#ostéoporose

  • L’ostéoporose au coeur d’un scandale découvert à Lausanne RTS - Christophe Ungar - Juliette Galeazzi - 25 Janvier 2018
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/medecine/9271208-l-osteoporose-au-coeur-d-un-scandale-decouvert-a-lausanne.html

    Des médecins lausannois se sont battus pour faire reconnaître un effet secondaire grave du Prolia, un traitement contre l’ostéoporose, révèle mercredi une enquête de l’émission 36,9. Face à eux, le géant pharmaceutique Amgen.

    Tous les matins, Pierrette doit prendre de puissants antidouleurs pour tenir le coup. A 58 ans, sa colonne vertébrale est brisée. La faute au Prolia, un médicament qu’elle a commencé à prendre début 2011 pour lutter contre l’ostéoporose sévère dont elle souffrait, comme une femme sur deux après 50 ans.


    _ La vidéo est lisible depuis la France sur le site de la RTS _

    Les problèmes ont plus précisément commencé au moment où - sa masse osseuse s’étant amélioré - elle a arrêté le traitement. Sont alors apparues des douleurs de plus en plus handicapantes, jusqu’au diagnostic final : onze fractures de vertèbres.

    Un lien établi dès 2015
    « A partir de l’été 2015, on a commencé à suspecter un effet secondaire dramatique », se souvient Olivier Lamy, médecin-chef au Centre des maladies osseuses du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Aussi appelé effet rebond, ce type d’effet secondaire longtemps insoupçonné concernerait une centaine de personnes en Suisse.
    Dans l’émission 36,9 de la RTS mercredi, le spécialiste lausannois revient sur les différentes étapes qui l’ont mené à un bras de fer contre le géant américain Amgen pour faire reconnaître cet effet rebond.

    J’avais l’impression d’être au tribunal dans la peau d’un accusé. C’est apparemment leur stratégie
    Olivier Lamy, médecin-chef au CHUV

    Car, même s’il est du devoir des médecins de signaler de possibles effets secondaires d’un médicament, au nom de la pharmacovigilance, la firme a très mal pris cette démarche. Après avoir mis sur le marché en 2010 un médicament prometteur, l’entreprise semble avoir tout fait pour décourager l’équipe lausannoise d’en parler librement.

    Alerte entendue par Swissmedic
    La compagnie, dont le siège européen est situé à Zoug, a également refusé de répondre, même par écrit, aux questions de la RTS, se bornant à dire sa « grande surprise » d’apprendre l’existence de telles fractures à l’arrêt du traitement dont un des avantages est d’être injecté une seule fois tous les six mois.

    On est de nouveau face à une affaire qui rappelle celle du Mediator, ces affaires où on a essayé de dissimuler des problèmes et de mettre la poussière sous le tapis
    Thierry Buclin, responsable du service de pharmacovigilance au CHUV

    L’alerte lancée par Olivier Lamy et ses collègues a toutefois été entendue par Swissmedic, l’autorité suisse de surveillance des médicaments. En 2017, la notice du Prolia change enfin. Les dangers liés à l’arrêt du Prolia sont clairement indiqués et l’usage à titre préventif du médicament déconseillé, selon le professeur Lamy.
    « Le Prolia reste un médicament efficace ; ce qui est délicat, c’est l’arrêt du traitement », résume Olivier Lamy, qui souligne que celui-ci doit absolument être pris en charge par un spécialiste pour parer la survenue de fractures.
    Pour Pierrette, et la centaine de cas similaires recensés en Suisse, il est déjà trop tard.

    #santé #médicaments #femmes #ostéoporose #Prolia #Amgen #pharma #big_pharma #Suisse #Mediator #laboratoires_pharmaceutiques

    Le Prolia était déja évoqué par Grommeleur et Fil en 2013
    https://seenthis.net/messages/111492

  • Association of air particulate #pollution with bone loss over time and bone fracture risk : analysis of data from two independent studies - The Lancet Planetary Health
    http://www.thelancet.com/journals/lanplh/article/PIIS2542-5196(17)30136-5/abstract

    Research in context

    Evidence before this study
    Exposure to particulate matter induces oxidative damage and inflammation, which might affect bone health, particularly of older populations. Smoking, which contains several components of particulate matter, has been consistently associated with bone damage. However, whether ambient particulate matter concentrations affect calcium metabolism, bone damage, and risk of fractures is uncertain.

    Added value of this study
    We demonstrate for the first time higher rates of hospital admissions for bone fractures in communities with higher ambient concentrations of particulate matter less than 2·5 μm in aerodynamic diameter. Participants living at addresses with higher concentrations of traffic-derived particulate matter exhibit lower serum parathyroid hormone concentrations and higher decreases in bone mineral density over an 8-year follow-up.

    Implications of all the available evidence
    This study provides evidence that long-term exposure to particulate matter—a persistent environmental issue in Europe and globally—is an independent risk factor for bone fractures, possibly involving changes in parathyroid hormone concentrations. These associations might disproportionately affect under-privileged communities. We found the association of particulate matter well below the annual average limits set by the US Environmental Protection Agency and the European Union. Improvements in particulate air pollution concentrations might ameliorate bone health, prevent bone fractures, and reduce the health cost burden associated with fractures in older individuals.

    #Ostéoporose : un lien établi entre pollution atmosphérique et risque de fracture – Portail de la communauté guinéenne
    http://kababachir.com/osteoporose-un-lien-etabli-entre-pollution-atmospherique-et-risque-de-fr

    Au-delà du risque cardiovasculaire et respiratoire ou même de cancer, vivre longtemps dans une zone très polluée pourrait augmenter le risque de fracture liée à l’ostéoporose, surtout chez les seniors, indiquent deux nouvelles études américaines publiées dans la revueThe Lancet Planetary Health.

    #particules_fines #pauvreté

  • Fearing Drugs’ Rare Side Effects, Millions Take Their Chances With Osteoporosis - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2016/06/02/health/osteoporosis-drugs-bones.html

    Millions of Americans are missing out on a chance to avoid debilitating fractures from weakened bones, researchers say, because they are terrified of exceedingly rare side effects from drugs that can help them.

    #ostéoporose