“C’est peut-être” de Allain Leprest (YouTube)
▻https://www.youtube.com/watch?v=sbTGQPdttPo
Jamais on le saura
Elle aura avant l’heure
Un torchon dans les bras
Pour se torcher le cœur
“C’est peut-être” de Allain Leprest (YouTube)
▻https://www.youtube.com/watch?v=sbTGQPdttPo
Jamais on le saura
Elle aura avant l’heure
Un torchon dans les bras
Pour se torcher le cœur
« Le voile islamique est un fossile vivant
qui se porte comme un charme »
Histoire des régimes de visibilité
dans les cultures musulmanes et chrétiennes.
Entretien avec Bruno Nassim Aboudrar
Propos recueillis par Raphaël Kempf
Et si le voile islamique masquait davantage la vue de celui qui le regarde que de celle qui le porte ? Professeur d’esthétique à la Sorbonne-Nouvelle (université Paris 3), Bruno Nassim Aboudrar vient de publier Comment le voile est devenu musulman (Flammarion, 2014), ouvrage qui explore la manière dont le regard travaille le monde, en islam et dans la chrétienté. Disséquant la peinture et la photographie orientalistes, l’auteur montre comment un certain regard colonial, révulsé par le voile, continue de se poser sur ce bout de tissu devenu l’image de l’islam, paradoxalement religion sans image.
Newspaper seeks Orientalist to write about ancient and dazzling cultures capable of brutish violence
▻http://www.al-bab.com/blog/2015/december/los-angeles-times-orientalist.htm#sthash.mEKrT9Jj.MkhcGeEu.dpbs
Worldwide, jobs for Orientalists are becoming rather scarce these days but there are still opportunities in the United States.
The Los Angeles Times is advertising for a “seasoned” reporter to cover the Middle East:
This correspondent will anchor our coverage of the ongoing conflicts in Iraq and Syria, as well as monitoring the turbulent progress of “democracy” in Egypt, North Africa and the Gulf.
But more than that, we are looking for an accomplished writer who is capable of plunging into these ancient and dazzling cultures, capturing their mesmerizing variety, deep intellectual history, turbulent social upheaval and – from ISIS insurgents to entrenched dictators – their capability for brutish violence.
The successful candidate will be the one who avoids the office and wanders the back roads; who will leave the others to tally the daily mayhem and bring us stories we will not have the power to forget.
Readers of the Los Angeles Times: You have been warned.
Concert d’Orange Blossom - Live à Fip du 16 octobre
Le retour du groupe après 10 ans d’absence de la scène musicale, avec leur nouvelle chanteuse trouvée en #Egypte.
Très bon !
Dhafer Youssef
Soupir Eternel
▻https://www.youtube.com/watch?v=eJwSZIajEvI
#oriental #spatial #influences_soufi #oud #clarinette #jazz #musique
Deprecating Powerful Features on Insecure Origins - The Chromium Projects
▻https://www.chromium.org/Home/chromium-security/deprecating-powerful-features-on-insecure-origins
We want to start by requiring secure origins for these existing features: Device motion / #orientation, EME, #fullscreen, Geolocation, getUserMedia() Tags: #API #Web #Chrome #HTTPS fullscreen orientation #clevermarks
Whatever happened to Middle Eastern studies ? | Mada Masr
▻http://www.madamasr.com/opinion/politics/whatever-happened-middle-eastern-studies
Whenever I come across one of the new positions, conferences, and research projects framed in terms of Islamic studies, I cannot help but think of the millions of inhabitants of the Middle East whom a university administrator or planner has seen fit to dismiss or disregard with a turn of phrase – the millions who are necessarily excluded from Islamic studies because they are not believers. And in turn I cannot help but think, perhaps with a wisp of nostalgia: Whatever happened to Middle Eastern studies?
Quand les édudes sur le Moyen-Orient deviennent des recherches sur l’islam... Un phénomène bien entendu présent en Europe mais rarement évoqué.
Shockingly, a Porno Featuring Hijabis and Niqabis Is Not Very Sensitive Toward Islam | VICE | United States
▻http://www.vice.com/read/shockingly-a-hijab-niqab-porno-is-not-very-sensitive-toward-islam-253
What specifically can we expect to see in Women of the Middle East?
First and foremost, I want to make sure that everyone knows I’m not trying to incite another Charlie Hebdo incident. But [out four scenes] basically represent different women from different regions in the Middle East, different kinds of ideas. [We’re] trying to be a little titillating, obviously, with the different kids of traditional dress. But I started the video by [thinking]: For Middle Eastern women, veiling is not just a way to suppress her sexual freedom, it’s a symbol for all the human rights violations against these women like rape and domestic violence.
