• On suspecte désormais que le spectacle d’ouverture des JO, ce sera quelque part entre Amélie Poulain, Les Choristes et le Puy du Fou. Mais je me demande encore de quelle façon ils glisseront la petite séquence à la gloire de notre Présipotent.

  • La méritocratie à la française, un mythe sans mérite ?
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/la-meritocratie-a-la-francaise-un-mythe-sans-merite-6998649.php

    L’idée que chacun peut s’élever et réussir grâce à son travail et ses talents personnels est profondément ancrée dans notre imaginaire collectif. Pourtant cette “fiction nécessaire” ne fait que perpétuer les inégalités, s’alarment certains sociologues.

    « Si tu travailles à l’école, tu seras libre, tu auras le choix de ta vie », lui disait-il souvent quand elle était enfant. N’était-ce point la voix de la raison ? Aujourd’hui sociologue renommée, Annabelle Allouch porte un regard à la fois tendre et critique sur ce père, un Marocain qui avait posé ses valises dans la France des années 1970 avec la conviction que, dans ce pays, le labeur est récompensé à sa juste valeur. Peu importe le milieu social, la couleur de peau, la religion, dès lors que la détermination est totale. En cela le storiste de profession croyait si fort que sa -camionnette affichait fièrement « 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ». « Il ressemblait à tous ceux qui sont certains que le mérite est la meilleure solution (ou la moins mauvaise) pour organiser l’ordre social et que leur destin peut être modifié par leurs propres actions. » (Mérite, d’Annabelle Allouch, éd. Anamosa).

    La méritocratie est au cœur de notre imaginaire collectif. L’idée que les efforts, les sacrifices, la sueur versée permettent aux plus déterminés d’entre nous de tirer leur épingle du jeu nourrit le roman national depuis fort longtemps. Elle s’incarne pleinement sous la IIIe République dans la figure du boursier, cet élève issu des classes populaires, portée par les valeureux hussards noirs, qui à la force de sa volonté se hisse peu à peu tout en haut de l’échelle sociale. Et aujourd’hui, elle se niche partout. Dans les dispositifs d’ouverture sociale des grandes écoles comme dans la maxime « quand on veut, on peut » et son avatar macronien, « je traverse la rue et je vous trouve un travail » (une phrase prononcée le 15 septembre 2018 par Emmanuel Macron à un homme lui expliquant qu’il ne trouvait pas d’emploi dans le secteur de l’horticulture). Elle est même, note Annabelle Allouch, « dans les notes attribuées en ligne aux médecins ou aux livreurs », ces « formes de classement ordinaires des individus ».

    L’ascenseur est toujours en panne

    Mais si nous avons intériorisé ce discours méritocratique, y croyons-nous vraiment ? Bien sûr que non. Ou plutôt : l’immense majorité des Français a également assimilé les conclusions des travaux des recherches en sciences sociales, qui démontrent -depuis des lustres que les dés sont pipés, explique Annabelle Allouch dans Mérite, un essai aussi court que percutant (éd. Anamosa). Car, de toute évidence, les positions sociales sont distribuées en fonction de bien d’autres facteurs, à commencer par le milieu de naissance et les réseaux d’interconnaissance dont les familles disposent. Travailler dur ne garantit rien lorsqu’on naît pauvre. Non seulement notre système éducatif reproduit les inégalités, mais il les aggrave. « L’ascenseur social est en panne », selon la formule consacrée. Nous vivons dans un monde où les écarts de richesse se creusent toujours plus, la France comptant désormais quarante-trois milliardaires, « soit quatre fois plus qu’après la crise financière de 2008 », note l’association Oxfam, qui précise : « plus de la moitié d’entre eux ont hérité de leur fortune ». Tandis que, pendant la seule période pandémique récente, « un million de Français ont basculé dans la pauvreté ».

