• [...]

      Hegseth said that the policy of the previous US administration has driven Russia and China closer together.

      He also claimed that #Beijing would “prefer a prolonged conflict” between Russia and Ukraine that would keep the US
      “tied down.”

      Cette déclaration en dit certainement plus sur le souhait de #Washington sous #Trump, après toutes ces années de campagnes de désinformation haineuses et bellicistes sous l’administration Biden, de réussir à diviser à nouveau l’étroite coopération russo-chinoise (#BRICS+) qu’il n’est réaliste d’espérer dans un avenir prévisible.

      Le monde multipolaire s’est irrévocablement constitué et l’Europe s’est laissée manœuvrer idéologiquement et économiquement contre ses propres intérêts vers l’insignifiance en soutenant dès le début la guerre en #Ukraine initiée par les #Anglo-Américains, coordonnée par tous les moyens manipulateurs de la #guerre_psychologique et de #désinformation (formellement par l’#OTAN).

      Non seulement elle a accepté pas à pas les exigences économiques et militaires de #Kiev sans les questionner, mais l’#Europe s’est en même temps laissée entraîner dans des sanctions antirusses qui ont eu et continuent d’avoir des conséquences suicidaires de grande portée pour les économies européennes et qui cimentent la dépendance énergétique vis-à-vis des États-Unis en termes de prix et de #géopolitique.

      #Russie
      #États_unis & #Royaume_uni
      #hégémonie_occidentale

  • Special Kherson Cat / X
    Right now the SBU is striking the Russian military airfield Belaya in the Irkutsk
    At the very same time second Russian airbase in Olenegorsk, Murmansk region, is also under drone attack!

    https://x.com/bayraktar_1love/status/1929132845257109586

    BREAKING: Right now the SBU is striking the Russian military airfield Belaya in the Irkutsk region by controlling drones in real time, receiving a video signal from the drones! (Video is from the Irkutsk region)

    Belaya Air Base, located approximately 85 km northwest of Irkutsk in Russia’s Irkutsk Oblast, serves as a strategic site for long-range bomber operations. Situated about 4,000 km from Ukraine, it hosts Tu-95MS, Tu-160, and Tu-22M3 bombers equipped with Kh-101, Kh-555, and Kh-55 cruise missiles, enabling long-range strikes against Ukrainian targets.

    This is the furthest Ukrainian drone attack during the entire war!

    At the very same time second Russian airbase in Olenegorsk, Murmansk region, is also under drone attack!

    Olenya Air Base near Olenegorsk, Murmansk region, is about 1,800 km from Ukraine. Russia uses it to launch Tu-95MS, Tu-160, and Tu-22M3 bombers armed with Kh-101 and Kh-555 cruise missiles in long-range strikes against Ukraine.


    8. Locations of the Olenegorsk and Belaya military airfields which were attacked by drones today

    https://threadreaderapp.com/thread/1929132845257109586.html

    • Jacques Sapir / X 
      https://x.com/russeurope/status/1929169466136428781

      1 L’Ukraine (le SBU), vient de réussir une opération tactique importante avec la destruction de 5 bombardiers russes sur des bases éloignées du front

      2 Cette attaque a été menée par des drones tirés de Russie, depuis des camions, par des équipes du SBU.
      L’opération était préparée depuis 18 mois.

      3 Ce succès est un succès tactique. 5 bombardiers en moins ne vont pas détruire la capacité de frappe de la Russie. Mais, pour cela, le SBU a dû sacrifier une grande partie de son infrastructure en Russie.

      4 C’est l’équivalent de l’opération « Bodenplatte » menée par la Luftwaffe le 1er janvier 1945. Des résultats, mais obtenus à un prix élevé, sans mesure avec ces mêmes résultats.

      5 Le motif probable est d’affirmer une position de force de l’Ukraine avant la reprise des négociations. Il faut aussi y ajouter les deux actes de sabotage contre des trains de cette nuit.

      6 Mais on voit mal ce qu’une opération « one shot » de l’Ukraine pourrait changer au rapport de forces. Elle risque de provoquer au contraire une riposte encore plus importante de la part de la Russie

      7 Le véritable objectif de cette opération n’est-il pas plutôt en Ukraine même ? Ne s’agit-il pas d’un geste de la fraction extrémiste de l’armée pour affirmer sa volonté de combattre jusqu’au bout ?

      8 Si l’on se rappelle l’assassinat par le SBU de Portnov en Espagne, cette opération pourrait faire partie d’une stratégie de fuite en avant d’une partie de l’appareil militaro-politique ukrainien.

      9 De ce point de vue, le résultat réel de cette action compte moins que le message qu’il envoie . Et ce message semble plus destiné aux ukrainiens qu’aux russes.

      (peut-être autre tweets à suivre - c’est tout frais…)

    • Sapir ne peut s’empêcher de glisser une équation ukraine = nazis dans ses messages sur X le site d’un autre nazi.

    • Pour la mention de Bodenplatte, j’y reconnaitrais plutôt un rappel de la fascination pour un großer Schlag. Sous une autre forme, un autre commentateur fait une comparaison (à visée laudative) mentionnant un Pearl Harbor russe.
      Comparaison qu’il est utile de compléter par ce commentaire d’un intéressé :

      Rear Admiral Chūichi Hara [commanding officer of the Fifth Carrier Division of the Imperial Japanese Navy for the Japanese attack on Pearl Harbor] summed up the Japanese result by saying, “We won a great tactical victory at Pearl Harbor and thereby lost the war.”

      source WP[en]

    • Roman Sheremeta / X – As I predicted, a truck phobia has now begun in russia
      https://x.com/rshereme/status/1929524143910797426
      https://video.twimg.com/amplify_video/1929524020820500480/vid/avc1/374x270/HN9Niu75x9iPlnPX.mp4

      1/n As I predicted, a truck phobia has now begun in russia — massive traffic jams have hit the Irkutsk region, and every cargo truck is being inspected.

      Recently, I explained why Ukraine chose to publicly disclose so much information about Operation “Spiderweb.”

      2/ By revealing how the operation was executed — including the use of concealed drones inside decoy trucks driven across 5,000 kilometers of russian territory — Ukraine imposed both psychological and economic costs on russia.

      3/ Now, every russian cargo truck is a potential threat. Every driver is a suspect. As a result, russian authorities are being forced to:
      – Divert resources to inspect and monitor domestic transport routes

      4/ - Increase surveillance and internal security across tens of thousands of kilometers of highways
      – Slow down military and civilian logistics nationwide
      – Mistrust their own citizens — especially private drivers and contractors — fueling paranoia and bottlenecks

      5/ And today, we’re already seeing this in action.

      Russia is panicking. It’s halting trucks, blocking roads, and launching a full-scale clampdown on logistics out of fear that another drone attack might be hiding in plain sight.

      6/ And remember: rad transport accounts for approximately 70% of the total cargo volume in russia.

      This is a major blow to the russian economy.

    • Géo-politie / X – analyse militaire du point de vue ukrainien
      https://x.com/geo_politie/status/1929627971322892774

      🇺🇦🇷🇺 Vous en avez entendu parler maintes et maintes fois, mais on va rajouter une couche. Une opération de grande ampleur multivecteur a été menée par les Ukrainiens. L’opération visait cinq objectifs stratégiques, principalement aériens, et a conduit à des attaques de drones FPV sur quatre d’entre eux, entraînant la destruction totale ou partielle d’environ 40 avions, dont des TU-95.

      Vous avez vu beaucoup d’analyses politiques et géopolitiques de l’action.

      C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui une analyse militaire de la chose, comme si on était ensemble les décisionnaires.

      1/9

      Thread by geo_politie – Thread Reader App
      https://threadreaderapp.com/thread/1929627971322892774.html

    • Sans mentionner les traités de #START ?

      « Géo-politie / X – analyse militaire du point de vue ukrainien »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9s_START

      Les traités START (de l’anglais Strategic Arms Reduction Treaty, litt. « traité de réduction des armes stratégiques ») sont trois traités de maîtrise des armements négociés entre les États-Unis et l’Union soviétique puis la Russie dans les années 1990.

      On y retrouve tout ce qui est typique au vu de la marge d’interprétation occidentale : nous, c’est-à-dire les Anglo-Américains, Israël y compris et diverses ’alliées’, déterminons à notre guise la durée et la fiabilité des accords conclus.

      L’interprétation du texte de l’accord est réglée par le récit public, c’est-à-dire par le contrôle des médias.

      Dans le discours public, on omet tout simplement, lorsque l’occasion se présente, de tels accords.

      #Guerre_psychologique et de l’ #information

      #Ukraine #Russie #NATO #OTAN

      voir aussi : https://seenthis.net/messages/1118778 || regisdecastelnau.substack.com -2025-06-03

  • Dernières nouvelles de la guerre « hybride ».
    La frontière Russie-Finlande, futur point chaud après la guerre en Ukraine ?
    https://www.france24.com/fr/europe/20250520-la-fronti%C3%A8re-russie-finlande-futur-point-chaud-apr%C3%A8s-la

    Selon des analystes finlandais, les Russes ont renforcé leur présence militaire ces derniers mois à proximité de la frontière avec la Finlande, un des deux derniers pays – avec la Suède – à avoir rejoint l’Otan. De son côté, Helsinki prépare sa défense.

    #guerre_permanente #Russie #Finlande #OTAN

  • Ucrania-Gaza-Irán, el fascismo promueve la guerra mundial. Impulsar el Frente Internacional Antifascista. Por Vicente Otta – Con la verdad, por la paz y la justicia social
    https://redh-cuba.org/2025/05/ucrania-gaza-iran-el-fascismo-promueve-la-guerra-mundial-impulsar-el-fren

    Ucrania-Gaza-Irán, el fascismo promueve la guerra mundial. Impulsar el Frente Internacional Antifascista. Por Vicente Otta
    PorREDH-Cuba
    May 8, 2025 #Antifascimo, #BRICS, #Estados Unidos, #OTAN, #Vicente Otta

    Los BRICS, el mundo Multipolar y el fin del hegemonismo unipolar estadounidense

    El colapso de la URSS en 1989 alteró el sistema bipolar establecido en 1945 finalizada la II Guerra Mundial. El bloque soviético que se erigió como campo socialista y muro de contención al capitalismo impulsado por el liderazgo anglosajón, llega a su fin.

    No es casualidad que apenas producido el derrumbe del Muro de Berlín y todo lo que había tras él, se instaura el Consenso de Washington-1990- y el capitalismo en su versión más despiadado y salvaje, el neoliberalismo, se expande a nivel mundial de manera incontenible y brutal.

    Se establece el orden unipolar con EE.UU como fuerza única e indiscutible. De entonces a esta parte el papel de gendarme que realiza el imperio del norte es planetario, su incursión armada se produce en todos los confines del mundo a voluntad.

    Entre 1990 y 2015 aparece como una fuerza arrolladora. Derroca a Noriega en Panamá, invade Afganistán, fabrica la primavera árabe, invade y destruye Irak y Libia, destruye UNASUR, derroca al gobierno de Yanukovich en Ucrania, colocando a Zelensky, etc.

    Edifica el sistema mundo neoliberal a sangre y fuego. Instaura el neoliberalismo sobre los escombros de países enteros y millones de muertos

    Siria y Ucrania punto de inflexión

    En estos 35 años transcurridos desde el colapso soviético se produce la reorganización de Rusia y su comunidad Federativa, reactiva su aparato económico y recompone su poder político y militar. Es en este contexto que realiza la incursión en Ucrania ante la amenaza mortal que supone la instalación de armas nucleares en su frontera.

    La conversión de la OTAN en un aparato político-militar que ha multiplicado su poderío y capacidad bélica, es en buena medida con la incorporación arbitraria de los países del disuelto Pacto de Varsovia, alianza patrocinada por la URSS después de la II Guerra Mundial.

    Desconociendo los compromisos establecidos con Gorbachov cuando se disuelve la URSS, de que no iban a incorporar a los países del Pacto de Varsovia a la OTAN, a partir de 1991 ésta pasa de tener 12 miembros a 32 en la actualidad, 14 de ellos, Ex. Aliados URSS.

    La guerra para impedir el nuevo orden mundial

    EEUU y la OTAN amagan liquidar a Rusia, pero en realidad apuntan al dragón chino, verdadero peligro para el actual gendarme mundial.

    Si el siglo XXI es el siglo de la revolución tecnológica quien logre su liderazgo será inevitablemente la fuerza dominante. Es lo que China en alianza estratégica con los países del denominado bloque BRICS, empieza a asumir. Hay que tener presente que los BRICS (Brasil, Rusia, India, China, , Sudáfrica, y cuatro países incorporados recientemente) tienen más del 50% del PBI y de la población mundial.

