• Roland Dumas : « La France, chien d’avant-garde de l’OTAN » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/roland-dumas-la-france-chien-davant-garde-de-lotan-551010

    HD. Justement, l’Ukraine appelle l’OTAN à l’aide et envisage d’intégrer l’Alliance...
    R. D. L’OTAN intervient à tout propos. En quoi son secrétaire général peut prendre la parole pour dire comme il l’a fait : « Je somme les Russes de ne plus envoyer d’armements aux russophones d’Ukraine ! » Au nom de quoi cette Alliance, qui était faite pour finir la guerre contre l’Allemagne avec une compétence sur l’Atlantique Nord, peut se mêler de choses aussi importantes que l’Ukraine ? Lorsque nous discutions du désarmement (lors de la chute de l’URSS – NDLR), mon homologue russe insistait pour que l’OTAN ne dispose pas d’armements dans les pays qui avaient fait partie du pacte de Varsovie, c’est-à-dire à proximité de sa frontière. C’était l’essence même de la paix. Tout le monde était d’accord. Eh bien, les Américains n’en ont pas tenu compte. Ils ont acheminé des armes dans les pays Baltes et en Pologne. D’où la controverse lorsque Poutine arrive au pouvoir. Il dit : « Vous n’avez pas tenu votre parole. » On n’a vraiment aucun intérêt à agiter le chiffon rouge devant le nez des Russes pour les effrayer ou pour les faire caler. En réalité, en quoi la Russie nous menace-t-elle ? Ce n’est pas une façon de traiter une grande puissance, qui a eu, au même titre que les Américains, sa part dans la victoire de 1945. La situation est devenue explosive et elle va l’être de plus en plus. Il existait un équilibre du monde et c’est cet équilibre qui est rompu.

    HD. Quelles ont été les conséquences, pour la France, de la réintégration du commandement intégré de l’OTAN ?
    R. D. Chirac voulait déjà réintégrer le commandement mais avec des compensations. Les Américains lui ont ri au nez. Les choses sont restées en l’état. Puis Sarkozy lui a emboîté le pas, mais cette fois-ci sans demander la moindre compensation ! Quant à Hollande, il n’a pas remis en cause cette décision, et ce à mon grand désespoir. Il l’a dit quasiment au lendemain de son élection... c’était assez caractéristique. Je pensais qu’il n’aurait pas, au moins dans ce domaine, un réflexe de suivisme. Aujourd’hui, la voix de la France est totalement occultée. Nous suivons la diplomatie américaine tout en essayant de donner l’illusion que nous existons sur la scène internationale. Alors nous aboyons plus fort que les autres. La France est devenue le chien d’avant-garde de l’Alliance, au risque d’apparaître comme une nation « va-t-enguerre ». Nous avons complètement tourné le dos à la position « traditionnelle », adoptée dès l’aprèsguerre. À chaque fois que j’allais à l’OTAN, le président Mitterrand me disait : « Surtout Dumas, souvenezvous, nous ne sommes pas dans le commandement intégré. » Comprendre : n’obéissez pas à toutes les décisions qui seront prises ! Avant, la voix de la France comptait et elle était souvent écoutée.

  • Loin de la préserver, l’#Otan constitue une menace pour la #paix. (The Guardian)
    http://www.legrandsoir.info/loin-de-la-preserver-l-otan-constitue-une-menace-pour-la-paix-the-guar

    L’Otan aime à se voir comme l’incarnation de la communauté internationale. En réalité c’est un club interventionniste et expansionniste d’états du monde riche et de leurs satellites, utilisé pour mettre en œuvre leurs intérêts économiques et stratégiques. Comme l’Ukraine le démontre, loin de la préserver, l’Otan constitue une menace pour la paix.

    Seumas Milne

    The Guardian, mercredi 3 septembre 2014

    Traduction : Micheline Borceux

  • [L’oeil itinérant] L’Otan va-t-elle libérer le Djihadistan ?
    par Pepe Escobar
    Traduit par Daniel pour vineyardsaker.fr
    http://www.vineyardsaker.fr/2014/09/06/loeil-itinerant-lotan-va-t-liberer-djihadistan

    Le calife devrait toutefois savoir, même s’il est en bonne partie le produit de l’Occident, avec une contribution significative du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sous forme de pétrodollars liquides, que l’Otan ne lui a jamais promis un jardin de roses.

    De façon prévisible donc, les ingrats Barack Obama et David Cameron, le Premier ministre britannique (ces deux là oui, parce que la « relation spéciale » est tout ce qui compte au sein de l’Otan, les autres n’étant que des faire-valoir) ont juré d’aller aux trousses du calife en montant une grande (en fait, pas si grande que ça) « coalition des volontaires », formée des suspects habituels du CCG, plus la Turquie et la Jordanie, pour bombarder le Kurdistan irakien, une partie de l’Irak sunnite et même la Syrie. Après tout, c’est le président syrien « Bachar al-Assad doit partir », ou plutôt « la brutalité d’Assad », pour reprendre la formulation de Cameron, que visent vraiment les actions du calife.

    Tout cela au nom de la Guerre mondiale contre le terrorisme et de sa liberté immuable à jamais.

    Il faut stopper le calife slave

    Le secrétaire-général sortant de l’Otan, Anders « Fogh la Guerre » Rasmussen, était un peu ébranlé. Après tout, ce sommet de l’Otan au Pays de Galles devait être le « moment crucial » où l’Otan, au faîte de sa rhétorique de Guerre froide 2.0, devait porter secours aux « alliés », les 28 au complet, face à la sombre morosité de leur insécurité. La réplique du glorieux Eurofighter Typhoon déployée devant l’hôtel du sommet de l’Otan à Newport, au sud du Pays de Galles, en dit d’ailleurs long à ce sujet.

