• Centrale nucléaire d’Ostrovets : enjeu énergétique ou géopolitique ?
    http://fr.myeurop.info/2016/07/15/centrale-nucl-aire-d-ostrovets-enjeu-nerg-tique-ou-g-opolitique-14649

    Superchef

    La Biélorussie s’est lancée, avec l’aide de la Russie, dans la construction d’une centrale nucléaire aux portes de l’UE, à quelques kilomètres de Vilnius, en #Lituanie. Alors que l’installation semble ne pas respecter les critères les plus élémentaires de sûreté, certains y voient une tentative d’infiltration du marché européen par l’industrie russe, le Kremlin cherchant à rassoir son hégémonie dans la région et au-delà.

    lire la (...)

    #INFO #Environnement

  • Non mais écoutez le dernier album de Lucio Bukowski. Ce mec sort 3 projets au moins EP chaque année, et sans se foutre de la gueule du monde. Ça fait flipper d’être productif comme ça.

    Et avec un super duo avec Nikkfurie, La Caution se remet à sortir des lyrics petit à petit en feat (jusqu’à leur nouvel album après des années bientôt).

    Oderunt Poetas - Lucio Bukowski & Oster Lapwass
    http://www.deezer.com/album/12889170

    https://www.youtube.com/watch?v=wzx7QvcHOiY

    #musique #hip-hop #rap #Lucio_Bukowski #Oster_Lapwass #La_Caution #Nikkfurie

  • Fearing Drugs’ Rare Side Effects, Millions Take Their Chances With Osteoporosis - The New York Times
    http://www.nytimes.com/2016/06/02/health/osteoporosis-drugs-bones.html

    Millions of Americans are missing out on a chance to avoid debilitating fractures from weakened bones, researchers say, because they are terrified of exceedingly rare side effects from drugs that can help them.

    #ostéoporose

  • Les #femmes, ça crée aussi | Sans Compromis
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2016/05/20/les-femmes-ca-cree-aussi
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2016/05/frida-one.jpg?w=883

    Le déni des artistes de sexe féminin est tenace, même si l’histoire de l’#art propose de nombreux exemples qui rendent caduc cet #ostracisme.

    Venue de la #littérature, je découvre le monde de l’art, et j’y apprends beaucoup de choses. Par exemple, que les femmes ne peuvent pas vraiment bâtir d’œuvre. C’est écrit dans le catalogue consacré au peintre Jean-Marc Bustamante (collection « la Création contemporaine », éditions Flammarion, 2005).

    Christine Macel, qui l’interroge avec Xavier Veilhan, lui demande pourquoi les femmes « ne tiennent pas la distance », pourquoi si peu « dépassent les dix ans ». « Vous (Bustamante, Veilhan, ou Thomas Hirschhorn, ndlr), vous produisez beaucoup, vous expérimentez dans des dimensions différentes, il y a une sorte de flux. Je me demandais récemment pourquoi ce n’était pas le cas chez les femmes. » Et je pense à Louise Bourgeois, Annette Messager, Gina Pane (ce mot de « flux »), Rebecca Horn ou Jenny Holzer, qui ont encore en effet toutes leurs preuves à faire.

    On doit à Christine Macel la décisive exposition Dyonisiac, que j’ai vue début 2005 au Centre Pompidou. Exposition consacrée à des artistes prometteurs, et très instructive : face à la liste des noms, quatorze prénoms masculins, j’en avais conclu qu’il n’y avait aucune artiste prometteuse dans le monde aujourd’hui…

    #sexisme #domination

    • et Tania Mouraud, Yoko Ono, Gloria Friedmann, Marina Abramovic, Dorothea Tanning, Louise Nevelson etc. etc. tant d’autres qui me sautent à l’esprit à l’instant même ou je te lis et qui composent le socle de mes références artistiques (Rebecca Horn et Louise Bourgeois font partie également des artistes importantes dans ma propre histoire).
      Cette Christine Macel est une bien étrange créature... C’est quoi son foutu problème avec son sexe ?

    • Sinon, l’article est une tribune de #Marie_Darrieussecq, merci pour elle. Il est copié depuis celui-là, publié en septembre 2015 :
      http://www.agnesverfaillie.com/2015/09/04/les-femmes-ca-cree-aussi

      Lui-même étant déjà une copie d’une tribune apparemment venant de Libération (et sans phrase en gras partout !).

      C’est si compliqué que ça de mettre en haut de page, dès le début, qu’on copie un article de telle auteure, plutôt que faire croire que c’est un texte du blog, et seulement marquer en tout petit en bas que ça vient d’autre part (et encore, pas très explicitement, avec un lien sans commentaire) ?