    Ainsi, deux convictions contradictoires cohabitent en chacun de nous. C’est ce paradoxe qu’explore brillamment Annabelle Allouch. Au fond, nous savons bien que l’égalité des chances est une fable. Nous nous racontons des histoires. « Le mérite fonctionne comme ce que le sociologue François Dubet appelle “une fiction nécessaire” : dans un temps d’incertitude économique, écologique et sanitaire, croire que notre seule volonté peut affecter notre trajectoire sociale nous permettrait de faire taire le sentiment anxiogène de notre propre impuissance face aux structures sociales. » Cela ne signifie pas, bien entendu, que notre monde est parfaitement figé et qu’il est impossible de s’extraire de sa condition. L’existence même des transfuges de classe prouvent le contraire, aujourd’hui comme hier. « La IIIe République a permis d’indéniables progrès pour les enfants du peuple par rapport à tous les régimes qui l’ont précédée », écrit ainsi le chercheur en sociologie Paul Pasquali dans Héritocratie, un ouvrage dense, érudit, remarquablement documenté (éd. La Découverte).

    Mais pour autant, et contrairement à une opinion très partagée, « elle ne constitue en rien un âge d’or méritocratique. Pour l’immense majorité d’entre eux, les études commençaient à 6 ans et cessaient vers 12 ou 13 ans, sanctionnées par un diplôme (le “certif” qu’obtenait moins de la moitié d’entre eux). Quelques rares miraculés (1 % d’une génération, en moyenne) poussaient encore quatre ans jusqu’au brevet pour devenir instituteur, contremaître ou employé de bureau. L’école du peuple, “pilier” de l’imaginaire républicain, avait beau être gratuite et obligatoire, elle restait bien à distance des lycées et collèges, fréquentés quasi exclusivement par les enfants de la bourgeoisie de 6 à 18 ans, entièrement payants jus-qu’aux années 1930. Les poursuites d’études au-delà de l’école élémentaire demeuraient l’apanage de la petite bourgeoisie, bien mieux armée que les ouvriers et les paysans […] Ces frontières de classe étaient redoublées par des frontières de genre tout aussi tranchées ». Autrement dit, le boursier d’antan, figure majeure de la méritocratie, était l’exception, non la règle. Pasquali rappelle d’ailleurs que cette réalité était déjà dénoncée en leur temps par nombre d’entre eux, à l’instar du philosophe Alain, pour qui « tout l’effort des pouvoirs publics devrait [être employé] à éclairer les masses par le dessous et par le dedans, au lieu de faire briller quelques pics superbes, quelques rois nés du peuple, et qui donnent un air de justice à l’inégalité ».

    Cloisons étanches

    Or voilà bien l’intérêt de la méritocratie pour ceux qui souhaitent que rien ne change : la croyance selon laquelle le mérite détermine la réussite constitue un puissant ciment social. Elle légitime les inégalités de revenu. Elle dissuade les plus bas salaires de s’insurger et les invite plutôt à s’en prendre à eux-mêmes. Faut-il en conclure que cette fable de la méritocratie est volontairement professée par une élite qui s’emploie ainsi à asseoir sa domination sur le reste de la société ? Sans évoquer un quelconque « complot de caste », Paul Pasquali décrit par le menu cent cinquante ans de batailles et de manœuvres des classes aisées, des lendemains de la Commune à Parcoursup, pour ériger des « cloisons étanches » au sein de l’enseignement supérieur, tenant ainsi à distance « le menu peuple ». À l’en croire, elles l’ont fait avec une remarquable efficacité. « Quelle que soit l’époque considérée, écrit-il, les grandes écoles ont toujours démontré une redoutable capacité à résister aux critiques et aux attaques, même les plus virulentes. »

    Le seul moment où cette hégémonie a bien failli s’effondrer, c’est au sortir de la Seconde Guerre mondiale. « Rarement les grandes écoles furent autant menacées et les élites aussi discréditées qu’à la Libération […] En juillet 1944, l’un des principaux journaux de la Résistance non communiste, Le Franc-Tireur, appelait ainsi à injecter du sang neuf dans les veines de l’État et de la classe dirigeante. » C’est-à-dire à réserver les postes clés de la République non point aux héritiers, mais à ceux qui avaient risqué leur vie pour la patrie. Le Franc-Tireur, qui poursuivait en s’enflammant, « Nous préférons aux hommes formés par les sciences politiques les hommes formés par le maquis »…

