• #Dijon : chronologie de l’ouverture d’une maison à #Chenôve pour les migrant·es
    https://fr.squat.net/2018/10/07/dijon-ouverture-d-une-maison-a-chenove-pour-les-migrant%c2%b7es

    50 personnes migrantes qui étaient à la rue depuis les expulsions successives de XXL et de Stalingrad ont élu domicile Boulevard Bazin à Chenôve. Elles ont besoin de soutien dès aujourd’hui. Suivez le fil d’info. Depuis mercredi, des personnes se sont installées dans les locaux de l’ancienne CPAM de Chenôve, au 30 Boulevard Henri Bazin. […]

    #ouverture #sans-papiers #squat_du_30_boulevard_Henri_Bazin

  • #Bagnolet (93) : le #Collectif_Baras occupe un nouveau bâtiment… Besoin de soutien !
    https://fr.squat.net/2018/09/29/bagnolet-93-le-collectif-baras-occupe-l-ex-secu

    Après l’expulsion du squat du collectif Baras cet été, et après avoir dormi sous l’échangeur de Bagnolet sans aucune solution proposée par les pouvoirs publics, nous occupons un nouveau bâtiment : l’ancienne Sécu de Bagnolet, 8 place du 11 novembre 1918. Nous appelons à venir nous soutenir dès maintenant et dans les prochains jours. Nous sommes environ […]

    #ouverture #sans-papiers #Seine-Saint-Denis

  • Pays longtemps fermé, la Chine est désormais ouverte malgré la persistance d’un système politique autoritaire. Elle est en outre devenue un des moteurs de l’économie mondiale.

    https://sms.hypotheses.org/12951

    #chine, #chinois, #mutations, #croissance, #urbanisation, #industrialisation, #développement, #émergent, #pauvreté, #histoire, #communisme, #économie, #société, #totalitarisme, #globalisation, #ouverture, #modèle, #réforme

  • Ethiopia-Eritrea Border Opens for First Time in 20 Years

    Astebeha Tesfaye went to visit friends in Eritrea, and had to stay 20 years.

    “I was going to take the bus the next day,” he said by phone on Tuesday, “but I heard that the roads were blocked, and that no one was going to move either to Eritrea or Ethiopia.”

    Mr. Tesfaye was traveling as war broke out between Ethiopia and Eritrea, locking the two countries in hostilities that eventually left tens of thousands dead. Cross-border phone calls were banned, embassies were closed and flights were canceled. Travel between the countries became impossible.

    But on Tuesday, the leaders of Ethiopia and Eritrea reopened crossing points on their shared border, clearing the way for trade between the two nations. The development was part of a series of reconciliation moves that began in July, when Prime Minister Abiy Ahmed of Ethiopia and President Isaias Afwerki of Eritrea signed a formal declaration of peace.

    Fitsum Arega, Mr. Abiy’s chief of staff, said on Twitter that the reopening of border crossings had created “a frontier of peace & friendship.”

    Mr. Abiy and Mr. Isaias visited the Debay Sima-Burre border crossing with members of their countries’ armed forces to observe the Ethiopian new year. They then did the same at the #Serha - #Zalambesa crossing, the Eritrean information minister, Yemane Meskel, said on Twitter.

    Photographs posted online by Mr. Arega and Mr. Meskel showed the two leaders walking side by side, passing soldiers and civilians who waved the countries’ flags. In a ceremony broadcast live on Ethiopian television, long-separated families held tearful reunions. People from both sides ran toward one another as the border crossings opened, hugging, kissing and crying as if in a coordinated act.

    “This must be how the people during World War I or World War II felt when they met their families after years of separation and uncertainty,” said Mr. Tesfaye, who is from a border town but was caught on the wrong side of the frontier during the war.

    Eritrea gained its independence from Ethiopia in the early 1990s, and war broke out later that decade, locking the two nations in unyielding hostilities that left more than 80,000 people dead. The turning point came in June, when Mr. Abiy announced that Ethiopia would “fully accept and implement” a peace agreement that was signed in 2000 but never honored. The formal deal was signed weeks later.

    Few people expected such a quick turn of events. Embassies have reopened, telephone lines have been restored and commercial flights between the capitals have resumed. An Ethiopian commercial ship docked in an Eritrean port last Wednesday — the first to do so in more than two decades.

    Ethiopia has a strategic interest in a critical Eritrean port, Assab, as a gateway to international trade via the Red Sea. Landlocked since Eritrea gained independence, Ethiopia sends 90 percent of its foreign trade through Djibouti.

    Bus routes through Zalambesa are expected to start soon, helping residents to move freely for the first time in decades.

    Mr. Tesfaye, for one, is thrilled.

    “There wasn’t any day that went by that I didn’t think of my mother,” he said, choking up. “I never thought this day would come.”


    https://www.nytimes.com/2018/09/11/world/africa/ethiopia-eritrea-border-opens.html

    #frontières #Erythrée #Ethiopie #paix

    • #Ouverture_des_frontières et fuite des Erythréens

      Le 11 septembre dernier, à l’occasion du nouvel an éthiopien, les deux dirigeants, Isayas Afewerki et Abiy Ahmed ont ouvert leurs frontières.

      Les civils et les soldats, habités d’une euphorie certaine, brandissaient les deux drapeaux.

      Bien que cette nouvelle peut sembler réjouissante, elle s’accompagne aussi d’un certain nombre de préoccupations et d’effets inattendus. Depuis une dizaine de jours, un nombre croissants de mères et d’enfants quittent l’Erythree.

      Au début de cette dizaine de jours, il était difficile de distinguer les individus qui quittaient l’Erythree, pour simplement revoir leurs familles se trouvant de l’autre côté de la frontière, de ceux qui quittaient le pays pour bel et bien en fuir.

      Il convient de rappeler que malgré le fait que le rapprochement avec l’Ethiopie peut être perçu comme un progrès à l’échelle régionale et internationale, il n’empêche que du côté érythréen ce progrès découle d’une décision unilatérale du Président Afewerki. Celle-ci motivée par les Etats-Unis et par des incitations de nature financière qui demeurent encore particulièrement opaques.

      Comme Monsieur Abrehe l’avait indiqué dans son message au Président : « les accords diplomatiques rapides et peu réfléchis que vous faites seul avec certaines nations du monde (…) risquent de compromettre les intérêts nationaux de l’Érythrée. ».

      Ce message ainsi que le départ important de mères érythréennes avec leurs enfants vers l’Ethiopie sont l’aveu de :

      – l’absence de confiance des érythréens vis-à-vis de leurs autorités ; et
      – de leur décision contraignante à devoir trouver une alternative de survie par leurs propres moyens.

      Il convient aussi de constater l’asymétrie non-négligeable dans la rapidité et l’efficacité dans les solutions trouvées et fournies par le gouvernement érythréen pour les demandes venant du côté éthiopien. Alors que dans l’intervalle, aucune solution tangible n’est apportée pour que sa propre population ait accès à son droit à un standard de vie suffisant (manger à sa faim, disposer de sa liberté de mouvement pour notamment subvenir à ses besoins, etc.).

      Le gouvernement est parfaitement conscient de ses départs vu qu’il a commencé à émettre lui-même des passeports à ceux qui le demandent. Il reste à savoir si les autorités érythréennes se complaisent dans ce schéma hémorragique ou si elles mettront en place des incitations pour assurer la survie de l’Etat de l’Erythrée.

      https://www.ife-ch.org/fr/news/ouverture-des-frontieres-et-fuite-des-erythreens

    • L’enregistrement d’Erythréens dans les camps de réfugiés en Ethiopie a quadruplé depuis l’ouverture des frontières avec l’Ethiopie, le 11 septembre 2018, selon UNHCR.

      Le 26 septembre 2018, la « European Civil Protection and Humanitarian Aid Operations » a indiqué que l’absence de changements en Erythrée et l’ouverture des frontières en seraient les raisons. « L’assistance humanitaire va devoir augmenter les ressources pour répondre aux besoins et pour réduire les risques d’une migration qui se déplace ».

