché à respecter au maximum les préconisations de la Commission nationale du débat public (CNDP) et à rester au plus proche des habitudes du web et des réseaux socionumériques : écrire spontanément et voter (ou like) les écrits des autres.

      Comme nous avions proposé nos services à la CNDP, il était normal de nous intéresser à l’évolution du projet. Que s’est-il dit sur ce « Vrai débat » ? Nos méthodes textométriques et nos lectures de Sciences humaines et sociales apportent un premier éclairage. Certaines choses étaient sans doute attendues, d’autres moins. Ce qui est sûr, c’est que ça ne se présente pas comme une fin, mais une étape du mouvement.

      Les premiers résultats de nos analyses, garanties sans nuage de mots et sans intelligence artificielle ajoutée, sont consultables ici :
      https://www.lerass.com/wp-content/uploads/2019/03/Vrai-De%CC%81bat-Rapport-LERASS.pdf

      La question de comparer avec le « Grand débat national » se pose maintenant.

      A suivre..

  • Deux mois après le début du mouvement des Gilets Jaunes, j’ai terminé une revue de presse sur la question (dans le but d’écrire un article à l’attention de mes ami.e.s anglophones du Canada, mais je ne sais pas si ça arrivera un jour). Je sais que d’autres se sont déjà essayés à une telle revue de presse, mais tant pis, voici la mienne qui n’essaye pas du tout d’être exhaustive :

    (1) Prémices :

    Cette guerre de basse intensité contre toute forme de révolte
    Gaspard d’Allens, Reporterre, le 13 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/735614

    (2) Effets sur le commerce :
    https://seenthis.net/messages/737657
    https://seenthis.net/messages/737900
    https://seenthis.net/messages/739837
    https://seenthis.net/messages/743897
    https://seenthis.net/messages/757890
    https://seenthis.net/messages/760177
    https://seenthis.net/messages/763232
    https://youtube.com/watch?v=Jy7dWH_lpEo


    https://seenthis.net/messages/781986
    https://seenthis.net/messages/800757
    https://seenthis.net/messages/813936

    (3) Répression policière et judiciaire (et même l’armée !) :
    https://seenthis.net/messages/740633
    https://seenthis.net/messages/741161
    https://seenthis.net/messages/742416
    https://seenthis.net/messages/744081
    https://seenthis.net/messages/744104
    https://seenthis.net/messages/745931
    https://seenthis.net/messages/745953
    https://seenthis.net/messages/747535
    https://seenthis.net/messages/748646
    https://seenthis.net/messages/748751
    https://seenthis.net/messages/749045
    https://seenthis.net/messages/749187
    https://seenthis.net/messages/749847
    https://seenthis.net/messages/750174
    https://seenthis.net/messages/750538
    https://seenthis.net/messages/751050
    https://seenthis.net/messages/753445
    https://seenthis.net/messages/754296
    https://seenthis.net/messages/754760
    https://seenthis.net/messages/755068
    https://seenthis.net/messages/757535
    https://seenthis.net/messages/757893
    https://seenthis.net/messages/760228
    https://seenthis.net/messages/764568
    https://seenthis.net/messages/766096
    https://seenthis.net/messages/766691
    https://www.youtube.com/watch?v=kEcaoEfx5j8


    https://seenthis.net/messages/768609
    https://seenthis.net/messages/769398
    https://seenthis.net/messages/772281
    https://seenthis.net/messages/772883
    https://seenthis.net/messages/775318
    https://seenthis.net/messages/775805
    https://seenthis.net/messages/775817
    https://seenthis.net/messages/776093
    https://seenthis.net/messages/778632
    https://seenthis.net/messages/779451
    https://seenthis.net/messages/779660
    https://seenthis.net/messages/780071
    https://seenthis.net/messages/780252
    https://seenthis.net/messages/780574
    https://seenthis.net/messages/781429
    https://seenthis.net/messages/782428
    https://seenthis.net/messages/784260
    https://seenthis.net/messages/788763
    https://seenthis.net/messages/789641
    https://seenthis.net/messages/803102
    https://seenthis.net/messages/806673
    https://seenthis.net/messages/811718
    https://seenthis.net/messages/811830
    https://seenthis.net/messages/813152
    https://seenthis.net/messages/815290
    https://seenthis.net/messages/820930
    https://seenthis.net/messages/822598
    https://seenthis.net/messages/824100
    https://seenthis.net/messages/825451
    https://seenthis.net/messages/841684 (bilan : 909 #signalements ; 3 décès ; 333 blessures à la tête ; 27 éborgnés ; 5 mains arrachées)
    https://seenthis.net/messages/862723
    https://seenthis.net/messages/862729
    https://seenthis.net/messages/863076
    https://seenthis.net/messages/864613
    https://seenthis.net/messages/866887

    (4) Soutien et répression des lycéen.ne.s et étudiant.e.s :
    https://seenthis.net/messages/737434
    https://seenthis.net/messages/741687
    https://seenthis.net/messages/741773
    https://seenthis.net/messages/741813
    https://seenthis.net/messages/741924
    https://seenthis.net/messages/741959
    https://seenthis.net/messages/744912
    https://seenthis.net/messages/746449
    https://seenthis.net/messages/782985
    https://seenthis.net/messages/794533
    https://seenthis.net/messages/824348

    (5) Évolution du traitement syndical et médiatique :

    Gilets jaunes : ça bouge chez les syndicats
    Arthur Brault-Moreau, Regards, le 30 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/740147

    Les directions syndicales répondent à l’appel de Macron pour maintenir l’ordre contre les gilets jaunes
    Damien Bernard, Révolution Permanente, le 6 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741895

    Les Gilets jaunes se font une place dans les médias et l’agenda politique
    Brigitte Sebbah, Lucie Loubère, Natacha Souillard, Laurent Thiong-Kay, Nikos Smyrnaios, Laboratoire d’Études et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales, Axe Médias et médiations socio-numériques - Université de Toulouse, le 7 décembre 2018
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article1538

    Le traitement médiatique des Gilets Jaunes : un mois de propagande pro-Macron
    Marion Beauvalet, Le Vent se Lève, le 29 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/748043

    Gilets jaunes : "Les bavures policières, c’est l’omerta absolue"
    David Dufresne, Eric Dessons, Axel Ronde, Daniel Schneidermann et Lynda Zerouk, Arrêt Sur Images, le 18 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/754890

    Quand les médias faibles deviennent les plus forts
    André Gunthert, Médiapart, le 15 mai 2019
    https://seenthis.net/messages/781388

    Le traitement de l’information par les médias à l’heure des gilets jaunes (Fréquence Paris Plurielle)
    Acrimed, le 19 juin 2019
    https://seenthis.net/messages/788437

    Quatre syndicalistes et les « Gilets jaunes »
    Anne Giraudon, Nara Cladera, Hugo Reis et Benoît Martin, La nouvelle revue du travail, 18, 2021
    https://seenthis.net/messages/914161

    (6) Tentatives d’enquêtes sociologiques :

    Qui sont et que veulent les « gilets jaunes » ?
    Benoît Coquard, Contretemps, le 23 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/738152

    « Gilets jaunes » : une enquête pionnière sur la « révolte des revenus modestes »
    Collectif, Le Monde, le 11 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/743069

    Enquête. Les gilets jaunes ont-ils une couleur politique ?
    Collectif "Quantité critique", L’Humanité, le 19 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/746021

    Le mouvement des “gilets jaunes” est avant tout une demande de revalorisation du travail
    Sylvia Zappi, Le Monde, le 24 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/746763

    « Le mouvement des “gilets jaunes” n’est pas un rassemblement aux revendications hétéroclites »
    Jean-Yves Dormagen et Geoffrey Pion, Le Monde, le 27 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/747411

    Qui sont vraiment les « gilets jaunes » ? Les résultats d’une étude sociologique
    Tristan Guerra, Frédéric Gonthier, Chloé Alexandre, Florent Gougou et Simon Persico, Le Monde, le 26 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/755484

    Voir aussi :
    http://www.enquetegiletsjaunes.fr

    Après dix semaines de mobilisation, comment la police analyse le mouvement des « gilets jaunes »
    Elise Vincent et Nicolas Chapuis, Le Monde, le 26 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/755960

    Le fond de l’air est jaune : comprendre une révolte inédite
    Jean-Claude Monod, Etienne Balibar, Ludivine Bantigny, Louis Chauvel, Isabelle Coutant, Aurélien Delpirou, Olivier Ertzscheid, Michaël Foessel, David Graeber, Samuel Hayat, Thomas Piketty, Pierre Rosanvallon, Alexis Spire, Sophie Wahnich et Michelle Zancarini-Fournel
    Seuil, 2019
    https://seenthis.net/messages/757816

    Gilets jaunes : hypothèses sur un mouvement
    La Découverte, 2019
    https://seenthis.net/messages/757816

    Les gilets jaunes ou le retour de la lutte des classes
    Luc ROUBAN, Sciences Po CEVIPOF, janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/757831

    Rencontres aux ronds-points
    Raphaël Challier, La Vie des Idées, le 19 février 2019
    https://seenthis.net/messages/761503

    Un public éloigné des traits sociologiques des gilets jaunes
    Simon Blin, Clara Dealberto et Julien Guillot, Libération, le 14 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/767413

    Sous un gilet jaune, il y a... (1) et les autres
    Visioncarto, mai 2019
    https://seenthis.net/messages/780220

    Quels outils pour appréhender et analyser les mobilisations de Gilets Jaunes et les données issues du Débat national
    METSEM, 5 & 6 décembre 2019
    https://seenthis.net/messages/805413

    Gilets jaunes : les racines de la colère
    Grégoire Normand, La Tribune, le 14 janvier 2020
    https://seenthis.net/messages/820776

    Femmes « gilets jaunes » en première ligne
    Olivier Fillieule, Manières de Voir, décembre 2019 - janvier 2020
    https://seenthis.net/messages/829799

    La fin des cabanes. Ethnographie de l’espace militant des ronds-points de Camon
    Loïc Bonin et Pauline Liochon, Contretemps, le 2 juin 2020
    https://seenthis.net/messages/857874

    (7) Analyses (pas le plus intéressant, mais c’est pour savoir ce que pensent les "intellectuel.le.s") :

    La couleur des gilets jaunes
    Aurélien Delpirou, La vie des idées, le 23 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/738152

    De quelle couleur sont les gilets jaunes ?
    Rafik Chekkat, Etat d’exception, le 24 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/738152

    Omar Slaouti : « Nous organiser »
    Ballast, le 28 novembre 2018
    https://seenthis.net/messages/739537

    Deux ou trois choses dont je suis presque certain à propos des « gilets jaunes »
    Laurent Mucchielli, The Conversation, le 4 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741173

