• Bastioni di Orione a #Belem, in Africa Occidentale e nel #saharawi
    https://radioblackout.org/podcast/bastioni-di-orione-a-belem-in-africa-occidentale-e-nel-saharawi

    Questa settimana ci siamo dedicati dapprima alle proteste degli abitanti dell’Africa occidentale esasperati dalla perpetuazione di regimi autoritari, rintuzzate da un potere ancora postcoloniale che fa da perno al residuo controllo francese sui paesi della Françafrique, scatenate dalla rielezione truffaldina di dinosauri ultranovantenni in Africa occidentale, ponendole a confronto insieme a Roberto Valussi con la […]

    ##maghreb #aes #Algeria #co2 #Cop30 #costa_d'avorio #fosfati #marocco #Ouattara #sahel #sostenibilità

  • Après leur expulsion des Etats-Unis, la peur des migrants d’Afrique de l’Ouest d’être renvoyés dans leur pays
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/11/12/apres-leur-expulsion-des-etats-unis-la-peur-des-migrants-d-afrique-de-l-oues

    Après leur expulsion des Etats-Unis, la peur des migrants d’Afrique de l’Ouest d’être renvoyés dans leur pays
    Par Victor Cariou (Accra, correspondance)
    Traînée par les jambes par plusieurs agents ghanéens de l’immigration, une femme d’une cinquantaine d’années se débat de toutes ses forces. Expulsée des Etats-Unis vers le Ghana le 6 novembre, cette ressortissante du Sierra-Leone crie sa crainte de se voir rapatriée dans son pays d’origine – des plaintes auxquelles les officiers restent sourds, la faisant monter manu militari dans un van, direction l’aéroport d’Accra.
    Cette scène dont a été témoin Le Monde s’est déroulée mardi 11 novembre, dans un hôtel du nord de la capitale ghanéenne, où logeaient depuis leur expulsion des Etats-Unis, cinq jours plus tôt, un groupe de dix-neuf ressortissants ouest-africains – dix Nigérians, deux Guinéens, deux Sénégalais, deux Gambiens, deux Sierra-Léonais et un Malien. Il s’agit du troisième groupe connu de migrants reçu par les autorités ghanéennes dans le cadre d’un accord migratoire conclu avec Washington en septembre.
    Aujourd’hui, ils ne sont plus que huit, cloîtrés dans des dortoirs où ils vivent avec une seule tenue, sans autorisation de sortir des alentours de l’hôtel, sous surveillance militaire. Les ressortissants nigérians, eux, ont été rapatriés, selon leurs camarades, dès le lendemain de leur arrivée à Accra.
    « Depuis, on n’a plus aucune nouvelle d’eux », confie Ahmed (toutes les personnes concernées souhaitent rester anonymes et leurs prénoms ont été modifiés), guinéen, qui craint de subir le même sort prochainement. Arrêté à la frontière mexicaine alors qu’il tentait de rejoindre le sol américain, l’homme a passé ensuite neuf mois dans des centres de rétention de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), avant d’être placé dans un avion direction le Ghana, comme plusieurs dizaines d’autres ressortissants ouest-africains avant lui depuis l’entrée en vigueur de l’accord.
    « Le juge de l’immigration américain nous a pourtant garanti une protection contre un rapatriement vers notre pays d’origine au titre de la Convention contre la torture », explique-t-il. En guise de preuve, une décision de justice imprimée sur une feuille qu’il brandit dans sa main – un document que les huit migrants rencontrés par Le Monde avaient en leur possession, à défaut d’avoir des papiers d’identité, qu’ils disent s’être fait confisquer aux Etats-Unis.
    Pour Ahmed, s’expatrier outre-Atlantique était une question de survie. Il craint la répression des autorités guinéennes, « une dictature » selon ses mots, qui le chercheraient pour son « activisme politique ». Moussa, originaire du Mali, dit également être dans le viseur de la junte au pouvoir. Il résidait aux Etats-Unis, avant d’être expulsé vers le Ghana.
    Au moment de monter dans l’avion, « les agents de l’ICE m’ont assuré que des dispositions avaient été prises pour que je puisse m’installer au Ghana, assure Moussa. Mais quand je suis arrivé, les officiers ghanéens de l’immigration m’ont dit qu’ils allaient me renvoyer au Mali, ce qui est tout à fait illégal ».La légalité de l’accord migratoire conclu avec Washington est actuellement contestée devant la Cour suprême du Ghana. La plainte, déposée par le cabinet ghanéen Merton & Everett, soutient notamment que le gouvernement ghanéen, en opérant des transferts de ressortissants vers leurs pays d’origine, malgré la protection qui leur a été accordée par la justice américaine au titre de la Convention contre la torture, violerait ses engagements internationaux ainsi que plusieurs articles de sa propre Constitution relatifs aux droits humains. Après un report de la première audience le 22 octobre, la prochaine doit se tenir le 12 novembre.
    Ce combat est porté notamment par l’avocat ghanéen Oliver Barker Vormawor. En collaboration avec l’association américaine Asian Americans Advancing Justice, il représente onze des quatorze ressortissants ouest-africains expulsés des Etats-Unis vers le Ghana en septembre. Des individus détenus pendant une dizaine de jours au centre d’entraînement militaire de Bundase, à une quarantaine de kilomètres d’Accra, avant d’être, pour au moins six d’entre eux, transférés « clandestinement » vers le Togo voisin, selon leurs avocats.
    Révélé le 10 septembre par le président ghanéen, John Dramani Mahama, l’accord migratoire entre Accra et Washington a initialement été présenté par le gouvernement ghanéen comme un moyen de venir en aide « aux frères et sœurs ouest-africains », ainsi que « d’offrir un refuge temporaire quand c’est nécessaire, éviter de nouvelles souffrances humaines et maintenir [la] crédibilité [du Ghana] en tant qu’acteur régional responsable ».D’autres pays africains ont signé des accords similaires concernant des ressortissants de pays tiers : Rwanda, Ouganda, Eswatini. S’agissant du Soudan du Sud, au moins un transfert de huit migrants a été recensé, sans que le pays ne confirme l’existence d’un quelconque accord avec Washington.
    Côté ghanéen, le ministre des affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, soutenait en outre que le Ghana n’avait « ni reçu ni cherché à obtenir une quelconque compensation financière ou avantage matériel », avant de reconnaître, samedi 4 octobre, lors d’une interview accordée à la télévision ghanéenne que c’est cet accord qui avait permis l’obtention des levées des restrictions sur les visas annoncés par Washington en juillet.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#ghana#accordmigratoire#visas#expulsion#nigeria#rwanda#ouganda#eswatini#guinee#gambie#sierraleone#mali#droit#sante

  • [Sur la piste des algorithmes] Entretien avec Vincent Dubois | Observatoire des algorithmes publics
    https://www.odap.fr/articles/sur-la-piste-des-algorithmes-vincent-dubois

    Je ne suis pas venu à l’#algorithme, c’est lui qui s’est imposé à moi sur le terrain. Mes recherches portaient depuis la fin des années 1990 sur les politiques de #contrôle des #allocataires d’aides sociales, avec un intérêt particulier pour la façon dont se déroulaient les #enquêtes_à_domicile réalisées par la Caisse Nationale d’Allocations Familiales (#CNAF). Après une pause, j’ai repris ce terrain au milieu des années 2010, pour analyser l’évolution des pratiques de contrôle depuis ma première enquête. Très vite, j’ai découvert qu’un nouvel outil – un algorithme de #data_mining – était devenu déterminant dans la sélection des dossiers à contrôler. Je ne pouvais pas l’ignorer, car c’était devenu un rouage central de la machine de contrôle. Même si je n’avais aucune formation technique sur ces questions, en ouvrant un petit peu la boîte noire, je me suis rendu compte que c’était non seulement extrêmement important, mais aussi tout à fait passionnant.

