• Total en Ouganda : un parc national « défiguré » par les forages
    https://reporterre.net/Total-en-Ouganda-un-parc-national-defigure-par-les-forages

    Un an après le début des forages pétroliers de TotalEnergies en Ouganda, l’association ougandaise Afiego alerte sur leurs conséquences désastreuses dans le parc national de Murchison Falls. Dans son rapport Le parc national de Murchison Falls est en train de mourir, publié le 19 septembre en français avec le soutien des Amis de la Terre France, l’association tire des constats alarmants sur la faune, notamment les éléphants, les félins et les espèces d’oiseaux protégés.

  • Nigeria and Uganda | Into the woods - ZAM
    https://www.zammagazine.com/investigations/1802-nigeria-and-uganda-into-the-woods

    Western “green” funds used for “merrymaking with ministers” while forests are cut down
    Amid hundreds of millions paid by donors to the Ugandan government for forest-saving projects, a powerful logging syndicate linked to the same government continues the desertification. In Nigeria, also despite much “green” funding, the government itself clears out the trees. Forest communities are impoverished in the process.

    Selling out the trees and the poor

    Forests in Nigeria and Uganda disappeared faster during anti-deforestation programmes
    Amid millions spent to “save trees”, large elite timber logging networks were given free reign by authorities
    Bans on using wood impoverished communities while letting timber tycoons off the hook

    #forêts #greenwashing #corruption cc @odilon

  • Le Mensonge #Total. Enquête sur un criminel climatique

    L’année 2023 a été la plus chaude jamais enregistrée. C’est aussi celle où #TotalEnergies a annoncé le plus gros #bénéfice de son histoire : 19 milliards d’euros. Alors que le géant pétrolier rejette chaque année plus de gaz à effet de serre que l’ensemble des Français, il veut nous faire croire, à coups de vastes opérations de #greenwashing, qu’il est devenu un acteur majeur de la transition écologique.

    À partir d’enquêtes solides et accablantes, Mickaël Correia décrit dans ce livre l’arsenal des stratagèmes déployés par le fleuron industriel français pour continuer à nous submerger d’énergies fossiles : gaz faussement « neutre en carbone » ; forage de 400 nouveaux puits de pétrole en #Ouganda ; plantation d’une forêt en République du Congo pour s’acheter une image verte au détriment de paysans expropriés ; torpillage de politiques climatiques ; entrisme jusqu’au coeur de l’Élysée, etc.

    Comment stopper l’entreprise dans sa course climaticide vers toujours plus de profits ? Faut-il aller jusqu’à nationaliser voire démanteler cette multinationale privée qui pourrait à elle seule faire dérailler les accords mondiaux sur le climat ?

    https://www.seuil.com/ouvrage/le-mensonge-total-mickael-correia/9782021555141
    #livre #énergie #énergies_fossiles #pétrole

  • Uganda condemns Justice Julia Sebutinde’s vote at ICJ, affirms support for Palestine
    26 January 2024 17:24 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/uganda-says-justice-julia-sebutindes-vote-icj-affirms-support-palesti

    The Ugandan ambassador to the UN, Adonia Ayebare, took to X after the ruling at the ICJ to lambaste Ugandan Justice Julia Sebutinde’s vote on the matter.

    Sebutinde voted against South Africa’s submission to the ICJ, which called on the court to halt Israel’s military assault on Gaza.

    Despite her vote, the UN court ordered Israel to take all measures within its power to prevent acts of genocide in the besieged enclave.

    The ruling stopped short of ordering Israel to end its military operations in Gaza.

    “Justice Sebutinde[’s] ruling at the International Court of Justice does not represent the Government of Uganda’s position on the situation in Palestine,” Ayebare said.

    “Uganda’s support for the plight of the Palestinian people has been expressed through Uganda ‘s voting pattern at the United Nations.”

    #CIJ #Ouganda

  • Ouganda : Washington va restreindre les visas des responsables qui appliquent une loi anti-LGBT+
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/12/05/ouganda-washington-va-restreindre-les-visas-des-responsables-qui-appliquent-

    Ouganda : Washington va restreindre les visas des responsables qui appliquent une loi anti-LGBT+
    La diplomatie américaine cible les dirigeants qui répriment également les défenseurs de l’environnement, des droits humains et les journalistes.
    Le Monde avec AFP
    Les Etats-Unis ont annoncé, lundi 4 décembre, qu’ils refuseront d’accorder des visas aux responsables ougandais qui appliqueraient une loi anti-homosexualité controversée, promulguée dans le pays d’Afrique de l’Est en mai et qui comprend des sanctions allant jusqu’à la peine de mort. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a déclaré que la mesure concernerait les responsables ougandais, qu’ils soient encore en activité ou non, et les membres de leur famille, s’il s’avère qu’ils ont joué un rôle dans la « répression de membres de populations marginalisées ou vulnérables ». « Ces groupes comprennent entre autres les défenseurs de l’environnement, les défenseurs des droits humains, les journalistes, les personnes LGBTQI + et les responsables d’organisations civiles, détaille M. Blinken dans un communiqué. Une fois de plus, j’encourage vivement le gouvernement ougandais à faire des efforts pour défendre la démocratie et pour respecter et protéger les droits humains, afin que nous puissions maintenir le partenariat qui existe depuis des décennies entre nos deux pays et qui a profité aux Américains comme aux Ougandais. »Dès l’adoption de la loi, le président américain Joe Biden avait appelé à son abrogation immédiate et menacé de réduire les aides et investissements américains en Ouganda. Le texte prévoit de lourdes sanctions allant jusqu’à la prison à perpétuité, voire la peine de mort, pour les personnes ayant des relations homosexuelles et faisant la « promotion » de l’homosexualité. Incluse dans la législation ougandaise, la peine capitale n’est cependant plus appliquée depuis des années.Il y a dix ans, l’Ouganda avait annulé une autre loi qui imposait la perpétuité pour des personnes ayant eu des relations homosexuelles, après que des donateurs internationaux, dont les Etats-Unis, eurent réduit leur aide financière.
    Cette nouvelle décision en matière de visas, qui ne cite publiquement aucun nom, est une extension des restrictions imposées à l’Ouganda en raison d’irrégularités présumées lors de la présidentielle de 2021. Yoweri Museveni, président depuis 1986, avait obtenu un nouveau mandat lors de ce scrutin. Parallèlement, M. Blinken a également annoncé que les Etats-Unis refuseront de délivrer des visas à toute personne ayant compromis le processus électoral au Zimbabwe en août. Ce scrutin contesté a permis la reconduction du président Emmerson Mnangagwa, dont le parti dirige le pays depuis plus de quarante ans.

    #Covid-19#migrant#migration#ouganda#etatsunis#visas#LGBT#sante#droit#vulnerabilite

  • Operation Thunderbolt (Film)
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Operation_Thunderbolt_(Film)


    Pour les admirateurs de Klaus Kinski. L’acteur joue le rôle du méchant qui porte le nom Wilfried Böse (Wilfried le Méchant #ROFL).

    Cette oeuvre glorifie „Yoni“ Netanyahu, le frère de notre „Bibi“ préféré. Quelques politiciens israëliens de l’époque jouent leur propre rôle. Bref, le film est un must pour te mettre à l’aise avant de descendre dans la rue pour montrer ta solidarité avec les sionistes qui se défendent contre les Böse . A ne pas rater l’apparition de notre playboy berlinois Rolf Eden, connu pour ses boîtes de nuit au serveuses à poil. Ah, je savoure la nostalgie de la belle époque !

    Film von Menahem Golan (1977)

    Operation Thunderbolt (hebräisch מבצע יונתן, Mivtsa Yonatan) ist ein israelisches Filmdrama von Menahem Golan aus dem Jahr 1977. Es behandelt die Operation Entebbe.

    Kritik
    Für das Lexikon des internationalen Films war Operation Thunderbolt „zu sehr von einer einseitigen Ideologie geprägt, um ein annähernd authentisches Bild liefern zu können. Die bloße Heroisierung der Kommandoaktionen verstellt den Blick auf die eigentlichen Probleme des Nahost-Konflikts.“

    Auszeichnungen
    Operation Thunderbolt wurde 1978 für einen Oscar als Bester fremdsprachiger Film nominiert.
    DVD Bearbeiten

    Handlung

    Im Sommer 1976 wollen zahlreiche Passagiere, darunter neben Israelis auch US-Amerikaner, Franzosen und Deutsche, von Tel Aviv nach Paris fliegen. Flug 139 landet planmäßig in Athen zwischen, wobei unbemerkt Terroristen an Bord gelangen. Durch einen fingierten Stromausfall werden dabei keine Taschenkontrollen durchgeführt. Kurz nach dem Start gen Paris bringen deutsche und palästinensische Terroristen die Besatzung in ihre Gewalt. Anführer der Gruppe sind die Deutschen Wilfried Böse und Gabriele, die sich Halima nennt. Sie setzen Flugkapitän Michel Bacos davon in Kenntnis, das Böse von nun an das Kommando hat. Er gibt Anweisung, dass das Flugzeug einen neuen Kurs gen Südwest einschlägt. Ein Kopilot aktiviert das Signal, dass das Flugzeug entführt wurde.

    In Israel sorgt das Signal für Hektik, der Entführung wird höchste Priorität eingeräumt. Erste Pressekonferenzen geben als Gebot der Stunde jedoch Abwarten ab, da niemand weiß, wo das Flugzeug landen wird. An Bord müssen die Passagiere unterdessen ihre Pässe abgeben. Eine schwangere Passagierin ritzt sich, sodass sie stark zu bluten beginnt. Bei einer ersten Zwischenlandung der Maschine in Bengasi wird die Frau einem Krankenwagen übergeben. Das Flugzeug hebt zur Bestürzung des israelischen Militärs jedoch erneut ab und beendet seinen Flug schließlich in Entebbe. Dies sorgt in Israel für Probleme, da man mit Uganda keine diplomatischen Beziehungen pflegt.

