• #Otto_Neurath, sur les traces d’une #planification_écologique

    Organiser l’#économie à partir des #besoins, en se focalisant sur des #grandeurs_physiques plutôt que leur #valeur en monnaie, tel était le projet subversif de ce philosophe des sciences qui eut à affronter les néolibéraux et les fascistes de son temps.

    Otto #Neurath, un philosophe autrichien du début du siècle dernier, tiendrait-il sa revanche ? La planification écologique, dont on peut le considérer comme étant un des ancêtres intellectuels, est en tout cas sortie des catacombes doctrinales. Pièce maîtresse du programme présidentiel de Jean-Luc Mélenchon, elle est également devenue, avec des intentions certes différentes, un objectif affiché par le pouvoir macroniste. Un secrétariat général auprès de la première ministre lui est dévolu, et des annonces détaillées sont prévues pour la fin de cet été.

    Parler de planification tout court n’a pas toujours été aussi évident dans le débat public. Il fallait montrer patte blanche, en rappelant qu’il a existé des planifications différentes, et que toutes n’ont pas conduit à l’autoritarisme et aux dysfonctionnements de l’Union soviétique et de la Chine maoïste. Mais au moins y avait-il des précédents historiques à invoquer, des travaux intellectuels à citer. La planification écologique, elle, souffre du handicap supplémentaire de ne pas s’être déjà incarnée dans des expériences à grande échelle.

    Celles et ceux qui la promeuvent aujourd’hui ont à surmonter une défaite vieille de près d’un siècle, lorsque de rares penseurs socialistes ont élaboré des modèles économiques démocratiques, attentifs à l’environnement et aux générations futures. Une « brèche écologiste [qui] fut dans l’ensemble colmatée et oubliée », regrette Serge Audier dans son travail sur L’Âge productiviste (La Découverte, 2019). Encore plus qu’à Karl Polanyi (1886-1964), connu pour ses appels à « réencastrer » l’économie dans la société, c’est à un autre intellectuel de la Mitteleuropa que l’on doit cette brèche : Otto Neurath.

    Philosophe des sciences, économiste, ce dernier a connu la prison pour avoir participé à la république des conseils de Bavière en 1919. Durant la décennie suivante, il a polémiqué avec certains des pères fondateurs du néolibéralisme, Ludwig von Mises (1881-1973) et Friedrich Hayek (1899-1992). Dans le même temps, il s’impliquait dans la vie politique et associative de « Vienne la Rouge ». Après que celle-ci a été écrasée par la dictature du chancelier Dollfuss en 1934, il a pris le chemin de l’exil, d’abord aux Pays-Bas puis au Royaume-Uni, où il est mort en 1945.

    En dépit de ce pedigree, on aurait tort de voir en lui une tête brûlée imprégnée d’idéaux marxistes. Tout aussi pacifiste et attaché à la préservation des ressources qu’il fût, il serait également déraisonnable d’en faire un « Vert » avant l’heure. Mais à quelques décennies de distance, sa figure intéresse à la fois la tradition socialiste et la tradition écologiste : d’abord par sa critique frontale et assumée de la logique de marché, ensuite par sa quête optimiste d’un chemin rationnel et méthodique vers l’amélioration du bien-être collectif.
    Un cocktail d’ingénierie et d’utopies sociales

    Né en 1882 à Vienne, le jeune Otto Neurath est élevé dans une famille de la bourgeoisie intellectuelle austro-hongroise, qui lui fait profiter du dynamisme culturel de la capitale impériale autant que de contacts répétés avec la nature.

    Dans un mémoire universitaire en forme de biographie intellectuelle, Billal Tabaichount mentionne l’influence durable exercée sur Neurath par son père. Ce dernier portait en effet un regard négatif sur la concurrence capitaliste, en raison de ses conséquences socialement décevantes et moralement dommageables sur la population.

    Le même chercheur souligne aussi l’influence de l’intellectuelle suédoise Ellen Key (1849-1926), avec qui Neurath a entretenu une correspondance. De cette féministe engagée sur les questions de pédagogie, le jeune homme aurait retenu qu’une « réforme sociale » désirable doit viser le « bonheur humain », compris de façon non religieuse, et ne doit pas « passe[r] uniquement par l’élite d’une société, mais […] concerner de larges pans de la population ».

    Formé aux sciences sociales à Berlin, Neurath revient à Vienne en 1907. Il y côtoie des intellectuels réunis par leur insatisfaction envers les approches idéalistes et métaphysiques qui dominent dans l’université de l’époque. D’horizons différents, ils privilégient les faits observables et les raisonnements logiques pour mieux appréhender le monde réel, et tenter d’améliorer l’insertion et le développement de l’humanité en son sein.