    Que s’est-il passé entre vos deux enquêtes ? Comment expliquer l’irruption de cet algorithme dans les procédures de contrôle de la CNAF ?

    Au départ, il y a une histoire locale, hasardeuse si j’ose dire, qui s’est imbriquée dans une dynamique structurelle déjà très engagée de recherche d’efficacité dans les contrôles. Localement, tout commence au sein d’une caisse départementale, touchée par une affaire de fraude à très grande échelle. L’agent comptable, préoccupé par la responsabilité qui lui incombe, s’interroge sur les outils mobilisables pour mieux détecter ce type de situation. Or, dans cette même caisse, un agent issu du secteur privé avait auparavant participé à la conception d’un #outil_prédictif destiné à repérer les mauvais. Ce savoir-faire est alors réinvesti et adapté au contexte local, avec le soutien de la CNAF. L’expérimentation locale est jugée concluante, et l’algorithme est progressivement déployé à l’échelle nationale à partir de 2010. À ma connaissance, c’était la première fois qu’une administration publique utilisait un algorithme de manière aussi massive. Mais il faut aussi replacer cet événement presque fortuit dans un contexte plus global. À cette époque, la logique de « maîtrise des risques » devient un principe d’action central dans les #CAF. L’algorithme et son modèle probabiliste de prédiction des risques d’erreur apparait alors, en quelque sorte, comme la traduction statistique de ce mode de pensée managérial, où la #gestion_préventive_du_risque devient un quasi-synonyme du contrôle des allocataires.

    #management

    • Licenciements Amazon lance la suppression de 30 000 postes de bureau à travers le monde
      https://www.liberation.fr/economie/social/amazon-lance-la-suppression-de-30-000-postes-de-bureau-a-travers-le-monde

      Amazon se sépare de 10 % de ses cols blancs. Le géant américain du commerce en ligne a annoncé ce mardi 28 octobre la suppression, dans un premier temps, de 14 000 postes, sans préciser dans quelle partie du monde. Lundi, les médias américains avaient annoncé une réduction de 30 000 postes dans le groupe.

      « Les réductions que nous annonçons aujourd’hui s’inscrivent dans la continuité [des] efforts pour devenir plus fort encore, en réduisant davantage la bureaucratie, en supprimant des niveaux et en réaffectant des ressources », a écrit Beth Galetti, vice-présidente en charge des ressources humaines et de la technologie, dans une déclaration publiée sur le site d’Amazon.

      « Cela impliquera des réductions dans certains domaines et des recrutements dans d’autres, mais cela se traduira par une réduction globale d’environ 14 000 postes » dans les bureaux d’Amazon, a-t-elle poursuivi.

      [...]

      Ces suppressions, qui visent des fonctions supports ou stratégiques (ressources humaines, publicité, cadres, etc.), représentent près de 10 % des 350 000 postes de bureaux d’Amazon mais ne concernent pas la main-d’œuvre des entrepôts, qui représente la majorité des plus de 1,5 million de ses salariés.

      Les médias américains invoquent différentes motivations à cette vague de #licenciements, la plus importante depuis les 27 000 suppressions de postes de l’hiver 2022-2023 : corriger le tir après les fortes embauches de la pandémie de Covid-19.

      [...]

      En juin, le directeur général d’Amazon, Andy Jassy, avait explicitement annoncé que le développement de l’#IA_générative allait, « dans les prochaines années […] réduire nos effectifs de bureaux ».

      « La hausse des prix, un marché du travail plus tendu et les aléas de la guerre commerciale menée par le président Trump ont poussé les chefs d’entreprise à chercher des moyens de se serrer la ceinture sans nuire à la croissance », analyse le Wall Street Journal.

      Les interrogations sur l’avenir des #ouvriers de l’entreprise, deuxième employeur aux Etats-Unis avec 1,2 million de salariés, se posent aussi dans les #entrepôts, où Amazon accélère l’automatisation grâce aux robots et à l’IA.

      Selon le New York Times, Amazon pourrait renoncer à plus de 160 000 embauches d’ici 2027, malgré la hausse attendue de la demande de #livraisons des consommateurs.

      D’importantes suppressions d’emplois chez les cols blancs ont aussi lieu chez d’autres géants américains de la tech. Microsoft a annoncé en juillet porter son plan de réduction à 15 000 départs prévus. Meta a renvoyé mercredi quelque 600 personnes de sa division IA, après une importante campagne de recrutement.

      En avril 2024 UPS licenciait 20 000 personnes dans le monde en raison de la baisse d’un contrat qui le liait avec Amazon.
      https://www.liberation.fr/economie/social/lentreprise-de-livraison-ups-va-supprimer-20-000-postes-dans-le-monde-cet

      C’est ce que Satya Nadella (Microsoft) désigne comme l’ « l’énigme du succès » https://seenthis.net/messages/1143340

      #travail #logistique #commerce #cols_blancs

  • L’#Espagne stimule sa prospérité grâce à l’immigration, un cas unique en Europe

    Madrid assume une politique migratoire ouverte. Portée par l’afflux de travailleurs latino-américains, l’économie espagnole devrait croître de 2,6 % en 2025.

    A rebours d’une Europe obsédée par la fermeture, l’Espagne affiche un visage singulier. Son économie tourne à plein régime, 2,6 % de croissance estimée pour 2025, selon les prévisions de Madrid, dopée par une #immigration massive, venue en grande partie d’Amérique latine. Une vague migratoire assumée, encouragée par le gouvernement du premier ministre socialiste, #Pedro_Sanchez.

    Les #chiffres sont éloquents : depuis 2023, la population espagnole s’est accrue de 1,2 million de personnes, portée par l’arrivée d’étrangers. En un an et demi, plus de 800 000 nouveaux venus se sont installés dans la péninsule. Le pays compte désormais un peu plus de 49 millions d’habitants, dont 7 millions d’étrangers (14,3 %).

    Le Maroc reste le premier pays d’origine, avec plus de 1 million de ressortissants, mais les flux latino-américains ont explosé : + 74 % pour la Colombie depuis 2020, + 57 % pour le Venezuela et + 60 % pour le Pérou. Ces migrants, dispensés de visa, entrent le plus souvent en Espagne comme touristes avant de s’y installer durablement. Les aéroports sont ainsi devenus la principale porte d’entrée du pays.

    Réponse à « l’#hiver_démographique »

    Selon une étude publiée en juin par la Banque d’Espagne, l’immigration a contribué pour 0,4 à 0,7 point à la croissance du produit intérieur brut par habitant entre 2022 et 2024, soit près d’un quart de la hausse totale du niveau de vie. L’agence de notation américaine S&P, qui a relevé en septembre la note souveraine du pays de A à A+, a souligné « un #marché_du_travail dynamique nourri par une migration ciblée destinée à compenser les pénuries de main-d’œuvre nées après la pandémie ».

    Depuis quelques années, la croissance de la #population_active espagnole a été presque entièrement portée par l’immigration. D’après l’Institut national de la statistique (INE), en 2022 et en 2023, les étrangers ont représenté près de 80 % des nouveaux actifs. En 2024, ils ont entièrement compensé la baisse du nombre de travailleurs espagnols.