    QUELQUES REFLEXIONS SUR LE MOUVEMENT DES GILETS JAUNES, SUR SON IMPORTANCE, ET SUR LE MÉPRIS ET L’EXTRÊME VIOLENCE À LAQUELLE ON ASSISTE AUJOURD’HUI A L’ÉGARD DES CLASSES POPULAIRES
    Edouard Louis, Facebook, le 4 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741160

    Les Gilets Jaunes, l’économie morale et le pouvoir
    Samuel Hayat, le 5 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741622

    Au sujet des « gilets jaunes », je ne sais sur quel pied danser
    Titiou Lecoq, Slate, le 7 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741978

    Gilets jaunes : le sens du face à face
    Etienne Balibar, Médiapart, le 13 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/743887

    Les Gilets jaunes et la question démocratique
    Samuel Hayat, le 24 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/746854

    Franck Lepage : « Le gilet jaune est le symbole d’une conscience de classe qui est en train de renaître »
    Kevin Amara, Comptoir, le 26 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/747198

    « Les “gilets jaunes” veulent rompre avec le sentiment de dépossession »
    Ivan Bruneau et Julian Mischi, Le Monde, le 2 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/748665

    Des « gilets jaunes » composites et des gauches embrumées
    Philippe Corcuff, Médiapart, le 3 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/752160

    Les vertus de l’inexplicable – à propos des « gilets jaunes »
    Jacques Rancière, AOC, le 8 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/749921

    Eric Fassin : « Quand on rejette l’opposition gauche/droite et la représentation politique, ça finit rarement à gauche »
    Pierre JacquemainRegard, le 14 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/752279

    Gilets Jaunes, l’urgence de l’acte
    Stathis Kouvélakis, Contretemps, le 21 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/756848

    Toni Negri : « Les gilets jaunes sont à la mesure de l’écroulement de la politique »
    Amélie Poinssot, Médiapart, le 29 janvier 2019
    https://seenthis.net/messages/756272

    Bruno Latour : « Les Gilets jaunes sont des migrants de l’intérieur quittés par leur pays »
    Hervé Kempf, Reporterre, le 16 février 2019
    https://seenthis.net/messages/761008

    Samuel Hayat : « Les mouvements d’émancipation doivent s’adapter aux circonstances »
    Ballast, le 20 février 2019
    https://seenthis.net/messages/761834

    Dépolitiser les gilets jaunes
    André Gunthert, Médiapart, le 22 février 2019
    https://seenthis.net/messages/763457

    Le mépris de classe des années 1930 à nos jours
    Gérard Noiriel, le 1er mars 2019
    https://seenthis.net/messages/764120

    Les gilets jaunes ont été réduits à une foule laide, haineuse et antisémite
    Edwy Plenel, RTS, le 6 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/765147

    Fonder des territoires
    Raoul Vaneigem, Ballast, le 2 mai 2019
    https://seenthis.net/messages/778657

    Gilets jaunes  : nous ne sommes pas dupes   !
    Des personnalités du monde de la culture, Libération, le 4 mai 2019
    https://seenthis.net/messages/778817

    Pourquoi les gilets jaunes n’ont-ils pas vu la couleur des quartiers ?
    Assa Traoré, Marie-Hélène Bacqué, Azzédine Taïbi, Pierre Jacquemain, Regards (2019)
    https://seenthis.net/messages/859586

    (8) En anglais :

    The mass protests in France : A new stage in the international class struggle
    Le Comité de rédaction du World Socialist Web Site, le 3 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/740828

    The undead centre meets the shitstorm
    Richard Seymour, Patreon, le 7 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741895

    To Understand France’s Crisis, You Must First Understand Its Cheese
    Karl Sharro, BuzzFeed, le 20 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/746836

    Popular Uprising in Paris and Left’s Fear of Populism (et compilation d’articles en #anglais)
    Ranabir Samaddar, Alternatives international, le 14 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/752711

    Use of Force in France’s ‘Yellow Vest’ Protests Fuels Anger
    Elian Peltier, The New-York Times, le 28 janvier 2018
    https://seenthis.net/messages/756085

    10 reasons the Gilets Jaunes are the real deal
    David Studdert, Off Guardian, le 10 février 2019
    https://seenthis.net/messages/759573

    France’s class wars
    Serge Halimi & Pierre Rimbert, Le Monde Diplomatique, février 2019
    https://seenthis.net/messages/760780

    There Really Is a French Exception
    Michel Wieviorka, The New-York Times, le 15 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/767368

    Low Visibility (excellent)
    James McAuley, The New-York Review of Books, le 21 mars 2019
    https://seenthis.net/messages/770634

    I saw children being gassed on the Champs-Elysees last week – police violence in France is out of control
    Nabila Ramdani, The Independent, le 20 juillet 2019
    https://seenthis.net/messages/793862

    (9) Ailleurs :
    https://seenthis.net/messages/816116
    https://seenthis.net/messages/816128

    (10) Audio-visuel :

    ELO#351 - Gilets Jaunes et Musique
    Dror, Entre Les Oreilles, le 12 décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/743558

    Des images du Siné Mensuel de décembre 2018
    https://seenthis.net/messages/741364

    Après le Grand Blabla gouvernemental, retour sur quelques doléances murales
    Yves Pagès, le 29 avril 2019
    https://seenthis.net/messages/778026

    Un Gilet Jaune DJ d’enfer, le 1er mai 2019
    https://seenthis.net/messages/779963
    https://www.youtube.com/watch?v=Win2ltZ3wfA

    Dessine-moi les médias : gilets jaunes et mépris médiatique
    Mat Colloghan, Acrimed, le 20 juin 2019
    https://seenthis.net/messages/788437

    Garde A Vue
    Emilie Rolquin, 23 juillet 2019
    https://seenthis.net/messages/817215
    https://www.youtube.com/watch?v=n4fnRmLzH8E

    Gilets jaunes : deux ans debout [portfolio]
    Ballast, le 29 novembre 2020
    https://seenthis.net/messages/888931

    (11) Des livres :

    Plein le dos, 365 gilets jaunes
    https://seenthis.net/messages/823482#message823482

    La révolte des Gilets jaunes - Collectif Aouh aouh aouh
    https://seenthis.net/messages/861094

    #Gilets_Jaunes #France #Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #répression #universités #lycées #syndicats #média #sociologues #intellectuels #enquêtes #analyses #droite #gauche #livres #recension

  • « La technologie donne du pouvoir aux mouvements sociaux, mais elle les fragilise aussi »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/19/la-technologie-donne-du-pouvoir-aux-mouvements-sociaux-mais-elle-les-fragili

    Si les « gilets jaunes » ont surgi grâce à Facebook, celui-ci se révèle impuissant pour structurer le mouvement, note la conseillère en communication Claire Gérardin, dans une tribune au « Monde ».

    Par Claire Gérardin, conseillère en communication
    Publié le 19 décembre 2018 à 06h30

    Tribune. On parle beaucoup des infox qui circulent sur Facebook, des pulsions qui y priment sur la raison, ou encore des fausses rumeurs qu’il permet de véhiculer de manière virale. Mais que sait-on de son efficacité pour servir l’activisme social ?

    article sous #paywall, mais…

    • … repris intégralement sur son compte LinkedIn sous un titre différent (probablement l’original de l’auteure).

      Facebook rend-il vraiment service aux Gilets Jaunes ?

      On parle beaucoup des fake news qui circulent sur Facebook, de l’expression pulsionnelle qui y prime sur le rationnel, ou encore des fausses rumeurs qu’il permet de véhiculer de manière virale. Mais que sait-on de son efficacité pour servir l’activisme social ?

      Pour sa défense, on peut dire que, contrairement à ce que l’on entend souvent, Facebook ne favorise pas la propagation de propos d’extrême droite. Selon une étude de chercheurs en science de l’information et de la communication (Les Gilets Jaunes, des cadrages médiatiques aux paroles citoyennes, Rapport de recherche préliminaire, https://fr.scribd.com/document/394250648/Rapport-Gilets-Jaunes 26 novembre 2018, Laboratoire d’Études et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales, Axe Médias et médiations socio-numériques - Université de Toulouse) décryptée par Arrêt sur images (Plus politiques que dans les journaux : les gilets jaunes dans le miroir de Facebook, https://www.arretsurimages.net/articles/plus-politiques-que-dans-les-journaux-les-gilets-jaunes-dans-le-miro 27/11/2018), on observe en effet dans les post et commentaires relatifs au sujet des Gilets jaunes une « très faible occurrence du vocabulaire raciste", et une "quasi-absence de terminologie d’extrême droite".

      Par ailleurs, si elle participe à la propagation de rumeurs - comme celles par exemple de la « vente de la France à l’ONU » ou de la venue de « mercenaires sur le sol français  »- la plateforme n’est pas à l’origine de leur lancement. Pour l’historien Jean-Noel Jeanneney, « la rumeur, intox, ou fake news, est un grand classique des périodes de troubles. On n’a pas attendu Facebook et les réseaux sociaux pour les faire circuler » (C Politique https://www.france.tv/france-5/c-politique/c-politique-saison-10/817483-c-politique.html , épisode du 09/12/2018). Il prend pour exemple l’épisode de la « grande peur » de juillet 1789 qui reposait sur une rumeur qui se propagea dans les campagnes et selon laquelle un groupe d’aristocrates allaient imposer de nouvelles taxes aux paysans. Avant que la vérité ne soit rétablie, les réactions furent violentes (pillages, émeutes, et incendies) et leur ampleur telle qu’elles participèrent au déclenchement de la révolution française.

      Par contre, Facebook n’est peut-être pas aussi efficace que l’on pense pour servir les intérêts des activistes. C’est ce que pense la chercheuse et techno-sociologue Zeynep Tufekci qui analyse le rôle des medias sociaux dans les manifestations. Pour elle, la technologie donne du pouvoir aux mouvements sociaux mais elle les fragilise aussi. Les messages des révoltes arabes, du mouvement des Indignés, ou encore d’Occupy ont fait le tour du monde, mais les réponses politiques obtenues n’ont pas été à la hauteur des énergies déployées. Par exemple, en 1955, le mouvement pour les droits civiques en Alabama avait obtenu des concessions politiques majeures car il avait réussi à s’organiser, et à braver les dangers et répressions grâce à la force du collectif et au temps passé à structurer le mouvement. Mais le mouvement Occupy, qui lutte contre les inégalités sociales depuis 2011, bien qu’il ait réussi à organiser des manifestations dans plus de 950 villes dans 82 pays, n’est pas parvenu à faire changer les politiques en place. Pour la chercheuse, cela est dû au fait que ces mouvements s’organisent vite et gagnent en visibilité grâce aux réseaux sociaux, mais ils ne pensent pas de manière collaborative, ne développent pas de propositions fortes, et ne parviennent pas à créer des consensus. Un peu comme les start ups qui se développent rapidement mais qui échouent tout aussi vite par manque de base organisationnelle suffisamment solide pour surmonter les obstacles.