      Samedi dernier, le Ministre des Affaires Etrangères a prononcé un discours devant l’Assemblée Générale de l’ONU à New York dans lequel il :
      Rappelle le récent rapprochement avec l’Ethiopie et les nombreux fruits qu’il porte tant au niveau national qu’au niveau régional ;
      Demande à ce que les « déplorables » sanctions à l’encontre de l’Erythrée soient immédiatement levées et à cet égard, il dénonce les préconditions imposées par certains Etats ;
      Précise que « quand l’Etat de droit est supprimé et supplanté par la logique de force ; quand l’équilibre du pouvoir mondial est compromis, les conséquences inévitables sont des crises difficiles à résoudre et des guerres qui dégénèrent. »
      Dénonce les « principaux architectes » de ces sanctions, à savoir d’anciennes administrations étatsuniennes ;
      Insiste sur le fait que « le peuple d’Erythrée n’a commis aucun crime, ni aucune transgression qui le pousse à demander clémence. Ainsi, ils demandent non seulement la levée des sanctions, mais demandent aussi, et méritent, une compensation pour les dommages causés et les opportunités perdues. »
      Il convient de souligner que ces propos prononcés « au nom du peuple » n’ont fait l’objet d’aucune consultation représentative du peuple ou de sa volonté. Il s’agit à nouveau d’un discours construit par le parti unique qui ne dispose toujours pas de mandat pour gouverner.

      Par ailleurs, aucune mention n’a été faite sur l’entrée en vigueur de la Constitution, ni sur le changement de la pratique du service national/militaire. Deux points critiques qui étaient très attendus tant par les fonctionnaires de l’ONU que par les différentes délégations.

      Lors de cette session, l’Assemblée Générale votera sur :

      La levée ou non des sanctions ; et
      L’adhésion ou non de l’Erythrée au Conseil des Droits de l’Homme.

      Message reçu par email, de l’association ife : https://www.ife-ch.org

    • Nouvel afflux de migrants érythréens en Ethiopie

      Le Monde 30 octobre 2018

      L’ouverture de la frontière a créé un appel d’air pour les familles fuyant le régime répressif d’Asmara

      Teddy (le prénom a été modifié) est sur le départ. Ce jeune Erythréen à peine majeur n’a qu’une envie : rejoindre son père aux Etats-Unis. Originaire d’Asmara, la capitale, il a traversé la frontière « le plus vite possible »quand le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et le président érythréen, Isaias Afwerki, ont décidé de la démilitariser et de l’ouvrir, le 11 septembre.

      Cette mesure a donné le signal du départ pour sa famille, qui compte désormais sur la procédure de regroupement familial pour parvenir outre-Atlantique. Ce matin de fin octobre, sa mère et ses trois frères patientent à Zalambessa, ville frontière côté éthiopien, comme 700 autres Erythréens répartis dans 13 autobus en partance pour le centre de réception d’Endabaguna, à environ 200 km à l’ouest, la première étape avant les camps de réfugiés.

      L’ouverture de la frontière a permis aux deux peuples de renouer des relations commerciales. Mais elle a aussi créé un appel d’air, entraînant un afflux massif de migrants en Ethiopie. Selon des chiffres du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de 15 000 Erythréens ont traversé la frontière les trois premières semaines.

      « Là-bas, il n’y a plus de jeunes »

      Certains d’entre eux sont simplement venus acheter des vivres et des marchandises ou retrouver des proches perdus de vue depuis la guerre. Mais la plupart ont l’intention de rester. « Je n’ai pas envie de rentrer à Asmara. Là-bas, il n’y a plus de jeunes : soit ils sont partis, soit ils sont morts en mer, soit ils sont ici »,poursuit Teddy.

      Chaque année, des milliers d’Erythréens fuient leur pays, depuis longtemps critiqué par les organisations de défense des droits humains pour le recours à la détention arbitraire, la disparition d’opposants et la restriction des libertés d’expression et de religion. La perspective d’être enrôlé à vie dans un service militaire obligatoire, jusque-là justifié par la menace du voisin éthiopien, a poussé une grande partie de la jeunesse sur la route de l’exil. Pour l’heure, l’accord de paix entre les deux pays n’a pas fait changer d’avis les candidats au départ, au contraire.

      Depuis plusieurs semaines, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait des allers-retours entre le centre d’Endabaguna et Zalambessa et Rama, les principaux points de passage grâce auxquels la grande majorité des nouveaux arrivants – surtout des femmes et des enfants – traversent la frontière. « L’affluence ne tarit pas », explique un humanitaire. Près de 320 personnes franchiraient la frontière quotidiennement, soit six fois plus qu’avant. Côté érythréen, les militaires tiennent un registre des départs, mais le contrôle s’arrête là.

      Après leur enregistrement au centre d’Endabaguna, les migrants seront répartis dans des camps. Plus de 14 000 nouveaux arrivants ont été recensés depuis l’ouverture de la frontière. « L’un des camps est saturé », confie le même humanitaire. Quant au HCR, il juge la situation « critique ». Cette nouvelle donne risque d’accentuer la pression sur l’Ethiopie, qui compte déjà près d’un million de réfugiés, dont plus de 175 000 Erythréens et voit augmenter le nombre de déplacés internes : ceux-ci sont environ 2,8 millions à travers le pays.

      Si la visite du premier ministre éthiopien à Paris, Berlin et Francfort, du lundi 29 au mercredi 31 octobre, se voulait à dominante économique, la lancinante question migratoire a forcément plané sur les discussions. Et l’Europe, qui cherche à éviter les sorties du continent africain, a trouvé en Abiy Ahmed un allié, puisque l’Ethiopie prévoit d’intégrer davantage les réfugiés en leur accordant bientôt des permis de travail et des licences commerciales. C’est l’un des objectifs du « cadre d’action globale pour les réfugiés » imaginé par les Nations unies. Addis-Abeba doit confier à cette population déracinée une partie des 100 000 emplois créés dans de nouveaux parcs industriels construits grâce à un prêt de la Banque européenne d’investissement et aux subventions du Royaume-Uni et de la Banque mondiale.

      En attendant, à Zalambessa, les nouveaux arrivants devront passer une ou plusieurs nuits dans un refuge de fortune en tôle, près de la gare routière. Ils sont des centaines à y dormir. Adiat et Feruz viennent de déposer leurs gros sacs. Autour d’elles, des migrants s’enregistrent pour ne pas rater les prochains bus. « Notre pays est en train de se vider. Dans mon village, il n’y a plus personne », lâche Feruz, qui rappelle que beaucoup d’Erythréens sont partis avant l’ouverture de la frontière, illégalement. Elle se dit prête à sacrifier une ou deux années dans un camp de réfugiés avant d’obtenir, peut-être, le droit d’aller vivre en Europe, son rêve.

      –-> Ahh ! J’adore évidemment l’expression « appel d’air » (arrghhhh)... Et l’afflux...

    • L’ONU lève les sanctions contre l’Érythrée.

      Après quasi une décennie d’isolement international du pays, le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé à l’unanimité de lever les sanctions contre l’Érythrée. Un embargo sur les armes, un gel des avoirs et une interdiction de voyager avaient été imposés en 2009, alors que l’Érythrée était accusée de soutenir les militants d’al-Shabab en Somalie, ce qu’Asmara a toujours nié, note la BBC (https://www.bbc.com/news/world-africa-46193273). La chaîne britannique rappelle également que le pays, critiqué pour ses violations des droits de l’homme, a longtemps été considéré comme un paria sur la scène international. La résolution, rédigée par le Royaume-Uni, a été soutenue par les États-Unis et leurs alliés. La #levée_des_sanctions intervient dans un contexte de dégel des relations entre l’Érythrée et ses voisins après des années de conflit, notamment avec l’Ethiopie – Asmara et Addis-Abeba ont signé un accord de paix en juin –, mais aussi la Somalie et Djibouti. “La bromance [contraction des mots brother (frère) et romance (idylle)] entre le nouveau dirigeant réformiste éthiopien Abiy Ahmed et le président érythréen Isaias Aferweki semble avoir déteint sur les dirigeants voisins”, analyse le journaliste de la BBC à Addis-Abeba.


      https://www.courrierinternational.com/article/pendant-que-vous-dormiez-caravane-de-migrants-israel-erythree
      #sanctions #ONU

    • L’ONU lève les sanctions contre l’Erythrée après un accord de paix

      Le Conseil de sécurité de l’ONU a levé mercredi les sanctions contre l’Erythrée après un accord de paix historique avec l’Ethiopie et un réchauffement de ses relations avec Djibouti.

