• Giseh : l’offre de publication web pour les services du pôle ministériel Ecologie
    https://spote.developpement-durable.gouv.fr/offre/giseh-l-offre-de-publication-web-pour-les-services-

    L’offre Giseh de la DNUM, basée sur le système de gestion de contenus (CMS) SPIP, consiste en la fourniture d’un site Web prêt à l’emploi, permettant aux bénéficiaires de se concentrer sur le contenu (...)

    / mise à jour le 13 janvier 2025

    -

    #pôle_ministériel_Ecologie_Territoires,

    #Produit,

    #outils_pour_communiquer

  • Les Outremer français du Sud-Ouest de l’océan Indien dans le continuum compétition-contestation-affrontement.

    par Thomas Delage
    Rédacteur en chef de Diplomatie magazine

    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7281992838316265474

    Les menaces directes ou indirectes qui pèsent ou sont susceptibles de peser sur les outre-mer français de la ZSOI, la complexité des interactions, la diversité de parties prenantes et la forte volatilité des intérêts au gré des conjonctures et des interlocuteurs nécessitent une vue systémique.

    Réunion a les atouts d’une parfaite base arrière ou de projection des projets européens en Afrique australe et de l’Est. Le développement du territoire devient un enjeu de souveraineté afin de raboter tout point d’ancrage aux stratégies cognitives d’acteurs tiers hostiles articulées sur les fragilités sociales.

    #Océan_indien
    #Outremer
    #Mayotte
    #Comores
    #Réunion
    #Afrique_de_l_Est
    #Chine
    #Russie
    #mer
    #océan

  • 13.06.2007 : Un clandestin a été retrouvé mort dans un camion en Savoie
    (pour archivage, c’est un cas de 2007)

    Il était caché dans la coque d’un bateau…

    Des salariés, qui protestaient près du péage de #Saint-Michel-de-Maurienne (A43) contre la désindustrialisation de la vallée, ont entendu un bruit suspect alors qu’ils passaient à côté de la coque d’un bateau transporté en camion. Ils ont découvert, cachés dans la coque, quatre personnes, passagers clandestins. L’un d’eux était mort, les trois autres très affaiblis. A tel point que la foule s’est indignée quand les gendarmes ont sorti les menottes.

    D’après l’un des témoins, les clandestins « paraissaient très jeunes, environ une vingtaine d’années et ils étaient très maigres ». Les manifestants ont indiqué qu’ils étaient de « type indien ou pakistanais ». Les gendarmes ne connaissent pas encore la nationalité des quatre hommes. Ils savent cependant qu’ils sont partis de Grèce.

    https://www.20minutes.fr/france/164260-20070613-clandestin-ete-retrouve-mort-camion-savoie

    #frontière_sud-alpine #migrations #réfugiés #Savoie #France #Italie #morts_aux_frontières #mourir_aux_frontières

    –—

    Ajouté au fil de discussion sur les personnes en situation migratoire mortes à la frontière dite « haute » (#Mongenèvre, #Val_Susa, #Col_de_l'Echelle, #Bardonecchia, #Oulx, #Briançon) entre la #France et l’Italie :
    https://seenthis.net/messages/800822

    • Un clandestin retrouvé mort dans un camion

      Trois autres clandestins se trouvaient à bord. La découverte macabre a été faite sur l’autoroute A43 à hauteur de Saint-Michel-de-Maurienne.

      Un passager clandestin a été retrouvé mort mercredi après-midi 13 juin dans un camion qui transportait trois autres clandestins, sur l’autoroute A43 à hauteur de Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie), a annoncé la gendarmerie.

      Les clandestins, dont on ignore le pays d’origine, avaient trouvé refuge dans la coque d’un bateau transporté par le camion provenant d’Italie.

      Le véhicule, qui venait d’emprunter le tunnel du Fréjus, avait été bloqué au niveau du péage de Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie) par quelque 300 salariés, qui manifestaient contre la désindustrialisation de leur vallée.

      En passant à côté du camion vers 15H30, les manifestants ont entendu du bruit dans la coque et ont donné l’alerte.

      L’un des manifestants, pompier volontaire de son état, a tenté de ranimer un des clandestins, sans résultat, a-t-on appris auprès de l’un des salariés.

      Les trois survivants avaient très chaud et étaient très fatigués, a précisé la gendarmerie.

      Selon les pompiers, trois ambulances et deux équipes médicales d’urgence ont été envoyées sur les lieux. (AFP)

      https://www.nouvelobs.com/societe/20070613.OBS1729/un-clandestin-retrouve-mort-dans-un-camion.html

  • Israeli Emigration More Than Doubles in 2024 With War Raging - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-12-31/twice-as-many-israelis-left-the-country-in-2024-with-war-raging

    Concerns have been growing over a possible brain drain
    In 2023, more began leaving but the rise was less dramatic
    By Galit Altstein
    31 décembre 2024 at 16:12 UTC+1

    More than twice as many Israelis left the country in 2024 as in previous years, the country’s Central Bureau of Statistics said, a likely result of the ongoing war and fierce political disputes.

    Some 82,700 Israelis left in 2024 compared with an average 36,900 for the years 2018 through 2022, the bureau said on Tuesday. The rise in exits began in 2023, when 55,400 left. The bureau counts anyone who’s spent 275 days of the year abroad. Population growth was 1.1% in 2024, the lowest in more than a decade.

    These are the first clear data showing what many had been detecting from friends and relatives — educated, skilled Israelis are seeking opportunities abroad out of anger or fear sparked by the war that started in October 2023 when Hamas operatives crossed into Israel from Gaza.

    Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government launched a punishing war in Gaza which later evolved into a second front against Iran-backed Hezbollah in Lebanon. In the process, many regions in Israel suffering missile attacks for more than a year, forcing tens of thousands from their homes.

    Number of Israelis Leaving the Country is Surging
    Emigration has more than doubled in 2024


    Source: Central Bureau of Statistics

    Portions of the Israeli public have said they’ve lost their sense of security. In a series of direct fire exchanges with Iran, Israel was targeted with hundreds of drones and ballistic missiles.

    While a ceasefire with Hezbollah came in effect a month ago, the war in Gaza shows no signs of ending, with talks again deadlocked. Some 100 hostages remain in Gaza, adding to public mistrust of the government, especially among those who are less religious.

    Over the past 15 months, hundreds of thousands of Israelis have served months in military reserve units, hundreds have been killed and many thousands injured. The cost of living has been spiking as the government seeks to pay for the multi-front war that includes Iran-backed militias in Iraq, Syria and Yemen.

    Concern over brain drain began even before the war when, in 2023, Netanyahu’s far-right religious government initiated a judicial overhaul aimed at weakening the courts, seen as bastions of liberalism.

    Secular liberals said the plan threatened democracy and they might choose to live elsewhere. In recent weeks, attacks on the judiciary by government ministers have escalated and a set of laws threatening media and minorities are being debated in Israel’s parliament.

    The risk of an Israeli brain drain has provoked intense debate for years, with professionals in the country’s successful Tel Aviv-based hi-tech industry often spending time training or working in places like Silicon Valley or London. In the past year, Israeli media have been filled with articles about doctors and academics leaving.

    At the same time, Israelis working abroad have returned to Israel out of solidarity and concerns over anti-Israel and anti-Semitic attitudes elsewhere. The question has been the balance between these trends. The new data are the first to suggest that the trend to exit far outstrips the one to return.