      L’un des bénéfices des réseaux sociaux est de faciliter l’organisation logistique d’un mouvement. Mais c’est aussi sa faiblesse. En raccourcissant les délais d’organisation et en minimisant les réunions physiques, elle ne permet plus aux individus de forger une pensée collaborative et innovante, de construire des fondations solides qui leur permettront de résister aux obstacles – notamment ceux de la gestion des différences d’opinion - et de trouver l’endurance dont ils ont besoin. Car tout cela prend du temps, et implique de faire de la politique - au sens de Politeia, qui a pour vocation de structurer une somme d’individualités au service, notamment, d’une réflexion et action sociale. « Les mouvements d’aujourd’hui ne veulent pas d’encadrement institutionnel ni se mêler de politique par peur de la corruption et de la cooptation. Mais en opérant de cette manière, il leur est difficile de durer dans le temps et d’influencer le système ». (Zeynep Tufekci, TEDGlobal 2014, Online social change : easy to organize, hard to win https://www.ted.com/talks/zeynep_tufekci_how_the_internet_has_made_social_change_easy_to_organize_hard_to_win/transcript ),

  • Rapport Gilets Jaunes
    https://fr.scribd.com/document/394250648/Rapport-Gilets-Jaunes
    https://imgv2-2-f.scribdassets.com/img/document/394250648/original/7e71b9214a/1543348220?v=1

    Les gilets jaunes, une mobilisation née en ligne d’abord sous les traits d’une pétition forte de presque un million de signatures depuis son lancement par Priscillia Ludosky au mois de mai dernier. Viennent ensuite les groupes Facebook, puis les blocages des manifestants munis d’un équipement de protection individuelle (EPI) destiné à améliorer la visibilité d’une personne en situation dangereuse, colorant plus de 2 500 lieux de contestation en France le 17 novembre et les jours suivants. Ce mouvement inédit recouvre une complexité sociale inaperçue ou écrasée par les cadrages médiatiques ou par les commentaires partiels des observateurs. La dimension rhizomatique du mouvement, son inorganisation apparente, l’absence (ou la multiplicité) de portes parole, la convergence progressive des revendications, autant de postures, d’acteurs, d’arènes qui ont pour point commun l’effet de sidération et la rupture d’intelligibilité pour les commentateurs de la vie publique. Le résultat c’est une multitude de discours produits sur les gilets jaunes qui ne sont basées que sur des opinions non étayées empiriquement, des postures idéologiques ou des fantasmes. Notre étude a pour ambition d’interroger le mouvement des gilets jaunes en ligne dans ses intersections, ses marges et ses multiples arènes (Facebook, Twitter, la presse quotidienne nationale, les commentaires de la pétition) à partir d’un matériau consistant. L’un de nos objectifs est notamment de confronter les discours générés par les gilets jaunes dans divers espaces publics numériques à leur traitement médiatique. Pour ce faire, nous nous appuyons sur une méthode lexicométrique qui a l’avantage de nous offrir une vue d’ensemble afin de relever les éventuels décalages ou contradictions et repérer les points aveugles

    • En dehors de cette manie détéstable de faire disparaitre les femmes de l’humanité et d’appelé « plaisirs sexuels » la prostitution, de dissimulé l’ethique sous le gros mot de moral, je tiens à dire que les illustrations sont d’une laideur impressionnante. Si c’est pour mettre des horreur pareilles ne mettez pas d’images. Sinon cet article qui amalgame tout n’importe comment et qui insulte la rétine autant que l’intelligence est un partenariat publique-privé entre la sorbonne et Orange
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Orange_Labs

      D’ailleurs je comprend pas pourquoi ce e-mondes sociaux s’affiche sur mon seenthis car je suis pas abonné à cette mocheté du service R&D de france télécome.

      #invisibilité #femmes #télécom #ethique #laideur #vacuité #pornographie

    • Bonjour, je ne comprends pas trop votre demande ? Je ne comprends pas trop non plus vos commentaires. Mondes Sociaux est un magazine gratuit fait par des chercheurs en SHS (leur affiliation ne nous regarde pas), financé par le LaBeX SMS qui relève de l’Université de Toulouse. Son but est d’ouvrir les thèmes de recherche à un public le plus large possible. Les illustrations sont toutes libres de droit et la politique éditoriale du magazine, que vous pouvez lire sur notre site, est d’illustrer les articles de manière « décalée ». Je ne sais pas pourquoi cela apparaît dans votre fil, mais c’est sûrement un problème de configuration de votre part. Bonne fin de journée.

  • La science à portée de tous !

    #Jean-Claude_Marcourt poursuit la mise en place du #décret « Open Access » en Fédération #Wallonie-Bruxelles.

    Sur proposition de Jean-Claude MARCOURT, Vice-Président du Gouvernement et Ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles adopte, en dernière lecture, le projet de décret « Open Access », un texte fondateur visant l’établissement d’une politique de libre accès aux #publications_scientifiques.

    Le projet de décret vise clairement à intégrer les institutions de recherche et d’enseignement supérieur de la Fédération dans le mouvement de la « #science_ouverte » , c’est-à-dire un ensemble de pratiques de la recherche scientifique basées sur l’utilisation des outils de l’Internet ; archivage numérique, copie déverouillée sur le web, etc. Le décret « Open Access » et, in fine, l’#accès_libre aux résultats de la recherche ayant bénéficié d’un #financement_public, en est le premier pilier.

    Le texte voté par le gouvernement de ce mercredi 28 février 2018 est le fruit d’un dialogue constructif instauré avec l’ensemble des acteurs, que ce soit le milieu scientifique et académique ou encore les éditeurs belges. Des balises ont été adoptées afin de répondre aux préoccupations principales exprimées par ces derniers comme, par exemple, la limitation du champ d’application du décret aux articles scientifiques paraissant dans les périodiques et non aux ouvrages édités.

    Le Ministre MARCOURT tient à préciser : « La Fédération adopte un texte fondateur qui place les institutions de recherche et d’enseignement supérieur dans le peloton de tête des institutions mondiales actives dans la « science ouverte ». Et d’ajouter : « La Wallonie et Bruxelles s’engagent ainsi aux côtés d’acteurs de renommée mondiale tels que l’Université d’Harvard ou encore les universités Suisse telles que Zurich, Lausanne ou encore Genève . En favorisant le partage des résultats de la recherche ayant fait l’objet d’un financement public, le décret « Open Access » permet la libre circulation du savoir, la promotion de la science et de l’innovation ».

    Concrètement, le décret prévoit que les chercheurs déposent dans une archive numérique institutionnelle leurs publications scientifiques issues de leurs recherches réalisées sur fonds publics et recommande que lors de l’évaluation des publications, de prendre exclusivement en considération, les listes générées à partir de ces archives numériques institutionnelles.

    Pour conclure, le Ministre tient à rappeler que le décret Open Access renforce la visibilité des chercheurs, de leurs travaux et des institutions d’enseignement supérieur. « Le fruit de la recherche émanant de la Fédération Wallonie Bruxelles devient accessible partout dans le monde et, plus spécifiquement, auprès des chercheurs dont les institutions ne pouvaient jusqu’ici se permettre d’acheter ces publications scientifiques. » se réjouit le Ministre. « C’est une avancée sociétale fondamentale ».

    https://marcourt.cfwb.be/la-science-a-portee-de-tous
    #open_access #savoir #université #recherche #Belgique #édition_scientifique #résistance

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

    • L’Open Access adopté par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

      Ce mercredi 28 février, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté en dernière lecture le projet de décret "Open Access" porté par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Jean-Claude Marcourt.

      Le texte du décret stipule que tous les articles scientifiques subventionnés par des fonds publics devront être déposés dans un répertoire institutionnel (aussi appelé « archive ouverte »). Les insitutions devront également utiliser exclusivement les listes de publications provenant de ces répertoires pour l’évaluation des chercheurs.

      À l’Université de Liège, cette politique existe déjà depuis presque 10 ans et est mise en place via le répertoire ORBi.

      https://lib.uliege.be/en/news/l-open-access-adopte-par-le-gouvernement-de-la-federation-wallonie-bruxel

    • Attention :

      « La Wallonie et Bruxelles s’engagent ainsi aux côtés d’acteurs de renommée mondiale tels que l’Université d’Harvard ou encore les universités Suisse telles que Zurich, Lausanne ou encore Genève .

      En #Suisse, c’est le #golden_open_access qui est visé... ce qui n’est pas exactement dans la logique d’un accès gratuit aux résultats de recherche... mais c’est une manière de plus d’enrichir les éditeurs scientifiques prédateurs :
      https://seenthis.net/messages/651822
      #FNS

    • La #voie_verte

      La voie verte ou green open access est la voie de l’auto-archivage ou dépôt par l’auteur dans une #archive_ouverte.

      Une archive ouverte est un réservoir où sont déposées des publications issues de la recherche scientifique et de l’enseignement dont l’accès est libre et gratuit. Elle peut être institutionnelle (ex. OATAO de l’ Université de Toulouse), régionale (ex. OpenAIRE pour l’Europe), nationale (HAL pour la France) ou disciplinaire (ex. arXiv en Physique, RePEC en Economie).


      http://openaccess.couperin.org/la-voie-verte-2
      #green_open_access #archives_ouvertes #post-print #pre-print

    • ‘Big Deal’ Cancellations Gain Momentum

      An increasing number of universities are ending, or threatening to end, bundled journal subscriptions with major publishers.

      Florida State University recently announced plans to cancel its “big deal” with Elsevier, but it is far from the first university to do so.

      In recent years, there has been an uptick in the number of reports of libraries dropping their bundled journal deals with big publishers, which can cost upward of $1 million annually.

      Rather than subscribing to a large volume of journals in a publisher’s collection, often at a substantial discount off the individual list price, some institutions are choosing to pay only for the journals they determine they need the most.

      Rick Anderson, associate dean for collections and scholarly communications at the Marriott Library at the University of Utah, said that more cancellations are likely, but “how big the snowball is going to get” is an unanswered question.

      “Will big-deal cancellations continue to bubble along at a slow but steady pace? Will they peter out altogether as libraries and publishers work out new terms that allow the libraries to renew? Will more and more libraries cancel their big deals until publishers finally abandon them?” asked Anderson. “It’s impossible to say at this point; I think all three of those scenarios are possible, though I think the first two are more likely than the third.”

      Last year, Anderson published an article at The Scholarly Kitchen looking at big-deal cancellations by North American libraries. He identified 24 libraries that had canceled big deals, another four libraries that canceled but later resubscribed, and three libraries that announced cancellations but didn’t follow through.

      Also last year, #SPARC, an advocacy group for open access and open education, launched a resource tracking big-deal cancellations worldwide. Greg Tananbaum, a senior consultant at SPARC, said that there is a “growing momentum” toward cancellations.

