organization:université du colorado

  • Joanne Belknap et Heather Melton : Les hommes hétérosexuels sont-ils aussi victimes de violence conjugale ?

    https://tradfem.wordpress.com/2016/04/15/les-hommes-heterosexuels-sont-ils-aussi-victimes-de-violence-conj

    La recension de la recherche dont rend compte cet essai conclut au caractère genré de la Violence Exercée contre les Partenaires Intimes (VEPI) : les hommes et les garçons sont plus susceptibles (que les femmes et les filles) d’en être les auteurs, et les femmes et les filles sont plus susceptibles (que les hommes et les garçons) d’être les victimes de la VEPI. En même temps, il est nécessaire de reconnaître qu’il existe certaines femmes et filles qui maltraitent et violentent leurs partenaires intimes masculins. Leur proportion est évaluée à cinq pour cent ou moins des cas de VEPI. La recherche indique que la VEPI exercée par les femmes et les filles doit être interprétée dans le contexte de l’apprentissage de la maltraitance et de la violence, des occasions de recourir à ces violences et du choix de le faire.

    Traduction : #Tradfem
    Original : http://www.vawnet.org/Assoc_Files_VAWnet/AR_MaleVictims.pdf

    #Joanne_Belknap, Ph.D., Professeure, Départements de sociologie et d’études sur les femmes, Université du Colorado et #Heather_Melton, Ph.D., Professeure adjointe, Département de sociologie, Université de l’Utah.


    #violence_de_genre #violence_conjugale #masculinisme

    • Bien que la situation d’hommes qui agressent des femmes est le plus fréquent des cas de figure de la VEPI en termes de genre, il est important d’étudier les femmes qui violentent des hommes (ainsi que les cas de VEPI entre partenaires de même sexe). D’abord, on constate que, sans égard à qui est l’agresseur principal, de plus en plus de femmes sont appréhendées pour VEPI (voir Dasgupta, 2001 ; Jones & Belknap, 1999 ; Malloy, McCloskey, Grigsby, & Gardner, 2003 ; Martin, 1997 ; McMahon & Pence, 2003 ; Miller, 2001). La mise en œuvre de politiques proarrestation à partir des années 1980 a produit des nombres record de femmes arrêtées pour violence conjugale. Avant l’adoption de ces politiques préconisant les arrestations pour violence conjugale, il était presque inouï que des femmes soient arrêtées pour violence conjugale. Depuis la mise en œuvre de ces politiques, la police est beaucoup plus susceptible d’arrêter les deux membres du couple (si l’homme signale que la femme l’a agressé d’une façon ou d’une autre), ou même d’arrêter uniquement la femme. Ainsi, les praticiens et le personnel de traitement des causes criminelles ont été confrontés à répondre au problème de taux sans précédent de femmes accusées de violence conjugale.

      La recherche et la critique de la recherche dont fait état le présent document ont des implications très importantes. Bien que certaines des délinquantes identifiées peuvent être l’agresseur principal, beaucoup d’entre elles peuvent être qualifiées de délinquantes alors qu’elles tentaient simplement de se protéger d’une agression ou qu’elles étaient en situation d’autodéfense. Il peut être très traumatisant pour ces prétendues « délinquantes » de se voir obligées de passer par l’arrestation, la prison, des programmes de gestion de la colère ou des programmes d’intervention conçus pour des agresseurs, alors qu’en réalité, ce sont les victimes. Les façons dont les praticiens et le système de justice pénale s’adapteront à des victimes transformées en délinquantes et traitées comme telles auront des implications majeures dans leur décision de recourir ou non à ces services à l’avenir. Par conséquent, il est très important d’améliorer la collecte de données pour identifier correctement les taux de VEPI perpétrée par des femmes, mais aussi, pour apporter des changements au système de traitement des affaires pénales, afin que les victimes de VEPI ne soient pas transformées en délinquantes et traitées comme telles. En même temps, dans le cas des femmes individuelles qui sont effectivement violentes et dont la mise en accusation reflète la transgression de lois sur la violence conjugale, il est important d’adapter les programmes d’intervention pour reconnaître qu’il existe des différences de genre dans les façons dont des hommes et des femmes en viennent à utiliser la violence dans leurs relations intimes.

      #ACAB #fraternité

  • #Photographie. Une jeunesse sud-africaine

    On les appelle les #born_free (“nés libres”) : ils n’ont pas connu l’apartheid en Afrique du Sud. La photographe #Krisanne_Johnson leur a consacré une série de portraits.

    Née en 1976, Krisanne Johnson a obtenu un diplôme en journalisme à l’université du Colorado, avant de poursuivre ses travaux de troisième cycle en communication visuelle à l’université de l’Ohio. Elle vit actuellement à New York. Depuis 2006, Krisanne travaille sur des projets personnels, notamment sur les filles et le sida au Swaziland, et sur la culture postapartheid des jeunes Sud-Africains. Son travail a été récompensé par le World Press Photo. Krisanne Johnson a été également exposée à Visa pour l’image et à la Polka Galerie à Paris, et publiée dans divers magazines et journaux dont The New Yorker et The New York Times.


    http://www.courrierinternational.com/galerie/2014/05/22/une-jeunesse-sud-africaine
    #Afrique_du_Sud #jeunes #jeunesse #post-apartheid
    cc @albertocampiphoto

  • Une feuille absorbant 95% de l’#énergie lumineuse ! > Solaire - Enerzine.com
    http://www.enerzine.com/1/12033+une-feuille-absorbant-95-pct-de-l-energie-lumineuse+.html

    Le dispositif mis au point par son équipe est constitué d’une feuille mince, où sont implantées de petites antennes appelées « Nantenna ». Il est ainsi en mesure de recueillir la chaleur provenant des procédés industriels et de la convertir en électricité réutilisable. Leur ambition serait ensuite d’étendre ce concept à l’exposition directe du soleil, capable de collecter les rayons solaires dans les régions proches de l’infrarouge et optique du spectre solaire.

    En travaillant avec son ancienne équipe du Laboratoire National de l’Idaho et un professeur d’ingénierie électrique de l’Université du Colorado (Garrett Moddel), Patrick Pinhero et son équipe ont mis au point un moyen d’extraire de l’électricité à partir des collecteurs de chaleur et du soleil en utilisant des circuits électriques spéciaux à haute vitesse.

    « Notre objectif global est de collecter et d’utiliser autant d’énergie #solaire qu’il est théoriquement possible de le faire et de mettre cette #technologie sur le marché dans un environnement accessible à tous », a déclaré Patrick Pinhero. « En cas de succès, ce système nous mettra largement devant les technologies solaires actuellement disponibles ».