• #Coronavirus : « Il n’y a pas à s’inquiéter de la facture », selon la Nobel d’#économie

    L’économiste #Esther_Duflo, prix Nobel d’économie 2019, a appelé mardi à ouvrir grand les vannes de la #dépense_publique pour restreindre les ravages économiques de la pandémie de #coronavirus, estimant qu’il “n’y a absolument pas à s’inquiéter de la facture” face à la crise sanitaire.

    Elle a aussi plaidé pour un système d’#imposition “extrêmement progressif” , c’est-à-dire devenant plus lourd au fur et à mesure que les revenus s’élèvent, afin de financer les systèmes de santé, et de soutenir les ménages modestes. “Quand on a une grosse crise de demande comme aujourd’hui, il faut injecter des ressources dans l’économie”, ce qui suppose pour les gouvernements qui le peuvent “d’emprunter massivement et de #stimuler_l’économie autant que possible”, a insisté sur la radio France Inter Mme Duflo.

    La professeure au prestigieux MIT (États-Unis) a estimé que “c’est vraiment le #moment_keynésien par excellence”, en référence à l’économiste anglais John Maynard #Keynes qui avait prôné l’#interventionnisme de l’#État tous azimuts après la crise financière de 1929. “Il s’agit de savoir si on aura plutôt la crise de 2008 ou celle de 1929”, qui avait durablement plombé l’économie mondiale, et “la différence viendra de la volonté de dépenser beaucoup d’argent aujourd’hui, de manière juste”.

    « #Dépenser_plus » maintenant, « cela fait économiser de l’argent »

    Selon elle, “dépenser plus d’argent à la fois pour lutter contre le virus (…) et pour essayer de mitiger au maximum l’impact économique, cela fait économiser de l’argent en fait”. Faute de quoi, la crise risque de devenir “plus mortelle, et d’un point de vue strictement financier, plus grave”, avec un “#effet_boule_de_neige”, et dans ce cas “on passe d’une #récession à une #dépression, dont les #ravages_économiques sont beaucoup plus forts et plus longs”.

    L’économiste, spécialiste de la pauvreté, encourage les pays du G20 à soutenir les pays moins développés, moins armés face à l’#épidémie, et pointe les incertitudes sur la “#sortie_de_crise”, notamment sur la vigueur de la #reprise de la #consommation, facteur qui déterminera “l’ampleur finale du #désastre_économique”.

    Pour un #système_d’imposition « extrêmement progressif »

    Esther Duflo a par ailleurs balayé les craintes sur l’#endettement_public : pour l’heure, les gouvernements “peuvent emprunter à taux extrêmement faibles” et “si on a beaucoup d’argent à dépenser, on a aussi beaucoup de temps pour rembourser”. “Il n’y a absolument pas à s’inquiéter de la facture pour l’instant, c’est le dernier de nos soucis”, insiste-t-elle, mettant en garde contre un retour prématuré à “une #orthodoxie un peu frileuse” sur les déficits.

    Pour Mme Duflo, la crise serait l’occasion d’encourager un système d’imposition “extrêmement progressif” dans les pays développés : “Comment financer à la fois les transferts aux plus pauvres, qui leur permettront de soutenir leur consommation, et les #systèmes_de_santé qu’il va falloir reconstruire ? Le financer par l’#impôt sur les #hauts_revenus (…) semble le moyen le plus raisonnable et le plus réaliste”.

    https://www.lequotidien.lu/economie/coronavirus-il-ny-a-pas-a-sinquieter-de-la-facture-selon-la-nobel-decono

  • Communiqué de presse - la Cour de cassation a décidé de requalifier en contrat de travail la relation contractuelle entre la société Uber et un chauffeur.
    https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/communiques_presse_8004/prestation_chauffeur_9665/press_release_44526.html

    Gute Nachrichten aus Frankreich ? Nicht so ganz, weil schon feststeht, was der Uber-Konzern mit Unterstützung der macronistischen Liberalen als Nächstes tun wird, um den „Taximarkt“ zu erobern.

    In Deutschland hat Uber bereits eine Lösung für das Problem Scheinselbständigkeit gefunden. Hierzulande werden sociétés d’écran eingesetzt, welche pro forma die Autos und Fahrer beschaffen, mit denen Uber seine Dienste anbietet. Damit ist die Bombe der #Scheinselbständigkeit entschärft, und die Gegenwehr der Taxiunternehmen auf die Frage der #Rückkehrpflicht zum Standort des Mietwagenunternehmens begrenzt worden. In wieweit die Safedriver und anderen Mietwagenausbeuter von Uber finanziert und gesteuert werden oder vielleicht wirklich selbständig tätige Fahrdienste sind, kann hier nicht geklärt werden.

    Sicher jedoch ist, dass alle Fahrdienste menschliche Chauffeure benötigen und das Gerede von autonomen Taxis nicht der Realität in der individuellen Personenbeförderung entspricht. Das wird für mindestens 10 bis 20 Jahre auch so bleiben, so dass Fahrerlöhne für Taxi- und Mietwagenbetriebe heute und in Zukunft den größten Kostenfaktor darstellen.

    Wie konnte es also gelingen, dem Taxigewerbe, das sich bei Einführung des deutschen gesetzlichen MIndestlohns am 1. Januar 2015 ausserstande sah, Löhne in gesetzlich vorgeschriebener Höhe zu zahlen, einen ansatzweise rentabel wirtschaftenden Konkurrenten entgegenzusetzen?

    Durch massives Lobbying gelang es Uber und seinen Verbündeten durchzusetzen, dass im Juli 2017 die #Ortskundeprüfung für Mietwagenfahrer abgeschafft wurde. Damit eröffnete sich den Mietwagenbetreibern ein riesiges Reservoir an armen, mit ihren Rechten nicht vertrauten Arbeitskräften, die daran gewohnt waren jeden Lohn zu akzeptieren und unter den unerträglichsten Bedingungen zu arbeiten. Kriege und Zerstörung ganzer Volkswirtschaften hatten hunderttausende junger Männer nach Deutschland getrieben, die nun von Uber als Arbeitsarmee im Krieg gegen Mindestlohn und soziale Absicherung ins Feld geschickt werden konnten.

    Aufgrund der Abwesenheit jeglicher Erfassung von Arbeitszeiten oder Fahrstrecken in den Mietwagen können die Betreiber ihre Fahrer gnadenlos ausbeuten. Es genügt zu wissen, dass die Betriebskosten eines Taxis und eines Mietwagens so gut wie identisch sind, um zu verstehen, dass die von Uber einbehaltenen 30 Prozent Vermittlungsgebühr nur aus dem Fahrerlohn abgezweigt werden können. Wenn man weiterhin davon ausgeht, dass bei Uber die selbe Fahrtstrecke 20 Prozent billiger als mit dem Taxi ist, muss man diese Differenz ebenfalls vom Fahrerlohn abziehen.

    So sieht die Rechnung für Unternehmer und Fahrer aus:

    Taxi

    € 120,00 Umsatz (gleiche Strecke 20% teurer)
    € 8,40 Umsatzsteuer (7%)
    € 48,00 Fahrzeugkosten usw. (40%)
    € 9,60 Gewinn (8%)
    € 54,00 Fahrerlohn (45 %)

    Uber-Mietwagen

    € 100,00 Umsatz
    € 19,00 Umsatzsteuer (19%)
    € 40,00 Fahrzeugkosten usw. (40%)
    € 30,00 Uber-Provision (30%)
    € 8,00 Gewinn (8%)
    € 3,00 Fahrerlohn (3%)

    Die Rechnung ist nicht exakt, weil weder schwankende Benzinpreise noch der Umsatzsteuer-Vorabzug einbezogen sind. Sie sollte jedoch klar zeigen, dass ein Uber-Fahrer mit der gleichen Arbeit erheblich weniger als ein Taxifahrer verdient. Vielleicht ist der Unterschied nicht ganz so groß wie in der Beispielrechnung, jedoch wären schon 30% bis 50% des Taxifahrereinkommens für Uber-Chauffeure hoch geschätzt.

    Wir wissen, dass es Taxiunternehmen mit Mühe gelingt, den gesetzlichen Mindestlohn zu zahlen. In Anbetracht dieser Zahlen dürfte kein Mietwagenunternehmen, das hauptsächlich für Uber fährt, eine gründliche Betriebsprüfung überstehen. Wir müssen deshalb davon ausgehen, dass die Angabe falscher Arbeitszeiten bei Mietwagen noch verbreiteter ist als bei Taxiunternehmen. In Wirklichkeit wird viel länger gearbeit, als die Lohnabrechnungen ausweisen.

    Wir müssen auch davon ausgehen, dass Uber seine lokalen Partner subventioniert, und die Fahrpreise im Grunde illegales Dumping darstellen. Dagegen ist seit Wegfall des deutschen Rabattgesetzes jedoch kaum ein Kraut gewachsen.

    Im Ergebnis sind die Einnahmen der Berliner Taxiunternehmen sind seit Abschaffung der Ortskundeprüfung für Mietwagenfahrer um 30 bis 50 Prozent gefallen. Die Zahl der in Berlin zugelassenen Taxis hat zwischen Dezember 2019 und März 2020 um etwa 300 abgenommen, weil die Betreiber ihre Rechnungen nicht mehr bezahlen konnten.

    Die Schlacht hat in Frankreich noch nicht richtig begonnen.

    La Cour de cassation a décidé de requalifier en contrat de travail la relation contractuelle entre la société Uber et un chauffeur. En effet, lors de la connexion à la plateforme numérique Uber, il existe un lien de subordination entre le chauffeur et la société. Dès lors, le chauffeur ne réalise pas sa prestation en qualité de travailleur indépendant mais en qualité de salarié.

    Faits et procédure

    La société Uber met en relation, via une plateforme numérique, des chauffeurs VTC et des clients.
    Une fois son compte clôturé par Uber, un de ces chauffeurs a demandé à la justice prud’homale de requalifier la relation contractuelle avec cette société en contrat de travail.
    La cour d’appel a fait droit à sa demande.

    La question posée à la Cour de cassation

    Lorsqu’il réalise une prestation pour Uber, un chauffeur, inscrit au registre des métiers comme travailleur indépendant, est-il lié par un lien de subordination avec cette société, situation de nature à justifier la requalification de la relation contractuelle en contrat de travail ?

    La réponse de la Cour de cassation

    Les critères du travail indépendant tiennent notamment à la possibilité de se constituer sa propre clientèle, la liberté de fixer ses tarifs et la liberté de définir les conditions d’exécution de sa prestation de service.

    A l’inverse, dans le cadre d’un contrat de travail, le lien de subordination repose sur le pouvoir de l’employeur de donner des instructions, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner le non-respect des instructions données.

    Le chauffeur qui a recours à l’application Uber ne se constitue pas sa propre clientèle, ne fixe pas librement ses tarifs et ne détermine pas les conditions d’exécution de sa prestation de transport. L’itinéraire lui est imposé par la société et, s’il ne le suit pas, des corrections tarifaires sont appliquées. La destination n’est pas connue du chauffeur, révélant ainsi qu’il ne peut choisir librement la course qui lui convient.
    Par ailleurs, à partir de trois refus de courses, la société Uber peut déconnecter temporairement le chauffeur de son application. En cas de dépassement d’un taux d’annulation de commandes ou de signalements de « comportements problématiques », le chauffeur peut perdre l’accès à son compte.
    Enfin, le chauffeur participe à un service organisé de transport dont la société Uber définit unilatéralement les conditions d’exercice.

    Ainsi, l’ensemble de ces éléments caractérise l’existence d’un lien de subordination entre le chauffeur et la société Uber lors de la connexion à la plateforme numérique, son statut d’indépendant n’étant que fictif.
    Le fait que le chauffeur n’ait pas l’obligation de se connecter à la plateforme et que cette absence de connexion, quelle qu’en soit la durée, ne l’expose à aucune sanction, n’entre pas en compte dans la caractérisation du lien de subordination.

    Arrêt n°374 du 4 mars 2020 (19-13.316) - Cour de cassation - Chambre sociale - ECLI:FR:CCAS:2020:SO00374 | Cour de cassation
    https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/chambre_sociale_576/374_4_44522.html

    Résumé
    Le lien de subordination est caractérisé par l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné. Peut constituer un indice de subordination le travail au sein d’un service organisé lorsque l’employeur en détermine unilatéralement les conditions d’exécution.