    Spécialisé en économie, Neurath travaille sur la théorie de la valeur. Il se familiarise notamment avec des travaux de statisticiens réfléchissant aux méthodes les plus rationnelles pour répondre à la subsistance des populations. Il observe le fonctionnement de sociétés en guerre, d’abord dans les Balkans au début des années 1910, puis dans toute l’Europe à partir de 1914. Il est alors frappé par la capacité de la puissance publique à répertorier, affecter et redistribuer des ressources de manière volontariste, la décision politique se substituant au « laisser-faire » du marché.

    « L’économie monétaire qui existait avant la guerre, écrit-il en 1916, n’était pas capable de remplir les nouvelles exigences qui étaient celles de peuples intéressés par la victoire. Il est apparu que la guerre se mène avec des munitions et de la nourriture, pas avec de la monnaie. » Dès lors, explique-t-il, l’attention s’est focalisée sur les structures concrètes de production et de distribution. L’évolution de ces dernières était pourtant jusque-là négligée, ou considérée comme une fatalité même lorsqu’elle causait des souffrances sociales.

    L’épisode conforte Neurath dans son rejet de l’aspect anarchique et « sous-optimal » du #capitalisme. Sa condamnation ne repose pas tant sur les asymétries de pouvoir, les rapports d’exploitation et l’aliénation que ce mode de production implique, que sur son caractère irrationnel. Comme le résume l’économiste Gareth Dale dans la revue Jacobin, « le capitalisme n’est pas suffisamment moderne » à ses yeux.

    De la révolution bavaroise à #Vienne la Rouge

    Même en temps de paix, pense Neurath, un autre ordre économique est possible, qui ne serait plus structuré par la maximisation individuelle du profit. Grâce à la délibération et l’expertise, la société doit pouvoir s’organiser consciemment pour mieux diffuser le bien-être. Neurath est d’ailleurs avide d’expériences dans ce sens. Selon le chercheur Thomas Kayzel, historien de la planification économique aujourd’hui affilié au CEE de Sciences Po, « c’est un penseur pragmatique, politiquement flexible et toujours à la recherche de nouvelles voies d’engagement et de réalisation ».

    Ainsi se comprend sa participation à la #révolution déclenchée contre la monarchie bavaroise, en novembre 1918. Nommé à la tête du Conseil économique central de Munich, dans le cadre de la république nouvellement instituée, il œuvre en faveur de la socialisation de l’économie de la région. Il y acquiert la conviction qu’un tel programme nécessite de forger un « bloc anticapitaliste » allant bien au-delà de la classe ouvrière industrielle.

    Dans l’immédiat, cependant, il se heurte aux intérêts du patronat, à ceux de la paysannerie, mais aussi aux velléités anarchisantes des groupes les plus révolutionnaires, là où lui défend la centralisation des décisions économiques une fois les besoins identifiés. Et s’il s’efforce de défendre une conception « technique » de sa tâche pour mieux l’isoler des soubresauts politiques permanents de l’expérience bavaroise, ceux-ci le rattrapent.

    Après qu’un gouvernement de type soviétique a pris le contrôle de Munich, une violente répression s’abat au printemps 1919. Elle est soutenue par les sociaux-démocrates au pouvoir à Berlin, qui ont déjà maté une première insurrection en début d’année dans la capitale – celle au cours de laquelle Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht furent assassinés. Neurath échappe à un sort aussi funeste, mais il est emprisonné pour haute trahison, avant d’être exfiltré en Autriche grâce au social-démocrate Otto Bauer, ministre des affaires étrangères de ce pays.

    Si c’est à Vienne que l’économiste s’épanouira, ces années tumultueuses sont importantes. Elles sont d’abord l’occasion pour Neurath d’exprimer sa croyance en la nécessité d’« #utopies_scientifiques », contre tout fatalisme ou déterminisme historique. Sous ce terme, il désigne des conceptualisations de futurs possibles, d’ordres sociaux améliorés, qui tiennent compte des contraintes naturelles et du type de personnalités qui auront été façonnées par l’ordre antérieur. Ces exercices intellectuels ne peuvent se substituer à des mobilisations sociales et politiques, mais sont propres à les encourager, en leur fixant un cap à la fois désirable et atteignable.

    Ensuite, ces années de guerre et de sortie de guerre sont celles où Neurath formule la proposition iconoclaste de se passer des prix, exprimés en argent, pour prendre des décisions économiques, voire pour échanger des biens et des services. « Ce qui remplaçait le motif du profit comme principe conducteur, dans la conception de Neurath d’une économie socialisée, était le plan économique, résume le philosophe des sciences Thomas Uebel, spécialiste de son œuvre. Ce plan était basé sur des calculs statistiques de production et de consommation – et ceci en nature, pas en termes monétaires. »
    Un plaidoyer pour une économie « en nature »

    Son approche suscite une réplique de l’économiste autrichien Ludwig von Mises, attaché à démontrer l’irrationalité du socialisme. Le débat sur la possibilité d’un calcul économique dans une économie collectivisée se poursuivra tout au long des années 1920, mais ne deviendra fameux qu’après avoir changé de nature. Entretemps, il a en effet impliqué l’économiste polonais Oskar Lange, qui s’est efforcé de défendre la rationalité d’un socialisme de marché.