  • « L’immigration a bon dos » : Porcher dézingue la responsabilité du gouvernement dans le drame à Mayotte
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2024/limmigration-a-bon-dos-porcher-dezingue-la-responsabilite-du-gouvernement-

    Mayotte a été dévastée par le passage du cyclone Chido. Le premier bilan officiel faisait état de 31 morts. Mais le bilan pourrait être en fait bien plus lourd pour un territoire français déjà en grande difficulté...

    #Économie #Outre-mers

  • #PeerTube v7 : offrez un nouveau look à votre plateforme vidéo !
    https://framablog.org/2024/12/17/peertube-v7-offrez-un-nouveau-look-a-votre-plateforme-video

    Dotée d’un tout nouveau design, la nouvelle interface de PeerTube n’est pas uniquement plus esthétique. Elle est aussi plus simple, plus facile à utiliser et à comprendre, et plus accessible. C’est une nouvelle ère pour ce logiciel qui permet aux … Lire la suite­­

    #Outils_émancipateurs #20_ans #Framaccueil #JoinPeerTube #Video

  • #PeerTube v7 : offer a complete makeover to your #Video platform !
    https://framablog.org/2024/12/17/peertube-v7-offer-a-complete-makeover-to-your-video-platform

    With its brand new design, PeerTube‘s new interface isn’t just prettier (although it is). It is also simpler, easier to use and understand and more accessible. Welcome to a new era of this software that empowers creators to get, control … Lire la suite­­

    #Outils_émancipateurs #20_ans #English #framahome #JoinPeerTube

    • Le groupe Medvedkine nommé d’après Alexandre Medvedkine, inventeur d’un « ciné-train » parcourant l’URSS pour filmer les gens et projeter le film illico, le #groupe_Medvedkine s’est d’abord concrétisé à Besançon, de 1968 à 1971, autour de l’usine textile Rhodiacéta . Puis autour de l’usine Peugeot de Sochaux, de 1970 à 1974. et c’est à ce second groupe Medvedkine qu’appartint #Christian_Corrouge et qui cause sur 20 pages dans le dernier #Cheribibi, le n°13.
      https://www.cheribibi.net/les-numeros/sommaire-numero-13
      Causerie avec Christian Corouge - Ouvriers, cinéastes, tous en chaîne  !

      « Moi, tu vois, je suis ajusteur. J’ai fait trois ans d’ajustage. Pendant trois ans, j’ai été premier à l’école, dans mon CET… Et puis qu’est-ce que j’en ai fait ? Au bout de cinq ans, je peux plus me servir de mes mains, j’ai mal aux mains. J’ai un doigt, le gros, j’ai du mal à le bouger. J’ai du mal à toucher Dominique le soir. Ça me fait mal aux mains. La gamine, quand je la change, je peux pas dégrafer ses boutons. Tu sais, t’as envie de pleurer dans ces coups-là. Ils ont bouffé mes mains. J’ai envie de faire un tas de choses et puis, j’me vois maintenant avec un marteau, je sais à peine m’en servir. C’est tout ça tu comprends. T’as du mal à écrire. J’ai de plus en plus de mal à m’exprimer. Ça aussi c’est la chaîne. Quand t’as pas parlé pendant 9h, t’as tellement de choses à dire que t’arrives plus à les dires ; Que les mots ils arrivent tous ensemble dans la bouche. Et puis tu bégayes, tu t’énerves. Tout t’énerve. Tout. Et ce qui t’énerve encore plus, c’est ceux qui parlent de la chaîne, qui comprendrons jamais que tout ce qu’on peut dire, que toutes les améliorations qu’on peut lui apporter, c’est une chose, mais que le travail, il reste. C’est dur la chaîne. Moi, maintenant, je peux plus y aller, j’ai la trouille d’y aller. C’est pas le manque de volonté, c’est la peur d’y aller. La peur qu’ils me mutilent encore d’avantage. La peur que je ne puisse plus parler un jour, que je devienne muet. (…) J’ai tellement mal aux mains. J’ai tellement de grosses mains. Mes mains me dégoûtent tellement. Pourtant je les aime tellement mes mains. Je sens que je pourrais faire des trucs avec. Mais j’ai du mal à plier les doigts. Ma peau, elle s’en va. Je veux pas me l’arracher. C’est Peugeot qui me l’arrachera, et je lutterai pour éviter que Peugeot me l’arrache. C’est pour ça que je veux pas m’arracher la peau. Je veux pas qu’on les touche mes mains. C’est tout ce qu’on a. Peugeot essaye de les bouffer, de nous les user. Et nous, bah on lutte pour les avoir. C’est de la survie qu’on fait. »

  • « Les Syriens ont des craintes, mais sont heureux pour la première fois depuis des décennies »

    De la Syrie nous n’avons trop souvent que des images éparses. Celles d’un régime sanguinaire en place pendant cinq décennies, qui fut longtemps un partenaire privilégié de la France ; les images des révolutions populaires de 2011 réprimées dans le sang par l’ancien pouvoir ; la destruction des plus grandes villes du pays sous les bombes de #Bachar_al-Assad et des Russes ; les images des djihadistes de l’État islamique, ceux qui ont fomenté des attentats en France depuis la ville de Raqqa, dont le groupe terroriste avait fait sa capitale.

    Depuis une semaine, nous voyons désormais d’autres clichés, ceux d’un peuple en joie d’avoir renversé le tyran. Mais aussi les portraits des nouveaux maîtres de la Syrie, biberonnés au djihadisme, et dont nous ne savons pas quoi penser.

    Et puis il y a des images manquantes, celles de ces dizaines ou centaines de milliers de fantômes, des opposant·es, des artistes, des intellectuel·les ou des manifestant·es, embastillé·es et disparu·es : des noms sur des registres, dont les familles recherchent aujourd’hui les traces dans les sous-sols des prisons du régime.

    Qui sont les nouveaux maîtres de la Syrie ? Quel peut être l’avenir du pays dans un Moyen-Orient en plein bouleversement ? Les Syriennes et les Syriens dont les proches ont été tué·es ou torturé·es par le régime connaîtront-ils un jour la vérité ? Obtiendront-ils justice ?

    Nos invité·es :

    - Sana Yazigi, créatrice du site Mémoire créative de la révolution syrienne (https://creativememory.org), autrice de Chroniques de la révolte syrienne : des lieux et des hommes, 2011-2015 (Presses de l’Ifpo) : https://www.ifporient.org/978-2-35159-746-0 ;
    - Hanane et Obeida Dabbagh, proches de disparus syriens, qui ont obtenu la condamnation à perpétuité de trois officiels de l’ex régime syrien pour complicité de crimes contre l’humanité, en mai 2024 ;
    - Ziad Majed, politiste, enseignant à l’université américaine de Paris, auteur de Syrie, la révolution orpheline et coauteur de Dans la tête de Bachar al-Assad (éditions Actes Sud) : https://www.actes-sud.fr/dans-la-tete-de-bachar-al-assad ;
    – Gilles Dorronsoro, chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique, coauteur de Syrie. Anatomie d’une guerre civile (éditions du CNRS) : https://www.cnrseditions.fr/catalogue/relations-internationales/syrie

    https://www.youtube.com/watch?v=NWXnsQRUtyo


    #Syrie #peur #statues #prisons #système_carcéral #Assad #surveillance #torture #dictature #terreur #clientélisme #clan #solidarité_de_corps #Russie #Iran #atrocités #répression #disparus #renaissance #armes_chimiques #justice #purge #colère #poursuites_judiciaires #HTS #Tahrir_al-Sham #al-Julani #Abu_Mohammad_al-Julani #sanctions #Kurdes #Turquie #souveraineté #Israël #Etat_islamique #Golan #USA #Etats-Unis #influences_étrangères #auto-détermination #complexité #kurdes_syriens #fédéralisme #baasisme #constitution #élections #bases_américaines #milices_turques #libération #procès #crimes_contre_l'humanité #affaire_Dabbagh #prisons_syriennes #destruction_des_corps #arrestations #résistance #révolution_syrienne #impunité #amnistie #détention #charniers #massacres #prisons_secrètes #tortionnaires