    Justifie légalement sa décision une cour d’appel qui, pour qualifier de contrat de travail la relation entre un chauffeur VTC et la société utilisant une plate-forme numérique et une application afin de mettre en relation des clients et des chauffeurs exerçant sous le statut de travailleur indépendant, retient :

    1°) que ce chauffeur a intégré un service de prestation de transport créé et entièrement organisé par cette société, service qui n’existe que grâce à cette plate-forme, à travers l’utilisation duquel il ne constitue aucune clientèle propre, ne fixe pas librement ses tarifs ni les conditions d’exercice de sa prestation de transport,

    2°) que le chauffeur se voit imposer un itinéraire particulier dont il n’a pas le libre choix et pour lequel des corrections tarifaires sont appliquées si le chauffeur ne suit pas cet itinéraire,

    3°) que la destination finale de la course n’est parfois pas connue du chauffeur, lequel ne peut réellement choisir librement, comme le ferait un chauffeur indépendant, la course qui lui convient ou non,

    4°) que la société a la faculté de déconnecter temporairement le chauffeur de son application à partir de trois refus de courses et que le chauffeur peut perdre l’accès à son compte en cas de dépassement d’un taux d’annulation de commandes ou de signalements de « comportements problématiques », et déduit de l’ensemble de ces éléments l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements et que, dès lors, le statut de travailleur indépendant du chauffeur était fictif.

    Mindestlohngesetz
    https://de.wikipedia.org/wiki/Mindestlohngesetz_(Deutschland)

    Ortskundeprüfung – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Ortskundepr%C3%BCfung

    Der Bundesrat hat in seiner Sitzung am 7. Juli 2017 der Abschaffung der Ortskundeprüfung für Krankenwagen- und Mietwagenfahrer in Orten mit mehr als 50.000 Einwohnern zugestimmt. Bisher musste diese Prüfung auch bei Betriebssitzgemeinden mit einer Größe von mehr als 50.000 Einwohnern beim Führerschein zur Fahrgastbeförderung mit Mietwagen oder Krankenwagen abgelegt werden.

    Ortskundewegfall für Mietwagen im Bundesrat beschlossen
    https://www.taxi-times.com/ortskundewegfall-fuer-mietwagen-im-bundesrat-beschlossen

    Der aus Sicht des Taxigewerbes zweifelhafte Beschluss ist Teil der „Zwölften Verordnung zur Änderung der Fahrerlaubnis-Verordnung (FEV) und anderer straßenverkehrsrechtlicher Vorschriften“. In ihm wurde das festgehalten, was eine Expertengruppe „Fahrerlaubniswesen“ innerhalb des Bund-Länder-Fachausschusses ausgearbeitet hatte.

    Im Punkt 5 der 12. Verordnung wird eine Änderung des § 48 FEV bestimmt. Demnach wird dort folgender Nebensatz gestrichen: „oder – falls die Erlaubnis für Mietwagen oder Krankenkraftwagen gelten soll – die erforderlichen Ortskenntnisse am Ort des Betriebssitzes besitzt; dies gilt nicht, wenn der Ort des Betriebssitzes weniger als 50 000 Einwohner hat“.
    ...
    Der mit dieser Änderung verbundene künftige Wegfall der Ortskundeprüfung für Kranken- und Mietwagenfahrer wird von der Taxibranche seit Wochen heftig kritisiert, ebenso eine Empfehlung der Bayerischen Staatsregierung an die Führerscheinstellen, „im Vorgriff auf die zu erwartende Gesetzesänderung“ bereits jetzt auf die Ortskundeprüfung für Krankenwagen und Mietwagen zu verzichten.

    Da man aber seitens des Taxi- und Mietwagenverbands BZP von dieser Entwicklung überrascht wurde und selbst erst vor wenigen Wochen von den Änderungsplänen erfahren hatte, war die Zeit für eine wirksame Lobbyarbeit offenbar zu kurz.

    #Frankreich #Justiz #Urteil #Uber #Arbeitsrecht #Mindestlohn #SMIC

  • Hinweise zur Ortskundeprüfung - Berlin.de
    https://www.berlin.de/labo/mobilitaet/fahrerlaubnisse-personen-und-gueterbefoerderung/aktuelles/artikel.254790.php

    „Ist doch eigentlich egal, ob die P-Schein-Prüfung im Amt oder beim TÜV gemacht wird“ war man im Jahr 2014 zu vermuten geneigt. Das hat sich als Trugschluss herausgestellt.

    Durch die Privatisierung der Prüfung sind Behörden und Verbänden Einflussmöglichkeiten auf die Ausgestaltung der Prüfung verloren gegangen. Die Beherrschung der deutschen Sprache in Wort und Schrift ist deshalb für das Bestehen der Prüfung kaum noch relevant.

    Außerdem wurden durch die Privatisierung alle Voraussetzungen für das Entstehen einer Betrugsindustrie geschaffen, die routiniert den Erwerb einer Fahrerlaubnis ohne jegliche Kenntnis der Straßenverkehrsordnung ermöglicht, selbstverständlich gegen Bares. Das dürfte auch für die Ortskundeprüfung gut funktionieren.

    Die seither bekannt gewordenen hundert- oder sogar tausendfach bei der Nürnberger IHK gekauften Fachkundeprüfungen dienen als Nährboden für den Einsatz ausländischen Strohmännern in betrügerischen Taxibetrieben. Die Taxibranche ist dadurch zu einem Paradies für Geldwäscher und Lohnräuber geworden, die vor keiner Missetat zurückschrecken, um ihre Pfründen zu verteidigen.

    Weder ehrliche Unternehmer noch auf ein deutsches Durchschnittseinkommen angewiesene Arbeitnehmer können im Ergebnis noch von der Erwerbsquelle Taxi leben. Privatisierung bedeutet hier wie so oft Verarmung und Zerstörung gesellschaftlichen Zusammenhalts.

    Diese Erfahrung zeigt, dass Rekommunalisierung auch im Dienstleistungssektor dringend nötig ist. Die Gegenwärtig outgesourcten Dienstleistungen von der Abnahme der Taxiprüfung bis zum Betrieb von Taxis gehören in öffentliche Hand.

    Die Ortskundeprüfung wird seit November 2014 bei den Technischen Prüfstellen von DEKRA und TÜV durchgeführt.

    Der Ablauf des Antragsverfahrens hat sich dadurch geändert:
    Als erstes muss der Antrag auf Erteilung der Fahrerlaubnis zur Fahrgastbeförderung beim Bürgeramt gestellt werden.
    Alle Unterlagen (auch die Bescheinigungen über die ärztliche Untersuchung und ein ausreichendes Sehvermögen) müssen bereits im Rahmen des Antragsverfahrens eingereicht werden.
    Wenn alle erforderlichen Nachweise vorliegen und in Ordnung sind, wird eine „Prüfungszulassung“ für die Ortskundeprüfung übersandt.
    Erst dann kann die Ortskundeprüfung bei der zugewiesenen Prüfstelle abgelegt werden (eine freie Prüfstellenwahl ist nicht möglich).
    Die Frist für das Bestehen der gesamten Ortskundeprüfung beträgt 1 Jahr.

    #Berlin #Taxi #Ortskundeprüfung #Privatisierung

  • Affaire Matzneff, le malaise orthodoxe
    https://www.la-croix.com/Religion/Orthodoxie/Affaire-Matzneff-malaise-orthodoxe-2020-02-12-1201077781

    Si l’attente est forte pour certains, c’est aussi parce que l’écrivain déchu, issu d’une famille de hobereaux russes émigrée en France après 1917, a pu jouer un rôle important, au siècle dernier, dans les sphères de l’Église locale. En 1964, il avait notamment participé au congrès fondateur du Comité de coordination de la jeunesse orthodoxe, une instance de développement, à l’international, des relations inter-orthodoxes.

    L’année suivante, ce grand proche du théologien Olivier Clément (1921-2009) avait encore participé à la création, avec le prince Konstantin Andronikov (1916-1997) - diplomate, écrivain et ancien interprète russe des présidents français, de Charles de Gaulle à Valéry Giscard d’Estaing - et le père Pierre Struve (1924-1968) à la création de l’émission mensuelle #Orthodoxie sur ce qui s’appelait alors Antenne 2.

    #1979
    #Patriarcat de Moscou

    Apostrophes était également sr Antenne 2

  • Retraites : les éditorialistes sur le pied de guerre depuis trois mois | Maxime Friot et Pauline Perrenot
    https://www.acrimed.org/Retraites-les-editorialistes-sur-le-pied-de

    Depuis l’annonce du projet de réforme des retraites par le gouvernement, et celle de la grève du 5 décembre en réponse, les éditorialistes sont sur le pied de guerre. « Prise en otage » des usagers par les grévistes, versus réforme « bonne et nécessaire » : voyage en terrain médiatique connu, morgue et mépris garantis. Source : Acrimed

  • New algorithm removes colour distortion in under water photos

    https://www.scientificamerican.com/article/sea-thru-brings-clarity-to-underwater-photos1

    Sea-thru’s image analysis factors in the physics of light absorption and scattering in the atmosphere, compared with that in the ocean, where the particles that light interacts with are much larger. Then the program effectively reverses image distortion from water pixel by pixel, restoring lost colors.

    https://www.youtube.com/watch?v=ExOOElyZ2Hk

    #Sea-Thru #photography

  • London und die gekauften Mietwagenprüfungen
    https://www.taxi-times.com/london-und-die-gekauften-mietwagenpruefungen

    12. November 2019 von Wim Faber - Die Zahl der Londoner Mietwagenfahrer ist in den letzten Jahren explosionsartig gewachsen. Viele von Ihnen scheinen ihre Fahrerlaubnis allerdings illegal erworben zu haben. Das deckten Recherchen der BBC auf.

    Mietwagenfahrer arbeiten meist für Apps wie Uber. Sie müssen obligatorische Prüfungen ablegen, um eine Private Hire Fahrer-Genehmigung zu erhalten. Bei einer verdeckten Untersuchung der BBC wurden jedoch Schulungszentren entdeckt, die mit den erforderlichen Tests schummelten. Der Lizenzgeber Transport for London (TfL) sagte dass er mit diesem BBC-Beweis sofort mindestens 1.667 Anträge storniert hat und nachprüfen wird. TfL sagte, „es war zutiefst besorgt“ über die Ergebnisse.

    Wohl auch deshalb, weil Mietwagenfahrer auch zunehmend in schwere Unfälle verwickelt sind, beispielsweise letzte Woche, als ein Mietwagenfahrer – unter dem Einfluss von Drogen – zwei Busse im Londoner Stadtteil Orpington rammte. Der Busfahrer starb bei dem Unfall, viele Busreisende wurden verletzt.

    Unternehmen wie Uber haben die Zahl der Mietwagen-Konzessionen zwischen 2011 und 2018 um 86 Prozent explosiv in die Höhe getrieben: von 61.200 auf 113.645. Die Anzahl von Taxis in der Britischen Hauptstadt verharrt dagegen konstant bei etwa 25.000.

    In London müssen Taxifahrer die Prüfung für ‘The Knowledge’ ablegen, eine topografische Prüfung, die drei bis vier Jahre intensive Vorbereitung mit regelmäßigen Prüfungen erfordert.

    Um eine Fahrgenehmigung für Mietwagen zu erhalten, wird das Strafregister des Bewerbers überprüft und ein medizinischer Test durchgeführt. Außerdem müssen die Bewerber in einem der acht offiziellen Tfl-Testzentren eine topografische Prüfung und einen (kürzlich verschärften) Englischtest ablegen.

    Der Nachweis dieser Prüfungen kann auch über andere (oft private) Schulungszentren erbracht werden. Über diese sogenannte BTec-Qualifikation kann jemand mit einer Fahrergenehmigung eine Private Hire (Mietwagen)Konzession beantragen. Nicht nur in London, sondern auch in vielen anderen Städten des Vereinigten Königreichs.