      According to data from SPARC (which may not be comprehensive, said Tananbaum), in 2016 five U.S. and Canadian institutions announced cancellations with big publishers such as Springer Nature, Wiley, Taylor & Francis and Elsevier. In 2017, seven more North American institutions said they planned to cancel their big deals, including the University of North Carolina at Chapel Hill and Kansas State University, among others.

      Motivation for Cancellation

      Both Tananbaum and Anderson agree that one factor driving cancellations of big deals is that library budgets are not growing at the same rate as the cost of subscriptions. Given budget restrictions, “there’s just a reality that tough choices have to be made,” said Tananbaum. He added that in each of the cases documented in the SPARC tracking resource, the institutions ran “meticulous assessments” to determine the value of their current arrangements, and found that “the value was not positive.” Typically a bundled deal would allow an institution to subscribe to a couple of thousand titles for the same list price as a few hundred individual subscriptions.

      “What makes the big deal unsustainable isn’t the structure of the model, but the fact that it absorbs so much of a library’s materials budget, and the price rises steadily from year to year,” said Anderson. “That dynamic leads to an inevitable breaking point, at which the library can no longer afford to pay for it — or is forced to cancel other, equally desirable (or more desirable) subscriptions in order to keep paying for it.”

      Another factor driving cancellations is a desire among some librarians to “stick it to the publishers,” said Anderson. “There is a truly remarkable level of anger that many librarians feel towards the publishers who sell subscriptions under the big-deal model,” he said. “This makes the prospect of canceling a big deal very attractive at a political level.”

      Librarians are able to consider canceling big deals because it doesn’t mean going “cold turkey” anymore, said Tananbaum. Interlibrary loan systems can return a journal article in less than 24 hours at relatively low cost to the library, and many articles are available in open-access format for free, with tools like Unpaywall making them easy to find. If a researcher needs a paywalled paper instantly, they can still access that content, without a subscription, for around $30.

      Though it is talked about less, the ease of accessing copyrighted papers though sites such as Sci-Hub and ResearchGate have also emboldened librarians, said Joseph Esposito, senior partner at publishing consultancy Clarke & Esposito.

      Hard-Core Negotiating

      In 2015, the Université de Montréal combined usage and citations data with the results of an extensive survey of faculty and students to determine that 5,893 titles were essential to research needs at the university — accounting for 12 percent of the institution’s total subscriptions, and around a third of all titles included in big deals.

      A similar analysis has since been performed by 28 university libraries in Canada, with some “truly considering unbundling or exiting consortium negotiations to get better deals,” said Stéphanie Gagnon, director of collections at Université de Montréal.

      Gagnon and her colleague Richard Dumont, university librarian at Montréal, said that unbundling big deals was a “last resort” strategy for the institution. The institution will first offer what it considers to be a “fair price” based on the needs of the community and the publishers’ pricing, said Dumont.

      This approach “seems reasonable,” said Dumont, since four major publishers have accepted the institution’s offers — Wiley, SAGE, Elsevier and Cambridge University Press. Currently, the institution has two big deals unbundled: Springer Nature (2,116 titles canceled) and Taylor & Francis (2,231 titles canceled).

      The Taylor & Francis big deal cost Montréal around half a million U.S. dollars per year for over 2,400 titles. Per title, the average cost was around $200. But Montréal calculated that only 253 titles were being used regularly, meaning the “real” cost was closer to $2,000 per title, said Gagnon. By unbundling this deal and the Springer Nature deal, and by renegotiating all big-deal subscriptions, the institution saves over $770,000 annually, said Gagnon.

      Gagnon said she did not think teaching or research has been hindered by the cancellations, since the big deals that were unbundled did not contribute greatly to the needs of the community. Researchers can still access paywalled content they don’t have immediate access to through the interlibrary loan system. “Content is still available, with some hours’ delay,” said Gagnon.

      Value for Money

      Unlike Montréal, some institutions that have canceled big deals have not ended up saving much money, or negotiating a better deal. Brock University in Ontario, for example, canceled its big deal with Wiley in 2015, only to return a year later for the same price.

      Ian Gibson, acting head of collections services at Brock, said the Wiley cancellation was prompted by a “perfect storm” of a weak Canadian dollar and a library budget that was not increasing in line with subscription costs. “The institution had no extra funds to buffer the FX crisis, and the hole in our budget was so big that only canceling Wiley or Elsevier would fill it,” said Gibson.

      The institution looked into purchasing back just the most essential titles from Wiley, and found “there was no way to do it for less than we were paying for the big deal.” Gibson said that the university upped the library budget soon after, “and we jumped back into the Wiley deal through our consortium, and the pricing was as if we had never left.”

      “Although the overall dollar cost for a big deal is typically enormous, the package usually includes so much content that the per-journal cost is quite low and would be dramatically higher on a per-journal basis if the titles were acquired as individual subscriptions,” said Anderson. Limiting titles, of course, also means that not everyone will get immediate access to the content they want. “This is probably the primary reason so many libraries (mine included) have held on to their big deals as long as they have.”

      Getting Faculty on Board

      At Montréal, the library worked hard to get faculty and student support before making any cancellations, said Gagnon. “We put in a lot of energy to explain, convince, answer and demonstrate to our staff and to the community what we were doing,” said Gagnon. The library built a website, published press releases and organized meetings. “It was a really global community project,” she said.

      Perhaps one of the most surprising aspects of Florida State University’s pending cancellation of its big deal with Elsevier is that the Faculty Senate approved it, despite concerns that they would not be able to access journals as freely as they do now.

      “The one question I keep getting asked is, ‘How did you get your faculty to agree to it?’” said Roy Ziegler, associate dean for collections and access at Florida State University. It hasn’t been an easy process, but outreach efforts have helped faculty to understand why this route is necessary. “Our faculty are willing to roll with it for now,” he said. “We don’t think our new model will do harm, but it will force faculty to change their behavior slightly — there’s a re-education piece.”

      FSU will offer unmediated, instant access to content that is not subscribed to for faculty and graduate students at a cost of around $30 to the library, but will encourage them to access materials through the slower interlibrary loan system as much as possible. Undergraduate students will only have the option to go the slower (cheaper) route. Avoiding duplicated instant-access purchases will be a key factor in keeping costs down, said Ziegler.

      By pulling out of its statewide agreement with Elsevier, FSU will lose access to Elsevier’s Freedom Collection — a system by which institutions have access to all nonsubscribed journal content at a significantly reduced rate. Ziegler said that FSU does “have an offer on the table right now” from Elsevier, but it’s not what they wanted. “If that offer gets better, we could stay in,” he said. FSU’s current deal with Elsevier costs around $1.8 million annually — 22 percent of the library’s total materials budget.

      In an emailed statement, Elsevier said that the Freedom Collection is “still preferred by the vast majority of our customers who want the best value we can provide, but some customers want more purchasing options, and for them we’re happy to provide such flexibility.” The statement continued, “We generally see more new Freedom Collection customers than those who move to title by title, but there’s no particular trend over time.”

      Taylor & Francis, Wiley, SAGE and Springer Nature declined to comment for this article.

      A Shortsighted Decision?

      Kent Anderson, CEO of publishing data analytics company RedLink, and former president of the Society for Scholarly Publishing, said that institutions that cancel big deals are making a “selfish” and shortsighted decision, an issue he also wrote about in a recent article for The Scholarly Kitchen. He compared canceling a big deal to canceling a newspaper subscription; journalists lose their jobs, local media collapses and soon no one knows what’s happening inside government.

      Canceling big deals means that down the road, publishers won’t be able to keep up with the volume of research that is being produced, he said. He warned that if libraries and publishers continued to be “at loggerheads against each other,” they would ultimately alienate the researchers they are both trying to serve.

      A loss of diversity in the publishing ecosystem concerns Kent Anderson. The survival of journals from smaller scholarly societies depends on their inclusion in big deals, he said. As the choice of publications to publish in gets “fewer and worse,” time to publication will get longer.

      While many libraries say they are forced to cancel big deals because of budget constraints, Kent Anderson points out that library budgets are often just a tiny fraction of an institution’s total budget, suggesting that the money could be better allocated to prioritize these resources.

      But Rick Anderson, of the University of Utah, said that suggesting the root of the issue is a funding problem, rather than a pricing problem, “feels a little bit like the bully on the playground taking our lunch money and then saying, ‘Hey, I’m not the problem, your mom needs to give you more lunch money.’”

      https://www.insidehighered.com/news/2018/05/08/more-institutions-consider-ending-their-big-deals-publishers

    • Le #business des publications scientifiques
      VRS n° 412 - Printemps 2018

      « Un pays qui exporte sa matière première à bas prix, et réimporte le produit fini au prix le plus fort, est dans une logique de sous-développement. C’est cette logique qui prévaut dans l’édition scientifique internationale. (…) Jusqu’à maintenant, l’édition scientifique électronique reproduit en grande partie les schémas archaïques de production, parce qu’elle émane des éditeurs scientifiques commerciaux… », écrivait Anne Dujol en 1996. « Il y a fort à parier que, dans un très proche avenir, de nombreux auteurs s’affranchiront des contraintes actuelles de la publication d’articles scientifiques et ‘publieront’ électroniquement les résultats de leurs travaux, » poursuivait-elle.

      Hélas, elle sous-estimait la puissance et l’« agilité » des éditeurs mondialisés qui tiennent ce qui est devenu un des business les plus lucratifs au monde. Et elle surestimait la compréhension des enjeux de la part des scientifiques et de leur bureaucratie, dans un monde où, comme à la chasse, la publication est devenue une performance où le/la scientifique exhibe ses trophées.

      L’inflation des publications est telle que les bibliographies, bien souvent stéréotypées, résultent davantage de la collecte de résumés que de discussions scientifiques. On écrit mais on ne lit pas ; et la critique des résultats, les vérifications, le dialogue s’en ressentent.

      Peut-être plus grave encore, les scientifiques leur ayant délégué l’évaluation de leurs travaux en leur décernant le label « d’excellence » (« où publies-tu » plutôt que « que publies-tu »), les revues – et donc les éditeurs qui les possèdent – ont acquis un pouvoir exorbitant sur la politique scientifique des institutions, voire des Etats.

      Mais le vent tourne. Les institutions de recherche et d’enseignement supérieur et leurs bibliothèques croisent le fer avec les éditeurs commerciaux. Et les chercheur·e·s commencent à reprendre en main l’édition de leur travail.


      http://www.snesup.fr/article/le-business-des-publications-scientifiques-vrs-ndeg-412-printemps-2018

    • Offensive contre les géants de l’édition scientifique en Europe

      Les conseils de recherche de onze pays européens, dont la France et le Royaume-Uni, prennent les grands moyens pour endiguer la soif de profits des géants de l’édition scientifique, qui siphonnent les budgets des bibliothèques universitaires.