[It’s about] taking the veil off. Not condemning the Muslim religion, but showing that it’s sexually suppressing for women not being able to show their bodies, being hidden. So we thought we’d hit on that taboo... with an undertone of social commentary.
Ce morceau d’anthologie m’avait échappé ! Libérons les musulmanes par le porno...
Un commentaire en arabe sur la chose : ▻http://raseef22.com/culture/2015/08/12/women-in-the-middle-east-in-a-porn-movie
The Angry Arab News Service/وكالة أنباء العربي الغاضب
►http://angryarab.blogspot.fr
Opposition to Syrian “revolution”
In answer to query by a friend I was thinking: I have opposed all US wars and Israeli wars since I came to the US back in 1983. But it has never been more isolating for me politically than in taking a position on Syria which opposes both the Syrian regime and the Syrian rebels. It is easier to oppose Israel than to oppose Syrian rebels, for some reason. There are academics who oppose Israel (to various degrees) but opposition to Syrian rebels have been deemed to be beyond the pale. For some reason, opposition to Syrian rebels is treated like one treats bigotry and anti-Semitism. There are academics and ordinary Syrians in the US who are afraid to speak out against Syrian rebels. To be sure, you can oppose ISIS but not the others. Even Nusrah (the official branch of Al-Qa`ida, for postato’s sake) is treated with respect and reverence. There is also more unified party line in the mainstream and not-so-mainstream media on the Syrian question. This is something that warrants a study or journalistic investigation.
La remarque vaut en France, je peux en attester (sauf sur SeenThis bien entendu, quoique...)
Est-il moral d’enseigner la morale à l’école ? (L’Humanité)
▻http://www.humanite.fr/est-il-moral-denseigner-la-morale-lecole-583460
L’enseignement moral et civique à l’école est légitime par Pierre Kahn
[L’enseignement] insiste sur la dimension sensible de la vie morale, en cherchant à développer les capacités d’empathie, de bienveillance et de souci des autres ; il insiste également sur le rapport instituant, et non seulement subi, aux règles ; également encore sur le principe d’égale considération des personnes. Il prend acte du fait et de la valeur de la pluralité des convictions, des croyances et des modes de vie. […] En ce sens, même les « anti-Charlie » doivent pouvoir s’exprimer à l’école, exactement pour les mêmes raisons que l’erreur y est permise.
La morale ne s’enseigne pas, elle se vit par Catherine Chabrun
C’est le rôle de l’enseignant de faire de la classe un milieu social où l’enfant s’exerce à agir et à penser en être humain et en citoyen. Pas si évident, car pour lui, l’enfant est encore trop souvent réduit à un rôle d’élève obéissant, à un « vase à remplir ».
[…]
Certes, [l’école] n’est pas la seule responsable, mais étant fille et mère de la société elle en prend une bonne part, notamment avec :
– la #reproduction des inégalités sociales qu’elle transforme en inégalités scolaires avec si peu de mixité (sociale ou scolaire) dans les classes et dans les établissements qu’une partie de la jeunesse en sortira démunie, frustrée et humiliée ;
– la #transmission des savoirs basée uniquement sur les fonctions intellectuelles reconnues, méprisant ainsi les cultures et les vécus de chacun, qui provoque chez beaucoup d’enfants un sentiment de rejet et d’injustice souvent révélé à l’entrée au collège par le décrochage scolaire et des comportements violents ;
– la #compétition omniprésente qui isole l’individu au détriment du vivre-ensemble et renforce l’individualisme d’autant plus néfaste aujourd’hui qu’il n’est plus contrebalancé par la solidarité qui existait autrefois, par exemple au sein de la classe ouvrière ;
– l’#orientation professionnelle précoce qui exclut un grand nombre d’élèves des temps d’enseignement réservés à la compréhension du monde et de l’humanité.
[…]
[…] notre école n’est guère bienveillante et encourageante : comparaison, compétition, pression, #humiliation, #stigmatisation, sentiment d’#échec, fatalisme, orientation non choisie…
La morale contre l’« ennemi intérieur » par Ruwen Ogien
Une certaine forme de paranoïa continue cependant d’inspirer les projets moralistes qui s’y forment. Mais au lieu d’être dirigés contre des ennemis extérieurs, ils visent désormais un ennemi intérieur.
[…] un nom de code qui sert à désigner une population désavantagée socialement, stigmatisée par un flot incessant de propos alarmistes […].
En fait, derrière le projet de restaurer des cours de morale à l’école, plusieurs idées différentes se bousculent. L’une des plus récurrentes consiste à supposer qu’un tel enseignement pourrait permettre de « civiliser » ces nouveaux « barbares ».
C’est pourquoi ce projet repose finalement sur une conception du monde profondément conservatrice.