    EEUU está en una grave encrucijada, corre contra el tiempo y no quiere perder espacio. El 2025 aparece como una fecha clave pues este año Taiwán debe reincorporarse a China continental, su retorno a la patria es una decisión categórica. No hay postergación ni marcha atrás, ha sentenciado el gobierno chino.

    Solo una guerra podría alterar esta decisión, de ahí la necesidad USA de debilitar a Rusia para aislar y confrontar al dragón asiático. No será posible.

    Ucrania- Gaza-Irán, la guerra planetaria en curso

    El alineamiento de los contendientes: EE.UU-OTAN por el lado del hegemonismo anglosajón, y Rusia, China, Irán, por el lado multilateral configuran las fuerzas en pugna.

    En este contexto, EE.UU promueve acciones bélicas en varias latitudes del planeta, en otras, sabotea y busca derrocar gobiernos, como en los casos de Cuba, Venezuela, Nicaragua y Bolivia, o prepara escenarios de caos y desestabilización en alianza con el narcotráfico y la criminalidad común, preparando el terreno para gobiernos de “mano dura” tipo Bukele de El Salvador para de esta manera eliminar los procesos de lucha y organización popular progresistas y, buscar la instauración de gobiernos dictatoriales (caso de Ecuador) para bloquear o aplastar los proyectos emancipatorios y revolucionarios.

    En este panorama América Latina juega un rol crucial, pues EE.UU tiene la anacrónica idea de que somos su patio trasero, esto es su retaguardia estratégica con el que debe contar plenamente.

    En un contexto mundial en que pierde control y poder sobre Asia, África y Medio Oriente, y que una potencia como China empieza a ampliar su presencia en este lado del mundo, el imperio decadente arrecia su política intervencionista sobre nuestros países. No es casualidad que el retorno de Trump a la Casa Blanca traiga consigo el endurecimiento y ampliación de las políticas genocidas e inhumanas sobre Cuba, y retome prácticas de sabotaje y chantaje económicos sobre Venezuela.

    La Cuba heroica ya forma parte de los BRICS, y en plazo no muy largo Venezuela será parte integrante de esta poderosa alianza geopolítica.

    La guerra que promueve el fascismo es para impedir este Mundo Multipolar

    El Mundo Multipolar es ya una realidad operante, aún no alcanza toda sus potencia, que se irá evidenciando en los siguientes años con la incorporación de más países del sur global, y con la modificación de las reglas económicas, financieras y comerciales que actualmente operan como mecanismos de saqueo y opresión de nuestros países.

    Otro mundo es posible, construyamoslo.

    Cuba y Venezuela siguen alumbrando el camino de la liberación de los pueblos del mundo.

    Con enorme y valeroso sacrificio se mantienen firmes en en la defensa de su autonomía y la construcción del socialismo. Firmeza que se nutre de la convicción de formar parte de una corriente mundial que lucha por la construcción de un mundo mejor. De un mundo de armonía entre los hombres y mujeres de buena voluntad y de armonía entre la sociedad humana y la naturaleza

    ¡Derrotar al fascismo es la tarea actual!

    ¡Otro mundo es posible, hay que hacerlo realidad!

  • L’Ukraine et ses alliés réclament à la Russie un cessez-le-feu de trente jours, Vladimir Poutine les ignore, et propose des négociations directes avec Kiev le 15 mai

    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/11/l-ukraine-et-ses-allies-reclament-a-la-russie-un-cessez-le-feu-de-trente-jou

    Les dirigeants français, allemand, britannique et polonais, accueillis par Volodymyr Zelensky dans la capitale ukrainienne, se sont prévalus du soutien de Donald Trump pour accroître la pression sur le président russe.

    • Guerre en Ukraine : le duel diplomatique de Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine mis sous pression par Donald Trump

      https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/12/guerre-en-ukraine-le-duel-diplomatique-de-volodymyr-zelensky-et-vladimir-pou

      Le président russe a écarté le cessez-le-feu exigé dès lundi par les Européens, et mis sur la table des négociations directes à Istanbul. Son homologue ukrainien a saisi l’occasion pour lui proposer de le rencontrer « personnellement ».

      [...]

      « J’espère que, cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses », a dit M. Zelensky, tout en répétant son exigence d’un « cessez-le-feu total complet, durable et fiable » dès lundi 12 mai, « pour fournir une base nécessaire à la diplomatie ». Cette cessation des hostilités est réclamée en chœur par les alliés occidentaux de Kiev, en particulier les Européens, mais le président russe n’entend pas l’accepter préalablement à des discussions.

      Si rien ne dit à ce stade que Vladimir Poutine accepte le rendez-vous fixé, comme une forme de défi, par Volodymyr Zelensky, la riposte très #tactique de celui-ci intervient à l’issue d’un week-end d’intenses manœuvres diplomatiques, à l’initiative des Européens, pour tenter de sortir de l’impasse les tractations indirectes menées jusqu’ici par l’intermédiaire de l’administration américaine.

      [...]

      Le rôle-clé de la #Turquie

      Le président turc, Recep Tayyip #Erdogan, a bien confirmé la disposition de son pays à accueillir des négociations en vue de mettre un terme à la guerre. C’est même un moment que le dirigeant turc attendait depuis près de trois ans et l’échec, au printemps 2022, de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine. Le chef de l’Etat turc a cherché à jouer un rôle de médiateur entre Kiev et Moscou avant même le début du conflit, en février 2022. Un mois après l’invasion, la Turquie a organisé les seules négociations directes qui aient jamais eu lieu depuis entre les délégations russe et ukrainienne à Antalya, puis à Istanbul. A l’époque, Moscou espérait conquérir Kiev et exigeait la capitulation de l’Ukraine, sa neutralisation (maintien hors de l’#OTAN et réduction de ses forces armées) et sa « dénazification », c’est-à-dire la chute du président Zelensky.

      Après cet échec, Recep Tayyip Erdogan a su jouer un rôle-clé dans la négociation et la signature de l’accord sur l’exportation des #céréales ukrainiennes (Initiative céréalière de la mer Noire), en collaboration avec les Nations unies. Mais là encore, ce dispositif a échoué après quelques mois en 2023, quand la Russie a décidé de ne pas renouveler l’accord.

      [...]

      [Macron] « a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu qui permettra qu’une rencontre russo-ukrainienne au plus haut niveau ait lieu ce jeudi ». A la différence de la Maison Blanche, les dirigeants européens considèrent qu’un tel cessez-le-feu, si possible de trente jours et renouvelable, doit rester un préalable avant toute forme de discussion sérieuse. Pas question, selon eux, que la Russie préempte les contours d’un éventuel accord de paix en imposant ses exigences avant d’accepter de cesser les hostilités sur le terrain.

      Dans ces conditions, le cessez-le-feu exigé par les Européens a peu de chances d’entrer en vigueur lundi ou un jour prochain. Et la perspective d’un sommet Poutine-Zelensky n’est pas beaucoup plus probable étant donné la défiance accumulée entre Kiev et Moscou après plus de trois ans de guerre. « Aujourd’hui, les deux belligérants se détestent, ne se font pas confiance, leurs positions de négociation, notamment sur le statut des territoires ukrainiens occupés, se contredisent radicalement et ne sont pas compatibles pour parvenir à un compromis », observe Volodymyr Fesenko, analyste ukrainien, directeur du centre d’études politiques Penta, à Kiev.

      D’ailleurs, observe-t-il, Vladimir Poutine n’a lui-même pas proposé une rencontre au sommet, mais « la reprise des pourparlers d’Istanbul interrompus en 2022 ». « Il s’agit d’une position de propagande et d’un #piège #tactique pour l’Ukraine. Si l’Ukraine refuse, Poutine accusera les Ukrainiens de ne pas vouloir négocier la paix et mettre fin à la guerre, dit M. Fesenko ; si l’Ukraine accepte, des ultimatums seront lancés par la Russie à Istanbul. » « Il est également possible que la Russie simule des négociations et les fasse durer autant que possible, tout en poursuivant, voire en intensifiant, la guerre contre l’Ukraine », craint Volodymyr Fesenko. Une hypothèse également redoutée en Europe.

      Le jeu entre Poutine et Trump

      De fait, Vladimir Poutine se pense en position de force, en raison de la progression, lente mais régulière, de son armée dans l’est de l’Ukraine. Il sait que le temps joue pour lui, alors que l’administration Trump est pressée de trouver un accord. « La position du Kremlin n’a pas changé : pas de cessez-le-feu sans accord de paix plus général. Poutine n’abandonnera pas cet argument lors des négociations, d’autant plus que la dynamique militaire est du côté russe. Les activités militaires cesseront une fois l’accord de paix conclu », analyse Fiodor Loukianov, rédacteur en chef de Russia in Global Affairs, réputé proche du Kremlin. « Par expérience, nous savons que les propositions européennes peinent à fonctionner dans les faits. Les menaces de nouvelles sanctions ne nous impressionnent pas. Mais la Russie ne veut pas éliminer la possibilité de négociations et d’un éventuel accord de paix. C’est un signe important », affirme-t-il.

      « Cette semaine sera cruciale, veut croire un autre analyste russe, sous le couvert de l’anonymat. Tout dépend du jeu entre Poutine et Trump. Le Kremlin continue de jouer la montre, mais il ne veut pas rejeter catégoriquement une proposition de cessez-le-feu venant de Trump car il veut conserver la nouvelle et bonne relation construite avec lui. »

      « Poutine a proposé des “pourparlers directs entre la Russie et l’Ukraine”, en référence aux précédentes négociations d’Istanbul menées par des représentants des deux parties, et non par les présidents, dit un dernier analyste russe. Zelensky lui a répondu qu’il était prêt à le rencontrer, “personnellement”. C’est une manière de dire non à la proposition russe », conclut-il, au risque de voir les espoirs de Donald Trump déçus et la guerre se prolonger encore.

  • En #Roumanie, la colère contre le libéralisme de Bruxelles nourrit le #poujadisme
    https://lvsl.fr/en-roumanie-la-colere-contre-le-liberalisme-de-bruxelles-nourrit-le-poujadisme

    En annulant la présidentielle et en accusant la #Russie de manipuler l’élection, les élites roumaines espéraient bloquer la percée de l’extrême-droite. Mais entre la volonté de changement en matière économique, le retour de #Trump et le dégagisme des partis corrompus, celle-ci a plus que jamais le vent en poupe.

    #Politique #Calin_Georgescu #corruption #Extrême-droite #George_Simion #néolibéralisme #OTAN #PNL #présidentielle_roumaine #PSD #services_secrets #Union_Européenne #USR

  • Frédéric Aigouy : Les médias indépendants sont en danger !

    via https://diasp.eu/p/17611999

    Frédéric #Aigouy is a French freelance journalist. He worked for RT France until its liquidation in 2023, covering topics such as Brexit and the Yellow Vest protests. In 2024, he was denied accreditation at the Élysée Palace after asking a question about the sabotage of #NordStream, denouncing an attack on press freedom. He is praised for his respect for journalistic ethics.

    https://inv.nadeko.net/watch?v=YJ-mnFAKiiY

    https://www.youtube.com/watch?v=YJ-mnFAKiiY

    #UE #Ursula #UVDL #pipolitique #dictature #europe #Georgescu #Roumanie #simion #OTAN #Allemagne #Ukraine #Russie #France #macron #macronie #médias #merdias #médiavers #narratif #désinformation #censure #propagande

    Substack de F. Aigouy
    Chronique d’un effondrement
    https://fredericaigouy.substack.com

  • L’effondrement des traités de limitation des armements met l’humanité en danger
    https://lvsl.fr/leffondrement-des-traites-de-limitation-des-armements-met-lhumanite-entiere-en-

    Ces dernières années, on observe un rapide délitement des conventions internationales interdisant ou encadrant les armements, nucléaires ou non. Exacerbé par les conflits récents, en particulier par la guerre d’Ukraine, ce processus, que les États justifient par leurs impératifs de sécurité immédiate, met en danger l’avenir de la sécurité internationale et, au-delà, rien de moins […]

    #International #armes #Armes_de_destruction_massive #course_à_l'armement #Escalade #INF #Open_skies #OTAN #Russie #Traités_désarmement

  • Der Weg der NATO nach Asien
    https://overton-magazin.de/top-story/der-weg-der-nato-nach-asien

    Après l’Allemagne le Japon se défait de son obligation constitutionelle de la paix. Il enverra désormais un ambassadeur auprès de l’OTAN et encouragera d’autres pays asiatiques à se rapprocher du pacte militaire dominé par lrs États Unis. Le front anti-chinois se solidifie.

    24.4.2025 von Sevim Dagdelen - Während die NATO unter US-Führung den Ukrainekrieg beendet sehen will, versucht sie nun den Indopazifik zu dominieren.