      Ces récents développements laissent augurer de changements positifs dans la Corne de l’Afrique.

      Le Conseil a adopté à l’unanimité cette résolution élaborée par la Grande-Bretagne. Il a levé l’embargo sur les armes, toutes les interdictions de voyage, les gels d’avoirs et autres sanctions visant l’Erythrée.

      Les relations entre Djibouti et l’Erythrée s’étaient tendues après une incursion en avril 2008 de troupes érythréennes vers Ras Doumeira, un promontoire stratégique surplombant l’entrée de la mer Rouge au nord de Djibouti-ville. Les deux pays s’étaient opposés à deux reprises en 1996 et 1999 pour cette zone.
      Accord signé en juillet

      L’Erythrée est depuis 2009 sous le coup de sanctions du Conseil de sécurité pour son soutien présumé aux djihadistes en Somalie, une accusation que le gouvernement érythréen a toujours niée.

      Asmara a signé en juillet avec l’Ethiopie un accord de paix qui a mis fin à deux décennies d’hostilités et conduit à un apaisement de ses relations avec Djibouti.


      https://www.rts.ch/info/monde/9995089-lonu-leve-les-sanctions-contre-lerythree-apres-un-accord-de-paix.html

  • #Angers : occupation d’une ancienne CPAM contre la #loi_ELAN
    https://fr.squat.net/2018/09/13/angers-occupation-d-une-ancienne-cpam-contre-la-loi-elan

    Auto-réquisition d’un espace d’accueil, d’hébergement et d’activités Nous avons collectivement réquisitionné l’ancienne CPAM du quartier de la Doutre à Angers, depuis le 3 septembre 2018. Celle-ci était laissée sans occupation ni activité depuis au moins deux ans. Nous souhaitons par ce texte éclairer notre démarche. Une #manifestation est prévue à 15h devant la préfecture samedi […]

    #ex-CPAM_du_34_boulevard_Daviers #lois #ouverture

  • #Paris : les mal-logés sont sur les Champs-Elysées
    https://fr.squat.net/2018/09/10/paris-les-mal-loges-sont-sur-les-champs-elysees

    COMMUNIQUÉ – Paris, le 10 septembre 2018. Les « oubliés du logement » ont passé une première nuit « sur les Champs ». LE COLLECTIF DE 250 FAMILLES MAL LOGÉES, SANS LOGIS, OU MENACÉES D’EXPULSION S’INSTALLE DU 9 AU 14 SEPTEMBRE, PLACE CLÉMENCEAU, SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES : – POUR LEUR RELOGEMENT DÉCENT – CONTRE LA #loi_ELAN ET SES […]

    #ouverture #rassemblement

  • #Caen : #ouverture d’un #squat_au_16_rue_René_Duchez
    https://fr.squat.net/2018/09/10/caen-ouverture-dun-squat-au-16-rue-rene-duchez

    Samedi 8 septembre 2018 – L’Assemblée Générale de Lutte Contre Toutes les Expulsions officialise un nouveau squat, situé au 16 rue René Duchez à Caen vers la Folie Couvre-Chef (près du lycée Camille Claudel, arrêt de bus « 5 Continents »). Actuellement, 15 familles sont présentes et d’autres arrivent. Ce lieu était abandonné depuis plus de deux […]

    #AG_de_lutte_contre_les_expulsions #Quartier_Folie-Couvrechef

  • #Nantes : occupation en soutien aux exilé.es… et #expulsion
    https://fr.squat.net/2018/09/10/nantes-occupation-en-soutien-aux-exile-es-et-expulsion

    Nous avons décidé d’occuper un lieu, la maison de quartier Champ de Mars Madeleine, 22 rue Émile Péhant, pour protester contre les politiques hypocrites. La préfecture a dit dans la presse que la mairie n’aurait pas dû expulser si vite le lycée Leloup, nous comptons donc sur elle pour ne pas envoyer ses chiens de […]

    #ouverture #sans-papiers

  • Nord #Cauca (Colombie): la police assassine Fredy Julian
    https://fr.squat.net/2018/09/06/cauca-colombie-la-police-assassine-fredy-julian

    Communiqué du Mouvement de Libération de la « Terre Mère », Vallée nord du Cauca, municipalité de Caloto. Ce jeudi 23 août 2018, encore une fois en toute impunité et dans le silence médiatique total, Fredy Julian, un jeune #Nasa de Vista Hermosa a été assassiné pour avoir « libéré la terre mère ». Ce serait le huitième mort […]

    #actions_directes #Amériques #Colombie #émeutes #La_Albania #militaires #ouverture #potager

  • Magnifique ! Mais en #napolitain.
    Un petit texte d’un certain #Luca_Fiorentino, qui est juste tellement #logique, mais tellement rare dans ces temps dominés par le populisme...

    Une #ode à la #libre_circulation.

    ma fatemi capi na cosa.
    io non ne capisco assai di diritto.

    ma veramente è legittimo che na persona, nata in un preciso metro quadro di terra, poi cresce, e spinta da curiosità o da cazzi suoi, magari si vuole vedere un altro posto, e allo’ si mette in viaggio, cammina, e bell e buono lo possono bloccare e gli possono dire ueue ma arò vai, non vedi il recinto, le ferriate, il muro, qua non ci puoi entrare.

    cioè perché.

    ma scusate, ma sto fatto che la terra se la so’ divisa co righello e squadretta quando io ero ancora nelle palle di mio padre, ma perché io, o chiunque altro, dovremmo automaticamente sottostare alle spartenze di costoro.
    io non l’ho mai accettata, né sottoscritta, ’sta gestione.

    e se mio padre ha firmato qualche carta al comune, io non sono mica mio padre.

    tu puoi dire che ok, vengo da lui.
    e allo’ mio padre viene da suo padre, e suo padre da suo padre, fino ad adamo o chi per lui.
    siamo tutti matriosche del primo spaccimmino, nonché fratelli.

    e quindi, caro fratello briatore, fammi salire sullo yacht e fammi prendere una porchiacca dal tuo frigo, capì.

    e invece a quanto pare ci sarebbero zone della terra dove io posso entrare solo a tempo, o che non posso proprio vedere, a seconda della mia nazionalità.

    la nazionalità.
    sentirsi un’appartenenza forte ad altre persone, alle quali sarei legato da tradizioni storiche, lingua, costumi.

    le tradizioni si trasformano, tra cento anni il mac donald sarà tradizione.
    la lingua, un codice labilissimo che permette di fare inciuci e supercazzole, ma non di capirci.
    i costumi, che poi fossero i mocassini, i pinocchietti e i top fluo, sinceramente non mi appartengono.

    è vero, sono sbucato da una fessa in un posto preciso.
    ma non vedo perché ciò dovrebbe schedarmi.

    cioè che ho fatto io per sbucare da quella fessa, in quel buco di culo.
    a dicere ’a verità, proprio niente.

    e quindi forse sarebbe più giusto applicare il concetto dello zero.
    che tutti dovremmo partire da zero.

    e invece la fessa da cui sei sbucato è importante.
    così come quel metro quadro dove quella fessa ha sgravato.

    solo che lo sai che succede in questo modo.
    mo te lo dico io.
    succede che i tuoi diritti, i tuoi privilegi, o tutti i soprusi e le uallere in testa che subisci quotidianamente, essi dipendono solo da na cosa.
    e quella cosa, ’o ssai che rè.
    chella cosa è ’a fess ’e mammt.
    ciao.