      Désolé hein mais ça m’irrite vraiment à chaque fois, ce genre de pratique (très utilisé sur les-crises aussi, dans un autre genre), quelque soit le tenancier ou la tenancière du site.

    • D’accord avec la remarque de @rastapopoulos. Ce qui va suivre ne s’adresse pas à toi @rastapopoulos.

      Pour les autres, les #phallosophes, merci de répondre par l’exemple à la question « comment les hommes font ils pour dominer ? »
      Une technique est de profiter d’un sujet politique pour étaler sa science, faire comme si personne ici ne connaissait de femmes artistes et qu’il fallait nous infligiez la liste exhaustive des femmes artistes. Imagine t’on ces deux là te faire la liste exhaustive des artistes hommes qu’ils connaissent ? Et comme si l’article qu’ils commentent ne citais pas lui même des femmes artistes (y compris Louise Bourgeois) ni ne précisait qu’il y en a toujours eu et surtout faire comme si c’était Marie Darrieussecq et Christine Macel qui avaient un « foutu problème avec son sexe ».

      OUI, les femmes artistes ont un foutu problème avec leur sexe (et pas que les femmes artistes). Problème auquel vous apportez votre large contribution par le déni, la condescendance de dominants et la silenciation et l’invisibilisation des personnes concernées. Je rappel que le pré-carré est une revu quasiment non mixte (a peine deux ou trois femmes présente sur 6 numéros et le faire remarqué ne m’a vallu qu’injures pour finir par être bloqué et ne plus pouvoir répondre a ses attaques) et que LL participe donc activement a l’effacement des femmes du monde de l’art et aussi a l’effacement des femmes sur seenthis en allant jusqu’a confisqué le sujet aux femmes ici même.

      Attribué l’origine du sexisme aux féministes c’est aussi un gros classique des attaques anti-féministes les plus grossières.
      https://cafaitgenre.org/2015/09/24/guerre-des-sexes-ou-guerre-contre-les-femmes

      En plus de confisquer la parole aux femmes, vous dépolitisez le sujet en le réduisant à votre nombril. Le problème du sexisme ne vous intéresse aucunement, vous le déniez de toute façon comme a votre habitude, la seule chose qui vous intéresse c’est de faire savoir que vous n’êtes pas sexistes. Vous êtes encore une fois la parfaite illustration du #macho_de_gauche et de pourquoi le féminisme doit se passer des hommes pour pouvoir avancer. Vous ne faites pas progressé la visibilité des femmes artistes, au contraire avec votre participation ici le sujet de la discrimination des femmes dans le milieu artistique a reculé jusqu’à l’inexistence :

      C’est quoi son foutu problème avec son sexe ?

      #mansplaning #effacement_des_femmes #masculinisme en action #déni

  • Purée Muslim - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Puree-Muslim

    Parce que depuis dix ans, on s’acharne dans l’espace public à faire du #musulman une tache, un élément qui ne devrait pas rentrer dans le décor, on a commencé par exclure sans vergogne des jeunes filles voilées de l’école. 2005, tout bascule dans ma vie, je regarde ces profs que j’avais tant admirés se déchaîner sur des jeunes filles. Et je sens bien qu’ils aimeraient bien à tout prix prouver que ces filles et leurs frères sont des dangers publics. En allemand il y a un mot que je ne sais pas traduire #schadenfroh, un schadenfroh c’est quelqu’un qui nourrit son contentement et son bien être du #désastre et de la #catastrophe, il les souhaite pour s’en frotter les mains et se repaît du malheur, il le surplombe et en appelle à la dévastation pour afficher un sourire de satisfaction, il est content du malheur des autres, et parfois même sa nature l’incite à provoquer des naufrages pour mieux observer en s’en frottant les mains depuis sa rive tranquille et cynique les noyades et bris de bateau qui déchirent les flots.

    Quand j’ai vu mes collègues s’acharner sur leurs élèves voilées, puis sur moi quand j’ai osé dire que je ne cautionnais pas ça au nom d’une #laïcité revisitée à la sauce répressive. J’ai fait l’objet d’une expertise psychiatrique, d’une convocation brutale au rectorat, d’une convocation violente dans le bureau de la proviseur alsacienne, et j’ai été l’objet de délations et de fantasmes.

