Les premiers films sur Dakar
▻https://www.nova-cinema.org/prog/2020/176/dakar-quartiers-de-cinema/article/les-premiers-films-sur-dakar
+ Borom Sarret Ousmane Sembène, 1963, SN, 35mm, fr & wo st ang, 22’ Classique du cinéma, ce film dresse un état des lieux de la séparation physique et mentale entre la ville coloniale et la « cité indigène », à travers le personnage attachant d’un charretier qui traverse la frontière interdite... Copie restaurée en 2013 par la Cineteca di Bologna / L’Immagine Ritrovata et les Laboratoires Éclair, en association avec The Film Foundation’s World Cinema Project, l’Institut National de l’Audiovisuel, et la Fondation Sembène. Restoration soutenue par Doha Film Institute. + Contras city Djibril Diop Mambéty, 1969, SN, video, fr st ang, 21’ Un poème visuel sur les contrastes de la ville de Dakar : à bord d’une charrette, deux voix nous parlent (celles du réalisateur et de Inge (...)
]]>La noire de... (1966)
A voir ou à revoir, le premier film de Ousmane Sembène
▻https://www.youtube.com/watch?v=5lkPBa7PlNY
Diouana est une jeune femme sénégalaise vivant dans un village pauvre situé non loin de Dakar après l’indépendance du Sénégal. Comme beaucoup d’autres elle souhaite trouver un travail. Elle fait donc le tour des habitations de la ville à la recherche d’un poste de femme de ménage ou de nourrice mais ne trouve que des refus. Elle rencontre un homme qui lui indique une place où elle pourrait peut-être trouver ce qu’elle recherche. Après de longs jours passés à attendre sous la chaleur écrasante avec d’autres femmes, « Madame » vient la trouver et lui propose de travailler pour elle et son mari en s’occupant de leurs enfants. Diouana est satisfaite de son nouveau travail, c’est donc sans surprise qu’elle accepte de les suivre en France à Antibes. Elle espère découvrir le pays mais très vite elle comprend que sa patronne ne l’a fait venir que pour servir de bonne à tout faire, sans aucun répit. Sans cesse critiquée, elle est même utilisée comme une attraction exotique lors d’un diner avec des amis de ses patrons. Diouana est de plus en plus déshumanisée et sa tristesse grandissante est interprétée comme de la feinéantise. Sans aucun contact avec sa famille et ne trouvant plus aucun espoir dans sa situation, elle cherche à retrouver sa liberté volée.
]]>