    Eines dieser Schulungszentren, Vista Training Solutions in Newham, East London, bot an, die Tests für verschiedene verdeckte Ermittler der BBC für 500 Pfund (580 Euro) pro BTec durchzuführen. Personenbezogene Daten wurden verfälscht und die Online-Prüfungen von den Schulungsleitern abgenommen.

    Der BBC-Journalist, der nicht am Unterricht teilgenommen oder eine Prüfung abgelegt hatte, erhielt ein BTec-Zertifikat, mit dem er Mietwagen oder (außerhalb von London) auch Taxifahrer hätte werden können.

    Ein anderer Undercover-BBC-Mitarbeiter, der ebenfalls nur bezahlt hatte, erhielt daraufhin auch ein BTec-Zertifikat. Vista war eines der verschiedenen Zentren, von denen die BBC erfuhr, dass es betrügerische Qualifikationen ermöglichte. Während der Undercover-Aufnahmen gab der dortige Ausbildungsleiter an, „mehr als 300 Schülern“ betrügerisch dabei geholfen zu haben, die erforderliche Qualifikation zu erlangen. Seit über zwei Jahren können Fahrer so einfach TfL-Fahrergenehmigungen beantragen, sagte der Manager. Er warnte die Schüler, „niemandem zu sagen, dass jemand den Test für Sie durchführt“. Vista Training Solutions erhielt seit 2018 mehr als 1,5 Millionen Pfund (1,7 Millionen Euro) für diese Art von Schulung.

    Caroline Pidgeon, stellvertretende Vorsitzende des Verkehrsausschusses in London, sagte der BBC: „Fahrgäste steigen in diese Fahrzeuge ein und müssen wissen, dass sie in Sicherheit sind. Zu hören, dass Teile dieser Kurse in London betrügerisch sind, ist wirklich beunruhigend und TfL muss das dringend in den Griff bekommen.“

    Helen Chapman, eine für Taxi- und Mietwagengenehmigungen zuständige TfL-Direktorin, sagte: „Es ist sehr besorgniserregend zu hören, dass einige Schulungskurse illegal Zertifikate ausstellen können. Wir werden die Behörden bei weiteren Ermittlungen gegen diese Organisationen unterstützen und unverzüglich gegen jeden Fahrer vorgehen, der bei der Erlangung eines Führerscheins als betrügerisch eingestuft wurde. „

    TfL sagte auch, dass alle neuen Anträge, bei denen die topografische Prüfung auf einem privaten Kurs statt auf einem der acht offiziellen Prüfungszentren abgelegt worden war, nun zurückgestellt worden seien.

    Vista Training Solutions sagte, man sei schockiert über die Vorwürfe, dass es sich um einen Verstoß gegen seine Richtlinien sowie ein Verbrechen handele, und dass es seine eigenen internen Ermittlungen einleiten werde. Zwei Manager, unter anderem der in diesem Beitrag zitierte, die laut Unternehmensangaben für den BTec-Taxikurs verantwortlich waren, arbeiten nicht mehr bei Vista. Beide wurden von der BBC kontaktiert, lehnten jedoch eine Stellungnahme ab.

    #Taxi #Uber #London #Ortskunde

  • Ce que l’orthographe doit aux instituteurs (Chronique “Tu parles”, France Inter)
    https://www.franceinter.fr/emissions/hoedt-et-piron-tu-parles/hoedt-et-piron-tu-parles-03-aout-2019

    Le dix-neuvième siècle semble un tournant majeur dans l’Histoire de l’enseignement de la langue en France. Et l’on apprend aussi, grâce à nos deux démystificateurs de la langue française, comment, historiquement, l’orthographe est devenue l’ADN de l’école française.
    […]
    Jules Ferry, le fondateur de l’école laïque et obligatoire, s’inquiétait déjà en 1880 de la vision orthographiste de l’école :
    « Ce que nous demandons à tous, c’est de nous faire des hommes, pas des grammairiens (…). À l’abus de la dictée, il faut substituer un enseignement plus libre, plus vivant, plus substantiel. Épargnons ce temps si précieux que l’on dépense souvent dans les vétilles de l’orthographe qui font de la dictée un tour de force et une espèce de casse-tête chinois. »

    #éducation #école #orthographe #sélection #LesGrandsMythes

  • Les fautes du cantonnier Rabito
    Éditer et traduire une œuvre « brute ». Questions de déplacements

    https://pantherepremiere.org/texte/les-fautes-du-cantonnier-rabito

    "Comment transmettre une œuvre contrevenant involontairement aux conventions linguistiques ? En plaçant la faute d’orthographe au centre de la réflexion, la traductrice française de l’autobiographie de Vincenzo Rabito confronte expression populaire et inventivité langagière aux jugements littéraires."

    Par #Laura_Brignon

    Thèmes : #orthographe #traduction #langue #littératurebrute

  • Quiche aux orties
    https://cuisine-libre.fr/quiche-aux-orties

    Préchauffez le #Four th.6 (180°C). Si ce n’est déjà fait, préparez d’abord la pâte brisée. Pelez les gousses d’ail, coupez-les en morceaux et faites-les revenir dans une cocotte avec un peu d’huile d’olive. Équeutez les orties, lavez-les et égouttez-les, en les essorant bien pour qu’elles ne contiennent plus d’eau. Puis faites-les réduire avec les gousses d’ail pendant 5 min. Si besoin, hachez-les grossièrement avant de les répartir sur le fond de tarte. Dans un bol, battez les œufs, avec le lait et la…

    #Ortie, #Quiches / #Sans_viande, Four

  • Soupe d’orties
    https://cuisine-libre.fr/soupe-d-orties

    Effeuiller les orties avec des gants, pour ne garder que les plus jeunes feuilles, en coupant les tiges. Les rincer à l’eau fraîche. Éplucher et couper les pommes de terre en petits dès d’1 cm. Les cuire dans le bouillon jusqu’à ce qu’elles soient fondantes. Éplucher et émincer l’oignon et l’ail. Verser un peu d’huile dans une cocotte, y faire fondre l’oignon quelques minutes. Ajouter l’ail et les feuilles d’ortie. Bien mélanger pour les faire tomber : elles vont réduire de volume. Couvrir de bouillon…

    #Ortie, #Soupes_et veloutés / #Végétarien, #Sans_œuf, #Sans_gluten, Végétalien (vegan), #Sans_lactose, #Sans_viande, (...)

    #Végétalien_vegan_ #Bouilli

  • Ukraine-Russia tensions reach Greece’s holy Mount Athos | World news | The Guardian

    https://www.theguardian.com/world/2018/dec/14/ukraine-russia-tensions-reach-greeces-holy-mount-athos

    Orthodox church’s decision to make Ukrainian branch independent of Russia causes schism and predictions of violence

    by Shaun Walker in Athos

    Fri 14 Dec 2018 06.00 GMT

    In the chilly pre-dawn gloom one recent morning, Father Makarios hurried to his chapel, one of dozens of churches and cathedrals across Mount Athos, to perform morning liturgy. A two-hour marathon of biblical recitations and sonorous chanting, it would be just one of many services that day.

  • Cercle vicieux (Anne Dufourmantelle, Libération, 27/04/2017)
    https://www.liberation.fr/debats/2017/04/27/cercle-vicieux_1565827

    Ce qui me frappe, moi qui ne crois pas appartenir au « #cercle_de_la_raison », c’est que l’on trouve raisonnable justement que 200 personnes soient aussi #riches que 3 milliards dans ce monde. Ce qui me frappe c’est que l’on trouve raisonnable de ne pas donner raison aux sages femmes de ce pays qui, depuis plus d’un an, ne font pas grève pour le plaisir mais pour obtenir des #conditions_de_travail décentes. Ce qui me frappe, c’est que l’on trouve raisonnable de ne pas satisfaire la demande justifiée des auxiliaires maternelles en crèche ou des infirmières, rincées par le sous-effectif, car ce sont elles qui sont en première ligne sur le front de notre sacro-sainte #égalité. Ce qui me frappe c’est que l’on trouve raisonnables les #méthodes_managériales qui poussent tant de gens à souffrir au #travail et parfois à en finir, ce qui me frappe c’est de trouver raisonnable de continuer d’appeler Europe ce grand projet de liberté et de paix éclairées, la technocratie Bruxelloise.

    Martin Buber a écrit que c’est en rendant impensable toute #alternative à un ordre des choses qu’on participe à une hégémonie qui a pour propriété de susciter la #violence et la #destruction. La #doxa qui consiste à ostraciser toute #pensée transversale à une #orthodoxie couve une menace. On a vu comment « le cercle de la raison » a pondu en une trentaine d’années un parti qui a la #peur pour patrie et le #ressentiment pour exutoire.

    Cf. https://seenthis.net/messages/733660

  • Et si l’avenir d’#Israël était de réviser, à l’aune de l’impératif démocratique, ses fondements et, particulièrement le rôle joué par les notions de #peuple_juif et d’#État_juif ?

    https://sms.hypotheses.org/11675

    #israel, #juif, #palestine, #démocratie, #fondation, #rôle, #orthodoxe, #antisémitisme, #retour, #diaspora, #communauté, #policar

  • Fascinating photos show what life was like in East and West Berlin at the height of the Cold War | Daily Mail Online

    https://www.dailymail.co.uk/travel/travel_news/article-6256283/Fascinating-photos-life-like-East-West-Berlin-height-Cold-War.html

    British photographer Allan Hailstone snapped pictures in both east and west Berlin between 1959 and 1966
    He became entranced by the city and its history after reading about it in his local library in Coventry
    His pictures include shots of uncleared war rubble, soldiers chatting at a checkpoint and everyday life

    By Jennifer Newton for MailOnline

    Published: 12:58 BST, 10 October 2018 | Updated: 17:45 BST, 10 October 2018

    Rubble from Second World War devastation lying in the street. Enemy soldiers chatting at a checkpoint. A lone tram photographed through barbed wire.

    This is the haunting, eerie city of Berlin at the height of the Cold War, captured on camera in a series of fascinating images by British photographer Allan Hailstone, who visited the east and west sides between 1959 and 1966.

    And now he has put all 180 of his vintage images into a book titled Berlin In The Cold War - and kindly let MailOnline Travel reproduce 10 of them here.

    #ddr #photographie

    • Le photographe a documenté la disparition de « Krömer’s Hundeheim » (en bas à droite).


      Le génitif saxon faussement muni d’un apostrophe était la marque typique des petits commerces à l’Est après la disparition de la RDA.

      Sächsischer Genitiv – Wikipedia
      https://de.wikipedia.org/wiki/S%C3%A4chsischer_Genitiv

      Der Duden missbilligte sie zunächst nur: Bei Genitiven sei es „nicht erforderlich“, einen Apostroph zu setzen. Dies wurde jedoch in der Reform der deutschen Rechtschreibung von 1901 abgeschafft – die Schreibung des sächsischen Genitivs mit Apostroph war damit generell als falsch zu werten. Dies wurde jedoch nicht vollständig in die (schriftliche) Alltagssprache übernommen; noch in den 1920ern war die apostrophierte Schreibweise die gängige Wahl vieler Unternehmen (Meier’s Weltreisen, Hütter’s neue Wohnwelt etc., vgl. auch Beck’s, Brehm’s), welche im Nachhinein umfirmierten. Seit der Rechtschreibreform von 1996 ist diese Verwendung zulässig, wenn sie die Grundform eines Eigennamens verdeutlichen soll (z. B. Andrea’s Blumenecke).

      Sächsischer Genitiv (SZ)
      http://www.apostrophitis.de/genitiv.htm

      Sie ist jetzt schon auf Zigarettenautomaten zu finden und zeigt die beinahe groteske Macht, die der Sächsische Genitiv längst über uns alle hat. Richtig zum Bewußtsein kam uns das eigentlich erst nach der Wende, als die bisherige DDR, vormals „Zone“, auf einmal bereisbar wurde. Viele Autofahrer ratterten damals voll in eines der vielen Schlaglöcher, weil sie zu sehr damit beschäftigt waren, sich über Geschäftsnamen wie „Heidi’s Imbiß“, „Ulla’s Grillhütte“ oder „Erich’s ff. Broilerstation“ zu wundern. Seither hat sich dieser Genitiv, der bis dahin bei „Beck’s Bier“ und ein paar vergleichbaren Labels ein leise belächeltes Exotendasein geführt hatte, wie die Schwarzen Blattern ausgebreitet: „Oma’s Apotheke“ (Kneipe in Hamburg), „Mozart’s Geburtshaus“, „Dora’s Blumenlädle“. In Berlin wußte man sich, als der Briefaufdruck „Nur innerhalb Berlin’s nachsenden“ beanstandet wurde, nicht anders zu helfen als so: „Nur innerhalb von Berlin nachsenden.“ Daß besagter Genitiv mittlerweile auch den Nominativ Plural unterhöhlt, sei nebenbei erwähnt. Die Plattenfirma Jupiter Records suchte einmal junge Gesangstalente unter dem Motto „Bengel’s für Engel’s“ bzw. „Engel’s für „Bengel’s“.