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10215981009185452&id=1454544772
    #ouverture_des_frontières #migrations #frontières #liberté_de_mouvement #nationalité #citoyenneté #hasard #traditions #culture #Etat-nation #lieu_de_naissance #injustice

    cc @albertocampiphoto

  • #Caen : Officialisation d’un nouveau squat, #9_Allée_du_Bosphore
    https://fr.squat.net/2018/09/03/caen-officialisation-dun-nouveau-squat-9-allee-du-bosphore

    Aujourd’hui samedi 1er septembre 2018, l’Assemblée Générale de Lutte Contre Toutes les Expulsions officialise le squat du 9 allée du Bosphore à Caen (quartier Folie-Couvrechef). L’ouverture de ce squat n’est que le début de notre réaction aux attaques des autorités publiques. En cette période estivale la répression ne prend pas de vacances : en deux mois, […]

    #AG_de_lutte_contre_les_expulsions #ouverture #Quartier_Folie-Couvrechef #sans-papiers #Squat_de_Venoix #Squat_du_Bosphore

  • 2.3 million Venezuelans now live abroad

    More than 7% of Venezuela’s population has fled the country since 2014, according to the UN. That is the equivalent of the US losing the whole population of Florida in four years (plus another 100,000 people, give or take).

    The departing 2.3 million Venezuelans have mainly gone to neighboring Colombia, Ecuador, Brazil, and Peru, putting tremendous pressure on those countries. “This is building to a crisis moment that we’ve seen in other parts of the world, particularly in the Mediterranean,” a spokesman for the UN’s International Organization for Migration said recently.

    This week, Peru made it a bit harder for Venezuelans to get in. The small town of Aguas Verdes has seen as many as 3,000 people a day cross the border; most of the 400,000 Venezuelans in Peru arrived in the last year. So Peru now requires a valid passport. Until now, ID cards were all that was needed.

    Ecuador tried to do the same thing but a judge said that such a move violated freedom-of-movement rules agreed to when Ecuador joined the Andean Community. Ecuador says 4,000 people a day have been crossing the border, a total of 500,000 so far. It has now created what it calls a “humanitarian corridor” by laying on buses to take Venezuelans across Ecuador, from the Colombian border to the Peruvian border.

    Brazil’s Amazon border crossing in the state of Roraima with Venezuela gets 500 people a day. It was briefly shut down earlier this month—but that, too, was overturned by a court order.

    Venezuela is suffering from severe food shortages—the UN said more than 1 million of those who had fled since 2014 are malnourished—and hyperinflation. Things could still get worse, which is really saying something for a place where prices are doubling every 26 days. The UN estimated earlier this year that 5,000 were leaving Venezuela every day; at that rate, a further 800,000 people could leave before the end of the year (paywall).

    A Gallup survey from March showed that 53% of young Venezuelans want to move abroad permanently. And all this was before an alleged drone attack on president Nicolas Maduro earlier this month made the political situation even more tense, the country’s opposition-led National Assembly said that the annual inflation rate reached 83,000% in July, and the chaotic introduction of a new currency.

    https://www.weforum.org/agenda/2018/08/venezuela-has-lost-2-3-million-people-and-it-could-get-even-worse
    #Venezuela #asile #migrations #réfugiés #cartographie #visualisation #réfugiés_vénézuéliens

    Sur ce sujet, voir aussi cette longue compilation initiée en juin 2017 :
    http://seen.li/d26k

    • Venezuela. L’Amérique latine cherche une solution à sa plus grande #crise_migratoire

      Les réunions de crise sur l’immigration ne sont pas l’apanage de l’Europe : treize pays latino-américains sont réunis depuis lundi à Quito pour tenter de trouver des solutions communes au casse-tête migratoire provoqué par l’#exode_massif des Vénézuéliens.


      https://www.courrierinternational.com/article/venezuela-lamerique-latine-cherche-une-solution-sa-plus-grand

    • Bataille de #chiffres et guerre d’images autour de la « #crise migratoire » vénézuélienne

      L’émigration massive qui touche actuellement le Venezuela est une réalité. Mais il ne faut pas confondre cette réalité et les défis humanitaires qu’elle pose avec son instrumentalisation, tant par le pouvoir vénézuélien pour se faire passer pour la victime d’un machination que par ses « ennemis » qui entendent se débarrasser d’un gouvernement qu’ils considèrent comme autoritaire et source d’instabilité dans la région. Etat des lieux d’une crise très polarisée.

      C’est un véritable scoop que nous a offert le président vénézuélien le 3 septembre dernier. Alors que son gouvernement est avare en données sur les sujets sensibles, Nicolas Maduro a chiffré pour la première fois le nombre de Vénézuéliens ayant émigré depuis deux ans à 600 000. Un chiffre vérifiable, a-t-il assuré, sans toutefois donner plus de détails.

      Ce chiffre, le premier plus ou moins officiel dans un pays où il n’y a plus de statistiques migratoires, contraste avec celui délivré par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR). Selon ces deux organisations, 2,3 millions de Vénézuéliens vivraient à l’étranger, soit 7,2% des habitants sur un total de 31,8 millions. Pas de quoi tomber de sa chaise ! D’autres diasporas sont relativement bien plus nombreuses. Ce qui impressionne, c’est la croissance exponentielle de cette émigration sur un très court laps de temps : 1,6 million auraient quitté le pays depuis 2015 seulement. Une vague de départs qui s’est accélérée ces derniers mois et affectent inégalement de nombreux pays de la région.
      Le pouvoir vénézuélien, par la voix de sa vice-présidente, a accusé des fonctionnaires de l’ONU de gonfler les chiffres d’un « flux migratoire normal » (sic) pour justifier une « intervention humanitaire », synonyme de déstabilisation. D’autres sources estiment quant à elles qu’ils pourraient être près de quatre millions à avoir fui le pays.

      https://www.cncd.be/Bataille-de-chiffres-et-guerre-d
      #statistiques #guerre_des_chiffres

    • La formulation est tout de même étrange pour une ONG… : pas de quoi tomber de sa chaise, de même l’utilisation du mot ennemis avec guillemets. Au passage, le même pourcentage – pas si énorme …– appliqué à la population française donnerait 4,5 millions de personnes quittant la France, dont les deux tiers, soit 3 millions de personnes, au cours des deux dernières années.

      Ceci dit, pour ne pas qu’ils tombent… d’inanition, le Programme alimentaire mondial (agence de l’ONU) a besoin de sous pour nourrir les vénézuéliens qui entrent en Colombie.

      ONU necesita fondos para seguir atendiendo a emigrantes venezolanos
      http://www.el-nacional.com/noticias/mundo/onu-necesita-fondos-para-seguir-atendiendo-emigrantes-venezolanos_25311

      El Programa Mundial de Alimentos (PMA), el principal brazo humanitario de Naciones Unidas, informó que necesita 22 millones de dólares suplementarios para atender a los venezolanos que entran a Colombia.

      «Cuando las familias inmigrantes llegan a los centros de recepción reciben alimentos calientes y pueden quedarse de tres a cinco días, pero luego tienen que irse para que otros recién llegados puedan ser atendidos», dijo el portavoz del PMA, Herve Verhoosel.
      […]
      La falta de alimentos se convierte en el principal problema para quienes atraviesan a diario la frontera entre Venezuela y Colombia, que cuenta con siete puntos de pasaje oficiales y más de un centenar informales, con más de 50% de inmigrantes que entran a Colombia por estos últimos.

      El PMA ha proporcionado ayuda alimentaria de emergencia a más de 60.000 venezolanos en los departamentos fronterizos de Arauca, La Guajira y el Norte de Santander, en Colombia, y más recientemente ha empezado también a operar en el departamento de Nariño, que tiene frontera con Ecuador.
      […]
      De acuerdo con evaluaciones recientes efectuadas por el PMA entre inmigrantes en Colombia, 80% de ellos sufren de inseguridad alimentaria.

    • Migrants du Venezuela vers la Colombie : « ni xénophobie, ni fermeture des frontières », assure le nouveau président colombien

      Le nouveau président colombien, entré en fonction depuis hier (lundi 8 octobre 2018), ne veut pas céder à la tentation d’une fermeture de la frontière avec le Venezuela.


      https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/migrants-du-venezuela-colombie-xenophobie-fermeture-frontieres-a
      #fermeture_des_frontières #ouverture_des_frontières

    • Fleeing hardship at home, Venezuelan migrants struggle abroad, too

      Every few minutes, the reeds along the #Tachira_River rustle.