    “Il n’y a jamais eu d’âge d’or de la méritocratie.” Paul Pasquali, sociologue

    Des secousses ébranlèrent à nouveau la petite noblesse scolaire au cours des années 1960, « marquées par un élan réformateur peu commun en matière de politiques scolaires, alimenté par une forte poussée démographique mais aussi par la peur obsessionnelle, chez les élites et jusqu’au sommet de l’État, d’une submersion généralisée des universités ». Avec l’avènement du collège unique, à la fin des années 1970, puis l’arrivée la décennie suivante, dans l’enseignement supérieur, de nouveaux contingents d’étudiants — bénéficiaires de la politique des 80 % de réussite d’une classe d’âge au baccalauréat —, les universités ouvrent en grand leurs portes. Tandis que les grandes écoles les ferment autant que possible.

    « Les frontières se sont moins effacées que déplacées, agissant dans le supérieur sous d’autres formes », au demeurant aussi hermétiques que celles qui sous la IIIe République séparaient le primaire (ouvert aux classes populaires) du secondaire (le domaine réservé des plus aisés). Au tournant du siècle, les filières d’élite — à commencer par Sciences Po — assurent vouloir rétablir l’égalité des chances en accueillant en leur sein des « élèves méritants », en particulier issus des quartiers prioritaires, grâce à des « points bonus » ou la suppression de certaines épreuves de concours jugées discriminantes. Pour Paul Pasquali, ces dispositifs sont surtout « un aveu d’échec » et l’illustration la plus criante que « malgré deux décennies de mobilisations pour l’ouverture sociale et un arsenal de mesures ciblées (prépas spécifiques, voies d’entrée réservées, admissions parallèles, tutorat, mentorat, bourses, etc.), la plupart des écoles, notamment les plus cotées, peinent toujours à entrouvrir leurs portes aux enfants des classes populaires ».

    À ce point du récit, le lecteur se laissera peut-être gagner par la pensée désespérante que nous sommes prisonniers d’une sorte d’apartheid social implacable. « Dire que l’ascenseur social est un mythe ne signifie pas qu’il n’y a jamais eu, au cours de l’histoire, des formes d’émancipation collectives par l’école et la culture, ni a fortiori des périodes où les trajectoires sociales ascendantes étaient plus fréquentes qu’aujourd’hui, nuance Paul Pasquali. Il s’agit plutôt de rompre avec les illusions mémorielles qui piègent les débats […] L’idée d’un “autrefois” glorieux, ou plus chanceux, revient à évacuer l’histoire des luttes qui, tout au long du XXe siècle, ont dénoncé sans cesse les faux-semblants de l’élitisme républicain. » Cessons une fois pour toutes de fantasmer, dit Pasquali, « il n’y a jamais eu d’âge d’or de la méritocratie ». Certes, « pour les classes populaires, la reproduction sociale tend à diminuer sur le long terme. Mais elle demeure la règle ». Dès lors, interrogeons-nous vraiment : « Que vaut une méritocratie dans laquelle tout le mérite (ou du moins l’essentiel) revient aux héritiers ? »

    #méritocratie #héritocratie

  • Découvrez l’Emploi Store | pole-emploi.fr, fusion des sites anpe.fr et assedic.fr
    http://www.pole-emploi.fr/actualites/decouvrez-l-emploi-store-@/article.jspz?id=98356

    L’internet est devenu un levier de recrutement incontournable.

    Et blablabla et bullshitomètre au rouge, etc.

    En attendant, personne ne leur a dit que pour des images en aplats, il ne faut pas utiliser JPEG.