      P.S. Hundeheim désigne un hôtel pour chiens ou un magasin où on trouve tout dont notre meilleur ami a besoin pour se sentir à l’aise. Krömer est le nom de son propriétaire. L’adresse est Bernauer Straße 1 suivant la numérotation actuelle.

      Une carte et une photo de 2018 : https://seenthis.net/messages/728687

      #Allemagne #Berlin #mur #langue #orthographe

  • « Les crêpes que j’ai mangé » : un nouvel accord pour le participe passé - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2018/09/02/les-crepes-que-j-ai-mange-un-nouvel-accord-pour-le-participe-passe_167613

    La fédération Wallonie-Bruxelles souhaite modifier les règles du fameux « accord du participe avec l’auxiliaire avoir », jugées complexes et grammaticalement peu pertinentes. Et invite les autres pays francophones à la suivre.

    « Employé avec l’auxiliaire avoir, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct quand celui-ci le précède (les crêpes que j’ai mangées). Mais si le complément suit le participe, il reste invariable (j’ai mangé les crêpes). »

    A l’école les enfants se demandent : pourquoi avant et pas après ? Souvent, les enseignants savent expliquer comment on accorde, mais pas pourquoi. L’incohérence des règles traditionnelles les empêche de donner du sens à leur enseignement. Le temps moyen consacré aux règles actuelles est de 80 heures, pour atteindre un niveau dont tout le monde se plaint. Il serait tellement plus riche de le consacrer à développer du vocabulaire, apprendre la #syntaxe, goûter la littérature, comprendre la morphologie ou explorer l’étymologie, bref, à apprendre à nos enfants tout ce qui permet de maîtriser la langue plutôt qu’à faire retenir les parties les plus arbitraires de son code graphique.

    Pourquoi l’esprit critique s’arrête-t-il au seuil de l’orthographe ? Parce tout le monde a appris à ne plus se demander pourquoi. Enfin, pas tout le monde. La fédération Wallonie-Bruxelles, en accord avec ses instances linguistiques, envisage sérieusement d’instaurer l’invariabilité du participe passé avec l’auxiliaire avoir. Elle s’appuie pour cela sur les avis du Conseil de la langue française et de la politique linguistique de la Fédération Wallonie-Bruxelles (#CLFPL) et du Conseil international de la langue française (#Cilf). Elle suit aussi les recommandations d’André #Goosse, successeur de Maurice #Grevisse au Bon Usage, du groupe de recherche #Erofa (Etude pour une rationalisation de l’orthographe française d’aujourd’hui), de la Fédération internationale des professeurs de français et de sa branche belge, de certains membres de l’Académie royale de Belgique et de l’Académie de langue et de littérature françaises de Belgique, ainsi que des responsables des départements de langue, de littérature et de didactique du français de la plupart des universités francophones… Quant à l’Académie française, n’étant pas composée de linguistes, elle n’est jamais parvenue à produire une grammaire décente et ne peut donc servir de référence.

    Pour comprendre les raisons de ce changement, revenons au Moyen Age. Les moines copient alors au fil de la plume. Quand ils écrivent, par exemple : « Les pieds que Jésus a lavés », un simple regard vers la gauche permet d’identifier ce que Jésus a lavé. Il a lavé quoi ? Les pieds. Donc le moine accorde. Par contre, quand il écrit : « Jésus a lavé », il s’interroge. Jésus a lavé quoi ? Je ne sais pas, je vais attendre la suite du texte. Le moine poursuit : « Avant la fête de Pâques, sachant que son heure était venue, lorsque le diable avait déjà inspiré au cœur de Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le livrer, et patati et patata, … les pieds. » A tous les coups, quand le moine est arrivé à « les pieds », il a oublié qu’il avait un participe à accorder, ou il n’a plus la place pour écrire le « s » parce qu’au Moyen Age, les mots sont souvent attachés les uns aux autres. C’est cet oubli qui est à l’origine de la règle des accords avec l’auxiliaire avoir. Au XVIe siècle, Clément Marot, constatant le même phénomène en italien, en fait la promotion à l’aide d’un joli poème, ce qui fera dire à Voltaire : « Il a ramené deux choses d’Italie : la vérole et l’accord du participe passé. Je pense que c’est le deuxième qui a fait le plus de ravages ». Le Bescherelle désigne cette règle comme « la plus artificielle de la langue française ». Elle entraînera une cohorte de complications, comme les fameux accords des verbes exclusivement, essentiellement ou accidentellement pronominaux qu’on retrouve dans les quatorze pages d’exceptions du Bon Usage de Grevisse.

    Voici donc la nouvelle règle sur laquelle s’appuyer : « Le participe passé, avec l’auxiliaire être, s’accorde comme un adjectif (c’est-à-dire avec le mot auquel il se rapporte). Avec l’auxiliaire avoir, il ne s’accorde pas. » L’invariabilité du participe avec avoir peut heurter certaines personnes, que nous renvoyons à la formulation complète que le Cilf a proposé. Ainsi, dans cette dernière phrase, « la formulation que le Cilf a proposé », rien ne permet de considérer qu’il y a une faute grammaticale car le participe avec avoir n’a plus valeur d’adjectif, contrairement à ce qui se passe quand on utilise l’auxiliaire être.

    L’usage oral s’est fait l’écho de cette logique. L’invariabilité est une tendance en augmentation dans tous les milieux, dans tous les médias et dans tous les pays francophones. Parce que cet accord n’est plus porteur de sens. Il ne s’agit pas de justifier une faute, mais de rappeler que cet usage est légitime et qu’il serait injuste de le sanctionner. Les linguistes vous le diront : l’orthographe n’est pas la langue, mais l’outil graphique qui permet de transmettre, de retranscrire la langue, comme les partitions servent la musique. Puisque les langues évoluent, leur code graphique devrait en faire autant, ce qu’il n’a cessé de faire en français. Il serait absurde de croire que notre orthographe aurait atteint un degré de perfection intangible. Cela reviendrait à la considérer comme morte.

    Evitons les faux dilemmes. Il ne s’agit pas de tout changer, de déstabiliser tout le système ou de supprimer ce qui est porteur de sens dans notre orthographe, mais de maintenir une norme unique, renforcée dans sa cohérence. Il est surprenant de constater le peu de rigueur dont nous faisons preuve envers l’orthographe elle-même. La plupart des formes ou des règles sont justifiables, mais d’autres le sont moins, voire pas du tout. Tout dans l’#orthographe ne peut avoir la même valeur. Osons l’affirmer : les règles d’accord du participe passé actuelles sont obsolètes et compliquées jusqu’à l’absurde. Compte tenu du fait qu’elles ne sont pas fautives, qu’elles suivent l’usage, qu’elles libèrent du temps scolaire, qu’elles sont recommandées par toutes les instances officielles d’avis sur la langue et les universités, on est en droit de se demander pourquoi ces règles ne sont pas appliquées.
    Plus d’informations et liste des soutiens sur www.participepasse.info.
    Arnaud Hoedt et Jérôme Piron Anciens professeurs de français

    Vive les Belges !

    les fameux accords des verbes exclusivement, essentiellement ou accidentellement pronominaux qu’on retrouve dans les quatorze pages d’exceptions du Bon Usage de Grevisse

    ça c’est une règle qui m’a toujours tuée !!!

    #grammaire #linguistique #Belgique #Wallonie #participe_passé

    • Je suis un peu lent : est-ce que ça veut dire que tu aurais dû conclure par « ça c’est une règle qui m’a toujours tué » ?

      Si je me souviens bien, selon la règle classique :
      – « c’est une règle qui a toujours tué ma personne »
      – « c’est une règle qui m’a toujours tuée » (moi qui suis une fille)
      et si je comprends l’article, c’est cette incohérence entre le COD avant et le COD après qu’il s’agit de résoudre.

      Et donc... si je pousse, on se retrouverait à supprimer encore plus d’occasions d’utiliser le féminin ? (Dites-moi que j’ai tort.)

  • La Convivialité (Théâtre/Conférence)
    https://www.laconvivialite.com

    Page d’accueil du site de la conf.

    L’#orthographe de la plupart des livres français est ridicule. (...) l’habitude seule peut en supporter l’incongruité. L’écriture est la peinture de la voix : plus elle est ressemblante, meilleure elle est.
     
    Voltaire, Dictionnaire Philosophique, 1771


    L’orthographe est plus qu’une mauvaise habitude, c’est une vanité
     
    Raymond Queneau, Batons, chiffres et lettres, 1950


    L’orthographe, divinité des sots.
     
    Stendhal, Lettres à Pauline, 1804


    Orthographe : Y croire comme aux mathématiques. N’est pas nécessaire quand on a du style.
     
    Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues, 1913


    Je crains bien que nous ne nous débarrassions jamais de Dieu, puisque nous croyons encore à la grammaire
     
    F. Nietzsche., Crépuscule des idoles, 1888
     

    Pour un historien de la langue, les accidents de l’orthographe française sont explicables : chacun a sa raison, analogique, étymologique ou fonctionnelle ; mais l’ensemble de ces raisons est déraisonnable, et, lorsque cette déraison est imposée, par voie d’éducation, à tout un peuple, elle devient coupable. Ce n’est pas le caractère arbitraire de notre orthographe qui est choquant, c’est que cet arbitraire soit légal.
     
    Roland Barthes, Le Monde de l’Education, 1976.

    #la_convivialité

  • Jour de relâche : La Convivialité - latrois : programme du Lundi 03 septembre à 21:06
    https://www.rtbf.be/tv/guide-tv/detail_jour-de-relache-la-convivialite?uid=1799352545668&idschedule=abc8bc65586

    Pourquoi mettre un « t » à édit ou bruit (comme dans éditer ou bruiter), mais pas à abri ?

    Pourquoi écrit-on gelée de groseille au singulier et confiture de groseilles au pluriel ?

    Le seul son « S » peut s’écrire de 12 manières différentes.

    « #La_Convivialité » est une #conférence ludique, instructive et interactive sur notre rapport à l’#orthographe. Une passion pour certains et un chemin de croix pour d’autres, elle s’inscrit comme un évaluateur tout le long de notre scolarité alors que son évolution est faite d’erreurs et d’incompréhensions, de raccourcis et d’illogisme.

    Ce débat passionné mené par deux comédiens, Arnaud Hoedt et Jérôme Piron, diplômés en philologie romane, dépouillent, de manière drôle et instructive, les #préjugés durement ancrés concernant la langue française et l’instruction. Leur approche farfelue de l’accord du participe passé va vous faire changer d’avis sur l’#écriture et son cortège d’#exceptions.

  • « Le Monde » identifie sur une vidéo un collaborateur de Macron frappant un manifestant le 1er mai à Paris
    https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappa

    Cette histoire est hallucinante. Un policier menteur libéré à Nantes, un homme de main de l’Elysée qui frappe les gens à terre (vous me direz que c’est une excellente métaphore de toute la politique de Macron que de s’attaquer aux plus faibles)... qui a dit "Etat policier" ? Tuer la contestation dans l’oeuf par la violence, ce n’est pas la République. On est en train de passer à "autre chose". "Démocratie autoritaire" est un terme en deça même de la réalité. Il faudrait analyser les nouvelles formes politiques basées sur l’intimidation. Intimidation par tweets chez Trump, par la menace financière contre la presse, par la marginalisation des chercheurs qui contestent l’ordre des multinationales, par la peur d’être désigné comme appartenant à un groupe anti-étatique comme en Turquie, par la menace du chômage pour tous, par..., par..., par toutes les méthodes possibles pour imposer le silence, le replis dans la coquille, la fin des solidarités.
    Oui, cet agent de l’Elysée est plus qu’un symptôme du dérèglement politique et social que nous vivons.

