organization:virginia tech

  • Des chercheurs se déguisent en siège pour étudier les interactions entre humains et voitures autonomes
    http://www.lemonde.fr/sciences/video/2017/11/17/des-chercheurs-se-deguisent-en-siege-pour-etudier-les-interactions-entre-hum

    https://www.youtube.com/watch?v=GMIWbwRasmU

    Les véhicules sans chauffeur souffrent d’un problème de communication. Les piétons ou les autres conducteurs ont du mal à savoir ce qu’elles vont faire.
    Des chercheurs de l’université de Virginia Tech, aux Etats-Unis, développent une méthode qui utilise des panneaux lumineux. Pour les tester, ils ont créé un costume de siège de voiture dans lequel se dissimule un scientifique, ce qui permet à celui-ci de se rendre invisible et d’actionner le dispositif.
    Les véhicules sans chauffeur doivent aussi communiquer par leurs mouvements, explique Barry Brown. Ce professeur à l’université de Stockholm, spécialiste des relations homme-machine, souligne que si les voitures-robots sont sûres, leurs attitudes peuvent parfois apparaître étranges aux humains. Et c’est donc pour cela qu’il est indispensable de leur apprendre à mieux interagir avec les autres usagers de la chaussée.

  • « La majorité des auteurs de fusillades sont aussi auteurs de violences domestiques »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/14/la-majorite-des-tueries-de-masse-sont-le-fait-d-hommes-auteurs-de-violences-

    Les Américains se sont habitués au spectacle violent, écœurant, de ces absurdes tueries de masse. Avec le massacre du 5 novembre de 26 fidèles dans une église baptiste de Sutherland Springs, au Texas, trois des cinq fusillades les pires de notre histoire ont eu lieu au cours des dix-huit derniers mois.

    Les réactions publiques à ces événements se ritualisent, inévitablement peut-être : d’un côté, les législateurs de gauche appellent à une législation fédérale sur le contrôle des armes, de l’autre, leurs homologues conservateurs n’offrent rien de plus que leurs « pensées et prières », un remède bien faible face à cette épidémie de violence que l’on pourrait pourtant éviter. Et dans une atmosphère de fatalisme montant, les Américains, las, en arrivent à se dire que rien ne sera fait pour empêcher le prochain carnage.

    Mais ce n’est pas parce que le débat sur les armes à feu semble dans l’impasse que nous ne pouvons pas prendre de mesures préventives contre de futures tueries.

    Commençons par considérer ce point commun frappant que partagent de nombreux auteurs de fusillades : dans la majorité des cas, ils sont également les auteurs de violences domestiques.
    Une terreur désespérée

    Selon une étude de l’ONG américaine Everytown for Gun Safety, dans 54 % des fusillades perpétrées aux États-Unis entre 2009 et 2016, le tireur a entre autres tué sa conjointe ou un autre membre de sa famille. Et dans une proportion substantielle des 46 % restants, il avait déjà un passé de violences domestiques avant l’événement.

    Parmi les nombreuses tragédies qui illustrent ces liens, citons les massacres commis par Devin Patrick Kelley, le tireur de l’église de Sutherland Springs ; Omar Mateen, qui a tiré sur la clientèle du Pulse, une boîte de nuit d’Orlando, en Floride, en 2016 ; John Houser, qui a abattu deux personnes et en a blessé de nombreuses autres dans un cinéma de Lafayette, en Louisiane, en 2015 ; Adam Lanza, qui...

    #paywall #violence_masculine #male_entitlment
    (si quelqu’une ou quelqu’un dispose de l’article complet je veux bien le lire. )

    • La tribune entière :

      « La majorité des auteurs de fusillades sont aussi auteurs de violences domestiques »

      Mieux soigner les auteurs de violences domestiques pourrait renforcer la sécurité publique, explique la juriste Deborah Epstein dans « Le Monde ».

      Tribune. Les Américains se sont habitués au spectacle violent, écoeurant, de ces absurdes tueries de masse. Avec le massacre du 5 novembre de 26 fidèles dans une église baptiste de Sutherland Springs, au Texas, trois des cinq fusillades les pires de notre histoire ont eu lieu au cours des dix-huit derniers mois.