    Neurath, qui a été oublié au passage, défendait le point de vue plus radical d’une économie sans marché, c’est-à-dire sans système de prix pour décider de l’allocation des ressources. Comme le précise Bilal Tabaichount, « Neurath ne veut pas d’une économie de troc, [mais] plutôt d’une économie où les biens et services transitent par des organisations centrales de coordination », les ménages pouvant disposer de « bons de rationnement non échangeables ».

    À l’époque, von Mises pointe la difficulté d’appliquer une telle proposition à grande échelle. Neurath ne lui répond que partiellement et tardivement. Mais son argument le plus important, qui n’implique pas forcément de se passer de tout marché, réside dans son refus de réduire les choix économiques à une seule unité de mesure.

    « Neurath conteste que la monnaie puisse être un résumé adéquat de la valeur des choses, explique la militante et chercheuse Claire Lejeune, engagée dans une thèse en science politique sur la planification. La réduction aux prix lui semble une mesure trop grossière pour penser notre rapport aux ressources et au temps. » Cette conviction vaut d’ailleurs pour toute autre unité de mesure à prétention universelle. Pour lui, il y a une incommensurabilité indépassable entre les différentes facettes du bien-être à travers les générations.

    C’est ici que se repère la dimension écologique de l’argument de Neurath. Dans un article de 1925 paru dans la presse sociale-démocrate, il affirme que l’économie socialiste doit viser « le bien-être de tous ses membres ». « Dès le début, ajoute-t-il, doit être déterminé ce qu’est “l’intérêt de la totalité sociale”. Est-ce que cela inclut la prévention de l’épuisement prématuré des mines de charbon ou de la karstification des montagnes ou encore, par exemple, de la santé et de la force de la prochaine génération ? »

    Comme l’illustrent aujourd’hui les émissions excessives de carbone et les nouveaux projets d’exploitation d’énergies fossiles, la centralité du marché et de la quête de profit est incompatible avec un tel souci pour le long terme. « L’argument écologique fut le principal argument de Neurath contre le fondamentalisme de marché, c’est-à-dire l’idée que les marchés sont la clé de résolution universelle des problèmes de coordination sociale », remarque Thomas Uebel.

    Cela fait-il de Neurath un écologiste ? L’homme avait conscience du caractère irréversible de certains dégâts infligés à la nature. Dressant une comparaison avec la reprise d’une production de pain ou la reconstitution d’un cheptel, il relève dans un de ses derniers textes « qu’il faut un temps beaucoup plus long pour reboiser des vastes zones de territoires et pour en changer le climat – et en quel temps bref une forêt et un climat peuvent être détruits ! ».

    Pour autant, il a aussi défendu avec peu de prescience la monoculture en matière agricole. Plus généralement, Thomas Kayzel le voit davantage comme une source d’inspiration que comme un véritable précurseur de l’économie écologique. Celle-ci conçoit l’économie comme un sous-système inscrit à l’intérieur du système Terre et soumis à la finitude des ressources planétaires, ce qui correspond à des intuitions mais pas à une vision aboutie chez Neurath.
    Pédagogie et délibération

    On peut également estimer incomplète sa compréhension du capitalisme. Focalisé sur la concurrence et la quête du profit, il a négligé la domination et la conflictualité sociales inhérentes à ce mode de production, de même que ses effets sur d’autres sphères de l’existence, comme l’oppression de genre et les rivalités impérialistes. Selon Gareth Dale, il a ainsi manqué la façon dont le capitalisme – a fortiori un capitalisme d’État – pouvait trouver un intérêt fonctionnel à la planification. Pour les mêmes raisons, sa critique du nationalisme et du racisme serait restée « rudimentaire ».

    Il n’en reste pas moins qu’Otto Neurath s’est distingué par sa conception « inclusive » de la planification. « Sa position est celle d’une construction démocratique de la rationalité, affirme Claire Lejeune. À ses yeux, les planificateurs et le centre politique n’ont pas le monopole de la décision, il est important de ménager une place à la pluralité des visions de ce que doit être un bon ordre social. »

    S’il s’est lui-même présenté comme un ingénieur social, il ne confondait pas ce rôle avec celui de philosophe-roi, ou d’un expert au-dessus des masses ignares. « Sa foi était grande dans le fait de définir et d’appliquer des programmes, précise Thomas Kayzel. Mais l’aspect délibératif comptait, car le but de la planification ne peut pas être établi de manière solitaire. Les “bonnes conditions de vie”, ce n’est pas quelque chose que des économistes et des ingénieurs peuvent calculer, les communautés concernées doivent s’exprimer dessus. »

    Neurath a ainsi distingué deux types de plans : un « plan directeur », fruit d’un processus démocratique d’identification et de hiérarchisation des besoins ; et un « plan technique », par lequel les experts mettent concrètement en musique la satisfaction de ces besoins, en tenant compte des diverses contraintes et en optimisant les ressources. Pour cela, Neurath accorde beaucoup d’importance aux données statistiques collectées et partagées de manière compréhensible par les pouvoirs publics.