    Les étrangers sont surreprésentés dans les secteurs moteurs de la croissance espagnole. Ils constituent 28 % de la main-d’œuvre dans l’#hôtellerie et la #restauration et 20 % dans la #construction. Mais leur présence dépasse désormais les emplois peu qualifiés. « On les trouve dans la santé, la technologie, l’entrepreneuriat ; 90 % des nouveaux travailleurs indépendants sont des migrants », souligne Gonzalo Fanjul, directeur de recherche de la fondation PorCausa, spécialisée dans l’analyse des phénomènes migratoires.

    Ce n’est pas la première fois que l’Espagne ouvre grand ses portes. Au début des années 2000, l’économie, portée par la bulle immobilière, réclamait déjà de la main-d’œuvre : entre 2000 et 2010, la population étrangère a progressé de façon exponentielle pour atteindre 6 millions de personnes. « Cette première expérience, globalement réussie, a préparé le terrain », estime Gonzalo Fanjul.

    Conscient du #vieillissement accéléré du pays – le solde naturel est négatif depuis 2015 –, le gouvernement socialiste a choisi d’en faire un levier. Depuis mai 2025, la réforme du règlement sur les étrangers a encore assoupli la procédure d’« #arraigo » (« #enracinement ») afin de régulariser progressivement les 500 000 à 700 000 personnes actuellement en situation irrégulière. Cette voie, fondée sur la preuve d’une #résidence de deux ans seulement, offre cinq types d’ancrage : social, socioprofessionnel, familial, de « formation » et de « seconde chance ».

    Pedro Sanchez revendique cette singularité. Au #récit sécuritaire dominant en Europe, il oppose une vision pragmatique et humaniste : l’immigration comme #richesse et comme réponse à « l’hiver démographique ». Il rappelle volontiers qu’« il n’y a pas si longtemps, l’Espagne était aussi un pays de migrants ».

    Tendance irréversible

    Les #entreprises, confrontées à des pénuries de main-d’œuvre dans le #tourisme, la construction ou les services, soutiennent ouvertement cette approche. « Nous sommes un pays d’accueil et nous avons besoin de travailleurs venus d’ailleurs ; il faut former les jeunes migrants pour qu’ils deviennent nos futurs ingénieurs », a déclaré Antonio Garamendi, président de la Confédération espagnole des entreprises.

    Mais le succès a son revers. L’afflux de nouveaux habitants accentue les tensions sur le #logement : il en manquerait près de 700 000, selon la Banque d’Espagne. Si l’immigration reste plutôt bien perçue, elle figurait parmi les principales préoccupations des Espagnols en septembre 2024, avant d’être dépassée par le logement et l’accès à la santé. Les émeutes racistes de Torre-Pacheco, en Murcie, en juillet, ont toutefois rappelé la fragilité de cet équilibre.

    Pour contrecarrer le discours de Pedro Sanchez et se distinguer de l’extrême droite de Vox, qui appelle à l’expulsion de « tous ceux venus vivre de l’effort des autres » ou « imposer une religion bizarre », le Parti populaire (PP, conservateur) a esquissé, en septembre, une « #troisième_voie », prônant une immigration « légale et utile ». Le texte souligne « le lien spécial qui unit l’Espagne aux nations sœurs de l’Amérique hispanique, avec lesquelles nous partageons langue, histoire et valeurs ».

    Derrière les débats politiques, la tendance paraît irréversible. Dès 2000, un rapport de l’Organisation des nations unies prévenait que l’Espagne aurait besoin de 12 millions de migrants, d’ici à 2050, pour maintenir son équilibre démographique. Vingt-cinq ans plus tard, la Banque d’Espagne estime ce besoin à 24 millions. « L’immigration est ici pour rester, il n’y a pas de retour en arrière possible », conclut M. Fanjul.

    Pour un pays qui fut longtemps une terre d’émigration, cette conversion rapide en destination d’accueil pourrait bien devenir son nouvel atout stratégique et, peut-être, le visage le plus inattendu de sa réussite économique.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/10/21/singuliere-en-europe-l-espagne-stimule-sa-prosperite-grace-a-l-immigration_6

    #ouverture #économie #démographie #migrations #travail #régularisation #pragmatisme #statistiques

    ping @karine4

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    ajouté à la métaliste sur le lien entre #économie (et surtout l’#Etat_providence) et la #migration... des arguments pour détruire l’#idée_reçue : « Les migrants profitent (voire : viennent POUR profiter) du système social des pays européens »...
    https://seenthis.net/messages/971875

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    voir aussi :
    First refugees arrive in tiny Catalan villages under repopulation plan
    https://seenthis.net/messages/983054

    • ‘It’s a question of humanity’: how a small Spanish town made headlines over its immigration stance

      Mayor explains why #Villamalea unanimously backed call to regularise undocumented migrants – across party lines.

      Flanked by farmland and nestled among the deep valleys of central Spain, few in Villamalea, a town of 4,200 people, expected to find their tranquil home splashed across Spanish media this summer.

      “I’ve never been contacted by so many media outlets in my life,” said José Núñez Pérez, the conservative mayor of Villamalea. With a laugh, he added: “It made me question, just what have we done here?”

      Everyone wanted to speak to him about the same thing; a town council motion, approved unanimously and across party lines, calling on the central government to push forward with a stalled proposal to regularise undocumented migrants in Spain.

      “To us, it was the most natural thing in the world,” explained Núñez Pérez, as he paused to greet residents in the town’s central plaza. In recent decades, migrants from across the globe had been atrracted to Villamalea for the many jobs on offer.

      The steady supply of labour had helped turn the town into an agricultural heavyweight – about 70% of the mushrooms sold in Spain come from here – while also transforming Villamalea into a rich tapestry of residents whose roots trace back to 32 countries.

      For the 11 town councillors who backed the motion to grant papers to undocumented migrants – from Núñez Pérez’s People’s party to the Socialists and the United Left – this reality took precedence over party lines.

      “We didn’t even debate it, we were all onboard right away,” said Núñez Pérez. “There’s a lot of work to be done here. And there could be even more – the problem for these companies is that they can’t find enough people to work.”

      With the town’s companies weighing up whether to bring in temporary foreign workers, it only made sense to allow those who were already here a fair chance at a foothold. “It’s not just economics, it’s a question of humanity,” said the mayor.

      In late August, the president of the European Central Bank, Christine Lagarde, said gross domestic output in Germany would have been about 6% lower in 2019 if it hadn’t been for foreign workers. The picture was similar across the eurozone, she said. “Although they represented only around 9% of the total labour force in 2022, foreign workers have accounted for half of its growth over the past three years.”

      In Spain, where the Socialist prime minister has insisted that migration is an opportunity, a surge in arrivals has helped to make the country a bright spot among Europe’s plodding economies.

      Of late, even some of the most ardent critics of immigration have conceded its necessity; in June Italy’s Giorgia Meloni, the far-right leader who has long called irregular migrants a threat to Europe’s future, said her government would issue nearly 500,000 new work visas for non-EU nationals in the coming years, in addition to the 450,000 handed out since she took power.

      While regularisation programmes have long been used across the EU, with 43 put in place by more than a dozen countries between 1996 and 2008, in Villamalea the push to grant papers was also rooted in the town’s history.