    (oui #osef mais bon, fallait que ça sorte)

  • Mongolie : fin de la « Grande coalition », éjection des 6 ministres (sur 15 plus le Premier ministre) de l’un des 5 parties de la coalition sur fonds de magouilles politiciennes et en vue des élections parlementaires de juin 2016

    Mongolia’s political growing pains continue ahead of 2016 poll | Business New Europe
    http://www.bne.eu/content/story/mongolias-political-growing-pains-continue-ahead-2016-poll

    Mongolia appears unable to establish political stability long enough to agree the development of multi-billion-dollar projects with foreign investors that could open the door to another mining boom for this country rich in copper and coal. The latest setback came on August 5, when Prime Minister Chimed Saikhanbileg’s Democratic Party removed a party from the grand coalition government that some felt was the source of conflict, but political infighting within the Democratic Party’s own ranks remains.

    A bill passed by the parliament will see Saikhanbileg retain his post under the reformed government, but, for now, remaining members of his cabinet will take on the duties of the six ousted Mongolian People’s Party (MPP) ministers. The reshuffle will inevitably result in some loss of voting power for the Saikhanbileg government. The grand coalition now includes 47 out of the 76 lawmakers in the parliament, including 35 members from his Democratic Party.

    A split with the MPP from what was a five-party grand coalition had been expected in the lead-up to the parliamentary election scheduled for July 2016, but came sooner than expected. Parliament still has not decided on crucial mining projects that Saikhanbileg was counting on to give the economy a boost before the election. “Whatever little political and national consensus there was on major projects... we argue that there will be even less with MPP becoming the opposition,” Dale Choi wrote in a note to subscribers for his research company Mongolian Metals & Mining.

    Choi worries the government break-up could hurt Mongolia’s investment position by signaling to investors a return to instability. Mongolia’s president, Tsakhia Elbegdorj, has a similar opinion, writing in a letter to the government that the change up could result in a “negative impact on society, economy, and the country’s reputation in the international arena.

    Investors began to lose interest in Mongolia after numerous disputes over mining projects made the authorities appear too difficult to cooperate with. Consistent declines in foreign investment from 2012 to 2014 were followed by slowing growth from 12.3% to 7.8%, respectively.

    The MPP, which will be the Democrats’ main rival in the election next year, joined the government after Saikhanbileg took over from ousted prime minister Norov Altankhuyag late last year. However, the Democrats in recent months had begun calling for the removal of the MPP, arguing they were undermining the government and acting as a roadblock to passing legislation. 

    Getting deals such as an investment agreement worth $4bn for the Tavan Tolgoi coal mine – the country’s largest, which is owned by the government – will be harder in the lead-up to the July 2016 election. Mining deals with investors are often unpopular with voters, who see mineral deposits as a form of public wealth to be shared among citizens. In the last election in 2012, many politicians campaigned on resource nationalism platforms. Saikhanbileg hoped that the grand coalition government would hold every party equally accountable for mining deals and ease worries of attacks once the campaign season kicked off.

    Avec le poids prépondérant des enjeux miniers et de leur traitement par le gouvernement dans un sens que désapprouvent massivement les électeurs mongols (often unpopular with voters…)
    #extractivisme

    • Cerise sur le gâteau, retour d’exil de l’ancien président (du MPRP, ex-communiste) N. Enkhbayar condamné pour corruption et abus de biens publics.

      Il a été mnistié en août 2013 par l’actuel président. L’amnistie a été confirmée vite fait sur le gaz avant-hier par le parlement pour lui permettre de revenir exercé un rôle de conseiller du gouvernement.

      Pour le bien de la Mongolie, of course

      Former President N.Enkhbayar offers his assistance to the current government | The UB Post
      http://ubpost.mongolnews.mn/?p=15759

      I don’t need a position. Now I am just thinking that the Cabinet is in such an unsustainable position. I want to give advice, and share my experience and support. Mongolia has the full potential to develop. I want to help in developing Mongolia. I am willing to provide assistance on the areas where I can help."
      […]
      Later, in the beginning of August 2013, President of Mongolia Ts.Elbegdorj released a decree to pardon N.Enkhbayar, who was serving his sentence in Prison 401.
      Parliament adopted a new Law on Pardon during its session meeting on August 11, 2015, after conducting a final closed discussion without the attendance of the press. The former president’s pardon may remain valid with approval of the law. However, a working group headed by the Chairman of the Legal Standing Committee will conduct a special investigation on pardoning high-ranking state officials involved in criminal cases.