      Les réactions publiques à ces événements se ritualisent, inévitablement peut-être : d’un côté, les législateurs de gauche appellent à une législation fédérale sur le contrôle des armes, de l’autre, leurs homologues conservateurs n’offrent rien de plus que leurs « pensées et prières », un remède bien faible face à cette épidémie de violence que l’on pourrait pourtant éviter. Et dans une atmosphère de fatalisme montant, les Américains, las, en arrivent à se dire que rien ne sera fait pour empêcher le prochain carnage.

      Mais ce n’est pas parce que le débat sur les armes à feu semble dans l’impasse que nous ne pouvons pas prendre de mesures préventives contre de futures tueries.

      Commençons par considérer ce point commun frappant que partagent de nombreux auteurs de fusillades : dans la majorité des cas, ils sont également les auteurs de violences domestiques.

      Une terreur désespérée

      Selon une étude de l’ONG américaine Everytown for Gun Safety, dans 54 % des fusillades perpétrées aux États-Unis entre 2009 et 2016, le tireur a entre autres tué sa conjointe ou un autre membre de sa famille. Et dans une proportion substantielle des 46 % restants, il avait déjà un passé de violences domestiques avant l’événement.

      Parmi les nombreuses tragédies qui illustrent ces liens, citons les massacres commis par Devin Patrick Kelley, le tireur de l’église de Sutherland Springs ; Omar Mateen, qui a tiré sur la clientèle du Pulse, une boîte de nuit d’Orlando, en Floride, en 2016 ; John Houser, qui a abattu deux personnes et en a blessé de nombreuses autres dans un cinéma de Lafayette, en Louisiane, en 2015 ; Adam Lanza, qui a tiré plusieurs fois sur sa mère avant de faire 25 morts à l’école primaire de Sandy Hook, dans le Connecticut, en 2012 ; et Cho Seungh Hui, qui a massacré 32 personnes à l’université Virginia Tech, en avril 2007.

      Comment comprendre ce lien ? Les hommes (et ce sont généralement des hommes) qui commettent des violences domestiques se servent souvent de la violence pour créer un climat de peur pour la femme qui vit avec eux. Un tueur de masse fait la même chose : il crée une terreur immédiate, désespérée, chez ses victimes sur les lieux du crime et, dans une bien plus large mesure, un climat de peur secondaire pour le public qui lit dans les médias des informations sur le massacre ou regarde des vidéos de l’attaque.

      Il ne s’agit pas, bien sûr, de dire que tous ceux qui commettent des violences domestiques risquent de devenir des tueurs de masse ; seule une petite partie des individus capables de s’en prendre à un cercle limité d’intimes sont également capables de menacer les vies d’une multitude d’êtres humains lors d’un événement unique qui sera relayé par tous les médias. Le lien entre les deux est néanmoins crucial. Et le fait est que les spécialistes qui étudient les violences domestiques qualifient ce type de relations de « terrorisme intime ».

      L’Etat islamique aussi

      Quand la violence domestique prend la forme de terrorisme intime, l’auteur de cette violence met en place un système de contrôle de sa victime - de ses finances, de ses contacts sociaux, des vêtements qu’elle porte, de l’heure à laquelle elle rentre du travail. La violence est à la fois un moyen de mettre en place ce contrôle et une punition pour toute tentative d’y résister.

      Un lien similaire semble également exister entre les facteurs de risque de la violence domestique et ceux du terrorisme international. Quantité d’auteurs de violences domestiques se servent de la violence pour maintenir et renforcer une forme de hiérarchie traditionnelle fondée sur les stéréotypes de genres. Au début des années 2000, une étude a été réalisée pour explorer les corrélations entre la violence au foyer et une impression de masculinité diminuée.