    US-Präsident Donald Trump hat ein „finales Angebot“ vorgelegt, um zu einem Frieden in der Ukraine zu kommen. Teil des Angebotes soll der Verzicht der Ukraine auf eine NATO-Mitgliedschaft sein. Damit würde Trump die Entscheidungen des NATO-Gipfels von Bukarest 2008 revidieren, wo auf Druck des damaligen US-Präsidenten George Bush der Ukraine der Weg für eine NATO-Mitgliedschaft eröffnet worden war.

    Vorerst, so scheint es, ist damit das Konzept der permanenten NATO-Osterweiterung bis an die russische Grenze beendet worden. Wer aber meint, die USA würden künftig auf die NATO als Instrument ihrer Außen- und Sicherheitspolitik verzichten, könnte sich gravierend getäuscht sehen. Denn zeitgleich mit den US-Bemühungen, den NATO-Stellvertreterkrieg gegen Russland in der Ukraine zumindest einzufrieren, ist die NATO auf dem Weg nach Asien, um dort neue Bündnispartner zu finden.
    Japans neuer NATO-Kurs

    Bereits auf dem NATO-Gipfel im Sommer 2024 hatte die Orientierung, China als künftigen Hauptfeind des Nordatlantikpaktes zu suchen, Eingang in das Abschlussdokument gefunden. Wenn wir uns die jüngste Asienreise des NATO-Generalsekretärs Mark Rutte Anfang April 2025 nach Japan anschauen, die erste nach seiner Amtsernennung im Oktober 2024, verstärkt sich der Eindruck, dass es bei einem vorläufigen Stopp der Osterweiterung gegen Russland nunmehr um den Abschluss bilateraler Kooperationsvereinbarungen des Militärpaktes mit Staaten im Indopazifik geht.

    Ähnlich wie in Europa nach dem Ende des Kalten Krieges gegenüber Russland, geht es um eine Strategie der Expansion und Spannung gegenüber China in Asien, in sehr enger Abstimmung mit den USA. Japan ernannte zum ersten Mal mit Osamu Izawa einen eigenen Botschafter bei der NATO, der die neue Form der Zusammenarbeit mit der NATO anpries: „Die Vereinigten Staaten sind unsere Verbündeten und die Europäer und die Kanadier sind unsere Partner, wenn also irgendetwas auf der Welt passiert, könnten wir manchmal zusammenarbeiten.“ Izawa umwarb insbesondere die neue Form der Kooperation bei der Rüstungsproduktion: „Wir müssen deshalb die Interoperabilität vergrößern, um uns gegenseitig zu unterstützen und um dies umzusetzen, dient die Standardisierung innerhalb der NATO uns als wichtige Richtschnur.“ So weit die Japan Times am 13. April 2025.

    Japan entsorgt die Friedensverfassung

    Der japanische NATO-Botschafter betonte, es gehe dabei darum, Rivalen wie Russland und China „zu übertreffen und mehr zu produzieren“ („outpace and outproduce“). Als Morgengabe der neuen Zusammenarbeit mit dem westlichen Militärpakt kündigte Japan zugleich den Willen für eine Beteiligung an der „NATO Security Assistance and Training Organization for Ukraine“ in Deutschland und eine Aufstockung seiner Militärhilfe für Kiew an. Japan gilt dabei als Türöffner für weitere Staaten aus dem Indopazifik wie Australien, Neuseeland und Südkorea, die immer stärker in die NATO eingebunden werden sollen. Der kommende NATO-Gipfel in Den Haag im Juni soll diese NATO-Erweiterung nach Asien in einer neuen Qualität dokumentieren.

    Mit der verstärkten Einbindung in Japan wird, wie im Falle Deutschlands mit dem Friedensgebot des Grundgesetzes, ganz nebenbei die Friedensverfassung entsorgt und die Ära der militärischen Zurückhaltung seit der Niederlage des japanischen Militarismus im Zweiten Weltkrieg beendet. Japan hat sich jedenfalls nicht nur den NATO-Aufrüstungszielen angeschlossen, sondern ist offenbar bereit, sich einem Eskalationskurs der USA gegen China bedingungslos unterzuordnen. Dabei sind der Versuch der USA, mit einem Welthandelskrieg China zu isolieren und die NATO zu einer globalen Organisation mit Schwerpunkt im Indopazifik auszubauen, nur zwei Seiten ein und derselben Medaille.
    Ähnliche Beiträge:

    #Japon #OTAN #Chine #gierre

  • Crise de l’UE : Chute ou Sortie ? – Jacques Nikonoff

    L’Union européenne traverse une crise sans précédent, isolée sur la scène internationale et confrontée à des défis économiques et politiques majeurs.

    Les négociations directes entre Donald Trump et Vladimir Poutine pour imposer la paix en Ukraine, ainsi que les victoires des partis patriotes au sein de l’UE, illustrent une dynamique de fragmentation qui menace l’unité européenne.

    https://www.youtube.com/watch?v=E-3l_EFuKl8

    Jacques Nikonoff, membre fondateur de la Fondation Marc-Bloch et de l’association Attac.

    #attac #analyse #france #politique #oligarchie #ue #néolibéralisme #climat #otan #capitalisme #international #écologie #économie #altermondialisme #finance #dette #Roumanie #afd

  • Le plan US pour l’#Ukraine, « fruit de 40 ans d’histoire entre #Trump et la #Russie » - Basta !
    https://basta.media/Le-plan-des-Etats-Unis-pour-l-Ukraine-fruit-de-40-ans-d-histoire-entre-Trum

    C’est le moment où le KGB va redéfinir et intensifier ses efforts de recrutement, principalement aux #États-Unis, son principal ennemi. Les documents internes de l’époque sont très clairs, sur le sujet : Vladimir Krioutchkov, le patron de la première direction générale du KGB, la plus prestigieuse, en charge de l’espionnage politique extérieur, cible tout particulièrement les scientifiques et les personnalités du monde politique et des affaires comme de potentiels relais intéressants au service de l’URSS. Trump entre parfaitement dans ce spectre-là.

    Ce travail d’approche se concrétise en juillet 1987, lors du tout premier voyage de Trump à Moscou, dans l’idée d’y vendre une Trump tower. Tous les éléments laissent à penser que l’opération est directement organisée par le #KGB. D’ailleurs, à peine deux mois après son retour, Trump s’offre une campagne de communication, pour près de 100 000 dollars, dans les plus grands journaux américains [le New York Times, le Washington Post et le Boston Globe, ndlr] pour publier une lettre ouverte appelant à ce que les États-Unis « cessent de payer pour défendre des pays qui ont les moyens de se défendre eux-mêmes », en référence directe à l’#Otan.

  • Ce que pensent les classes populaires ukrainiennes de la guerre
    https://lvsl.fr/ce-que-pensent-les-classes-populaires-ukrainiennes-de-la-guerre

    « Il faut écouter les voix ukrainiennes ». Cet impératif, répété légitimement depuis février 2022, n’a paradoxalement permis qu’aux classes sociales ukrainiennes les plus privilégiées de s’exprimer. Pourtant le discours des classes populaires ukrainiennes sur la guerre est intéressant à bien des égards. À rebours de l’interprétation de l’« intelligentsia national-libérale » qui « voit dans l’agression russe la manifestation […]

    #Conflit_ukrainien_:_le_grand_retour_du_militarisme #International #OTAN #Russie #Ukraine #Zelensky

  • Pascal Boniface et Gérard Araud : #OTAN, #Israël, #Syrie, #BRICS et l’avenir de la diplomatie française
    https://lvsl.fr/pascal-boniface-et-gerard-araud-otan-israel-syrie-brics-et-lavenir-de-la-diplom

    Tandis que le mouvement #HTS s’empare du pouvoir à Damas, les bombardements continuent sur Gaza. Alors que de nombreuses ONG accusent les forces armées israéliennes de commettre un génocide, la France a décrété qu’elle ne procéderait pas à l’arrestation de Benjamin #Netanyahou exigée par la Cour pénale internationale. Et tandis que les BRICS annoncent une […]

    #International #CPI #Sud_global #Trump

  • Unbequeme Wahrheit : Wie Deutschland die USA zur Nato-Osterweiterung provozierte
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/unbequeme-wahrheit-wie-deutschland-die-usa-zur-nato-osterweiterung-

    Pour les gens ordinaires raisonnables il est difficile de s’imaginer pourquoi les pays entrent en guerre. On nous raconte que c’est la faute aux dictateurs et on nous fait croire que le pays démocratiques seraient essentiellement paisibles. C’est faux et sans les outils du marxisme il est difficile d’identifier les forces qui poussent les politiciens à prendre des décisions mortelles pour des centaines de milliers ou millions d’hommes. Les débats et discussions décisives ont lieu derrière des portes closes.

    Parfois s’ouvre une des portes fermées du pouvoir et on apprend des informations précises qui nous permettent de modifier ou préciser nos opinions. Cet article contient des information de cette catégorie sur les raisons de la guerre en Ukraine. La politique allemande y a contribué d’une manière décisive autant que que les impérialistes à Moscou ou Washington.

    22.12.2024 - 06 von Muamer Bećirović - Die USA werden als die Hauptverantwortliche für die Osterweiterung der Nato gesehen. Doch entspricht diese Darstellung den historischen Tatsachen? Ein Gastbeitrag.

    Die Komplexität der Außenpolitik eines Landes hängt entscheidend von der Anzahl der Faktoren ab, die es bei seinen Entscheidungen zu berücksichtigen hat. Ob Habsburg, Preußen, das Deutsche Reich oder die Bundesrepublik Deutschland – als Mittelmächte mit begrenztem Zugang zum Meer, umzingelt von mächtigen Nachbarn und ohne nennenswerte Bodenschätze, hatten sie in ihrer Außenpolitik stets mehr Faktoren zu berücksichtigen als alle anderen Großmächte, weil die Geografie sie dazu verfluchte.

    Der deutschsprachige Raum musste, um Frieden und seine Machtstellung in Europa zu bewahren, stets neutral bleiben, sich weder als Vorreiter des Ostens noch des Westens positionieren, die daraus resultierende Unsicherheit aushalten und geschickt zwischen beiden Seiten balancieren, um Frieden und eigene Interessen zu sichern.

    Die dazu notwendige Staatskunst liegt nicht in den Eindeutigkeiten, sondern in den Grautönen, in den feinen Nuancen der Machtpolitik. Eigentlich hätte Deutschland in jeder Generation ein Politikgenie hervorbringen müssen, um dieser Komplexität in Europa und seiner eigenen Rolle darin gerecht zu werden. Österreich hat dieses Kunststück mit Fürst Metternich und das Deutsche Reich mit Fürst Bismarck vollbringen können, doch eben nur zweimal innerhalb von Jahrhunderten. Die meisten anderen sind an dieser Komplexität gescheitert, und es ist kein Zufall, dass zwei Weltkriege auch eine wesentliche Folge davon waren. Wie geschickt diese Balancierung sein kann, dass sie fast niemandem auffällt, hat die Bundesrepublik Deutschland nach 1989 gezeigt, als sie die Nato-Osterweiterung maßgeblich steuerte.

    Die Architekten der Nato-Osterweiterung: Volker Rühe und Ulrich Weisser

    Nach der Auflösung des Warschauer Paktes Mitte 1991 und erst recht mit dem Zerfall der Sowjetunion Ende 1991 entstand in Mittel- und Osteuropa ein machtpolitisches Vakuum, und es war nur eine Frage der Zeit, bis es von einer Großmacht gefüllt werden würde. Interessanterweise waren es nicht die USA, die dies wollten. Denn Washington war aus den Erfahrungen des Kalten Krieges klug genug, seine traditionelle Politik des Gleichgewichts der Mächte nicht aufzugeben. Während die USA in der öffentlichen Wahrnehmung der Hegemon in Europa blieben, war der treibende Motor der Nato-Erweiterung in Wirklichkeit Berlin. Die Wissenschaftlerin Chaya Arora hat in ihrer Studie „NATO Expansion and the Art of Communicative Action, Germany’s Civilian Power Diplomacy“ zahlreiche Dokumente angeführt, die eindeutig belegen, dass Berlin unmittelbar mit der Auflösung des Warschauer Paktes begann, die Nato-Osterweiterung zu forcieren, und zwar aus Eigeninteresse.

    Die beiden Architekten der Erweiterung sind der verstorbene Vizeadmiral Ulrich Weisser und der ehemalige Verteidigungsminister Volker Rühe. Beide haben die Nato-Erweiterung entscheidend vorangetrieben. Im Jahr 1991 beauftragten sie die heutige Stiftung für Wissenschaft und Politik (SWP) mit einer umfassenden Studie zur Ausarbeitung der besten außenpolitischen Optionen für Deutschland. Vom Ergebnis waren Weisser und Rühe enttäuscht. Die Studie sei viel zu theoretisch und zu wenig innovativ gewesen, wohl auch deshalb, weil die SWP darin die Pläne zur Nato-Osterweiterung kritisierte.