    Wie in Libyen, wo den Entführern Grüße von Muammar al-Gaddafi ausgerichtet wurden, zeigt sich auch in Uganda, dass die Entführer einen guten Kontakt zu den Machthabern pflegen. Böse und Gabriele verstehen sich selbst als „Friedenskämpfer“. Unverständnis von Passagieren, dass Deutsche Israelis entführen, begegnen sie mit einer Ablehnung des deutschen Staates, der zerstört werden müsse. Ihr Ziel ist es, 43 Terroristen aus israelischen Gefängnissen freizupressen, wobei sie von Machthaber Idi Amin, der vor Ort erscheint, unterstützt werden. Sie setzen der israelischen Regierung eine Frist von 24 Stunden. In der Flughafenhalle von Entebbe trennen sie die israelischen Geiseln von den anderen, die freigelassen werden. Nur die französische Crew weigert sich, die Passagiere im Stich zu lassen, und verbleibt mit den Israelis im Flughafengebäude. Gen Israel machen die Entführer deutlich, dass sie nach Ende der Frist mit Erschießungen der Geiseln beginnen werden.

    In Israel wächst der Druck, den Forderungen der Geiselnehmer nachzugeben. Öffentlich geht die Regierung daher auf die Forderungen der Geiselnehmer ein, was mehr Zeit bringt. Eine kleine Einheit unter Colonel Yonatan Netanyahu, genannt Yoni, plant unterdessen die Befreiung der Geiseln, wobei das Überraschungsmoment eine entscheidende Rolle spielen soll. Mit nur vier Militärmaschinen, die Wagen, die als offizielle ugandische Regierungswagen getarnt sind, sowie mehrere schnelle Jeeps transportieren, sollen die Geiseln nachts gerettet werden. Die Einheit plant den Angriff und übt die Abläufe, die so schnell wie möglich erfolgen müssen. In Entebbe wird unterdessen die alte Dora Bloch in ein Krankenhaus gebracht, nachdem sie durch verschlucktes Essen zu ersticken drohte.

    Da die Frist für eine Freilassung der Terroristen nahe ist, fliegen die vier Militärmaschinen gen Entebbe, bevor die Mission durch die Regierung autorisiert wurde. Erst in der Luft erhalten sie die Einwilligung. In Entebbe gelingt es der Gruppe um Yoni, die Geiseln zu befreien. Neben den Geiselnehmern kommen dabei auch drei Geiseln ums Leben. Yoni wiederum wird von einem Wachturm aus von ugandischen Soldaten angeschossen und verstirbt auf dem Rückweg nach Tel Aviv. Dora Bloch bleibt im Krankenhaus in Uganda zurück. In Tel Aviv werden die Militärmaschinen von jubelnden Menschenmassen empfangen, wobei sich die Freude bei vielen mit der Trauer der wenigen, die Angehörige verloren haben, mischt. Yonis Freundin, der der Soldat vor seiner Abreise noch die Ehe versprochen hatte, wird von den Männern seiner Einheit tröstend in die Mitte genommen und vom Rollfeld geführt.

    Operation Thunderbolt war eine von mehreren Verfilmung, die kurz nach der Operation Entebbe erschienen. Der Fernsehfilm Unternehmen Entebbe war bereits im Jahr der Entführung 1976 erschienen, ...die keine Gnade kennen folgte im Januar 1977 ebenfalls im Fernsehen. Operation Thunderbolt war schließlich der erste Kinofilm über die Geiselbefreiung. Wie in den früheren Filmen wurde auch im Kinofilm die Rolle des Wilfried Böse von einem deutschsprachigen Schauspieler übernommen, so war nach Helmut Berger (1976)[1] und Horst Buchholz (1977, TV)[2] nun Klaus Kinski als Böse zu sehen. Eine Besonderheit des Films war, dass neben Familienmitgliedern der Geiseln auch zahlreiche Entscheidungsträger wie Shimon Peres, Jigal Allon, Moshe Dayan und Jitzchak Rabin selbst im Film auftreten.[3] Im Film bleibt das Schicksal von Dora Bloch offen, da zu der Zeit noch nicht bekannt war, dass sie durch Idi Amins Truppen aus Rache ermordet wurde.

    Der Film wurde in bzw. bei Eilat (Szenen in Entebbe), Tel Aviv (Flughafen Ben Gurion) und Jerusalem (Knesset-Szenen) gedreht. Er kam 1977 in die israelischen Kinos. In Deutschland war er erstmals am 21. Mai 1987 auf Sat.1 zu sehen.

    Der Film wurde 2019 unter dem Titel ’Operation Entebbe’ in Deutschland auf DVD veröffentlicht.

    Film
    Deutscher Titel
    Operation Thunderbolt
    Originaltitel
    מבצע יונתן / Mivtsa Yonatan
    Produktionsland
    Israel
    Originalsprache
    Hebräisch,
    Englisch,
    Deutsch,
    Arabisch,
    Spanisch
    Erscheinungsjahr
    1977
    Länge
    124 Minuten
    Stab
    Regie
    Menahem Golan
    Drehbuch
    Ken Globus,
    Menahem Golan,
    Clarke Reynolds
    Produktion
    Sybil Danning,
    Yoram Globus,
    Menahem Golan
    Musik
    Dov Seltzer
    Kamera
    Adam Greenberg
    Schnitt
    Dov Hoenig
    Besetzung

    Yehoram Gaon: Yonatan „Yoni“ Netanyahu
    Gila Almagor: Nurit Aviv
    Assi Dayan: Shuki
    Klaus Kinski: Wilfried Böse
    Sybil Danning: Halima
    Arik Lavie: Dan Schomron
    Shmuel Rodensky: Familienoberhaupt
    Shaike Ophir: Gadi Arnon
    Reuven Bar-Yotam: Avraham Ben-David
    Gabi Amrani: Gavriel
    Mark Heath: Idi Amin
    Henri Czarniak: Michel Bacos
    Rolf Eden: Air France Co-Pilot
    Shoshana Shani-Lavie: Alma Raviv
    Oded Teomi: Dan Zamir
    Shimon Bar: deutscher Arzt
    Ori Levy: Mordechai Gur
    Rachel Marcus: Dora Bloch
    Mona Silberstein: Naomi Tal
    Avraham Ben-Yosef: Prof. Avner Tal
    Hi Kelos: US-amerikanischer Reporter
    Natan Cogan: Grossman
    Gad Keiner: Rogman

    Rolf Eden
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Rolf_Eden

    Mit 14 verließ Rolf Eden die Schule und verdiente sein Geld als Musiker. Im ersten arabisch-israelischen Krieg von 1948 kämpfte er in der Einheit Palmach zusammen mit Yoram Kaniuk unter Jitzchak Rabin

    Voilà le film en v.o. sous-titrée en anglais. Merci Youtube !
    https://www.youtube.com/watch?v=D_GQdH1V7As

    #Entebbe #Israël #Ouganda #cinéma #terrorisme #sionisme #machisme #Berlin #histoire #trash #wtf

  • #Total en #Ouganda : les opposants subissent #arrestations et pressions

    Le projet #Eeacop se retrouve de nouveau sous le feu des critiques. Dans son rapport « Working On Oil is Forbidden : Crackdown Against Environmental Defenders in Uganda » (https://www.hrw.org/report/2023/11/02/working-oil-forbidden/crackdown-against-environmental-defenders-uganda), publié le jeudi 2 novembre, l’ONG Human Rights Watch dénonce les pressions et les arrestations arbitraires dont seraient victimes des défenseurs de l’environnement et des activistes ougandais opposés au projet d’oléoduc en Afrique de l’Est. Selon les auteurs du rapport, au moins trente manifestants et défenseurs des droits humains, dont beaucoup d’étudiants, ont été arrêtés à Kampala et dans d’autres régions de l’Ouganda depuis 2021.

    Pour réaliser ce travail, l’ONG a collecté les témoignages de 31 personnes, dont 21 activistes anti-Eacop en Ouganda. « [La police] me posait des questions sur le pétrole… À un moment donné, ils me traitaient de terroriste, de saboteur des programmes gouvernementaux…. À la fin, ils ont écrit sur le document de libération sous caution : attroupement illégal », raconte Maxwell Atuhura, défenseur de l’environnement, arrêté à Bullisa en 2021.

    Le mégaprojet du groupe français comprend le #forage de 419 #puits dans l’ouest de l’Ouganda, dont un tiers se situent dans le #parc_naturel de #Murchison_Falls. En plus des dégâts sur la #biodiversité du pays, « plus de 100 000 personnes en Ouganda et en #Tanzanie perdront leurs #terres à cause de l’#exploitation_pétrolière », rappelle l’ONG. Dans une lettre du 23 octobre à Human Rights Watch, #TotalÉnergies affirme ne tolérer « aucune attaque ou menace contre ceux qui promeuvent pacifiquement et légalement les #droits_humains dans le cadre de leurs activités ».

    https://reporterre.net/TotalEnergies-en-Ouganda-HRW-denonce-les-pressions-contre-les-opposants-
    #rapport #HRW #pétrole #TotalEnergies

  • We Must Act Now to Avert a Humanitarian Catastrophe in Eastern Chad: IOM DDG Ugochi Daniels | International Organization for Migration
    https://www.iom.int/news/we-must-act-now-avert-humanitarian-catastrophe-eastern-chad-iom-ddg-ugochi-dani

    We Must Act Now to Avert a Humanitarian Catastrophe in Eastern Chad: IOM DDG Ugochi Daniels
    Geneva/ N’Djamena – The window of opportunity to avert a humanitarian catastrophe in Eastern Chad is rapidly closing. As the situation in Sudan, and particularly in Darfur deteriorates, I have witnessed firsthand the severe impact this senseless violence has had on ordinary civilians here in Chad. 
    The knock-on effects of the crisis in Sudan could have serious humanitarian implications on neighbouring countries particularly Chad which was already responding to a significant displacement crisis before this influx which was poorly resourced. I have heard stories of former teachers, nurses, and traders whose lives were upended by the fighting, who have had to return to Chad, and now need support to rebuild their lives. I appeal to the leaders of the Sudanese Armed Forces and the Rapid Support Forces to cease hostilities, restore calm, and begin a dialogue to resolve the crisis. 
    IOM estimates that 20 per cent (45,000 persons) of the 225,000 people displaced into Chad are Chadian returnees and stranded migrants from South Sudan, Ethiopia, Nigeria, Uganda, Niger, and Uganda. While a few of them have been able to integrate into local communities, the majority live in extremely precarious conditions across 25 sites, including a high school in the border town of Adré.  The first responders to this humanitarian crisis were local community members who provided returnees with space to settle, blankets to shelter themselves and food. Despite their already limited resources, they have shown solidarity and generosity to their brothers and sisters in need. 
    But today, as more people continue to arrive in Eastern Chad, local communities and authorities are reaching their breaking point.Since the beginning of the crisis in Sudan, IOM has been on the ground to support the Chadian Government’s efforts to respond to the situation. We are helping returnees meet some of their immediate needs through shelter, water trucking and unconditional cash assistance. We have also set up a humanitarian evacuation mechanism to enable stranded migrants to return home and reunite with their families.   But this is just a drop in this ocean of despair. The looming rainy season is already threatening to cut off entire communities, as rivers and wadis are filling with water, thus hindering the delivery of much-needed humanitarian aid.

