organization:université paul sabatier

  • Levothyrox : des découvertes accablantes pour l’Agence du médicament | Mediacités
    https://www.mediacites.fr/toulouse/enquete-toulouse/2018/10/03/levothyrox-des-decouvertes-accablantes-pour-lagence-du-medicament

    L’Agence du médicament est passée à côté. Pas lui. Jean-Christophe Garrigues, chercheur au Laboratoire des interactions moléculaires et réactivité chimique et photochimique (IMRCP) de l’Université Paul Sabatier de Toulouse - CNRS, a découvert un élément chimique dans la nouvelle formule du Levothyrox qui pourrait expliquer les effets indésirables de ce médicament destiné à lutter contre les troubles de la thyroïde et à l’origine d’un gros scandale sanitaire. Pire, le chimiste en trouve moins dans les cachets les plus récents. Ce qui pousse à s’interroger : Merck, le laboratoire qui fabrique le Levothyrox, aurait-il ajusté son médicament suite au scandale ?

    Après, j’aimerais bien l’#intégrule

    • https://www.alvinet.com/videos/levothyrox-des-laquo-impuret-eacute-s-raquo-agrave-l-39-origine-des-probl-egrave-mes-de-la-/46560199

      Levothyrox. Des « impuretés » à l’origine des problèmes de la nouvelle formule ? Jean-Christophe Garrigues, chercheur au Laboratoire des interactions moléculaires de l’Université Paul Sabatier de Toulouse, indique ce jeudi 4 octobre à l’agence Reuters, avoir décelé différentes « impuretés » dans des lots de la nouvelle formule du Levothyrox. Ses analyses auraient également mis en évidence des changements d’excipients dans la composition, pouvant entraîner une dégradation du principe actif. Des impuretés et des changements d’excipients : un chercheur toulousain a évoqué jeudi une « avancée scientifique majeure » susceptible d’expliquer les effets indésirables de la nouvelle formule du Levothyrox dénoncée par de nombreux patients et qui fait l’objet de plusieurs actions en justice. Impuretés Chercheur au Laboratoire des interactions moléculaires et réactivité chimique et photochimique (IMRCP), unité mixte de l’Université Paul Sabatier de Toulouse et du CNRS, Jean-Christophe Garrigues a été sollicité par l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) pour analyser différents lots de Levothyrox dans le cadre des procédures en cours contre le laboratoire allemand Merck qui le produit. Le chimiste a expliqué à l’agence Reuters avoir décelé différentes « impuretés » dans des lots de la nouvelle formule du Levothyrox commercialisée à partir de mars 2017. Ces éléments chimiques étaient absents des cachets de l’ancienne formule et « diminuent de façon significative » dans les lots vendus actuellement, explique le chercheur sur la base de ses propres analyses. Pour l’AFMT, cette découverte pourrait laisser penser que la formule a de nouveau été modifiée par le fabricant. Selon Jean-Christophe Garrigues, la présence des ces impuretés était mentionnée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans son rapport de juillet 2018. « Après avoir analysé l’étude de l’ANSM, nous avons réalisé notre propre chromatogramme pour séparer tous les éléments à partir des lots qui nous avaient été fournis, quatre de la nouvelle formule, trois de l’ancienne formule avant son retrait en 2017 et un vendu actuellement. Nous avons constaté un pic important d’impuretés dans la nouvelle formule », précise-t-il. « Nous devons continuer les recherches pour identifier la nature de ces impuretés et savoir si elles sont toxiques ou non », ajoute-t-il. Dégradation du principe actif Les analyses auraient été également mis en évidence des changements d’excipients dans la composition de la nouvelle formule. « Le lactose a été remplacé par le mannitol. Or on connaît l’incompatibilité du mannitol avec la levothyroxine, principe actif du Levothyrox, non pas dans le comprimé mais une fois qu’il est absorbé », affirme le chercheur. « Cette incompatibilité avérée pourrait entraîner une dégradation du principe actif », selon le chimiste qui évoque « une avancée scientifique majeure » dans cette crise sanitaire. « Jusqu’à présent, jamais les effets indésirables de la nouvelle formule n’ont été attribués à la composition du médicament. Aujourd’hui, avec la piste des impuretés et la voie de la dégradation, nous avons deux hypothèses sérieuses pour relier les deux », ajoute Jean-Christophe Garrigues. Effets secondaires En France, près de trois millions de personnes prennent du Levothyrox pour corriger une hypothyroïdie liée à l’insuffisance de production d’hormones par la thyroïde ou à son absence. Le Levothyrox a changé de formule en France en mars 2017. Durant l’été 2017, des milliers de patients ont commencé à signaler des effets secondaires parfois très gênants (fatigue, maux de tête, insomnie, vertiges, douleurs articulaires et musculaires et chute de cheveux). Le troisième rapport de pharmacovigilance sur le Levothyrox, dévoilé en juillet par l’Agence du médicament, n’a pas permis d’expliquer la vague des effets indésirables attribués par certains patients à la nouvelle formule. Un porte-parole de l’ANSM a indiqué que « si des éléments nouveaux étaient apportés par cette étude, ils seraient vraisemblablement pris en compte et feraient l’objet d’une contre-expertise ». Dans le passé, le laboratoire Merck a toujours affirmé qu’il n’y avait aucun problème lié à sa nouvelle formule.