      During much of the 20th century, the town’s residents were forced to fan out across Europe in search of work, said Venancio Cuenca Lopéz, the head of a local retiree association. “Some of them had papers, but some had no papers, no job offers, nothing,” he said. “We can’t say: ‘Well we did it, but now we’re against it.’ We’re all human beings, we need to have some empathy.”

      He pushed back against claims that regularisation would push down wages. “There are companies that take advantage of undocumented workers, forcing them to work in poor conditions and paying them little. Then Spaniards can’t work because they’re competing with people who are getting paid peanuts,” he said. “So we regularise them, everyone has the same conditions.”

      The Guardian spoke to 10 or so residents, all of whom expressed support for the motion. From the pensioners who make up about a quarter of the town’s population to the around 20% who were born abroad – the majority from Morocco or Romania – residents shrugged off the far-right’s efforts to disparage diversity. “Here everyone has their life and their world, but when we get to together we all get along,” said María Anguix García.

      At Villamalea’s town hall, officials are swift to cite the efforts many have made to foster integration, keenly aware that they’re doing so against a backdrop of swirling disinformation about migration.

      “There was a day when people who practise Islam went to the church and got to know the prayer space and then they did the reverse; the Catholics went to the mosque and experienced it,” said the mayor “And around two months later, the five religions we have in Villamalea came together to pray in the church.”

      When the flood of media requests poured in earlier this year, most wanted to know how Núñez Pérez reconciled his stance with others in the conservative People’s party, particularly as the leader, Alberto Núñez Feijóo, was increasingly linking immigration to insecurity.

      Across the country, PP politicians have entered into governments supported by the far-right, anti-immigrant Vox party. As a result, PP politicians have lurched further to the right, leading to motions such as the one recently seen in Jumilla, a town of about 27,000 residents, where the PP-led council backed a ban on religious gatherings in public sports centres that appeared to target Muslims.

      Núñez Pérez bristled at the comparison. “I’ve always said that I’m not paid by my party, I’m paid by the people of this town,” he said. “In my party, as in all parties, there are differences of opinion. But if you look at the wider picture, we’re not that different.”

      It was, after all, the PP who had carried out more regularisation programmes than any other party since Spain returned to democracy.

      Others in the PP had also followed in Núñez Pérez’s footsteps; in late September, about 20 miles (32km) away in the town of Tarazona de la Mancha, a similar mix of councillors, though headed by a Socialist mayor, had come together to unanimously pass their own motion calling on the central government to grant papers to undocumented migrants.

      Even so, Núñez Pérez knew that the fact that he was a conservative mayor backing regularisation had become a “morbid” fascination for many. “But I think it’s the most natural thing; I know what happens in my town, we live quietly, we live in peace and we learn from each other,” he said. “In interviews they always ask me about my political party. But just because someone fires a shot over there, it doesn’t mean we’re all going to do the same.”

      https://www.theguardian.com/world/2025/oct/11/small-spanish-town-headlines-immigration-villamalea
      #villes-refuge #régularisation #José_Núñez_Pérez

    • #Torre_del_Burgo, en Espagne, un village qui revit grâce aux immigrés

      Isolement, exode rural et fermeture de services publics : au nord de Madrid, dans une région parfois surnommée la « Laponie espagnole », plusieurs villages étaient voués à disparaître. L’arrivée et l’installation de personnes migrantes ont tout changé.

      Depuis Guadalajara, il faut quitter la route départementale et s’enfoncer dans une rue étroite pour apercevoir les maisonnettes, l’église et la mairie. Vendredi 3 octobre, à l’heure du déjeuner, les ruelles de Torre del Burgo sont désertes. Seuls des chats osent s’aventurer sur la Plaza Major, égayée de façades colorées. Certaines maisons tombent en ruine, et un vieux terrain vague n’a visiblement jamais trouvé preneur. On fait le tour du village en dix minutes.

      À environ une heure de route au nord de Madrid, Torre del Burgo aurait pu tout bonnement disparaître si des personnes étrangères ne s’y étaient pas installées dans les années 2000. Ici, les immigré·es représenteraient entre 70 et 90 % de la population. Mais dans son bureau, le maire, José Carlos Moreno, insiste sur un point : « On n’a pas de réfugiés ni de migrants illégaux. » De sa voix rauque, il le répète une seconde fois pour être sûr d’être bien compris.

      Lui qui n’aime pas tellement l’exercice des interviews ne voudrait surtout pas que l’image de son parti soit entachée. Le Parti populaire (PP, droite) ne cache pas ses positions sur l’immigration, qu’il souhaite « ordonnée et régulée, en lien avec le marché du travail ». Il va jusqu’à reprendre les thèses racistes de l’extrême droite, comme le prétendu « appel d’air », qui laisse entendre que de bonnes politiques d’accueil pousseraient d’autres personnes à venir en Espagne.

      Le maire de Torre del Burgo adopte donc la ligne du parti, mais il reconnaît tout de même que sans les étrangers « légaux », le village serait sans doute mort. Au total, 21 nationalités s’y côtoient, entre les Bulgares (majoritaires), les Marocain·es, un Camerounais, des Italien·nes ou des Ukrainien·nes. « Vous savez ce que c’est, quand une famille vient, elle en amène une autre », commente le maire, en poste depuis quatorze ans.

      Les rares Espagnol·es qui possèdent un logement ici ne viennent que l’été, pour profiter de leur résidence secondaire. Les immigré·es y vivent à l’année, et travaillent le plus souvent dans l’agriculture et la logistique, deux secteurs florissants dans la région, connue notamment pour sa production d’asperges vertes.
      Déclin démographique

      Outre les questions liées à la régularisation des sans-papiers, qui ont occupé le débat public en Espagne ces dernières années, un autre volet pousse le gouvernement socialiste à prendre position en faveur de l’accueil des étrangers et étrangères : celui de la démographie. Sans l’immigration, « la population espagnole pourrait chuter de 48 à 24 millions [d’habitant·es] d’ici 2100 », soulignent les auteurs du rapport « Politique migratoire : l’exception espagnole », réalisé par la chercheuse en droit européen Tania Racho et le consultant indépendant Antoine de Clerck.

      Les Marocain·es, les Colombien·nes et les Vénézuélien·nes représentent les trois premières nationalités d’origine parmi la population espagnole ; et seuls deux pays de l’Union européenne (UE) figurent dans le top 10, la Roumanie et la France. Ces arrivées s’expliquent par les anciennes colonies en Amérique latine, la proximité géographique de certains pays et la liberté de circulation pour les pays de l’UE. Les immigré·es qui viennent en Espagne sont « globalement plus jeunes que la population espagnole », relève le rapport.

      Sans immigration, « l’Espagne est exposée à une décroissance démographique majeure d’ici 2040, qui mettrait son modèle social et économique sous forte tension », affirment l’auteur et l’autrice, en s’appuyant sur les données de l’institut national de la statistique espagnol (INE). Une solution, donc, aux problèmes démographiques en Espagne ? « Les sans-papiers dans le pays, c’est une folie, tranche le maire de Torre del Burgo. Mais pour les autres [les étrangers en situation régulière – ndlr], oui, ça peut être une solution. »

      La province de Guadalajara, aux mains des socialistes depuis 2019, semble avoir fait ce pari, au point de proposer une aide pour le paiement de l’impôt foncier, afin d’inciter les jeunes de moins de 35 ans à acheter un bien immobilier dans la région. Ainsi, le taux de prélèvement chute à 3 % (contre 10 % à Madrid). « Sans ça, le village allait disparaître », explique Daria, une jeune trentenaire qui pensait en bénéficier lorsqu’elle a acquis, avec son mari, sa maison deux ans plus tôt.