    Depuis les frères Kouachi, il faudrait se taire et regarder les Schadenfroh exulter de leur : « Ah vous voyez on vous l’avait bien dit, ça devait arriver. On a tout laissé passer, tout laissé faire. »

    A ceci près que ce n’est ni vrai ni juste. On n’a rien passé, rien laissé faire. On a matraqué et traqué sournoisement et méthodiquement une catégorie de la population en se drapant dans des grands principes hypocrites. Depuis dix ans tout ce qui est décrété, vécu ou pressenti comme proche de la culture musulmane se voit taxé de suspicions qui vont très loin : #ostracisme, #racisme, sanctions professionnelles, #exclusions, mises au ban quand ce ne sont pas agressions physiques et verbales. Il est devenu de bon ton et de bon teint depuis plus de dix ans dans ce pays de casser du identifié musulman et de lui gueuler on est en République parce qu’on ne peut pas toujours quand on s’avoue de gauche gueuler on est en France ici à quelqu’un dont on sait bien qu’il est français et puis ça ferait trop front national et on n’est pas racistes à gauche, on aime juste une idée de son pays qui n’existe que dans leur tête. Faire accoucher au forceps une identité fantasmée coûte que coûte, la France ce serait ça et pas autre chose.

    • #Schadenfreude
      https://de.wikipedia.org/wiki/Schadenfreude


      Wilhelm Busch: Meister Müller und der schadenfrohe Bauer Mecke

      Als Schadenfreude (selten auch Schadensfreude) wird die Freude über das Missgeschick oder Unglück anderer [1] bezeichnet. Sie kann versteckt als heimliche Schadenfreude empfunden werden oder sich als offene Schadenfreude (Hohn, Spott, Ironie, Häme, Sarkasmus) zeigen. Bei der offenen Schadenfreude wird diese Emotion dem „Verursacher“ direkt mitgeteilt.

      Schadenfreude scheint eine dominante Rolle beim Erhalt von Gerechtigkeit und der Bestrafung von Normverstößen in menschlichen Gesellschaften zu spielen. In vielen Religionen und Wertesystemen wird sie jedoch geächtet.

      Es werden geschlechterspezifische Unterschiede in Entstehung und Motivation angenommen.[2]

      Das Wort „Schadenfreude“ existiert als deutsches Lehnwort im Englischen, Französischen, Niederländischen, Italienischen, Spanischen, Portugiesischen und Polnischen.

  • Il faut qu’on parle de la #folie Traduction 3 - Carnet d’un rêveur
    http://casdenor.fr/index.php?post/2014/12/19/Il-faut-qu-on-parle-de-la-folie-Traduction-3

    Les troubles psys ne devraient pas être quelque chose que l’on doit cacher. Les troubles psys ne devraient pas être quelque chose dont on doit avoir honte. Quand j’étais enfant, je me suis brisée le bras en trois à cause d’une chute, et je n’avais pas besoin de le cacher – en fait, j’étais la fille la plus cool durant deux mois parce que j’avais un bandage jaune fluo sur mon bras droit, et les enfants trouvait ça génial. Je n’avais pas besoin de cacher mon bras cassé – et je n’avais pas besoin d’en avoir honte. Alors pourquoi devrais-je cacher mon cerveau cassé ?

    Quand j’ai été diagnostiquée #bipolaire pour la première fois, mon médecin m’a dit que j’aurais probablement besoin de médicament pour le reste de ma vie. De nombreuses autre personnes malades ont ce genre de mauvaises nouvelles – diabétiques, asthmatiques, ceux ayant un emphysème ou des problèmes de rein, ou même des problèmes de cœur. Mais aucun d’entre eux n’a à mentir à leurs amis à propres de leur médication ou prétendre qu’ils vont chez le médecin pour « un banal contrôle de routine »

    Je suis vraiment fatiguée de mentir.

    #ostracisme #suicide #santé #mental

  • Je suis très gêné par la commémoration de la chute du mur de Berlin avec par exemple l’iconographie présente dans le post de Reka http://seenthis.net/messages/309940
    Mais aussi l’expression mur de la honte, qu’est ce que ca signifie ?
    "« Mur de la honte » est une expression péjorative qui fut utilisée pour la première fois par des médias1 et des hommes politiques occidentaux pour désigner le Mur de Berlin qui séparait Berlin-Est et Berlin-Ouest durant la Guerre froide." Wikipedia

    Je regarde les crédits photos des images publiées par The Gardian :

    Mondadori/Getty and Sean Gallup/Getty
    Central Press/Hulton/Getty and Sean Gallup/Getty
    Imagno/Hulton/Getty and Sean Gallup/Getty
    Imagno/Hulton/Getty and Sean Gallup/Getty
    Central Press/Getty and Sean Gallup/Getty
    Patrick Jarnoux/Paris Match Archive/Getty and Sean Gallup/Getty
    Defot Echtes/Alinari/Getty and Sean Gallup/Getty
    Jean-Claude Deutsch/Paris Match/Getty Images and Sean Gallup/Getty