  • Il n’existe plus de chevaux sauvages | Pour la Science
    https://www.pourlascience.fr/sd/zoologie/il-nexiste-plus-de-chevaux-sauvages-12967.php

    Le cheval de #Przewalski, un cheval archaïque découvert en Mongolie en 1879, passait pour la seule espèce sauvage de cheval encore en vie. Les travaux de Ludovic Orlando, du CNRS et de l’Université Paul Sabatier à Toulouse, viennent de révéler que ce n’est pas le cas : c’est un cheval domestiqué retourné à la vie sauvage. En outre, nos chevaux domestiques actuels ne descendent pas de cette première population chevaline domestiquée connue,.
    La domestication du cheval s’est produite entre le IVe et le IIIe millénaire avant notre ère, durant à l’âge du Cuivre (Chalcolithique). Les plus anciens indices proviennent d’une culture de chasseurs de chevaux présente au nord du Kazakhstan actuel, il y a 5 500 ans : la culture de Botaï.
    […]
    Qu’en ressort-il ? Deux résultats inattendus. Pour commencer, il s’avère que les chevaux de Botaï ne sont pas les ancêtres des chevaux actuels, mais qu’ils sont les ancêtres directs des chevaux de Przewalski. Ainsi, ces chevaux qui passaient pour sauvages ne le sont pas. Ce sont des équidés féraux, c’est-à-dire domestiqués puis retournées à la vie sauvage.
    […]
    Le deuxième résultat inattendu est qu’il va falloir rechercher l’origine de nos chevaux ailleurs que dans la culture de Botaï. En effet, aucun des 22 génomes de chevaux eurasiatiques séquencés par l’équipe de Ludovic Orlando ne s’est avéré apparenté aux chevaux de Botaï. Au moins un autre foyer de domestication a donc existé. Reste à le trouver. En Anatolie, en Asie centrale, mais aussi dans les steppes pontiques, de vastes régions de l’est de l’Ukraine et de la Russie méridionale où les cultures cavalières des Scythes et des Sarmates ont prospéré dans l’Antiquité.

  • Faut-il être optimiste ou pessimiste sur le changement climatique ?
    http://e-rse.net/pessimiste-optimiste-changement-climatique-rechauffement-23724

    On dit souvent qu’il vaut mieux être optimiste plutôt que pessimiste et démoralisant sur le changement climatique. Mais a-t-on raison de raisonner ainsi ? Et s’il valait en fait mieux être pessimiste sur le réchauffement climatique ?

    #changement_climatique #collapsologie
    #optimisme #pessimisme #réalisme

    En résumé, les données sont claires : la situation est catastrophique. Cela ne fait pas forcément la une des débats publics, mais de plus en plus de scientifiques sérieux (la NASA, des scientifiques mandatés par l’Etat britannique, des chercheurs de l’Université Paul Sabatier de Toulouse) montrent que le changement climatique a dans le passé contribué à la chute de certaines civilisations, mais surtout que les changements accélérés que nous vivons actuellement pourraient, d’ici 2040, mener à une grave crise générale de nos sociétés. Autrement dit, à cause du changement climatique, nos sociétés pourraient s’effondrer bien plus tôt que l’on croit.