Beaucoup de bruit pour rien ? par Bernadette Groison
Cet enseignement remplace en fait l’instruction civique dans le primaire et se substitue à l’éducation civique, juridique et sociale dans le secondaire. Il ne s’agit donc pas d’une nouveauté, même si l’on souhaite lui faire revêtir une autre forme. Du CP à la terminale, il bénéficie d’horaires propres, à raison d’une heure par semaine en primaire et de deux heures par mois dans le secondaire. Enfin, pas partout puisque le financement n’a pas été prévu pour les séries technologiques ni professionnelles.
[…]
Le temps politique, une fois encore, a été privilégié au détriment du temps éducatif nécessaire pour stabiliser ces programmes.
#école #programmes #enseignements #éducation_morale_et_civique
Rentrée des classes : des programmes aux vacances, tout ce qui change (LeMonde.fr)
▻http://www.lemonde.fr/campus/article/2015/08/25/rentree-scolaire-2015-ce-qui-va-changer_4736423_4401467.html
- Moins de pression en grande section de maternelle […]
– La « morale laïque » enseignée du primaire au lycée […]
– Les zones d’éducation prioritaire (ZEP) remodelées […]
– Les CE2 évalués […]
– Le redoublement devient « exceptionnel » […]
– Un « parcours » pour faciliter l’orientation […]
– Calendrier de vacances scolaires repensé, zones redécoupées […]
– Droit de conserver des notes du bac en cas d’échec […]
– Plus de numérique à l’école […]
– La réforme du collège expérimentée […]
#éducation #c'est_la_rentrée #école_maternelle #programmes #morale_laïque #éducation_prioritaire #évaluation #redoublement #orientation #vacances #rythmes_scolaires #lobby_industrie_tourisme #baccalauréat #TICE #NTIC #collège #réforme #ouf…
L’université de Californie autorise ses étudiants à choisir entre six identités de genre
▻http://www.lemonde.fr/campus/article/2015/08/14/l-universite-de-californie-autorise-ses-etudiants-a-choisir-entre-six-identi
Dès la rentrée d’automne, les différents campus de l’université de Californie (UC) permettront à leurs étudiants de choisir parmi six identités de genre lors de leur inscription s’ils le souhaitent. Sur le formulaire, il sera possible de cocher la case homme, femme, homme transgenre, femme transgenre, queer ou identité différente.
La catégorie transgenre homme est utilisée pour les personnes nées avec un sexe biologique féminin mais dont l’identité de genre est masculine. La logique inverse s’applique aux transgenres femmes. Le queer, ou « gender non-conforming », en anglais dans le texte, concerne les personnes qui ne se reconnaissent pas dans une catégorisation binaire homme/femme et défendent la pluralité des identités de genre. Pour ceux qui ne se reconnaissent pas dans ces différentes appellations, il reste l’option « identité différente ».
Ces nouvelles catégories ont été suggérées par le conseil consultatif LGBT de l’université dans le but d’améliorer l’expérience des étudiants et de mieux répondre à leurs besoins, indique le Los Angeles Times. Cette mesure administrative permet à l’institution « d’obtenir une meilleure information sur sa population étudiante », explique Kate Moser, porte-parole du rectorat. « Auparavant, seuls des sondages sur l’expérience des étudiants au sein de nos campus permettaient de connaître ces détails », poursuit Pamela Brown, vice-présidente de la recherche institutionnelle et du planning académique à l’UC.
J’ai cherché le texte original pensant que le mot détails était une « traduction » rapide et malheureuse de details. Il n’en est rien…
Applying to a UC campus ? Now you can choose among six gender identities — if you want to - LA Times
▻http://www.latimes.com/local/lanow/la-me-ln-uc-gender-20150806-story.html
“Before, the only place that had asked these questions were undergrad experience surveys or campus climate surveys,” said Pamela Brown, UC vice president for institutional research and academic planning. “To understand the student population as a whole, it’s incomplete to only do that through surveys.”
Sur Muftah, article pas inintéressant sur l’intérêt renouvelé et parfois problématique de certains médias pour les accords de Sykes-Picot. Pour l’auteur, révélateur d’un #orientalisme et d’une obsession #ethno-politique, si @nidal m’autorise à parler ainsi (car cela m’a rappelé un vieil article sur Loubnan ya Loubnan).
The Debates on Sykes-Picot Reveal How Racism about People in the Middle East Is Alive and Well
▻http://muftah.org/the-debates-on-sykes-picot-reveal-how-racism-about-people-in-the-middle-east
Since 2011, Western media has taken a sudden interest in the Sykes-Picot Agreement in a flurry of commentary about the fragility of arbitrarily imposed colonial borders in the Middle East. Everyone from Noam Chomsky to Glenn Beck has presented their take on the issue, but the basic message has been the same: Sykes-Picot, which lives on in the Middle East, is now “failing,” “disintegrating,” “coming undone,” and “unravelling.”