    Ce n’est pas un hasard si l’économiste a travaillé pour plusieurs musées d’économie, notamment à Vienne, et sur la mise en forme visuelle d’informations, qu’elles soient chiffrées ou non. Avec sa compagne graphiste Marie Neurath et l’artiste Gerd Arntz, il a fondé un langage visuel international connu sous le nom de « système isotype », dont sont issus des pictogrammes que nous croisons tous les jours. « Sa visée était plus pédagogique que scientiste, défend Claire Lejeune. Il souhaitait inclure le corps social dans une prise de décision consciente. »

    La pensée de Neurath s’inscrit ainsi dans une tradition socialiste souhaitant poursuivre l’ambition des Lumières dans ses implications les plus radicales, c’est-à-dire l’exercice collectif de la raison, y compris dans le domaine de la production où l’on s’est habitués à ce que des décisions structurantes soient prises par une poignée de personnes, selon des critères éloignés de l’intérêt général et de la justice.

    C’est l’objectif de la démocratie économique qui est ainsi pointé. Rendu nécessaire pour lutter contre les « forçages » dont le système Terre fait l’objet, il a été perdu de vue par la social-démocratie au cours du XXe siècle. Ici réside l’actualité de Neurath, en plus du refus de la monétarisation et de la marchandisation des richesses naturelles.

    Même son souhait de raisonner « en nature » et « hors marché », qui pourrait apparaître hors de portée au regard de la complexité des économies actuelles, rencontre les nouvelles possibilités techniques de calcul et d’accumulation des données. Il fait en tout cas écho à la diversité des indicateurs dont le guidage de l’économie a désormais besoin, au lieu du simpliste produit intérieur brut (PIB).

    « Nous disposons aujourd’hui d’une grande quantité d’informations, qui devraient être considérées comme des “communs” pour naviguer dans l’anthropocène, et perfectionner nos outils d’action publique, estime Claire Lejeune. Otto Neurath nous rappelle qu’il ne sert à rien de rejeter la modernité en bloc, comme sont tentés de le faire certains écolos. L’héritage des Lumières comme l’histoire du socialisme ne sont pas monolithiques. »

    Neurath apparaît en tout cas comme une figure ayant plaidé pour une coordination centralisée et démocratique des activités économiques, au nom d’une répartition égale du bien-être qui ne soit pas opérée au détriment des générations futures. Si son socialisme proto-écologique laisse à désirer et n’offre pas de solutions clés en main à un siècle de distance, les coordonnées du défi qu’il proposait de relever nous sont familières.

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/190823/otto-neurath-sur-les-traces-d-une-planification-ecologique

  • The World Geo-Graphical Atlas

    http://www.codex99.com/design/the-world-geographical-atlas.html

    #Herbert_Bayer (5 Apr 1900 – 30 Sep 1985) began his career studying archirecture under Georg Schmidthammer and later painting at the Darmstadt Artists’ Colony. Inspired by Walter Gropius’ Bauhaus manifesto, he enrolled in the Weimar Bauhaus and studied painting under Wassily Kandinsky, Paul Klee and László Moholy-Nagy. After passing his journeymans exam Gropius appointed him as the junior master of the newly-created typography workshop. Bayer spent three years on faculity at Dessau before starting his own design firm in Berlin.1

    Bayer was among the last of the Bauhaus faculty to emigrate from Germany, leaving for New York only after his work was singled out by the Nazis in their infamous 1937 Degenerate Art Exhibition.

    #atlas #cartographie #géographie #otto_neurath #isotype

  • L’Izostat - 1re partie : les statistiques picturales

    http://centremlm.be/-L-Izostat-

    http://centremlm.be/L-Izostat-1re-partie-les-statistiques-picturales

    http://centremlm.be/local/cache-vignettes/L500xH358/izostat-2-a920f.jpg?1551313956

    De 1931 à 1940 exista en URSS un Institut pan-union de statistiques picturales de la construction et de l’économie soviétiques, connu sous le nom d’Izostat. Cet organisme d’État avait comme but d’informer les masses soviétiques du développement du pays, au moyen d’images particulièrement travaillées.