    • Si l’on vous disait aujourd’hui que vous allez mourir dans 6 mois si vous n’arrêtez pas de prendre votre voiture et de consommer du pétrole tout de suite, il est probable que vous le feriez sur l’instant. Et à l’échelle de leur histoire, c’est exactement le dilemme devant lequel sont placées les civilisations humaines. Changer son mode de vie, ou disparaître. L’optimisme trop fort que nous avons à propos de notre futur, la confiance que nous plaçons dans notre capacité à trouver une solution facile au changement climatique nous empêche de voir ce dilemme. Cette dissonance cognitive, c’est la raison pour laquelle être optimiste à propos du changement climatique n’est sans doute pas la solution.

      Alors faut-il être pessimiste ? Sans doute un peu, notamment sur ce qui nous menace. Parce que si l’on est pas clair sur les risques que le changement fait peser sur nous, si on ne les répète pas (au risque d’être démoralisant), on aura toujours tendance à oublier le danger. Mais pas complètement pessimiste pour autant : le pessimisme lui aussi nous empêche d’agir, par désespoir. Les pessimistes diront “parce qu’il est trop tard, rien ne sert d’agir”. Alors il faudrait être réaliste ? Nécessairement, car ce n’est qu’en se confrontant à la réalité que l’on peut la changer. Mais il faut surtout être capable d’être pessimiste et optimiste au bon moment. Car il est là le paradoxe de l’optimisme : à force d’être (trop) optimiste sur la gravité du changement climatique, nous avons oublié d’être optimistes sur nos capacités à changer radicalement notre mode de vie pour inverser la donne. Nous faisons des changements à la marge car nous ne pensons pas qu’il est possible de vivre (et de bien-vivre) sans le confort que nous a apporté le pétrole et ses avatars. C’est pourtant là qu’il faut être optimiste : c’est un changement difficile, qui nécessitera des efforts radicaux et une refonte globale de notre système économique et social (contre les intérêts économiques et institutionnels de nombreux acteurs actuels), mais c’est un changement possible. C’est surtout un changement nécessaire et indispensable.

  • Le « syndrome des #cheveux_incoiffables  » expliqué - 24/11/2016 - ladepeche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2016/11/24/2464772-le-syndrome-des-cheveux-incoiffables-explique.html

    En partenariat avec des généticiens de l’Université de Bonn, quatre chercheurs toulousains viennent d’identifier l’origine du « syndrome des cheveux incoiffables ». Ce syndrome, découvert en 1973 par un Toulousain va bien au-delà de la boucle rebelle. « C’est une anomalie qui concerne surtout les enfants et fait que les cheveux, d’un blond platine spécial, se dressent sur la tête », explique Michel Simon, directeur de recherche à l’UDEAR, une unité de recherche de l’Inserm, du CNRS et de l’Université Paul Sabatier qui travaille notamment sur la biologie de la peau et du cheveu. À peine une centaine de personnes atteintes de ce syndrome ont été identifiées dans le monde faute de dépistage adéquat, mais une personne sur 10 000 pourrait être concernée. L’équipe de chercheurs a découvert que cette anomalie est due à la mutation de trois gènes. « Cette découverte ouvre la voie à des traitements, et permet une meilleure connaissance de la biologie du cheveu. Elle pourrait aussi permettre d’avancer sur certaines maladies de la peau qui impliquent les mêmes enzymes que ce syndrome ».

  • Ça jardine à donf ! Je fais quoi du p’tit bois ? #BRF dites-vous ?
    Emménagée il y a bientôt deux ans, je cumule la coupe de bois envahissant que j’avais effectué en arrivant et celle d’arbustes moches que j’ai ratiboisé récemment pour les remplacer par d’autres, bien plus beaux. Un de mes chers voisins dispose d’une broyeuse mais je ne sais pas comment utiliser ce qui en sort. Jeune rameau ou vieux bois, ce n’est pas le même usage. Donc, une petite recherche rapide m’a conduite là
    Le bois raméal fragmenté (BRF)
    http://www.nord-nature.org/fiches/fiche_j4.htm
    puis là
    http://jamjam.fr/?page_id=98
    une conf de Jacky Dupéty
    http://www.youtube.com/watch?v=qSRIX8zLy64


    une autre de Gilles Domenech (Terre en Sève) et Charles Gers (CNRS, Université Paul Sabatier, INP) mais le son est pourave
    http://vimeo.com/13029169

    • D’ailleurs j’en profite pour poser une question sur le BRF. Ça correspond à quoi la période maximale de 1-2 semaines entre entreposage et broyage ? Si le bois est trop sec, ça relancera moins la vie du sol car les enzymes du bois seront séches ? Dans tous les cas ça sert de paillage 1ere catégorie.