    Une mise à pied de quinze jours et toujours un bureau à l’Elysée… C’est la sanction que s’est vu signifier, dans la plus grande discrétion, Alexandre Benalla, un proche collaborateur du président de la République, après s’être livré, le 1er mai, à des violences restées inconnues jusqu’ici. Ce jour-là, ce chargé de mission d’Emmanuel Macron, équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, s’en est pris à un jeune homme qui se trouvait à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. Il s’est vite éloigné, de peur d’être reconnu.

    • #démocratie_autoritaire, comme nouveau concept après la #démocratie_de_façade, c’est pas mal, sinon la politique de Macron et l’attitude de celles et ceux qui le soutiennent, en tête Amélie de Montchalin, m’inspire souvent le terme #crapulerie_policée ou to put it more mildly #politique_d_imposture et enfin pour exprimer le niveau en général raz des paquerettes de la pensée des macronistes, #pensée_régressive (je pense à la belle sortie de Jupée qui répondait à la minablerie d’un député macroniste lors des discussions sur les droits humains). Y a du boulot pour remonter le niveau.

    • Violences sur un manifestant : le parquet ouvre une enquête visant un collaborateur de Macron
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete-prelimina

      L’enquête préliminaire vise Alexandre Benalla. Elle porte sur les chefs de violences par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l’autorité publique.

      Qui est Alexandre Benalla, ce proche de M. Macron, auteur de violences le 1er mai ? Ariane Chemin

      Peu connaissent le visage de « l’adjoint au chef de cabinet » du président, identifié comme ayant frappé un jeune manifestant. Mais à l’Elysée son goût pour les démonstrations de force ne passe pas inaperçu.

      Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, au palais de l’Elysée à Paris, le 18 mai 2017.
      C’est la règle pour les « chargés de mission » auprès de la présidence de la République : leur nom n’a pas besoin d’être publié au Journal officiel (JO). Alexandre Benalla, l’homme qui a frappé, le 1er mai, un jeune manifestant place de la Contrescarpe, à Paris, coiffé d’un casque de policier – ce qui lui a valu une mise à pied de quinze jours –, n’apparaît pas dans l’organigramme officiel de l’Elysée.

      Rares sont ceux, hormis les chargés de la sécurité de ministres, les journalistes, les conseillers et le personnel de l’Elysée – où il dispose d’un bureau – qui connaissent le visage, voire l’existence, de « l’adjoint au chef de cabinet » d’Emmanuel Macron.

      Les premières armes politiques d’Alexandre Benalla remontent à 2011. « Il était tout jeune, 20 ans à peine, se souvient Eric Plumer, ancien responsable du service d’ordre national du Parti socialiste. Il avait fait la sécurité de plusieurs artistes, il en voulait, il était intelligent et compétent, dans mon souvenir, posé. Nous sommes en pleines primaires socialistes, je le charge de la protection de Martine Aubry. Puis je le prends dans mon service d’ordre durant la campagne 2012 de François Hollande. »

      « Viré manu militari » par Montebourg

      Il se met ensuite brièvement au service d’Arnaud Montebourg, avant d’être « viré manu militari » par ce dernier : « Le SPHP [le Service de protection des hautes personnalités] me l’avait proposé comme chauffeur en 2012, raconte au Monde l’ancien ministre du redressement productif. Je m’en suis séparé au bout d’une semaine après une faute professionnelle d’une première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite. »

      On retrouve enfin ce très jeune homme au JO au printemps 2015. Par arrêté du premier ministre de François Hollande, ce titulaire d’un master de droit est admis dans la quarantaine d’étudiants et de jeunes professionnels de moins de 35 ans autorisés à suivre la session « jeunes » de l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (IHESJ), une semaine de formation de haut niveau organisée à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun. Un an et demi plus tard, il rejoint la campagne de M. Macron, où il est nommé responsable de la sécurité du candidat, pour un salaire de 3 500 euros net.

      Selon des indiscrétions de lettres confidentielles, La Lettre A et Maghreb Confidentiel, il a travaillé plusieurs années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, il devient le codirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre 2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017.

      Pistolets, Flash-Ball et boucliers antiémeute

      Comme l’entourage du nouveau chef de l’Etat, son nom apparaît ensuite à plusieurs reprises dans les « MacronLeaks », les courriels et documents internes d’En marche ! dérobés par des hackeurs anonymes et postés sur WikiLeaks à l’été 2017.

      Durant la campagne présidentielle, plusieurs conseillers proches de M. Macron s’interrogent. Par exemple, lorsque M. Benalla, du moins selon les « MacronLeaks », fait établir pour son équipe un devis pour deux pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, un Flash-Ball et des boucliers antiémeute. « Je n’ai jamais entendu dire que les partis politiques avaient des vigiles armés, je trouve même ça dangereux », rétorque alors par e-mail Cédric O, trésorier de la campagne et aujourd’hui conseiller à l’Elysée chargé des participations de l’Etat et de l’économie numérique.

      Le responsable de la sécurité du candidat Macron ne manque en effet pas d’imagination. Le 17 avril 2017, 20 000 personnes sont réunies à l’AccorHotels Arena de Paris, le plus gros meeting de la campagne. On craint une opération terroriste. M. Benalla a une idée. « Une trappe avait été sciée, racontera à Midi Libre, Ludovic Chaker, coordinateur des meetings. En cas de tir, le pupitre devait basculer et M. Macron, se retrouver dans la partie creuse de la scène où avaient été placés un kit de secours et un gilet pareballes. »

      Même les professionnels de la sécurité privée connaissent mal M. Benalla. En avril 2016, le jeune consultant a pourtant créé une Fédération française de la sécurité privée avec une connaissance, Vincent Crase. Cet officier de réserve de la gendarmerie basé dans l’Eure et reconverti dans la sécurité privée serait, selon les « MacronLeaks », l’un des prestataires du service de sécurité de la campagne présidentielle. C’est avec lui que M. Benalla commande les fameux pistolets qui inquiétaient Cédric O.

      Le goût des démonstrations de force

      « La commande a été refusée par la direction d’En marche ! », confie au Monde Vincent Crase. Cette association, selon les statuts déposés à la Préfecture de police de Paris, se voulait « un lieu d’échange entre les différents acteurs de la sécurité privée » et entendait régler « tous les différends entre les professionnels du secteur et les pouvoirs publics ou les clients ». Les activités de cette ambitieuse fédération n’ont laissé aucune trace : elle a été dissoute rapidement.

      A l’Elysée, en revanche, le caractère d’« Alexandre » et son goût pour les démonstrations de force ne passent pas inaperçus. Lors d’un meeting à Caen du candidat d’En marche !, le 4 mars 2017, des témoins se souviennent l’avoir vu soulever de terre et évacuer manu militari un photographe local, qui s’était approché de trop près à son goût de l’ancien ministre de l’économie. Et, à l’occasion d’un déplacement de M. Macron dans un centre de formation des apprentis de Tours, le 15 mars, le « M. Sécurité » du chef de l’Etat s’en était aussi pris à un commissaire de police en tenue, accusé de ne pas libérer assez vite le passage au président de la République. « Alexandre, faut pas l’embêter », avait soufflé ce jour-là un proche de M. Macron qui assistait à la scène.

      Alexandre Benalla au lendemain de la victoire française au foot

      Un autre #gendarme_réserviste, de #LREM celui-ici, intégré au dispositif policier ce Premier Mai
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-l-elysee-annonce-avoir-mis-fin-a-toute-collabor

      Bruno Roger-Petit a également annoncé que M. Benalla était ce jour-là accompagné d’un autre homme, Vincent Crase – que l’on voit également sur la vidéo –, un gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche. D’après le porte-parole, ce dernier était « très ponctuellement mobilisé comme d’autres réservistes par le commandement militaire de la présidence de la République ».

      Au cours de l’intervention filmée le 1er mai, M. Crase a « outrepassé son autorisation de la même manière qu’Alexandre Benalla et a été sanctionné comme lui d’une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire », a déclaré Bruno Roger Petit. « Il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République », a-t-il ajouté.

      et lui était armé ce jour là

      Toujours plus loin. @enmarchefr appelle à re-créer des milices à Nantes
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1019531540756299777

      Pour le flicage généralisé transcourant c’est open bar. Se rappeller la #garde_nationale de Hollande, et noter qu’Hidalgo envisage de créer une police municipale armée à Paris
      https://seenthis.net/messages/708749

      On frappe à terre (Contrescarpe, Premier Mai), on abat d’un tir dans la nuque (Ababakar, Le Breil), on mitraille un fuyard (Luis, à Montargis, il y a un an), on écrase à plusieurs gendarmes un Noir jusqu’à l’étouffer à mort (Adama Traoré), c’est le panard de terroriser les déviants, les opposants (utilisation constante de grenades « de désencerclement » comme arme offensive lors de charges policières), d’écraser les faibles (innombrables condamnations à la prison, destruction des effets des migrants à la rue, tri social relancé par parcoursup, coupure d’eau des fontaines publiques, ..., ...). Ça pue.

      Le preneur de vue avait été gazé
      https://twitter.com/NicolasLescaut/status/991380127803170816

      L’incroyable dans cette affaire, c’est pas tant le maintien des traditions barbouzardes au sein de l’État -Salcon affiche ouvertement une grossièreté et une intransigeance qui sont un appel constant et réitéré à exercer la domination par tous les moyens nécessaires mais aussi tout simplement pour le plaisir - que cette généralisation d’un « effet Rodney King » où la multiplication des images et leur mise en circulation pèse d’un poids inédit (y compris contre les salariés, les manifestants, les mis en cause par la justice, etc.).

      Image encore, voilà que je trouve un autre Salcon s’amuse, faites en autant .

      #police #sécuritaire #décomplexé #préfet #Collomb #Elysée #barbouzes (aux petits pieds) #milice #nervis #vidéo #scandalisation #mdr

    • Un militant communiste accuse Alexandre Benalla de l’avoir frappé lors de la déclaration de candidature de Macron
      https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/un-militant-communiste-accuse-alexandre-benalla-de-lavoir

      Ça fait du bruit, pour l’impunité c’est beaucoup moins pratique que les policiers anonymes et sans matricule, mais, rendez vous compte, c’est « la plus forte sanction jamais infligé à un collaborateur de l’Elysée : 15 jours de mise à pieds … » ( Bruno Roger-Petit, porte parole de la présidence).

      #observation_participante

    • LA MILICE DE MACRON - A propos de « l’affaire Benalla » -
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1020035513909219328

      ...il y a aussi un troisième homme, lui aussi en civil, pas encore identifié, qui prend le relai de Benalla lorsqu’il exfiltre brutalement une jeune manifestante. Ces hommes semblent eux aussi se connaître, fonctionner ensemble. (...)

      Depuis mercredi, ce qui choque les #médias et la classe politique, ce ne sont pas les innombrables exactions commises contre les manifestants depuis des mois.

      Ces violences policières ont causé des centaines de blessures, et parfois des mutilations, et ont abondamment été filmées et documentées. Ce qui choque, c’est le caractère « non-règlementaire » des agressions commises par le milicien Benalla.

      Si les mêmes violences avaient été commises par les CRS ou la BAC, personne ou presque n’aurait réagi. Ce que les médias reprochent à Benalla et ses complices, c’est de ne pas avoir été officiellement policiers.

      @ellensalvi, Journaliste - Mediapart
      https://twitter.com/ellensalvi/status/1020048309740802049

      Quelque chose d’étrange dans la présentation que fait l’Élysée des fonctions d’#AlexandreBenalla.

      – Adjoint du chef de cabinet (poste déjà occupé par un autre)
      – En charge de la sécurité du président (responsabilité du seul patron du GSPR)

      Pourquoi a-t-il été recruté au juste ?

      Une SARL, des achats d’armes, un employeur/protecteur commun, pour cette affaire d’État.