These criticisms are not simply reflections of the past; they also tell us much about the present. This mythologizing of Sykes-Picot reveals a worldview in which the incompatibility of certain ethnic and religious groups is blamed for the region’s current instability, while Western interventions in the Middle East over the last few decades are conveniently ignored. In this way, they reveal that cultural essentialism about the Middle East region is still alive and well in the West.
[...]
Why Sykes-Picot Matters
Today, many narratives about Sykes-Picot leave a distinct aftertaste of primordialism and essentialism. As the argument often goes, regional conflict arises because the Sykes-Picot borders do not correspond to the sectarian, ethnic, or tribal divisions on the ground. The underlying assumption in this argument is that a set of “real” borders actually exists somewhere, but are contradicted by those on our maps. The implication of this argument is that non-Western peoples, whether because of religion, ethnicity, tribal practices, or other markers of identity, are simply incapable of building a lasting nation-state which can transcend more primordial loyalties.
[...]
Few have bothered to ask what people who live within a supposedly “Sykes-Picot Order” think about all this. If we consider mainstream Arab media to be the voice of popular opinion, it seems general sentiment is in favor of keeping the current borders. The Kurds, of course, have long struggled to achieve a state of their own, but there is no comparably overwhelming support among Sunnis of the Middle East for a Sunnistan, or among the Shi’a for a Shiastan.
Des #croisades à l’#islamisme, le printemps des nationalismes
Aline Schlaepfer, Etudes arabes à l’UNIGE. Le XXe siècle est marqué par le déploiement des nationalismes en #Orient. C’est le cas en #Turquie, où les dirigeants de la nouvelle République se rabattent sur un #nationalisme_ethnique après avoir joué la carte du #panislamisme. Mais le nationalisme touche aussi le monde arabe et l’idée d’une grande union du monde arabe – le #panarabisme.
Combats entre le Hezbollah et l’EI entre le jurd de Ras Baalbeck et le jurd de Qaa (médias) - L’Orient-Le Jour
▻http://www.lorientlejour.com/article/928855/combats-entre-le-hezbollah-et-lei-entre-le-jurd-de-ras-baalbeck-et-le
Des combats opposaient mardi matin le Hezbollah au groupe État islamique (EI) entre le jurd de Qaa et celui de Ras Baalbeck, près de la frontière avec la Syrie, rapportent certains médias locaux.
Selon la chaîne LBCI, le parti chiite a détruit cinq véhicules appartenant aux jihadistes de l’EI à Zoueitiné et Jeb al-Jarad, ainsi qu’un emplacement de lancement de roquettes à Kornet al-Kaf. La chaîne du Hezbollah, al-Manar, faisait état pour sa part de violents combats durant lesquels le parti chiite a repoussé des assauts des combattants de l’EI dans le jurd du Qaa et celui de Ras Baalbeck.
Est-ce que ça veut dire que l’EI est en train de combattre sur le territoire libanais ???
L’#OLJ a trouvé l’#explication,
▻http://www.lorientlejour.com/article/928976/lei-etend-le-theatre-des-combats-avec-le-hezbollah-dans-le-nord-de-la
À #Ersal, où la situation était pratiquement normale hier, un cheikh sunnite a fait état d’une certaine inquiétude parmi les habitants. « La situation nous fait peur, a-t-il déclaré à L’#Orient-Le_Jour. Nous craignons surtout que l’EI soit complice du régime syrien et qu’il ait tenté mardi, en attaquant le Hezbollah dans les régions du Qaa et de Ras Baalbeck, d’entraîner l’armée libanaise dans ce conflit. Nous craignons en fait qu’ils ne répètent ce scénario à Ersal afin d’embraser la ville. »
Nasrallah : La bataille contre l’EI dans le Qalamoun a commencé - L’Orient-Le Jour
▻http://www.lorientlejour.com/article/929077/nasrallah-la-bataille-contre-lei-dans-le-qalamoun-a-commence.html
« Les Arabes » : aux origines de la couverture du Point - Arrêt sur images
▻http://www.arretsurimages.net/chroniques/2015-05-28/Les-Arabes-aux-origines-de-la-couverture-du-Point-id7762
#miam
Pour illustrer ce dossier consacré aux #Arabes, Le Point a choisi une #peinturlure de Jean-Joseph Constant qui signait ses oeuvres sous le pseudonyme de Benjamin-Constant, à ne pas confondre avec l’écrivain Benjamin Constant.