    • Creative memory

      Mémoire Créative est un projet à but non lucratif qui vise à documenter, archiver et protéger les œuvres et les événements de l’#oubli, de la #négligence et du #déni. Il s’agit là d’un engagement effectué dans la volonté de témoigner de l’effervescence culturelle et artistique née de la révolution syrienne. Celui-ci s’effectue dans un contexte instable de guerre, de destruction et de remodelage du tissu social. Le projet vise à témoigner, en ces temps troubles, de la construction d’une mémoire de sa révolution ainsi que de la création d’un patrimoine et d’une nouvelle identité culturelle, sociale et politique.

      Toutes les œuvres sont documentées sur le site telles qu’elles sont mentionnées dans leurs sources originales, avec les auteurs respectifs et tous les détails adhérents, y compris les éventuelles erreurs linguistiques. Des liens présents sur notre site, actifs au moment de l’archivage des sources y correspondant, peuvent avoir été désactivés, et ce pour des raisons indépendantes de notre volonté. Nous ne sommes donc pas responsables des suppressions des sources, des modifications et des erreurs qui se produisent après l’archivage.

      https://creativememory.org/fr/archive
      #archive #mémoire #culture #art #caricatures #dessins_de_presse #art_et_politique

    • Chroniques de la #révolte syrienne : des lieux et des hommes, 2011-2015

      Ce livre est une invitation à explorer un pays qui, pris dans une spirale de #violence inouïe, est fragmenté au point d’être devenu étranger à lui-même. Il présente, sous forme documentaire, cinquante villes, villages, communes, banlieues et quartiers syriens qui se sont révoltés en 2011. Ces Chroniques reviennent sur le début du mouvement de révolte, ses vecteurs de mobilisation et ses dynamiques internes. Elles témoignent que le soulèvement initié en mars 2011 a généré une importante créativité et un monde d’initiatives et de projets sociétaux.

      https://www.ifporient.org/978-2-35159-746-0
      #livre #révolution

    • Syrie. Anatomie d’une #guerre_civile

      Voici la première étude sur la guerre civile syrienne faite à partir d’entretiens réalisés en Syrie même et dans les pays voisins.

      #2011 : des centaines de milliers de Syriens de toutes confessions et origines ethniques manifestent pacifiquement pour réclamer la démocratisation du régime. Au bout de quelques mois, la violence de la répression les contraint à prendre les armes et à organiser une contre-société avec des institutions embryonnaires et à regrouper des unités militaires improvisées au sein de l’Armée syrienne libre.

      Après 2013, cette logique inclusive et unanimiste cède progressivement devant la montée des groupes transnationaux comme le PKK et l’État islamique. L’insurrection se fragmente alors avec une polarisation croissante alimentée de l’extérieur. Les groupes les plus modérés sont marginalisés au profit de l’islam politique qui prend des formes de plus en plus radicales et de revendications ethno-nationales kurdes.

      Quels sont les effets de la guerre sur la société syrienne ? Quelles nouvelles hiérarchies communautaires et sociales résultent de la violence généralisée ? Comment les trajectoires sociales des Syriens pris dans la guerre sont-elles affectées ? Comment se structure l’économie de guerre alors que le pays est divisé entre le régime, l’insurrection, le PKK et l’État islamique ?

      Un livre unique qui combine une recherche de terrain – rare sur le confit syrien – et une réflexion théorique novatrice sur les situations de guerre civile.

      https://www.cnrseditions.fr/catalogue/relations-internationales/syrie

    • Affaire Dabbagh

      L’affaire Dabbagh est une affaire criminelle concernant la disparition forcée et la mort sous la torture de #Mazzen_Dabbagh, conseiller principal d’éducation au Lycée français de Damas, et de son fils, #Patrick_Dabbagh, étudiant. Tous deux sont des citoyens franco-syriens, arrêtés à leur domicile à Damas en 2013 par les services de renseignement, victimes de disparition forcée pendant 5 années puis déclarés mort en 2018 par les autorités syriennes.

      En 2024, trois dignitaires syriens sont reconnus coupables de complicité de crime contre l’humanité par la justice française pour l’arrestation arbitraire, la torture et la privation de la vie de Mazzen et Patrick Dabbagh.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dabbagh

  • ‘Italian’ purees in UK supermarkets likely to contain Chinese forced-labour tomatoes

    “Italian” tomato purees sold by several UK supermarkets appear to contain tomatoes grown and picked in China using forced labour, the BBC has found.

    Some have “Italian” in their name such as Tesco’s “Italian Tomato Purée”. Others have “Italian” in their description, such as Asda’s double concentrate which says it contains “Puréed Italian grown tomatoes” - and Waitrose’s “Essential Tomato Purée”, describing itself as “Italian tomato puree”.

    A total of 17 products, most of them own-brands sold in UK and German retailers, are likely to contain Chinese tomatoes - testing commissioned by the BBC World Service shows.

    Most Chinese tomatoes come from the Xinjiang region, where their production is linked to forced labour by Uyghur and other largely Muslim minorities. The UN accuses the Chinese state - which views these minorities as a security risk - of torture and abuse. China denies it forces people to work in the tomato industry and says workers’ rights are protected by law. It says the UN report is based on “disinformation and lies”.

    All the supermarkets whose products we tested dispute our findings.

    China grows about a third of the world’s tomatoes. The north-western region of Xinjiang has the perfect climate for growing the fruit.

    It is also where China began a programme of mass detentions in 2017. Human rights groups allege more than a million Uyghurs have been detained in hundreds of facilities, which China has termed “re-education camps”.

    The BBC has spoken to 14 people who say they endured or witnessed forced labour in Xinjiang’s tomato fields over the past 16 years. “[The prison authorities] told us the tomatoes would be exported overseas,” Ahmed (not his real name) said, adding that if the workers did not meet the quotas - as much as 650kg a day - they would be shocked with electric prods.

    Mamutjan, a Uyghur teacher who was imprisoned in 2015 for an irregularity in his travel documentation, says he was beaten for failing to meet the high tomato quotas expected of him.

    “In a dark prison cell, there were chains hanging from the ceiling. They hung me up there and said ‘Why can’t you finish the job?’ They beat my buttocks really hard, hit me in the ribs. I still have marks.”

    It is hard to verify these accounts, but they are consistent, and echo evidence in a 2022 UN report which reported torture and forced labour in detention centres in Xinjiang.

    By piecing together shipping data from around the world, the BBC discovered how most Xinjiang tomatoes are transported into Europe - by train through Kazakhstan, Azerbaijan and into Georgia, from where they are shipped onwards to Italy.