      #milice #présidence

    • http://www.vududroit.com/2018/07/affaire-benalla-code-penal-quoi-faire

      Le comportement d’Emmanuel Macron est désarmant de sincérité. Le président de la République affiche un narcissisme permanent et infantile auquel vient s’ajouter un étonnant sentiment d’impunité. Et avec lui, aucune relâche, nous avons droit tous les jours à un épisode destiné à nourrir notre stupéfaction devant l’absence de limites du personnage. Il y a eu l’épisode qui a suivi la victoire française en Coupe du Monde de football, occasion à laquelle Emmanuel Macron a été incapable de se maîtriser, en a fait des tonnes de façon gênante, avant de signifier son égoïsme méprisant avec la confiscation de la descente du bus sur les Champs-Élysées. « Moi d’abord, les autres ne sont rien. »Il y a maintenant l’incroyable affaire qui concerne une espèce de « garde-du-corps-porte-flingue-conseiller » à l’Élysée auprès du chef et dont on apprend qu’il joue les nervis en allant casser du passant dans les rues de Paris. Une vidéo nous montre Monsieur Alexandre Benalla profitant d’un temps libre pour revêtir les signes liés à la fonction de policier et passer à tabac les gens qu’il soupçonne d’être des opposants à son patron. Au plan juridique, judiciaire et administratif, cette affaire est d’une gravité exceptionnelle. Elle s’est déroulée il y a plus de deux mois et demi et jusqu’à présent, la seule conséquence avait été une mise à pied de 15 jours de l’apprenti milicien !

      Ces psychopathes qui nous gouvernent.

    • @aude_v merci mais guère d’analyse de ma part, tout juste d’hypothétiques scénarios (et l’argent dans tout ça ? par exemple), et des extraits de presse et twitts

      Un aperçu d’un moment de #crise_de_régime, hier, selon Le Monde

      Dans cette ambiance électrique, l’agenda si bien huilé de l’exécutif est chamboulé. Les députés ont du mal à poursuivre l’examen de la révision constitutionnelle. Les incidents de séance se multiplient. Depuis une semaine, les débats sur cette réforme s’éternisaient, cette fois ils s’enlisent. A 18 heures, un conciliabule s’improvise dans la cour d’honneur du Palais-Bourbon. Après avoir quitté précipitamment le siège de LRM, Christophe Castaner échange avec François de Rugy, Richard Ferrand, Nicole Belloubet, Marc Fesneau, président du groupe MoDem, la présidente de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet et la conseillère parlementaire d’Edouard Philippe.

      Des membres de cabinets ministériels sont également présents, « au bout de leur vie », relate un participant. Des députés de l’opposition immortalisent la scène sur Twitter. Tout le monde perçoit le désarroi du premier cercle. La crise se déroule à ciel ouvert.

      Aujourd’hui, outre la GàV du suspect (...) et son licenciement (la barbouze au petit pied doit changer d’appart, il loge à l’Élysée...), trois responsables #policiers sont suspendus #fusibles
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/20/affaire-benalla-trois-responsables-policiers-ont-ete-suspendus_5333963_3224.

      Il s’agit de deux membres de la direction de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de #police et d’un commandant chargé de faire la liaison entre la #préfecture et l’#Elysée.

      Ils étudient si bien les autonomes (et leurs propres troupes...) avec leurs observations participantes, ils pigent si bien ce qui se passe dans cette société filmée par tous les bouts qu’ils ont pas retenu que « pas vu pas pris » implique dans nombre de cas d’avoir à se masquer.

      edit La préfecture de police de Paris embarrassée et fragilisée par l’affaire Benalla, Soren Seelow et Julia Pascual

      Les policiers s’indignent qu’un «  observateur  » de l’Elysée ait pu outrepasser son rôle. Des cadres de la préfecture de police sont mis en cause.

      La stupéfaction le disputait à la colère dans les rangs des forces de l’ordre, jeudi 19 juillet, alors que l’« affaire Benalla », du nom de cet employé de l’Elysée surpris en train d’interpeller et de molester deux manifestants le 1er mai, affublé d’un casque de police, prenait l’ampleur d’un scandale. Alexandre Benalla, 26 ans, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, avait été suspendu deux semaines, puis réintégré au service de la présidence de la République. Une mansuétude incompréhensible pour bon nombre de policiers.

      Au-delà de son retentissement politique, cet épisode fragilise la préfecture de police de Paris (PP), chargée de l’organisation du maintien de l’ordre et de l’accompagnement des « observateurs », dont faisait théoriquement partie M. Benalla le 1er mai. Trois cadres de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), qui gère les manifestations dans le ressort de la PP, ont ainsi été suspendus jeudi soir à titre conservatoire : Laurent Simonin, un contrôleur général membre de l’état-major de la DOPC ; le commissaire Maxence Creusat, également membre de l’état-major ; et un commandant, chargé de la liaison entre l’Elysée et la PP. Ils sont soupçonnés d’avoir récemment fait parvenir un film de l’incident issu de la vidéosurveillance à l’employé de l’Elysée.

      Benalla connu des services de la préfecture

      D’après nos informations, la demande d’intégrer M. Benalla à la manifestation a en outre été faite directement par l’Elysée auprès de la DOPC, sans passer par le ministère de l’intérieur. Une autorisation sans doute facilitée par son statut particulier : M. Benalla, qui a travaillé durant la campagne présidentielle de M. Macron en tant que responsable de la sécurité, puis comme « chargé de mission » à l’Elysée, est en effet loin d’être inconnu des services de la préfecture.

      « Je l’ai croisé plusieurs fois pendant la campagne, confirme un commissaire de la PP, et il était très présent sur les déplacements présidentiels. » Ce n’est pas la première fois qu’il participait à un service d’ordre, ajoute David Le Bars, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) : « Cela fait des mois qu’il est présent sur les gros dispositifs de maintien de l’ordre. Il participe aux briefings préliminaires et aux débriefings et vient avec sa radio, donne des orientations à des commissaires en jouant de sa qualité. »

      D’après les informations du Monde, M. Benalla était également présent au sein de la salle de commandement de la DOPC, le soir du 1er mai, lorsque le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police, Michel Delpuech, ont rendu visite aux troupes. Mais selon une source policière, ce n’est que le lendemain, en découvrant les vidéos, que la haute hiérarchie de la PP aurait rapporté l’incident au ministère de l’intérieur.

      Lire aussi : Sous la pression, l’Elysée lâche Benalla

      Brassard et talkie-walkie

      Le 1er mai, M. Benalla était présent place de la Contrescarpe, à Paris. Le secteur est placé sous l’autorité déléguée du commissaire Maxence Creusat, qui a été suspendu jeudi soir. La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux montre M. Benalla et l’un de ses proches — Vincent Crase, employé de La République en marche — participant à l’interpellation de deux manifestants, un jeune homme et une jeune femme. Selon une information du Monde, la présence de ce second collaborateur occasionnel de l’Elysée n’avait pas été autorisée par la PP, qui ne l’aurait découverte que jeudi 18 juillet, lorsque l’Elysée a dévoilé son identité au lendemain de la révélation du scandale.

      Sur plusieurs films, on aperçoit M. Benalla frapper un jeune homme et s’en prendre à une jeune femme, sous le regard passif de CRS. Comment expliquer que M. Benalla ait pu bénéficier d’autant de largesses dans son encadrement ? « L’Elysée, ça fout la trouille à tout le monde », lâche, prosaïque, Philippe Capon, du syndicat de gardiens de la paix UNSA-Police. « On n’est pas obligé de jouer les laquais de la présidence ! », s’étrangle un commissaire.

      Place de la Contrescarpe, ainsi que sur d’autres images prises dans Paris, un homme en civil accompagne M. Benalla sans jamais s’interposer : il s’agit pourtant d’un membre de l’état-major de la DOPC, Philippe Mizerski, chargé d’encadrer l’« observateur » de l’Elysée, et qui ne pouvait donc ignorer sa qualité. Jeudi, Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs déclaré identifier « formellement » ce policier comme étant celui qui lui « a demandé (…) de [s]e retirer de la marche silencieuse », en hommage à Mireille Knoll, le 28 mars, où il avait été chahuté. Une vidéo atteste de la présence de ce fonctionnaire.

      Autre question soulevée par cette affaire : comment Alexandre Benalla a-t-il pu arborer un brassard de police, ainsi qu’en témoignent plusieurs vidéos ? La PP précise qu’elle dote les observateurs qu’elle accueille « de casques et de gilets pare-balles permettant d’assurer leur protection. » Les brassards de police ou la radio portative, en revanche, ne font pas partie du matériel attribué.

      « Des amateurs »

      Afin d’éclaircir ces aspects du dossier, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a annoncé, jeudi, au Sénat, avoir saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette enquête administrative vient en complément de l’enquête judiciaire ouverte jeudi matin par le parquet de Paris pour « violences par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique », dans le cadre de laquelle M. Benalla et M. Case ont été placés en garde à vue vendredi. Le parquet de Paris a par ailleurs à son tour cosaisi l’IGPN pour mener l’enquête judiciaire.

      Ce n’est pas la première fois que M. Benalla témoigne de son goût pour les attributions régaliennes. Compte tenu de son rôle pendant la campagne présidentielle et à l’Elysée, il bénéficie d’une autorisation de port d’arme. D’après nos informations, la demande a été faite par l’Elysée auprès de la PP et a été satisfaite en octobre 2017. M. Benalla est donc connu du SDLP, le service de police spécialisé dans la protection des personnalités, et de son émanation le GSPR, chargé de la protection du président de la République.

      Sa situation ne manque pas, là non plus, d’interroger. « Depuis quand met-on des amateurs pour s’occuper de la protection du président alors qu’on a des policiers et des gendarmes qui sont des professionnels ?, interroge Jean-Paul Mégret, du Syndicat indépendant des commissaires de police. Résultat, on se retrouve avec des gens qui n’ont aucun sang-froid. » Un connaisseur de la question fait remarquer que « c’est la première fois depuis le général de Gaulle qu’on contourne les services officiels ».

      #vidéo #violences_policières

    • Non bis in idem.

      Je suis toujours atterré par la capacité de la presse à aboyer avec la meute. Et l’absence de mobilisation du moindre neurone…

      À propos du motif de licenciement d’A. Benalla, «  mais pas pour les événements du 1er mai  ». cf. p. ex.

      Alexandre Benalla. Le point sur l’affaire qui secoue l’Elysée - France - LeTelegramme.fr
      https://www.letelegramme.fr/france/alexandre-benalla-le-point-sur-l-affaire-qui-secoue-l-elysee-20-07-2018

      Alexandre Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er-Mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant : il « aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir », explique l’Elysée.

      … on rappellera qu’il ne peut être licencié pour ce fait, puisqu’il a déjà été sanctionné. Même symboliquement (et encore…) N’importe quelle instance juridique, Tribunal Administratif, probablement, mais on ne sait rien de son contrat (on va certainement encore apprendre des choses…) et donc, peut-être Prud’hommes, quelle que soit la juridiction, l’employeur se ferait exploser un tel motif de licenciement. (note aux journalistes : c’est qu’il faut indiquer les 7 semaines de délai en plus du rappel de l’impossibilité de double sanction).

      On notera d’ailleurs que le motif retenu est tout à fait délicieux – et tombe à pic, un contentieux là dessus serait intéressant à suivre : si on appliquait une telle (future) jurisprudence Benalla, il manquerait rapidement une part considérable de la police et de la gendarmerie, étant donné les habitudes d’accès illégal au STIC, voire de commercialisation de ses infos (moisies…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_traitement_des_infractions_constat%C3%A9es#Fuites

    • Entre autres détails du Parisien,…

      Il est quasiment certain que l’identification du gugusse et la transmission au Monde sont issues de la #Grande_Maison.

      Les réseaux d’Alexandre Benalla au cœur de l’enquête - Le Parisien
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-reseaux-d-alexandre-benalla-au-coeur-de-l-enquete-20-07-2018-7828155.

      Selon nos informations, le jeune chargé de mission a été aperçu mercredi soir en train de récupérer un CD-ROM contenant les fameuses vidéos, dans un bar du VIIIe arrondissement de Paris. Benalla comptait, semble-t-il, s’en servir pour préparer sa défense. Il va devoir s’en expliquer devant les enquêteurs. Dans l’attente, les trois policiers ont été suspendus administrativement à titre conservatoire.