      Ces onze États viennent de dévoiler un plan qui obligera d’ici deux ans leurs chercheurs subventionnés à publier le fruit de leurs travaux sur des plateformes en libre accès. Le but : mettre fin à la domination commerciale des cinq plus grands éditeurs scientifiques, qui font des profits considérables en publiant des articles fournis par les universitaires.

      « Il ne faut pas enfermer la science derrière des murs payants », indique le manifeste du nom de « Plan S » dévoilé la semaine dernière par Science Europe, un regroupement d’organisations européennes vouées à la promotion et au financement de la recherche.

      « Aucune raison ne justifie un modèle d’affaires établi sur des abonnements à des publications scientifiques. À l’ère numérique, le libre accès augmente la portée et la visibilité de la recherche universitaire », précise le document signé par Marc Schiltz, président de Science Europe.

      Outre Paris et Londres, cette offensive est appuyée par les organismes subventionnaires des pays suivants : Suède, Norvège, Pays-Bas, Autriche, Irlande, Luxembourg, Italie, Pologne et Slovénie. Ces États, comme bien d’autres (dont le Québec et le Canada), en ont assez des coûts astronomiques des abonnements aux publications scientifiques comme Nature ou Science.

      Comme Le Devoir l’a rapporté au cours de l’été, les frais d’abonnement aux magazines scientifiques accaparent désormais 73 % des budgets d’acquisition des bibliothèques universitaires. Les cinq grands éditeurs publient à eux seuls plus de la moitié des articles savants dans le monde. Les abonnements à ces magazines coûtent tellement cher que certaines bibliothèques n’ont plus les moyens d’acheter des livres.

      L’offensive des pays européens contre ces tarifs jugés déraisonnables risque de faire mal aux géants de l’édition — notamment les groupes Elsevier, Springer Nature, John Wiley Sons, Taylor Francis et SAGE Publications — qui dominent le marché mondial.

      « Ce ne sera pas la mort demain de ces grands ensembles-là, mais cette campagne s’ajoute aux désabonnements [aux périodiques scientifiques] de beaucoup d’universités en réaction à la hausse des coûts d’abonnement », dit Vincent Larivière, professeur à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal (UdeM). Il dirige la Chaire de recherche du Canada sur les transformations de la communication savante.

      Crise mondiale

      Les grandes revues comme Nature sont attrayantes pour les chercheurs. Ces magazines sont prestigieux. Ils sont lus, donc beaucoup cités. Et pour réussir en tant que professeur — être embauché, obtenir une promotion —, il faut être cité par ses pairs. C’est pour ça que les magazines scientifiques peuvent se permettre de facturer une fortune en abonnements aux bibliothèques universitaires.

      Les éditeurs scientifiques obtiennent pourtant leurs articles tout à fait gratuitement : les chercheurs ne sont pas payés par les magazines pour publier leurs travaux. Ça fait partie de leur tâche de professeur. Et les articles sont révisés bénévolement par des pairs. Plus troublant encore, un nombre croissant de revues scientifiques imposent des frais de 3000 $ ou 5000 $, par exemple, aux professeurs qui veulent que leurs articles soient en libre accès.

      Ce modèle d’affaires des revues savantes soulève un tollé partout dans le monde, rappelle Vincent Larivière. Le biologiste Randy Schekman, de l’Université de Californie, a même appelé au boycottage des magazines ayant publié ses travaux qui lui ont valu le prix Nobel. Il a fondé en 2012 son propre journal, eLife, qui publie ses articles en libre accès.

      Aux États-Unis, de puissants organismes comme la Fondation Bill Melinda Gates et les Instituts nationaux de santé (National Institutes of Health) exigent aussi que les recherches scientifiques qu’ils financent soient publiées en libre accès.

      https://www.ledevoir.com/societe/education/536595/offensive-europeenne-contre-les-geants-de-l-edition-scientifique

    • Négociations #SPRINGER : Arrêt de notre abonnement

      La bibliothèque vous avait informé au mois d’avril des négociations difficiles du #consortium_Couperin avec l’éditeur #SpringerNature au sujet des revues #Springer.

      Les #négociations se sont achevées la semaine dernière, et l’ENS de Lyon n’est pas satisfaite des dernières conditions proposées par l’éditeur. La #bibliothèque_Diderot de #Lyon ne renouvèlera donc pas son #abonnement aux revues Springer pour 2018-2020.

      Nous sommes conscients de la difficulté qu’occasionnerait la perte des abonnements aux revues Springer pour 2018.

      Néanmoins, nous conservons sur la plateforme Springer :

      • L’accès jusqu’en 2017 inclus aux 39 titres de notre abonnement historique, selon les termes du contrat précédent, pendant au moins deux ans et sans frais supplémentaires.
      • L’accès aux ressources acquises de manière définitive en Licences Nationales dans le cadre du projet istex : origine à 2014 pour les revues Springer.


      http://www.bibliotheque-diderot.fr/negociations-springer-arret-de-notre-abonnement-365193.kjsp?RH=
      #France

    • Que faut-il faire pour que la science soit plus ouverte ?

      « La France s’engage pour que les résultats de la recherche scientifique soient ouverts à tous, chercheurs, entreprises et citoyens, sans entrave, sans délai, sans payement. »

      La science ouverte est la diffusion sans entrave des publications et des données de la recherche. Elle s’appuie sur l’opportunité que représente la mutation numérique pour développer l’accès ouvert aux publications et -autant que possible- aux données de la recherche.

      https://www.ouvrirlascience.fr

    • #Plan_national_pour_la_science_ouverte : #discours de #Frédérique_Vidal

      Frédérique Vidal est intervenue sur la politique nationale de science ouverte au congrès annuel de la LIgue des Bibliothèques Européennes de Recherche (LIBER), mercredi 4 juillet au LILLIAD Learning center Innovation - Université de Lille à Villeneuve d’Ascq.

      http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid132531/plan-national-pour-la-science-ouverte-discours-de-fre

    • Des #identifiants_ouverts pour la science ouverte

      La quasi-totalité de la production scientifique mondiale est désormais signalée, ou même mieux, rendue disponible sur le web. Des millions d’artefacts (publications, jeux de données, etc.) produits par autant d’auteurs ou de contributeurs affiliés à des centaines de milliers d’organisations sont désormais disponibles en ligne. L’exploitation de cette masse de données nécessite de pouvoir identifier chaque entité, de manière univoque et pérenne, grâce à des systèmes d’identifiants adaptés. De tels systèmes ont été développés au cours des années récentes, mais une partie d’entre eux sont encore en phase de consolidation ou même de développement. De plus, pour répondre aux objectifs de la science ouverte, il est nécessaire de s’assurer que ces #identifiants s’appuient sur une architecture ouverte, documentée, libre et qu’ils sont portés par et pour les communautés scientifiques.
      La présente note d’orientation a pour but de proposer une #action concertée à l’échelon national destinée à améliorer la structuration des identifiants les plus utiles, à accélérer leur adoption par les communautés, et à les rendre plus libres et pérennes afin de rendre l’accès à l’information scientifique plus aisé pour tous les chercheurs et les citoyens.


      https://www.ouvrirlascience.fr/wp-content/uploads/2019/07/2019.06.07-Note-orientation-Identifiants_pour_la_science_ouverte.pdf

      –-------

      Quatre actions distinctes ont été définies et sont menées en parallèle :

      1. « Identifiants de structures et d’organisations »

      2. « Identifiants de personnes »

      3. « Identifiants de publications »

      4. « Identifiants de données et d’objets numériques »

    • L’ANR finance le réseau #CO-OPERAS_IN dans le cadre de son appel à projet Science Ouverte sur les données de la recherche

      Le réseau de collaboration CO-OPERAS IN (#Implementation_Network), coordonné conjointement par la TGIR Huma-Num et l’université de Turin, a déposé une proposition de projet dans le cadre de l’appel à projets ANR science ouverte sur les pratiques de recherche et les données ouvertes. Cette proposition a été retenue et sera pilotée par #OpenEdition, illustrant ainsi la collaboration entre les deux infrastructures françaises.

      CO-OPERAS IN a pour objectif d’organiser et de superviser l’implémentation des données de la recherche en sciences humaines et sociales selon les principes de l’initiative #GO_FAIR (Findable, Accessible, Interoperable and Reusable) dans le cadre du développement de l’infrastructure européenne #OPERAS (Open access in the European research area through scholarly communication). Le projet est financé à hauteur de 100 000 € pour deux ans.

      Des données faciles à trouver, accessibles, interopérables et réutilisables pour la recherche en sciences humaines et sociales (SHS) : c’est l’enjeu de CO-OPERAS IN, qui vise à fédérer les services et les plateformes de communication savante existants et, plus largement, à impliquer la communauté SHS au niveau international.

      Regroupant 45 membres issus de 27 institutions et organismes de recherche européens et internationaux, ce réseau travaillera en étroite collaboration avec les autres réseaux internationaux de GO FAIR impliqués dans la construction du European Open Science Cloud (EOSC). Différents groupes de travail au sein de CO-OPERAS IN ont été définis dans le cadre de la feuille de route du réseau validée par GO FAIR.

      La réunion de lancement de CO-OPERAS IN le 1er juillet dernier a permis de structurer les activités et de débuter la réflexion sur la définition des données selon les disciplines SHS.

      Prochaine étape : le workshop “Defining FAIR in the SSH : issues, cultures and practical implementations” lors de l’Open Science Fair en septembre à Porto, qui permettra aux communautés SHS de définir leur propre feuille de route pour la « FAIRification » de leurs données.

      6 groupes de travail se structurent pour débuter leurs activités :

      - Stratégie
      - Définition des données FAIR en SHS
      - Enquêtes et cartographie
      - Cadre d’application
      - Perspectives de l’écosystème FAIR
      - Communication et formation.

      https://humanum.hypotheses.org/5461

    • Baromètre de la science ouverte : 41 % des publications scientifiques françaises sont en accès ouvert (Plan national pour la science ouverte)

      Le baromètre de la science ouverte est construit à partir de données ouvertes issues d’Unpaywall, base mondiale de métadonnées sur les publications scientifiques qui renseigne sur le statut d’ouverture des publications sur la base d’une méthodologie ouverte.

      Développé dans un premier temps uniquement sur les publications scientifiques, le baromètre propose d’analyser dans le temps, selon les disciplines et les éditeurs, parmi les publications dont au moins un auteur relève d’une affiliation française, la part des publications en accès ouvert, c’est-à-dire mises à disposition librement sur internet. La méthode, le code et les données sont également publiques.