    Ce travail – avec ses succès et ses échecs - est le fruit d’une intense recherche par l’Autrichien Otto Neurath, qui développa la méthode dite viennoise, au sein du Parti Ouvrier Social-démocrate en Autriche, qui fut particulièrement puissante dans cette ville et véritablement ancrée dans des valeurs socialistes.

    Otto Neurath participa directement à l’Izostat ; à cet effet, il fut présent au moins deux mois (et au maximum neuf mois) par an en URSS de 1931 à 1934. Voici des images d’un ouvrage soviétique de 1932 présentant sa démarche. Intitulé Statistiques picturales et la méthode viennoise, on retrouve dans 52 pages les explications des principes développés par Otto Neurath, visant la simplicité et l’accessibilité directe de l’information.

    #otto_neurath #neurath #izostats

  • Vienne, l’utopie réalisée du logement pour tous

    https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2019/01/29/vienne-l-utopie-realisee-du-logement-pour-tous_5416087_4811534.html

    Vienne, l’utopie réalisée du logement pour tous

    Pionnière mondiale de l’interventionnisme urbain, la capitale autrichienne a misé dès 1919 sur l’habitat social. Résultat, 62 % des Viennois en bénéficient aujourd’hui.

    #vienne #otto_neurath #logement #urban_matter Autriche

  • Maps of subjective feelings | PNAS
    http://www.pnas.org/content/early/2018/08/27/1807390115

    Subjective feelings are a central feature of human life, yet their relative organization has remained elusive. We mapped the “human feeling space” for 100 core feelings ranging from cognitive and affective processes to somatic sensations; in the analysis, we combined basic dimension rating, similarity mapping, bodily sensation mapping, and neuroimaging meta-analysis.

    #corps #topologie #cartographie #sensation

  • L’#ingénierie_sociale d’#Otto_Neurath

    Il s’agit de la première étude en français consacrée à l’œuvre et aux théories de l’économiste autrichien Otto Neurath (1882-1945), également philosophe du Cercle de Vienne et concepteur du système graphique d’information Isotype.

    Il s’agit aussi, dans le champ de l’histoire des idées politiques et des théories d’économie politique, de la première étude en langue française portant sur la notion d’ingénierie sociale.


    http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100158320

    #livre

  • Hauts-de-Seine - Les cités-jardins de #Vanves et #Suresnes distinguées pour leur architecture
    http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/les-cites-jardins-de-vanves-et-suresnes-distinguees-pour-leur-architectur
    https://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/BBMECn7.img?h=630&w=1200&m=6&q=60&o=t&l=f&f=jpg

    Au cœur de l’été, certains habitants de Vanves profitent de l’esprit village qui règne dans leur quartier. Derrière la façade rouge du square Payret-Dortail, de petits immeubles de quatre étages accueillent près de 150 logements et 27 ateliers d’artistes. Bienvenue dans 30 premiers sites franciliens à être labellisés et des deux sites alto-séquanais. Et c’est une autre cité-jardin, celle de la ville de Suresnes, qui s’est vue distinguée dans le département. Probablement la plus emblématique de France, elle fut initiée par...

    Au cœur de l’été, certains habitants de Vanves profitent de l’esprit village qui règne dans leur quartier. Derrière la façade rouge du square Payret-Dortail, de petits immeubles de quatre étages accueillent près de 150 logements et 27 ateliers d’artistes. Bienvenue dans 30 premiers sites franciliens à être labellisés et des deux sites alto-séquanais. Et c’est une autre cité-jardin, celle de la ville de Suresnes, qui s’est vue distinguée dans le département. Probablement la plus emblématique de France, elle fut initiée par Henri Sellier, qui fut maire (SFIO) de la ville de 1919 à 1941, ministre de la Santé du Front populaire et fondateur de l’Association française pour l’urbanisme.
    Au cœur de la cité-jardin de Suresnes, le collège #Henri-Sellier rend hommage à l’initiateur du quartier./LP/E.D.

    « C’était un homme à la pointe qui, pendant l’entre-deux-guerres, a souhaité offrir du logement qui pourrait accueillir toutes les classes moyennes et dans lequel elles auraient accès à des équipements publics, raconte Christian Dupuy, actuel maire (LR) de Suresnes. Il s’est inspiré d’un concept anglais, le garden-city d’Ebenezer Howard, pour réaliser cette cité et répondre à la crise du logement. »

    #cités-jardins #banlieues #urban_matter #utopies #utopies_urbaines #otto_neurath

  • #El_Lissitzky exhibition in Moscow, November 2017-February 2018 | The Charnel-House

    https://thecharnelhouse.org/2017/11/20/el-lissitzky-exhibition-in-moscow-november-2017-february-2018

    El_Lissitzky était entre autre un grand copain d’Otto Neurath, avec qui il a développé la méthode Isotype à Moscou au début des années 1930.