    • Loi d’amnistie débattue et votée à huis clos.

      Parliament of Mongolia adopts Law on Amnesty behind the closed doors (12/08/15)
      http://www.infomongolia.com/ct/ci/9576/59/Parliament%20of%20Mongolia%20adopts%20Law%20on%20Amnesty%20behind%20th

      On August 11, 2015, the Legal Standing Committee of the (Parliament of Mongolia) discussed the final reading of the draft Law on Pardon behind the closed doors.

      At the afternoon plenary session, the final reading of the draft, which is effective from the date of adoption, was also discussed and ratified behind the closed doors. Consequently, a parliament resolution to form a Commission on Pardons was agreed to consider at the standing committee’s meeting.

      Parliament members clarify the Law on Pardon (13/08/15)
      http://www.infomongolia.com/ct/ci/9580

      On August 12, 2015, members of the State Great Khural (Parliament) L. Bold, J. Batzandan and Ts. Oyungerel have attended a press conference and gave some clarifications regarding the adoption of the Law of Pardon.

      Members mentioned that the amnesty laws of Mongolia were ratified in 1991, 1996, 2000, 2006, 2009 and August 2015 respectively.

      According to the latest act, citizens of Mongolia committed a crime (misdemeanor/felony) for the first time, women with children under the age of 18, pregnant women, people with disabilities lost working capacity more than 70% as well as persons committed crimes when were underage will be exempted from the rest period of sentences or from additional terms.

  • Buried in Jeb Bush Website, a ’Die Hard’ Surprise
    http://www.nytimes.com/politics/first-draft/2015/06/15/buried-in-jeb-bush-web-site-a-die-hard-surprise

    For an hour or so this afternoon, buried in the source code of Jeb Bush’s website were several paragraphs summarizing the plot of the “Die Hard” movie franchise.

    #osef mais bon…

    Why Jeb Bush’s Online Campaign Was Quiet
    http://www.nytimes.com/2015/06/17/upshot/why-jeb-bushs-online-campaign-was-quiet.html

    Before putting up a website Monday afternoon after announcing his candidacy, Mr. Bush had done little to build an online campaign, which was at odds with modern election strategy.

  • Les Inrocks - Luz : “Tout le monde nous regarde, on est devenu des symboles”
    http://www.lesinrocks.com/2015/01/10/actualite/luz-tout-le-monde-nous-regarde-est-devenu-des-symboles-11545315

    La nature du dessin changeait en fonction de la patte de son dessinateur, de son style, de son passé politique pour les uns, ou artistique pour les autres. Mais cette humilité et cette diversité de regards n’existent plus. Chaque dessin est vu comme si il était fait par chacun d’entre nous. Au final, la charge symbolique actuelle est tout ce contre quoi Charlie a toujours travaillé : détruire les symboles, faire tomber les tabous, mettre à plat les fantasmes. C’est formidable que les gens nous soutiennent mais on est dans un contre-sens de ce que sont les dessins de Charlie.

    Vous êtes devenus les étendards de l’unité nationale.

    Cet unanimisme est utile à Hollande pour ressouder la nation. Il est utile à Marine Le Pen pour demander la peine de mort. Le symbolisme au sens large, tout le monde peut en faire n’importe quoi. Même Poutine pourrait être d’accord avec une colombe de la paix. Or, précisément, les dessins de Charlie, tu ne pouvais pas en faire n’importe quoi. Quand on se moque avec précision des obscurantismes, quand on ridiculise des attitudes politiques, on n’est pas dans le symbole. Charb, que je considère comme le Reiser de la fin du XXe siècle et du début du XXIe, parlait de la société. Il dessinait ce qu’il y avait sous le vernis, des gens avec un gros nez, un peu moches. Là, on est sous une énorme chape de vernis et ça va être difficile pour moi.