      Dans sa première édition, le BSO montre que 41 % des 133 000 publications scientifiques françaises publiées en 2017 sont en accès ouvert, avec de fortes variations selon les disciplines. Ainsi, en mathématiques, le taux d’accès ouvert atteint 61 % alors qu’il n’est que de 43% en informatique ou encore de 31% en recherche médicale. Une note flash publiée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation (MESRI) reprend en détail ces indicateurs ainsi que la méthodologie utilisée.

      https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid146157/barometre-de-la-science-ouverte-41-des-publications-s
      #baromètre

    • Notes du Comité

      La mise en œuvre de la science ouverte nécessite la prise en compte de l’ensemble des processus et activités de recherche dans l’évaluation. Dans ce but, le document liste les types de documents et productions élaborés pendant le cycle de la recherche et leurs modes de diffusion ouverte ainsi que les types d’activités éligibles à une évaluation.

      Types de documents, productions et activités valorisées par la science ouverte et éligibles à une évaluation
      Comité pour la science ouverte, version 1, novembre 2019

      De nombreux acteurs s’accordent à dire que la mise en œuvre de la science ouverte nécessite la prise en compte de l’ensemble des processus et activités de recherche dans l’évaluation. Celle-ci concerne tout autant les publications que les projets de recherche, les personnes, les collectifs ou les institutions, et leurs interactions avec la société. Le Plan national pour la science ouverte souligne en particulier l’importance de prendre en compte une approche qualitative plutôt que quantitative et cite le manifeste de Leiden (Hicks & al., 2015) et la déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (DORA, 2012). Même si des démarches similaires préexistaient au mouvement pour la science ouverte, ce dernier vise à les rendre visible, à les légitimer et à les pérenniser.

      Ces recommandations du Comité pour la science ouverte s’appuient sur celles de l’Open Science Platform Policy (OSPP) qui fédère les efforts et les stratégies de l’Union Européenne autour de 8 piliers prioritaires dont deux propres aux questions d’évaluation : l’incitation aux pratiques d’ouverture et à leur reconnaissance ; le déploiement d’une nouvelle génération d’indicateurs de la recherche. Dans ces recommandations, destinées à l’ensemble des institutions pilotant des systèmes d’évaluation, nous avons retenu deux dimensions essentielles qui sont au cœur de la science ouverte.

      1/ Le Comité pour la science ouverte encourage la valorisation des bonnes pratiques de science ouverte, en particulier celles qui incitent à la mise à disposition de l’ensemble des types de documents et plus largement de produits de la recherche, incluant mais ne se limitant pas aux données et aux publications. En effet, cette mise à disposition facilitera d’une part la pleine prise en compte de la diversité des contributions individuelles et collectives à la recherche, d’autre part incitera à la prise de connaissance du contenu de ces productions et à leur évaluation qualitative.

      2/ Le Comité pour la science ouverte soutient la reconnaissance de la gamme complète des activités de recherche, dans la pluralité des champs disciplinaires, par opposition à des dispositifs qui seraient uniquement centrés sur les publications scientifiques, voire sur une partie limitée d’entre elles ou sur des indicateurs qui en résultent (McKiernan & al., 2019). De même, il s’agit de renforcer la reconnaissance des nouvelles configurations des formes de savoirs, pluridisciplinaires, et notamment de science citoyenne.

      Pour ce faire, sont distinguées dans ce qui suit :

      17 types de produits et documents ; tableau 1 : « Types de documents et productions élaborés au sein de l’ensemble du cycle de la recherche et leurs modes de diffusion ouverte »,
      12 types d’activités ; tableau 2 : « Types d’activités valorisées par la science ouverte et éligibles à une évaluation ». Les activités du tableau 2 peuvent donner lieu à de la production documentaire, et dans ce cas, elle relève des recommandations du tableau 1.

      Dans le respect des principes légaux et réglementaires encadrant l’ouverture et la diffusion des résultats et données de recherche, nous recommandons de suivre le principe « aussi ouvert que possible, aussi fermé que nécessaire ».

      Les documents et productions visés au tableau 1 ne peuvent être considérés comme pleinement ouverts que s’ils sont rendus publics sous les conditions d’une licence dite libre ou ouverte. En effet, un objet diffusé sans licence est certes consultable par les tiers, ce qui constitue une forme minimale d’ouverture, mais ses modalités de réutilisation ne sont pas connues. Le choix final de la licence appartient à ceux qui rendent publics leur production, dans le respect du décret n° 2017-638 (Premier Ministre, 2017) [1].)).

      Au-delà d’une licence, les dispositifs de publication, d’hébergement et d’archivage des documents et productions ont vocation à se conformer aux critères d’exemplarité, définis par le Comité pour la Science ouverte (2019).

      Le Comité pour la science ouverte recommande à toutes les instances et institutions ayant des activités d’évaluation de discuter, diffuser et d’adapter ces bonnes pratiques à leur contexte. Cela inclut notamment les organismes de financement de la recherche, les instances de publication et d’évaluation. Les communautés et institutions demeurent souveraines dans leurs adaptations de ces recommandations, notamment dans l’agrégation, la qualification et la hiérarchisation des types de productions et documents. Le Comité pour la science ouverte attend une transparence de ces opérations, et notamment la justification des raisons pour lesquelles certaines productions ou activités ne seraient pas pris en compte dans leurs évaluations.
      Contact

      Ce document a vocation à être enrichi et mis à jour. Pour le commenter, écrivez à coso@recherche.gouv.fr
      Bibliographie citée et documents utilisés

      Comité pour la Science ouverte (2019). Critères d’exemplarité en vue de financements par le Fonds national pour la science ouverte via les plateformes, infrastructures et contenus éditoriaux. Disponible sur : https://www.ouvrirlascience.fr/criteres-dexemplarite-financements-fonds-national-science-ouverte

      Commission européenne (2017). Evaluation of Research Careers fully acknowledging Open Science Practices Rewards, incentives and/or recognition for researchers practicing Open Science, 2017. Disponible sur : https://ec.europa.eu/research/openscience/pdf/ospp_rewards_wg03112017.pdf

      DORA (2012). San Francisco Declaration on Research Assessment. Disponible sur : https://sfdora.org/read

      HCERES, Guides des produits de la recherche, 2019. Disponible sur : https://www.hceres.fr/fr/guides-des-produits-de-la-recherche-et-activites-de-recherche-0

      Hicks, D., Wouters, P., Waltman, L., de Rijcke, S., & Rafols, I. (2015). The Leiden Manifesto for research metrics. Nature, 520, pp. 429-431. Disponible sur : http://www.leidenmanifesto.org

      McKiernan EC, Schimanski LA, Muñoz Nieves C, Matthias L, Niles MT, Alperin JP. (2019). Use of the Journal Impact Factor in academic review, promotion, and tenure evaluations. PeerJ Preprints DOI : 10.7287/peerj.preprints.27638v2

      Premier Ministre (2017). Décret n° 2017-638 du 27 avril 2017 relatif aux licences de réutilisation à titre gratuit des informations publiques et aux modalités de leur homologation, JORF n°0100 du 28 avril 2017. Disponible sur : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000034502557&categorieLien=id

      Bibliographie indicative pour aller plus loin

      European Commission. (2016). Evaluation of Research Careers fully acknowledging Open Science practices. Disponible sur : https://ec.europa.eu/research/openscience/pdf/os_rewards_wgreport_final.pdf

      Krzton, A. (2019). Support Scholars Who Share : Combating the Mismatch between Openness Policies and Professional Rewards. In ACRL 2019 (pp. 578–586). ACRL. Disponible sur : http://aurora.auburn.edu/handle/11200/49374

      Nichols, D. M., Twidale, M. B., (2017). Metrics for Openness. JASIST 68 (4), 1048–1060.
      Disponible sur : https://researchcommons.waikato.ac.nz/bitstream/handle/10289/10842/nichols-metrics-openness-jasist.pdf

      Turckheim, E. de, Legouy, É. L., & Leclerc, L.-A. (2016). EREFIN Groupe de travail inter-établissements sur l’évaluation de la recherche finalisée. Rapport. Disponible sur : https://prodinra.inra.fr/?locale=fr#!ConsultNotice:352302

      Wynne, R. (2019). Using ORCID to Re-imagine Research Attribution. Disponible sur : https://orcid.org/blog/2019/07/25/using-orcid-re-imagine-research-attribution

      https://www.ouvrirlascience.fr/types-de-documents-productions-et-activites-valorisees-par-la-scienc

    • swissuniversities et Elsevier concluent un accord pilote #Read&Publish

      swissuniversities a conclu un nouvel accord pilote de transformation avec Elsevier pour l’accès à la recherche et la publication en Open Acess en Suisse.

      L’#accord est le résultat de négociations organisées par le #Consortium_des_bibliothèques_universitaires_suisses (#CSAL) et Elsevier, une entreprise d’analyse d’informations spécialisée dans les domaines de la science et de la santé. Yves Flückiger, Président de swissuniversities et chef de l’équipe de négociation, a déclaré : « Nous nous sommes engagés à réaliser l’Open Access complet au plus tard en 2024, et cet accord est une étape importante en vue d’atteindre cet objectif. »

      Par conséquent, toutes les institutions membres de swissuniversities et les autres institutions membres du Consortium CSAL, de même que leurs chercheurs affiliés en Suisse auront un accès continu à Freedom Collection et ScienceDirect, la plate-forme leader d’Elsevier consacrée à la littérature scientifique revue par les pairs. Par le biais de ScienceDirect, les chercheurs affiliés aux institutions membres du Consortium CSAL peuvent accéder à 16 millions de publications provenant de plus de 2500 revues publiées par Elsevier et ses sociétés partenaires. Par ailleurs, ils seront en mesure de publier en Open Access de la majorité des revues gold et hybrid pour atteindre 100% en 2023.

      Il s’agit là d’une étape décisive dans la stratégie Open Access de swissuniversities, qui a pour objectif d’atteindre 100% d’Open Access au plus tard en 2024. Cet accord sur quatre ans conclu par le CSAL est le premier signé avec un éditeur majeur sur le plan national et il va soutenir toutes les institutions académiques et de recherche en Suisse dans leur transition vers l’Open Access.

      Cet accord a été publié et est disponible sur la page d’accueil du Consortium des bibliothèques universitaires suisses : https://consortium.ch/wp_live/wp-content/uploads/2020/05/Elsevier_agreement_2020-2023.pdf

      Vous trouverez plus d’informations au sujet de la portée de l’accord pilote sur www.elsevier.com.

      https://www.swissuniversities.ch/fr/actualite/communiques-de-presse/swissuniversities-et-elsevier-concluent-un-accord-pilote-readpubli

    • « L’argent public doit aller à la recherche, pas aux éditeurs »

      La signature fin mai d’un accord pilote entre swissuniversities et l’éditeur Elsevier marque une nouvelle étape dans la stratégie nationale suisse sur l’open access. Son objectif : que la totalité des publications scientifiques financées par des fonds publics soient en accès libre en 2024

      Le 26 mai, swissuniversities annonçait la signature d’un accord Read & Publish avec l’éditeur Elsevier, valable dès janvier et pour une durée de quatre ans (2020-2023). L’accès aux publications scientifiques est ainsi garanti et les chercheurs et chercheuses de la communauté académique suisse ne paieront plus de frais de publication chez cet éditeur (à l’exception de certains titres). Cet accord est le premier résultat de longues négociations initiées en 2018 avec les principaux éditeurs scientifiques – Elsevier, Springer Nature et Wiley –, dans le cadre de la stratégie nationale suisse sur l’open access.