Benjamin-Constant-avec-un-tiret fut un #peintre fort célèbre en son temps qui peignit, entre autres, les plafonds de l’Hôtel de ville de Paris, ceux de l’Opéra-Comique de Paris itou, sans oublier quelques fresques ornant les murs de la Sorbonne. Mais avant d’être un barbouilleur officiel de la Troisième République, Benjamin-Constant-avec-un-tiret fut, avec Henri Regnaut dont il était tout récemment question dans une précédente chronique, l’un des derniers grands peintres #orientalistes. Et c’est l’une de ses oeuvres intitulée Dans le palais du sultan qui s’affiche cette semaine au fronton du Point, sublime peinturlure faite de clichés et d’approximations. Voici l’oeuvre, dans son entier :
Benjamin-Constant-avec-un-tiret, qui fit un séjour de quelques mois au Maroc, réalisa pendant des années des toiles illustrant un #Orient_de_bazar à la #géographie_embrouillée. Dans Le palais du sultan, par exemple, nous voyons deux Marocains protégés par… un janissaire turc ! Mélange improbable, confusion, collage réunissant deux hommes avachis, inactifs (l’Arabe est volontiers paresseux), et un impavide guerrier casqué (car ne l’oublions pas, l’Arabe a aussi la fibre belliqueuse et tant pis si les Turcs ne sont pas des arabes, tout ça c’est de la vermine pareille).
C’est un peu dur accuser un peintre orientaliste du XIXème d’approximations et de préjugés. Après tout ils ne faisaient pas oeuvre de journalisme, mais au contraire ils représentaient un orient imaginaire et fantasmé... Cette peinture est tout de même magnifique et rend hommage à l’architecture arabe, ne pensez-vous pas ?
Redoutable fascination pour l’État islamique
►http://orientxxi.info/magazine/redoutable-fascination-pour-l-etat-islamique,0902
Vingt mille. C’est le nombre de djihadistes étrangers recensés jusqu’en janvier 2015 par les services de renseignement américains qui auraient rejoint l’Irak et la Syrie pour enfler les rangs de l’organisation de l’État islamique et d’autres groupes. Sa montée en force spectaculaire et les répercussions mondiales de ses avancées conduisent nombre de pays européens à lutter contre le départ d’un nombre croissant de personnes pour des pays où l’extrême violence coexiste avec une utopie politico-religieuse.
L’organisation de l’Etat islamique (OEI) que l’on continue de réduire à un mouvement « terroriste » présente des caractéristiques qui dépassent de loin cette simple appellation. Ce sont précisément ces nouvelles caractéristiques territoriales, idéologiques, structurelles et même institutionnelles qui doivent faire réfléchir sur les raisons d’une telle attractivité si l’on prétend, à terme, la combattre. Et ce, d’autant plus que les profils que l’OEI attire sont de plus en plus diversifiés.
Certes, nombre de djihadistes sont jeunes, marginalisés et politiquement exclus, et ils se seraient radicalisés au contact d’un recruteur. Pour autant, des profils de plus en plus diversifiés apparaissent dans les rares études sur le sujet : des convertis (jusqu’à 40 % des convertis en France1), des personnes issues de classes moyennes mais également des familles entières parties vivre en « terre d’islam ». Comment donc une « organisation terroriste » peut-elle attirer cette diversité de profils ? L’OEI innove par sa structure, son projet, son idéologie mais également par son génie communicationnel.
#EI #OEI #djihadisme #idéologie #orientxxi
*Les Indiens et la cartographie : « Ils marquent le vrai nord »"
"Désireux de commercer, les Européens ne se sont pas questionnés longtemps sur les connaissances géographiques des Amérindiens. Il était évident que ceux-ci s’orientaient avec facilité et pouvaient se déplacer sur de longues distances. « Ces sauvages, écrivait l’intendant Raudot au début du XVIIe siècle, sçavent les routes des bois et les connoissent comme nous savons les ruës d’une ville. » Sans hésiter, les Français les recrutèrent comme guides et adoptèrent leurs moyens de transport. « Dans les forêts les plus épaisses & dans les temps les plus sombres, écrit le père Lafitau, ils ne perdent point, comme on dit, leur Étoile. Ils vont droit où ils veulent aller, quoique dans des païs impratiqués, & où il n’y a point de route marquée. »
Les Européens, eux, avaient besoin de cartes. Ils questionnaient les Indiens et leur demandaient de tracer des cartes ou du moins de faire des dessins. À la demande de Jacques Cartier qui aurait voulu s’engager à l’ouest d’Hochelaga, ses jeunes guides iroquoiens posèrent sur le sol des bâtonnets pour représenter la rivière et placèrent par dessus des petites branches pour indiquer les sauts ou rapides, raconte Richard Hakluyt dans une note accompagnant le récit du troisième voyage. [...]