  • On écrit à Reflets à propos de l’article sur le GIEC
    http://reflets.info/on-ecrit-a-reflets-a-propos-de-larticle-sur-le-giec

    Généralement, les courriers arrivent de la part des entités mises en causes dans un article. Je me souviens bien d’un ancien patron de l’INSEE qui m’avait envoyé une longue bafouille s’indignant d’un dossier publié par votre serviteur sur le recensement et qui tendait à démontrer combien celui-ci était intrusif, peu encadré, à la limite de […]

    #A_la_Une #On_s'en_fout ##osef #Amesys #Astroturfing #DPI #Gonzo #Guénaël_Amieux #High_Frequency_Trading #Journalisme #Qosmos #Yovan_Menkevick

  • Arrêtez de pleurer Google Reader : Hébergez un lecteur RSS chez vous - sebsauvage.net - Les trucs qui m’énervent -
    http://www.sebsauvage.net/rhaa/index.php?2013/03/15/17/15/39-arretez-de-pleurer-google-reader-hebergez-un-lecteur-rss-chez-vous

    Oh mon Dieu, qu’est-ce qu’on va faire maintenant ??? Bou-hou-houuuu...

    Oh, non mais vous êtes sérieux, là ? Ça y est, c’est panique à bord ? C’est une blague, non ? Vous êtes à ce point dépendant d’une simple appli ?

    Et quelles sont les solutions proposés en remplacement, massivement ? D’autres services fermés à base de logiciels privateurs. Et dans deux ans quand ils fermeront, ça sera le même cortège de pleureuses.

    Rappelez-vous : VOUS ÊTES SUR INTERNET. Internet n’est pas un minitel dirigé par Google. N’importe quelle machine du réseau peut se transformer en serveur en deux minutes. On trouve des espaces d’hébergement gratuits ou payants à la pelle : Merde, c’est quand même pas la mort de prendre quelques minutes pour installer un lecteur opensource RSS sur votre espace web. Alors oui, ça va nécessiter un peu d’efforts : installation et changement des habitudes.

    #rss #lol

    Et un lecteur à auto-héberger qui tient en 1 fichier php,

    http://www.sebsauvage.net/rhaa/index.php?2013/03/17/15/28/17-puisqu-il-faut-un-exemple-

  • Ça va, les nouveaux documents publiés par Wikileaks sont visiblement déjà en bonne voie d’enterrement grâce à l’excellent effort de nos journalistes. Pour l’heure rien que deux articles en Français, et c’est déjà pas du tout pertinent :

    – France 24 a un unique sujet totalement #osef (on s’en fout) :
    http://www.france24.com/fr/20130408-wikileaks-kissinger-file-france-politique-mitterrand-chirac-presi

    – le Point te révèle les dessous du dossier secret de l’eau tiède :
    http://www.lepoint.fr/monde/wikileaks-le-vatican-a-longtemps-minimise-les-crimes-de-pinochet-08-04-2013-

    Une semaine comme ça, et on pourra lire de formidables analyses sur le fait que ça n’a rien de nouveau, que les gens-qui-savent savaient déjà, qu’en plus c’est pas intéressant et qu’en dehors de quelques petits jugements de valeur émis par les Ricains sur des gens connus ailleurs, il n’y a rien d’intéressant.

    Du coup, on peut déjà noter : si le Akhbar évoque des partenariats avec une douzaine de médias internationaux, l’ensemble des documents ont été immédiatement publiés sur le site de Wikileaks. (La dernière fois, Assange avait cru que les grands quotidiens feraient leur boulot au lieu d’enterrer le truc.)

    #kissinger_cables

  • STIB - Actualités
    http://www.stib.be/last-news.html?guest_user=guest_fr

    Mais pour pouvoir garantir une baisse du prix des abonnements scolaires, une contribution de solidarité limitée à 60 euros pour un abonnement annuel sera demandée aux autres abonnés de plus de 65 ans et ce, à partir du mois de mai 2013.