    #Covid-19#migrant#migration#tchad#deplaceinterne#conflit#crise#humanitaire#sante#soudan#ethiopie#nigeria#ouganda#niger#migrationretour#postcovid

  • En Ouganda, Museveni réprime, l’Occident ferme les yeux
    https://afriquexxi.info/En-Ouganda-Museveni-reprime-l-Occident-ferme-les-yeux

    Par Emmanuel Mutaizibwa - Surveillance de masse, arrestations, tortures… Un arsenal juridique toujours plus large permet au président, au pouvoir depuis 1986, de faire taire toute critique. Malgré ce constat, l’aide occidentale pour le développement, pourtant détournée de ses objectifs, continue d’affluer.

    #Afrique #Ouganda #Dictature #Répression #Torture #Aide_publique #Surveillance_numérique #Israël

  • #capitalisme #TotalEnergies #Afrique #Tanzanie #Ouganda #oléoduc #écologie

    #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme

    🛑 Eacop : le projet climaticide de TotalÉnergies en 6 chiffres...

    Mardi 28 février, la justice a débouté les ONG opposées à la multinationale TotalÉnergies et à Eacop, son projet pétrolier en Ouganda et Tanzanie. Zoom sur 6 chiffres clés pour en comprendre l’ampleur (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://reporterre.net/Eacop-le-projet-climaticide-de-TotalEnergies-en-6-chiffres

  • Projets Tilenga et EACOP de Total : le tribunal judiciaire de Paris botte en touche | Les Amis de la Terre
    https://www.amisdelaterre.org/projets-tilenga-eacop-total-tribunal-judiciaire-paris-botte-touche

    Plus de trois ans après son lancement et suite à une longue bataille procédurale, les juges ont considéré que le dossier était irrecevable en raison d’un nouveau point de procédure controversé. Les associations requérantes déplorent fortement cette décision et se réservent sur les suites à donner, en consultation avec les communautés affectées.

    #Afrique #TotalEnergie #Ouganda #Tanzanie #Pétrole

  • Uganda Threatens to Close UN Human Rights Office | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2023/02/15/uganda-threatens-close-un-human-rights-office

    On February 6, 2023, Uganda’s Foreign Affairs Ministry informed the OHCHR Uganda country office that it would not renew its agreement to host the UN entity beyond its current three-year term ending in February 2023.

    #Ouganda #Démocratie #Droits_Humains

  • Cash Investigation - Superprofits : les multinationales s’habillent en vert en streaming - Replay France 2 | France tv
    https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/4498144-superprofits-les-multinationales-s-habillent-en-vert.html

    Ces derniers mois, certaines #multinationales ont engrangé de #superprofits. #Total, par exemple, gagne actuellement 73 millions d’euros par jour. Des bénéfices qui financeraient notamment la #transition_énergétique et la lutte contre le #réchauffement_climatique. Mais qu’en est-il de ces belles promesses vertes ? Elise Lucet et l’équipe de Cash Investigation ont enquêté sur le méga projet de la compagnie pétrolière française en #Ouganda et en #Tanzanie. Pour développer sa production d’#hydrocarbures, la multinationale peut compter sur le soutien financier d’un autre fleuron français : la #BNP-Paribas qui a réalisé en 2021 un bénéfice record de 9,5 milliards d’euros. La banque promet à ses clients d’investir dans des solutions d’épargne responsable. Les journalistes de Cash Investigation ont passé au crible les #fonds_verts de la banque.
    publié le 26/01/23 à 23h00 disponible jusqu’au 25/11/23

  • Total devant la justice pour ses projets climaticides en Ouganda et en Tanzanie
    https://radioparleur.net/2022/12/12/total-justice-projets-ouganda-tanzanie-eacop-tilenga

    L’audience en première instance de TotalEnergies s’est déroulée au Tribunal judiciaire de Paris le mercredi 7 décembre. La multinationale est assignée en justice sur les méga-projets pétroliers Eacop et Tilenga par les Ami·es de la Terre – France, Survie ainsi que quatre associations ougandaises : NAVODA, CRED, Nape Uganda et AFIEGO. Au cours de l’audience en […] L’article Total devant la justice pour ses projets climaticides en Ouganda et en Tanzanie est apparu en premier sur Radio Parleur.

  • Pendant ce temps-là, la #malaria - #paludisme pour son nom français - est en progression.

    L’an dernier, 247 millions de personnes ont été infectées, contre 245 millions en 2020 et 232 millions en 2019, selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (#OMS).

    Si la maladie est rarement mortelle, les enfants de moins de 5 ans représentent 80 % des 619.000 décès recensés l’an dernier. « Pendant les deux ans de pic de la pandémie [2020 et 2021], les perturbations liées au Covid ont conduit à 13 millions de cas supplémentaires de malaria et 63.000 décès additionnels », estime l’OMS. Le paludisme est dû à un #parasite transmis par les moustiques infectés. Il a officiellement disparu d’Europe depuis 2014 et de Chine depuis l’an dernier. L’Inde concentre toujours 79 % des 5,4 millions de cas enregistrés en Asie du Sud-Est, où la maladie a progressé l’an dernier (+400.000 en un an).

    Mais c’est l’#Afrique qui représente 95 % des cas et 96 % des décès. Quatre pays concentrent près de la moitié des cas au monde : le #Nigeria, 26,6 % (31,3 % des décès, 38,4 % pour ceux des enfants de moins de 5 ans), la #République_démocratique_du_Congo (12,3 % des cas), l’#Ouganda (5,1 %) et le #Mozambique (4,1 %). L’Afrique reste très loin des objectifs de la Stratégie mondiale 2016-2030 de lutte contre le paludisme. L’OMS espérait y réduire le taux de mortalité et l’incidence de la maladie de 40 % en 2020 comparé à 2015, et l’an dernier, le continent était « en deçà des objectifs, de 45 % et 47 % respectivement », reconnaît l’organisation.

    (Les Echos)

  • Le procès de TotalEnergies pour non-respect du devoir de vigilance en Ouganda et en Tanzanie reporté
    Texte par Christina Okello | Publié le : 12/10/2022
    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221012-totalenergies-en-proc%C3%A8s-%C3%A0-paris-pour-non-respect-du-devoir-de

    Le procès de TotalEnergies, initié par une plainte d’organisations françaises et ougandaises, pour non-respect du devoir de vigilance en Ouganda a débuté ce mercredi à Paris. L ’audience a finalement été reportée au 7 décembre.

    Après trois ans de bataille procédurale menée par deux ONG françaises et quatre associations ougandaises, TotalEnergies avait rendez-vous devant le tribunal judiciaire de Paris ce 12 octobre mais l’audience a été reportée. Les associations opposées aux projets pétroliers du groupe français en Ouganda et en Tanzanie ont demandé le report du procès. Elles ont déclaré avoir reçu tard lundi soir de nouveaux documents du géant pétrolier et qu’elles ne disposaient donc pas de suffisamment de temps pour étudier « convenablement » la centaine de pages qui leur ont été remises. Les deux parties plaideront donc le 7 décembre au tribunal judiciaire de Paris. « On ne peut pas prendre un dossier aussi sérieux avec des écritures (conclusions) aussi volumineuses 36 heures avant l’audience, ce n’est pas sérieux de considérer qu’on puisse plaider sur un dossier aux enjeux aussi forts », a déclaré maitre Louis Cofflard, l’avocat des associations.

    L’audience pour ce premier procès pour violation du devoir de vigilance sera donc en référé et non plus sur le fond. Le dossier sera donc traité en urgence. Adopté en 2017 en France, le texte législatif a été conçu pour prévenir les atteintes aux droits humains et à l’environnement. (...)

    #FranceAfrique #Total

  • #Total_Success”? The real goals of #Uganda's Operation Shujaa in #DRC | African Arguments
    #TOTAL #EACOP
    https://africanarguments.org/2022/06/total-success-the-real-goals-of-uganda-operation-shujaa-in-drc

    Plus généralement, la France est de plus en plus considérée comme un partisan inconditionnel du régime Museveni, au milieu de ses intérêts pétroliers majeurs. Un exemple frappant est une lettre écrite par le président Emmanuel Macron au président Museveni après les élections de 2021. Ces élections ont été considérées comme largement frauduleuses , avec une campagne électorale caractérisée par des meurtres de manifestants et environ 1 000 enlèvements de partisans présumés de l’opposition. Pourtant – et à la grande surprise des autres États membres de l’Union européenne (UE) – la lettre était totalement non critique , soulignant plutôt le souhait « d’approfondir l’amitié entre les deux pays » et le souhait de #Macron « d’accélérer la construction du #Oléoduc de #pétrole brut d’#Afrique de l’Est ».

    Des entretiens à Kampala montrent comment la France est perçue comme apportant un soutien politique explicite à l’opération Shujaa. Fait intéressant, ces conversations suggèrent également que la #France a approché plusieurs pays européens pour tester la possibilité de financer la présence de l’#Ouganda en #RDC par le biais de la Facilité européenne pour la paix de l’#UE . La France a également tenté de faciliter un tel accord pour le Rwanda après l’intervention de ses troupes à Cabo Delgado et, ce faisant, a protégé les opérations mozambicaines de TotalEnergies. Des sources diplomatiques affirment que l’UE étudie actuellement cette proposition – une « note conceptuelle » pour soutenir le #Rwanda avec 20 millions d’euros (21 millions de dollars) en équipement non létal – après le lobbying de la France.

    Another significant actor with a clear interest and role in these dynamics is France. Previous reports have shown close links between #TotalEnergies and the French government in Uganda, where Paris is seen to operate primarily to protect the interests of the French oil major.