    Weisser und Rühe gingen ein hohes Risiko ein, indem sie US-amerikanische Experten des RAND-Thinktanks, bei dem Weisser selbst tätig gewesen war, auf deutsche Kosten mit der Bearbeitung des Themas beauftragten. Neben der Expertise, die Weisser damit nach Deutschland holte, sorgte er gleichzeitig dafür, dass in Washington der Dominostein für die Nato-Osterweiterung fiel: „Die Arbeit von RAND war für uns sehr hilfreich, weil sie eine Reihe zusätzlicher Argumente für unsere Politik lieferte, und ich habe RAND absichtlich eingesetzt, um die politischen Entscheidungsträger in Washington zu beeinflussen. Nun, das wurde noch nie jemandem erzählt. Ich habe RAND instrumentalisiert, um diese Art von politischem Einfluss zu erreichen, weil ich wusste, dass die RAND-Leute ständig mit US-Beamten sprachen und ihre Ideen der deutschen Regierung vorstellten, und dass sie hin- und hergingen und den USA berichteten (…)“, sagte Weisser selbst.

    Der Erfolg gab Weisser und Rühe recht: In Washington setzte allmählich ein Umdenken ein, das zunehmend eine Nato-Mitgliedschaft Osteuropas befürwortete. Wie hat die Russische Föderation auf diese Entwicklung reagiert?

    Russlands erster Außenminister, Andrei Kosyrew, erklärt im Interview mit Alexander Dubowy, dass die Nato-Osterweiterung bis Mitte der 1990er-Jahre für Russland zunächst kein Aufreger war. Erst ab 1995, unter wachsendem innenpolitischen Druck, griff Präsident Boris Jelzin zunehmend auf Anti-Nato-Rhetorik zurück. US-Präsident Bill Clinton sympathisierte erst 1993 mit dieser Idee, da hatten die deutschen Architekten in der außenpolitischen Elite der USA längst das Fundament gelegt.

    Der Stein wurde ab da ins Rollen gebracht und der Rest ist Geschichte. Das Duo hatte es geschafft, ohne dass es in Europa auffiel und ohne dass man die großen Ambitionen Deutschlands erkannte, den USA die Hauptverantwortung für die Nato-Osterweiterung aufzubürden, während Berlin unterm Radar der Motor des Prozesses blieb. Aber warum wählten die beiden diese Herangehensweise? Was war das strategische Ziel? Und wie verhielt sich Bundeskanzler Helmut Kohl dazu?

    Berlins Kalkül: Strategische Absicherung nach Ost und West

    Rühe und Weisser hatten die historische strategische Lage Deutschlands richtig erkannt, Ost und West auszubalancieren und den eigenen Einflussbereich nur unter dem Radar erweitern zu können. Nachdem die anderen Mächte die deutsche Wiedervereinigung mühevoll akzeptiert hatten, konnte sich Deutschland nicht auch noch an die Sperrspitze einer Nato-Osterweiterung setzen. Frankreich, Großbritannien, die USA und Russland wären über diese neuen Ambitionen Berlins verärgert gewesen und hätten sie wahrscheinlich nach Kräften blockiert.

    Berlins Ziel war es daher, die USA als Vorreiter der Nato-Erweiterung zu gewinnen, denn keine andere Macht würde sich daran stören, und wenn doch, dann wären die USA dafür verantwortlich. Gleichzeitig sorgten die beiden deutschen Politiker dafür, dass die USA den größten Teil der Sicherheitskosten für die neue deutsche Einflusssphäre trugen, während Deutschland mit der EU-Osterweiterung 2004-2013 dafür sorgte, dass Osteuropa wirtschaftlich an Deutschland gebunden wurde. Deutschland erntete die Früchte dieser Nato-Integration, ohne die Kosten tragen zu müssen.

    Summa summarum hatte Deutschland Osteuropa wirtschaftlich an sich gebunden und gleichzeitig sicherheitspolitisch bei den Amerikanern abgesichert, ohne die deutschen Beziehungen zu Moskau zu gefährden – ein diplomatisches Meisterstück.

    Rühe hielt sich mit seiner Vision auch nicht hinter dem Berg. Im März 1993 hielt er im renommierten IISS (International Institute for Strategic Studies) in London eine kaum beachtete Rede zu strategischen Zielen Deutschlands. Eine Rede, die er mit niemandem aus der deutschen Regierung abstimmte: „(…) Wir müssen die transatlantische Partnerschaft auf eine neue Grundlage stellen. Was wir brauchen, ist eine neue Partnerschaft von Gleichen – Amerika als Partner, der die Gestaltung des neuen Europa unterstützt, und ein Europa, das mehr Verantwortung für sich selbst und für die Förderung des Weltfriedens übernimmt. Dies um so mehr als auch unser amerikanischer Partner seine Rolle sowohl als Weltmacht als auch im Rahmen der nordatlantischen Allianz neu definiert. Es gilt jetzt, diese beiden Prozesse miteinander zu harmonisieren. Dazu müssen wir unsere Allianz weiterentwickeln. Wir müssen die politisch-strategische Konzeption der Nato den neuen Bedingungen anpassen, sodass sie den Wandel im transatlantischen Verhältnis zum Ausdruck bringt. Das wird sich auch auf Organisation und Strukturen der Nato auswirken (…)“, betonte Rühe. Mit anderen Worten: Die USA sollen, auch mit dem Wohlwollen Deutschlands, der Schutzpatron Europas bleiben, doch nur so lange, bis Europa diese Aufgabe selbst übernehmen kann.

    Helmut Kohl: „Ohne Deutschlands Beitrag wäre die Nato zerstört worden [...] und das wäre das Ende der europäischen Integration gewesen“

    Doch wusste eigentlich Bundeskanzler Helmut Kohl, was sein Verteidigungsminister da trieb? Weisser selbst sagt, er glaube es nicht. Die Wahrheit dürfte irgendwo in der Mitte liegen. Kohl kann der Ehrgeiz seines Verteidigungsministers, der führende Kopf der CDU-Außen- und Sicherheitspolitik zu sein, nicht entgangen sein. Er hat ihn aber nur zu offensichtlich gewähren lassen. Helmut Kohl war ein zu erfahrener Politiker, um auch nur ein einziges Wort an Kritik über die Pläne seines Verteidigungsministers öffentlich zu äußern, denn das hätte wohl in und außerhalb Europas für Unmut und Widerstände gesorgt. Stattdessen schaute er wohlwollend zu.

    Ohne die Initiative Deutschlands hätte es wohl keine Nato-Osterweiterung gegeben, davon war Helmut Kohl überzeugt, wie er auch in seinen Memoiren schreibt: „(…) Denn ohne Deutschlands Beitrag wäre die NATO, dieser Stützpfeiler der europäischen Sicherheit, zerstört worden. Die Amerikaner hätten sich aus Europa zurückgezogen, und die Briten und Franzosen als die beiden europäischen Kernwaffenmächte hätten sich enger zusammenschließen müssen, ohne in der Lage zu sein, eine Sicherheitsgarantie für das übrige Europa zu geben. Damit hätte sich die sicherheitspolitische Statik des Kontinents entscheidend verschoben, und das wäre das Ende der europäischen Integration gewesen.“

    Alle deutschen Bundeskanzler nach 1945 hatten erkannt, dass Deutschland seinen Einfluss immer nur dann erweitern und sichern konnte, wenn es Ost und West gleichermaßen in sein Kalkül einbezog und ausbalancierte. Doch der Ausbruch des Krieges in der Ukraine 2014 und die vollumfängliche Invasion Russlands 2022 zeigen jedoch auf, dass Deutschland der Komplexität seiner strategischen Lage weder unter Gerhard Schröder noch unter Angela Merkel nicht gerecht geworden ist.

    Hinweis: Die geschilderten Ereignisse und Zitate stammen aus der Studie von Chaya Arora.
    https://link.springer.com/book/10.1057/9781403983343

    Muamer Bećirović forscht zu Diplomatiegeschichte und internationaler Politik. Im Januar 2024 erschien von ihm eine Biografie über den österreichischen Diplomaten und Staatsmann der postnapoleonischen Epoche Fürst Klemens von Metternich.

    #OTAN #Allemagne #Russie #guerre #diplomatie #politique #impérialisme

  • kultur_formen : kultur_formen soll abgeschafft werden !
    https://www.kulturformen.berlin/kultur-formen/aktuelles/meldung/kultur-formen-soll-gestrichen-werden

    A cause des dépenses pour la guerre la ville de Berlin coupe les subventions à de multiples institutions culturelles. Des milliers d’artistes vont vraisemblablement perdre leurs lieux de travail.

    Anglais : https://www.kulturformen.berlin/fileadmin/user_upload/press_release_liquidation_skwk_krb.pdf

    Berlin, 20.11.2024. Im Berliner Haushalt müssen über 3 Milliarden Euro eingespart werden. Der Kulturbereich als kleinstes Ressort ist dabei unverhältnismäßig hart betroffen. In der am gestrigen Dienstag veröffentlichten Liste der Einsparmaßnahmen steht die öffentlich-rechtliche Stiftung für Kulturelle Weiterbildung und Kulturberatung (SKWK) auf dem Streichposten, ebenfalls die ihr angegliederte Tochtergesellschaft, die Kulturraum Berlin gGmbH (KRB). Neben massiven Einsparungen ist konkret von Abwicklung die Rede.

    Die SKWK ist in Berlin das Dach für fünf Initiativen, die damit ihre Arbeit von heute auf morgen einstellen müssen: Diversity Arts Culture (DAC), Institut für Kulturelle Teilhabeforschung (IKTf), kultur_formen, das servicezentrum musikschulen (szm) sowie die Kulturraum Berlin gGmbH (KRB).

    Die Abwicklung hätte für den Berliner Kulturbereich sowie bundesweit verheerende Auswirkungen:

    Ohne Diversity Arts Culture findet im Kulturbereich keine Öffnung für die vielfältige Stadtgesellschaft statt. Künstler*innen und Kulturtätigen fehlt im Diskriminierungsfall die dringend benötigte Anlaufstelle.

    Ohne das Institut für Kulturelle Teilhabeforschung gibt es bundesweit keine fundierte Wissensbasis für Kultureinrichtungen, um sich gegenüber der Konkurrenz im breiten Freizeitmarkt zu behaupten. In Kulturpolitik und Verwaltungen fehlen Daten und Fakten zur Wirksamkeit von Kulturfördermaßnahmen.

    Ohne kultur_formen verlieren jährlich über 200 Projekte der Kulturellen Bildung und künstlerische Projekte im gesamten Berliner Stadtraum ihre Förderung. Über 5.000 Kindern, Jugendlichen und jungen Erwachsenen wird damit ihre Chance auf Kulturelle Teilhabe verwehrt. Der Berliner Projektfonds Kulturelle Bildung, Berliner Projektfonds Urbane Praxis und Kubinaut sind in ihrer Existenz bedroht.

    Ohne das servicezentrum musikschulen fehlt eine zentrale fachliche Stelle, die berlinweit den im Schulgesetz verankerten chancengleichen Zugang zu musikalischer Bildung im Blick hat und die das organisatorische Rückgrat für alle bezirklichen Musikschulen bildet.

    Ohne die Kulturraum Berlin gGmbH verlieren mehr als 2.500 Berliner Künstler*innen ihre Arbeitsräume, Großprojekte wie die Rettung der Uferhallen und das Kulturkataster stehen vor dem Aus.

    “Ich bin schockiert, dass die Stiftung für Kulturelle Weiterbildung und Kulturberatung und die Kulturraum Berlin gGmbH abgewickelt werden sollen. Erst vor wenigen Monaten wurde ich vom Stiftungsratsvorsitzenden, dem Kultursenator Joe Chialo, zum Vorstand der Stiftung berufen. Gemäß der 10%-Sparvorgabe haben wir als Stiftung einen Vorschlag erarbeitet. Die Medienmeldung, dass wir abgewickelt werden sollen, traf uns daher völlig überraschend und unerwartet. Knapp 100 hochqualifizierte Mitarbeitende sollen ihre Arbeitsplätze verlieren – und Berlin damit wichtige Infrastruktur, Expertise und Erfahrung in den für die Zukunftsfähigkeit des Kulturbereichs zentralen Themen Teilhabe, kulturelle Bildung und Diversität”, so Florian Stiehler, Vorstand der Stiftung.