    One company name repeatedly appeared as a recipient in the data. This was Antonio Petti, part of a group of major tomato-processing firms in Italy. It received more than 36 million kg of tomato paste from the company Xinjiang Guannong and its subsidiaries between 2020 and 2023, the data showed.

    The Petti group produces tomato goods under its own name, but also supplies others to supermarkets across Europe who sell them as their own branded products.

    Our investigation tested 64 different tomato purees sold in the UK, Germany and the US - comparing them in a lab to samples from China and Italy. They included top Italian brands and supermarket own-brands, and many were produced by Petti.

    We asked Source Certain, a world-renowned origin verification firm based in Australia, to investigate whether the origin claims on the purees’ labels were accurate. The company began by building what its CEO Cameron Scadding calls a “fingerprint” which is unique to a country of origin - analysing the trace elements which the tomatoes absorb from local water and rocks.

    “The first objective for us was to establish what the underlying trace element profile would look like for China, and [what] a likely profile would look like for Italy. We found they were very distinct,” he said.

    Source Certain then compared those country profiles with the 64 tomato purees we wanted to test - the majority of which claimed to contain Italian tomatoes or gave the impression they did - and a few which did not make any origin claim.

    The lab results suggested many of these products did indeed contain Italian tomatoes - including all those sold in the US, top Italian brands including Mutti and Napolina, and some German and UK supermarket own-brands, including those sold by Sainsbury’s and Marks & Spencer.

    But 17 appeared to contain Chinese tomatoes, 10 of which are made by Petti - the Italian company we found listed repeatedly in international shipping records.

    Of those 10 made by Petti, these were for sale in UK supermarkets at the time of testing from April-August 2024:

    These were for sale in German supermarkets, during our testing period:

    In response, all the supermarkets said they took these allegations very seriously and have carried out internal investigations which found no evidence of Chinese tomatoes. Many have also disputed the testing methodology used by our experts. Tesco suspended supply and Rewe immediately withdrew the products. Waitrose, Morrisons, Edeka and Rewe said they had run their own tests, and that the results contradicted ours and did not show the presence of Chinese tomatoes in the products.

    But one major retailer has admitted to using Chinese tomatoes. Lidl told us they were in another version of its Baresa Tomatenmark - made by the Italian supplier Giaguaro - sold in Germany last year “for a short time” because of supply problems and that they are investigating this. Giaguaro said all its suppliers respected workers’ rights and it is currently not using Chinese tomatoes in Lidl products. The BBC understands the tomatoes were supplied by the Xinjiang company Cofco Tunhe, which the US sanctioned in December last year for forced labour.

    In 2021, one of the Petti group’s factories was raided by the Italian military police on suspicion of fraud - it was reported by the Italian press that Chinese and other foreign tomatoes were passed off as Italian.

    But a year after the raid, the case was settled out of court. Petti denied the allegations about Chinese tomatoes and the issue was dropped.

    As part of our investigation into Petti, a BBC undercover reporter posed as a businessman wanting to place a large order with the firm. Invited to tour a company factory in Tuscany by Pasquale Petti, the General Manager of Italian Food, part of the Petti group, our reporter asked him if Petti used Chinese tomatoes.

    “Yes… In Europe no-one wants Chinese tomatoes. But if for you it’s OK, we will find a way to produce the best price possible, even using Chinese tomatoes,” he said.

    The reporter’s undercover camera also captured a crucial detail - a dozen blue barrels of tomato paste lined up inside the factory. A label visible on one of them read: “Xinjiang Guannong Tomato Products Co Ltd, prod date 2023-08-20.”

    In its response to our investigation, the Petti group told us it had not bought from Xinjiang Guannong since that company was sanctioned by the US for using forced labour in 2020, but did say that it had regularly purchased tomato paste from a Chinese company called Bazhou Red Fruit.

    This firm “did not engage in forced labour”, Petti told us. However our investigation has found that Bazhou Red Fruit shares a phone number with Xinjiang Guannong, and other evidence, including shipping data analysis, suggests that Bazhou is its shell company.

    Petti added that: “In future we will not import tomato products from China and will enhance our monitoring of suppliers to ensure compliance with human and workers’ rights.”

    While the US has introduced strict legislation to ban all Xinjiang exports, Europe and the UK take a softer approach, allowing companies simply to self-regulate to ensure forced labour is not used in supply chains.

    This is now set to change in the EU, which has committed to stronger laws, says Chloe Cranston, from the NGO Anti-Slavery International. But she warns this will make it even more likely that the UK will become “a dumping ground” for forced labour products.

    Outside the UK, watch the Eye Investigations documentary Blood on the Shelves on YouTube

    “The UK Modern Slavery Act, sadly, is utterly not fit for purpose,” she says.

    A spokesperson for the UK Department for Business and Trade told us: “We are clear that no company in the UK should have forced labour in its supply chain… We keep our approach to how the UK can best tackle forced labour and environmental harms in supply chains under continual review and work internationally to enhance global labour standards.”

    The issue was brought up in the UK Parliament on Monday, where the Parliamentary Under-Secretary of State for Environment, Food and Rural Affairs (Defra) said it was “extremely concerning”.

    Baroness Hayman of Ullock told the House of Lords that the department was “looking at labelling as a way to better inform consumers”.

    Dario Dongo, journalist and food lawyer, says the findings expose a wider problem - “the true cost of food".

    “So when we see [a] low price we have to question ourselves. What is behind that? What is the true cost of this product? Who is paying for that?”

    https://www.bbc.com/news/articles/crezlw4y152o.amp

    #tomates #Chine #Ouïghour #Italie #escroquerie #industrie_agro-alimentaire #Petti #purée_de_tomates #Xinjiang #Antonio_Petti #Giaguaro #Cofco_Tunhe #Pasquale_Petti #Xinjiang_Guannong_Tomato_Products #Bazhou_Red_Fruit #Xinjiang_Guannong

    –—

    La marque de tomates italienne Petti :


    https://www.ilpomodoropetti.com/fr/presentation

    • Derrière des sauces tomates étiquetées en Italie, des produits chinois et le travail forcé des Ouïghours

      Comment des sauces et des concentrés de tomates se retrouvent-ils dans des supermarchés, en Europe, sous une étiquette italienne alors que les tomates ont été cueillies en Chine, qui plus est, par des Ouïghours ? Enquête d’un autre aspect de la mondialisation, en partant d’un documentaire de la BBC.

      Des champs de tomates rouges vifs à perte de vue dans le Xinjiang : C’est un autre aspect de la mondialisation que je vous propose d’explorer ce matin, en partant d’un documentaire remarquable de BBC Eye Investigation. Dans son enquête d’une heure, la radio télévision britannique nous emmène dans le Xinjiang, une vaste région du nord-ouest de la Chine, près du Kazakhstan, notamment. « Le Xinjiang bénéficie d’un climat idéal pour cultiver des tomates », explique BBC Eye, qui nous montre des champs de tomates à perte de vue. Leur rouge vif spectaculaire est même capté par satellite, mais c’est un univers bien plus sombre, que dévoile le média publique britannique. Bien loin des publicités du groupe Xinjiang Guannong, comme celle-ci où la société chinoise propose de rafraîchir ses connaissances sur les conserves de tomates, en montrant ses lignes de production de coulis, de concentrés, conditionnés dans des barils bleus. « Nos sites de production sont à pleine capacité, se targue un cadre : 260 000 tonnes de tomates fraîches ont été collectées et 35 000 tonnes de concentré de tomates ont été produites », montre cette publicité relayée par BBC Eye Investigation. La chaîne télévisée chinoise internationale CGTN et une journaliste de China Media Group expliquent que nombre de plats européens comme les Fish and chips, saucisses Bratwurst ne peuvent se passer ketchup et donc de tomates chinoises.