    Concretely, France has trained both Ugandan and Congolese troops who are now participating in Operation Shujaa. The UPDF soldiers in that force are mostly from the mountain brigade, which the French military has been training since 2016 and which has explicitly stated that the protection of oil is central to its existence. Several Congolese troops participating in the operation have also been trained by France in jungle combat, described by the French Ministry of Defence as “specifically aimed at targeting the ADF”.

  • Boris Johnson annonce avoir signé un accord avec Kigali pour envoyer des demandeurs d’asile au #Rwanda

    Ce projet, susceptible de s’appliquer à toutes les personnes entrées illégalement sur le territoire, a suscité des réactions scandalisées des organisations de défense des droits humains.

    Le premier ministre britannique, Boris Johnson, a décidé de durcir la politique migratoire du Royaume-Uni, en prenant une décision pour le moins controversée. Le Royaume-Uni a annoncé, jeudi 14 avril, avoir pour projet d’envoyer au Rwanda des demandeurs d’asile arrivés illégalement, espérant ainsi dissuader les traversées clandestines de la Manche, qui sont en pleine augmentation.

    Ce projet, susceptible de s’appliquer à toutes les personnes entrées illégalement sur le territoire, d’où qu’elles viennent (Iran, Syrie, Erythrée…), a suscité des réactions scandalisées. Des organisations de défense des droits humains ont dénoncé son « inhumanité ». L’opposition a jugé que le premier ministre tentait de détourner l’attention après l’amende qu’il a reçue pour une fête d’anniversaire en plein confinement. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a, de son côté, fait part de « sa forte opposition » :

    « Les personnes fuyant la guerre, les conflits et les persécutions méritent compassion et empathie. Elles ne devraient pas être échangées comme des marchandises et transférées à l’étranger pour être traitées. »
    Un projet chiffré à 144 millions d’euros

    Alors que M. Johnson avait promis de contrôler l’immigration, un des sujets-clés dans la campagne du Brexit, le nombre de traversées illégales de la Manche a triplé en 2021, année marquée notamment par la mort de vingt-sept personnes dans un naufrage à la fin de novembre. Londres reproche régulièrement à Paris de ne pas en faire assez pour empêcher les traversées.

    « A partir d’aujourd’hui (…), toute personne entrant illégalement au Royaume-Uni ainsi que celles qui sont arrivées illégalement depuis le 1er janvier pourront désormais être transférées au Rwanda », a annoncé le dirigeant conservateur dans un discours dans le Kent (sud-est de l’Angleterre). Le Rwanda pourra accueillir « des dizaines de milliers de personnes dans les années à venir », a-t-il ajouté, décrivant ce pays d’Afrique de l’Est comme l’un des « plus sûrs du monde, mondialement reconnu pour son bilan d’accueil et d’intégration des migrants ».

    En vertu de l’accord annoncé jeudi, Londres financera dans un premier temps le dispositif à hauteur de 144 millions d’euros. Le gouvernement rwandais a précisé qu’il proposerait la possibilité « de s’installer de manière permanente au Rwanda [à ces personnes si elles] le souhaitent ».

    Désireux de regagner en popularité avant des élections locales le mois prochain, M. Johnson et son gouvernement cherchent depuis des mois à conclure des accords avec des pays tiers où envoyer les clandestins en attendant de traiter leur dossier.
    Le contrôle de la Manche confié à la marine

    « Notre compassion est peut-être infinie, mais notre capacité à aider des gens ne l’est pas », a déclaré M. Johnson, qui anticipe des recours en justice contre le dispositif. « Ceux qui essaient de couper la file d’attente ou d’abuser de notre système n’auront pas de voie automatique pour s’installer dans notre pays mais seront renvoyés de manière rapide et humaine dans un pays tiers sûr ou leur pays d’origine », a-t-il ajouté.

    Les migrants arrivant au Royaume-Uni ne seront plus hébergés dans des hôtels, mais dans des centres d’accueil, à l’image de ceux qui existent en Grèce, avec un premier centre « ouvrant bientôt », a annoncé M. Johnson.

    Dans le cadre de ce plan, qui vient compléter une vaste loi sur l’immigration actuellement au Parlement et déjà critiqué par l’Organisation des Nations unies (ONU), le gouvernement confie dès jeudi le contrôle des traversées illégales de la Manche à la marine, équipée de matériel supplémentaire. En revanche, il a renoncé à son projet de repousser les embarcations entrant dans les eaux britanniques, mesure décriée côté français.
    Les ONG scandalisées

    En envoyant des demandeurs d’asile à plus de 6 000 kilomètres du Royaume-Uni, Londres veut décourager les candidats à l’immigration, toujours plus nombreux : 28 500 personnes ont effectué ces périlleuses traversées en 2021, contre 8 466 en 2020, selon des chiffres du ministère de l’intérieur.

    Amnesty International a critiqué « une idée scandaleusement mal conçue » qui « fera souffrir tout en gaspillant d’énormes sommes d’argent public », soulignant aussi le « bilan lamentable en matière de droits humains » du Rwanda.

    Daniel Sohege, directeur de l’organisation de défense des droits humains Stand For All, a déclaré à l’Agence France-Presse que l’initiative du gouvernement était « inhumaine, irréalisable et très coûteuse », recommandant plutôt d’ouvrir des voies d’entrée au Royaume-Uni « plus sûres » car celles qui existent sont « très limitées ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/14/londres-a-signe-un-accord-avec-kigali-pour-envoyer-des-demandeurs-d-asile-au

    #Angleterre #UK #asile #migrations #réfugiés
    #offshore_asylum_processing

    –-

    ajouté à la métaliste sur les différentes tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers, mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers
    https://seenthis.net/messages/900122

    et ajouté à la métaliste sur la mise en place de l’#externalisation des #procédures_d'asile au #Rwanda par l’#Angleterre (2022) :
    https://seenthis.net/messages/900122

    • UN Refugee Agency opposes UK plan to export asylum

      Following public announcements made today, UNHCR, the UN Refugee Agency, expressed strong opposition and concerns about the United Kingdom’s plan to export its asylum obligations and urged the UK to refrain from transferring asylum seekers and refugees to Rwanda for asylum processing.

      “UNHCR remains firmly opposed to arrangements that seek to transfer refugees and asylum seekers to third countries in the absence of sufficient safeguards and standards. Such arrangements simply shift asylum responsibilities, evade international obligations, and are contrary to the letter and spirit of the Refugee Convention,” said UNHCR’s Assistant High Commissioner for Protection, Gillian Triggs.

      “People fleeing war, conflict and persecution deserve compassion and empathy. They should not be traded like commodities and transferred abroad for processing.”

      UNHCR urged both countries to re-think the plans. It also warned that instead of deterring refugees from resorting to perilous journeys, these externalization arrangements will only magnify risks, causing refugees to seek alternative routes, and exacerbating pressures on frontline states.

      While Rwanda has generously provided a safe haven to refugees fleeing conflict and persecution for decades, the majority live in camps with limited access to economic opportunities. UNHCR believes that wealthier nations must show solidarity in supporting Rwanda and the refugees it already hosts, and not the other way around.

      The UK has an obligation to ensure access to asylum for those seeking protection. Those who are determined to be refugees can be integrated, while those who are not and have no other legal basis to stay, can be returned in safety and dignity to their country of origin.

      Instead, the UK is adopting arrangements that abdicate responsibility to others and thus threaten the international refugee protection regime, which has stood the test of time, and saved millions of lives over the decades.

      The UK has supported UNHCR’s work many times in the past and is providing important contributions that help protect refugees and support countries in conflicts such as Ukraine. However, financial support abroad for certain refugee crises cannot replace the responsibility of States and the obligation to receive asylum seekers and protect refugees on their own territory – irrespective of race, nationality and mode of arrival.

      While UNHCR recognizes the challenges posed by forced displacement, developed countries are host to only a fraction of the world’s refugees and are well resourced to manage claims for asylum in a humane, fair and efficient manner.

      https://www.unhcr.org/news/press/2022/4/62585e814/un-refugee-agency-opposes-uk-plan-export-asylum.html

    • The Border is a Colonial Wound: The Rwanda Deal and State Trafficking in People

      The border is a “colonial wound” that is designed for #bordering and #ordering#b/ordering – of the racialised and illegalised people by any means. The UK’s Nationality and Borders Bill and its subsequent offshore detention deal to deport people desperately seeking refugee to Rwanda is enactment of this exclusive b/ordering regime. One does not need to read between the lines to understand the objectives of the UK’s so-called “#Arrangement” with Rwanda as set out in article 2.1 and 2.2 of the #Memorandum_of_Understanding:

      2.1 The objective of this Arrangement is to create a mechanism for the relocation of asylum seekers whose claims are not being considered by the United Kingdom, to Rwanda, which will process their claims and settle or remove (as appropriate) individuals after their claim is decided…

      2.2 For the avoidance of doubt, the commitments set out… do not create or confer any right on any individual, nor shall compliance with this Arrangement be justiciable in any court of law by third-parties or individuals.

      These b/ordering arrangements pushes refugees and people seeking asylum into spaces of exception and extra-legality through a discriminatory policing at national (e.g., the Nationality and Borders Bill) and bilateral (e.g., the Memorandum of Understanding between the UK and Rwanda) levels. It does so in newly designated detention spaces like Manston, like the mandatory dispersal to Local Authorities announced at the same time as the Rwanda deal, and expansion of the securitised detention estate. Without doubt, these b/ordering arrangements have already become sources of ambivalence, anxiety and uncertainty. They are a source of terror to those who wish to seek asylum and are already arrayed in a precarious state. And if you had seen our direct messages as the announcement was leaked to the press and the fear expressed you can be in no doubt that the aim of terrorising people already placed in highly vulnerable immigration statuses is having a chilling effect.

      John Vine, the UK’s First Independent Chief Inspector of Borders cand Immigration, speaking on Sky News after the Prime Minister’s announcement of the Migration and Economic Partnership Deal with Rwanda, underscored the costs, not only economically, which have been calculated as far exceeding the cost of placing people in the Ritz, but the costs to the human body and the body politic. Deportation can only be affected by using often violent restraint and against the will of the individual. Jimmy Mbenga is the name every activist in the anti-deportation sector holds close when thinking of the ways restrains are effected on the deportees body, with the danger of asphyxiation. Nicolas Proctor’s as inspector of the Australian detention estate, where such off shoring mechanisms have been long in use, writes of the exponential rise in suicide and self harm under such conditions of deportation and detention. The deal is the official instigation of necropolitics, long written of by Achille Mbembe, but now instituted in ‘deals’ and ‘schemes’ and very likely indeed, unless prevented by the House of Lords, to be enacted into law.