    Seit 2019 hat die Stiftung für Kulturelle Weiterbildung und Kulturberatung mit ihren Bereichen dazu beigetragen, Teilhabe und kulturelle Bildung zu stärken sowie den Kulturbereich innovativ und effizient für die Zukunft aufzustellen. Über Jahre hat sie eine kritische Infrastruktur für den gesamten Kulturbetrieb aufgebaut und bereitgestellt. Dabei wurden maßgebliche Initiativen, Projekte und Services ins Leben gerufen wie eine spartenübergreifende Antidiskriminierungsberatung (Diversity Arts Culture), die niedrigschwellige Nachwuchsförderung “Durchstarten” (kultur_formen), “KulturMonitoring” (Institut für Kulturelle Teilhabeforschung), mit dem bundesweit vernetzt Kultur- und Freizeiteinrichtungen Besucher*innenforschung betreiben, und seit 2023 die berlinweite Steuerung von Prozessen für die Berliner Musikschulen wie der Support der Verwaltungssoftware MS-IT.

    Wird die Stiftung abgewickelt, zerschlägt die Berliner Regierungskoalition diese vorher sorgfältig aufgebaute Infrastruktur, die in vielen Bereichen der Berliner Kulturverwaltung und in Kultureinrichtungen unter Aufwendung deutlich höherer Haushaltsmittel erneut aufgebaut werden müsste. Damit würde die Berliner Regierungskoalition dem Kulturbereich neben sämtlichen Mittelkürzungen der einzelnen Einrichtungen und Initiativen doppelt schaden – und das auf lange Zeit.

    “Wir kämpfen dafür, dass die Abwicklung noch abgewendet werden kann und stehen für den Austausch mit politischen Entscheidungsträger*innen bereit”, so Florian Stiehler.

    Pressekontakt:

    Betina Thamm
    Stiftung für Kulturelle Weiterbildung und Kulturberatung
    +49 (0)176 17870301
    presse@iktf.berlin
    www.stiftungkwk.berlin

    #Allemagne #Berlin #culture #guerre #austérité

  • Ukrainer hinter Nord-Stream-Sprengung : Deutsche Politiker in Erklärungsnot
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/ukrainer-hinter-nord-stream-sprengung-deutsche-politiker-in-erklaer

    D’après les dernières informations dans tous les médias allemands ce sont bien des militaires ou services secrets ukarainiens qui ont fait explosere le gazoduc North Stream 2. On peut alors constater que les forces armées d’un pays ami sous la surveillance d’un autre pays ami ont commis un acte de sabotage contre une infrastructure allemande avec le but de rendre impossible pour toujours que la Russie livre du gaz bon marché à l’Allemagne.

    Le journal ne publie pas la position du parti de gauche Die Linke. Tous les autres partis sauf le BSW et les extrémistes de droite ne trouvent rien à dire à propos de cette attaque contre l’Allemagne par l’Ukraine. Tout le monde semble être d’accord qu’il faille sacrifier le bien-aller du peuple allemand dans un plus grand intétêt.

    Bientôt j’aurai des problèmes pour payer le chauffage de mon appartement, je ne pourrai plus me payer de véhicule et je n’achêterai plus que des nouilles et du pain le moins cher pour me nourrir. Tout ça pour que les Russes et les Ukrainiens puissent continuer à s’entretuer ? Je participerai aux frais des bombes qu’on fera tomber sur moi ? Telle est la volonté du gouvernement SPD/Verts/FDP actuel.

    Alors aux élections du mois de février 2025 je vote pour quel parti ... ?

    39.11.2024 von Thomas Fasbender, Simon Zeise - https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/geopolitik/ukrainer-hinter-nord-stream-sprengung-deutsche-politiker-in-erklaer

    Es ist schon mehr als eigenartig. Journalisten der Frankfurter Allgemeinen Zeitung und des Spiegel recherchieren zum Terroranschlag auf die Ostseepipeline Nord Stream, machen die mutmaßlich ukrainischen Täter aus und treffen sich mit ihnen in der Nähe von Kiew. Immerhin handelt es sich um den größten Angriff auf zivile deutsche Infrastruktur in Friedenszeiten. Doch von den deutschen Behörden und der Bundesregierung: kein Wort.

    Die Berliner Zeitung hat jetzt Abgeordnete befragt, quer durch die politischen Lager. Lediglich in den Reihen der Opposition wird Empörung laut.

    Michael Kretschmer (CDU): „Man hört aus Berlin nichts“

    „Man hört aus Berlin nichts“, schreibt Sachsens Ministerpräsident Michael Kretschmer (CDU) in seiner Antwort. „Es ist ein Angriff auf Deutschland, auf unsere Infrastruktur. Es ist doch das Mindeste, dass sich die Bundesregierung dazu äußert. Es waren Journalistinnen und Journalisten, die das aufgedeckt haben“, hebt Kretschmer hervor. „Jetzt hat der deutsche Rechtsstaat ermittelt und trotzdem wird es immer weiter verschleiert. Ich finde es unmöglich. So zerstört man Vertrauen in Demokratie und Rechtsstaat und in die politischen Institutionen.“

    Kretschmer betont, dass durch die Abkehr von den russischen Gasimporten die Energiepreise derart gestiegen sind, dass sie die Bevölkerung stark belasten und eine Deindustrialisierung der deutschen Wirtschaft droht.

    Michael Gahler (CDU): „Mit Nord Stream Putins Kriegsvorbereitungen unterstützt“

    Doch in der CDU ist Kretschmer allein auf weiter Flur. Sein Parteikollege, der Europa-Abgeordnete Michael Gahler, weist darauf hin, dass sich die Gaspreise „seit einem erheblichen Preisanstieg infolge des russischen Angriffskriegs auf die Ukraine, (…) seit Anfang des Jahres 2023 wieder normalisiert“ hätten. Das liege auch an den europäischen Russlandsanktionen, an Effizienzsteigerungen und Einsparungen im Energiesektor sowie an der Umstellung unserer Energieversorgung auf bessere Lieferanten.

    Gahler ist überzeugt: „Das deutsche Volk will den russischen Kriegsverbrecher vor Gericht gestellt und bestraft sehen.“ Die Nord-Stream-Pipelines waren für ihn „ein politisch motiviertes Projekt mit drei Zielen: Schwächung der Ukraine und anderer mittelosteuropäischer Partner, Vergrößerung der deutschen Abhängigkeit von russischen Energielieferungen und Zähmung der deutschen Russlandpolitik“. Leider habe „Deutschland auch mit Nord Stream Putins Kriegsvorbereitungen unterstützt“.

    Nun ging es bei der Sprengung im September 2022 nicht darum, den Deutschen das Gasgeschäft mit dem kriegführenden Russland zu verleiden. Das war längst auf null zurückgefahren. Die Absicht war, Gas-Direktlieferungen aus Russland für alle Zukunft zu unterbinden – auch aus einem demokratisch gewandelten, prowestlichen Russland post Putin. Ziel war die Abtrennung der deutschen Industrie und der deutschen Verbraucher von nachhaltig preisgünstiger Energie – mit einem Wort: die geopolitische Schwächung Deutschlands.

    Reaktion auf mutmaßlichen Nord-Stream-Attentäter: Wagenknecht fordert Stopp von Waffenlieferungen
    Klaus Ernst (BSW) und Tino Chrupalla (AfD): Es war ein Angriff auf Deutschland

    Für die Erklärung des Erfolgs populistischer Parteien geben die Reaktionen auf den Terrorakt am Ostseegrund ein Paradebeispiel ab. Die AfD- und BSW-Abgeordneten nennen das Offensichtliche beim Namen. Als einen „Anschlag auf unsere Energiesouveränität“ bezeichnet der AfD-Vorsitzende Tino Chrupalla die Zerstörungstat. Klaus Ernst vom Bündnis Sahra Wagenknecht spricht von einem „Angriff auf die Interessen der Bundesrepublik Deutschland“. Und Chrupallas Kollegin Alice Weidel schlussfolgert mit Blick auf die mutmaßlichen Urheber: „Wer solche Verbündete hat, braucht keine Feinde mehr.“

    Nun heißt es nicht ohne Grund, der Zulauf der Populisten gründe darin, dass sie komplizierte Sachverhalte in einfacher Verpackung – also nicht immer wirklichkeitsgerecht – präsentierten. Im vorliegenden Fall hieße das: Die Nichtpopulisten, in ihrer Selbstbeschreibung die Vertreter demokratischer Parteien, müssten jetzt entweder erklären, warum die Zerstörung der Pipeline durch Verbündete ein begrüßenswerter Akt war – oder sie müssten als gewählte Vertreter ihres Souveräns mit aller Macht und Lautstärke dagegen protestieren.

    Ralf Stegner (SPD): „Heikle sicherheitspolitische Angelegenheit“

    Doch von Protest ist nicht viel zu hören. Der außenpolitische Sprecher der SPD-Fraktion, Nils Schmid, verweist auf „laufende“ Ermittlungen; die seien „hochkomplex und benötigen Zeit“. Zudem seien sie nach geltendem Recht vertraulich: „Den Ergebnissen wollen und können wir nicht vorweggreifen.“

    Schmids Parteikollege Michael Roth, einer der dezidiertesten Ukraineversteher unter den Sozialdemokraten, lässt mitteilen, er stehe für ein Statement nicht zur Verfügung. Ralf Stegner, ebenfalls SPD und eher als Russlandversteher bekannt, gesteht wenigstens zu: „Es spricht in der Tat einiges dafür, dass die Spuren in die Ukraine führen.“ Er nennt den Vorgang eine „heikle sicherheitspolitische Angelegenheit“, die „nicht durch öffentliche Spekulationen angeheizt werden sollte“.

    Keine Stellungnahme von FDP und Grünen

    Um Stegner gerecht zu werden: Er versucht immerhin, das komplexe Dilemma, in das die deutsche Politik durch die Pipeline-Explosionen geraten ist, einigermaßen abzubilden. So verweist er auf die Aussage des Bundeskanzlers, „dass wir äußere, innere und soziale Sicherheit nicht gegeneinander ausspielen dürfen“. Die hohen Energiepreise seien ein Problem, „aber weniger Unterstützung für die Ukraine macht Omas Stube nicht warm“. Wir „können und müssen“ beides leisten, so Stegner, „die Ukraine in diesem dritten Kriegswinter nicht alleine lassen und den Menschen bei uns Sicherheit und Zuversicht geben – auch bei den Energie- und Heizkosten“.

    Was bleibt, ist dieser Eindruck: Die Solidarität mit der Ukraine ist offensichtlich so wichtig, dass wir außer hohen Energiekosten auch noch die Missetaten unserer Verbündeten zu schlucken haben. Wie schaut man eigentlich international auf eine Regierung, die sich ein zentrales Element ihrer Energieinfrastruktur sozusagen unter dem Hintern wegbomben lässt und kommentarlos zur Tagesordnung übergeht? Ist die Annahme übertrieben, dass mancher ausländische Politiker die deutschen Kollegen für ziemliche Lappen hält?

    FDP und Grüne sahen der Berliner Zeitung gegenüber von jeder Stellungnahme ab, jedenfalls die angefragten Abgeordneten Wolfgang Kubicki, Sandra Detzer und Deborah Düring, ebenso die Pressestelle der Grünen-Fraktion.

    Sprengung der Gasröhren ein „Glücksfall für Deutschland“?

    Der Vogel-Strauß-Reflex vieler Politiker wird nur noch von der Gefallsucht einiger Journalistenkollegen getoppt. In einem Spiegel-Kommentar zu den jüngsten Enthüllungen heißt es sage und schreibe: „Der Ausfall der Gasröhren in der Ostsee war nicht nur aus Sicht der wichtigsten Bündnispartner ein Glücksfall. Sondern auch für Deutschland.“

    Der Verlust von bis zu 110 Milliarden Jahreskubikmeter Erdgas zu stabilen Niedrigpreisen – nicht heute, nicht zu Kriegszeiten, sondern in friedlicherer Zukunft – soll also ein Glücksfall sein. Eine solche Aussage gehorcht bestenfalls dem Motto: „Der Strom kommt aus der Steckdose.“ Schlimmstenfalls (und wahrscheinlich) steckt dahinter ein Kalkül allerbedenklichster Selbstverleugnung: Bloß keine deutschen Interessen definieren, formulieren oder gar vertreten – es könnte ja irgendwelchen Partnern missfallen.