    Pour compléter, le méchant calife slave, Vlad Poutine lui-même, a élaboré un plan de paix en sept points afin de régler le bourbier ukrainien, au moment même où la lamentable armée de Kiev est réduite en bœuf Stroganov par les fédéralistes/séparatistes dans le Donbass. Le président ukrainien Petro Porochenko, qui, jusqu’à hier encore, poussait des hurlements (Invasion !) jusqu’à s’en arracher les poumons, a laissé échapper de longs soupirs de soulagement. Puis il a révélé, en passant, que Kiev allait recevoir des armes de haute précision d’un pays anonyme, qui ne peut être que les États-Unis, le Royaume-Uni ou la Pologne.

    Sauf que tout cela pose problème. Contre qui l’Otan va-t-elle défendre la civilisation occidentale, si la menace que constitue « l’agression russe » se dissout dans une feuille de route menant à la paix ?
    (...)

    Pour sa part, la « vieille Europe » a tenté du moins de sauver un espace de négociation avec Poutine. Cette chère prudence, démontrée surtout par Berlin, a fini par aboutir au plan de paix de Poutine.

    Juste au cas où, pour ne pas trop froisser l’Empire du Chaos, Paris a annoncé qu’elle ne livrera pas à Moscou, comme prévu, le premier des deux navires porte-hélicoptères Mistral. L’Otan ne s’est pas fait prier non plus, pour durement condamner la Russie à propos de l’Ukraine, et l’Union européenne a renchéri en imposant d’autres sanctions.

    Quant à Fogh la Guerre, c’était prévisible, il a continué à jongler avec sa rhétorique digne de « Mars attaque ! » [1], en blâmant Moscou pour tout. L’Otan n’est rien d’autre qu’une force d’apaisement innocente, puissante et solide. Mais l’Otan n’est pas assez insensée pour commencer à dépeindre la Russie comme une ennemie déclarée.

    #OTAN

  • ATTENTION MADAME MERKEL ! Mefiez-vous des renseignements sur « l’invasion de l’Ukraine » - THE VINEYARD OF THE SAKER - Linkis.com
    http://linkis.com/www.vineyardsaker.fr/wdivU

    (...)Le Président Obama a essayé, le 29 août, de calmer la rhétorique de ses propres diplomates de haut-rang et des médias système, lorsqu’il a publiquement déclaré que l’activité en Ukraine n’était que : « la continuation de ce qui se passe depuis des mois maintenant… » que « ce n’est pas vraiment un tournant. »

    Obama, cependant, n’a qu’une influence mineure sur les décisionnaires politiques dans son administration, qui, malheureusement manquent totalement de sens de histoire, ne connaissent pas grand chose de la guerre, et remplacent un manque de politique par des invectives russophobes. Il y a un an, les officiels faucons des Affaires étrangères et leurs amis dans les médias ont été très prés de convaincre M. Obama de lancer une attaque majeure contre la Syrie, en s’appuyant, une fois de plus, sur des renseignements pour le moins douteux.

    C’est largement suite à la forte augmentation, et apparemment à la forte confiance en des renseignements que nous croyons faux, que nous envisageons la possibilité d’une escalade des hostilités au delà des frontières de l’Ukraine, possibilité qui s’est considérablement accrue au cours de ces derniers jours. Plus important, nous croyons que cette possibilité peut être évitée, selon le degré de scepticisme judicieux que vous pourrez manifester, vous-même et d’autres dirigeants européens, au prochain sommet de l’OTAN .(...)

    http://seenthis.net/messages/289744
    http://seenthis.net/messages/290358

    #OTAN

  • NATO dressing up, raring to go
    – Indian Punchline - By M K Bhadrakumar – September 2, 2014
    http://blogs.rediff.com/mkbhadrakumar/2014/09/02/nato-dressing-up-raring-to-go

    The summit of the North Atlantic Treaty Organization [NATO] in Wales, Britain, on Thursday promises to be an exciting event for the alliance. A tortuous journey that began over 23 years ago is about to end. It was on February 25, 1991 that the foreign and defence ministers of the erstwhile Warsaw Pact met in Hungary and declared that the military alliance was disbanded. Ever since then, NATO has been a tormented soul. That existential angst over its identity in a brave new world without an adversary is getting over.

    The LA Times reports that the crisis in Ukraine has solved the NATO’s ‘identity crisis’. Afghanistan has been tossed around up until lately as the leitmotif of the summit in Wales, but that was never a smart thing to do in the first instance, since there is no clarity still as to the political transition in that country and NATO’s future role in the Hindu Kush may well be in jeopardy.

    Then, there is the islamic State of Iraq and the Levant. But then, the ISIL is a riddle wrapped up in a mystery inside an enigma and the US thinks that the coalition of the willing that it is assembling is best drawn from the Muslim world with a couple of Anglo-Saxon countries thrown in. The Obama administration is not contemplating a role for NATO in the hunt for Abu Bakr al-Baghdadi. Of course, things may change overnight if King Abdullah’s prophecy comes true, but then, it can happen not before a month or two lapses after the NATO’s summit concludes in Wales.

    Indeed, there is always Libya where oil mixes with democracy, Islam and terrorism, but then, that is a huge embarrassment for NATO. Operation Dawn, launched by the Libyan jihadists, has met with stunning success as Tripoli has fallen into their hands just a week before the summit in Wales. But NATO has no desire to go back to the war front. Some things are best forgotten in life.

    So, it is Ukraine, the great metaphor for Vladimir Putin’s Russia, which is going to be the core agenda for what the alliance’ secretary-general Anders Fogh Rasmussen has called “a crucial summit in NATO’s history”. He disclosed at the customary pre-summit media briefing at NATO Hqs in Brussels on Monday how Russia’s emergence as the alliance’s adversary galvanizes the alliance, gives it a raison d’etre, enables it to acquire new robes and, most important, persuades its cash-strapped members to loosen purse strings and indulge in spending for ‘collective security’.