    Nous sommes sur l’iconographie officielle des "vainqueurs". Évidemment le traumatisme était aussi à l’Ouest, le traumatisme de la séparation des familles par exemple.
    Mais ou peut on trouver une représentation des berlinois de l’Est ?
    Relégation, perte de liberté, morts, surveillance, suicides etc, etc,...
    Il n’y a jamais eu de réunification, il y a eu absorption et Berlin Est a disparu et sa culture avec.
    Les réjouissances aujourd’hui sont dans la continuité de la guerre froide et conforme à l’histoire officielle des "vainqueurs".
    Ou sont les déménagements par l’augmentation des loyers s, les retraites non perçues, les déclassements professionnels ?
    C’est aussi ça le chute du mur avec l’apprentissage du capitalisme, devenir étranger dans sa propre ville, dans sa rue.
    La propagande à encore de beaux jours devant elle.

    Excellent documentaire réalisé juste après la chute du mur :
    Berlin - Prenzlauer Berg - Begegnungen zwischen dem 1. Mai und dem 1. Juli 1990 par Petra Tschöstner.
    Aucune trace ni sur youtube ni sur vimeo.

    Numéro très intéressant de Allemagne, histoire d’une ambition
    « Manière de voir » n° 116 — Avril - mai 2011

    Les références sont à la peine et les commémorations oublient tout le pan que constituait la vie quotidienne pour ne se concentrer que sur l’évènement.
    Les ballons sont maintenant éclairés et depuis la fin d’après midi le défilé incessant des promeneurs le long de la ligne symbolique du mur, les mêmes que pour la nuit blanche ou le mémorial de la Shoah.
    Un troupeau acculturé qui repère les dernières opportunité d’achat immobilier.

    Le musée du mémorial du mur n’est pas super intéressant, le scénographie est pauvre, peu d’efforts de traduction ou de pédagogie mais certains documents très émouvants.
    Dans la salle de rez de chaussée un film tourné d’un hélicoptère qui survole l’intégralité du nomansland entre Est et Ouest.
    Il est assez difficile de se représenter l’enfermement politique et spatial de toute une population.

    De mon coté je n’ai pas fait de recherche particulière :

    https://www.youtube.com/watch?v=xxhR8l97v9k&list=UUNXw6ltHdC8O3jMXTMO8Wmw

    Film qui fait partie d’une chaine sur Berlin Est avec des extraits de films,actualités, reportages.

    Un site intéressant sur le paysage du mur dans sa banalité.

    http://www.fotografic-berlin.de

    #berlin #mur #commemorations #disparition #effacement

    • Peut-être des bribes de réponse?
      (en italien, hélas)
      Altro che Ddr, a 25 anni dall’89 in Germania è tempo di #Westalgie

      Quanto si sente unita la Germania oggi a 25 anni dalla caduta del Muro? In molti rimpiangono il passato. Certo, c’è la #Ostalgie ma anche a ovest ci si rammarica. I sondaggi rivelano che la metà dei tedeschi dell’ex stato occidentale rimpiangono lo status quo precedente l’89


      http://www.pagina99.it/news/mondo/7413/Altro-che-Ddr--in-Germania-e-tempo-di-Westalgie-25-anni-muro.html

    • Pris dans le texte, « ce serait tomber dans la dialectique classique entre les régions développées et les régions défavorisées », je peux penser que malgréla dialectique classique joue un rôle non négligeable au vu du transfert monétaire qui est passé de l’Ouest à L’Est.
      On peut confronter la charge symbolique de la réunification allemande avec ses conséquences matérielles ressenties par la population de l’Ouest.
      C’est Howard Zinn qui défini défini le système fédéral américain comme un système empêchant toute unité nationale du peuple et donc toute unité de contestation. C’est un principe sans doute applicable à l’Allemagne
      Si on confine l’ostalgie à la seule vente d’un patrimoine mobilier, ce n’est pas grand chose, tout au plus un nouveau rayon dans une grande surface d’ameublement.
      Pour les allemands de l’Est que je connais il y a une complexité réelle quand à leur rapport à leur passé mais aussi au présent, complexité nettement délimitée par leur expérience de la dictature.