      Smugglers, in ever growing numbers, emerge with a ragtag group of Venezuelan migrants – men struggling under tattered suitcases, women hugging bundles in blankets and schoolchildren carrying backpacks. They step across rocks, wade into the muddy stream and cross illegally into Colombia.

      This is the new migration from Venezuela.

      For years, as conditions worsened in the Andean nation’s ongoing economic meltdown, hundreds of thousands of Venezuelans – those who could afford to – fled by airplane and bus to other countries far and near, remaking their lives as legal immigrants.

      Now, hyperinflation, daily power cuts and worsening food shortages are prompting those with far fewer resources to flee, braving harsh geography, criminal handlers and increasingly restrictive immigration laws to try their luck just about anywhere.

      In recent weeks, Reuters spoke with dozens of Venezuelan migrants traversing their country’s Western border to seek a better life in Colombia and beyond. Few had more than the equivalent of a handful of dollars with them.

      “It was terrible, but I needed to cross,” said Dario Leal, 30, recounting his journey from the coastal state of Sucre, where he worked in a bakery that paid about $2 per month.

      At the border, he paid smugglers nearly three times that to get across and then prepared, with about $3 left, to walk the 500 km (311 miles) to Bogota, Colombia’s capital. The smugglers, in turn, paid a fee to Colombian crime gangs who allow them to operate, according to police, locals and smugglers themselves.

      As many as 1.9 million Venezuelans have emigrated since 2015, according to the United Nations. Combined with those who preceded them, a total of 2.6 million are believed to have left the oil-rich country. Ninety percent of recent departures, the U.N. says, remain in South America.

      The exodus, one of the biggest mass migrations ever on the continent, is weighing on neighbors. Colombia, Ecuador and Peru, which once welcomed Venezuelan migrants, recently tightened entry requirements. Police now conduct raids to detain the undocumented.

      In early October, Carlos Holmes Trujillo, Colombia’s foreign minister, said as many as four million Venezuelans could be in the country by 2021, costing national coffers as much as $9 billion. “The magnitude of this challenge,” he said, “our country has never seen.”

      In Brazil, which also borders Venezuela, the government deployed troops and financing to manage the crush and treat sick, hungry and pregnant migrants. In Ecuador and Peru, workers say that Venezuelan labor lowers wages and that criminals are hiding among honest migrants.

      “There are too many of them,” said Antonio Mamani, a clothing vendor in Peru, who recently watched police fill a bus with undocumented Venezuelans near Lima.
      “WE NEED TO GO”

      By migrating illegally, migrants expose themselves to criminal networks who control prostitution, drug trafficking and other rackets. In August, Colombian investigators discovered 23 undocumented Venezuelans forced into prostitution and living in basements in the colonial city of Cartagena.

      While most migrants are avoiding such straits, no shortage of other hardship awaits – from homelessness, to unemployment, to the cold reception many get as they sleep in public squares, peddle sweets and throng already overburdened hospitals.

      Still, most press on, many on foot.

      Some join compatriots in Brazil and Colombia. Others, having spent what money they had, are walking vast regions, like Colombia’s cold Andean passes and sweltering tropical lowlands, in treks toward distant capitals, like Quito or Lima.

      Johana Narvaez, a 36-year-old mother of four, told Reuters her family left after business stalled at their small car repair shop in the rural state of Trujillo. Extra income she made selling food on the street withered because cash is scarce in a country where annual inflation, according to the opposition-led Congress, recently reached nearly 500,000 percent.

      “We can’t stay here,” she told her husband, Jairo Sulbaran, in August, after they ran out of food and survived on corn patties provided by friends. “Even on foot, we must go.” Sulbaran begged and sold old tires until they could afford bus tickets to the border.

      Venezuelan President Nicolas Maduro has chided migrants, warning of the hazards of migration and that emigres will end up “cleaning toilets.” He has even offered free flights back to some in a program called “Return to the Homeland,” which state television covers daily.

      Most migration, however, remains in the other direction.

      Until recently, Venezuelans could enter many South American countries with just their national identity cards. But some are toughening rules, requiring a passport or additional documentation.

      Even a passport is elusive in Venezuela.

      Paper shortages and a dysfunctional bureaucracy make the document nearly impossible to obtain, many migrants argue. Several told Reuters they waited two years in vain after applying, while a half-dozen others said they were asked for as much as $2000 in bribes by corrupt clerks to secure one.

      Maduro’s government in July said it would restructure Venezuela’s passport agency to root out “bureaucracy and corruption.” The Information Ministry didn’t respond to a request for comment.
      “VENEZUELA WILL END UP EMPTY”

      Many of those crossing into Colombia pay “arrastradores,” or “draggers,” to smuggle them along hundreds of trails. Five of the smugglers, all young men, told Reuters business is booming.

      “Venezuela will end up empty,” said Maikel, a 17-year-old Venezuelan smuggler, scratches across his face from traversing the bushy trails. Maikel, who declined to give his surname, said he lost count of how many migrants he has helped cross.

      Colombia, too, struggles to count illegal entries. Before the government tightened restrictions earlier this year, Colombia issued “border cards” that let holders crisscross at will. Now, Colombia says it detects about 3,000 false border cards at entry points daily.

      Despite tougher patrols along the porous, 2,200-km border, officials say it is impossible to secure outright. “It’s like trying to empty the ocean with a bucket,” said Mauricio Franco, a municipal official in charge of security in Cucuta, a nearby city.

      And it’s not just a matter of rounding up undocumented travelers.

      Powerful criminal groups, long in control of contraband commerce across the border, are now getting their cut of human traffic. Javier Barrera, a colonel in charge of police in Cucuta, said the Gulf Clan and Los Rastrojos, notorious syndicates that operate nationwide, are both involved.

      During a recent Reuters visit to several illegal crossings, Venezuelans carried cardboard, limes and car batteries as barter instead of using the bolivar, their near-worthless currency.

      Migrants pay as much as about $16 for the passage. Maikel, the arrastrador, said smugglers then pay gang operatives about $3 per migrant.

      For his crossing, Leal, the baker, carried a torn backpack and small duffel bag. His 2015 Venezuelan ID shows a healthier and happier man – before Leal began skimping on breakfast and dinner because he couldn’t afford them.

      He rested under a tree, but fretted about Colombian police. “I’m scared because the “migra” comes around,” he said, using the same term Mexican and Central American migrants use for border police in the United States.

      It doesn’t get easier as migrants move on.

      Even if relatives wired money, transfer agencies require a legally stamped passport to collect it. Bus companies are rejecting undocumented passengers to avoid fines for carrying them. A few companies risk it, but charge a premium of as much as 20 percent, according to several bus clerks near the border.

      The Sulbaran family walked and hitched some 1200 km to the Andean town of Santiago, where they have relatives. The father toured garages, but found no work.

      “People said no, others were scared,” said Narvaez, the mother. “Some Venezuelans come to Colombia to do bad things. They think we’re all like that.”

      https://www.reuters.com/article/us-venezuela-migration-insight/fleeing-hardship-at-home-venezuelan-migrants-struggle-abroad-too-idUSKCN1MP

      Avec ce commentaire de #Reece_Jones:

      People continue to flee Venezuela, now often resorting to #smugglers as immigration restrictions have increased

      #passeurs #fermeture_des_frontières

    • ’No more camps,’ Colombia tells Venezuelans not to settle in tent city

      Francis Montano sits on a cold pavement with her three children, all their worldly possessions stuffed into plastic bags, as she pleads to be let into a new camp for Venezuelan migrants in the Colombian capital, Bogota.

      Behind Montano, smoke snakes from woodfires set amid the bright yellow tents which are now home to hundreds of Venezuelans, erected on a former soccer pitch in a middle-class residential area in the west of the city.

      The penniless migrants, some of the millions who have fled Venezuela’s economic and social crisis, have been here more than a week, forced by city authorities to vacate a makeshift slum of plastic tarps a few miles away.

      The tent city is the first of its kind in Bogota. While authorities have established camps at the Venezuelan border, they have resisted doing so in Colombia’s interior, wary of encouraging migrants to settle instead of moving to neighboring countries or returning home.