▻http://www.cfqlmc.org/bulletin-memoires-vives/bulletins-anterieurs/bulletin-nd-25-mai-2008/132
#Géographie #Cartographie #Histoire #Histoire_de_la_Cartographie #Histoire_de_la_Géographie #Amérique_du_Nord #Etats-Unis #Etats_Unis #Amérindiens #Représenter_l_Espace
Le Marocain Benomar accuse l’Arabie saoudite d’avoir torpillé un accord de paix au Yémen
▻http://www.yabiladi.com/articles/details/35447/marocain-benomar-accuse-l-arabie-saoudite.html
Quelques jours avant l’intervention militaire saoudienne, les factions armées au Yémen étaient sur le point de signer un accord de paix. C’est ce que vient de révéler le Marocain Jamal #Benomar à un quotidien américain. L’ancien médiateur des Nations Unies a même révélé que le Maroc et le Qatar étaient prêts à accueillir des réunions d’un éventuel dialogue inter-yéménite.
Sinon, la version AFP L’Orient-Le Jour est très bien aussi ! « Yémen : le Conseil de sécurité entend le dernier rapport de l’ex-médiateur Benomar » ! ▻http://www.lorientlejour.com/article/922527/yemen-le-conseil-de-securite-entend-le-dernier-rapport-de-lex-mediate
What are the real Saudi motives in Yemen? | Middle East Eye
▻http://www.middleeasteye.net/columns/what-are-real-saudi-motives-yemen-91196751
More than opposing Iran, for the House of Saud, chaos and anarchy in Yemen appear to be preferable to an emerging democracy
A female Arab TV presenter put a rude male guest in his place. So what? - Nesrine Malik | The Guardian
▻http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/mar/10/rima-karaki-arab-tv-puts-male-guest-in-his-place
There is a new version of “Dog bites man”, and it is “Arab woman does everyday thing that will amaze you”. The latest example of this occurred last week, when a female Lebanese TV presenter told off a male sheikh guest for insulting her when she urged him to keep his answers short. A video of the incident has gone viral.
While her summary dispatching of him was indeed satisfying and righteous – the man was an irritating windbag – you clearly have never watched Arab television news if you think this is a unique event. It is quite often carnage, with presenters and panellists talking over each other, hurling insults and abuse, sometimes even coming to blows. If anything, this was relatively tame compared to most clashes between anchors and guests.
Je viens de recevoir un mail promotionnel de la Dépêche du Midi, intitulé : « le bac et après ».
Ben, après, ce n’est pas folichon, si l’on en croit cet entête de mail.
#Femmes lascives et muettes dans le regard des #orientalistes
▻http://information.tv5monde.com/terriennes/femmes-lascives-et-muettes-dans-le-regard-des-orientalistes-16
Offertes, patientes, immobiles, elles semblent attendre le claquement de doigt de l’#homme et #maître. Alors que les Européens, Français en tête, colonisaient le #Maghreb et le #Moyen_Orient, les terres ainsi conquises, #fantasmes et lumières méditerranéennes réunies, attiraient peintres et écrivains
#Orientalisme #peintres #peinture #corps_des_femmes #colonisation
Vente du Rafale à l’Égypte : un marché douteux sur le plan politique, mais aussi sur le plan économique
▻http://multinationales.org/Vente-du-Rafale-a-l-Egypte-un
Le gouvernement français a fait grand bruit de la première vente de chasseurs Rafale à un pays étranger, en l’occurrence l’Égypte du président Al-Sissi. Ce pays en proie à la répression est-il réellement le modèle de stabilité politique vanté par les autorités françaises ? Outre ces questionnements éthiques et politiques, il y a aussi lieu de s’interroger sur le sens économique d’une transaction financée via les banques françaises et la #Coface, agence de crédit à l’exportation, qui risque de ne pas même créer (...)
Actualités
/ #Orient_XXI, Défense et sécurité, #Égypte, #France, #Groupe_Dassault, #Dassault_Aviation, Coface, #Crédit_agricole, #DCNS, #Thales, Airbus (ex EADS), #influence, #droits_humains, (...)
#Défense_et_sécurité #Airbus_ex_EADS_ #éthique
« ►http://orientxxi.info/magazine/rafale-a-l-egypte-paris-tourne-la,0814 »
Documentaire sur le beauté au Liban - Arte TV
▻http://www.arte.tv/guide/fr/045574-006/les-chemins-de-la-beaute?autoplay=1
Avec des punchlines dedans : « Les cheveux, ce sont la moitié de la femme. »
J’ose pas regarder tellement le sujet (et le résumé sur le site) est un épouvantable marronier. :-))
oui ils se sont pas foulés pour l’angle ni pour les commentaires off. Mais j’ai un petit faible pour les interviews ...
Notes pendant le visionnage :
– La première accepte de se faire filmer en train de se maquiller dans un appartement très luxueux. Elle balance alors des généralités sur le fait que « toutes les libanaises » aiment se maquiller pendant des heures.
– Le second est un coiffeur (visiblement chic). Il balance des généralités sur le fait que « toutes les libanaises » aiment passer des heures chez le merlan.