    #Allemagne #OTAN #Russie #Ukraine #guerre #attentat

  • Article paru il y a bientôt deux ans. Il semblerait qu’il retrouve une pertinence « diablement » d’actualité ...

    https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/01/05/lhypersonique-a-charge-conventionnelle-larme-fatale-russe

    Les missiles hypersoniques à charge conventionnelle : voilà ce que l’OTAN n’a pas vu venir. Depuis des mois, les médias subventionnés s’excitent sur un « chantage nucléaire » de Vladimir Poutine. En réalité, le bruit médiatique était un moyen de camoufler l’angoisse de tous les responsables occidentaux qui regardent en face les forces militaires respectives des deux blocs : l’alliance transatlantique vs le partenariat russo-chinois. Chinois et Russes ont devancé les Etats-Unis dans la maîtrise de l’arme hypersonique. Et les Russes, les plus en avance, ont posé les conditions d’une révolution militaire. Ils n’ont plus besoin de monter jusqu’au stade nucléaire pour infliger, quasi-instantanément, des dommages stratégiques irréparables à une puissance occidentale qui serait assez imprudente pour les provoquer dans l’immédiat. Dans ces conditions, il est difficile de comprendre que les Américains fassent durer le conflit en Ukraine. Plus le temps passe, plus la Russie consolide ses moyens militaires en Ukraine à l’abri de ce qui est devenu une véritable « dissuasion de première instance ».

    #guerres #empires #dissuasion #Russie #Ukraine #OTAN
    #IRBM #oreshnik

  • Volker Pispers 2014 « Wir sind die Guten ! » (Satire ?)
    https://youtu.be/ypFBaRQdzf0

    Transcription

    Ich finde das schön, ab und zu daran erinnert zu werden, dass man nicht mehr der Jüngste ist. Das ist sehr freundlich meine Damen, und ich brauche sie gar nicht fragen, ich sehe dass es ihnen gut geht, denn es muss ihnen gut gehen. Sie gehören doch zu den Guten, und das ist doch dieses gute Gefühl, dass wir hier im Westen haben, oder wir im Westen, wir sind die Guten, und es ist ganz wichtig immer zu wissen, dass man auf der richtigen Seite steht, egal was auf der Welt passiert.

    Und wir stehen immer auf der richtige Seite. Es ist ja das ganz tolle dieses schöne Gefühl, wenn man weiß, dass der Gott an dem man selber glaubt, dass der wirklich da ist und allmächtig ist, und dass der Gott, an den die andere glauben, überhaupt nicht existiert.

    Das ist doch wichtig dieses Gefühl, das man auf der richtigen Seite steht, dass wir im Westen mit dieser kapitalistischen, marktwirtschaftlichen Art zu wirtschaften dafür sorgen, dass die ganze Welt irgendwann mal in Freiheit und Wohlstand und Glück leben kann, und und dass diese Bösen im Osten wohnen, die im Namen des Sozialismus allen Menschen alles nur wegnehmen wollen.

    Und dass wir das nie vergessen, meine Damen, und dass wir nie vergessen, dass wir auf der richtigen Seite stehen, dafür sind unsere Medien da. Das ist das Schöne, unsere Medien die kriegen es hin, jedes Thema so zu bearbeiten, dass wir auf der richtigen Seite stehen. Das finde ich großartig.

    Ukraine ist ein wunderbares Beispiel. Oh da weiß bis heute keiner ganz genau, was da passiert ist, was auf dem Maidan los war wissen wir nicht wirklich, wer da geschossen hat. Wer da hat schießen lassen, das ist bis jetzt ungeklärt, aber wir sind auf der richtigen Seite.

    Das ist doch großartig, oder das muss man erstmal hinkriegen, das man muss das eben unterscheiden können.

    Sehen sie, wenn der demokratisch gewählte Präsident Janukowitsch von bewaffneten Kämpfen von verlangt, dass sie Regierungsgebäude, die diese besetzt haben in Kiev räumen, ist das was ganz anderes als wenn eine Übergangsregierung die sich selbst ernannt hat, von bewaffneten Kämpfer verlangt, dass sie in der Ostukraine Regierungsgebäude räumen, die sie besetzt haben.

    Der Janukowitsch der hätte in gar keinem Fall Gewalt anwenden dürfen das hätten wir niemals akzeptiert. Die Übergangsregierung die darf ihre eigene Bevölkerung mit Hubschraubern beschießen. Das ist aber doch gut zu wissen, dass das nicht alle alles dürfen. Was die guten dürfen, dürfen die bösen noch lange nicht. Stellen sich mal vor, der Putin hätte das Handy von der Merkel abhören lassen, da würde der Generalstaatsanwalt jetzt nicht gegen Unbekannt ermitteln.

    Das ist eben ein Unterschied, das ist ein Unterschied ob die Amerikaner den Irak plattbomben, dann da einmarschieren und paar hunderttausend Menschen umbringen und dann sagen, oh der Hussein hatte die Atomwaffen ja wirklich nicht. Ja, shit happens, viel Spaß damit in euren kaputten Land.

    Oder ob der Putin auf der Krim die Menschen darüber abstimmen lässt, von wem sie unterdrückt werden wollen.

    Man muss das differenzieren können, und zum Glück können wir, wir Deutschen können am allerbesten differenzieren. Wir wissen sogar mit ganz genau wo man die Menschenrechte verteidigen muss, und wo man noch ein Auge zudrücken kann, weil eh schon so schön gefoltert worden ist wie in Guantanamo.

    Das ist auch eine innovatives Konzept: Waterboarding haben sie das vorher gekannt? Seitdem weiß ich, was ein wasserdichtes Alibi ist.

    Und eines muss man den Amerikaner lassen, sehen sie, die die peinigen ihre Feinde nicht mit so lächerlichen Schauprozessen. So eine amerikanische Drohne die stellt Anklage, Urteil und Vollstreckungsbefehl in einem zu, und zwar weltweit.

    Wir können differenzieren meine Damen und Herren, ja. Wir wissen, wo man sich einsetzen muss und wo nicht. Und wir Deutschen wir sind immer bereit Opfer zu bringen, auch für die Menschenrechte, das haben wir immer wieder bewiesen, nicht?

    Vor zwei Jahren Fußball Europameisterschaft, können sie erinnern, haben das Halbfinale gegen Italien verloren, wegen der Menschenrechte, die meisten wissen das gar nicht mehr.

    Das war doch damals, das Endspiel war auch in Kiew gewesen, daran erinnern sie sich aber, Polen-Ukraine Doppel-EM, Endspiel in Kiew, der Janukovitsch war doch damals schon im Amt, das war doch dieser Diktator.

    Mein Präsident Gauck, der Präsident der Herzen, ja ich hätte auch gerne einen fürs Hirn gehabt, aber der Gauck hatte sich damals geweigert den Janukowitsch in Deutschland bei seinem Besuch überhaupt zu begrüßen. Und mein damaliger Innenminister Hans-Peter Friedrich, der hat damals wörtlich gesagt: „Ich kann nicht den Kiew auf der Tribüne über Fußball jubeln, bei der paar Kilometer entfernt die Menschenrechte mit Füßen getreten werden.“

    Kein deutscher Politiker wollte in die Situation kommen, in Kiew beim Endspiel neben dem Janukowitsch sitzen zu müssen, und sich über Fußball zu freuen, und deshalb musste der Jogi das Halbfinale verlieren. Der hat doch nicht freiwillig diese Mannschaft aufgestellt. Jetzt bleiben sie mal realistisch, dass das kam von ganz ganz oben. Jetzt doch auch wieder, haben sie den Kader mal angeguckt, jetzt für die WM, da muss irgendwas ganz schlimmes in Brasilien sein. Diesmal wollen sie nicht mal zum Viertelfinale. Auch die Spieler nicht. Wer kann ist krank.

    Damals ging es um Julia Timoschenko Sie erinnern sich, Julia Timoschenko sass damals im Knast, das war die größte Menschenrechtsverletzung aller Zeiten. Und dieses unbarmherzige Regime, die haben die doch nicht mal rausgelassen zur Behandlung. Julia Timoschenko hätte sich so gerne behandeln lassen in Guantanamo. Ja die Amerikaner versprechen das, eine halbe Stunde Waterboarding da haben sie keine Rückenschmerzen mehr.

    Julia Timoschenko ist damals zu sieben Jahren Haft verurteilt worden, weil sie als Ministerpräsidentin ihrem Land einen Schaden von 159 Millionen Euro zugefügt hat. Da habe ich mich jetzt nicht direkt gewundert, dass unsere Politiker sich für die Frau engagiert haben. Wenn das Schule macht, wie lange allein der Wowereit für den Flughafen in Berlin einsitzen müsste. Wenn er wieder rauskäme könnte direkt zur Eröffnung rüberfahren.

    Oder oder Angela Merkel selber, ich bitte sie, Angela Merkel hat das Asse-Lager genehmigt als Umweltministerin damals. Asse-Lager kennen sie, wo die Atomfässer vor sich hinrosten, ja ja das ist fehlerhaft genehmigt. Ja sie war damals jung und brauchte das Geld.

    6 Milliarden Euro Schaden, 6 Milliarden soll es kosten die Fässer zu retten, 6 Milliarden Euro Schaden angerichtet durch Angela Merkel. Wissen Sie wie lange die Timoschenko dafür hätte liegen müssen?

    Aber die Merkel hat eine Gewissheit, egal was passiert, sie kann keinen Bandscheibenvorfall kriegen, sie hat ja kein Rückgrat.

    Das das beweist sie immer wieder, auch damals nach der Europa-Meisterschaft war sie direkt in China anschließend, da war das habe Kabinett dabei, die Spitze der deutschen Industrie denn in China, und das ist das Schöne, da werden die Menschenrechte eben nicht mit Füßen getreten, da werden sie handmassiert und die Bevölkerung stöhnt lustvoll auf.

    Au weiweiwei, ja China, China feiert gerade in diesen Tagen in den 25 Jahrestag der Rettung der Menschenrechte auf dem Platz des Himmlischen Friedens. Dieses Massaker haben wir nicht Chinesen längst verziehen. Dass der Russe sich die Krim unter den Nagel gerissen hat, wird eine offene Wunde bleiben für immer, meine Damen und Herren.

    Sehen sie, China hat damals Airbusse gekauft. 52 Airbus haben die bestellt, und deshalb war die Merkel mit ihrem Tross in China. Hätte Janukowitsch ja auch machen können der Ukraine, hätte ja auch Airbusse hätte ja keine 52 kaufen müssen.

    Hätte er zwei Airbusse gekauft, wären wir auch zum Endspiel gekommen. Der Gauck hätte die Maschinen persönlich vorbei gebracht, hätte gesagt: „Herr Janukowitsch, über die Menschenrechte müssen wir noch mal reden“ aber jetzt essen wir erstemal was."

    Und wenn der Klitschko und die Timoschenko sich da beschwert hätten, hätte der Gauck gesagt: „Haltet das Maul, hier geht es zum Arbeitsplätze, da kennt ihr nichts von.“

    Erst kommt das Fressen dann kommt die Doppelmoral, meine Damen und Herren, das ist die kapitalistische Freiheit, von der der Gauck immer sabbert, die Freiheit Geschäfte zu machen mit jedem Schwein auf der Welt, bis sich ein noch zahlungskräftigeres Schwein findet.

    Danke schön [Applaus]

    08:23

    7.2.2022
    Joe Biden : (UT) Wenn Russland einmarschiert, also wenn Panzer und Truppern wieder die ukrainische Grenze überqueren, dann wird es North Stream 2 nicht länger geben. Wir werden dem ein Ende bereiten.

    Journalistin: Wie genau werden sie das machen, das Projekt befindet sind unter deutscher Kontrolle?
    Joe Biden: Ich verspreche, wir werden in der Lage sein, es zu tun.
    09:35

    09:37 Gespräch Joe Biden mit Olaf Scholz beim G-7-Gipfel auf Schloss Elmau
    Olaf Scholz: Es ist eine gute Nachricht dass wir alles zusammenhalten, was Putin niemals erwartet hätte.
    Joe Biden: Das ist der wichtigste Punkt und dass deinetwegen, ernsthaft. Weil es eine Menge Diskussion gab, als wir noch nicht in der Übergangsphase waren, und viel Arbeit. Aber du hast einen hervorragenden Job gemacht, und wir danken dir dafür.

    Traduction

    J’aime bien qu’on me rappelle de temps en temps que je ne suis plus tout jeune. C’est très gentil, mesdames, et je n’ai même pas besoin de vous demander, je vois que vous allez bien, car vous devez aller bien. Vous faites quand même partie des bons, et c’est ce bon sentiment que nous avons ici en Occident, ou nous en Occident, nous sommes les bons, et il est très important de toujours savoir que l’on est du bon côté, quoi qu’il arrive dans le monde.

    Et nous sommes toujours du bon côté. C’est un sentiment très agréable de savoir que le Dieu auquel on croit est vraiment là et qu’il est tout-puissant, et que le Dieu auquel les autres croient n’existe pas du tout.