    Voilà qui mériterait largement un voyage à Moscou.

    https://i1.wp.com/thecharnelhouse.org/wp-content/uploads/2017/11/Эль-Лисицкий.-«Небоскреб-на-площади-у-Никитских-ворот.-Общий-вид-сверху».-c

    https://i1.wp.com/thecharnelhouse.org/wp-content/uploads/2017/11/%D0%AD%D0%BB%D1%8C-%D0%9B%D0%B8%D1%81%D0%B8%D1%86%D0%BA%D0%B8%D0%B8%CC%86.-%D

    https://i2.wp.com/thecharnelhouse.org/wp-content/uploads/2017/11/%D0%AD%D0%BB%D1%8C-%D0%9B%D0%B8%D1%81%D0%B8%D1%86%D0%BA%D0%B8%D0%B8%CC%86.-%C

    https://i1.wp.com/thecharnelhouse.org/wp-content/uploads/2017/11/%D0%A0%D0%B0%D0%B1%D0%BE%D1%87%D0%B8%D0%B5-%D1%81%D1%86%D0%B5%D0%BD%D1%8B-192

    El Lissitzky, renaissance man of the Soviet avant-garde, is the subject of a major career survey in Russia that opened last week. It is the first such show in the country for thirty years.

    Ambitiously organized across two venues, the State Tretyakov Museum and the Jewish Museum and Tolerance Center, the shows are being treated as a single exhibition. They draw on an archive of the artist’s work preserved against all odds by Sophie Küppers, his German wife, an art historian and collector. Roughly 400 works are on display.

    Lissitzky spent a significant portion of the 1910s and 1920s in Germany, promoting revolutionary art. When he returned to the Soviet Union in 1925, he left dozens of his paintings, photographs, architectural and graphic designs behind.

    #art #moscou #urss #ex-urss #otto_neurath #isotype

  • #Paul_Otlet, #Otto_Neurath, #Le_Corbusier : un projet pour la paix perpétuelle | Cairn.info

    https://www.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2014-4-page-545.htm

    Lors du premier congrès international de philosophie scientifique qui se tient à Paris en 1935, salle Descartes à la Sorbonne, Otto Neurath présente les grandes lignes de son projet d’unification des sciences qui devrait se réaliser pleinement à travers l’élaboration d’une encyclopédie internationale des sciences unifiées comme partie d’un programme plus ample, destiné à l’amélioration de la condition humaine et à la poursuite d’objectifs pacifiques à un moment où s’épaissit sur l’Europe et le monde le voile préfigurant un nouveau conflit.

    Il faut dire que Neurath n’a pas attendu l’année 1935 pour souligner les dangers encourus par la cohabitation pacifique en Europe après la conclusion de la Première Guerre mondiale ; en conclusion du « Manifeste » d’une nouvelle philosophie, conçu à Vienne de concert avec Rudolf Carnap et Hans Hahan, il annote :

    Les tendances métaphysiques et théologisantes qui de plus en plus s’imposent maintenant dans bien des associations et sectes, dans les livres et les revues, dans les conférences et les cours universitaires, semblent s’alimenter aux violentes luttes sociales et économiques d’aujourd’hui .

  • Global Hunger Index highlights South Asia’s social misery - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2017/11/03/hung-n03.html

    http://ebrary.ifpri.org/utils/getfile/collection/p15738coll2/id/131422/filename/131628.pdf

    http://www.globalhungerindex.org/#map

    http://www.globalhungerindex.org

    et une figure #otto_neurath oriented

    The 2017 Global Hunger Index (GHI), released last month by the International Food Policy Research Institute, reported that “millions of people” worldwide are “experiencing chronic hunger” and “many places are suffering acute food crises and even famine.”

    The report singled out South Asia and African countries south of the Sahara as the regions worst affected. Their overall GHI scores, which measure total undernourishment and stunting, wasting and mortality among children under five years of age, were 30.9 and 29.4 respectively.

    #indice #Index #faim #agriculture #nourriture #data #statistiques

  • #Otto_Neurath (Stanford Encyclopedia of Philosophy)

    https://plato.stanford.edu/entries/neurath/index.html

    Neurath was a social scientist, scientific philosopher and maverick leader of the Vienna Circle who championed ‘the scientific attitude’ and the Unity of Science movement. He denied any value to philosophy over and above the pursuit of work on science, within science and for science. And science was not logically fixed, securely founded on experience nor was it the purveyor of any System of knowledge. Uncertainty, decision and cooperation were intrinsic to it.