    • Merci pour avoir pris le temps de me répondre.
      Très rapidement, le mur ne représente rien en lui même, hors sa symbolique, sans la volonté politique du régime en RDA. Pour la question suicide qui est reprise (je ne sais jamais si je peux tutoyer ou non...), je comparerai ca avec la justification statistique des suicides en entreprise en évacuant la causalité.
      Le sentiment d’enfermement peut se traduire par exemple par l’interdiction de passer son Abitur pour une jeune fille parce que son père est en disgrâce. Voir ce même père une ou deux fois par an juché sur une plateforme, etc, etc...
      6 mois en isolement une pour tentative de passer le mur sont aussi un enferment spécifique.
      Partir pour rejoindre sa famille pouvait prendre plusieurs années après une demande par exemple.es ont leur limites.
      Mon amie a fait un mariage blanc.
      On pourrait comparer aussi les textes de loi en France sur l’accueil des réfugiés et la réalité de leur application sur le terrain.
      Évidement je poste en rapport des rencontres que je fais ici,
      mais les chiffres ont aussi leur limite et ne rendent pas compte de toute la réalité.
      Mais c’est promis j’essaierai d’être plus précis, un observateur plus intelligent.

    • Ce que je dis n’a rien de moral. Il s’agit d’observations et d’une analyse dont le résultat m’a surpris moi-même. Je fais abstraction des injustices en RDA afin de pouvoir comprendre la véritable taille de l’obstacle érigé pour empêcher les passages de frontière non autorisés. Ma conclusion est que le facteur le plus important est de l’ordre psychologique parce le mur de Berlin ne constituait pas un obstacle insurmontable pour qui voulait vraiment le franchir.

      Quand on essaye de prendre une perspective différente de l’attitude moralisatrice ou de propagande on est très vite confronté à des arguments qui n’ont rien à faire avec la question qu’on discute donc j’ai voulu exclure l’argument de la souffrance individuelle. Il ne sert à rien si on prend la perspective d’un « hacker » qui cherche à comprendre les faiblesses d’un système afin de les exploiter - dans l’exemple du mur de Berlin afin de le franchir avec ou sans autorisation de la part de l’administration en place.

      Pour parler quand même de souffrance - on peut dire que ce qui se passait sur le sol allemand entre 1960 et 1990 n’atteignait jamais l’ampleur et la brutalité sans réserve que nous observons actuellement en Méditerranée, au Pakistan, en Palestine et près de la frontière entre le Mexique et les USA, pour ne citer que quelques endroits infestés par des murs de la honte . Ce fait n’enlève rien à la souffrance que subissent les personnes victimes des belligérants de la guerre froide.

      Je me permets d’ajouter une remarque sur ma motivation personnelle. J’ai ras le bol qu’on nous sorte le même discours médiatique sur le méchant mur communiste afin de détourner l’attention des méfaits dont sont coupables les gouvernement en place. Crier au voleur alors qu’on prépare un mauvais coup est la méthode de choix de tous les régimes, à Paris comme à Bonn, à Washington et à Moscou, à Berlin-Est comme à Berlin capitale d’Allemagne et partout ailleurs.

      Les cérémonies pour le vingt-cinqième anniversaire de la chute du mur remplissaient précisément cette fonction. On fêtait la victoire du capitalisme pendant qu’on matait un des derniers syndicats indépendants avant d’entamer la prochaine étape vers l’abolition du droit de grève.

      En constatant que le mur de Berlin vu de près et rétroactivement n’était en fait pas si impressionnant j’aimerais faire comprendre à qui le veut bien qu’en principe c’est pareil pour les obstacles d’aujourd hui. Il faut en identifier les failles afin de permettre à un maximum de personnes de trouver la liberté qu’ils cherchent. Un mariage blanc n’est pas une si mauvaise solution pour y arriver.

    • Je reconnais bien volontiers que par rapport aux situations que vous évoquez tout ça fait un peu amateur.
      Peut on parler de genèse, c’est un point qui m’intéresse..

      La plupart des berlinois que je connais viennent du coté Est,ce qui veut dire que j’ai du mal à écarter la souffrance personnelle vu que je peux y être confronté de manière intime. De toute manière la souffrance n’est pas hors de l’histoire.

      Je suis d’accord avec vous.

  • Dans un appartement est-berlinois comme si vous y étiez

    http://www.aftenposten.no/nyheter/uriks/Bli-med-inn-i-et-osttysk-hjem-7757982.html

    Mens Vest-Tyskland ble et åpent, vestlig orientert samfunn basert på markedsliberalistiske verdier, var Øst-Tyskland et kommunistisk, Kreml-støttet diktatur.

    Vestlig musikk ble forbudt, det samme ble merkevarer som Coca Cola og Levi’s. Det ble isteden laget østtyske varianter av produktene - som Vita-Cola og Levi’s-etterligningen Boxer.