    C’est important, ce sentiment d’être du bon côté, que nous, à l’Ouest, avec notre manière de gérer l’économie capitaliste et de marché, nous veillons à ce que le monde entier puisse un jour vivre dans la liberté, la prospérité et le bonheur, et que les méchants habitent à l’Est, qui veulent tout prendre à tous les hommes au nom du socialisme.

    Et pour assurer que nous n’oublions jamais cela, mesdames, et que nous n’oublions jamais que nous sommes du bon côté, nos médias sont là pour ça. C’est la beauté de nos médias, ils arrivent à traiter chaque sujet de manière à ce que nous soyons du bon côté. Je trouve cela formidable.

    L’Ukraine est un exemple merveilleux. Oh, personne ne sait encore aujourd’hui exactement ce qui s’est passé, ce qui s’est passé sur le Maïdan, nous ne savons pas vraiment qui a tiré. Qui a fait tirer, on ne le sait pas encore, mais nous sommes du bon côté.

    C’est formidable, savoir faire la différence c’est notre exploit.

    Vous voyez, si le président démocratiquement élu Ianoukovitch exige des combattants armés qu’ils évacuent les bâtiments gouvernementaux qu’ils occupent à Kiev, c’est tout à fait différent que si un gouvernement provisoire qui s’est autoproclamé exige des combattants armés qu’ils évacuent les bâtiments gouvernementaux qu’ils occupent dans l’est de l’Ukraine.

    Le président Ianoukovitch n’aurait en aucun cas dû recourir à la violence, nous ne l’aurions jamais accepté. Le gouvernement de transition a le droit de bombarder sa propre population avec des hélicoptères. Mais il est bon de savoir que tous n’ont pas le droit de faire tout cela. Ce que les bons ont le droit de faire, les méchants ne l’ont pas. Imaginez que Poutine ait fait mettre le téléphone portable de Merkel sur écoute, le procureur général n’enquêterait pas sur un inconnu.

    C’est justement une différence, c’est une différence entre les Américains qui bombardent l’Irak, qui l’envahissent et qui tuent quelques centaines de milliers de personnes et qui disent ensuite, oh, Hussein n’avait vraiment pas l’arme nucléaire. Oui, shit happens, amusez-vous bien avec ça dans votre pays en ruine.

    Ou si Poutine en Crimée fait voter les gens pour savoir par qui ils veulent être opprimés.

    Il faut savoir différencier les choses, et heureusement, nous, les Allemands, savons le faire au mieux. Nous savons même exactement où il faut défendre les droits de l’homme et où l’on peut encore fermer les yeux parce que l’on a si bien torturé comme à Guantanamo.

    C’est aussi un concept innovant : le waterboarding, vous le connaissiez avant ? Depuis, je sais ce qu’est un alibi étanche.

    Et il faut reconnaître aux Américains une chose, vous voyez, ils ne torturent pas leurs ennemis avec des procès spectaculaires ridicules. Un drone américain délivre en une seule fois l’accusation, le jugement et l’ordre d’exécution, et ce dans le monde entier.

    Nous savons faire la différence, Mesdames et Messieurs, oui. Nous savons où il faut s’engager et où il ne faut pas le faire. Et nous, les Allemands, nous sommes toujours prêts à faire des sacrifices, même pour les droits de l’homme, nous l’avons prouvé à maintes reprises, n’est-ce pas ?

    Il y a deux ans, lors du championnat d’Europe de football, vous vous souvenez que nous avons perdu la demi-finale contre l’Italie à cause des droits de l’homme, la plupart des gens ne s’en souviennent même pas.

    C’était à l’époque, la finale s’était déroulée à Kiev, mais vous vous en souvenez, le double championnat d’Europe Pologne-Ukraine, la finale à Kiev, Ianoukovytch était déjà en place à l’époque, c’était le dictateur.

    Mon président Gauck, le président des cœurs, oui, j’aurais aussi aimé en avoir un pour le cerveau, mais Gauck avait alors refusé de saluer Ianoukovytch lors de sa visite en Allemagne. Et mon ministre de l’Intérieur de l’époque, Hans-Peter Friedrich, avait alors dit textuellement : « Je ne peux pas aller applaudir le football à Kiev dans la tribune, alors qu’à quelques kilomètres de là, les droits de l’homme sont bafoués ».

    Aucun homme politique allemand ne voulait se retrouver dans la situation de devoir s’asseoir à Kiev à côté de Ianoukovytch lors de la finale et se réjouir du football, et c’est pourquoi le Jogi a dû perdre la demi-finale. Il n’a tout de même pas constitué cette équipe de son plein gré. Maintenant, restez réalistes, cela vient de tout en haut. Maintenant aussi, vous avez regardé l’équipe, maintenant pour la Coupe du monde, il doit y avoir quelque chose de très mauvais au Brésil. Cette fois-ci, ils ne veulent même pas aller en quart de finale. Les joueurs non plus. Ceux qui le peuvent sont malades.

    A l’époque, il s’agissait de Ioulia Timochenko Vous vous souvenez, Ioulia Timochenko était alors en prison, c’était la plus grande violation des droits de l’homme de tous les temps. Et ce régime impitoyable, ils ne l’ont même pas laissée sortir pour se faire soigner. Ioulia Timochenko aurait tellement voulu se faire soigner à Guantanamo. Oui, les Américains le promettent, une demi-heure de waterboarding et on n’a plus mal au dos.

    Ioulia Timochenko a alors été condamnée à sept ans de prison pour avoir causé un préjudice de 159 millions d’euros à son pays en tant que Premier ministre. Je n’ai donc pas été directement étonné que nos politiques se soient engagés en faveur de cette femme. Si cela fait école, combien de temps Wowereit devrait-il rester en prison à cause de l’aéroport de Berlin. Lors ce qu’il en sortira, il pourrait re rendre directement à l’inauguration.

    Ou Angela Merkel elle-même, je vous en prie, Angela Merkel a approuvé le camp d’Asse en tant que ministre de l’environnement à l’époque. Vous connaissez le camp d’Asse, où les fûts nucléaires rouillent, oui oui, il a été autorisé de manière incorrecte. Oui, elle était jeune à l’époque et avait besoin d’argent.

    6 milliards d’euros de dommages, 6 milliards d’euros pour sauver les fûts, 6 milliards d’euros de dommages causés par Angela Merkel. Savez-vous combien de temps Timochenko aurait dû rester en prison pour cela ?

    Mais Merkel a une certitude, quoi qu’il arrive, elle ne peut pas avoir d’hernie discale, elle n’a pas de colonne vertébrale.

    Elle le prouve sans cesse, même après le championnat d’Europe, elle s’est rendue directement en Chine, tout le cabinet était là, les chefs de l’industrie allemande, car en Chine, et c’est ce qui est beau, les droits de l’homme ne sont pas bafoués, ils sont massés à la main et la population gémit avec plaisir.

    Au weiweiwei, oui la Chine, la Chine célèbre justement ces jours-ci le 25e anniversaire du sauvetage des droits de l’homme sur la place Tiananmen. Nous n’avons pardonné ce massacre aux Chinois depuis longtemps. Le fait que les Russes se soient emparés de la Crimée par contre restera à jamais une blessure ouverte, Mesdames et Messieurs.

    Vous voyez, la Chine a acheté des Airbus à l’époque. Ils ont commandé 52 Airbus, et c’est pourquoi Merkel s’est rendue en Chine avec son cortège.
    Ianoukovitch aurait pu faire de même avec l’Ukraine, il aurait pu acheter des Airbus, il n’aurait pas eu besoin d’en acheter 52.

    S’il avait acheté deux Airbus, nous serions également venus pour la finale. Le président Gauck aurait apporté les avions en personne et aurait dit : « Monsieur Ianoukovytch, il faut que nous reparlions des droits de l’homme , mais pour l’instant, nous allons commencer par manger quelque chose ».

    Et si Klitschko et Timochenko s’étaient plaints, Gauck aurait dit : « Taisez-vous, ici on travaille, vous n’y connaissez rien ».

    La nourriture vient d’abord, puis vient la double morale, Mesdames et Messieurs, c’est la liberté capitaliste sur laquelle Gauck bave toujours, la liberté de faire des affaires avec n’importe quel cochon dans le monde jusqu’à ce qu’il se trouve un cochon encore plus solvable.

    Merci [applaudissements]

    08:23

    7.2.2022
    Joe Biden : (UT) Si la Russie envahit, c’est-à-dire si les chars et les troupes traversent à nouveau la frontière ukrainienne, alors North Stream 2 n’existera plus. Nous y mettrons fin.

    Journaliste : Comment allez-vous faire exactement, le projet est sous contrôle allemand ?
    Joe Biden : Je promets que nous serons en mesure de le faire.
    09:35

    09:37
    Entretien de Joe Biden avec Olaf Scholz lors du sommet du G7 au château d’Elmau.
    Olaf Scholz : C’est une bonne nouvelle que nous tenions tout ensemble, ce que Poutine n’aurait jamais espéré.
    Joe Biden : C’est le point le plus important et c’est grâce à toi, sérieusement. Parce qu’il y a eu beaucoup de discussions alors que nous n’étions pas encore dans la phase de transition, et beaucoup de travail. Mais tu as fait un excellent travail et nous t’en remercions.

    #humour #satire #WDR #Russie #Ukraine #putin #Poutine #OTAN #Syrie #guerre #sanctions #scholz #Iraq #Afghanistan

  • En Argentine, la ligne diplomatique détonante du président Javier Milei
    https://www.slate.fr/story/267026/argentine-javier-milei-nouvelle-approche-relations-internationales-diplomatie-

    Le président anarcho-capitaliste argentin Milei prépare une nouvelle édition de la guerre des Malouines / Falkland et poursuit une politique sioniste radicale par rapport la guerre en Palestine.

    31.5.2024 par Léo Pierre - En s’alignant sur les États-Unis, le président ultralibéral calque sa stratégie géopolitique sur sa vision économique.

    Si les positions économiques du président argentin Javier Milei font grand bruit depuis son élection en décembre 2023, le dirigeant libertarien, qui souhaite tronçonner l’économie argentine, défend une ligne diplomatique détonante pour le continent latino-américain. Milei a rapidement annoncé son ambition de se rapprocher des États-Unis, mais également de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), dont il souhaiterait être un « partenaire global ».

    Sans en être membre à part entière, l’Argentine acterait sa volonté de coopérer à grande échelle avec les États membres de l’OTAN. Derrière ce souhait, il faut voir un moyen de s’attacher les faveurs des puissances occidentales ayant un poids déterminant dans le soutien financier à l’économie argentine, qui ne cesse de plonger dans la récession. Ce ne sont sans doute pas les nouvelles réformes entrant progressivement en vigueur qui devraient arranger la situation.

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    Aussi bien sur le plan international que sur le plan économique, Milei veut incarner un point de rupture avec ses prédécesseurs. La Chine, qui cherche à accroître son influence en Amérique du Sud, suit avec attention ce dossier. Pour Washington, ce rapprochement est une victoire. À la lumière des évènements en Ukraine et au Proche-Orient, affirmer ses positions avec un acteur important du « Sud global » constitue un point positif pour la diplomatie américaine.

    Le président argentin, lui, assume de se tourner vers les puissances occidentales, garantes d’un libéralisme dont il veut se faire l’une des figures de proue. Son récent discours contre « le socialisme rampant », au forum économique de Davos, est à comprendre dans ce plus large contexte. En somme, sa politique économique se juxtapose à sa politique internationale.
    Le tournant géopolitique de l’Argentine

    Dès son élection, Javier Milei a annoncé son intention de ne pas nouer de relations économiques avec des États qui auraient des aspirations communistes. Comprendre : la Chine ne sera pas un partenaire de premier plan. En Amérique du Sud, le Brésil et le Vénézuela doivent se sentir visés, alors même qu’ils ont des projets politiques différents. Si on peut entendre la volonté qui est la sienne, il risque néanmoins d’être difficile de rompre totalement les relations économiques avec la Chine, qui restait en 2022 le principal importateur de produits argentins, tout comme le Brésil.

    Milei conçoit les relations internationales au prisme des normes occidentales, qui ont structuré une grande partie de la diplomatie mondiale depuis la fin de la Guerre froide. Contrairement à ses prédécesseurs Alberto Fernández (2019-2023) et Cristina Kirchner (2007-2015), partisans d’une troisième voie entre proaméricanisme et diplomatie favorable à la Chine, le président argentin a décidé de trancher : sa politique étrangère sera résolument proaméricaine. La Maison-Blanche a déjà accordé son soutien économique à Buenos Aires, en lui faisant parvenir une enveloppe de 40 milliards de dollars, afin de lui permettre de se doter de F-16 américains. Le ministre de la Défense argentin, Luis Petri, a officialisé cette nouvelle à Copenhague.