    • Où l’on apprend que la @prefpolice conserve les images de vidéo surveillance au delà du délai maximal d’un mois.

      https://twitter.com/raphkempf/status/1020560892948344832
      Se découvrir filmé, après coups (prise par trois objectifs ici, sans compter la vidéo surveillance)

      Ça se complique pour les politiciens ? Une réponse à la défense de l’honneur de la police par la gauche représentative :

      Quand la vidéo est sortie le 1er mai, personne, jamais, n’a dit « ça peut pas être des flics, ils se comportent pas comme ça », pas @Francois_Ruffin, pas la FI. Personne.
      On y a tous vu que du feu, précisément parce qu’on sait qu’ils se comportent comme ça.

      https://twitter.com/Aur0rax/status/1020540665028136960

      #nervi #bouffon #barbouze_manquée #vidéosurveillance #boomrang

    • question que nul ne pose ?

      cf. mon message d’il y a 2 jours. Visiblement, l’incroyable grade de lieutenant-colonel, sans parler des (encore plus) incroyables avantages et rémunération, passe très très mal dans un corps qui n’a pas vraiment besoin de cette cerise pour avoir des états d’âme (dont l’expression est illégale…)

  • L’orthographe : cause perdue ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/rue-des-ecoles/lorthographe-cause-perdue

    Le niveau baisse ! Concernant l’#orthographe c’est tout à fait avéré et toutes les études sur la question concordent. Les enseignants le constatent de l’école primaire au supérieur... Mais, une fois que l’on a dit cela, que faire ?

    Nos invitées vont partager leurs pistes de réflexion pour améliorer la production écrite et ce à tous les niveaux d’enseignement. Notre réflexion sera double car nous ne pourrions parler de l’orthographe sans nous interroger sur la place de ces fameuses fautes dans nos représentations scolaires, culturelles et sociales.

    Bref, aujourd’hui, dans Rue des écoles nous allons tenter de dépasser la déploration attachée à cette véritable passion française qu’est l’orthographe.

    Super émission sur l’orthographe !
    Après, il y a la présentation d’une association qui lutte pour une meilleure représentation des femmes dans les postes clés dans l’enseignement supérieur. Et la représentante de l’association, en réponse à une question sur le harcèlement sexuel des femmes à l’université, répond « c’est marginal », alors que la journaliste lui parle de l’association CLASCHES (https://clasches.fr) qui s’est créé précisément à cause de ce problème. Ok donc on repassera pour le combat féministe ! Ça sert à quoi de se retrouver au pouvoir si c’est pas pour faire progresser la situation des femmes à l’université franchement ! Surtout que n’étant pourtant pas de ce milieu, j’ai entendu d’innombrables histoires de ce genre et en particulier une de mes meilleures amies qui a dû arrêter sa thèse à cause du harcèlement qu’elle subissait de la part de son directeur de thèse.

    #école #enseignement #université #français #grammaire #sélection

  • Update from the Nicaraguan #Insurrection

    Two weeks ago, we published a report from the uprising in Nicaragua that began in April. Since then, the situation has only intensified. Here is an update from our comrades in Nicaragua, describing the most recent developments and the stakes of the struggle. In Nicaragua, we see an uprising against the neoliberal policies of a “left” government in which a movement is attempting to resist right-wing cooptation in the absence of an established anarchist or autonomous movement. We are concerned about the prevalence of nationalist and rhetoric and imagery, but we believe that it is important to support revolts against authoritarian governments in order to generate dialogue that could open up a revolutionary horizon. Just as it will not benefit leftists to support unpopular and oppressive “left” governments, it does not benefit anarchists to refuse to engage with insurgents whose goals are still evolving.


    https://crimethinc.com/2018/05/21/update-from-the-nicaraguan-insurrection-horizontal-organizing-vs-left-ne
    #Nicaragua #résistance #protestations #révoltes

    • The April 19 Uprising in Nicaragua

      In April, a countrywide revolt broke out in Nicaragua against neoliberal reforms introduced by the government of Daniel #Ortega, a Sandinista revolutionary from the 1980s. We worked with Nicaraguan anarchists who participated at the forefront of the movement to bring you the following interview, offering an overview of the events and an analysis of the difficulties of organizing against leftist authoritarian governments while resisting right-wing cooptation.

      https://crimethinc.com/2018/05/06/the-april-19-uprising-in-nicaragua-an-interview-overview-of-events-and-a
      #chronologie

    • Nicaragua: un paese allo sbando e lo spettro del vuoto di potere

      Le proteste scoppiate a Managua non trovano una via d’uscita. Decine di morti negli scontri. La situazione politica del Nicaragua appesa a un filo, col presidente Daniel Ortega che ha perso il consenso. Anche quello di gerarchia cattolica e impresa privata. Sullo sfondo lo spettro del vuoto di potere, che farebbe precipitare la situazione. Ecco l’analisi di Giorgio Trucchi.

      Oggi non c’è più Silvio Rodriguez, il cantautore cubano che nel 1982 dedicò al Nicaragua sandinista una ispirata Canción urgente para Nicaragua. Tre anni prima il Fronte Sandinista aveva rovesciato la dittatura e Rodriguez denunciava l’azione dei gruppi armati controrivoluzionari, i “contras”, legati agli Stati Uniti d’America. Quarant’anni dopo, il piccolo Paese centroamericano – poco più di 6 milioni di abitanti – è nel caos.

      Le proteste sono iniziate il 18 aprile, nel giorno in cui era entrata in vigore una riforma del sistema pensionistico voluta dal governo guidato dal 2007 dall’ex guerrigliero Daniel Ortega. Anche se la riforma è stata prontamente ritirata (il 22 aprile scorso), proteste e manifestazioni vanno avanti da oltre un mese in tutto il Paese, coinvolgendo in particolare gli studenti.

      Fallimentare, per il momento, il tentativo della Conferenza episcopale del Nicaragua di promuovere il dialogo tra le parti, governo, studenti e società civile, il cui obiettivo è avviare un’agenda per la democratizzazione. Il Nicaragua è stanco di Daniel Ortega, che nel 2016 ha nominato come vicepresidente della Repubblica la moglie, Rosario Murillo.

      Secondo Amnesty International, che denuncia le pratiche repressive del governo, «al 28 maggio, almeno 81 persone sono state uccise, 868 ferite e 438 arrestate». Secondo un comunicato della Divisione di relazioni pubbliche della Polizia nazionale, che Osservatorio Diritti ha potuto visionare, tra le vittime di colpi d’arma da fuoco ci sarebbero anche elementi delle forze di sicurezza, attaccati da quelle che vengono definite «bande delinquenzali», manifestanti incappucciati.

      Per comprendere a fondo un contesto estremamente complesso, Osservatorio Diritti ha intervistato Giorgio Trucchi, giornalista italiano che vive a Managua dal 1998.

      «Ortega e la moglie pagano un modo di governare verticale, che negli ultimi anni ha portato al controllo assoluto di partito, parti sociali, pubblica sicurezza (sia sindacati sia movimenti sociali) e poteri dello Stato. In questi anni il Nicaragua è cambiato, e tanto: infrastrutture, diminuzione della povertà, stabilità macroeconomica, credito per la piccola e media industria, stabilità sociale e sicurezza, salute ed educazione gratuita, copertura elettrica, acqua potabile, e il tutto è stato ottenuto grazie a un patto che chiamerei di desistenza con i due nemici storici degli anni Ottanta, la gerarchia cattolica e l’impresa privata».

      Cosa è successo, quindi? Qual è la situazione politica?

      Un governo che sembrava di ferro, con oltre il 70% dei consensi, ed elezioni stravinte dal 2006 a oggi, con un’opposizione frammentata e senza proposte, una dissidenza fuoriuscita minuscola come numeri e contenuti, subisce la forza di una rete di ong e mezzi di comunicazione “indipendenti”, lautamente finanziati con progetti Usa, che per anni hanno preparato giovani delle superiori e universitari e una piattaforma mediatica per scatenare un’offensiva senza precedenti sulle reti sociali, quando se ne fosse presentata l’occasione. Basta seguire sui social network #SOSNicaragua #SOSInss, le due parole d’ordine.
      Nessun errore da parte di Ortega e Murillo?

      Il governo ha offerto l’occasione di cui parlavo su un piatto d’argento, prima con la riforma della previdenza sociale approvata unilateralmente (in perfetto stile autoritario), poi facendo attaccare con gruppi de choque i primi gruppi di manifestanti, oscurado i canali di televisione che mostravano le violenze e, infine, attaccando gli studenti universitari, storicamente un bacino della militanza del Frente Sandinista. In meno di un’ora le reti lanciavano un’offensiva mediatica, a livello mondiale, mai vista in Nicaragua.
      Quella riforma venne ritirata dopo tre giorni, però.

      I settori dell’opposizione avevano però già visto la possibilità di capitalizzare politicamente il caos. Sono totalmente convinto, ma non ne avrò mai le prove, che la protesta genuina, spontanea ed autoconvocata degli studenti sia stata quasi da subito infiltrata da persone, anche armate, che avevano l’obiettivo di elevare il livello dello scontro, generando morti, feriti e distruzione, creando così un rifiuto generalizzato nella popolazione.

      Ci sono i primi morti, anche tra i poliziotti, e per tre giorni è il caos totale in cui è assolutamente impossibile ricostruire davvero cosa sia successo. Lo sdegno davanti ai morti coinvolge trasversalmente la società e a quel punto anche una parte della base sandinista butta in piazza il suo malessere contro la coppia presidenziale.
      Si leggono notizie contrastanti: cosa sta accadendo?

      Tutto e il contrario di tutto: si fingono attacchi alle università di presunte bande armate o poliziotti, e ogni volta che si prospettano passi positivi all’interno del Dialogo nazionale immediatamente si eleva il livello dello scontro, muore gente, si moltiplicano barricate in tutto il Paese, si mandano messaggi che estremizzano le posizioni (qui un’analisi dello stesso Giorgio Trucchi per l’associazione Italia Nicaragua). Il numero dei morti diventa un balletto di cifre tra organizzazioni di diritti umani, mentre né la polizia, né il governo hanno presentato un rapporto ufficiale.
      Cosa si potrebbe vedere a questo punto in Nicaragua?

      L’opposizione ha in questo momento due anime: una che punta sul dialogo, l’altra che spinge verso il caos e il colpo di Stato per capitalizzare politicamente. La prima che siede al tavolo del Dialogo Nacional vorrebbe anticipare le elezioni attraverso riforme costituzionali (bisognerà vedere come e quando) che garantiscano un voto trasparente e sicuro e che gode dei favori dell’Organizzazione degli Stati Americani e del suo segretario Almagro.

      La seconda, invece, ha come obiettivo la caduta immediata di Ortega, del governo e di tutti i membri delle istituzioni, compresi i vertici della Polizia. Di questa ala fanno parte alcuni settori dell’impresa privata, la gerarchia cattolica più conservatrice, gli studenti e la societa civile finanziata dagli Usa.

      Il governo e il partito gioco-forza negoziano, sentono che hanno perso la piazza e che parte della base, stanca, non li segue. L’impressione, però, è che non sia disposta ad accettere la caduta di Ortega e del governo.
      Quali sono gli elementi più pericolosi per il Paese?

      L’elemento più pericoloso in questo momento è, a mio avviso, il vuoto di potere. Una rinuncia di Ortega e di tutta la struttura istituzionale aprirebbe la porta al caos (non è pensabile in questo momento una persona che possa fare da reggente, mentre si preparano le condizioni per nuove elezioni), e questo è quanto vogliono i settori più estremisti che hanno dalla loro l’opinione pubblica nazionale e internazionale. Nemmeno si può pensare a riforme amplie e generalizzate dello Stato attraverso un tavolo di dialogo: serve necessariamente una assemblea costituente.

      C’è poi un altro elemento di preoccupazione estrema: governo e Fsln (Fronte sandinista di liberazione nazionale, ndr) non hanno per ora mobilitato la propria base più dura, che è armata e preparata. Mettere il governo con le spalle contro il muro potrebbe portare il conflitto a livelli ben più alti degli scontri di questi giorni.