      Président de swissuniversities, le recteur de l’UNIGE, Yves Flückiger, a mené ces discussions pour la Suisse. Il explique : « Chaque année, les dépenses annuelles pour les abonnements aux revues scientifiques augmentaient de 3% à 5%, sans véritable hausse des prestations. Ce coût n’était plus supportable pour les universités, en Suisse comme ailleurs. Pour mettre fin à cette croissance et pour développer la publication en open access, l’Allemagne s’est très rapidement profilée sur le chemin des négociations, suivie par les pays du nord de l’Europe, puis par la Suisse. »

      Une position dominante à combattre

      La signature de cet accord, longuement négocié avec Elsevier, réjouit le président de swissuniversities : « L’argent public devient rare et il doit être utilisé le plus efficacement possible, pour favoriser la recherche et non pas pour soutenir les éditeurs. Maintenant qu’une impulsion a été donnée avec un premier grand éditeur, les autres vont suivre, ce qui devrait nous mener vers l’open access intégral en 2024. » Un accord avec Springer Nature est d’ailleurs à bout touchant – des points de détail restent encore à régler – et celui avec Wiley devrait être signé cette année encore, promet le négociateur. « Dans ce bras de fer avec les éditeurs, nous étions prêts à ce que les chercheurs et chercheuses suisses soient coupées de l’accès à ces revues pourtant essentielles. C’était un pari risqué, mais il n’y a pas eu de levée de boucliers de la communauté académique. Ma plus grande crainte était qu’une institution décide de négocier individuellement pour garantir ce service à ses membres, mais personne n’a fait cavalier seul. Notre position unanime et soudée a été décisive. L’accord, d’un montant global de 13,8 millions d’euros, couvre la publication, en 2020, de 2850 articles en open access, un nombre qui ne cessera de croître par la suite pour atteindre 100% en 2024 pour toute la communauté académique suisse. Il s’agit maintenant d’encourager les chercheurs et chercheuses qui publient chez Elsevier à le faire en Open Access. »

      Si de nombreux observateurs ont longtemps déploré la position de force détenue par certains grands éditeurs grâce à quelques revues clés dans lesquelles tout le monde souhaite être publié, Yves Flückiger souligne également la responsabilité des universités dans la constitution de ce quasi-monopole. « La manière d’évaluer les dossiers des jeunes chercheurs et chercheuses doit aujourd’hui être revue, explique le recteur. Il faut sortir du côté métrique des facteurs d’impact des revues, en utilisant d’autres dimensions pour évaluer la qualité de la recherche. »

      Négocier à l’échelle européenne

      Par ailleurs, les universités ont beaucoup insisté pour rendre ces accords transparents, un élément qui reste toutefois délicat pour des éditeurs habitués à imposer une clause de confidentialité. Mais le recteur observe de plus en plus d’échanges d’informations entre les consortiums de négociation en Europe. « Si l’on pouvait négocier à l’échelle européenne, la Suisse serait probablement l’un des grands gagnants de l’opération, car les coûts de publication (Article Processing Charges (APC)) ne sont actuellement pas identiques pour chaque pays », précise Yves Flückiger.

      https://www.unige.ch/lejournal/ejournal/ejournal-08/negociations-editeurs

  • L’Université de Toulouse reste dans l’impasse
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290318/l-universite-de-toulouse-reste-dans-l-impasse

    Une douzaine de facultés sont bloquées, intégralement ou en partie, pour protester contre la réforme d’accès à l’enseignement supérieur. Mobilisée contre le projet de fusion entre plusieurs établissements, l’Université de #Toulouse_Jean-Jaurès a été mise sous tutelle par le ministère. Les personnels et étudiants demandent plus de moyens.

    #France #Frédérique_Vidal #loi_ORE #Université

  • Causeur et nous. Sur l’Université et l’anti-racisme
    https://nantes.indymedia.org/articles/40036

    Le texte qui suit est la réponse de Norman Ajari, Hourya Bentouhami et Jean-Christophe Goddard (philosophes à l’Université de Toulouse 2) aux accusations de racialisme et d’antisémitisme portées contre eux et l’Université de Toulouse par le magazine Causeur.

    #Racisme #Répression #Resistances #contrôle #social #antifascisme #Racisme,Répression,Resistances,contrôle,social,antifascisme

  • La Françamazonie et la Montagne d’or
    https://lundi.am/La-Francamazonie-et-la-Montagne-d-or

    Ce texte alerte sur le projet de méga-industrie minière soutenu par l’Etat français en Guyane. Il fait suite au papier publié dans le n°68 de Multitudes sur le sujet, ainsi qu’à l’invitation des militants des Jeunesses Autochtones de Guyane au séminaire « penser les décolonisations » à l’Université de Toulouse Jean Jaurès.

    Jean-Christophe Goddard est professeur de Philosophie à l’Université de Toulouse Jean Jaurès et directeur adjoint de l’UFR Arts et Humanités.

    #Guyane #montagne_d'or #extractivisme #or (fièvre de l’)

  • Les laisser désamorcer l’université ?
    https://iaata.info/Les-laisser-desamorcer-l-universite-1841.html

    Le projet de fusion des universités de Toulouse entend réunir et dissoudre les universités du Mirail, de Paul Sab, mais aussi l’INP et l’INSA au sein d’un mastodonte : « l’Université de Toulouse ». Loin d’être le fruit d’une lubie proprement toulousaine, elle est en fait le résultat d’un dispositif (...) — feuille_de_route_idex.pdf, 1, 2, 3, 4, 5, Feuille de Route de l’IDEX

    https://iaata.info/home/chroot_ml/ml-toulouse/ml-toulouse/public_html/IMG/pdf/feuille_de_route_idex.pdf

    • Aucune perspective d’émancipation ne peut se passer d’une critique de l’université, en ce qu’elle est le lieu de canalisation-spécialisation de « savoirs », érigés et adoubés par elle comme étant « le savoir ». Toute autre forme de savoir est de fait condamnée : hors de la frontière de ses imposantes bâtisses, c’est un énième processus d’exclusion-dépréciation qui se joue. Au cœur de son rôle, le règne de la reproduction de l’ordre social.

      Il n’en reste pas moins qu’elle demeure l’un des rares répits face à la course à l’emploi, l’un des rares interstices encore ouvert à tou.te.s et œuvrant à rebours des injonctions de la professionnalisation qui hante tout.e réchappé.e du secondaire. Îlot fourmillant d’outils, de cursus, de disciplines, l’université agit comme espace-tampon, à cheval entre un dispositif de formation-reproduction de l’ordre social et la part de leste, de relative autonomie dont disposent les étudiant-e-s. En cela, elle peut être un point de repli provisoire dans lequel s’exercer. Au cœur de l’université, il est toujours possible d’en déshabiller les méthodes, voir l’envers du mythe et aiguiser les armes de sa critique.

      Si aujourd’hui l’université est la cible des gouvernements qui se succèdent, c’est bien parce qu’elle est un pivot stratégique de la révolte. Il suffit de jeter un oeil derrière nous pour saisir que l’université est un foyer de contestation, un vivier dans lequel, dès lors qu’une lutte se fait mouvement, se diffusent des pratiques jusque-là confinée dans les milieux militants.
      Il ne s’agira donc pas ici de défendre l’université comme l’incarnation d’un idéal républicain fallacieux mais bien de saisir l’enjeu stratégique des modifications qu’impose ce projet de fusion.

      Tabula rasa
      La destruction du Mirail dépasse celle de son amphi 8 et de ses patios, et l’arrachement de l’idée de circulation ouverte et libre qui en soutenait les murs et les chemins. Elle déborde à travers l’insolence de l’État et de Vinci qui, non content d’en avoir rayé le nom combatif, en ont fait un corridor d’hôpital. Le protocole est clair : soigner ses malades, éradiquer toute contamination gauchiste.

      Discipliner les étudiant.e.s
      La pacification du corps étudiant passe d’abord par la capacité à le « discipliner ». Pour cela, rien de tel qu’un.e étudiant.e-payeur.se, figure phare du modèle universitaire anglo-saxon. Contracter un crédit pour acquérir des compétences, et, une fois le diplôme en poche, se vendre en toute hâte sur le marché du travail (les échéances du crédit n’attendent pas) voici la recette miracle de ce « lissage des esprits ». Épée de Damoclès, les plus de 1000 milliards de dollars de dette étudiante américaine s’alourdissent inexorablement.

  • Interview de Nikos Smyrnaios
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article510

    Entre l’arrivée triomphante de Syriza au pouvoir en janvier et les élections de septembre, en passant par le referendum et la capitulation austeritaire de juillet, la Grèce a vécu une expérience politique inédite en cette année 2015. Nikos Smyrnaios, maître de conférence en Sciences de l’information et de la communication, Université de Toulouse 3, membre du Conseil d’Orientation de l’université Populaire de (...)

    #Interviews

  • Cinéma-débat : « Indignados, Paroles et Actions »
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article498

    DES INDIGNÉS À PODEMOS : mardi 3 novembre à 20h30 à UTOPIA Toulouse, projection unique suivie d’une rencontre avec Meritxell de la Huerga, la réalisatrice, et Nikos Smyrnaios, maître de conférence en Sciences de l’information et de la communication, Université de Toulouse 3, membre du Conseil d’Orientation de l’Université Populaire de Toulouse. INDIGNADOS, PAROLES ET ACTIONS Meritxell de la Huerga - documentaire Espagne / France 2015 56mn VOSTF - Le mouvement des Indignados ou Mouvement 15M est un (...)

    #Cinéma_-_débat

  • Grèce - Appel : Un avenir pour la Grèce | Okeanews
    http://www.okeanews.fr/20150828-appel-un-avenir-pour-la-grece

    D’ici quelques semaines ou au plus quelques mois, une récession aggravée va se produire et les Grecs ne pourront faire autrement que de tenter de survivre en se réfugiant dans l’économie « grise » ou parallèle afin d’échapper à l’accroissement de la pression fiscale dans un contexte de réduction de leurs revenus.