– Ensuite, le couturier Rabih Kayrouz (que, par ailleurs, je connais, et dont le travail est intéressant) parle des femmes qu’il habille (mais le documentaire sur « la femme libanaise » n’ira pas se demander quelle part de la population libanaise peut s’habiller en R. Kayrouz).
– Au passage, ce n’est pas dit, mais il est en train d’habiller Sarah Beydoun (que je connais aussi) qui n’est pas non plus la libanaise la plus représentative (elle a une ligne de sacs nommés « Sarah’s bags » – avec Kayrouz et Yasmine Hamdan, ce sont des gens qui représentent une forme de raffinement très, disons, moderne – c’est certes intéressant, mais c’est sociologiquement très spécifique).
– Ensuite on interviewe un chirurgien esthétique, qui explique que « la femme libanaise » (« nos dames »…) ceci et cela.
– Ensuite une femme qui se fait filmer en train de se faire manucurer les pieds et les mains, dans un déshabillé tout à fait mignon : elle parle de l’importance de se faire les ongles, et généralise évidemment à « les Libanais », « on… », etc.
– Une femme (la même, je sais pas, elle est tartinée de trucs colorés) se fait filmer pendant un « drainage » (non, je ne sais pas ce que c’est et je ne vais pas le googler), et généralise évidemment sur « on aime… ».
– Une présentatrice de la télévision avec des cheveux violets qui présente une émission « consacrée à la mode » (qui dit « ethnique » pour le fait de porter des vêtements traditionnels), évidemment ne va pas trop remettre en doute l’importance de se maquiller et de bien se coiffer. Considérations sur les autres femmes (superficielles).
– « Avec 18 communautés religieuses »…, ah, on va donc parler de l’islam (ça marche toujours comme ça, dans les médias français).
– Du coup : le hijab comme accessoire de mode. Les jeunes femmes voilées et en talons hauts se font filmer assises au Lina’s de la marina de Beyrouth devant des yachts. Ça ne s’invente pas.
– Puis Sheika Ghina Hammoud qui prêche devant des femmes dont certaines ne se couvrent pas les cheveux (Ghina Hammoud est un peu connue). Curieusement, elle ne parle que de chirurgie esthétique (je croyais qu’on en était au hijab).
– ESMOD Beyrouth, une jeune étudiante en stylisme, voilée, généralise, évidemment, à toutes les femmes « conservatrices » : « nous avons besoin de plus de stylistes », « nous aimons la mode », « nous… nous… nous… »
– Une autre étudiante en stylisme d’ESMOD… (ah, à ce moment on arrête de parler du voile fashion) : « on… on… on… »
– Retour de la star de Future TV, qui se promène dans les magazins ultra-chics des souks de Beyrouth (ça tombe bien, c’est à quelques mètres à peine de la marina) et elle commente les chaussures (dont on s’aperçoit bien qu’elles coûtent un an du salaire moyen) et, évidemment, « toutes les femmes veulent… », « les femmes libanaises… ».
– Gros plans sur des gamines en mini-robe en boîte de nuit. Surprise : « la femme libanaise » s’habille sexy quand elle va en boîte.
– Joumana Haddad se promène dans Ashrafieh, et là tu as envie d’éteindre le truc.
– Considérations sur la destruction des « vieilles maisons libanaises », mais je ne pige pas le rapport avec le sujet.
– Plans sur le palais Sursock, et interview avec Lady Sursock dans un salon juste somptueux (« et tout Beyrouth était comme ça », « c’était ça le charme de Beyrouth »).
– Considérations ultra-convenues sur le besoin de vivre malgré la guerre.
– Pendant ce temps, plans sur le restaurant à ciel ouvert Iris, au sommet de l’immeuble du Nahar.
– Viviane Ghanem, co-auteure d’un livre plein de photos du Liban d’avant la guerre, tout en stars libanaises, arabes et occidentales, en gros « comment c’était le Liban » (rien que des vedettes et des milliardaires, dis-donc !) : « est-ce que “nous” avons été trop heureux ? ». Arrive à ce moment, tu dois avoir bien compris que tout le Liban était comme ça, à boire du Champagne dans les chaussures de la Bardot.
– Puis : conventions sociales qui pèsent sur les jeunes femmes, « tabou de la virginité », pendant que la caméra filme des jeunes femmes aux jolies cuisses dans le centre ville… Puis la sheikha parle de sexualité. (J’apprécie l’élégance du procédé qui consiste à voler avec gourmandise, au téléobjectif, des images de gamines très courtement vêtues, et à leur associer en voix off des considérations sur le tabou de la virginité et l’hyménoplastie.)
– Après ces, disons, quatre minutes un peu moins superficielles, retour à Joumana Haddad et son magazine. Je… je… mon combat ceci… je… Et ça conclut avec elle.