      L’Etat islamique promet à ses recrues qu’il imposera de force les normes traditionnelles entre hommes et femmes. Et il encourage le viol systématique des femmes comme méthode de guerre. Nous ignorons ces liens à nos risques et périls

      Elle s’est penchée sur un groupe d’hommes qui étaient au chômage malgré leur volonté de travailler, qui gagnaient moins que leur conjointe ou qui occupaient des postes dominés par les femmes (comme des emplois d’infirmier ou de secrétaire). Ces hommes avaient tendance à dire que leur vie professionnelle sapait leur masculinité et ils étaient bien plus susceptibles que les autres de se montrer violents à la maison. Le terrorisme intime est profondément lié à un besoin masculin de contrôler les femmes. Et la violence surgit quand l’homme pense que son contrôle est menacé.

      L’Etat islamique repose lui aussi sur une panoplie de stéréotypes sur les genres. Il lance de grands appels pour réaffirmer la domination et le contrôle masculins alors qu’il tente d’enrôler de nouveaux apôtres de la terreur religieuse. Il promet à ses recrues qu’il imposera de force les normes traditionnelles entre hommes et femmes. Et il encourage le viol systématique des femmes comme méthode de guerre. Nous ignorons ces liens à nos risques et périls.

      Colère avec des mots

      Bref, que nous disent ces liens entre la violence domestique et les tueries de masse ? Déjà, nous devons investir bien plus de ressources dans l’intervention précoce auprès de ceux qui risquent un jour de commettre des violences domestiques - avant que des violences graves ne se produisent ou que des armes ne soient utilisées. Nous savons que les enfants qui grandissent dans des foyers violents ont bien plus de risques de devenir eux-mêmes des bourreaux.

      Dès leur plus jeune âge, ils apprennent à réagir par la violence quand ils ressentent de la frustration, de l’insécurité ou une menace pour leur masculinité. Nous devons mettre en place des formes d’intervention plus sophistiquées pour les aider à apprendre de nouvelles manières de réagir à ces situations. Un des éléments clés pour ce faire serait de mieux enseigner aux jeunes garçons à exprimer leur colère avec des mots, plutôt que de se tourner vers la pression, l’intimidation, les poings ou les armes à feu. La société américaine a choisi de réagir à la violence domestique avant tout par la justice pénale. Or les arrestations, les poursuites judiciaires et les peines de prison sont souvent trop rares, et elles arrivent trop tard.

      Si nous voulons vraiment empêcher de nouveaux massacres sur le sol américain, nous devons commencer à prendre au sérieux les liens entre la violence domestique et les fusillades. Il arrive aussi, bien sûr, que des personnes déséquilibrées n’ayant jamais levé la main sur leur partenaire accomplissent de tels carnages. Mais il y a davantage de tueurs de masse qui commencent leur parcours destructeur en défoulant leur rage à la maison.

      En considérant la violence domestique comme la grave menace qu’elle représente réellement pour la sécurité publique, nous pouvons contribuer à identifier et à soigner ces hommes malades qui risquent de tomber dans la violence armée avant qu’ils ne déchargent leur colère sur des inconnus innocents avec un fusil AR-15.

      (Traduit de l’anglais par Valentine Morizot)

  • “The D” in our destiny is Detroit | Panethos

    https://panethos.wordpress.com/2017/03/11/the-d-in-our-destiny-is-detroit/?iframe=true&theme_preview=true

    In graduate school nearly 30 years ago, one of the courses I took at Virginia Tech was Urban Economic Geography. In this class, the primary textbook was entitled, Detroit: Race and Uneven Development. Even though I was born and raised in the Midwest, this book opened my eyes to the many struggles facing the Motor City, well before its bankruptcy. What I didn’t realize at the time was how much Detroit would come to mean to both me and my family in the future.

    #detroit

  • Bring it on
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/07/23/Bring-it-on

    Or donc, juste dans la foulée du dénouement de la nouvelle tuerie se déroulant au coeur de Munich vendredi soir, la campagne électorale démocrate Clinton a annoncé, comme prévu, en avant-première de la Convention Démocratique qui s’ouvre à Philadelphie la semaine prochaine, le co-listier d’Hillary Clinton en la personne de Tim Kaine.

     

    Celui-ci est le Sénateur de l’Etat de Virginie, un politicien aguerri, calme et apprécié dans son Etat, très favorable aux mesures de contrôle des armes : il était en poste lors de la tuerie de Virginia Tech, qui avant le récent massacre d’Orlando en Floride, détenait encore le triste record des attaques les plus meurtrières des Etats-Unis (on a de ces décomptes morbides à souhait, c’est hélas aussi comme ça qu’on étiquette les événements historiques dans un souci de (...)