    På grenseovergangene mellom Øst- og Vest-Tyskland ble man sjekket grundig : Ingen skulle slippe inn i DDR med vestlige magasiner, aviser eller annen « usunn propaganda » skjult i kofferten.

    #ddr

  • Les huîtres sont malades, l’Ifremer est attaqué - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6383

    Les naissains d’huîtres connaissent une mortalité massive, due à un virus depuis 2008. L’association Ostréiculteur traditionnel, qui regroupe des producteurs d’huîtres nées en mer, assigne Ifremer en justice pour négligence et défaut de surveillance. Enjeu : une forme d’industrialisation de la culture du mollusque.

    Benoît Le Joubioux rappelle également que « l’institut, en tant qu’Epic (Etablissement public, industriel et commercial) se consacre pour près de 30 % à des activités commerciales, telles que la vente des super géniteurs (les huîtres tétraploïdes) auprès d’écloseries. Les tétraploïdes sont vendues par #Ifremer 1000 euros pièce aux écloseries. Ce mâle peut féconder une quinzaine d’huîtres diploïdes femelles et donner ainsi naissance à trente millions d’huîtres triploïdes ».

    Un marché intéressant qui représente une manne financière importante pour l’établissement.

    « Ifremer, qui doit faire face à la diminution des fonds publics, abandonne petit à petit la recherche fondamentale au profit d’activités commerciales et lucratives comme le développement de brevets », constate Pierre-Yves Matel.

    La redéfinition des rôles d’Ifremer, via une mission d’information parlementaire, permettrait peut-être de savoir si l’établissement est à même de remplir ses missions de service public au niveau des épizooties (maladies touchant les animaux) qui frappent le littoral français, car le problème s’étend désormais aux moules et aux coquilles St Jacques.

    #ostréiculture #industrie_de_la_mer

  • Relevé ce petit joyau de crétinisme abyssal dans le Courrier International

    FRANCE • Pourquoi je ne laisserai pas mes enfants apprendre le français | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/04/05/pourquoi-je-ne-laisserai-pas-mes-enfants-apprendre-le-francai

    Le français n’est pas un atout dans le monde des affaires

    Je veux juste que mes enfants réussissent, et l’apprentissage du français n’est pas un atout dans le monde des affaires. Il y a aussi une question morale, mais les affaires passent d’abord : aujourd’hui, aucun Britannique ne s’installe en France pour créer une entreprise. Ils peuvent s’y rendre pour le mode de vie, le vin ou pour passer les dernières années de leur vie. Mais personne n’y va dans l’espoir de réussir. Mon neveu, qui a récemment quitté son école en Bretagne, avait la modeste ambition de devenir vendeur, mais il a appris qu’il devait avoir une formation de trois ans en commerce.

    Et tout le reste à l’avenant. Sur le cul, je suis ...

    #francophobie #WASP #impérialisme_anglo_saxon

    • Si ça ne ressemble pas à la mise sous tutelle de la Grèce, alors à quoi a-t-on affaire ? Une communication aux idées courtes bâties sur des clichés (Grecs feignants, magouilleurs, tricheurs = Français archaïques, chicaneurs administratifs, englués dans leurs terroirs et anti-mondialistes) : après les PIGS on doit être les prochains dans le collimateurs des Troïkans. Vous avez remarqué que ce pamphlet au vitriol tombe à pic : c’est quand déjà, les élections des Eurocrates ?

    • C’est amusant, certains anglais parlent de la France comme les américains parlaient de l’URSS en déclin, avec le même mépris et dégoût, la même diabolisation, comme si la France et l’Angleterre avaient eux aussi eu leur « guerre froide » ..

      Je peux comprendre que certains aspects de la francophonie suscitent le rejet : les français ont une tendance au snobisme condescendant, fiers de leur langue pédante impossible à apprendre, et semblent imbus de leur passé colonial au prestige révolu (pays des droits de l’homme, tu parles..).

      Mais on ne peut pas les accuser de tous les maux.
      Les français ont eu un gros handicap quand la guerre ne fut plus culturelle, mais économique. Ce handicap c’est leur langage, cette usine à gaz qui semble accaparer toutes les cases mémoires des petits francophones, au point de les condamner au monolinguisme, et les exclue de toute négociation internationale, et du brassage Internet...

      Enfin dans cette diabolisation, difficile de ne pas voir l’arrogance idéologique du capitalisme anglo-saxon qui ne supporte pas l’idée même d’un idéal égalitaire et solidaire...

      Et l’on n’est guère encouragé à travailler à son compte : même s’il n’est pas suffisamment fortuné pour être imposé à 75 %, un entrepreneur qui vend son affaire au bout de dix ans doit verser à l’Etat 60 % d’impôt sur la plus-value, quels que soient ses bénéfices.