      L’enfer des Ouïghours forcés de travailler, notamment dans les champs de tomates : C’est aussi dans le Xinjiang, souligne BBC Eye Investigation que la Chine a lancé, depuis 2017, un programme de détentions massives des Ouïghours, la minorité musulmane. Ils seraient un million à être détenus, forcés de travailler dans les champs de tomates ou dans les usines agro-alimentaires. Si Pékin parle de « camps de rééducation », c’est une toute autre réalité, un enfer que décrit, à la BBC, Mamutjan, un professeur ouïghour arrêté plusieurs fois dans le Xinjiang. « J’ai été forcé à récolter des tomates pendant plus d’un mois. On devait se lever à 4h du matin. Le premier jour, on nous a demandé de ramasser 450kg de tomates et on nous a menacé si nous n’arrivions pas à atteindre cet objectif. Je n’ai pas réussi et on m’a alors roué de coups. On m’a attaché à des chaînes, suspendues au plafond d’une cellule sombre, et on me demandait ’alors, pourquoi tu n’arrives pas à finir ton travail ?’ Pendant deux heures, les coups ont plu. Je ne pouvais plus m’asseoir, plus dormir. J’étais frappé si souvent, si durement que j’en porte encore les traces ». Mamutjan vit en exil, aujourd’hui, précise BBC Eye Investigation. Ce père de famille ouïghour ignore ce qu’est devenue sa famille mais il sait que son frère est mort. Mamutjan espère, lui, pouvoir monter en haut de la Tour Eiffel : c’était le rêve de son frère, il veut le réaliser en sa mémoire. Difficile de vérifier son témoignages, précise la BBC qui a interrogé une douzaine d’anciens détenus ouïghours mais leurs récits font écho à un rapport des Nations unies de 2022 sur la torture et le travail forcé dans le Xinjiang. En Allemagne, le quotidien Bild et BR24 soulignent que la Chine est le plus grand producteur de tomates au monde. Près de 70 millions de tonnes y ont été récoltées l’an dernier. Selon le quotidien économique italien Il Sole 24 Ore, l’Europe a presque doublé ses importations de concentré de tomate chinois l’an dernier.

      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-mardi-03-decembre-2024-444

      #podcast #audio

  • Vivons-nous encore dans une société de classes ?
    Trois remarques sur la société française contemporaine, Olivier SCHWARTZ, 2009
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20090922_schwartz.pdf

    Je ferai brièvement référence à une enquête que je mène depuis longtemps, pour m’arrêter sur l’un des constats auxquels elle m’a conduit. Je travaille depuis plusieurs années sur les conducteurs des bus de la RATP en région parisienne, ceux qu’on appelle les machinistes, c’est-à-dire des gens dont on peut dire qu’ils sont à la frontière des catégories populaires et des classes moyennes salariées. Dans la division sociale du travail au sein de leur entreprise, les conducteurs des bus de la RATP occupent une position subordonnée. Ils sont en bas de la hiérarchie : même s’ils disposent d’une large autonomie dans la conduite de leur travail, ce sont des exécutants, qui mettent en œuvre des consignes et des tâches qui leur sont données par leur hiérarchie. Avec comme conséquence que, comme beaucoup d’#ouvriers et d’employés, beaucoup d’entre eux adhèrent spontanément à une représentation binaire de la société, fondée sur une opposition entre le haut d’une part – les dirigeants, les puissants, ceux qui possèdent l’instruction, la puissance, l’argent – et d’autre part ceux qui sont en dessous, les simples exécutants, les ouvriers, les employés, ceux dont ils estiment de manière générale faire partie. De sorte que pendant assez longtemps, j’ai pensé retrouver chez eux tous un type de représentation sociale dont Richard Hoggar avait montré, dans des textes très connus, l’importance dans le monde des ouvriers et des #classes_populaires anglaises des années 1950 : une opposition entre « eux », ceux du haut, et « nous », ceux du bas, les exécutants.

    Mais je me suis finalement rendu compte que pour une partie d’entre eux, les choses étaient plus compliquées, même si c’est pour une partie d’entre eux seulement. Leur représentation, leur conscience du monde social était non pas bipolaire, mais triangulaire : ils avaient le sentiment d’être non pas seulement soumis à une pression venant du haut, mais aussi à une pression venant du bas, venant de plus bas qu’eux. Cette pression venant du bas, (c’est moi qui dis les choses ainsi bien sûr, mais les propos qui m’ont été tenus à plusieurs reprises par des conducteurs vont clairement dans ce sens), c’est par exemple l’idée qu’il y a trop de #chômeurs qui non seulement n’ont pas d’emploi mais qui n’en cherchent pas, qui vivent du RMI ou des aides sociales, qui se dispensent par conséquent de chercher du travail, et qui peuvent s’en dispenser parce que d’autres paient des impôts pour eux : d’autres qui, eux, travaillent, parmi lesquels, bien sûr, les conducteurs de bus. Ou encore, ce peut être l’idée que dans certaines familles immigrées, on vit sans travailler, grâce aux #allocations, c’est-à-dire grâce à des #aides_sociales qui, là encore, sont financées par ceux qui travaillent et grâce à leurs impôts. À plusieurs reprises, j’ai rencontré, chez mes enquêtés, ce sentiment d’être lésés à la fois par des décisions qui viennent du haut mais aussi par des comportements qui viennent de ceux du bas, d’être lésés à la fois par les plus puissants et par les plus pauvres.

    L’un d’entre eux me disait par exemple un jour : « C’est nous qui payons pour tout le monde », et il est clair qu’il avait alors en tête à la fois le haut et le bas.

    #Conscience_sociale_triangulaire

  • L’#Ouganda, carrefour de la #résistance soudanaise en exil

    Cet été, l’équipe de Sudfa s’est rendue en Ouganda, pays frontalier du Soudan du Sud, qui est un des principaux foyers d’accueil des réfugié·es soudanais·es depuis le début de la guerre. Les politiques d’accueil ougandaises leur ont permis de faire renaître à l’étranger une véritable vie culturelle et politique soudanaise, et de poursuivre les objectifs de la #révolution_soudanaise en exil.

    L’Ouganda, foyer d’accueil des réfugiés soudanais

    Depuis le début du conflit au Soudan, des millions de Soudanais·e·s ont été contraints de fuir leur pays, cherchant refuge dans les pays voisins. Parmi les destinations privilégiées, l’Ouganda s’est imposé comme l’un des principaux pays d’accueil, abritant des milliers de réfugié·e·s soudanais dès les premières heures du conflit.