Le truc est donc ultra-localisé géographiquement et, surtout, ultra-concentré sur la très grande bourgeoisie libanaise et les professionnels de la « beauté » qui travaillent pour cette bourgeoisie. Et on s’arrange pour que tout ces gens forts concernés parlent uniquement par généralités sur « les Libanaises ceci » et « toutes les femmes libanaises cela »…
Je te me ferais bien un sujet pour Arte, tourné uniquement chez des grandes bourgeoises, sans jamais sortir des limites d’Auteuil, Neuilly et Passy, dont au moins deux qui ne voient pas d’inconvénient à ce qu’on les filmer pendant qu’on leur fait la moustache, et qu’on interroge aussi des gens qui, tous, travaillent dans le luxe, la mode et la beauté, et on dirait que c’est un sujet sur « Ce que pensent les Françaises ». Ce qui donnerait des phrases définitives du genre « nous les françaises, nous pensons qu’il est très important que mon esthéticienne vienne chaque jour à la maison pour me décolorer la moustache, parce que nous-la-femme-française, on ne voudrait quand même pas ressembler à une Marie-souillon ». Et on inviterait Houellebecq à s’insurger sur le fait « certaines populations » ont un tabou avec ces histoires de moustache.
Je ne connais rien au Liban mais ce reportage me donne envie de vomir par son sexisme, son ravalement au rôle de la femme objet... Je doute fortement que les libanaises (et comme dit ci dessus, faudrait savoir de quelles libanaises on parle) puissent se définir par le temps qu’elles passent chez le coiffeur, la manucure, les boutiques...
En représailles de ce documentaire et en solidarité avec toutes les femmes du monde qui se battent pour leurs libertés, je vais aller ... faire les soldes :)))
soyons bien clair, je ne pense pas que ce reportage n’apporte en quoi que ce soit une once de connaissance sur le Liban et je ne donne pas dans cette vision caricaturale, servie à toutes les sauces effectivement de la bourgeoise beyrouthine, mais qui tend (bêtement il est vrai) à me faire rire. Mais c’est ma très grande faute de ne jamais accompagner les liens que je recense de commentaires pour situer ma position par rapport au machin.
Désolée des incompréhensions.
En tout cas @Nidal, tu rigoles pas quand tu fais une exégèse !
Pas de soucis @osezkarl, j’avais bien compris que tu avais mis ce lien pour signifier « la dernière connerie en date » :)
Je réagissais sur le doc même et je te remercie de l’avoir diffusé, après tout il est toujours bon de voir les bêtises d’aujourd’hui qui vont faire les stéréotypes de demain.
OH... j’avais pas dis que j’allais faire les soldes moi ???
Pareil pour moi, @osezkarl, avec ta remarque sur les cheveux-moitié-de-la-femme, je pense qu’on avait bien compris le recul qu’il fallait y voir. Et j’étais bien content que tu références ce chef-d’œuvre, ça m’aurait déçu de le manquer.
J’ai détaillé mon intervention, parce que ce n’est pas le premier sujet d’Arte consacré au Liban, et j’ai besoin de documenter le fait que c’est toujours une catastrophe (je veux dire : comment ils font, c’est exprès ?). Il y a tout juste un mois, on avait commenté une précédente horreur :
►http://seenthis.net/messages/318457
Ce que l’orientation des rues de Paris nous dit de son histoire | Slate.fr
▻http://www.slate.fr/story/96387/orientation-rues-paris-histoire
La couleur d’une rue dépend de son angle sur une échelle de 0 à 90° : deux teintes ont été utilisées, jaune-orangé et magenta, et elles sont d’autant plus claires que l’on se rapproche de l’axe méridien (Nord-Sud) ou parallèle (Est-Ouest). Cet éventail de couleur est organisé de façon à ce que deux rues perpendiculaires aient la même couleur et à ce qu’une rue qui « perturbe » un quartier bien ordonné ait une couleur différente.
Certaines formes sur la carte, par le jeu des couleurs et des juxtapositions, ont éveillé ma curiosité. Simple géomaticien, peu rompu à l’histoire et à l’urbanisme, je me suis réduit à détailler le procédé de fabrication de la carte sur mon blog. Plus tard, je me suis lancé dans un travail d’investigation afin de tenter de la comprendre.
De manière générale, Paris s’est développée par à-coups. Ses différentes enceintes en sont la trace. Un réseau de rues peut se développer progressivement à partir d’un axe de circulation en de multiples ramifications, tel les nervures d’une feuille. Il peut aussi être bousculé par des évènements politiques, historiques.
►http://datagistips.blogspot.fr/2014/11/streets-of-paris-colored-by-orientation.html
L’auteur a fait la m^eme chose pour New York City