      Indeed, the goal of the new national and bilateral arrangements is to create “discounted bodies” or ‘bodies at the limits of life, trapped in uninhabitable worlds and inhospitable places’. In this case, uninhabitability and inhospitality are designed and deliberate. The intention is simply to hold life in a permanent ‘state of injury’ outside any realms of protection and political intelligibility. Whether it be rendering people inadmissible through the legislation or “processing” them in offshore containment spaces, they all amount to necropolitical experimentation.

      Behrouz Boochani’s multi award winning book No Friend But The Mountains documents the destituting of human beings in such centres as the UK has now chosen to replicate. Even more so, his extraordinary film, Chauka, Please Tell Us The Time,

      ‘After a year or two years I found out that the journalism language is not powerful enough to tell the suffering and to tell the history of this prison, and what Australian government is doing in this island’, said Boochani.

      A chauka is a small bird native to Manus Island and is also the name of the high-security prison within the camp. The chauka is a symbol of the island and allows locals to tell the time from the chauka’s regular singing.In a sinister twist, it is pronounced the same as the English word “choker.”

      On April 15, the U.K. joined Australia in becoming a state that traffics people, destituting the bodies and lives of those who claim their right of asylum, and instituting a reign of necropolitics.

      This decision is against the spirit and letter of the Refugee Convention and the legal opinion of UNHCR UK has already expressed grave concerns about the U.K’s obligations as a state as a signatory of the 1951 Convention. In fact, the UNHCR has condemned the deal; ‘People seeking safety and protection, who have few alternatives, should not be penalized’.

      That this is likely to be contested in law and through the courts and will be the site of a great deal of opposition is not in doubt; or that it will eventually be overturned, as with Israel’s failed Rwanda deal and Australia’s failed Manus and Nauru project. But until then, we all have hard work to do.

      https://www.law.ox.ac.uk/research-subject-groups/centre-criminology/centreborder-criminologies/blog/2022/04/border-colonial
      #discriminations #extra-légalité #coût #violence #santé_mentale #suicides #nécropolitique #inhospitalité #inhabitabilité

    • Rwanda genocide orphans to be booted out of home to make way for UK asylum seekers

      Orphans of Rwanda’s civil war say they have nowhere to go after being turfed out of a hostel under Priti Patel’s cruel Rwanda refugee scheme

      Orphans of the Rwandan genocide will lose their home to make way for refugees being booted out of Britain by Home Secretary Priti Patel.

      Some 22 residents are being turfed out of Hope House hostel to make room for asylum seekers sent to the African country under the proposed scheme.

      As more migrants landed in Dover yesterday, Lib Dem MP Alistair Carmichael said the evictions were “cruel and heartless”.

      Orphans of Rwanda’s civil war say they have nowhere to go after being turfed out of a hostel under Patel’s cruel Rwanda refugee scheme.

      A shelter for traumatised victims of the 1994 conflict is being emptied to make way for asylum seekers being sent from the UK under the controversial Tory plan.

      Although now in their late 20s, the 22 survivors have no money or family and some face lifelong mental health battles. They were given a fortnight’s notice to ship out of the hostel – ironically named Hope House – in capital city Kigali.

      Tonight one vulnerable woman who has lived at the shelter for eight years said: “I barely know any other home. I was only told about moving out a few days ago. I have not figured out where I will go.”

      https://www.mirror.co.uk/news/world-news/rwanda-genocide-orphans-booted-out-26728311

    • Le Royaume-Uni signe un accord avec Kigali pour envoyer des demandeurs d’asile au Rwanda

      Le Rwanda a signé un accord controversé avec Londres pour accueillir sur son sol des migrants et demandeurs d’asile de diverses nationalités acheminés du Royaume-Uni, a annoncé jeudi Kigali à l’occasion d’une visite de la ministre anglaise de l’Intérieur, Priti Patel. Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a fait part de « sa forte opposition » au projet britannique.

      Le Royaume-Uni a annoncé, jeudi 14 avril, un projet controversé d’envoyer au Rwanda les demandeurs d’asiles arrivés illégalement sur son territoire et confié la surveillance de la Manche à la Royal Navy, espérant dissuader les traversées de clandestins qui ne cessent d’augmenter.

      Alors que le Premier ministre Boris Johnson avait promis de contrôler l’immigration, un des sujets clés de la campagne du Brexit, le nombre de traversées illégales, très dangereuses, a triplé en 2021 et continue d’augmenter. Londres reproche régulièrement à Paris de ne pas en faire assez pour les empêcher.

      « À partir d’aujourd’hui (...), toute personne entrant illégalement au Royaume-Uni ainsi que ceux qui sont arrivés illégalement depuis le 1er janvier pourront désormais être relocalisés au Rwanda », a annoncé le dirigeant conservateur lors d’un discours dans un aéroport du Kent (sud-est de l’Angleterre).

      Le Rwanda pourra accueillir « des dizaines de milliers de personnes dans les années à venir », a-t-il ajouté, affirmant que ce pays d’Afrique de l’Est est « l’un des pays les plus sûrs au monde, mondialement reconnu pour son bilan d’accueil et d’intégration des migrants ».

      Ce projet, susceptible donc de s’appliquer à tous les clandestins d’où qu’ils viennent (Iran, Syrie, Érythrée...), a suscité des réactions scandalisées des organisations de défense des droits humains, qui dénoncent son « inhumanité ». L’opposition a jugé que le Premier ministre tentait de détourner l’attention après avoir reçu une amende pour une fête d’anniversaire en plein confinement.
      Un accord à 144 millions d’euros

      Désireux de regagner en popularité avant des élections locales en mai, Boris Johnson et son gouvernement cherchent depuis des mois à conclure des accords avec des pays tiers où envoyer les migrants en attendant de traiter leur dossier.

      Une telle mesure est déjà appliquée par l’Australie avec des îles éloignées du Pacifique, une politique très critiquée. Par ailleurs, le Danemark avait également envisagé d’envoyer ses demandeurs d’asile vers des pays africains.

      En vertu de l’accord annoncé jeudi, Londres financera dans un premier temps le dispositif à hauteur de 120 millions de livres sterling (144 millions d’euros). Le gouvernement rwandais a précisé qu’il proposerait aux personnes accueillies la possibilité « de s’installer de manière permanente au Rwanda » si elles « le souhaitent ».

      « Notre compassion est peut-être infinie mais notre capacité à aider des gens ne l’est pas », a déclaré Boris Johnson. Le chef du gouvernement britannique a ajouté que « ceux qui essayent de couper la file d’attente ou abuser de notre système n’auront pas de voie automatique pour s’installer dans notre pays mais seront renvoyés de manière rapide, humaine, dans un pays tiers sûr ou leur pays d’origine ».

      Les migrants arrivant au Royaume-Uni ne seront plus hébergés dans des hôtels mais dans des centres d’accueil à l’image de ceux existant en Grèce, avec un premier centre « ouvrant bientôt », a annoncé Boris Johnson.
      Migrants échangés « comme des marchandises »

      Dans le cadre de ce plan, qui vient compléter une vaste loi sur l’immigration actuellement au Parlement et déjà critiqué par l’ONU, le gouvernement confie dès jeudi le contrôle des traversées illégales de la Manche à la Marine, équipée de matériel supplémentaire. Il a renoncé en revanche à son projet de repousser les embarcations entrant dans les eaux britanniques, mesure décriée côté français.

      En envoyant des demandeurs d’asile à plus de 6 000 kilomètres du Royaume-Uni, le gouvernement veut décourager les candidats au départ vers le Royaume-Uni, toujours plus nombreux : 28 500 personnes ont effectué ces périlleuses traversées en 2021, contre 8 466 en 2020... et seulement 299 en 2018, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur.

      Amnesty International a critiqué une « idée scandaleusement mal conçue » qui « fera souffrir tout en gaspillant d’énormes sommes d’argent public », soulignant aussi le « bilan lamentable en matière de droits humains » de la nation africaine.

      Pour le directeur général de Refugee Action, Tim Naor Hilton, c’est une « manière lâche, barbare et inhumaine de traiter les personnes fuyant la persécution et la guerre ».

      Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a fait également part de « sa forte opposition » au projet britannique. « Les personnes fuyant la guerre, les conflits et les persécutions méritent compassion et empathie. Elles ne devraient pas être échangées comme des marchandises et transférées à l’étranger pour voir leur dossiers traités », a déclaré le HCR dans un communiqué.

      Même dans les rangs conservateurs, les critiques ont fusé, le député Tobias Ellwood estimant sur la BBC qu’il s’agit d’une « énorme tentative de détourner l’attention » des déboires de Boris Johnson dans le « Partygate », ces fêtes organisées dans les cercles du pouvoir pendant les confinements.

      https://www.france24.com/fr/europe/20220414-le-royaume-uni-signe-un-accord-avec-kigali-pour-envoyer-des-deman

    • Le Rwanda déjà engagé dans des projets d’accueil de migrants avec d’autres pays

      Le Rwanda serait-il en train de devenir un sous-traitant de la prise en charge des demandeurs d’asile pour les pays européens ? Le pays vient de signer jeudi 15 avril un accord très controversé avec le Royaume-Uni, qui souhaite y déporter ses migrants clandestins. Pour Kigali, ce n’est pas exactement une première, puisque le Rwanda est déjà engagé depuis plusieurs années dans divers projets d’accueil et de réinstallation de migrants.

      Dès 2014, un accord très opaque avec #Israël crée la polémique. Il prévoit déjà l’envoi de demandeurs d’asiles vers l’#Ouganda et le Rwanda. Mais une fois arrivés en Afrique centrale, beaucoup de ces migrants sont vite repartis. Kigali parle aujourd’hui d’un projet pilote rapidement abandonné, explique notre correspondante à Kigali, Laure Broulard.

