organization:université du havre

  • « Les représentations du corps humain. Expressions littéraires, manifestations artistiques, témoignages historiques et enjeux idéologiques » (Appel à communication)

    Date limite : 1er décembre 2013

    « Le blog de l’APAHAU
    http://blog.apahau.org/appel-a-communication-les-representations-du-corps-humain-expressions-l

    L’Université du Havre organise une journée d’études interdisciplinaire qui, cette année 2014, sera consacrée aux diverses représentations du corps humain, au cours des siècles et selon les différentes cultures. Les études porteront aussi bien sur les expressions littéraires, les manifestations artistiques, les témoignages historiques et les enjeux idéologiques.

    Les domaines de recherche sont donc ouverts. La diversité des champs d’études aura pour objectif de montrer la richesse du sujet, son importance et son impact au cours des siècles, tout en essayant de trouver des points communs dans les diverses visions et représentations dont il a fait l’objet. Le corps pourra être vu en tant qu’objet culturel, le langage du corps dans le contexte quotidien et rituel étant suffisamment riche et développé pour pouvoir produire du sens.

    Autrement dit, le corps peut être représenté comme un système de signes, ce qui permet d’aborder le sujet sous angles différents et de proposer des sujets variés et enrichissants.

    Sa représentation a été plus au moins acceptée aux cours des âges et dans les diverses cultures, et les valeurs qui s’y attachent vont de la simple image anonyme ou personnifiée, où les hommes se regardent comme dans un miroir rassurant, jusqu’aux représentations religieuses, mythologiques ou allégoriques.

    visuel : Jérôme Bosch - détail du Portement de croix

    #représentations #art #histoire #corps #idéologie #littérature #peinture #figures #allégories #culture #langage #Bosch #Jérôme_Bosch

  • Echelle Inconnue : désordre culturel

    http://www.echelleinconnue.net

    Doctorat sauvage en architecture
    Conférence de Marc Bernardot/ Jeudi 28 mars 2013 / 18h30 /

    Marc Bernadot est professeur en sociologie à l’Université du Havre, il présentera son livre : Captures

    Depuis quelques décennies le contrôle des frontières et l’accès à la citoyenneté ont été considérablement renforcés et durcis. Alors même que se poursuit et s’accélère un puissant processus de globalisation, les mobilités humaines sont pour partie entravées. Si l’hyper mobilité des élites mondiales est facilitée, les circulations migratoires des populations exposées aux forces du marché, de la nature et des armes sont rendues de plus en plus ardues par des dispositifs étatiques de sélection et de répulsion. Cet ouvrage propose d’interpréter les politiques anti-migratoires et l’émergence de la figure du « sans-papiers » ou du « clandestin », qui n’est en fait qu’un étranger privé de ses droits, à la lumière des anciennes guerres de capture d’esclaves. Ce modèle permet de résoudre la contradiction apparente d’une part entre les besoins avérés de main d’œuvre dans les pays occidentaux et ces politiques et d’autre part entre les fondements humanistes des démocraties et le recours à l’internement et la déportation de civils. Il aborde successivement les questions que posent ces politiques quant au fonctionnement des Etats contemporains, au développement d’un complexe économique carcéralo-migratoire et aux redéfinitions des cadres identitaires des sociétés multiculturelles.

    • Le clandestin, le sans-papier, l’étranger sont les derniers représentants de l’homme libre en compagnie des poètes et des picaros.
      Les puissances politiques, économiques, ont accordé toute la place à « l’individu », c-a-d. au porteur d’une identité contrôlée, admise et surveillée, comme toute frontière : c’est la mondialisation ou mise au pas de tous les peuples.
      On voit que la liberté de ce gus est fictive, comme son identité : homme-sandwich des pouvoirs, il est un pantin utile : il soutient la consommation, fournit les armées et vote utile. Accessoirement, sans emploi il grossit les statistiques du chômage. Il est là aussi pour ça.
      « L’autre » est refusé. Il entre dans la catégorie des dangers définis par les Etats : « terroriste, membre de minorité, asocial, autonome, outsider », etc.
      Ainsi l’homme est-il radicalement nié. Ce n’est pas d’aujourd’hui.
      Ici on peut remarquer en passant l’effet aggravant causé par « l’information » dominatrice autant que globalisée, au détriment du savoir de chacun.