    #Euro-Atlantisme, #Irak, #ISIL, #Libye, #OTAN

  • Déroute de Kiev, Russes fantômes, l’Otan et les médias choisissent l’escalade - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/deroute-ukraine-agitation-otan

    Alors quoi, que se passe-t-il dans le bourbier ukrainien ? Invasion russe ou pas ? Coup tordu de Poutine annonçant déjà l’envoi d’un second convoi humanitaire ? Plus probablement, déroute des forces de Kiev sur le terrain et fuite en avant de l’Otan dans l’escalade face aux “menaces” de la Russie.

    En tout cas, ce n’est pas sur nos médias mainstream qu’il faut chercher les réponses à nos questions. La plupart, comme le Monde, ne doutent absolument de rien :

    « Des soldats russes combattent l’armée ukrainienne dans l’est du pays ».

    D’autres, comme le webmagazine américain Zero Hedge, sont beaucoup plus circonspects :

    « L’Ukraine accuse la Russie d’invasion, avant de se rétracter rapidement ».

    Le rectificatif de l’agence Reuters

    L’agence Reuters sera contrainte d’apporter un rectificatif aux propos prêtés initialement au président ukrainien Porochenko. Non celui-ci n’a pas parlé d’« invasion », mais juste de « présence » russe (entre 1 000 et 3 000 hommes, selon les sources éclairées). L’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), présente sur place, assure pour sa part n’avoir rien constaté jusqu’à présent[1].

    Il est vrai que Kiev avait aussi affirmé avoir détruit un convoi de blindés russes sur son territoire. Mais aucune trace des carcasses et des cadavres de ce convoi fantôme massacré.

    Il est vrai que l’Otan a publié des photos satellites, datées du 21 août, censées montrer un autre prétendu convoi russe. En vérité, ces clichés ne permettent aucune identification fiable......

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    Est-ce la Russie qui agit en sous-main dans toute l’Amérique latine pour y imposer ses intérêts ? Qui est allé batailler en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie ? Qui arme Israël au Moyen-orient ?

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    #géopolitique
    #Ukraine
    #Kiev
    #OTAN
    #États-Unis
    #Russie
    #Europe
    #médias

  • NATO Set to Ratify Pledge on Joint Defense in Case of Major Cyberattack
    NYT By DAVID E. SANGER AUG. 31, 2014
    http://www.nytimes.com/2014/09/01/world/europe/nato-set-to-ratify-pledge-on-joint-defense-in-case-of-major-cyberattack.htm

    When President Obama meets with other NATO leaders later this week, they are expected to ratify what seems, at first glance, a far-reaching change in the organization’s mission of collective defense: For the first time, a cyberattack on any of the 28 NATO nations could be declared an attack on all of them, much like a ground invasion or an airborne bombing.

    The most obvious target of the new policy is Russia, which was believed behind computer attacks that disrupted financial and telecommunications systems in Estonia in 2007 and Georgia in 2008, and is believed to have used them in the early days of the Ukraine crisis as well.

    But in interviews, NATO officials concede that so far their cyberskills are limited at best.

    #OTAN sans stratégie en cas de #cyberguerre ; #sécurité_informatique #surveillance

    • In fact, NATO officials say they have never been briefed on the abilities of the National Security Agency and United States Cyber Command, or those of The Government Communications Headquarters, or GCHQ, its British equivalent. Both countries have routinely placed sensors into computers, switching centers and undersea cables for years, as the documents released by Edward J. #Snowden, the former National Security Agency contractor, make clear.

    • NATO - Cyber defence
      http://www.nato.int/cps/en/natohq/topics_78170.htm?selectedLocale=fr

      Les projets de défense intelligente menés jusqu’à présent dans le domaine de la cyberdéfense sont le projet de plate-forme d’échange d’informations sur les logiciels malveillants (MISP), le projet de développement d’une capacité multinationale de cyberdéfense (MNCD2) et le projet multinational de coopération sur la formation et l’entraînement à la cyberdéfense (MN CD E&T).

  • Gaza’s strategic position—the key to controlling access to Sinai, to Palestine and the wider Middle East—has made it an enviable prize for thousands of years. Jean-Pierre Filiu, author of Gaza: A History, explains why during the First World War the British and Ottoman Empires fought so hard to control it.
    #Gaza#Histoire#Ottomans
    http://www.hurstpublishers.com/first-world-war-gaza-battle-palestine

  • NATO steps up military preparations against Russia - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2014/08/28/nato-a28.html

    NATO steps up military preparations against Russia
    By Kumaran Ira
    28 August 2014

    The US and European powers are stepping up their reckless military escalation against Russia, citing the crisis in Ukraine and Russia’s annexation of Crimea as a pretext to deploy troops to new bases throughout Eastern Europe.

    Ahead of next week’s NATO summit in Cardiff, NATO chief Anders Fogh Rasmussen bluntly accused Russia of destabilizing eastern Ukraine and all but threatened Russia with war. According to the Guardian, he indicated that the NATO summit would agree to “new deployments on Russia’s borders—a move certain to trigger a strong reaction from Moscow.”

    #ukraine #russie #otan

  • Nato plans east European bases to counter Russian threat | World news | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/world/2014/aug/26/nato-east-european-bases-counter-russian-threat
    Ah comme ils sont impatients, quelles réjouissances en perspectives !

    Nato is to deploy its forces at new bases in eastern Europe for the first time, in response to the Ukraine crisis and in an attempt to deter Vladimir Putin from causing trouble in the former Soviet Baltic republics, according to its chief.

    Anders Fogh Rasmussen, the former prime minister of Denmark, said that next week’s Nato summit in Cardiff would overcome divisions within the alliance and agree to new deployments on Russia’s borders – a move certain to trigger a strong reaction from Moscow.