    Lors de notre visite à #Kampala, nos échanges ont révélé que le choix de nombreux·ses Soudanais·e·s de se rendre en Ouganda n’était pas dû au hasard. En effet, l’Ouganda est perçu comme l’un des pays les plus sûrs de la région, un véritable havre de paix en comparaison avec les troubles qui affectent nombre de ses voisins. Ce pays d’Afrique de l’Est s’est bâti une solide réputation grâce à son approche généreuse et humanitaire envers les réfugiés. Contrairement à d’autres pays, l’Ouganda offre aux réfugié·e·s soudanais·e·s un accueil inconditionnel, notamment à travers la délivrance rapide de documents officiels, un fait confirmé par tou·te·s les réfugié·e·s soudanais·e·s rencontré·e·s lors de notre visite.

    L’une des principales raisons pour lesquelles les Soudanais·e·s choisissent l’Ouganda réside dans la rapidité avec laquelle les autorités délivrent des cartes de résidence valables pour cinq ans. Cette mesure permet aux réfugié·e·s de se sentir rapidement intégré·e·s et de bénéficier d’une certaine stabilité dans un contexte où beaucoup ont tout perdu. Dès leur arrivée, ils et elles peuvent ainsi commencer à reconstruire leur vie.

    De plus, l’Ouganda se distingue par sa politique d’#accueil inclusive. Contrairement à d’autres pays, les réfugié·e·s soudanais·e·s peuvent entrer sur le territoire ougandais sans passeport valide, une situation fréquente pour de nombreux Soudanais. Les autorités ougandaises comprennent la gravité de la situation et adaptent leur approche pour faciliter l’accueil des personnes en détresse.

    L’Ouganda a également été, depuis longtemps, un refuge important pour les militant·e·s soudanais·e·s. A l’époque du régime autoritaire d’Omar el-Béchir, de nombreux·ses opposant·e·s et activistes soudanais·e·s ont trouvé en Ouganda un lieu où ils et elles pouvaient s’organiser et militer sans craindre de représailles. Ainsi, Kampala (la capitale de l’Ouganda) est devenue un foyer de la résistance politique soudanaise, attirant des milliers de militant·e·s espérant, depuis cet exil, contribuer à un avenir meilleur pour leur pays.

    Organiser la résistance politique en exil

    Depuis le début de la guerre civile en avril 2023, des milliers de militant·e·s, intellectuel·le·s et activistes soudanais·e·s se sont rassemblé·e·s à Kampala. Leur objectif est clair : « organiser la résistance, sensibiliser la communauté internationale à la crise qui ravage le Soudan, et œuvrer à une solution politique durable », comme l’a affirmé El-Mahboub, un militant arrivé à Kampala après le début de la #guerre, lors d’un échange que nous avons eu sur place. En effet, Kampala abrite aujourd’hui des centaines de collectifs et associations qui militent sur des sujets variés, allant de l’aide humanitaire à la défense des droits.

    L’exil à Kampala ne se limite pas à la #résistance_politique. La ville est également devenue un carrefour culturel où la culture soudanaise connaît une renaissance. De nombreux·ses militant·e·s ont ouvert des centres culturels, comme le groupe féministe soudanais « #Les_Gardiennes », qui a créé un espace de débat et de refuge pour les #femmes_réfugiées. Ce centre sert à la fois de lieu d’échange d’idées sur les droits des femmes et d’hébergement pour celles qui en ont besoin. Samria, une activiste féministe, a souligné que des dizaines de femmes y trouvent refuge, appelant cet espace le « #Safe_Space ».

    Un autre exemple est l’association #Hub_Développement, qui vise à créer un espace de dialogue vivant entre Soudanais en exil. Ce lieu se veut une plateforme ouverte où toutes les opinions sont les bienvenues, avec l’espoir d’établir les bases d’un dialogue inclusif pour l’avenir du Soudan. Lors d’un événement auquel nous avons assisté à Kampala, Ahmed Al-Haj, coordinateur de l’association, nous a expliqué que : « Cette dynamique de réflexion reflète la volonté de la #diaspora soudanaise de contribuer activement à la #reconstruction politique et sociale du pays, même depuis l’étranger ».

    Par ailleurs, l’association #Adeela s’efforce de faire revivre la culture soudanaise en exil. À travers des événements culturels et artistiques, elle œuvre à préserver l’#héritage_soudanais tout en l’adaptant à la réalité des réfugiés. L’association organise des expositions d’art, des projections de films, et des débats sur l’identité culturelle soudanaise, créant un lien entre le passé et l’avenir. Lors de notre visite, nous avons assisté à une pièce de théâtre en l’honneur du centenaire de la révolte de 1924, dirigée par Ali Abdel Latif contre la colonisation britannique.

    Un mini-Soudan au cœur de Kampala : recréer son monde en exil

    Au centre de Kampala, un quartier particulier s’est formé, caractérisé par ses boutiques, restaurants, et ambiances qui recréent un fragment du Soudan en exil. Les habitant·e·s appellent cette zone « #Down-Town ». Des centaines de réfugié·e·s et de membres de la diaspora soudanaise s’y rassemblent quotidiennement, non seulement pour faire leurs courses, mais aussi pour échanger sur la situation dans leur pays ravagé par la guerre.

    Avec l’escalade récente des conflits au Soudan, ce quartier s’est transformé en un véritable « mini-Soudan ». Les vitrines des magasins portent des enseignes en arabe, rappelant leur pays d’origine. Les commerces offrent des produits typiquement soudanais, des épices aux tissus en passant par l’artisanat local.

    Les réfugié·e·s soudanais·e·s se retrouvent dans les cafés et restaurants pour échanger des nouvelles, partager des plats traditionnels, et renforcer leurs liens de solidarité. Ces rencontres sont un moyen de se détendre et d’échapper temporairement aux difficultés de l’exil. Ce quartier offre ainsi un soutien moral essentiel, permettant à chacun·e de se sentir un peu plus proche de son pays.

    En plus d’être un espace culturel, ce mini-quartier soudanais offre des opportunités économiques pour les réfugiés. Beaucoup y trouvent du #travail, que ce soit dans la vente, la restauration, ou la gestion de petites entreprises. La création d’emplois dans ce quartier est cruciale pour ces réfugié·e·s, dont beaucoup ont perdu tous leurs moyens de subsistance en quittant le Soudan. Ces commerces leur offrent une certaine stabilité économique, tout en participant à la vie de Kampala.

    Là où beaucoup de médias occidentaux sont focalisés sur les migrations à destination de l’Europe, il faut rappeler, une fois de plus, que la majorité des migrations, notamment en provenance du Soudan, ne se font pas vers le Nord et vers l’Europe, mais bien dans le Sud, en Afrique, et notamment vers des pays comme le Ouganda. Pour reprendre le titre du fameux roman de l’écrivain soudanais Tayeb Saleh, « Saison d’une migration vers le Nord », la dernière guerre au Soudan a bien marqué le début d’une nouvelle « Saison d’une migration vers le Sud », vers les pays africains voisins. Bien qu’invisibles dans le champ médiatique, ces #migrations_sud-sud sont le point de départ, très intéressant, de nouvelles cultures hybrides, d’#entraide, de renaissance culturelle et de #résistance_politique en diaspora.

    https://sudfa-media.com/article/l-ouganda-carrefour-de-la-resistance-soudanaise-en-exil

    #Soudan #résistance_soudanaise #réfugiés_soudanais #exil #résistance

  • Donner à entendre les voix des #ouvrières exploitées de #Douarnenez

    Cent ans après la grève des sardinières devenue une lutte symbole du mouvement ouvrier féminin, la journaliste #Tiphaine_Guéret publie un livre-enquête sur les #femmes précaires et racisées qui travaillent aujourd’hui dans les #conserveries_industrielles du port finistérien.