    • On peut continuer la lecture jusqu’à la fin. C’est moins drôle.

      Cependant, pour faire quelque chose d’inutile mais vital, j’insisterai pour que mes enfants n’apprennent pas le français. Je le ferai par solidarité avec le Rwanda, où le gouvernement a lancé une campagne de grande ampleur pour faire de l’anglais la langue officielle et celle des affaires. Le pays a même rejoint le Commonwealth en 2009.

      Je suis triste, bien sûr, que mes enfants ne puissent pas participer à la sortie scolaire à Saint-Malo, ni regarder des films avec Yves Montand sans les sous-titres. Mais, dans le grand marché linguistique, le français apparaît comme un investissement peu intéressant. L’allemand gagne du terrain. Le mandarin va devenir indispensable. L’espagnol comporte peu de verbes irréguliers et il est parlé dans une multitude de pays fascinants ayant des perspectives économiques positives.

      Malgré tout, je conserve une certaine affection pour le peuple français, son cynisme et son humour satirique. C’est un article paru en 2009 dans [l’hebdomadaire satirique] Charlie Hebdo qui a été à l’origine de la plainte déposée contre Paul Barril auprès du tribunal de grande instance de Paris. Dans l’attente des résultats de l’enquête, l’accusé continue d’exercer ses fonctions de conseiller du gouvernement qatari, dernier membre en date, comme on l’a vu, d’une organisation qui promeut la langue française et – selon M. Hollande – « la démocratie, les droits de l’homme, le pluralisme, le respect de la liberté d’expression, l’affirmation que tout être humain doit pouvoir choisir ses dirigeants ». Oubliez tout ce que j’ai dit sur les Français et l’ironie.

    • Personne n’est parfaitement pur, en effet, et c’est vrai, le raisonnement est boiteux, en effet. Et en définitive, ce texte pourrait ne mériter que le mépris, comme celui qui sied à Ouest France, le Figaro ou Libération. N’empêche qu’il touche dans le mille et que la réaction d’orgueil (de chauvinisme ?) est bien présente. Ce qu’il se passe en Afrique depuis des décennies devrait faire l’objet de communications plus documentées, pour qu’on sorte de l’image de l’africain qui n’est pas capable de se projeter dans l’histoire... Mais, oui, le français en tant que langue ne mérite pas un tel procès.

    • D’accord avec @biggrizzly, ce qu’il pointe de nos rapports avec l’Afrique est tout à fait juste, et même en dessous de la vérité, notamment sur le pillage des ressources ou la fermeture de nos frontières aux migrants... sauf des diplômés comme les médecins, par exemple, qui eux sont les bienvenus (et tant pis pour les populations africaines qui en ont besoin). Et il serait en effet plus que souhaitable qu’il y ait un débat en France sur ces questions, ce n’est vraiment pas clair.
      A part ça, il n’est pas contre l’apprentissage de langues étrangères, ce qui le turlupine c’est que ses enfants fassent du business, comme si c’était la seule voie envisageable dans la vie :

      L’allemand gagne du terrain. Le mandarin va devenir indispensable. L’espagnol comporte peu de verbes irréguliers et il est parlé dans une multitude de pays fascinants ayant des perspectives économiques positives.

    • Sans grand intérêt, il faut voir pour qui. Comme je le disais au début, ce genre de littérature tombe à point nommé pour culpabiliser les Français de la classe moyenne que l’on présente comme des gens frileux, sans ambition et perclus d’archaïsmes. Quant à l’évocation de la francophonie colonialiste, c’est de l’enfumage total mais ça peut faire mouche. Français, encore un effort pour devenir anglo-saxon. La domination impériale de la langue anglaise (plutôt du « globish », ce sabir business friendly) n’est plus à démontrer.
      J’aime beaucoup l’anglais mais sous sa forme littéraire. Pour communiquer à l’international, j’ai choisi l’Esperanto.

    • Les insultes provocatrices font tout le temps perdre du temps, on sait qu’ils vont être repris en boucle par tous les éditocrates à la #Baverez qui vont nous en remettre une couche de l’Express à BFM qui aiment contribuer au #french_bashing, parce qu’on sait bien que sous les insultes xénophobes se cachent le même défouloir idéologique..

      Autant être prévenu et se préparer à la riposte dans nos prochains repas de famille respectifs (surtout que c’est la saison des baptêmes, des communions et des mariages qui démarre, là :-)

    • Ma difficulté, en famille plus ou moins alcoolisée, est de passer au delà de la déblatération. Même avec ma moitié, j’ai un mal fou à évoquer certains sujets, du fait de la vision que je crois être étendue sur le sujet, et de la nécessité à mon sens de prendre le sujet à ce niveau là, plutôt que par le bout qu’on nous tend dans tel ou tel article de journal.