      Mais alors qu’elle répondait aux critères, elle s’est heurtée à un refus lorsqu’elle est allée prendre des nouvelles de sa demande, un an plus tard : « On m’a dit qu’on n’aurait rien, sans explication », dit-elle depuis sa cuisine, ouverte sur le salon, où des pizzas maison sont tout juste sorties du four. Ici, elle a retrouvé le calme auquel elle aspirait, après avoir quitté en 2017 la ville de Melitopol, en Ukraine, désormais aux mains des Russes.

      D’une voix forte et dans un espagnol quasi parfait, qu’elle a appris seule, elle raconte avoir suivi son mari, venu en Espagne en 2015 pour travailler dans le BTP. « À combien s’élève le salaire minimum en Ukraine, déjà ? », interroge Daria en s’adressant à sa mère, venue lui rendre visite. Réponse : « 120 euros ». Daria lève les sourcils : « En Espagne, on peut gagner 1 000 euros par mois. » Le choix était vite fait.

      Son mari a des déplacements un peu partout, « alors [ils] n’avai[ent] pas vraiment besoin d’être basés à Madrid ». Le couple a choisi de s’installer ici, où ils pouvaient acheter une maison moins chère. Leur fille aînée, âgée de 7 ans, se plaît bien mieux au village que dans la capitale, où la famille a vécu un temps.
      Des opportunités

      « C’est un village d’immigrés, lance Daria, tout en précisant qu’il compte quinze enfants, contre deux seulement dans le village voisin. Tout le monde se connaît, il y a de l’entraide, de la sécurité. » L’école, située à l’entrée du village au bord de la route, tombe en ruine depuis bien longtemps. Alors Daria a passé le permis, afin de pouvoir déposer et récupérer ses filles chaque jour à Tortola de Henares, à onze kilomètres de là.

      Elle regrette l’absence d’une école et d’un vrai parc de jeu et voudrait voir plus d’investissements pour la rénovation de vieilles bâtisses. Mais lorsqu’on lui a récemment demandé quelle était sa « ville préférée » en Espagne, elle a répondu sans hésiter « Torre del Burgo ».

      Au milieu du village, vendredi après-midi, Sabina* s’avance vers les poubelles collectives pour y déposer un sac. À 38 ans, elle a donné naissance à deux enfants ici, après avoir rejoint son mari, venu pour travailler en Espagne dix ans plus tôt. « C’est sûr que le village serait beaucoup plus désert sans nous », dit-elle.

      Vêtue de noir, les cheveux tirés en arrière et le teint halé, elle raconte avoir préféré éviter une grande ville comme Madrid, « où tout est plus compliqué pour les étrangers ». « Ici, on a trouvé un logement facilement car il y avait peu d’habitants, et on travaille dans la cueillette des asperges, la logistique ou le ménage. »

      En quelques années, le village aurait doublé sa population grâce à l’arrivée des immigré·es, atteignant aujourd’hui 493 habitant·es selon l’INE. Il serait celui qui compte le taux le plus élevé d’étrangers et étrangères en Espagne.

      Non loin de là, le village de Heras de Ayuso s’est lui aussi repeuplé grâce aux immigré·es. Lui aussi a été confronté à l’exode rural et à la fermeture d’entreprises et de services publics, comme l’explique un article d’El Confidencial, réalisé avec la fondation PorCausa, qui tente de changer les regards sur les migrations. Surnommée la « Laponie espagnole », cette région souffre du taux de dépeuplement le plus élevé d’Europe.

      Daria, qui espère demander bientôt sa naturalisation, compte bien rester à Torre del Burgo. Sa mère, qui a fui l’Ukraine en 2022 après le début de la guerre d’invasion russe, apprend petit à petit l’espagnol et travaille comme cuisinière. Elle se dit heureuse d’avoir retrouvé sa fille, mais aussi sa sœur (la tante de Daria), installée en Espagne depuis plusieurs années. Et si la guerre s’arrêtait ? « Je crois que nous resterons, répond Daria. Mes filles ont grandi ici, elles parlent espagnol, elles ont la culture espagnole. On a tous envie de rester. »

      https://www.mediapart.fr/journal/international/241025/torre-del-burgo-en-espagne-un-village-qui-revit-grace-aux-immigres

  • Le prix Nobel de la paix décerné à Maria Corina Machado, opposante vénézuélienne
    #outch ! #MCM
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/10/10/le-prix-nobel-de-la-paix-decerne-a-l-opposante-venezuelienne-maria-corina-ma


    La cheffe de l’opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, à Caracas, le 9 janvier 2025.
    LEONARDO FERNANDEZ VILORIA/REUTERS

    Celle qui vit dans la clandestinité dans son propre pays depuis la réélection contestée du président Nicolas Maduro en juillet 2024 a déjà reçu, l’année dernière, le prix Vaclav-Havel et le prix Sakharov.

    Clou de la saison Nobel, le prix de la paix a été attribué, vendredi 10 octobre, à Oslo, à l’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado, pour ses efforts « en faveur d’une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ». « Maria Corina Machado est l’un des exemples les plus extraordinaires de courage civique en Amérique latine ces derniers temps », a estimé le président du comité Nobel norvégien, Jorgen Watne Frydnes.

    Mme Machado « a été une figure-clé de l’unité au sein d’une opposition politique autrefois profondément divisée, une opposition qui a trouvé un terrain d’entente dans la revendication d’élections libres et d’un gouvernement représentatif », a-t-il ajouté. Elle a réussi cette unification au moment où « le Venezuela est passé d’un pays relativement démocratique et prospère à un Etat brutal et autoritaire en proie à une crise humanitaire et économique », a encore affirmé le président du comité Nobel.

    La notoriété de Mme Machado a explosé pendant les primaires de l’opposition en octobre 2023, lorsqu’elle a recueilli plus de 90 % des voix, avec 3 millions de votants, une démonstration de force. Elle est rapidement devenue une favorite des sondages, au point d’être surnommée la libertadora (libératrice), en hommage au libertador Simon Bolivar.

    Au cours de l’année écoulée, « Mme Machado a été contrainte de vivre dans la clandestinité [depuis la réélection contestée du président Nicolas Maduro en juillet 2024]. Malgré les graves menaces qui pèsent sur sa vie, elle est restée dans son pays, un choix qui a inspiré des millions de personnes », a également rappelé le comité.

    Elle a déjà reçu, en septembre 2024, le prix Vaclav-Havel, décerné par le Conseil de l’Europe, qui récompense des défenseurs des droits de l’homme. Elle a également reçu, en octobre 2024, le prix Sakharov, plus haute distinction de l’Union européenne pour les droits humains.

    Donald Trump dit « mériter » le Nobel de la paix
    Ardemment convoité par le président des Etats-Unis, Donald Trump, le Nobel de la paix a été annoncé vendredi à 11 heures, quelques heures après la conclusion d’un accord entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu et la libération des otages, étape majeure pour mettre fin à deux années de guerre dans l’enclave palestinienne.
    Cette avancée, fruit des fortes pressions mises par le président républicain sur les belligérants, est trop tardive pour que le comité Nobel norvégien ait pu en tenir compte. C’est lundi que les cinq membres du comité ont tenu leur dernière réunion, laquelle sert généralement à peaufiner les critères expliquant leur choix, lui-même pris plusieurs jours auparavant.

    Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump martèle qu’il « mérite » le Nobel, revendiquant un rôle dans la résolution de multiples conflits, que les experts jugent très exagéré. « Je ne sais pas vraiment ce que [le comité Nobel] va faire. Mais je sais une chose : personne dans l’histoire n’a jamais résolu huit guerres en l’espace de neuf mois », a-t-il encore affirmé jeudi. « Et moi, j’ai mis fin à huit guerres. Cela ne s’était encore jamais vu », a-t-il dit, soulignant que celle de Gaza était « la plus importante de toutes ».
    Au-delà des questions de calendrier, nombreux sont ceux qui pointent son mantra – « l’Amérique d’abord » – contraire aux idéaux (coopération internationale, fraternité entre les peuples et désarmement) contenus dans le testament d’Alfred Nobel (1833-1896).

    En 2024, le prix de la paix était allé à Nihon Hidankyo, un groupe de survivants des bombardements de Hiroshima et de Nagasaki, en croisade contre l’arme nucléaire.

  • Fine di #Windows 10 : facciamo il punto della situazione
    https://framablog.org/2025/10/09/fine-di-windows-10-facciamo-il-punto-della-situazione

    Forse avete sentito parlare della fine del supporto di Windows 10 senza prestare particolare attenzione, oppure vi state chiedendo se questo vi riguarda. Facciamo il punto della situazione. Questa traduzione di NILOCRAM è distribuita con licenza Creative Commons By-SA 4.0. … Lire la suite­­

    #Droits_numériques #Enjeux_du_numérique #G.A.F.A.M. #Intelligence_Artificielle #Libertés_numériques #Logiciel_libre #Migration #Militantisme #Mouvement_libriste #Outils_émancipateurs #GAFAM #italiano

  • Bouteille à la mer

    Cette plateforme participative est imaginée pour recueillir les #récits que les #familles des disparu.e.s de la #Tunisie ont choisi de partager librement. Elle n’est pas une simple #base_de_données. Elle se veut une zone d’action où vous pouvez commémorer vos proches, mettre leurs vies et leurs noms en lumière et militer librement. Cette #plateforme est dédiée à toutes les personnes qui refusent d’oublier leurs proches parti.e.s et qui résistent à la violence des politiques migratoires européennes.

    https://www.bouteillesalamer.org
    #mémoire #souvenir #mourir_en_mer #décès #morts #frontières #migrations #commémoration #oubli #cartographie #visualisation #bouteille

    ping @reka @karine4 @6donie

  • Une universitaire militante ouïghoure poursuivie en justice en France pour avoir critiqué Pékin

    Les autorités françaises devraient abandonner les poursuites contre Dilnur Reyhan

    Le 13 octobre, le tribunal d’Evry, en région parisienne, jugera Dilnur Reyhan, éminente universitaire et militante française ouïghoure, présidente de l’Institut ouïghour d’Europe, pour « dégradation de biens appartenant à autrui ».

    Trois employés de l’ambassade de Chine à Paris ont porté plainte contre Dilnur Reyhan pour avoir participé à un acte de protestation contre le gouvernement chinois lors de la Fête de l’Humanité, en septembre 2022. Au cours du festival, elle aurait jeté de la peinture rouge sur un kakémono de l’ambassade, ce qui, selon l’un des plaignants, lui aurait coûté 25 euros pour le nettoyage de ses chaussures.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/09/21/la-chine-la-syrie-et-les-ouighours/#comment-69485
    #international #chine #ouighour

  • Les logiciels de gestion des transports occupent aujourd’hui une place centrale dans l’organisation des entreprises, qu’elles soient industrielles, commerciales ou de services. Ces outils, que l’on regroupe souvent sous le terme de transport management solutions, ou plus simplement logiciel TMS, apportent une réponse directe aux enjeux logistiques actuels : réduction des coûts, optimisation des ressources, fluidité des flux et meilleure gestion humaine.

    #entreprises, #TMS, #transport, #logistique, #services, #outils, #ressources, #flux
    https://michelcampillo.com/blog/4821.html

  • Fin de #Windows 10 : faisons le point
    https://framablog.org/2025/10/01/fin-de-windows-10-faisons-le-point

    Vous avez peut-être entendu parler de la fin du support de Windows 10 sans forcément y prêter attention, ou vous vous demandez si ça vous concerne. Faisons le point. De quoi est-il question ? Microsoft a annoncé la fin du support … Lire la suite­­

    #Droits_numériques #Enjeux_du_numérique #G.A.F.A.M. #Intelligence_Artificielle #Libertés_numériques #Logiciel_libre #Migration #Militantisme #Mouvement_libriste #Outils_émancipateurs #GAFAM

  • Les Pays-Bas ont signé un préaccord avec l’Ouganda pour y envoyer des déboutés du droit d’asile
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/09/29/les-pays-bas-ont-signe-un-preaccord-avec-l-ouganda-pour-y-envoyer-des-debout