      E il mio timore è che questo sia proprio cio che vogliono i settori più duri dell’opposizione. Il ruolo dell’esercito è stato fino ad ora impeccabile: difendere le istituzioni è però parte del loro mandato costituzionale.
      Come si può uscire da questa situazione?

      L’unica via è il dialogo nazionale, che obbliga tutti a fare un passo indietro. Governo e manifestanti devono essere disposti a cedere qualcosa, questi ultimi isolando i settori violenti e le formazioni politiche e della “società civile” che volgiono capitalizzare il caos.
      Mezzi di comunicazione e organismi internazionali devono esigere giustizia e verità per le persone morte da entrambi i lati, per i feriti e i danni occasionati, ma dando il tempo necessario per uscire dalla crisi e disegnare un percorso negoziato che può essere fatto solo al tavolo di dialogo.


      https://www.osservatoriodiritti.it/2018/06/05/nicaragua-pericoloso-notizie-situazione-politica

    • Il Nicaragua del sandinista Ortega, da liberatore a despota

      Nuovi scontri tra la polizia e i manifestanti che protestano contro il presidente Ortega.
      –La rivolta scoppiata sei settimane fa contro i tagli sociali ha già fatto oltre cento vittime.
      –L’appello del Papa per il dialogo
      –Altro pezzo di America latina che vede i suoi equilibri sociali travolti non più con colpi di Stato ma a colpi di mercato.


      https://www.remocontro.it/2018/06/04/il-nicaragua-del-sandinista-ortega-da-liberatore-a-despota

    • Nicaragua: Lettera aperta di #Gioconda_Belli a Rosario Murillo

      “Nè la storia, né il popolo vi assolveranno mai” per la repressione in Nicaragua.

      Rosario,

      Certamente la tua politica di comunicazione, da quando sei giunta al governo, si è retta mediante quella massima che “una menzogna ripetuta sufficienti volte, si converte in verità”. Per undici anni hai seminato vento in questo paese, convertendo coloro che non stavano al tuo fianco in vili avversari e proclamando una patria solidale che non esisteva altro che nella tua immaginazione. Ma hai seminato vento e ora raccogli tempeste. Mentire è stato un errore. Ora tutte le menzogne, come nere formichine ti perseguitano.

      E, nonostante ciò, lo spettacolo della verità falsata non cessa. Che orribili giorni sono stati questi: morti, dopo morti, poliziotti che capeggiavano orde di paramilitari, giovani scomparsi, bastonate! Tanta violenza è culminata ieri nel dantesco e tristissimo incendio dove è perita un’intera famiglia con dei bambini piccoli e dove la gente eccitata ha bruciato coloro che ha considerato colpevoli.

      Non so cosa potremmo aspettarci da te, che non hai mostrato nessuna pietà verso tua figlia, carne della tua carne e sangue del tuo sangue. Ma sul dolore di più di 170 persone morte, non ti sei fermata a pensare né hai sentito nessuno scrupolo per orchestrare, al tavolo del Dialogo Nazionale, di fronte ai Vescovi e al popolo sofferente, il cinico e falso discorso del Cancelliere Moncada e degli altri partecipanti del tuo governo. Il copione disegnato che seguono ha il tuo sigillo: vuole esimervi dalla colpa e presentare gli aggrediti come aggressori; un altro caso delle colombe che sparano ai fucili.

      In quello stesso dialogo, senza nessuna vergogna, il Cancelliere Moncada ha letto un comunicato dei Pompieri dello Stato sul funesto incendio. Ma siamo un piccolo paese e si sa tutto: il Benemerito Corpo dei Pompieri, il corpo volontario, ha chiarito che sono stati loro, e non coloro che hanno sottoscritto il comunicato, come lo abbiamo visto nel video, quelli che hanno cercato di spegnere le fiamme. Ma la popolazione che aiutava è stata accusata dai falsi pompieri di aver ostacolato il loro lavoro.

      Un altro dei tuoi rappresentanti, Edwin Castro, venerdì è uscito alla fine della sessione, evitando i giornalisti con la scusa che a León stavano bruciando la Renta. Risulta che coloro che andavano a bruciarla -paramilitari- sono giunti sul luogo dopo il suo annuncio, ed è stata la popolazione sollevata che ha impedito l’incendio. L’inganno non è stato sincronizzato bene. E tutti ne siamo testimoni. Lo abbiamo visto anche quando abbiamo visto dei camion svuotare del contenuto gli edifici dello stato che dopo venivano incendiati da degli scagnozzi per incolpare i giovani che protestano.

      Vorrei raccomandarti, Rosario, di uscire dal tuo recinto di El Carmen a parlare con le persone che affermi di rappresentare.

      Avvicinati sulla tua jeep Mercedes Benz ai blocchi dell’eroica Masaya per renderti conto di cosa pensano di te e del tuo sposo. Non avere paura. La gente non è assassina, il tuo popolo non è assassino. Gli assassini sono armati e rispettano ordini del tuo compagno comandante. Li abbiamo visti passare per i quartieri, passare su furgoni Hilux, dietro alle unità della Polizia, armati fino ai denti e con la licenza di uccidere che voi gli avete dato. Diciotto furgoni carichi di quei paramilitari scortati dalla Polizia, sono passati per il Quartiere Santa Rosa. Sono stati filmati in quel quartiere e in altri che hanno assediato e terrorizzato. Nulla di questo è rimasto nascosto, come non è nascosto dove risiedono i tenebrosi che con inaudita violenza hanno voluto dominare questo paese.

      Per undici anni hai con ossessiva costanza pronunciato stucchevoli discorsi d’amore per il Nicaragua e amore per questo popolo. Sei passato ordinando e scompigliando il nostro sistema di Governo, aggredendo la nostra libertà e la nostra democrazia. Ma la verità ha le sue modalità per splendere. L’ultima inchiesta della Cid Gallup registra che il 70% della popolazione vuole che rinunciate e ve ne andiate. Guarda quanto rapidamente si sono rivelati i veri sentimenti del popolo nicaraguense quando hanno perso la paura e si sono azzardati a dire la verità dei loro cuori.

      Rosario, il 14 giugno hai osato vedere qualche canale TV che non fosse uno di quelli che ripetono il tuo discorso? Hai visto la risposta nazionale all’appello di sciopero generale? Non hai visto i negozi chiusi, le strade desolate nelle città e nei villaggi del paese? Quel giorno, la gente ha gridato con il suo silenzio quanto è stanca di falsità, perfino di quella strana religiosità con cui ci ordini di pregare mentre la tua gente minaccia di morte i coraggiosi Vescovi che hanno difeso il popolo. E cosa pensi che abbia motivato tanti cittadini a gettare le alberate che ci hai imposto come scenario eccessivo e dilapidatore di Managua? Folle contente e in festa che abbattevano i simboli psichedelici di un paese che hai cercato di personalizzare come se ti appartenesse.

      Lasciami ricordarti che la bastonata che i tuoi vecchi “ragazzi” della JS (Gioventù Sandinista) hanno dato agli studenti -quella che tutti abbiamo visto dal vivo e a colori grazie alle macchine fotografiche dei cellulari- è stata ciò che ha fatto scoppiare questa ribellione. Vestiti con magliette di Pace e Amore con la tua firma e quella di Daniel hanno calpestato e colpito persone indifese. Se avessi visto quei video e quelli degli studenti morti nei giorni seguenti per gli spari in testa, forse avresti più pudore in quella colorita campagna a cui nessuno ora crede #Nicaragua vuole la pace, #Amore per il Nicaragua. Sì, il Nicaragua vuole la pace, ma non quella che predichi e che è costata 170 morti, più di duemila feriti e decine di scomparsi in solo due mesi.

      Quanta poca decenza dopo che i tuoi delegati al dialogo sono giunti a nominare le poche perdite che avete subito voi! Anche le vostre morti sono da deplorare, non c’è dubbio, ma che speravate? Chi di spada uccide di spada perisce. È la terribile sequela della nube nera di violenza che voi avete soffiato senza misericordia sul nostro paese. Come puoi, Rosario, inviare la Ministra della Sanità, Sonia Castro, a dire che a nessuno è stato impedito di entrare negli ospedali, che a nessuno è stato negato il soccorso, quando ci sono prove e morti che testimoniano come sia stata negata l’assistenza medica ai giovani studenti? Perché non parli con la mamma di Alvaro Conrado, di 15 anni, che è morto perché gli è stato negato l’accesso all’Ospedale Cruz Azul? Lei ti dirà la verità, come te la direbbero le altre madri se osassi ascoltarle. Io ho visto la Ministra Castro negare l’entrata degli studenti di medicina nell’ospedale di León come rappresaglia per aver partecipato alle proteste. I dinieghi degli ospedali sono stati registrati nei video dalla popolazione. Non sono fantasie delle vittime.

      Sei l’unica che continua ostinata a propagare fantasie che in nulla assomigliano alla realtà. Attraverso i canali della TV e i media della tua famiglia, fin dal primo giorno, sono state messe in uso le più sporche tecniche di propaganda per trasformare la popolazione scontenta in “bande delinquenziali della destra”. È un vecchio schema: trasformare coloro che protestano in nemici per poterli uccidere e chiedere agli altri di ucciderli senza pietà. Queste tecniche di disumanizzare un presunto “nemico” sono state effettivamente usate contro gli ebrei nella Germania nazista. Così qui sono stati lanciati nicaraguensi contro nicaraguensi inventando colpi di stato, complotti e altri motivi simili che vogliono solo tappare il sole con un dito.

      Quel sole della libertà che muove questa rivoluzione civica e disarmata, non ti sei resa conto che si è esteso su tutto il territorio nazionale? Il popolo medesimo si è auto-convocato senza altra leadership che quella dei suoi dirigenti comunitari e il suo grido è “Che se ne vadano”.

      Non ho molte speranze che tu ammaini la crudeltà e l’accanimento che si cerca di mascherare con una pelle di pecora. È una pena che tu abbia deciso di usare la tua intelligenza e la tua capacità di organizzazione per portarci a questo terribile dilemma. Con la tua calligrafia, quella con la quale hai segnato tutto il Nicaragua, hai scritto la pagina più nera nella storia del FSLN, hai sporcato la sua eredità, sei tornata ad uccidere tutti gli eroi e i martiri che hanno lottato perché in Nicaragua non ci fosse un’altra dittatura.

      Nei campi e nelle montagne, nelle città e nei paesi ci sono milioni di occhi che ti osservano, alcuni con incredulità, altri con orrore, ma ora nessuno con timore. Ciò che stiamo vedendo mai lo dimenticheremo. Mai dimenticheremo che nel Giorno delle Madri, durante la marcia più gigantesca che abbia visto la città e nelle altre marce dei dipartimenti, sono morte diciotto persone innocenti. Credi che ci convincerai che quelli della marcia si siano sparati da sé?

      Non è la prima lettera che ti scrivo, Rosario. Della tua mania di equivocare le cose e della tua abilità di rivoltare la realtà, sono stata testimone più di una volta. Ammetto che non ho pensato che il potere distruggesse in modo così assoluto la tua poesia, che la donna a cui in passato ho dato rifugio, dilapidasse non solo il suo presente, ma anche il suo futuro.

      Né tu, né Daniel passerete alla storia nella pagina colorita e magnifica che avresti immaginato. A voi, né la storia, né il popolo vi assolveranno mai.

      17 giugno 2018

      https://www.infoaut.org/conflitti-globali/nicaragua-lettera-aperta-di-gioconda-belli-a-rosario-murillo

    • Entretien. Au Nicaragua, “la situation est explosive”

      Le dessinateur de presse nicaraguayen #Pedro_Molina publie chaque jour une caricature sur le féroce couple présidentiel Ortega et sur la résistance que lui opposent les citoyens, au péril de leur vie. Depuis avril dernier, le conflit a fait 325 morts. Le pouvoir réprime systématiquement, dans la violence, toute manifestation. Pedro Molina collabore également avec d’autres médias dans le monde et est membre du réseau Cartooning for Peace. De passage en Europe, il a répondu aux questions de Courrier international.


      https://www.courrierinternational.com/article/entretien-au-nicaragua-la-situation-est-explosive