      En 2019, Rwanda accepte d’accueillir des réfugiés évacués de #Libye par le HCR, le temps que leur demande d’asile soit examiné par des pays occidentaux. Quelques centaines d’entre eux sont actuellement logés dans un centre d’accueil dans l’Est du pays.

      Plus récemment, Kigali a également reçu des Afghans fuyant les talibans, notamment les élèves et le personnel d’un internat pour jeunes filles. Enfin, le pays est en discussions avec le #Danemark, qui souhaite y externaliser ses demandes d’asile. « Nous sommes disposés à explorer des décisions difficiles avec des partenaires de bonne foi pour pouvoir trouver une solution durable à ces questions de migration illégale », explique le ministre des Affaires étrangères rwandais, Vincent Biruta.

      Autant d’initiatives qui permettent au Rwanda de Paul Kagame, critiqué pour sa répression de la liberté d’expression et de l’opposition, de se faire connaître comme un pays « sûr », accueillant et comme un partenaire intéressant. Dans le cas de l’accord avec le Royaume-Uni, c’est aussi une #opportunité_économique, puisque Londres a déjà promis un investissement de près de 145 millions d’euros pour soutenir le #développement du pays.

      Londres s’attend à des recours en justice

      Mais les réactions d’indignation se multiplient. L’ONU parle d’un projet « irréaliste, immoral et discriminatoire ». Le gouvernement de Boris Johnson pense que son partenariat avec le Rwanda, pour y envoyer les demandeurs d’asile arrivés illégalement au Royaume-Uni, pourra débuter dans les prochaines semaines. Londres s’attend à des recours en justice, mais l’opposition pourrait même venir du sein même du ministère de l’Intérieur, explique notre correspondante à Londres, Emeline Vin.

      Pour faire approuver le partenariat migratoire entre le Royaume-Uni et le Rwanda, Priti Patel a utilisé une #directive_ministérielle, un mécanisme qui lui permet de passer outre l’opposition de son directeur de cabinet. C’est seulement le deuxième recours par le ministère de l’Intérieur depuis 30 ans.

      Officiellement, il s’agit de contourner les réserves des fonctionnaires, non affiliés politiquement, sur le financement. Le ministère n’a pas de chiffrage précis et certains officiels pensent que « relocaliser », vers le Rwanda, des migrants arrivés illégalement en Grande-Bretagne pour y demander l’asile, risque de coûter plus cher à long terme.

      Mais pour les syndicats, cela montre surtout le caractère ultra-polémique du projet, un élu le qualifiant de « purement inhumain ». Selon un autre, Priti Patel est passée en force, car elle savait qu’elle n’avait pas le soutien de ses équipes. Or, un #fonctionnaire n’a que le choix d’appliquer les politiques de son ministère ou de quitter son poste. Le gouvernement a présenté le programme à la veille du weekend pascal, qui dure du vendredi au lundi ici, mais s’attend à des recours en justice. 160 ONG l’ont déjà appelé à renoncer.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220416-le-rwanda-d%C3%A9j%C3%A0-engag%C3%A9-dans-des-projets-d-accueil-de-migr
      #sous-traitance #réfugiés_afghans #Afghanistan #passage_en_force

    • Arrangement Royaume-Uni/Rwanda : externaliser l’asile en Afrique, arme de dissuasion massive en Europe

      Par une mesure urgente de suspension du 14 juin 2022, la Cour européenne des droits de l’Homme vient rappeler au Royaume-Uni qu’il est toujours soumis au respect du droit international de l’asile. Que ce soit au Royaume-Uni ou dans les Etats membres de l’Union européenne, l’heure n’est plus à l’accueil et la course au renvoi des personnes exilées bat son plein.

      L’externalisation de l’asile au Rwanda était l’une des principales mesures du « plan immigration » du Royaume-Uni, présentée le 14 avril 2022, et censée dissuader les traversées « irrégulières » de la Manche. Mais les recours des plaignant.e.s – majoritairement originaires de Syrie, Irak et Iran – et de leurs soutiens, auront finalement payé : le 14 juin, par des mesures provisoires, la Cour européenne des droits de l’Homme a empêché in extremis le départ du premier vol de demandeur.se.s d’asile « transféré.e.s » du Royaume-Uni au Rwanda [1], sauvant ce qu’il reste du principe de non-refoulement. Mais au vu de la détermination britannique, ce n’est sans doute que partie remise…

      Car les velléités « d’accueillir » les exilé.e.s au plus loin du territoire européen sont profondes et anciennes [2]. Dès 1986, le Danemark proposait un système de gestion des demandes d’asile dans des centres de traitement régionaux, administrés par les Nations Unies, dans lesquels auraient été systématiquement placé.e.s les demandeur.se.s d’asile ayant franchi la frontière « irrégulièrement ». En 2003, s’inspirant de la décriée « Solution pacifique » australienne [3], Blair évoquait des « centres de transit » hors Europe pour y envoyer les demandeurs et demandeuses d’asile avant qu’ils et elles n’atteignent le sol européen.
      En 2022, c’est devenu une réalité pour le Royaume-Uni de Johnson : les exilé.e.s pourront voir leur demande de protection jugée irrecevable s’ils ou elles sont arrivé.e.s sur le sol britannique en dehors des postes frontières habilités, après un voyage "dangereux", ou en provenance d’un pays tiers sûr, et pourront être envoyé.e.s au Rwanda, où ils et elles pourront déposer une demande d’asile. Si la décision est positive, le Rwanda deviendrait alors pays d’accueil et de protection pendant cinq ans, dans le cadre du protocole d’accord entre les deux pays, en échange de 120 millions de livres versées par le Royaume-Uni [4]
      Avec cet arrangement, le Royaume-Uni fait un pas de plus dans la violation du principe de non-refoulement, pierre angulaire du droit d’asile.
      Il n’est pas, loin s’en faut, le seul État à avancer dans cette direction. Depuis plusieurs années, les États européens ont choisi leur « accueil », normalisant les refoulements aux frontières de l’Europe et multipliant les accords formels ou non avec les pays du Sud global, sous le regard placide des institutions européennes et/ou avec leur participation.

      Un cap a été franchi en la matière en 2016 avec la Déclaration UE/Turquie, permettant le renvoi vers la Turquie des exilé.e.s arrivé.e.s sur les îles grecques, y compris celles et ceux pour qui la Turquie était considérée comme un pays tiers sûr. En 2018, la Commission européenne propose d’instaurer dans les pays d’Afrique du Nord des « plateformes de débarquement régionales » pour « sauver des vies » et trier les exilé.e.s en amont des eaux et du territoire européens [5], mais doit abandonner le projet face au refus de la Tunisie, du Maroc et de l’Algérie de jouer le jeu.
      Mais en février 2020, dans une décision favorable aux autorités espagnoles – qui avaient procédé en 2017 à des refoulements à la frontière terrestre avec le Maroc –, la Cour européenne des droits de l’Homme entérine – au mépris de la Convention de Genève (art. 31) – l’impossibilité de déposer une demande d’asile en cas de « franchissement illégal d’une frontière » [6] . En octobre 2021, la Pologne légalise à sa frontière les refoulements de celles et ceux qui l’auraient traversée « illégalement », n’hésitant pas à cette occasion à remettre en cause la primauté du droit européen sur le droit national [7].

      Ici, de nouveau sous le prétexte fallacieux de « sauver des vies » en leur évitant les risques d’une traversée périlleuse, le Royaume-Uni valide la « relocalisation » vers le Rwanda d’exilé.e.s déjà présent.e.s sur le sol européen, et dont les demandes de protection ont été jugées irrecevables sans examen au fond. Ce faisant, le Royaume-Uni part du principe que le Rwanda – qui accueille depuis 2019 le programme d’urgence du HCR visant à évacuer les personnes les plus vulnérables des centres de détention libyens pour les placer dans des centres de transit d’urgence (dans le cadre du mécanisme de transit d’urgence - ETM) – est un pays tiers « sûr », tant pour ses ressortissant.e.s que pour les personnes étrangères qui y sont renvoyées. Ce, malgré les vives critiques de l’opposition politique sur les atteintes aux droits in situ, notamment à la liberté d’expression et des personnes LGBTI+ [8].

      Le Brexit aura sans doute permis au Royaume-Uni de s’affranchir en partie du socle européen de la protection internationale et de se défausser de ses responsabilités en matière d’accueil.
      Mais l’asile est attaqué de toutes parts, y compris par les États membres de l’Union. Ainsi, le Danemark a-t-il également conclu en avril 2021 un Protocole d’entente avec le Rwanda, et adopté en juin 2021 une loi lui permettant d’externaliser l’examen de la demande d’asile, en transférant les demandeur⋅euse⋅s qui seraient déjà arrivé⋅e⋅s sur son territoire vers des centres situés hors UE, moyennant finances [9]

      En pratique, l’externalisation de l’asile revient, pour les États, à piétiner leurs obligations en matière d’accueil et de protection internationale, et à vider de son sens les principaux instruments de protection internationaux (Convention de Genève et Convention européenne des droits de l’Homme) – auxquels le Royaume-Uni est toujours soumis, comme vient de lui rappeler la Cour européenne des droits de l’Homme.
      Cette logique de marchandage propre à l’externalisation permet aussi à des régimes autoritaires non-européens de se renflouer économiquement et d’être réhabilités au niveau diplomatique en tant que partenaires légitimes auprès de l’UE, ici le Rwanda vivement critiqué sur la restriction des libertés de ses ressortissant.e.s.

      L’externalisation de l’asile est contraire à la lettre et à l’esprit de la Convention de Genève, et sape le régime mondial d’accueil des réfugié.e.s. Elle est contraire à la liberté de chacun.e de choisir librement le pays d’accueil dans lequel il ou elle souhaite demander une protection et s’établir, et est en outre aux antipodes de la solidarité : le Royaume-Uni et le Danemark comptent parmi les pays les plus riches du monde et accueillent beaucoup moins d’exilé.e.s que de nombreux autres États bien plus pauvres, notamment en Afrique. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, [10].