    Les créanciers et les institutions (dont le pouvoir normatif est sensiblement renforcé au détriment du Parlement grec) attaqueront alors les autorités grecques pour non-respect de leurs engagements (excédent budgétaire primaire, privatisations) et avanceront alors de nouvelles exigences. Ils menaceront à nouveau et sans répit le gouvernement, quelle que soit sa couleur politique, de ne pas accorder les sommes prévues si de nouvelles mesures d’austérité ne sont pas prises. L’engrenage sans fin broiera le corps social grec et son économie, obligeant les jeunes du pays (souvent de haute qualification) à choisir un exil dont ils ne veulent pas.

    La dette, principal vecteur de servitude, ne pourra que croître. Les nouveaux prêts accordés dans le cadre d’un troisième plan d’ « aide » ne serviront au mieux qu’au seul roulement de la dette, enfonçant la Grèce dans la spirale infernale du surendettement par le jeu des intérêts et de la baisse du PIB. Dans un document daté du 14 juillet, le FMI indique d’ailleurs que l’endettement de l’Etat grec devrait atteindre les 200% dans les deux ans à venir !

    En résumé, ce qui est imposé à la Grèce en pure perte pour elle est une perte de souveraineté, le retour de la Troïka et de ses « hommes en noir » à Athènes, une austérité et une récession aggravées.

    • ...nous considérons comme indispensable la mise en œuvre d’un projet de développement des capacités productives du pays.

      Cinq principes nous semblent devoir guider la définition d’un tel projet :

      Recouvrer la souveraineté politique et économique du pays
      Développer la démocratie dans tous les domaines de la vie politique, économique et sociale,
      Répondre aux besoins fondamentaux du peuple grec, en valorisant le travail et les compétences de tous,
      Protéger la nature et plus généralement tous les biens communs,
      Favoriser le développement des territoires, les économies de proximité.
      Sur la base de ces principes, l’enjeu consiste à développer l’industrie et l’agriculture grecques dans leur ensemble en tirant parti des nouvelles technologies : soutien des activités agricoles et agro-alimentaires (agriculture biologique et « raisonnée », etc.), de l’activité de rénovation de logements (utilisation de nouveaux matériaux, etc.), promotion des économies d’énergie (réseaux intelligents, isolation, etc.) et des énergies renouvelables (éoliennes, photovoltaïque, etc.), des industries liées à la santé (biotechnologie, nanotechnologies, etc.) , de la filière textile-habillement (nouveaux matériaux, textiles techniques, etc.), des matériels de transport (petit véhicule propre électrique ou hybride, transports collectifs économes, etc.), , de la construction/réparation navale (nouvelles modalités de propulsion, etc.), etc.

      Un modèle de développement pour la Grèce ne peut s’appuyer sur une vision moniste fondée uniquement sur l’initiative privée ou bien seulement sur la propriété publique ou encore exclusivement sur l’économie sociale et solidaire. Le nouveau modèle de développement de la Grèce doit être fondé sur la diversité des formes d’économie combinant les initiatives privées, un secteur public rénové et un tiers-secteur performant. (...)
      Gabriel Colletis, Professeur à l’Université de Toulouse 1-Capitole
      Et Ioannis Margaris, Docteur en Energie et Technologie de l’Université Technique Nationale d’Athènes (NTUA), Post-Doc (DTU)

  • François Morin : l’oligopole bancaire, une « hydre mondiale »
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article462

    Francois Morin est professeur émérite de sciences économiques à l’Université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et du Conseil d’analyse économique. Il a notamment publié Un monde sans Wall Street (Seuil, 2011) et La grande saignée (Lux, 2013).

    #Economie

  • Un plan Marshall pour la Grèce ! | 2015-02-13
    https://friendica.eu/display/5a727f9b1955a510e8baafd023548430

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20150213trib10de20be0/un-plan-marshall-pour-la-grece.html

    [...]

    3. Solidarité et option de fourniture prioritaire

    Une contrepartie immédiate pour les États acceptant de participer au dispositif serait une option de fourniture prioritaire au profit des entreprises majoritairement implantées dans les États participants. Dès lors que des investissements en équipements seraient réalisés, et qu’il s’agirait d’équipements non susceptibles d’être produits en Grèce à court/moyen terme, ces investissements donneraient lieu à des achats d’équipements auprès des entreprises originaires des pays titulaires de ces certificats. Nous retrouvons là la technique du Plan Marshall : 1$ d’ « aide » servant 2 fois, comme base pour créer de la monnaie et comme financement d’achats d’équipements.
    Charité bien ordonnée commencerait donc par soi-même : pour chaque euro d’allègement de dette, converti en investissement productif en Grèce, il y aurait une option d’un euro d’achat auprès des entreprises des pays participant au dispositif. Mais ici, une fois n’est pas coutume, charité et solidarité économique vont de pair.

    4. Quelques interrogations

    On objectera que le dispositif proposé est quelque peu contraire aux règles européennes actuelles (liberté de la concurrence et absence de subventions) et qu’il pourrait être difficile d’identifier les entreprises pouvant participer au dispositif.
    Mais le droit de la concurrence ne doit-il pas évoluer afin de ne pas se transformer en une entrave incontournable venant bloquer la mise en place d’une Europe, à la fois plus forte et plus solidaire ? Quant aux entreprises pouvant participer au dispositif, elles auront intérêt à se manifester d’elles-mêmes et à prouver qu’elles remplissent les critères posés à leur participation.
    Les producteurs d’équipements allemands du Mittelstand, du Bade Württemberg, de Bavière ou de Saxe, loin du pouvoir central et voulant en rester indépendants, seront certainement intéressés par un tel dispositif. Idem pour les entreprises françaises qui conçoivent et produisent de grands équipements d’infrastructure. Gageons que le contact entre le gouvernement et les entreprises grecs et ces industriels aurait toutes les chances d’être fructueux.

    On objectera enfin que sans participation de tous les États européens dans le dispositif au prorata de leur PIB, un tel dispositif se heurterait de manière fondamentale aux règles européennes. L’expérience prouve cependant maintenant que dans une Europe à 28 il est impossible de prendre une décision collective qui ait du contenu, et encore plus un contenu de progrès. C’est la voie la plus sûre de l’impuissance. Il faut au contraire construire l’Europe à partir du bilatéral (au plus du trilatéral), mettre en œuvre sans attendre une dérogation aux règles ou une exception justifiée par les circonstances exceptionnelles. De telles dérogations ou exceptions ne sont d’ailleurs pas écartées dans certaines procédures européennes.

    Bien sûr, il sera de la liberté de chaque pays de décider ou non d’entrer dans un tel dispositif. Néanmoins, la configuration que nous proposons doit être générale, c’est-à-dire pouvoir fonctionner par exemple pour l’Espagne, le Portugal et peut-être l’Italie car il ne s’agit pas seulement dans notre esprit de mettre en place un cadre et des outils pour résoudre la seule crise grecque. C’est bien afin de soutenir concrètement la perspective d’une Europe plus solidaire par l’économie que notre proposition fait sens.

    Gabriel Colletis
    Professeur d’Economie à l’Université de Toulouse-Capitole

    Jean-Philippe Robé
    Avocat aux barreaux de Paris et de New York, spécialisé en restructurations internationales

    Robert Salais
    Directeur de recherche en Economie au Centre National de Recherche Scientifique

    #Grèce #dette
    #Europe #UE
    #developpement

    Un autre texte plus récent (09|07|2015) des mêmes auteurs traduit en allemand est accessible via

    http://monde-diplomatique.de/artikel/!5207761
    Ein guter Plan für ganz Europa

  • Vivre le territoire autrement. Colloque pour une alternative à l’orthodoxie libérale à l’Université de Toulouse
    http://reporterre.net/Vivre-le-territoire-autrement

    Nous souhaitons faire entendre une autre voix, loin de la science économique nous voulons faire de la politique. La politique comme remède au libéralisme, à la mondialisation, au capitalisme. Les lois des marchés et autres niaiseries, nouveaux instruments de déni démocratique, ont créé un état d’apathie général où tous les mécanismes se sont automatisés, où l’homme n’est devenu qu’un rouage, un élément non déterminant du grand système capitaliste.

    Ce grand mouvement somnambule apporte son lot de malheurs et de désastres. Nous ne les voyons pas, ou feignons de ne pas les voir. Augmentation des inégalités, détresse au travail, crise des valeurs, changement climatique, érosion de la biodiversité…

    Tous ces problèmes causés par une société lancée désespérément dans une quête de croissance et de puissance. Bien sûr quelques mesures sont prises par les pouvoirs politiques, inutiles tant elles sont insignifiantes.

  • Archives Ouvertes | Outils et veille pour un libre accès à la production scientifique sur Toulouse

    http://openarchiv.hypotheses.org

    Hugues Samyn, responsale du pôle numérique SCD-UTM
    Par Hugues Samyn
    0
    06/06/2013

    Conservateur des bibliothèques, j’assure au sein du Service Commun de Documentation de l’Université de Toulouse-Le Mirail la responsabilité du pôle numérique créé en 2011, en charge de la gestion des ressources numériques des bibliothèques de l’UTM, du pilotage de son système d’information documentaire ainsi que du pilotage et de la coordination des...

    #sources_ouvertes #archives_ouvertes

  • La démocratie : un horizon universel ? - Idées - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-les-rencontres-de-petrarque-la-democratie-un-horizon-universe

    Mathieu Guidère , géopolitologue, spécialiste de veille stratégique multilingue et du monde arabe, Professeur titulaire de la chaire d’islamologie et pensée arabe à l’Université de Toulouse 2

    Je ne connaissais pas ce monsieur, on le présenta comme étant souvent consulté par nos dirigeants. pas étonnant que le flou règne.
    Il parla des salafistes et des frères musulmans comme s’ils étaient de parfaits crétins . Selon lui , ils participent maintenant au jeu démocratique parce qu’ils ont compris que Dieu le veut .

    Wassyla Tamzali après avoir dit être fatiguée d’entendre de telles analyses , le renvoya dans les cordes mais cela m’étonnerait que nos dirigeants la consultent.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Wassyla_Tamzali

  • Pendant ce temps-là, les listes de contenus indésirables dont se servent les passerelles d’accès, les SLIS et autres dispositifs équivalents, continuent à enfler. C’est un responsable système et réseaux de l’Université de Toulouse 1 qui s’occupe de cela, patiemment, jour après jour, et les abonde - il ajoute entre 50 et 300 sites par jour, dit-il lui-même. Ces listes noires dites de Toulouse sont maintenant si importantes et pléthoriques qu’elles ont été fragmentées en catégories - elles sont 41 maintenant - permettant un filtrage plus sélectif... ou global. Quant au classement, il a été et est encore l’objet d’approximations incroyables. Twitter, l’outil social de microblogage, si prisé des professionnels des médias et de l’éducation, était, par exemple, il y a peu, classé dans les sites de « dating », sites de rencontres amoureuses rapides !

    http://gingko.neottia.net/post/11059731318/anastasie-a-lecole

    #censure #Internet #école #éducation