    Les Pays-Bas ont signé un préaccord avec l’Ouganda pour y envoyer des déboutés du droit d’asile
    En marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le gouvernement néerlandais et les autorités ougandaises ont signé, le 25 septembre, une déclaration d’intention pour renvoyer des migrants dans ce pays d’Afrique, où l’homosexualité est passible de la peine de mort.
    Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)
    Le gouvernement néerlandais et les autorités ougandaises ont signé, jeudi 25 septembre, une « déclaration d’intention » en vue d’envoyer vers le pays africain des déboutés du droit d’asile, afin qu’ils soient ensuite transférés vers leur pays d’origine. Le projet, négocié à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU), est présenté par les Pays-Bas comme un « test à petite échelle » en vue de la création d’un « hub de transit pour un nombre limité d’illégaux Africains ».
    Un communiqué officiel diffusé par le gouvernement néerlandais évoque le « rôle pilote » que les Pays-Bas entendent jouer en vue faire émerger des « solutions novatrices » en matière de migration. Le gouvernement néerlandais démissionnaire – les élections auront lieu le 29 octobre – affirme que l’accord qui reste à conclure sera conforme aux règles du droit européen et international et qu’il sera exécuté en veillant à la protection des droits humains.
    Une « relation étroite » aurait d’ailleurs été établie avec la Commission européenne, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et l’Organisation internationale pour les migrations en vue de la mise au point définitive du projet. En mars, la Commission européenne avait dévoilé un projet de règlement sur les retours et envisageait la création de centres d’accueil pour les migrants expulsés hors du territoire de l’Union. Le projet, qui a rapidement suscité la controverse, visait aussi à durcir les conditions de retour des personnes en situation irrégulière. Les lois européennes interdisent en principe le renvoi d’un étranger vers un pays avec lequel il ne possède aucun lien.
    Plusieurs organisations néerlandaises de défense des droits de l’homme et les partis d’opposition ont rapidement critiqué le projet présenté par le ministre des affaires étrangères, de l’asile et de l’immigration, David van Weel. Membre du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (libéral), il a, en fait, repris une idée évoquée naguère par une ministre d’extrême droite, Reinette Klever, membre du Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders et ancienne titulaire du portefeuille du commerce extérieur et de l’aide au développement.
    L’idée de créer des « hubs de transit » pour les étrangers refoulés était l’un des projets de la coalition dirigée par le premier ministre, Dick Schoof. Cette dernière a chuté en juin, après le départ des ministres du PVV, M. Wilders ayant critiqué le refus de ses partenaires d’approuver des mesures radicales dans le domaine de l’immigration, dont la suspension du droit d’asile et la fermeture des frontières du pays.
    Selon Stichting Vluchteling, une fondation néerlandaise qui vient en aide aux réfugiés, la politique de l’Ouganda en matière de droits des personnes LGBT rend impossible la concrétisation du projet. L’homosexualité y est condamnée et passible de la peine de mort. L’ONG souligne aussi que des civils ougandais sont régulièrement jugés par des tribunaux militaires. Et elle mentionne que l’Ouganda, qui accueille déjà de 1,5 à 2 millions de réfugiés, en provenance notamment du Soudan du Sud, n’est pas en mesure d’assurer un accès correct à l’aide humanitaire.
    Récemment interrogé, M. van Weel minimisait et promettait notamment que des membres de la communauté LGBT ne seront pas transférés vers Kampala. Le ministre affirmait aussi que l’Ouganda ne réclame pas d’argent et œuvre seulement « par conviction quant aux capacités d’accueil de la région ». L’Ouganda, affirme le ministre, a la volonté d’offrir un « nouveau départ » à des illégaux, estimant que « des gens qui n’ont pas d’avenir en Europe ne doivent pas y rester ».
    Le 21 août, Kampala a aussi annoncé la conclusion d’un accord avec les Etats-Unis pour l’accueil de « ressortissants de pays tiers qui pourraient ne pas obtenir l’asile ». Il s’agit, selon les autorités ougandaises, d’« un arrangement temporaire assorti de conditions », dont le refus d’accepter des condamnés ou des mineurs non accompagnés.De l’aveu de M. van Weel, il faudra plusieurs mois pour mettre définitivement au point le projet. Celui-ci pourrait, dès lors, être balayé par une autre majorité après les élections de la fin du mois d’octobre. Rob Jetten, dirigeant de D66, parti social-libéral actuellement dans l’opposition, estime par exemple que le plan est « intenable et totalement irréfléchi ». Le thème de l’immigration sera, en tout cas, un sujet-clé du prochain scrutin, en vue duquel la droite libérale et l’extrême droite xénophobe multiplient les initiatives et les prises de position.
    Les difficultés à conclure des accords avec des pays africains ont été illustrées au Royaume-Uni, où le gouvernement conservateur avait signé, en 2022, un accord de partenariat avec le Rwanda en vue du transfert de déboutés du droit d’asile. La Cour suprême avait déclaré l’initiative illégale et une nouvelle version fut établie en décembre 2023. En juillet 2024, le nouveau gouvernement travailliste enterrait finalement le projet, mais Kigali estime aujourd’hui que le partenariat n’a pas été formellement résilié et réclame le solde des montants qui lui avaient été promis. Le Danemark envisageait, lui aussi, un accord avec le Rwanda en 2021 et s’était doté d’une loi permettant en théorie d’externaliser l’asile. Des négociations avaient commencé, avant que le projet soit abandonné en 2023, car jugé trop complexe. Il avait notamment été critiqué par le Conseil de l’Europe.

    #Covid-19#migrant#migration#paysbas#ouganda#accordmigratoire#politiquemigratoire#UE#expusluin#asile#droit#sante

  • Les #Pays-Bas en passe d’ouvrir un #centre_de_retour en #Ouganda pour les demandeurs d’asile #déboutés

    La Haye et Kampala ont signé jeudi une #lettre_d'intention, en vue d’un prochain #accord pilote, qui prévoit d’envoyer les #sans-papiers présents aux Pays-Bas vers l’Ouganda. Le plan vise les personnes déboutées de l’asile aux Pays-Bas et originaires de pays voisins de l’Ouganda. Avec ce partenariat, « les Pays-Bas démontrent leur rôle de pionnier en Europe en matière de #solutions_innovantes pour maîtriser les flux migratoires », s’est félicité le ministre néerlandais de l’Asile et de la Migration.

    Évoqué pour la première fois l’année dernière, l’accord entre les Pays-Bas et l’Ouganda semble se concrétiser. Jeudi 25 septembre, les deux pays ont signé, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New-York, une lettre d’intention visant à créer un centre de retour en Ouganda pour les demandeurs d’asile déboutés aux Pays-Bas.

    Le plan vise les personnes déboutées de l’asile et originaires de pays voisins de l’Ouganda qui doivent quitter les Pays-Bas mais qui « ne le font pas volontairement » ou lorsque « le retour forcé direct vers leur pays d’origine échoue ou ne peut être mis en œuvre dans un délai raisonnable », indique un communiqué du ministère néerlandais de l’Asile et de la Migration.

    « Les personnes concernées seront hébergées temporairement en Ouganda dans un centre d’accueil. De là, elles devront retourner dans leur pays d’origine », précise le communiqué. « Comme aux Pays-Bas, l’objectif est que ces personnes retournent volontairement d’Ouganda, où une #aide au #rapatriement leur sera à nouveau proposée ».

    Les centres de transit construits en Ouganda seront « conformes au droit national, européen et international », et « les modalités juridiques et pratiques seront élaborées avec le plus grand soin et dans le respect des droits de l’Homme », assure le ministère néerlandais de l’Asile et de la Migration. « Nous devons nous concentrer davantage sur ce qui est réalisable, plutôt que sur ce qui ne l’est pas. C’est pourquoi nous prenons cette mesure avec l’Ouganda pour maîtriser les flux migratoires. Il est évident que les droits humains des personnes qui retournent dans leur pays d’origine via l’Ouganda seront protégés », insiste le ministre David van Weel.

    Pour l’heure, seuls les principaux contours de cet accord ont été esquissés. La lettre d’intention doit aboutir à « un #projet_pilote à petite échelle impliquant un centre de transit pour un nombre limité de ressortissants étrangers devant quitter les Pays-Bas », peut-on lire dans le communiqué.

    Avec ce #partenariat, « les Pays-Bas démontrent leur rôle de pionnier en Europe en matière de solutions innovantes pour maîtriser les flux migratoires », se félicite le ministère néerlandais de l’Asile et de la Migration.
    En Ouganda, un « bilan en matière de droits de l’Homme discutable »

    Lors de l’annonce de ce projet en octobre 2024, les défenseurs des droits avaient fait part de leur inquiétude en rappelant notamment que l’Ouganda est régulièrement critiqué pour son bilan en matière de droits de l’Homme. « Je suis sous le choc : alors que Londres vient de mettre un terme à son projet avec le Rwanda, on discute exactement de la même chose ici », s’était insurgé à l’époque Lewingstone Ssenwanyana, directeur exécutif de la Fondation pour les droits de l’homme (FHRI), une organisation ougandaise de la société civile.

    « Il n’est effectivement pas juste qu’un demandeur d’asile soit renvoyé dans un pays dont le bilan en matière de droits de l’Homme est très discutable. Par ailleurs, tout le monde connaît le principe du non-refoulement d’un individu, quel qu’il soit, vers un pays ou vers une région où celui-ci risque d’être maltraité. L’envoyer en Ouganda, c’est donc rendre très probable le risque qu’il soit persécuté, ce qui serait pour le moins malvenu. J’invite donc le gouvernement néerlandais à reconsidérer cette mesure ! », avait-il poursuivi.

    Ce projet néerlandais rappelle celui envisagé par le gouvernement britannique en 2022. Avorté avant même sa mise en application, ce plan faisait polémique depuis son lancement et a subi de nombreux revers judiciaire. La Cour suprême du Royaume-Uni avait décrété en novembre 2023 que ce projet de loi, visé par une série de contestations devant la justice, était illégal au regard du droit international.