      La politique cruelle et éhontée consistant à renvoyer depuis le Nord les demandeurs et demandeuses d’asile vers un pays du Sud situé à des milliers de kilomètres doit être condamnée et combattue avec détermination, au nom de l’accueil de tou.te.s, et pour que vive le droit d’asile.

      https://migreurop.org/article3108

    • Le président rwandais instrumentalise les droits des réfugiés

      Le Royaume-Uni devrait annuler l’accord sur les demandeurs d’asile

      Cette semaine, le président rwandais Paul Kagame a lancé un avertissement sans ambages aux réfugiés fuyant la recrudescence de la violence en République démocratique du Congo : « Nous ne pouvons pas continuer à accueillir des réfugiés pour lesquels, plus tard, nous serons tenus responsables d’une manière ou d’une autre, ou attaqués. »

      La déclaration du président illustre crûment la politisation des droits des réfugiés opérée par le gouvernement rwandais. Elle intervient à un moment où le Rwanda vient de conclure un accord peu scrupuleux d’un montant de 120 millions de livres (environ 145 millions de dollars) avec le Royaume-Uni pour accueillir des demandeurs d’asile arrivés au Royaume-Uni par des voies « irrégulières ». Outre avoir tenté d’édulcorer le bilan du Rwanda en matière de droits humains, les autorités britanniques ont cherché à justifier leur politique en affirmant que le Rwanda a une solide expérience en ce qui concerne l’accueil de réfugiés – dont environ 76 000 sont issus de la RD Congo voisine. En réalité, le gouvernement britannique ignore délibérément les faits.

      Comme il le faisait déjà il y a dix ans, le Rwanda soutient la rébellion du M23 dans l’est de la RD Congo. La reprise des hostilités par le M23, l’armée congolaise et divers autres groupes armés a contraint plus de 520 000 personnes à fuir leurs foyers, selon les Nations Unies. De récentes enquêtes menées par le groupe d’experts des Nations Unies sur le Congo, ainsi que des recherches de Human Rights Watch, ont identifié des preuves selon lesquelles le Rwanda ne se contente pas seulement de fournir un soutien logistique au M23, mais intervient également directement sur le sol congolais avec ses propres troupes pour renforcer les rangs du groupe armé ou combattre à ses côtés.

      Les propos de Paul Kagame font peut-être référence aux meurtres d’au moins 12 réfugiés congolais dans le camp de réfugiés de Kiziba, au Rwanda, en février 2018, lorsque la police a tiré à balles réelles sur des réfugiés qui protestaient devant le bureau de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) du district de Karongi, dans la province de l’Ouest.

      Ses dernières déclarations témoignent du refus des autorités de prendre leurs responsabilités et d’assurer que justice soit rendue pour les abus perpétrés par les forces de sécurité rwandaises, y compris à l’encontre de réfugiés. L’enquête de la commission nationale des droits humains sur les meurtres de 2018 a étouffé l’affaire et personne n’a été tenu pour responsable à ce jour. Au lieu de cela, la police rwandaise a arrêté plus de 60 réfugiés et les a accusés de participer à des manifestations illégales, de se livrer à des violences contre les autorités publiques et à des actes de rébellion, puis de désobéir aux forces de l’ordre. Certains ont également été accusés de « propagation d’informations mensongères en vue de provoquer l’hostilité de l’opinion internationale vis-à-vis de l’État rwandais ».

      Les dernières attaques de Paul Kagame contre les droits humains, cette fois contre ceux des réfugiés, ne font que s’ajouter à la liste des preuves attestant que le Rwanda n’est pas un partenaire international fiable et de bonne foi, et que le projet du Royaume-Uni d’envoyer des demandeurs d’asile au Rwanda est fondé sur des contre-vérités et une politique cynique.

      https://www.hrw.org/fr/news/2023/01/11/le-president-rwandais-instrumentalise-les-droits-des-refugies

      #Paul_Kagame #Kagame #responsabilité

  • The Uganda files: How Israel arms brutal dictators who recruit child soldiers
    Eitay Mack | Dec. 24, 2021 | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/.premium.HIGHLIGHT.MAGAZINE-uganda-docs-how-israel-arms-brutal-dictators-wh

    G en. Tito Okello, left, commander of Uganda’s army, in 1979. Went on to rule the country with an iron fist, and Israel’s help. Credit: AFP

    Newly declassified Israeli Foreign Ministry documents show that Jerusalem has aided and abetted brutal leaders and military forces in Uganda for years

    It was a startling declaration. After all, it’s not every day that the U.S. Treasury Department announces that two Israeli companies – in this case, NSO and Candiru – are to be placed on the list of entities operating contrary to America’s national interest. That exceptional decision, about a month ago, did not come about in a vacuum. Washington discovered that the two offensive-cyber firms sold foreign governments means of surveillance that were used against government officials as well as political activists, journalists and business people in those countries.

    Shedding some light on the details, the Reuters news agency reported that NSO’s Pegasus software had been used to hack into the phones of nine American diplomats who deal with matters related to Uganda. The report did not say who purchased the spyware from NSO, but everything points to the Ugandan dictator Yoweri Museveni. It’s doubtful that there are many other leaders who might be desperate enough to risk breaching the phones of American officials. Museveni, who believed that Washington was fed up with him and acted to overcome vote-rigging efforts prior to last January’s presidential election and to assist the opposition movement to topple him – apparently saw no other way out.

    Added to the information involving that episode are recently declassified documents from Israel’s State Archives, which illuminate the aid that Israel gave Ugandan dictators over the years. There’s a fixed pattern behind this support: First, Israel’s government helps the ruler in his effort to crush whatever forces are revolting against him, but then if the attempt to topple the government succeeds, Israel immediately changes sides and supports the new regime, with no regrets for the government with which it had cooperated earlier. Moreover, Israel typically extends such aid, in the form of diplomacy and arms, even when the regime’s brutal acts, the iron fist it wields against opponents and even its use of children in battle are well known.

    The pattern repeated itself with Museveni. The archival documents reveal that in July 1985, the commander of the Ugandan army, Gen. Tito Okello, who was then also ruling the country with a brutal hand, requested military aid from Israel to quell the rebel forces opposing him. The strongest and best organized of the rebel groups was the National Resistance Army, the NRA, which was led by Museveni. According to reports filed by Foreign Ministry officials, Israel decided to assist Okello to stamp out Museveni’s uprising, in exchange for formal renewal of diplomatic relations between the two countries, which had been severed by President Idi Amin in 1972.

    To conceal the quid pro quo behind the thaw in relations, the Foreign Ministry and the Defense Ministry used the services of former diplomat and ex-coordinator of government activities in Lebanon, Uri Lubrani, who was a private businessman at the time. Companies he had ties with carried out the transactions on behalf of the Defense Ministry, and Lubrani himself visited Uganda on several occasions in order to coordinate weapons shipments from Israel. The connection between Israel and Okello is reflected in cables and minutes from a number of meetings held around that time. In November 1985, for example, Gen. Okello’s son visited Israel; the following month, Lubrani, a representative of the Mossad and the commander of the Border Police visited Uganda; on January 10, 1986, Okello’s defense minister arrived in Israel for a visit.

    Lubrani explained the importance of the arms deliveries in a now-declassified report he drew up on January 19, 1986: “Indeed, we carried out (fortunately without these facts having been leaked to date) three special flights of chartered planes to send to Entebbe three shipments of combat material, which were apparently important to the regime both substantively and in terms of the timing, and this helped us pave the way toward advancing the effort to renew relations.”

    ‘No great bargain’

    Officials at the two Israeli ministries knew that Okello’s government was tottering and that Museveni stood a good chance of toppling it with support he was receiving from Libya. However, they believed that in any case, Museveni would not easily be able to reverse the diplomatic progress achieved between the two countries. In a cable dated November 22, 1985, the director of the Africa Desk in the Foreign Ministry wrote: “There is no stability since the coup, and the government is not in control of the whole country. The rest is controlled by the rebels, and their forces are more united… We are being guided by the view that the establishment of relations will also be binding on the future governments of Uganda, and therefore we have an interest in diplomatic ties despite the instability of the present government.”

    Additional cables show that from December 1985 until early January 1986, Israel sent three planes full of weapons and that in exchange Gen. Okello agreed that the two countries would appoint nonresident diplomatic representatives.

    On December 19, Museveni agreed to sign a cease-fire agreement – which in Okello’s assessment was due to the deterrence provided by the Israeli arms. However, the agreement soon collapsed and the fighting resumed. Israel, too, continued to be involved in the goings-on in the African country. On January 19, 1986, Arye Oded, Israel’s representative to Uganda, visited the capital, Kampala, and on January 22, Okello’s helicopters fired Israeli-supplied rockets at Museveni’s rebels, forcing them to withdraw from several positions they had captured.

    But the Israeli assistance was of no avail. On January 26, Museveni’s forces took Kampala, and Gen. Okello’s junta fled to the north of the country to continue the fight from there.

    From January 24, when the foreign and defense ministries realized that Museveni stood a good chance of victory, they decided to halt the arms shipments and rejected every subsequent request for aid from Okello – who had now morphed from ruler to rebel. According to a cable sent by Arye Oded on January 26, a shipment of 2,000 rockets, payment for which had apparently already been transferred to Israel, was halted. In a cable he had sent two days earlier, Oded had noted that these were rockets “of the type they purchased in the third shipment, and which have proved their effectiveness.” The cessation of arms deliveries at this critical moment not only diminished the military capability of Okello’s forces, it was also a severe blow to their morale.

    According to a cable sent by Avi Primor, director of the Foreign Ministry’s Africa Desk, four days after the conquest of Kampala and the consequent takeover by the new regime, a representative from Museveni was already in contact with the Israeli Embassy in Washington. The next day, Israeli representatives met with his envoys in Nairobi, and contacts between the sides began. Museveni’s representatives complained that Israel had armed Okello’s faction and had ignored their requests for aid – to which the Israelis replied that Israel supports governments, not rebels. Henceforth the Israeli Defense Ministry would back Museveni’s regime, and train and arm his military forces.

    As the cables in the state archives show, the foreign and defense ministries were well aware that Libya, under Muammar Gadhafi, was supporting the new regime of Museveni and that the latter was using child soldiers in battles his forces were fighting. For example, in late August 1986 the Israeli ambassador to Swaziland, Shlomo Dayan, alerted his colleagues to the fact that Uganda was mobilizing children for the military. He also sent the director of the Foreign Ministry’s Africa Desk an article about children who had been deployed as combat personnel in the NRA, “which you may find of interest.” Apparently the director didn’t agree.