    Forte de ses symboles, la diplomatie joue son jeu en Argentine. En avril dernier, la générale américaine Laura Richardson s’est rendue à Ushuaïa, en présence de Javier Milei. Chacun a martelé sa volonté de travailler avec l’autre dans un but précis : limiter l’influence chinoise dans la région. Cela se traduit par la création prochaine d’une base navale américaine en Terre de Feu. Victoire pour les États-Unis, alors que la Chine espérait construire un port dans la même région.

    Toutefois, Pékin ne semble pas avoir dit son dernier mot. Dans sa volonté manifeste d’être l’acteur incontournable du commerce maritime, la Chine espère encore pouvoir concrétiser un projet chiffré à 1,25 milliard de dollars, comprenant un port, la création d’un pôle pétrochimique et une centrale électrique.

    De son côté, Milei, en présence d’un haut responsable militaire américain, a déclaré que la construction de cette base américaine était le point de départ pour récupérer les îles Malouines, sous contrôle britannique depuis 1833. La guerre entre Argentins et Britanniques en 1982, qui s’est soldée par une défaite militaire de Buenos Aires, a marqué durablement l’opinion publique argentine. À travers cet effet d’annonce, Milei cherche à convaincre du bien-fondé de sa stratégie sur la scène internationale. En se rapprochant des États-Unis, l’Argentine sera plus encline à récupérer un territoire qui lui échappe depuis bientôt deux siècles.
    Une position pro-Israël assumée

    La guerre entre le Hamas et Israël au Proche-Orient secoue l’ensemble de la diplomatie internationale. La position observée de Milei sur le conflit en Palestine est une indication majeure du tournant pro-occidental pris par la diplomatie argentine depuis décembre 2023.

    En février 2024, en visite en Israël, Milei, lui-même juif, a annoncé sa volonté de déplacer l’ambassade argentine à Jérusalem, tout comme les États-Unis, ce qui va à l’encontre du statut de « ville internationale » imaginé par l’ONU en 1947. Déjà, pendant la campagne présidentielle, Milei s’était engagé à prendre cette décision lourde de conséquences.

    En décembre 2023, lorsque l’Argentine doit voter une résolution appelant à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le choix de s’abstenir prend tout son sens.

    Cette position pro-israélienne est un événement pour un pays d’Amérique du Sud. Historiquement, les pays latino-américains sont des États soutenant largement la lutte palestinienne, perçue comme anticoloniale. Comme l’explique Christophe Ventura, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et spécialiste de l’Amérique latine, « Israël et les États-Unis sont les principaux alliés de l’Argentine ».

    Forcément, en décembre 2023, lorsque l’Argentine doit voter une résolution appelant à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le choix de s’abstenir prend tout son sens. Pour celui qui cherche à développer des relations de premier plan avec les États-Unis, s’aligner sur leur position à l’égard de l’État hébreu constitue un acte d’amitié significatif, quand l’ensemble des pays d’Amérique du Sud, Brésil en tête, condamnent la riposte israélienne aux attaques du 7 octobre. Milei, lui, se fait l’anti-Lula. Très libéral et pro-occidental, il embrasse le modèle américain.

    Mais en Argentine, forte d’une communauté juive de 200.000 personnes (la plus importante d’Amérique latine), certains intellectuels juifs ne voient pas d’un bon œil l’instrumentalisation de la religion faite par le président argentin. En septembre 2023, en pleine campagne présidentielle, 3.000 d’entre eux ont signé une tribune dénonçant « l’utilisation politique du judaïsme » par Milei, rapporte El Confidencial.

    Le président argentin, derrière ses déclarations fracassantes à répétition, mène un projet politique clair. Et sa vision des relations internationales est en rupture avec celle de ses prédécesseurs. Elle passe avant tout par un alignement sur les positions états-uniennes.

    En espagnol / à propos de l’influence sioniste sur Javier Milei
    https://seenthis.net/messages/1077627

    puis ...

    En Israël, Javier Milei vante sa proximité avec la communauté juive marocaine
    https://www.jeuneafrique.com/1534599/politique/en-israel-javier-milei-vante-sa-proximite-avec-la-communaute-juive-mar

    8.2.2024 par Nina Kozlowski - Au-delà des enjeux diplomatiques, la visite du président argentin en Israël témoigne de sa grande proximité avec la communauté juive marocaine de Buenos Aires, dirigée par un rabbin qui s’occupe personnellement de la conversion au judaïsme du président.

    En visite officielle en Israël depuis mardi 6 février, le président argentin Javier Milei a reçu un accueil digne d’une rock star. Ce libertarien, campé à l’extrême droite, élu en novembre 2023, a fait prendre à l’Argentine un virage pro-États-Unis et pro-israélien, en rupture avec ses prédécesseurs sensibles à la cause palestinienne et proches du groupe des Brics.

    Fidèle à ses promesses de campagne, Milei a annoncé, dès son arrivée sur le tarmac de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, son intention de déménager l’ambassade de son pays à Jérusalem – ce qui équivaut à reconnaître l’annexion israélienne en 1981 de l’ensemble de la ville sainte –, sans toutefois préciser le délai. Dans la foulée, le président argentin s’est recueilli devant le mur des Lamentations, où il s’est effondré en sanglots. Une émotion palpable, à mille lieux de son caractère éruptif et grossier, qui démontre que cette visite dépasse les enjeux géopolitiques et le simple coup de com’.

    Né catholique, Javier Milei n’a jamais caché son profond intérêt pour le judaïsme et a plusieurs fois évoqué sa volonté de « devenir juif », voire le premier président argentin de confession juive. Son seul obstacle ? « Si je deviens président, comment vais-je faire à Shabbat ? Vais-je me déconnecter du pays du vendredi au samedi ? Certaines questions rendraient la religion incompatible », déclarait-il au journal espagnol El Paìs en juillet 2023.

    Milei et le rabbin

    Derrière cette passion pour la religion juive, un homme : le rabbin Shimon Axel Wahnish, qui dirige l’Acilba, l’Association des juifs marocains d’Argentine basée à Buenos Aires. C’est lui qui encadre le président argentin dans son processus de conversion religieuse. Les deux hommes, qui se côtoient depuis des années, échangent quasiment quotidiennement. Avant que Milei n’accède au pouvoir, ils étudiaient la Torah jusqu’à trois heures par jour. Ce dernier considère le rabbin comme son « guide spirituel » et un « homme de confiance ». Entre autres enseignements, le religieux lui a conseillé de consulter ce texte sacré « du point de vue de l’analyse économique », explique le chef d’État argentin qui s’autoqualifie « d’anarcho-capitaliste ».

    Lors de ses apparitions publiques, le président argentin a d’ailleurs pris l’habitude de citer des passages de la Torah. Au cours de sa campagne électorale, il était également monté sur scène au son du shofar, une corne de bélier utilisée lors des célébrations de Roch Hachana, avant de se rendre au musée de l’Holocauste de Buenos Aires ou de se recueillir, à New-York, sur la tombe de Menachem Mendel Schneerson, l’ancien chef spirituel du mouvement ultra-orthodoxe Habad-Loubavitch.

    La proximité entre Javier Milei et la communauté juive marocaine de Buenos Aires pourrait-elle avoir un impact sur la relation diplomatique entre le Maroc et l’Argentine ? Depuis plusieurs décennies, le pays s’est prononcé en faveur de « l’intégrité territoriale du royaume », mais Milei pourrait-il aller plus loin en reconnaissant la « marocanité du Sahara », à l’instar du président américain Donald Trump, en décembre 2020 ? Difficile à dire, mais il y a en tout cas des similitudes entre Trump et Milei.

    En effet, « l’artisan » des accords d’Abraham et de la reconnaissance américaine du Sahara marocain n’est autre que Jared Kushner, le gendre de Donald Trump, lui-même extrêmement proche d’un rabbin marocain : le fameux Yoshiyahu Yosef Pinto. Or ce rabbin, consultant pour les puissants de ce monde à ses heures perdues et passé par la case prison en Israël pour corruption en 2015, côtoie entre autres l’homme d’affaires Patrick Drahi ou encore Eduardo Elsztain, magnat de l’immobilier en Argentine. Pendant la pandémie de Covid-19, ce dernier a même traversé l’Atlantique avec son jet privé pour passer une demi-journée avec le rabbin à Casablanca. Le monde est petit.

    Une communauté forte

    Quant à la communauté Acilba de Buenos Aires, proche de Javier Milei, celle-ci continue de cultiver ses racines marocaines. Du 8 novembre au 5 décembre 2023, elle a notamment organisé un mois de la culture judéo-marocaine dans la capitale argentine. Tandis qu’en novembre 2019, l’ensemble de la communauté juive marocaine de Buenos Aires publiait un communiqué pour « réaffirmer son attachement profond au Maroc […] leur mère patrie », ainsi qu’au « glorieux Trône alaouite ».

    Environ 200 000 citoyens de confession juive vivent en Argentine, dont 30 % sont séfarades, originaires du Maroc ou encore de l’ancien Empire ottoman. Les juifs marocains, majoritairement originaires de Tanger, Tétouan et Larache (au nord du Maroc), ont immigré en Argentine dès la fin du XIXe siècle, à la faveur de lois libérales, pour fuir des conditions de vie difficiles.

    #USA #Chine #Ukraine #Argentine #OTAN #libéralisme #fascisme #sionisme #guerre

  • American long-range missiles are coming back to Europe | The economist | Shashank Joshi
    https://archive.ph/6FyWX

    America plans to put three missiles in Germany. One is the 500km-plus range sm-6 ballistic missile, currently used as a ship-based anti-air weapon. The second is the 2,500km-range Tomahawk cruise missile, largely fired today from ships. The third and most capable is the Long-Range Hypersonic Weapon, also known as Dark Eagle, thought to travel a whopping 3,000km-plus. All far outstrip the longest-range land-based missile in Europe today, the 300km-range ATACMS ballistic #missile.

    They will not be the only such missiles in Europe. In April Emmanuel Macron, France’s president, called on allies to build Europe a deep-strike capability of its own. On July 12th France, Germany, Italy and Poland signed a letter of intent to build a cruise missile with a range of more than 1,000km. Many countries already operate similar missiles launched from planes and ships. Finland, Germany, the Netherlands and Poland are buying 1,000km-range jassm-er missiles for their f-35 jets; the Dutch navy is also buying Tomahawks for its ships and subs.

    This is not the first time America has stationed missiles in Europe. In the 1980s nato’s decision to deploy medium-range nuclear-capable missiles in European countries prompted huge demonstrations. But those “#Euromissiles” were meant as bargaining chips to secure the removal of Soviet ones—a gambit which succeeded with the #INF Treaty in 1987. Today’s deployments are for the long haul.

    #otan #ukraine

    • Die Regierung #Netanyahu lässt nichts unversucht, die Region zum US-#NATO(#OTAN)-Kriegsschauplatz zu verwandeln, mit dem unverholenen Ziel, die #USA (#États_unis) und die NATO möglichst zu veranlassen, vor Ort direkt Israels Partei zu ergreifen, und seinem seit jeher bekundeten Interesse zu entsprechen, den #Iran unmittelbar über seine Proxy-Verbündeten hinaus in die sich ausweitenden Kampfhandlungen zu involvieren.

      Israel und der transatlantisch-pazifisch hegemoniale Westen stehen aus den Augen der überwiegend restlichen Welt längst für eine 007-Demokratie, die es sich nach eigenem Gutdünken vorbehält, wann und wo auch immer diejenigen ohne sich erklären zu müssen, zu liquidieren, die den Interessen der westlichen Welt zuwiderhandeln, und darüber hinaus versuchen, sich mit allen Mitteln der Einflussphäre des kolonialistisch agierenden dollarbasierten Finanzmarktes zu entziehen, in dessen primären Einflussbereich geradezu gleichnishaft der Staat Israel einen zentralen Platz einnimmt.

      #Hezbollah

  • La Russie confirme la mort de centaines de militaires de l’Otan en Ukraine

    via https://diasp.eu/p/17138510

    Les militaires russes ont mené de nombreuses frappes de précision à longue portée contre le personnel militaire de l’Otan en Ukraine. Plus tôt ce mois-ci, des installations militaires à Poltava et Lviv ont été touchées par des missiles hypersoniques russes, entraînant des centaines de victimes. Des sources militaires russes indiquent que la France fait partie des pays fournissant le plus de mercenaires en Ukraine. Dans un de ses premiers rapports, le ministère russe de la Défense avait déclaré que sur les 400 militaires français présents en Ukraine, environ 150 avaient été tués, et 200 d’entre eux étaient rapidement retournés en France.

    Cependant, au lieu de quitter définitivement l’Ukraine, les militaires étrangers continuent (...)