      Perso je prends ce qu’on me donne donc du résineux et d feuillu, du branchage seulement ou du branchage+feuilles. Comme c’est de la taille d’élagage c’est du frais, mais comme faut que je fasse plein d’aménagement avant d’épandre, ça s’affine pendant plusieurs mois :)

      ping au spécialiste local du BRF @koldobika

    • Perso chez moi je fais du brf avec ce que j’ai sous la main, la plupart du temps c’est du frais, desfois c’est du un peu sec, desfois un mélange, j’ai jamais noté de grosse différence. Celui que je fais n’est pas épandu tout de suite au potager, je l’étale à l’ombre sur une épaisseur de 40 cm maxi (pour éviter la chauffe) et comme il y reste toujours du brf « ancien » plein de mycélium qui fait office de levain, la colonisation prend bien. Une fois devenu du « semi-terreau » je le tamise, je garde le terreau pour faire des semis et les restes de bois vont au potager.
      J’essaie le plus possible de broyer en frais, dès que j’élague, mais c’est surtout pour éviter de fatiguer le broyeur et d’émousser les lames. Je pense que cette recommandation de broyer frais est surtout liée au fait de garder une humidité suffisante dans le bois, pour que le développement mycélien soit plus facile. Sur du bois très sec j’imagine que c’est des mycéliums différents qui poussent.

      Je m’étais pas mal pris le bec à une époque avec J. Dupéty, sur un forum, celui-ci tenait mordicus à faire passer le brf pour la panacée universelle et refusait d’entendre la moindre nuance concernant le compost. Certains maraîchers qui l’ont suivi au pied de la lettre (en Corse notamment) s’en sont mordu les doigts : développememnt d’humus archaiques, ralentissement de la vie biologique du sol, et besoins d’amendements azotés accrus pour relancer tout ça.

    • Pour le broyat, je choisis ce que je reçois (mais y a plus de dispo pour du résineux), donc le résineux je vais le destiner aux toilettes sèches, aux allées, aux fraisiers, peut être dans le parcours à poules, et peut être dans un système Jean Pain (on peut rêver). Il est beaucoup plus fin que le broyat de feuillus que je reçois à cause des aiguilles.

      Pour le terreau de semis je pensais que tu prenais du vermicompost ? Je vais essayer le terreau de broyat parce qu’effectivement c’est bourré de verres de terre et ça commence à devenir noir en dessous.

      Donc si je comprends bien ce que tu dis, le BRF devrait être utilisé vite pour être colonisé vite pour être digéré plus vite et aller construire le sol et la vie du sol, alors qu’un bois plus vieux sera plus dur à digéré et sera plus durable comme couverture physique.

    • Pour le terreau de semis j’ai des deux en fait, mais le terreau de brf a une texture vraiment très bien.
      Comme couverture physique oui du bois sec en principe dure plus longtemps. Pour un paillage durable des lamelles épaisses de bûche de chêne ou d’acacia (des bardeaux à l’arrache en quelque-sorte) sont pas mal, et peuvent aussi aller en couverture d’un mulch qu’on souhaite humifier rapidement.

    • Pour les sols secs et infertiles de Corse, j’imagine qu’une gestion de la biomasse pourrait être de faire des feux pour brûler la végétation moins forte/verte et que les nutriments solubilisés aillent « s’éroder » vers les dépressions déjà plus fertiles , pour maximiser la quantité d’eau et de nutriments en certain endroits. C’est que faisaient les aborigènes d’Australie. Mais c’est de la théorie, je propose pas aux Corses de mettre le feu chez elleux :)
      Mais je me dis que dans ces environnements ça doit être le feu et non la vie du sol qui sert de pulsation.

  • Agile Toulouse : RiP Sigmat - Être Agile
    http://thierrycros.net/?post/2013/02/16/Agile-Toulouse-::-RiP-Sigmat

    Tout a commencé il y a maintenant plus de six ans...

    ... sous l’impulsion de Claude Aubry qui organisait les fameux SIGMAT - Séminaires d’Information Gratuits sur les Méthodes Agiles à Toulouse - à l’Université Paul Sabatier (où il enseignait).
    Olivier Azeau l’avait rejoint un peu avant moi.