    He also outlined moves to boost Ukraine’s security, “modernise” its armed forces, and help the country counter the threat from Russia.

  • « Dans le conflit ukrainien, on peut observer la relation entre le gaz, le pétrole et l’OTAN dans toute sa splendeur » (D. Ganser) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/08/23/dans-le-conflit-ukrainien-on-peut-observer-la-relatio

    Selon Daniele Ganser, spécialiste dans le domaine de l’OTAN, nous assistons en Ukraine à la prochaine étape de l’extension de cet organisme. L’Allemagne devrait suivre le pas parce que les Américains disposent du commandement en chef et veulent empêcher la naissance d’un nouvel axe Moscou-Berlin. Les USA dressent à cette fin les Etats européens les uns contre les autres – afin de continuer à les contrôler.

    L’OTAN est la plus grande et la plus puissante alliance militaire depuis nombre d’années. Les « Deutsche Wirtschafts Nachrichten » ont parlé avec l’historien et le spécialiste en matière de l’OTAN, Daniele Ganser à propos de la structure de celle-ci, du rôle de l’Allemagne dans l’organisation, de son influence dans l’UE et de son implication dans le conflit de l’Ukraine.

    Deutsche Wirtschafts Nachrichten : Le Danois Rasmussen démissionne bientôt en tant que Secrétaire général. Son successeur sera probablement le Norvégien Stoltenberg. Quelle est selon vous, l’influence des Européens au sein de l’OTAN ?

    Daniele Ganser : Je pense que l’influence des Européens au sein de l’OTAN est petite, parce que celle-ci est menée par les USA. On le voit à travers le fait que les Européens peuvent toujours désigner le Secrétaire général et celui-ci apparaît très souvent dans les médias en Europe. C’est pourquoi, on a l’impression que le Secrétaire général est la personne la plus importante de l’OTAN. Toutefois, ce n’est pas vrai !
    La personne encore beaucoup plus influente au sein de l’OTAN est le SACEUR (Commandant suprême des forces alliées en Europe) et c’est toujours un général américain. Ce commandement militaire est encore plus puissant que le poste officiel de Secrétaire général. L’ancien Président Nixon l’a formulé une fois de cette façon : « Le seul organisme international qui ait jamais fonctionné, c’est l’OTAN, tout simplement parce qu’il s’agit d’une alliance militaire et que nous étions aux commandes ».

    Par quelles voies l’OTAN impose-t-elle ses intérêts à l’UE ?

    L’OTAN a ses ambassadeurs dans tous les pays membres. Ce sont des ambassadeurs envoyés par chaque pays afin d’être informés des projets de l’OTAN dans les étapes suivantes. Les voies sont opérationnelles de telle façon que l’OTAN – et en premier les USA – disent : C’est comme ça et maintenant vous devez faire ça. Cela était ainsi en particuliers lors du 11-Septembre et de la Guerre contre l’Afghanistan. La plupart du temps, les Européens obéissent tout simplement. Ils n’ont jamais dit : Nous devons nous développer indépendamment. Une politique extérieure et de sécurité européenne commune ne fonctionne pas vraiment. On est toujours indécis : doit-on aller en Irak avec les Américains ? Les Anglais l’ont fait, pas les Français. Ou bien doit-on bombarder avec les Américains la Lybie, pays membre de l’OPEC ? Les Français l’ont fait, pas les Allemands. Les USA réussissent très bien à dresser les différents pays européens les uns contre les autres. En ce moment, on se sert de l’Allemagne contre la Russie, bien sûr pour des intérêts américains. C’est l’ancien système du « divide et impera » – « diviser pour régner ». Ce n’est pas dans l’objectif de Washington que l’UE et la Russie coopèrent et construisent un grand espace économique, disposant en plus des plus grandes réserves de pétrole et de gaz. Ce ne serait pas dans l’intérêt des Etats-Unis.....


    >>>

    Et cette extension de l’OTAN n’est aucunement mentionnée par les médias occidentaux, pas même prise en compte. On peut communiquer ceci tout simplement en prenant une carte de l’OTAN en 1990 et une de 2014 .

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    #géopolitique
    #guerre
    #impérialisme
    #mensonge
    #NSA
    #OTAN
    #atlantisme
    #Ukraine
    #Allemagne
    #Russie
    #souveraineté
    #énergie
    #coup_d’État
    #Empire
    #États-Unis
    #Europe
    #gaz
    #pétrole
    #politique
    #propagande
    #ressources_naturelles
    #Russie
    #souveraineté
    #stratégie
    #Union_européenne.

  • Update: New photos inside Saifi dig | The Beirut Report
    http://www.beirutreport.com/2014/08/update-new-photos-inside-saifi-dig.html

    Raja Noujaim, a member of the Association for the Protection of Lebanese Heritage, said the first two photos were taken when the digging reached the #Ottoman period: 

    And the second two when the digging reached deeper, into the #Roman period, possibly thermal baths. 

    Noticed what appears to be a canal system.

    For fun, I googled images of Roman Baths and I found these in England on a travel blog:

    I wonder if baths in ancient #Berytus looked anything those in England? Or maybe nothing like them? Or maybe what was found at Saifi were not necessarily baths, though there are many discovered nearby and around the city. If anyone has any more info please share!

    #Beyrouth #ruines #Romain #bain

    Ruins cleared at Saifi Plaza | The Beirut Report
    http://www.beirutreport.com/2014/08/ruins-cleared-at-saifi-plaza.html

    These sites are located not far from the city center, where many ruins of Roman Beirut, including the city gate , hippodrome and theatre complex are believed to have been discovered. Could this site reveal yet more pieces to the puzzle that is Roman Berytus, one of the most prominent cities in the #empire?