    C’est une grève victorieuse mythique du mouvement ouvrier féminin. Le 21 novembre 1924, à Douarnenez, deux mille travailleuses des conserveries de sardines du port finistérien débrayent pour demander la revalorisation de leurs salaires de misère et dénoncer leurs conditions de travail épouvantables.

    L’ouvrière #Joséphine_Pencalet, qui sera en 1925 l’une des premières femmes élues conseillères municipales en France, devient alors la figure de proue de cette lutte. Deux leaders syndicaux nationaux, Charles Tillon, futur héros de la Résistance, et Lucie Colliard, militante féministe, organisent la solidarité à l’échelle nationale pour appuyer ce mouvement initié par des femmes.

    Après quarante-six jours de mise à l’arrêt des vingt conserveries de Douarnenez, le patronat cède aux demandes de ces ouvrières rebaptisées les #Penn_Sardin – « tête de sardine », en breton.

    Cent ans plus tard, ce jalon de l’histoire des combats syndicaux est devenu un mythe, objet de films documentaires, de livres, de chansons... Mais que reste-t-il de cette mémoire des luttes en dehors de sa folklorisation ? Qui travaille désormais dans ces conserveries ?

    Journaliste indépendante, Tiphaine Guéret a mené l’enquête durant cinq mois auprès des ouvrières de #Chancerelle – qui produit les #boîtes_de_conserve de la marque #Connétable –, fleuron agro-industriel de Douarnenez fondé en 1853. Le groupe fabrique aujourd’hui 115 millions de boîtes par an et emploie 1 900 personnes, dont l’usine de Douarnenez représente un gros tiers des salarié·es.

    Dans Écoutez gronder leur colère. Les héritières des Penn sardin de Douarnenez (éditions Libertalia, octobre 2024), la journaliste a rassemblé les voix des travailleuses précaires de cette conserverie. Car, cent ans plus tard, le travail de la sardine demeure essentiellement féminin. Par ailleurs, depuis une vingtaine d’années, « des employées racisées, plus ou moins fraîchement exilées, sont venues grossir les rangs de la production – jusqu’à constituer l’écrasante majorité des travailleuses », raconte Tiphaine Guéret.

    En rang et debout, ces ouvrières turques, congolaises, ou vietnamiennes – on dénombre 26 nationalités dans l’entreprise – passent huit heures par jour à trimer devant un énorme tapis roulant, à l’étripage et l’emboîtage des sardines à la main. « Femmes, prolétaires et racisées, elles campent au carrefour des rapports de domination », rappelle la journaliste.
    Un sentiment d’appartenance à la classe ouvrière

    Au long des pages, la journaliste documente méticuleusement l’enfer des 2/8 – le fait de faire tourner sur le même poste de travail deux équipes par roulement de huit heures consécutives – et des nouvelles méthodes de management qui sapent le moral et ravagent les corps de ces travailleuses.

    Toutes sont en proie à des tendinites à répétition, à des phlébites dues à la station debout, à des malaises à cause de la chaleur voire ont eu un doigt emporté par les machines.

    Tiphaine Guéret décrit aussi l’atomisation du monde ouvrier. Les salariées permanentes et les intérimaires mangent à l’usine sur des tables séparées. Et les différentes communautés exilées échangent peu entre elles, les femmes étant souvent happées à la sortie de l’usine par le travail domestique qui les attend en rentrant.

    Malgré tout, « quelque chose d’un sentiment d’appartenance à la #classe_ouvrière » persiste dans les hangars bruyants et odorants de Chancerelle.

    Le 11 mars 2024, 250 travailleurs et travailleuses du site de Douarnenez se mettent en grève, las de l’inflation qui rognent des salaires qui ne dépassent pas les 1 600 euros mensuels. Pour nombre de ces ouvrières, ce débrayage signe leur première mobilisation. Dès le lendemain, un accord est signé prévoyant notamment une revalorisation du taux horaire de 2,3 %.

    Une petite victoire bien loin du Grand Soir, mais qui résonne avec celle des Penn Sardin de 1924. Comme le souligne dans le livre une des ouvrières : « Cent ans plus tard, on n’est toujours que des femmes, on n’a toujours pas de vie familiale : certaines avant-hier ont quitté l’usine à 22 heures et ont pris la route en sachant que leur enfant serait couché quand elles arriveraient chez elle. »

    Mais d’avertir : « Nous, on lui a bien dit à la direction : la prochaine fois, ce ne sera pas qu’une journée. »

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/211124/donner-entendre-les-voix-des-ouvrieres-exploitees-de-douarnenez
    #exploitation #travail #ouvrières #classe_ouvrière #travailleuses_étrangères #industrie_agro-alimentaire

    • Écoutez gronder leur colère

      La grève des sardinières de Douarnenez, en 1924, est restée dans les mémoires. Victorieuse, leur lutte est aujourd’hui un symbole des mobilisations ouvrières féminines.
      Cent ans après, on continue de travailler la sardinedans les zones industrielles de ce petit port finistérien. L’#étripage et l’#emboîtage sont encore largement réalisés à la main et ce sont toujours des femmes qui s’y collent. Des femmes du coin en fin de carrière, de jeunes intérimaires et, surtout, des « #petites_mains » exilées. Toutes soumises à une tâche ingrate et harassante, à l’injonction au #rendement. Face à la dureté du labeur, au manque de considération, à la menace de l’automatisation, des #solidarités se nouent et la lutte syndicale retrouve un peu de vigueur après plusieurs années d’apathie. Assez pour provoquer la révolte ?
      La #mémoire_des_luttes n’a de sens qu’à condition de servir les combats d’aujourd’hui.Voilà ce que ce livre voudrait rappeler, en donnant à entendre des voix que l’on écoute trop rarement.

      https://editionslibertalia.com/catalogue/poche/ecoutez-gronder-leur-colere

  • L’Ouganda, carrefour de la résistance soudanaise en exil

    Cet été, l’équipe de Sudfa s’est rendue en Ouganda, pays frontalier du Soudan du Sud, qui est un des principaux foyers d’accueil des réfugié·es soudanais·es depuis le début de la guerre. Les politiques d’accueil ougandaises leur ont permis de faire renaître à l’étranger une véritable vie culturelle et politique soudanaise, et de poursuivre les objectifs de la révolution en exil.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/11/21/louganda-carrefour-de-la-resistance-soudanaise

    international #soudan #ouganda

  • En Espagne, la possibilité d’un discours de gauche sur l’immigration
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/10/29/en-espagne-la-possibilite-d-un-discours-de-gauche-sur-l-immigration_6364304_