  • #Otto_Neurath > Visual Education (Stanford Encyclopedia of Philosophy)

    https://plato.stanford.edu/entries/neurath/visual-education.html

    After 1921, Neurath became secretary of the Cooperative Housing and Allotment Association in Vienna, a public housing program. From an administrative and political standpoint, he remained interested in central management but shifted towards guild socialism—according to which professional guilds, common in Vienna, acquired enhanced social and political roles. Having directed the Museum of War Economy of Leipzig in 1918, his educational and social ambitions led him to found a similar institution in Vienna, and he became Director of the Settlement Museum or Museum of City Planning (1919–1924), soon renamed Social and Economic Museum (1924–1934), supporting and communicating reform policies on housing, health and education. The methods of visual education started out of these resources and his exhibitions became internationally renowned and commissioned (Burke et al. 2014).

  • #Otto_Neurath et l’Union soviétique : A People Passing Rude

    https://www.openbookpublishers.com/htmlreader/PPR/chap19.html

    lisible aussi ici http://books.openedition.org/obp/1594 mais le livre en pdf st réservé aux bibliothèque qui sont abonnées...

    Fascinant, comme d’hab. Plongée en apnée encore un peu plus profon dans le monde richissime de Neurath.

    Between 1945 and 1947 a series comprising three slim volumes, The Soviets and Ourselves, was published with the aim ‘to promote understanding and prevent misunderstanding […] to understand is to recognize unity in difference’.1 The first book, Landsmen and Seafarers, aimed to present the diverse climate, geography and natural resources of the Soviet Union and compare them to those of the British Commonwealth; the second, Two Commonwealths, discussed the political evolution of the USSR and the function of contemporary institutions; the final volume, How do you do, Tovarish? claimed to provide an accurate impression of the everyday life of ordinary Soviet men and women.2 The series was by no means unique in presenting the Soviet Union in a favourable light to a British audience; after the USSR joined the allied forces in the Second World War numerous pamphlets appeared designed to foster pro-Russian feeling in Britain.3 However after victory in 1945, Anglo-Soviet relations became strained, and the creators of the series felt an even greater need to overcome the ‘fear, suspicion, and distrust’ that ‘have darkened the atmosphere’.4 The Soviets and Ourselves (hereafter referred to as The Soviets) is a fascinating British representation of the Soviet Union, due in part to a number of the personalities involved in its creation: Peter Smollett, John Macmurray, Christopher Hill, and Otto Neurath. This chapter focuses on the role played by Neurath in the evolution of the series and the contribution made by his picture language ‘Isotype’ to the visual element of the books.

    #unions_soviétique #urss #isotypes

  • 23. The Great Depression | The American Yawp

    http://www.americanyawp.com/text/23-the-great-depression

    Magnifique site collaboratif (et article) sur la grande dépression de 1929.

    The wonder of the stock market permeated popular culture in the 1920s. Although it was released during the first year of the Great Depression, the 1930 film High Society Blues captured the speculative hope and prosperity of the previous decade. “I’m in the Market for You,” a popular musical number from the film, even used the stock market as a metaphor for love: You’re going up, up, up in my estimation, / I want a thousand shares of your caresses, too. / We’ll count the hugs and kisses, / When dividends are due, / Cause I’m in the market for you. But, just as the song was being recorded in 1929, the stock market reached the apex of its swift climb, crashed, and brought an abrupt end to the seeming prosperity of the “Roaring ‘20s.” The Great Depression had arrived.

    II. The Origins of the Great Depression
    “Crowd of people gather outside the New York Stock Exchange following the Crash of 1929,” 1929. Library of Congress, http://www.loc.gov/pictures/item/99471695.

    “Crowd of people gather outside the New York Stock Exchange following the Crash of 1929,” 1929. Library of Congress, http://www.loc.gov/pictures/item/99471695.

    On Thursday, October 24, 1929, stock market prices suddenly plummeted. Ten billion dollars in investments (roughly equivalent to about $100 billion today) disappeared in a matter of hours. Panicked selling set in, stock sunk to record lows, and stunned investors crowded the New York Stock Exchange demanding answers. Leading bankers met privately at the offices of J.P. Morgan and raised millions in personal and institutional contributions to halt the slide. They marched across the street and ceremoniously bought stocks at inflated prices. The market temporarily stabilized but fears spread over the weekend and the following week frightened investors dumped their portfolios to avoid further losses. On October 29, “Black Tuesday,” the stock market began its long precipitous fall. Stock values evaporated. Shares of U.S. Steel dropped from $262 to $22. General Motors’ stock fell from $73 a share to $8. Four-fifths of the J.D. Rockefeller’s fortune—the greatest in American history—vanished.

    #états-unis #finance #crise_financière #grande_dépression #otto_neurath #visualisation #isotype #neurath

  • A Few Ounces a Day · Indiana University Libraries Moving Image Archive

    Merveilleux petit film de Paul rotha expliquant la fabrique des #Isotypes d’#Otto_Neurath
    http://collections.libraries.indiana.edu/IULMIA/items/show/2

    This film uses diagrams to illustrate the importance of salvaging common everyday items in an effort to reuse important raw materials for building ships. The film asserts that one day’s salvage by the whole British people counteracts the loss of one ship. An emphasis is put on “The importance of salvage to the flow of goods; [and] various examples of useful materials commonly thrown away.” (War Films Bulletin of the Extension Division Indiana University, February, 1943, 10.)