    Dès son accession au pouvoir en juillet 2024, le gouvernement travailliste a affirmé que le projet d’expulsion de sans-papiers vers le Rwanda, défendu depuis des années par les conservateurs, était « mort et enterré avant même de commencer ».
    Manifestation contre l’immigration

    L’accord entre La Haye et Kampala intervient avant les élections prévues fin octobre aux Pays-Bas, à la suite de la chute du gouvernement néerlandais lorsque le dirigeant d’extrême droite #Geert_Wilders a retiré son parti de la coalition au pouvoir après un désaccord sur les règles d’asile. Geert Wilders a en effet exigé des restrictions drastiques en matière d’asile, notamment un gel des demandes, des limites au regroupement familial et l’arrêt de la construction de nouveaux centres d’accueil.

    Comme dans de nombreux pays d’Europe, le débat s’enflamme aux Pays-Bas ces derniers mois sur les questions migratoires. Samedi 20 septembre, des milliers de personnes vêtues de noirs ont participé à La Haye à une manifestation organisée par un activiste d’extrême droite réclamant des politiques d’immigration plus strictes et une répression contre les demandeurs d’asile.

    Le rassemblement a viré à l’émeute : environ 1 500 personnes se sont rassemblées sur une autoroute urbaine traversant la capitale néerlandaise où des émeutiers ont affronté les forces de l’ordre, jetant des pierres et des bouteilles sur elles et mettant notamment le feu à une voiture de police sérigraphiée. La police a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène pour les disperser, a annoncé l’agence de presse néerlandaise ANP.

    Les manifestants s’en sont également pris au local d’un parti politique, le D66 (social-démocrate, centre), dont les vitres ont été brisées. Il n’y avait personne dans les locaux à ce moment. Un petit groupe d’émeutiers s’est aussi dirigé vers le complexe du Parlement néerlandais, actuellement clôturé en raison de travaux de rénovation qui durent depuis des années. La police les a empêchés d’accéder à la zone largement déserte.

    « Des images choquantes et bizarres d’une violence éhontée à La Haye, après qu’une manifestation a dégénéré », avait déclaré le Premier ministre par intérim Dick Schoof sur X.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/67200/les-paysbas-en-passe-douvrir-un-centre-de-retour-en-ouganda-pour-les-d
    #migrations #asile #réfugiés #return_hubs
    –-

    ajouté à la métaliste sur les tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers (https://seenthis.net/messages/731749), mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers :
    https://seenthis.net/messages/900122

  • Et donc en 2025, le site de Blast n’est pas capable de gérer les espaces insécables de la typographie française. (« Ouiii, nous on utilise un CMS modernes avec des technologies modernes qui sont modernes, vous ne voudriez pas en plus qu’on gère vos guillemets et vos points d’interrogation… »)

    Comme tu vois, ça pique les yeux. Et comme tu sais, SPIP gère ça nativement depuis 25 ans.

    #spip_c'est_bon_mangez-en

  • Sarah qui ? Ça raccroche !
    https://framablog.org/2025/09/23/sarah-qui-ca-raccroche

    Marre des appels indésirables ? Un développeur français vous propose de bloquer plus de 16 millions de numéros sur iOS et Android. Salut Camille ! Peux-tu nous dire qui tu es ? Je m’appelle Camille Bouvat, je suis développeur depuis bientôt 18 ans … Lire la suite­­

    #Enjeux_du_numérique #Interviews #Logiciel_libre #Outils_émancipateurs #Veille #Communaute #Interview #veille

  • La Chine, la Syrie et les Ouïghours

    La chute de Bachar al-Assad a mis fin à une alliance qui, pendant plus d’une décennie, avait vu Pékin figurer parmi les plus fervents partisans de Damas, au nom de la souveraineté et de la lutte contre le terrorisme.

    La Chine avait déployé tous ses efforts diplomatiques pour bloquer les résolutions critiques à l’égard du régime et légitimer sa répression, se présentant comme un acteur responsable face au chaos syrien. Aujourd’hui, face au nouveau gouvernement dirigé par Ahmed al Charaa, Pékin semble hésitant et attentiste. La raison n’est pas le manque de légitimité du nouveau régime, mais la présence de milliers de combattants ouïghours dans son armée, une réalité qui met à mal l’argumentaire de Pékin sur la sécurité intérieure comme justification des mesures répressives massives au Xinjiang (le Turkestan oriental pour les Ouïghours).

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/09/21/la-chine-la-syrie-et-les-ouighours

    #international #chine #ouighour #syrie

  • Bernard Arnault qualifie Gabriel #Zucman de « militant d’extrême gauche » qui cherche à « mettre à terre l’économie française »

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/09/20/bernard-arnault-qualifie-gabriel-zucman-de-militant-d-extreme-gauche-qui-che

    La concurrence étrangère n’est pas en faveur de monsieur Arnaud. Plusieurs voisins taxent assez fort.
    Donc il défend son pré-carré, la France, à l’aide de ses pions au pouvoir, pour éviter d’avoir à délocaliser ses structures principales, et surtout de toucher à son image de marque « made in France » , « luxe français ».

    Faut plus voir ça comme un signe de panique, que comme une attaque.

  • Victoire ! Le tribunal ordonne la communication de preuves dans l’affaire Total Ouganda

    Le 18 septembre 2025 – Suite à l’audience du 15 mai dernier dans l’affaire “Total Ouganda”, le tribunal judiciaire de Paris vient de rendre une décision cruciale enjoignant à Total de communiquer des documents considérés comme des éléments de preuve essentiels à la procédure par les demandeurs. Pour les communautés affectées et les associations, c’est une victoire d’étape importante dans l’action en justice lancée il y a deux ans contre Total pour obtenir réparation pour les violations des droits humains causées par les méga-projets pétroliers Tilenga et EACOP en Ouganda.

    Pour rappel, cette action initiée en juin 2023 sur le fondement de la loi sur le devoir de vigilance, oppose 26 personnes directement affectées par les projets Tilenga et EACOP, le défenseur des droits humains Maxwell Atuhura, et cinq associations ougandaises et françaises (AFIEGO, les Amis de la Terre France, NAPE/Amis de la Terre Ouganda, Survie et TASHA Research Institute) au géant pétrolier Total.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/12/23/victoire-affaire-total-ouganda-la-cour-de-cassation-reconnait-la-competence-du-tribunal-judiciaire/#comment-69027

    #international #ouganda

  • Tentative d’émigration : une pirogue de migrants accoste sur la plage de Ouakam
    https://www.dakaractu.com/Tentative-d-emigration-une-pirogue-de-migrants-accoste-sur-la-plage-de-Ou

    Tentative d’émigration : une pirogue de migrants accoste sur la plage de Ouakam
    Ce mardi vers 13h, une pirogue remplie de candidats à l’émigration a accosté sur la plage de Ouakam, à Dakar. Selon les premières informations recueillies par Dakaractu, le capitaine de l’embarcation aurait abandonné les passagers en pleine mer. Ces derniers ont ensuite été escortés par de petites pirogues et des éléments de la marine jusqu’au rivage. À leur arrivée sur la plage, un important dispositif de la gendarmerie était déjà sur place pour encadrer la situation. Des contrôles d’identité et des opérations de sécurisation ont immédiatement été lancés par les forces de l’ordre.
    Pour l’instant, aucune information officielle n’a été donnée sur le nombre exact de migrants ni sur leur état de santé.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#ouakam#routemigratoire#migrationirreguliere#sante