    Israel also knew that forces under the new government had killed thousands and that Museveni had arrested government ministers and political rivals, executed dozens of jailed detainees and was working to establish a one-party regime. None of this brought a halt to bilateral contacts, nor did Museveni’s decision to approve the opening of a Palestine Liberation Organization office in Kampala, or the visit by Libyan ruler Gadhafi to Uganda in September 1986.

    In early September 1987, senior Foreign Ministry figures met with representatives of the U.S. State Department. In the meeting, the head of the department’s Bureau of African Affairs noted that though Museveni “is no great bargain, he is Uganda’s last chance to stand on its feet.”

    Museveni was definitely not a “great bargain,” but he quickly became a useful dictator in the eyes of Israel and the United States. If there’s anyone in the world who’s entitled to a pension from Israel’s Defense Ministry, it’s Museveni. Not least, because he helped Israel and the United States in their struggle against the Sudanese dictator Omar al-Bashir. Museveni also tried to promote Israeli and American interests in Rwanda, and in the Democratic Republic of the Congo he was instrumental in the rise to power of the Kabila family, which had extensive security and economic ties with the Jewish state and many of its businesspeople.

    When an independent state was established in South Sudan under Salva Kiir in 2011, sparking a civil war two years later, Israel sought a way to continue supporting the new regime, even though it had perpetrated crimes against humanity and was using child soldiers. Again Museveni came to the rescue and sent Kiir shipments of Israeli arms, in 2014. Israeli officials later told an investigative team from the United Nations Security Council that they had not known about this shipment, but made no effort to look into the matter and did not halt the deliveries to Museveni, despite the suspicion that he was sending them on.

    Two birds with one stone

    In the past year, Museveni has realized that his role as a useful dictator has ended. Despite the violence and rampant corruption characterizing his regime, Uganda has seen the rise of one of the most impressive and vibrant opposition movements in Africa, one that is sweeping many young Ugandans in its wake. It’s difficult today to support suppression of this opposition movement without incurring international wrath. In addition, geopolitical shifts have made Museveni less relevant from the perspective of the United States. Omar al-Bashir is gone, South Sudan is under a Security Council embargo and President Kiir has become a pariah.

    But the Israeli Defense Ministry never misses an opportunity: If indeed Israeli-developed offensive cyber technology was sold to Uganda, the export can be assumed to have had ministry authorization. That green light would have been given even though ministry officials knew that Museveni was fighting for his political life and had become embroiled in disputes with the United States. The government in Kampala even dared on January 16 of this year to prevent the U.S. ambassador to the country from visiting the leader of the opposition, Bobi Wine, while he was being held under house arrest. Last February, The New York Times reported that President Joe Biden had lost patience with Museveni and was considering imposing sanctions on him and others responsible in Uganda for election-related violence and infringement of democracy, in January.

    As has been reported in the past, Israel’s NSO company apparently does not balk at selling surveillance systems to regimes that have no red lines with regard to their citizenry. As long as those affected by Pegasus are civilians, the company seems not to be concerned – although now even it is appalled that its technology was used against U.S. diplomats.

    This is an excellent opportunity for the United States to kill two birds with one stone – without sentiment: NSO and Museveni. But in contrast to the legal entanglements plaguing the company and the dictator, justice will likely skip over the Israeli Defense Ministry once more. Undoubtedly at some point in the future the ministry will authorize the sale of yet another company’s malware to the next dictator who will follow Museveni.

    #archives_israéliennes #Ouganda #IsraelOuganda

  • Omicron knocking on China’s ’zero Covid’ door - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/12/omicron-knocking-on-chinas-zero-covid-door

    Omicron knocking on China’s ‘zero Covid’ door
    HONG KONG – A trickle of Omicron cases is penetrating Hong Kong’s “zero Covid” defenses, worrying residents of a next viral wave and imperiling highly anticipated plans to reopen the border with the mainland later this month. As of Saturday, the city had identified 14 cases of the highly contagious variant.At the same time, China reported 125 new Covid-19 cases for Friday, of which 89 were local, according to the National Health Commission. Reports noted that marked the biggest daily tally for local infections since November 30 when the country had 91 domestic cases. It wasn’t immediately clear how many of the cases recorded on Friday, if any, were Omicron. The outbreak forced more than a dozen factories in China’s eastern manufacturing hub of Zhejiang province to close, according to reports.
    The cracks in China’s “zero Covid” come as the new highly contagious variant first discovered in South Africa surges in the West, with particularly rapid upticks in cases seen in the United Kingdom and the United States. New York state broke a record in new daily cases on Friday with 21,027 new infections reported.Australia’s populous New South Wales state reported a record 2,482 Covid-19 cases on Saturday, a day after easing international arrival rules for vaccinated travelers, indicating Omicron is likely taking hold Down Under. Hong Kong threatens to be an Omicron gateway into mainland China if the border is reopened. He was exempted from a 21-day quarantine after arriving in the city due to the nature of his job. During a three-day enhanced medical surveillance period, he stayed at home at Cheung Hing Building, 44-48 Pitt Street, Yau Ma Tei. But on Wednesday, he went to a mobile testing station in his neighborhood for a Covid-19 test and some places to buy food.When he arrived at the testing station, he developed symptoms on the same day with a cycle threshold (ct) value of about 25 to 29 and was immediately sent to quarantine. The pilot, who had been inoculated with two doses of the Pfizer-BioNTech vaccine on March 22 and April 15 in Hong Kong, carried the N501Y mutant strain but was negative for the L452R and E484K strains.As the Department of Health suspected that the man could be carrying the Omicron strain, it issued a mandatory Covid-test order to six places, including a Wellcome supermarket at 40 Waterloo Road, a Starbucks coffee shop at 56 Dundas Street, a city superstore at the Gateway Arcade of Harbor City, a Circle K store at 50-52 Pitt Street, a Mannings shop at 494-496 Nathan Road and another Wellcome supermarket at 1 Kwong Wa Street. Prior to this, a mandatory test order has been issued to people who live in the Cheung Hing Building where the infected pilot resides. As of Friday, none of the 160 people in the building has tested positive. Cathay Pacific said the operating aircraft that the pilot flew had been sent for deep cleaning. It said all of its operating flight crew was fully vaccinated.On Friday, two more Omicron cases were identified among cargo crew members of the same flight, which arrived in Hong Kong from Kenya, India and Uganda via the United Arab Emirates on flight ACP502. on Wednesday.The duo included a 41-year-old and a 27-year-old man who had received two doses of the AstraZeneca vaccine and the Moderna vaccine, respectively, in Kenya. Earlier this week, the Hong Kong government declared that travelers returning from the United States and United Kingdom would have to spend a week of quarantine in spartan isolation camps and then serve another 14 days in a hotel room they pay for themselves.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#hongkong#sante#zerocovid#omicron#frontiere#circulation#quarantaine#isolement#grandebretagne#kenya#inde#ouganda#emiratsrabesunis

  • L’Actu des Oublié.e.s :: : Saison II

    Episode 4 - Ouganda : Faire face au cauchemar écocidaire de Total

    400 puits de pétrole et un pipeline qui doit traverser des espace naturels protégés et des centaines de villages : le projet de Total en Ouganda implique le déplacement de près de 100 000 personnes et menace la biodiversité.

    Malgré une répression féroce, la résistance s’organise sous diverses formes, notamment grâce à une dynamique éco-féministe puissante et déterminée.

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    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/l-actu-des-oublie-e-s

    MUSIQUES
    Man’s Lady de Twig
    Ting Badi Malo MC Yallah
    Wuliliza de GNL & Ernest Nsimbi Zamba
    Ukiwi de Tafash

  • Participations à l’#ordre
    Dossier coordonné par Guillaume Gourgues et Julie Le Mazier

    Ce numéro, dont vous trouverez ci-dessous la table des matières, regroupe des articles portant sur la #mobilisation de #volontaires, non professionnel·les, pour des #missions_de_sécurité ou de défense, qu’elle soit ou non tolérée, approuvée voire initiée par l’État. En explorant des contextes et des dispositifs différenciés, aussi bien au nord qu’au sud, et selon des méthodes et des approches théoriques plurielles, les articles montrent que loin de remettre en cause les prérogatives de l’État, la « participation à l’ordre » (et ses déclinaisons) constitue une #technique_de_gouvernement. Conçue pour retisser des liens sociaux, moraux ou politiques supposément défaits, en façonnant l’engagement, la « #civilité » ou le « #civisme », ou encore les #sociabilités_locales, elle vise à produire de « #bons_citoyens » ou de « #bonnes_citoyennes ». Entre logique gouvernementale et réappropriation des dispositifs par des participant·e·s à la recherche de rétributions matérielles et symboliques, cette #participation_à_l'ordre se présente comme un point nodal d’une forme de « #gouvernementalité_participative » en pleine expansion.

    « Introduction. Participations à l’ordre et participations conservatrices »
    Guillaume Gourgues, Julie Le Mazier

    « La #sécurité est-elle vraiment "l’affaire de tous" ? Les limites de la #participation_citoyenne en France dans un domaine typiquement régalien »
    Virginie Malochet

    « Quand la #gendarmerie devient participative : l’engagement des voisin·es dans les réseaux officiels de #vigilance en #France »
    Eleonora Elguezabal

    « La #surveillance a-t-elle une couleur politique ? Cercles de vigilance, capital social et compétition municipale dans des espaces périurbains en France »
    Matthijs Gardenier

    « Démocratiser le fusil. L’imagination composite d’une #citoyenneté_coercitive en #Ouganda »
    Florence Brisset-Foucault

    « #Policiers_vigilants et #vigilants_policiers. #Community_policing et division du travail policier en milieu urbain au #Malawi »
    Paul Grassin

    « Hiérarchies sociales, réforme morale et précarité économique au sein de l’#Oodua_People’s_Congress : de l’expérience vigilante radicale au travail de sécurité à #Lagos (#Nigeria) »
    Lucie Revilla

    « La certification d’un #citoyen_secoureur en #Chine contemporaine. Établir et représenter a posteriori la vertu d’un acteur au sein d’une arène de droit »
    Chayma Boda

    « Lecture critique. Participer à la modération sur les #réseaux_sociaux : définir, appliquer et contester les règles »
    Romain Badouard

    https://www.cairn.info/revue-participations-2021-1.htm
    #revue #ordre_public

    ping @davduf