  • Le conflit ukrainien – propagande et réalité
    par Klaus Hornung
    http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4321

    La chancelière maîtrise parfaitement la propagande par les médias. Au début ce fut l’« absence d’alternative » pour l’euro et son sauvetage. Maintenant elle reproche au président Poutine et aux Russes le retour à la « vieille façon de penser » du communisme soviétique, sa tendance à vouloir des « sphères d’influence », ce qui avait été abandonné il y a 25 ans, c’est-à-dire à la fin de la guerre froide, remplacé alors par un respect réciproque des intérêts et une coopération internationale, menée particulièrement par l’UE et les Etats-Unis. Depuis le début du conflit ukrainien, l’hiver dernier, cette façon de présenter la réalité est devenue une véritable rengaine de la propagande occidentale qui à tout prix veut rendre la Russie responsable de ce conflit et de son renforcement. Il est donc nécessaire de revoir les faits.

    • (la citation se trouve dans le texte lié comme annexe)

      Elargissement de l’OTAN et de l’UE en faveur de la politique mondiale des Etats-Unis

      « A court terme, il y va de l’intérêt des Etats-Unis de consolider et de préserver le pluralisme géopolitique qui prévaut sur la carte d’Eurasie. Par le biais de manœuvres politiques et de manipulations, on pourra ainsi prévenir l’émergence d’une coalition hostile qui pourrait chercher à contester la suprématie des Etats-Unis, ce qui n’empêcherait toutefois pas un Etat donné d’imaginer de le faire lui-même. (p. 253s.)
      […] L’élargissement de l’ #Europe et de l’ #OTAN serviront les objectifs aussi bien à court terme qu’à plus long terme de la politique américaine. Une Europe plus vaste permettrait d’accroître la portée de l’influence américaine – et, avec l’admission de nouveaux membres venus d’Europe centrale, multiplierait le nombre d’Etats pro-américains au sein des conseils européens – sans pour autant créer simultanément une Europe assez intégrée politiquement pour pouvoir concurrencer les Etats-Unis dans les régions importantes pour eux, comme le #Moyen-Orient. Il est également essentiel pour l’assimilation progressive de la #Russie dans un système de coopération mondiale que l’Europe soit bien définie sur le plan politique. » (p. 255)

      Zbigniew Brzezinski. Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde.

      Paris 1997. ISBN 2-227-13519-0.

  • L’OTAN veut la guerre à tout prix
    Par Pepe Escobar. Article publié dans AsiaTimesOnline, le 8 août 2014 (traduit par JFG-QuestionsCritiques).

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-francois-goulon/080814/l-otan-veut-la-guerre-tout-prix

    Selon l’ONU elle-même, au moins 285.000 personnes sont devenues réfugiées en Ukraine orientale. Kiev insiste pour dire que le nombre de réfugiés intérieurs est « seulement » de 117.000 ; les Nations Unies en doutent. Moscou maintient que le nombre ahurissant de 730.000 Ukrainiens se sont enfuis vers la Russie ; le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en convient. Certains de ces réfugiés, fuyant la localité de Semenivka et la ville de Slaviansk, ont détaillé l’utilisation que fait Kiev du N-17, une version encore plus létale du phosphore blanc.

    Lorsque l’Ambassadeur Churkin a mentionné Donetsk et Lougansk, il se référait aux casseurs de Kiev parés à une attaque massive. Ils pilonnent déjà le quartier de Petrovski à Donetsk. Près de la moitié des habitants de Lougansk se sont enfuis, la plupart vers la Russie. Ceux qui sont restés derrière sont essentiellement des vieillards et des familles avec de jeunes enfants.

    Crise humanitaire n’est pas suffisant pour décrire ce qu’il se passe : il n’y a plus d’eau, d’électricité, de communications, de carburant et de médicaments à Lougansk. L’artillerie lourde de Kiev a partiellement détruit quatre hôpitaux et trois cliniques. En un mot, Lougansk c’est la Gaza ukrainienne.

    Dans une symétrie cynique, exactement comme elle a donné à Israël un blanc seing à Gaza, l’administration Obama donne un blanc seing aux bouchers de Lougansk. Et il y a même une diversion, Obama a longuement réfléchi pour savoir s’il fallait bombarder les casseurs de l’Etat Islamique du Calife en Iraq ou peut-être larguer un peu d’aide humanitaire. Il a opté pour un bombardement (peut-être) « limité » et probablement pour des largages moins limités de nourriture et d’eau.

    Donc, soyons clairs ! Pour le gouvernement américain, « il pourrait y avoir une catastrophe humanitaire » sur le mont Sinjar en Irak, impliquant 40.000 personnes. Quant aux 730.000 Ukrainiens de l’Est, chiffre minimum, ils ont le droit solennel d’être pilonnés, bombardés, frappés par voie aérienne et transformés en réfugiés.

    #OTAN #russie #ukraine

  • Handmaiden to Africa’s Generals
    By ALEX DE WAAL and ABDUL MOHAMMED
    AUG. 15, 2014
    http://www.nytimes.com/2014/08/16/opinion/handmaiden-to-africas-generals.html

    Très bon article qui malheureusement et comme trop souvent et malgré des décennies de recul, présente les choses comme si les intentions des #Etats-Unis, bien que pavant le chemin de l’enfer, étaient bonnes. Sans compter l’énormité consistant à réclamer plus de rôle pour l’#USAID.

    Because Mr. Obama is committed to scaling back the deployment of United States troops to combat terrorism, America’s security strategy in Africa translates largely into training and equipping African armies. Although this approach rightly gives African governments the lead in tackling their own security problems, it is misguided nonetheless. It is, in effect, providing foreign tutelage to the militarization of Africa’s politics, which undermines peace and democracy throughout the continent. America’s diplomacy is becoming a handmaiden to Africa’s generals.