      Its gates are guarded by police and officials from the mayor’s office and only those registered from the old slum are allowed access.

      “We’ll have to sleep on the street again, under a bridge,” said Montano, 22, whose children are all under seven years old. “I just want a roof for my kids at night.”

      According to the United Nations, an estimated 3 million Venezuelans have fled as their oil-rich country has sunk into crisis under President Nicolas Maduro. Critics accuse the Socialist leader of ravaging the economy through state interventions while clamping down on political opponents.

      The exodus - driven by violence, hyperinflation and shortages of food and medicines - amounts to one in 12 of the population, placing strain on neighboring countries, already struggling with poverty.

      Colombia, which has borne the brunt of the migration crisis, estimates it is sheltering 1 million Venezuelans, with some 3,000 arriving daily. The government says their total numbers could swell to 4 million by 2021, costing it nearly $9 billion a year.

      Municipal authorities in Bogota say the camp will provide shelter for 422 migrants through Christmas. Then in mid January, it will be dismantled in the hope jobs and new lodgings have been found.


      https://www.reuters.com/article/us-venezuela-migration-colombia/no-more-camps-colombia-tells-venezuelans-not-to-settle-in-tent-city-idUSKCN

      #camps #camps_de_réfugiés #tentes #Bogotá #Bogotà

    • Creativity amid Crisis: Legal Pathways for Venezuelan Migrants in Latin America

      As more than 3 million Venezuelans have fled a rapidly collapsing economy, severe food and medical shortages, and political strife, neighboring countries—the primary recipients of these migrants—have responded with creativity and pragmatism. This policy brief explores how governments in South America, Central America, and Mexico have navigated decisions about whether and how to facilitate their entry and residence. It also examines challenges on the horizon as few Venezuelans will be able to return home any time soon.

      Across Latin America, national legal frameworks are generally open to migration, but few immigration systems have been built to manage movement on this scale and at this pace. For example, while many countries in the region have a broad definition of who is a refugee—criteria many Venezuelans fit—only Mexico has applied it in considering Venezuelans’ asylum cases. Most other Latin American countries have instead opted to use existing visa categories or migration agreements to ensure that many Venezuelans are able to enter legally, and some have run temporary programs to regularize the status of those already in the country.

      Looking to the long term, there is a need to decide what will happen when temporary statuses begin to expire. And with the crisis in Venezuela and the emigration it has spurred ongoing, there are projections that as many as 5.4 million Venezuelans may be abroad by the end of 2019. Some governments have taken steps to limit future Venezuelan arrivals, and some receiving communities have expressed frustration at the strain put on local service providers and resources. To avoid widespread backlash and to facilitate the smooth integration of Venezuelans into local communities, policymakers must tackle questions ranging from the provision of permanent status to access to public services and labor markets. Done well, this could be an opportunity to update government processes and strengthen public services in ways that benefit both newcomers and long-term residents.

      https://www.migrationpolicy.org/research/legal-pathways-venezuelan-migrants-latin-america

    • Venezuela: Millions at risk, at home and abroad

      Venezuela has the largest proven oil reserves in the world and is not engulfed in war. Yet its people have been fleeing on a scale and at a rate comparable in recent memory only to Syrians at the height of the civil war and the Rohingya from Myanmar.

      As chronicled by much of our reporting collected below, some three to four million people have escaped the economic meltdown since 2015 and tried to start afresh in countries like Brazil, Colombia, Ecuador, and Peru. This exodus has placed enormous pressure on the region; several governments have started making it tougher for migrants to enter and find jobs.

      The many millions more who have stayed in Venezuela face an acute humanitarian crisis denied by their own government: pervasive hunger, the resurgence of disease, an absence of basic medicines, and renewed political uncertainty.

      President Nicolás Maduro has cast aside outside offers of aid, framing them as preludes to a foreign invasion and presenting accusations that the United States is once again interfering in Latin America.

      Meanwhile, the opposition, led by Juan Guaidó, the president of the National Assembly, has invited in assistance from the US and elsewhere.

      As aid becomes increasingly politicised, some international aid agencies have chosen to sit on the sidelines rather than risk their neutrality. Others run secretive and limited operations inside Venezuela that fly under the media radar.

      Local aid agencies, and others, have had to learn to adapt fast and fill the gaps as the Venezuelan people grow hungrier and sicker.

      https://www.irinnews.org/special-report/2019/02/21/venezuela-millions-risk-home-and-abroad
      #cartographie #visualisation

    • Leaving Home Through a Darkened Border

      I’m sitting on the edge of a boat on the shore of the Grita river, a few kilometers from the Unión bridge. The border between San Antonio del Tachira (Venezuela) and Cucuta (Colombia), one of the most active in Latin America, is tense, dark and uneasy. I got there on a bus from Merida, at around 4:00 a.m., and people were commenting, between WhatsApp messages and audios, that Maduro had opened the border, closed precisely the last time I went through in a violent haze.

      Minutes after I got off the bus, I could see hundreds standing in an impossible queue for the Venezuelan immigration office, at Boca de Grita. Coyotes waited on motorbikes, telling people how much cheaper and faster it’d be if they paid to cross through the side trail. I approached the first motorbike I saw, paid 7,000 Colombian pesos (a little over $2) and sleepily made my way through the wet, muddy paths down to the river.
      Challenge 1: From Merida to the border

      Fuel shortages multiplied the bus fares to the border in less than a month; the few buses that can still make the trip are already malfunctioning. The lonely, dark roads are hunting grounds for pirates, who throw rocks at car windows or set up spikes on the pavement to blow tires. Kidnapping or robberies follow.

      The bus I was in stopped several times when the driver saw a particularly dark path ahead. He waited for the remaining drivers traveling that night to join him and create a small fleet, more difficult to attack. The criminals are after what travelers carry: U.S. dollars, Colombian pesos, Peruvian soles, gold, jewelry (which Venezuelans trade at the border for food or medicine, or a ride to Peru or Chile). “It’s a bad sign to find a checkpoint without soldiers,” the co-driver said, as he got off to stretch his legs. “We’ll stop here because it’s safe; we’ll get robbed up ahead.” Beyond the headlights, the road was lost in dusk. This trip usually takes five hours, but this time it took seven, with all the stops and checkpoints along the way.
      Challenge 2: Across the river from Venezuela to Colombia

      Reaching the river, I noticed how things had changed since the last time I visited. There was no trace of the bottles with smuggled fuel, barrels, guards or even containers over the boats. In fact, there weren’t even that many boats, just the one, small and light, pushed by a man with a wooden stick through muddy waters. I was the only passenger.

      The paracos (Colombian paramilitaries) were in a good mood. Their logic is simple: if Maduro opened the border, lots of people would try to cross, but since many couldn’t go through the bridge due to the expensive bribes demanded by the Venezuelan National Guard and immigration agents, this would be a good day for trafficking.

      The shortage of fuel in states like Tachira, Merida and Zulia destroyed their smuggling of incredibly cheap Venezuelan fuel to Colombia, and controlling the irregular crossings is now the most lucrative business. Guerrillas and paracos have been at it for a while, but now Venezuelan pro-Maduro colectivos, deployed in Tachira in February to repress protests, took over the human trafficking with gunfire, imposing a new criminal dynamic where, unlike Colombian paramilitaries, they assault and rob Venezuelan migrants.

      A woman arrives on a motorbike almost half an hour after me, and comes aboard. “Up there, they’re charging people with large suitcases between 15,000 and 20,000 pesos. It’s going to be really hard to cross today. People will grow tired, and eventually they’ll come here. They’re scared because they’ve heard stories, but everything’s faster here.”

      Her reasoning is that of someone who has grown accustomed to human trafficking, who uses these crossings every day. Perhaps she’s missing the fact that, in such a critical situation as Venezuela’s in 2019, most people can no longer pay to cross illegally and, if they have some money, they’d rather use it to bribe their way through the bridge. The binational Unión bridge, 60 km from Cucuta, isn’t that violent, making it the preferred road for families, pregnant women and the elderly.

      Coyotes get three more people on the boat, the boatman sails into the river, turns on the rudimentary diesel engine and, in a few minutes, we’re on the other side. It’s not dawn yet and I’m certain this is going to be a very long day.