    #visualisation #information_design

  • #Otto_Neurath Dans le domaine public en 2017

    http://www.aventdudomainepublic.org/Otto-Neurath

    L’entrée d’Otto Neurath (1882-1945) dans le domaine public nous ouvre un large champ des possibles, tant son œuvre est protéiforme et embrasse des aspects étonnamment contemporains de la pratique scientifique et de ses implications sociales et politiques.

    À la fois philosophe des sciences et du langage, économiste politique et sociologue, membre fondateur du Cercle de Vienne, Otto Neurath était un homme de science inclassable, ayant précisément pour projet d’unifier les formes de science à des fins de connaissance et d’action sur le monde. Tour à tour professeur d’université, directeur de département ministériel, directeur de musée, membre du parti social-démocrate et marxiste (il a été emprisonné pour avoir participé à la brève République soviétique de Bavière), il alliait activisme politique et activité scientifique, ingénierie sociale et projet d’accès universel à la connaissance.

    Otto Neurath participe à la rédaction de La conception scientifique du monde, plus connue sous le nom de Manifeste du Cercle de Vienne. Dans la lignée des positivistes logiques, et inspirés par les écrits de Ludwig Wittgenstein, les membres du cercle de Vienne, spécialistes de multiples disciplines, considèrent que les connaissances scientifiques ne peuvent être que de deux ordres, mathématique et/ou empirique. Cette critique fondamentale de la métaphysique s’accompagne chez Otto Neurath d’un projet scientifique, celui de l’unification des sciences, et se prolonge par des engagements politiques et sociaux forts.

  • #Otto_Neurath, Eine politische Biographie
    par Günther SANDNER

    Recension :

    http://ress.revues.org/3861

    Otto Neurath est né à Vienne le 10 décembre 1882. Il est mort à Oxford le 22 décembre 1945. Pour décrire cette vie exceptionnellement riche en péripéties, l’auteur propose de distinguer cinq étapes : le jeune Neurath ; le théoricien de l’économie de guerre ; l’apôtre de la socialisation intégrale (Vollsozialisierung) ; l’austromarxiste ; l’exil, Pays-Bas et Angleterre.

    2Né dans une famille d’intellectuels (son père est professeur d’économie), Neurath part étudier à Berlin avec Ferdinand Tönnies (1903-1906). Dès cette époque, les femmes occupent une place importante dans sa vie : Ellen Key, une féministe suédoise aujourd’hui bien oubliée, Ann Shapiro, sa première épouse, qui meurt en 1911, puis Olga Hahn, la sœur du mathématicien, qu’il épouse six mois plus tard et qui, malgré sa cécité, avait été une des premières femmes à obtenir le doctorat en philosophie à l’université de Vienne.

  • Dans les archives d’Otto Neurath de l’université de Readings au Royaume-uni

    Il y avait une boite sur laquelle était marqué en allemand "figures [ou visualisations] intéressantes"

    Parmi les documents, il y avait cette couverture que Neurath avait donc mis de côté. C’était en avril 1939, et « L’espoir français » sentait déjà les possibilités de guerre.

    #otto_neurath #visualisation

  • Exhibition review : “Otto Neurath & Fritz Kahn 1920-1945” (Leipzig) | SANDRA RENDGEN
    https://sandrarendgen.wordpress.com/2017/09/20/exhibition-review-otto-neurath-fritz-kahn-1920-1945-leipzig

    The interwar period in Europe was marked by a whirlwind of contradicting social influences and political turmoil. Revolutionary and socialist policies faced early fascist raids, modern mass media were published with unprecedented speed, and the general atmosphere of complexity was accompanied by a delusory enthusiasm for new technologies. It was in this historical context, that two of the most influential impresarios of modern infographics set out to create their oeuvre — #Otto_Neurath, national economist from Vienna, and #Fritz_Kahn, a physician in Berlin.

    An exhibition currently on view in Leipzig presents their lifework in a concentrated setting, showing not just the well known infographic masterpieces, but also preliminary sketches, models and story boards as well as rare animation films from the 1940s. As a consequence of both Neurath’s and Kahn’s lot as immigrants during the Third Reich, many of these originals were hidden in British, American and Dutch archives. It is a major achievement of the German Museum of Books and Writing (and the curator Helena Doudova) to have digged out this fascinating wealth of unknown material.

    http://www.dnb.de/EN/Ausstellungen/Leipzig/bildfabrikenAusstellung.html?nn=221482

    #exposition