    Consider two countries riven by different kinds of conflict and ask yourself what they have in common. On the one hand, there is South Sudan. By African standards, it is not a poor country. It has vast oil resources, and as soon it became independent from Sudan, three years ago, government spending per capita was about $350, four times the average for East African states. It also received the most generous international aid package of any country in East Africa — the equivalent of another $100 per capita. But the government spent about half of its budget on its huge army. And many of its 745 generals proceeded to make fortunes thanks to payroll fraud and procurement scams.

    According to President Salva Kiir of South Sudan, $4 billion in public funds were plundered by government ministers. When Mr. Kiir shut out his political rivals from the club of kleptocrats, fighting broke out. Various commanders and party bosses then mobilized supporters through ethnic militias, bringing a sectarian dimension to a conflict that was inherently about the distribution of public resources.

    Then there is #Nigeria. Its political leaders, generals and businessmen — who are often all those things at once — have grown wealthy on oil money, while much of the population lives in deep poverty. Health and education services are inadequate, and the government faces widespread outrage about corruption. Small wonder that the Islamist militants of Boko Haram, who espouse austere forms of Shariah justice, are able to recruit disaffected young men and that the Nigerian army struggles to find combat-ready units to counter them.

    One thing South Sudan and Nigeria have in common is systemic #corruption and a military #elite that controls politics and business. The civil strife in South Sudan and the jihadist insurgency in Nigeria are largely symptoms of those deeper governance problems. Another thing South Sudan and Nigeria have in common is vast American support. In 2006-2013, the United States government spent up to $300 million to support the South Sudanese army. Nigeria has long been one of Washington’s biggest defense-cooperation partners.

    Even as conventional military threats have declined throughout Africa, overall military spending on the continent has grown faster than anywhere else in the world. And these military budgets often hide big black holes. In Uganda, according to local journalists, some funds officially dedicated to the salary of army personnel who turned out not to exist have been used by President Yoweri #Museveni to reward generals loyal to him.

    When political crises occur, the American government’s response is to privilege military measures, and local governments know it. For example, the ongoing peace talks in South Sudan have focused more on dispatching Ethiopian, Kenyan and Rwandan troops under the auspices of the Intergovernmental Authority on Development, a regional organization, and less on addressing the root causes of the conflict. In the absence of a durable political solution to the underlying crisis, this is a high-risk move; it could suck the whole of northeast Africa into South Sudan’s war.

    The overall approach violates the first principle of peacekeeping: Never send a peace mission where there is no peace to keep. The risks of getting embroiled are especially high when the troops deployed come from a neighboring country. What’s more, the very governments that propose to serve as mediators may have a conflict of interest: They stand to gain from dispatching their soldiers, especially if the mission is funded by contributions from United Nations members.

    Counterterrorism assistance has a better track record reinforcing bad government than rooting out extremists. Repression by dictators like #Idriss_Déby in Chad or #Blaise_Compaoré in #Burkina_Faso has been tolerated because their governments have supplied combat troops for operations against jihadists in the #Sahara. Meanwhile, #Kenya has experienced more terrorist attacks since its army moved into Somalia in 2011 to fight the radical Islamist group Al Shabab. After the attack on the Westgate Mall in Nairobi last year, Kenya’s army and police indiscriminately targeted Muslim communities — generating resentment among those groups and potentially more recruits for the militants.

    Fifteen years ago, when African leaders set up their own peace and security system within what later became the African Union, they tried to balance diplomacy and armed enforcement. In case of a conflict, they would hold negotiations with all parties; sending in peacekeeping troops would only be a fallback option. But Western countries like the United States and France have tended to favor military approaches instead. During the civil war in Libya in 2011, a panel of five African presidents, established by the African Union and chaired by Jacob Zuma of South Africa, proposed letting Col. Muammar el-Qaddafi go into exile in an African country and then setting up an interim government. But the plan was spurned by NATO, which preferred regime change by way of foreign intervention.

    The Obama administration is aware of the dangers of supporting armed forces in Africa. At the U.S.-Africa summit in Washington, Mr. Obama announced a new Security Governance Initiative to help professionalize six African militaries and promote their being subjected to civilian oversight. This is a step in the right direction, but it is a very small step. Only $65 million has been earmarked for that program, compared with $5 billion for counterterrorism cooperation.

    Washington has the means to do much more. A single aircraft carrier has a crew as large as the entire American diplomatic service posted abroad. The cost of developing the fleet of F-35 stealth fighter planes could fund the State Department, the #U.S._Agency_for_International_Development and all United Nations peacekeeping operations for nearly 20 years. Security in Africa will not be achieved by giving more power and money to African military forces. It will be achieved by supporting diplomacy, democracy and development.

    Alex de Waal is the executive director of the World Peace Foundation at Tufts University. Abdul Mohammed is the chairman of InterAfrica Group, an Ethiopian civil society organization.

    #militarisation #Afrique #sécurité #diplomatie #développement #démocratie #Sud_Soudan #Ouganda #OTAN #France

  • #Afghanistan : pas de justice pour les milliers de #civils tués lors d’opérations menées par l’#OTAN et les #États-Unis | Amnesty International
    http://www.amnesty.org/fr/news/afghanistan-no-justice-thousands-civilians-killed-usnato-operations-2014-08

    Les familles de milliers de civils afghans tués par les forces américaines et de l’OTAN en Afghanistan ont été privées de justice, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié lundi 11 août. Le rapport Left in the Dark, qui se penche principalement sur les frappes aériennes et les raids nocturnes menés par les forces américaines, y compris les forces des #opérations_spéciales, indique que même certains agissements qui semblent être des #crimes de guerre n’ont fait l’objet d’aucune enquête et restent impunis.