    La carte jump 10 voyages (tous réseaux urbains bruxellois )coute 13,50€, la mobib 10 voyages (STIB uniquement) 12€. Abo senior intéressant à partir de 45 ou 50 voyages selon les cas donc.

    Bon d’accord, #osef mais autant savoir. Depuis plusieurs années, les 65+ voyageaient gratis.

  • William Gibson on Why Sci-Fi Writers Are (Thankfully) Almost Always Wrong | Underwire | Wired.com
    http://www.wired.com/underwire/2012/09/interview-with-william-gibson/all

    In this Wired interview, which will be published over the next three days, Gibson discusses a dizzying range of subjects, including antique watches, comic books, punk rock, fortune tellers, internet memes and the long-running plans for a Neuromancer movie.

    Part II : William Gibson on Twitter, Antique Watches and Internet Obsessions http://www.wired.com/underwire/2012/09/william-gibson-part-2-twitter/all

    I think that the #TED phenomenon is the kind of hypertrophied expanse of the sort of cultural impulses that we’ve talked about in part today. It’s really the same thing…. “Yay! He’s going to tell us….” I’m usually not really interested in that sort of thing. I’m also not very often invited; it’s probably all for the best.

    Part III : William Gibson on Punk Rock, Internet #Memes, and ‘Gangnam Style’ http://www.wired.com/underwire/2012/09/william-gibson-part-3-punk-memes/all

    “That’s something from a subculture we would have no way of knowing anything about, and suddenly it’s on YouTube and it’s got millions and millions of hits, and people all over the world are saying, ‘Wow, will you check this out?’” Gibson said.

    It’s unlikely, Gibson noted, that the video will be more than a blip in popular culture — soon to be supplanted by the next big meme. But, as he added with a laugh, “I want to see his next video. I will be totally on it. I’m sure I will be, because people will tell me about it on Twitter.”

  • Sordiditude journalistique et politique | kitetoa
    http://reflets.info/sordiditude-journalistique-et-politique

    Ce n’est plus un flux tendu de question, mais une cascade qui nous inonde : Mohamed Merah a-t-il envoyé lui-même ses vidéos à Al Jazeera, la chaîne va-t-elle les diffuser ? Quelles chaînes ont déjà annoncé qu’elles ne le feraient pas ? Rotten va-t-il les publier ? Le carnage de l’école aurait-il pu être évité ? Le RAID a-t-il foiré son opération ? Volontairement ou pas ? Le tueur était-il un indic des services français ? A-t-il été identifié grâce à une loi anti-terroriste ou un logiciel libre ? C’est sans fin. Si les politiques et les journalistes se posaient une minute au lieu de se laisser envahir par leurs émotions ou mener par leurs calculs personnels, il se diraient peut-être que toutes ces questions… #OSEF. Quelles que soient les réponses, si tant est que l’on puisse en avoir et de justes, elles ne changeront rien. Les victimes de Mohamed Merah sont mortes et elles ne reviendront pas. Ses crimes resteront odieux et insupportables. Ce que l’on peut essayer de faire, c’est de réfléchir à un avenir tenant compte de ces événements tragiques. Tirer quelques enseignements… Si cela est possible : - on ne peut pas vivre dans une société (...)

  • Les ventes de tablettes devraient dépasser celles d’ordinateurs en 2017 | Geeko
    http://geeko.lesoir.be/2012/01/30/les-ventes-de-tablettes-devraient-depasser-celles-dordinateurs-en-2017

    D’après les estimations de NPD, les ventes de tablettes devraient dépasser celles d’ordinateurs en 2017. Boostées par les marchés émergents, les tablettes verraient leurs ventes annuelles passer de 72,7 millions (en 2011) à 383,3 millions en 2017.

    #revenir_ici_en_2017 #madame_irma mais, #osef dans la mesure où #it_has_begun