      “I hope they remove those containers from the border,” an old man coming from Trujillo with a prescription for insulin tells me. “I’m sure they’ve started already.” After the failed attempt to deliver humanitarian aid in February, the crossing through the bridges was restricted to all pedestrians and only in a few exceptions a medical patient could be let through (after paying the bribe). The rest still languishes on the Colombian side.
      Challenge 3: Joining the Cucuta crowd

      I finally reach Cucuta and six hours later, mid-afternoon, I meet with American journalist Joshua Collins at the Simón Bolívar bridge. According to local news, about 70,000 people are crossing it this Saturday alone.

      The difference with what I saw last time, reporting the Venezuela Live Aid concert, is astounding: the mass of Venezuelans lifts a cloud that covers everything with a yellowish, dirty and pale nimbus. The scorching desert sunlight makes everyone bow their heads while they push each other, crossing from one side to the other. There’s a stagnant, bitter smell in the air, a kind of musk made of filth, moisture and sweat.

      Joshua points to 20 children running barefoot and shirtless after cabs and vehicles. “Those kids wait here every day for people who want to cross in or out with packs of food and merchandise. They load it all on their shoulders with straps on around their heads.” These children, who should be in school or playing with their friends, are the most active carriers nowadays, working for paramilitaries and colectivos.

      The market (where you can buy and sell whatever you can think of) seems relegated to the background: what most people want right now is to cross, buy food and return before nightfall. The crowd writhes and merges. People shout and fight, frustrated, angry and ashamed. The Colombian police tries to help, but people move how they can, where they can. It’s unstoppable.

      The deepening of the complex humanitarian crisis in the west, plus the permanent shortage of gasoline, have impoverished migrants to a dangerous degree of vulnerability. Those who simply want to reach the border face obstacles like the absence of safe transportation and well-defined enemies, such as the human trafficking networks or the pro-Maduro criminal gangs controlling the roads now. The fear of armed violence in irregular crossings and the oppressive tendencies of the people controlling them, as well as the growing xenophobia of neighboring countries towards refugees, should be making many migrants wonder whether traveling on foot is a good idea at all.

      Although the border’s now open, the regime’s walls grow thicker for the poor. This might translate into new internal migrations within Venezuela toward areas less affected by the collapse of services, such as Caracas or the eastern part of the country, and perhaps the emergence of poor and illegal settlements in those forgotten lands where neither Maduro’s regime, nor Iván Duque’s government hold any jurisdiction.

      For now, who knows what’s going to happen? The sun sets over the border and a dense cloud of dust covers all of us.

      https://www.caracaschronicles.com/2019/06/11/leaving-home-through-a-darkened-border

  • #Afrique du Sud : l’occupation Zikode Extension tient depuis plus de trois mois
    https://fr.squat.net/2018/08/28/afrique-du-sud-loccupation-zikode-extension-tient-depuis-plus-de-trois-moi

    Entre Germiston et Boksburg, dans l’East Rand (en banlieue de Johannesbourg), un terrain est occupé depuis le 11 mai 2018 : Zikode Extension. Nous l’occupons depuis maintenant plus de trois mois. Nous résistons toujours et nous continuerons à résister. La police continue à venir et à détruire les structures que nous avons construites, et à brûler […]

    #Abahlali_baseMjondolo #Afrique_du_Sud #ouverture #procès

  • #Dijon : #ouverture d’un nouveau squat de demandeurs d’asile
    https://fr.squat.net/2018/08/20/dijon-ouverture-d-un-nouveau-squat-de-demandeurs-d-asile

    # Communiqué du dimanche 19 août 2018 — Dijon – Demandeurs d’asile — un bâtiment occupé par les migrants Le bâtiment situé 41 avenue de Stalingrad à Dijon est occupé depuis quelques jours par plus de 80 personnes migrantes expulsées le 11 juillet dernier de l’hôtel XXL qu’ils occupaient rue des ateliers. Laissés sans solution […]

    #sans-papiers #squat_du_41_avenue_de_Stalingrad #Tanneries

  • For an open migration policy to end the deaths and crises in the Mediterranean

    The current crisis surrounding migration is not one of numbers – migrants’ crossings of the sea are at their lowest since 2013 – but of policies. The drive towards closure and the politicisation of migration are so strong after years of tension that the frail bodies of a few thousand migrants arriving on European shores are triggering a major political crisis throughout the EU.

    One epicentre of this crisis is in Italy, where Matteo Salvini, the country’s new far-right Interior Minister, is preventing NGOs from disembarking rescued migrants. Such was the case with the 629 people on board the Aquarius.

    Another is Germany, where the governing coalition led by Angela Merkel is at risk as the hardline Interior Minister Horst Seehofer has threatened to turn back refugees at the German borders. The European Council summit on 28 June 2018 promises to be rife with tensions. As EU member states will most probably continue to prove unable to offer a common response to migrants once they have arrived on European shores, they will reinforce the policy they have implemented since 2015: preventing migrants from crossing the sea by outsourcing border control to non-European countries.
    The consensus of closure

    This policy of closure has had horrendous consequences for migrants – such as the subjection to torture of those who are intercepted at sea by the Libyan coast guard, which has been equipped, trained and coordinated by Italy and the EU. Despite this, it has gathered growing consensus. Faced with the politicisation of migration which has fuelled the rise of far-right populist parties across Europe and threatens the EU itself with disintegration, even humanists of the centre left and right ask whether these inhumane policies are not a necessary evil.

    Would it not be better for migrants to “stay home” rather then reach a Europe which has turned its back on them and which they threaten in turn? Whispering or shouting, reluctantly or aggressively, European citizens increasingly wish migrants would simply disappear.

    Powerful forces driving migration, failed policies

    This consensus towards closure is delusional. Policies of closure that are completely at odds with the dynamics of migration systematically fail in their aim of ending the arrivals of illegalised migrants, as the record of the last 30 years demonstrates.

    Ever since the European states consolidated freedom of movement for European citizens in the 1990s all the while denying access to most non-European populations, the arrival of “undesirable” migrants has not stopped, but only been pushed underground. This is because as long as there are strong “push factors” – such as wars and economic crisis, and “pull factors” – such as work and welfare opportunities as well as respect for human rights, and that these continue to be connected by migrants’ transnational networks, state policies have little chance of succeeding in durably stemming the migration they aim to restrict.

    Over the last 30 years, for every route states have succeeded in closing, it has only been a matter of time before migrants opened several new ones. Forced to use precarious means of travel – often controlled by criminal networks, migrants’ lives were put at growing risk. More than 30,000 migrants are recorded to have died at sea since the beginning of the 1990s. A sea which has connected civilisations for millennia has become a mass grave.

    Fear breeds more fear: the vicious cycle

    These policies of closure, often implemented by centre governments allegedly in the aim of preventing the further rise of anti-immigrant sentiments, ultimately contributed to them. Despite the spectacular military means deployed by states to police borders, illegalised migration continued, giving European populations a sense that their states had “lost control” – a feeling that has only been heightened in the wake of the Arab uprisings.

    Migrants’ illegalisation has led to unjustifiable status inequality within European societies, allowing employers to pull salaries down in the sectors in which precaritized migrants are employed. This has lent to working classes the impression that migrants constitute an unfair competition.

    Policies of closure and discrimination thus only generate more fear and rejection of migrants. The parties which have mobilised voters on the basis of this fear have left unaddressed – and in fact diverted attention from – the rising unemployment, social insecurity, and inequality amongst Europe’s “losers of globalisation”, whose resentment has served as a fertile ground for anti-immigrant sentiments.

    In this way, we have become trapped in a vicious cycle that has fuelled the rise of the far-right.
    Towards an open migration policy, de-escalate the mobility conflict

    Over the years, the Mediterranean has become the main frontline of a mobility conflict, which has intensified in the wake of the 2011 Arab uprisings and European debt crisis. Since then, both the factors spurring migrants’ movement towards Europe and those leading to the drive to exclude them have been heightened.

    The lack of solidarity within the EU to respond to arrivals in so-called “frontline states” in southern and eastern Europe have further fuelled it. As long as the same policies continue to be applied, there is no end in sight to the political tensions and violence surrounding migration and the worrying political trends they are nurturing.