    « Des milliers d’Afghans ont été tués ou blessés par les forces américaines depuis l’invasion, mais les victimes et leurs familles ont peu de chances d’obtenir réparation. Le système de #justice #militaire des États-Unis n’oblige presque jamais les soldats responsables d’#homicides illégaux et d’autres violations à répondre de leurs actes », a déclaré Richard Bennett, directeur du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.

    (...)

    Deux des études de cas, impliquant un raid des forces spéciales sur une maison dans la province de Paktia en 2010 et des disparitions forcées, des actes de torture et des exécutions dans les districts de Nerkh et Maidan Shahr (province de Wardak), de novembre 2012 à février 2013, rassemblent de nombreux éléments irréfutables indiquant que des crimes de guerre ont été commis. Personne n’a été poursuivi pénalement pour ces faits.

    Qandi Agha, détenu par les forces spéciales américaines en Nerkh à la fin de 2012, a parlé des séances de torture quotidiennes qu’il a subies. « Quatre personnes m’ont battu avec des câbles. Ils m’ont attaché les jambes et frappé sur la plante des pieds avec un bâton. Ils m’ont frappé au visage et m’ont donné des coups de pied. Ils m’ont cogné la tête sur le sol. » Cet homme a également déclaré qu’il a été trempé dans un baril d’eau et soumis à des décharges électriques.

    Qandi Agha a déclaré que des soldats américains et afghans ont participé aux séances de torture. Il a également expliqué que quatre des huit prisonniers détenus avec lui ont été tués alors qu’il était détenu par les forces américaines. Il a été témoin de l’homicide d’une de ces personnes, Sayed Mohammed.

    #victimes_civiles

  • Berlin 1976 - Hans-Beimler-Straße

    Die Aufnahme zeigt ein winterliches Berlin, ganz links das Haus der Statistik , dann hell erleuchtet das Haus des Lehrers , Lichter des Weihnachtsmarkts unter der Silhouette des Stadthaus , Alexanderhaus , im Zentrum Haus des Reisens und Fernsehturm , Haus der Elektroindustrie , das Hotel Stadt Berlin sowie Wohn und Verwaltungsbauten am rechten Bildrand.

    Diese Perspektive existiert so nicht mehr. Vom Standort in der heutigen #Otto-Braun-Straße haben sich die Shopping-Mall Alexa vor die Häuser Littenstraße und das Stadthaus, der Elektronik-Großmarkt Saturn vor das Alexanderhaus und Hotelneubauten vor Haus des Reisens, Fernsehturm und das Haus der Elektroindustrie geschoben.

    Sollten die Pläne eines Großinvestors realisiert werden, dann würden die Gebäude am Rand des Aleanderplatz zum größten Teil abgerissen und durch Hochhaustürme ersetzt werden.

    #Berlin #Geschichte #DDR #Alexanderplatz

  • L’OTAN met fin à sa coopération avec la Russie
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/08/otan-fin-cooperation-russie

    Le Secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen a annoncé jeudi 7 août la rupture de la coopération entre l’Alliance atlantique et la Russie. The post L’OTAN met fin à sa coopération avec la Russie appeared first on Le Courrier de Russie.

  • L’OTAN s’implante un peu plus en Europe de l’Est | Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
    http://leblogalupus.com/2014/07/29/lotan-simplante-un-peu-plus-en-europe-de-lest

    La nouvelle guerre froide est lancée. Vendredi dernier, l’OTAN a présenté les plans d’une nouvelle base militaire située en Pologne, près de la ville de Szczecin. Elle s’installera aux côtés du Multinational Corps Northeast, un bataillon fondé en 1999 et constitué de divisions polonaises, allemandes et danoises. Elle servira de base pour l’approvisionnement en armes, en munitions et en vivres.

    « Le projet sera finalisé au sommet de l’Alliance début septembre au pays de Galles », explique un cadre de l’organisation militaire.

    Nouveaux membres divisés

    Les forces alliées déploient déjà au moins une vingtaine de chasseurs en Pologne, dans les pays Baltes et en Roumanie. Ces derniers assurent une surveillance aérienne et participent aux exercices militaires qui se multiplient.

    Dans le même registre, le président américain, Barack Obama, a lancé en juin l’European Reassurance Initiative, d’un montant de 1 milliard de dollars. Objectif : protéger les nouveaux membres de l’Alliance atlantique.

    Le renforcement des forces alliées en Europe de l’Est et centrale ne fait toutefois pas l’unanimité. Selon l’analyse d’Artur Kacprzyk, chercheur chez The Polish Institute of International Affairs à Varsovie, la Pologne, la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie et la Roumanie en sont de fervents partisans. Selon eux, un stationnement sur place jouera un rôle dissuasif face au voisin russe et permettra un déploiement rapide en cas de nécessité.....

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    La Russie ne reste pas les bras croisés. Elle a aussi multiplié les exercices militaires près de la ­frontière avec la Pologne et les pays Baltes. La marine russe fait régulièrement sa démonstration de force dans la mer Noire. Di­manche, le président Vladimir Poutine a lancé la construction de deux sous-marins. Pour le vice-premier ministre Dmitri Rogozine, il s’agit de la réponse à la présence de l’OTAN près des frontières russes.

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    #barack-obama
    #Europe_de_l’Est
    #OTAN
    #Multinational_Corps_Northeast ( un bataillon fondé en 1999 et constitué de divisions polonaises, allemandes et danoises )
    #Pologne
    #guerre_froide

  • Blog gaulliste libre : Ce chaos libyen qui disqualifie le droit d’ingérence

    Il y a trois ans, avec le soutien de la grande majorité de l’opinion publique, plusieurs pays étaient intervenus dans la guerre civile libyenne. Les récents évènements démontrent plus que jamais que l’ingérence, fût-elle drapée d’humanisme, est sans doute une erreur.