    En Espagne, la possibilité d’un discours de gauche sur l’immigration
    Sandrine Morel
    « L’Espagne doit choisir entre être un pays ouvert et prospère ou un pays fermé et pauvre », a lancé Pedro Sanchez à la tribune du Congrès des députés le 9 octobre. Avant d’ajouter, solennel : « Nous, Espagnols, nous sommes les enfants de la migration, nous ne serons pas les parents de la xénophobie. » Dans une Europe en proie au repli identitaire, le président du gouvernement espagnol offre une vision du phénomène migratoire à contre-courant de celle qui s’est imposée chez ses voisins.
    Faisant fi des imaginaires de la peur utilisés par l’extrême droite, le dirigeant socialiste s’applique à dessiner un tableau positif de la migration, à la fois humaniste et pragmatique. « Je pense que les gouvernements européens se trompent quand ils abordent le débat sur la migration, parce qu’ils le centrent sur des aspects négatifs », a-t-il expliqué le 23 octobre.
    Face à « l’hiver démographique » d’une Europe qui risque de perdre 30 millions de personnes en âge de travailler dans les vingt prochaines années, ou le fait que 150 000 emplois sont actuellement vacants en Espagne faute de main-d’œuvre, il défend l’immigration comme l’une des principales solutions. Alors que la politique de l’Italienne Giorgia Meloni a de plus en plus d’adeptes, Pedro Sanchez s’en démarque clairement. « La création de centres [de rétention] dans des pays tiers ne résout rien et crée de nouveaux problèmes », a-t-il déclaré. Au discours sécuritaire, il répond par les statistiques. « Si nous analysons les données de manière rigoureuse, en prenant en compte l’âge et le niveau de revenus, le taux de délinquance des étrangers est le même que celui des Espagnols. Ni plus ni moins. Parce que la réalité, c’est que les étrangers ne sont ni meilleurs ni pire que nous », a-t-il résumé le 9 octobre.
    Ce jour-là, à l’occasion d’une session parlementaire consacrée à l’immigration, convoquée à la demande du Parti populaire (PP, droite) en raison de la crise migratoire dont souffrent les îles Canaries – 33 000 migrants y sont arrivés depuis le début de l’année (+ 40 % en un an) –, il a invoqué l’histoire et ressuscité des valeurs européennes que beaucoup semblent avoir oubliées. M. Sanchez a rappelé que l’histoire des Européens ne peut pas être dissociée de celle des migrations. Dans le cas de l’Espagne, près de 2 millions de personnes ont émigré entre 1948 et 1978, fuyant la misère et le franquisme, dont la moitié de manière illégale.
    Ses arguments ne sont pas nouveaux, mais ils sont peu utilisés en ce moment et politiquement courageux, puisque en septembre, l’immigration est devenue pour la première fois la principale préoccupation des Espagnols, devant l’économie et le logement, selon le Centre de recherche sociologique – l’équivalent de l’Insee.
    Alors que l’extrême droite parle d’« invasion » à propos des Africains accostant aux Canaries, il cite des faits : la migration irrégulière ne représente que 6 % du total des immigrés entrés en Espagne ces dix dernières années, dont 40 % sont latino-américains, 30 % européens et 20 % africains.
    Si, auparavant, bien des migrants ne restaient pas en Espagne et continuaient leur route vers le nord, c’est de moins en moins souvent le cas. Cette réalité est présentée comme une opportunité. De fait, malgré un solde démographique naturel négatif, l’Espagne est passée de 46,9 à 48,6 millions d’habitants (+ 3,6 %) entre 2019 et 2024. Dans le même temps, elle a gagné 1,4 million d’actifs qui contribuent à la croissance de l’économie, devenue l’un des moteurs de l’Europe (+ 2,7 % du PIB attendu cette année).
    Sans ces migrants, les principaux secteurs de l’économie espagnole ne pourraient pas fonctionner. L’agriculture, la construction, l’hôtellerie « couleraient, car ils y constituent de 25 % à 50 % des travailleurs », rappelle M. Sanchez. Loin de « nous mettre en danger », comme l’affirme l’extrême droite, ils représentent « la moitié des personnes qui travaillent dans les soins aux jeunes enfants ou aux personnes âgées, a-t-il ajouté. Les immigrés ont un taux d’activité de quatre points supérieur aux citoyens nationaux et apportent 10 % des revenus de la Sécurité sociale ».
    M. Sanchez n’est pas seul en Espagne à tenir un tel discours. L’Eglise espagnole reste un rempart contre la xénophobie. « Les personnes ont le droit fondamental de pouvoir chercher une vie meilleure. Les frontières ont été inventées par les hommes, pas par Dieu », a rappelé en mars l’évêque César Garcia Magan, secrétaire et porte-parole de la Conférence épiscopale espagnole, appelant les fidèles à « ne pas faire l’équation migrant égale délinquant, voleur ou violeur » car c’est « une injustice ». Le président de la Confédération des organisations d’entreprises, Antonio Garamendi, patron des patrons, soutient, quant à lui, la régularisation massive des travailleurs sans papiers et une « immigration légale et ordonnée » face au manque de main-d’œuvre.
    « D’un point de vue pratique, Pedro Sanchez ne fait pas grand-chose de différent de ce qu’ont fait ses prédécesseurs en Espagne : il externalise la gestion de ses frontières au Maroc, on lui a reproché de procéder à des refoulements à chaud et il plaide pour des contrats de travail signés dans les pays d’origine », rappelle le politiste Pablo Simon, professeur à l’université Carlos-III de Madrid.
    « Cependant, d’un point de vue rhétorique, analyse-t-il, il a décidé de faire de l’immigration un sujet de lutte idéologique face à l’extrême droite, en insistant sur ses bénéfices économiques et sur le respect des conventions internationales sur les droits humains. C’est un pari osé, alors que la gauche européenne ne sait pas comment affronter un thème qui lui a volé une partie de sa base électorale. » C’est aussi un pari nécessaire pour ne pas laisser l’extrême droite imposer un récit de la migration univoque, largement fantasmé.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#immigration#politiquemigratoire#economie#vieillissement#sante#droit

  • Service national universel (SNU) : « On n’a pas les moyens de le généraliser », admet Gil Avérous
    https://www.ouest-france.fr/societe/service-national-universel/service-national-universel-snu-on-na-pas-les-moyens-de-le-generaliser-a

    Le ministre des Sports et de la Jeunesse, Gil Avérous, a expliqué lundi sur Sud Radio qu’en l’état actuel du budget « on n’avait pas les moyens de faire » la généralisation du service national universel (SNU) promise par le chef de l’État, rapporte l’AFP.

    Du coup ma grande a fait un stage en entreprise pour rien (parce que si tu faisais pas le stage, tu étais censé faire le SNU) ?

    En fait, question inverse : ceux qui n’ont pas fait de stage en entreprise parce qu’ils pensaient faire un SNU à la place, dans Parcoursup, ils font comment maintenant ? Ils sont punis dans l’algorithme parce qu’ils n’ont fait ni stage ni SNU, ou bien ?

  • Elia Ayoub (he/him) : « #Israel destroyed the Ottoman-… » - Mastodon
    https://spore.social/@ayoub/113317283329593520

    #Israel destroyed the Ottoman-era market a few days ago and now destroyed the Ottoman-era bldg housing the Nabatiyeh municipality, killing the mayor and many more. They committed the 3rd massacre in the biblical city of Qana in 3 decades.

    Since our ruins matter more than our lives: if they expand their bombardment of the Bekaa it will almost certainly lead to the collapse of the temples of Jupiter and Bacchus/Dionysus, two of the largest, best preserved Roman temples in the world. #Lebanon

    #oups

    (Est-ce le moment de se souvenir de l’EI en Syrie, au sujet des ruines de Palmyre ? A moins qu’on décide que la référence des talibans serait plus pertinente encore ? (ah mé #cépapareil, là, c’est à cause des terrorisss qui se cachent là où faut pas, et on leur en veut de nous obliger à détruire du patrimoine et des enfants)

    On en parle aussi ici :
    https://seenthis.net/messages/1077052