    #West_Side_Stories #elections #petits_bonheurs #presidentielles

  • Gun Deaths Map: How Many People Have Been Shot Near You?
    https://www.thetrace.org/2015/12/gun-deaths-interactive-map-2015

    In relentless succession, a parade of towns and cities have this year joined the bloodstained ranks of American mass shooting locations. The mere mention of the places — Charleston, Chattanooga, Colorado Springs, San Bernardino — evokes images made familiar at Columbine and Virginia Tech and Tucson and Newtown: the police battalions rushing to respond, the shocked survivors and bereft loved ones, the eerie portraits of newly infamous killers.

    But the truth is that these cities and towns and the events that now define them, however lethal they were and however large they understandably loom, comprise just a small fraction of the gun violence recorded in America during this or any year. In 2013, the last year for which government statistics are available, less than 2 percent of more than 33,000 gun deaths in the country were due to mass shootings. Tallies of gun-related fatalities are in turn dwarfed by totals for gun injuries. Every 12 months, more than 118,000 people are shot; many are left with devastating physical impairments and crippling health care bills.

    Thanks to a nonprofit, nonpartisan project known as the Gun Violence Archive, data on gun homicides and non-fatal shootings is now available well before the federal government releases its statistics. That data includes location information that makes it possible to plot those shootings on a map showing how many have taken place in your vicinity. Where someone was killed, the shooting is coded in red (this includes multiple victim incidents with a mix of fatalities and injuries). Shootings resulting in injuries but not deaths are coded in yellow.

  • De l’#hydrogène produit à bon marché avec une méthode utilisant du #maïs

    Des scientifiques américains ont produit de l’hydrogène par un procédé expérimental qui pourrait permettre de fortement diminuer le temps et les coûts de production de ce #carburant potentiellement prometteur pour réduire les émissions de gaz à effet de serre

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/097461a6-dd07-11e4-aa18-ff4de01147fa/De_lhydrog%C3%A8ne_produit_%C3%A0_bon_march%C3%A9_avec_une_m%C3%A9thode_util
    #énergie

  • Les futurs smartphones alimentés par des biobatteries au sucre ?
    http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-futurs-smartphones-alimentes-biobatteries-sucre-51896/#xtor=RSS-8

    Deux membres de l’équipe du Virginia Tech qui a créé une pile à combustible enzymatique aérobie (de gauche à droite, Zhiguang Zhu, spécialiste en ingénierie des systèmes biologiques, et le professeur Y. H. Percival Zhang). Celle-ci parvient à produire une densité de stockage d’énergie dix fois supérieure à celle d’une batterie au lithium-ion. © Virginia Tech

    Les futurs smartphones alimentés par des biobatteries au sucre ? - 2 Photos

    Le sucre, qui est une source d’énergie aussi efficace qu’indispensable pour l’organisme humain, peut-il devenir le carburant des futures batteries de nos smartphones ? La réponse est oui, selon le professeur Y. H. Percival Zhang. Chercheur à l’Institut polytechnique de Virginie, plus connu sous le nom de Virginia Tech, il a mis au point avec son équipe une biobatterie alimentée (...)

  • Vidéosurveillance pour contrer la violence dans les écoles | Gabrielle Duchaine | Éducation
    http://www.lapresse.ca/actualites/education/201309/23/01-4692426-videosurveillance-pour-contrer-la-violence-dans-les-ecoles.php

    Aux États-Unis, où 70% des établissements scolaires sont munis de caméras, l’Association nationale des psychologues scolaires américains estime « qu’il n’y a aucune preuve claire que leur utilisation est efficace pour prévenir la violence ». Selon leurs études, les caméras ne feraient que déplacer les comportements délinquants ailleurs. Pire, elles pourraient encourager la violence à grande échelle, comme dans le cas du tueur de Virginia Tech, qui avait envoyé des images de son crime aux stations de télévision.

    #vidéosurveillance #surveillance #arnaque