    Purgatoire en enfer

    Qu’il est loin le temps où Nicolas Sarkozy pouvait s’afficher fièrement comme le sauveur du peuple libyen. Cela fait trois ans que le pays ne parvient pas à se stabiliser. Comme le rapporte le Monde : « la violence en Libye, qui dure depuis des mois, a pris une nouvelle dimension. Plus de cent morts en deux semaines d’affrontement, des combats qui s’intensifient près de Tripoli et à Benghazi, une menace de voir exploser un gigantesque dépôt de carburant aux portes de la capitale, sur fond de coupures d’eau, d’électricité et d’internet, alors que se confirme l’absence d’autorité centrale et que les étrangers quittent le pays aussi vite qu’ils le peuvent ».

    L’intervention de 2011, qui a permis la chute de Kadhafi, n’a laissé qu’un immense chaos, un pays sans Etat, où les bandes tribales s’affrontent pour le contrôle du territoire, faisant d’innombrables victimes. Le plus effarant est que la situation continue à se dégrader trois ans après, dans une descente aux enfers représentée aujourd’hui par le sort incertain de la capitale, mais aussi de la ville phare de la révolution d’il y a trois ans, Benghazi. Les évènements de 2011 ont précipité le pays dans une guerre civile tribale dont on se demande bien quelle pourrait être l’issue aujourd’hui et qui impose de se demander si la situation n’était pas finalement moins mauvaise avant 2011, même si l’on reconnaît tous les aspects révoltants du régime de Kadhafi.....

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    Qu’il est loin le temps où Nicolas Sarkozy pouvait s’afficher fièrement comme le sauveur du peuple libyen.

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    #droit_d'ingérence
    #islamisme
    #Libye
    #Nicolas_Sarkozy
    #OTAN

  • #Gazdeschiste : Que l’OTAN se justifie ou s’excuse !

    Dans une lettre ouverte, environ 130 organisations et collectifs européens opposés à l’exploitation des hydrocarbures de schiste demandent au secrétaire général de l’Otan de s’expliquer, ou de s’excuser, quant à ses propos affirmant que les anti-gaz de schiste sont soutenus par la Russie.

    #gazdeschiste #OTAN #Russie #Europe #sécurité #Gazprom #poutine

  • Time to end the EU’s left-to-die policy | openDemocracy

    http://opendemocracy.net/can-europe-make-it/charles-heller-lorenzo-pezzani/time-to-end-eu%E2%80%99s-lefttodie-policy

    Researchers participating in the reconstruction of the 2011 “Left-to-die boat” case in which 63 migrants lost their life under NATO’s eyes, summarize three years of inconclusive demands for disclosure and justice. As the European Council addresses the EU’s long-term migration policy, they say deaths of migrants at sea will continue short of ending the EU’s policy of closure towards non-European migrants.

    Two years ago, we published a report on what came to be known as the “left-to-die” boat case. Co-authored with the architectural office SITU Studio, the report used imaging, mapping, and modelling technologies in order to produce a visual and spatial picture of how, in March 2011, sixty-three migrants lost their lives in the Central Mediterranean while attempting to reach the small Italian island of Lampedusa from the coast of Libya.

    #migrations #asile #boat_left_to_die #gisti

  • GISTI - Actions collectives / 63 migrants morts en Méditerranée : l’armée française devra finalement s’expliquer

    http://www.gisti.org/spip.php?article4673

    À la suite du drame du « bateau cercueil » (left-to-die-boat) qui a coûté la vie, en mars 2011, à 63 personnes à proximité des côtes libyennes, au plus fort des opérations militaires coalisées en Méditerranée, quelques rescapés et plusieurs organisations ont déposé une plainte, le 14 juin 2013, mettant en cause l’armée française pour non assistance à personne en danger.

    Sans même engager la moindre investigation, la juge d’instruction, le 6 décembre 2013, a prononcé un non lieu « ab initio », en reprenant à son compte les affirmations de l’état major des armées selon lesquelles aucun bâtiment français n’était présent sur cette zone. Elle faisait ainsi bon marché des rapports d’organismes européens concluant à la nécessité de mener une enquête approfondie afin d’identifier les navires impliqués.

    Parce que les rescapés et les familles des victimes, ainsi que les organisations qui les soutiennent, avaient le droit d’en savoir plus, un appel a été formé contre l’ordonnance de non-lieu.

    La chambre de l’instruction vient d’infirmer l’ordonnance de non lieu : elle estime qu’une information judiciaire doit être ouverte et menée à son terme.

    #migrations #asile #boat_left_to_die

  • GISTI - Actions collectives / 63 migrants morts en #Méditerranée : l’armée française devra finalement s’expliquer
    http://www.gisti.org/spip.php?article4673
    cc @cdb_77 @reka

    À la suite du drame du « bateau cercueil » (left-to-die-boat) qui a coûté la vie, en mars 2011, à 63 personnes à proximité des côtes libyennes, au plus fort des opérations militaires coalisées en Méditerranée, quelques rescapés et plusieurs organisations ont déposé une plainte, le 14 juin 2013, mettant en cause l’armée française pour #non_assistance_à_personne_en_danger.

    Sans même engager la moindre investigation, la juge d’instruction, le 6 décembre 2013, a prononcé un non lieu « ab initio », en reprenant à son compte les affirmations de l’état major des armées selon lesquelles aucun bâtiment français n’était présent sur cette zone. Elle faisait ainsi bon marché des rapports d’organismes européens concluant à la nécessité de mener une enquête approfondie afin d’identifier les navires impliqués.

    Parce que les rescapés et les familles des victimes, ainsi que les organisations qui les soutiennent, avaient le droit d’en savoir plus, un appel a été formé contre l’ordonnance de non-lieu.

    La chambre de l’instruction vient d’infirmer l’ordonnance de non lieu : elle estime qu’une information judiciaire doit être ouverte et menée à son terme.

    #migration