      Exemple :
      L’info sur la sécu, et les centaines d’euros qu’on veut nous ponctionner.
      Niveau « repas de famille » : « Ah ben faut bien résorber l’trou ».
      Moi : « Ah mais l’trou, il a une origine, et c’est pas forcément les dépenses qui augmentent ».
      Famille : « j’ai un voisin, il arrête pas de truander, j’te dis pas, c’est normal qu’y ait un trou »
      Moi : « Ah mais souvenez vous en 2010, Sarko qui annonce la suppression de telle recette pour la Sécu. Y-a pas eu de compensation depuis et pire, y-a eu de nouvelles ponctions dans les recettes par Hollande ».
      Famille2 répondant à Famille1 : « t’as raison, moi aussi j’ai un voisin qui truande, c’est vraiment infernal, faut responsabiliser les gens ».
      Moi : « ... »

      Comment on sort du niveau « tripes » pour en arriver au niveau « cerveau » ? A part en lisant, lisant, lisant ?

      Je m’en sors parfois si on en a le temps. Une fois comme cela, j’ai réussi à obtenir un peu d’écoute sur une discussion qui commençait sur « Ah mais les grecs, y payaient pas leurs impôts, c’est normal ce qu’il leur arrive ». Grinçage de dents. J’ai commencé par la façon dont tous les droits ont été rognés, et j’ai terminé sur les contrats d’armements qui étaient tous confirmés. Mais que d’efforts pour passer la barrière du bon sens à la « Langlet/Baverez/Editocrate ».

  • Going to the Mall in #Brazil
    http://africasacountry.com/mall-culture-in-brazil

    Since last December, Brazilian shopping #malls have become the stage for a new style of youth gathering: the #rolezinho. Roughly translated as “little excursions” or outings, the rolezinhos can be characterized as planned meetings (via social network) of a large group of youth from poor neighborhoods, with the intent of seeing each other, flirting, eating and drinking at McDonald’s, taking pictures to post on Facebook, and simply having fun.

    #MEDIA #POLITICS #Jacques_Ranciere #James_Holston #Jefferson_Luis #ostentatious_funk

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 25.03.13

    Des huîtres de Leucate sont parties en Chine et au Japon.

    Grande première dans l’ #Aude : jeudi, 1 225 kg d’ #huîtres spéciales de #Leucate ont quitté le Mas de l’ #ostréiculteur Christophe Guinot, direction la #Chine et le #Japon.

    Grande fierté pour la Région Languedoc Roussillon :)

    http://www.lindependant.fr/2013/03/25/des-huitres-de-leucate-sont-parties-en-chine-et-au-japon-deux-marches-e

  • Ce mal mystérieux qui décime les #huîtres - #Pollution des océans - Basta !
    http://www.bastamag.net/article2846.html

    C’est l’un des paradoxe des festins de Noël. L’huître que vous allez peut-être déguster à l’occasion des Fêtes est une rescapée. Chaque année, depuis 2008, c’est la même chose : à partir du mois de mai, les jeunes huîtres creuses meurent, en masse. De 30% auparavant, leur taux moyen de mortalité est passé à 70%. Dans certaines régions, il atteint même 90% ! Que se passe-t-il donc ? « Les employeurs nous font part de diverses causes. Ils parlent du réchauffement climatique, de la pollution maritime et notamment de l’écoulement des eaux usées dans la mer. Ils parlent aussi des pesticides et des virus. Bref, plusieurs explications sont avancées. Mais on sait que tout le monde n’est pas d’accord », tente de répondre Jean-Pierre Mabillon, secrétaire général adjoint de la Fédération générale des travailleurs de l’agriculture du syndicat Force ouvrière.

    #santé #alimentation #ostréiculture

  • Theresa, dans un pays qui n’existe plus - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-theresa-dans-un-pays-qui-n-existe-plus-20

    Theresa a grandi à Berlin est. Depuis la chute du mur, elle ne reconnaît plus son pays. Elle a l’impression que le sol s’est dérobé sous ses pieds. Theresa est ostalgique, cette perte d’identité que ressentent les anciens ressortissants de la RDA après la réunification des deux Allemagne en 1990. Promenade avec elle le long d’une frontière invisible.

    http://www.franceculture.fr/sites/default/files/imagecache/ressource_full/2012/09/20/4504905/theresa.JPG
    #berlin #rda #ostalgie