    A fundamental paradigm shift is necessary to end this vicious cycle. European citizens and policy makers alike must realise that the question is not whether migrants will exercise their freedom to cross borders, but at what human and political cost.

    State policies can only create a legal frame for human movement to unfold and thereby partly organise it, they cannot block it. Only a more open policy would allow migration to unfold in a way that threatens neither migrants themselves nor European citizens.

    With legal access to Europe, migrants would no longer need to resort to smugglers and risk their lives crossing the sea. No longer policed through military means, migration could appear as a normal process that does not generate fear. States could better detect individuals that might pause a threat among migrants as they would not be pushed underground. Migrants’ legal status would no longer allow employers to push working conditions down.

    Such a policy is however far from being on the European agenda. For its implementation to be even faintly imaginable in the medium term, the deep and entangled roots of the mobility conflict must addressed.
    Beyond the EU’s incoherent and one-sided “global approach”

    Today, the EU claims to address one side of the mobility conflict. Using development aid within its so-called “global approach to migration”, it claims to tackle the “root causes” that spur migration towards Europe. Researchers however have shown that development does not automatically lead to less migration. This policy will further have little effect as long as the EU’s unfair trade policies with the global south are perpetuated – for example concerning agriculture and fishing in Africa.

    In effect, the EU’s policy has mostly resulted in the use of development aid to impose policies of migration control on countries of the global south. In the process, the EU is lending support to authoritarian regimes – such as Turkey, Egypt, Sudan – which migrants are fleeing.

    Finally, when it has not worsened conflicts through its own military intervention as in Libya, the EU has proven unable of acting as a stabilizing force in the face of internationalised civil conflicts. These are bound to multiply in a time of intense competition for global hegemony. A true commitment to global justice and conflict resolution is necessary if Europe wishes to limit the factors forcing too many people onto the harsh paths of exile from their countries and regions, a small share of whom reach European shores.
    Tackling the drivers of migrant exclusion

    Beyond its lack of coherence, the EU’s so-called “global approach” suffers from one-sidedness, focused as it is on migration as “the problem”.

    As a result, it fails to see migration as a normal social process. Furthermore, it does not address the conditions that lead to the social and political drive to exclude them. The fact that today the arrival of a few thousand migrants is enough to put the EU into crisis clearly shows the limits of this approach.

    It is urgent for policy makers – at the national and local levels, but also researchers, cultural producers and social movements – to not only morally condemn racism and xenophobia, but to tackle the deep forces that shape them.

    What is needed is a more inclusive and fair economic system to decrease the resentment of European populations. In addition, a positive vision for living in common in diverse societies must be affirmed, so that the tensions that arise from the encounter between different people and cultures can be overcome.

    Crucially, we must emphasise the commonality of fate that binds European citizens to migrants. Greater equality and solidarity between migrants and European citizens is one of the conditions to defend all workers’ conditions.

    All in the same boat

    Addressing the entangled roots of the mobility conflict is a challenging agenda, one which emerges from the realisation that the tensions surrounding migration cannot be resolved through migration policies only – and by policy makers on their own for that matter.

    It charts a path worth following collectively as it points in the direction of a more open migration policy, but also a more just society. These are necessary to bring an end to the unbearable deaths of migrants at sea and end the vicious cycle of closure, violence, and politicisation of migration.

    Policies of closure have failed to end illegalised migration and only fuelled the rise of the far-right and the disintegration of Europe. If Europe is to stop sinking, it must end the policies that lead to migrants’ mass drowning in the Mediterranean. The NGOs being criminalised and prevented from disembarking migrants in Italy are not only saving migrants, but rescuing Europe against itself. Whether we like it or not, we are all in the same boat.

    https://www.opendemocracy.net/can-europe-make-it/charles-heller/for-open-migration-policy-to-end-deaths-and-crises-in-mediterranea

    #tribune #Charles_Heller #solution #alternatives #migrations #asile #frontières #fermeture_des_frontières #fermeture #ouverture_des_frontières #décès #morts #mourir_en_mer

    • Une politique migratoire plus ouverte pour moins de morts en Méditerranée

      La fermeture des frontières a coûté la vie à plus de 30 000 migrants qui tentaient de parvenir en Europe. Cette vision politique a favorisé la montée de l’extrême droite qu’elle prétendait combattre. Il est donc temps de changer de paradigme et d’adopter une nouvelle approche.

      Le sommet du Conseil européen du 28 juin n’aura que confirmé ce que tous savaient déjà. Face à la montée des partis d’extrême droite et à la menace de désintégration d’une Union européenne (UE) incapable d’offrir un accueil solidaire aux migrants arrivés sur le sol européen, la seule solution envisageable semble être de les empêcher à tout prix de pouvoir y mettre pied en externalisant le contrôle des migrations (1). Malgré la documentation de nombreux cas de tortures parmi les migrants interceptés par les gardes-côtes libyens financés, équipés, et coordonnés par l’Italie et l’Union européenne, ce soutien a été réitéré (2). Des ONG, qui ont courageusement déployé leurs bateaux pour combler le vide mortel laissé par le retrait des secours étatiques, sont sommées de laisser les Libyens faire le sale boulot, criminalisées, et interdites d’accès aux ports italiens. Chaque jour, la mer charrie son lot de corps sans vie.

      Il serait illusoire de penser que cette énième crise pourra être résolue par les mêmes politiques de fermetures qui échouent depuis plus de trente ans. Celles-ci n’ont pas mis un terme aux arrivées des migrants désignés comme indésirables, mais les ont seulement illégalisées. Tant qu’existeront des facteurs qui poussent les populations du Sud global sur les chemins de l’exil - guerres, crises économiques - et des facteurs d’attraction vers l’Europe - travail, Etat social, respect des droits humains - et que les réseaux transnationaux de migrants relient les continents, les politiques de fermetures ne parviendront pas à réduire durablement les migrations (3). Pour chaque route que les Etats ferment, plusieurs nouvelles voies seront bientôt ouvertes. La liste répertoriant plus de 30 000 migrants morts en mer depuis le début des années 90 ne cessera de s’allonger (4).

      Ces politiques de fermeture, souvent mises en œuvre par des gouvernements prétendant lutter contre la montée de sentiments anti-immigrants, n’ont fait que les renforcer. En dépit des moyens militaires spectaculaires déployés par les Etats pour contrôler les frontières, la migration illégale s’est poursuivie, confortant chez les populations européennes le sentiment que leurs gouvernements avaient « perdu le contrôle ». L’illégalisation des migrants permet aux employeurs de baisser les salaires dans les secteurs où sont employés des migrants précarisés, et des ouvriers en ont tiré la conclusion que les migrants sont une concurrence déloyale. Les partis, qui ont mobilisé les votants sur la base de sentiments anti-immigrés, n’ont offert aucune réponse à la hausse du chômage, de l’insécurité sociale et des inégalités qui ont généré un profond ressentiment parmi les « perdants de la globalisation » en Europe (5). Ceux-ci ont été d’autant plus réceptifs aux discours haineux. Nous sommes ainsi prisonniers d’un cercle vicieux qui a encouragé la montée de l’extrême droite et qui a perpétué les politiques de fermetures.

      Au fil des ans, la Méditerranée est devenue la principale ligne de front d’un conflit de mobilités qui s’est intensifié à la suite des « printemps arabes » de 2011 et de la crise de la dette européenne. Depuis, tant les facteurs qui amènent les migrants à venir vers l’Europe que ceux qui poussent à leur exclusion se sont intensifiés. Le manque de solidarité entre Etats européens a attisé le rejet des migrants. Tant qu’on appliquera les mêmes politiques de fermeture, il n’y aura pas d’issue aux tensions politiques et à la violence qui entourent les migrations, et aux inquiétantes tendances politiques qu’elles nourrissent. Le seul horizon de sortie de cette crise permanente est une politique migratoire ouverte (5).

      Citoyens et dirigeants européens doivent se rendre compte que la question n’est pas de savoir si les migrants vont exercer leur liberté de mouvement en franchissant les frontières, mais quel en sera le coût humain et politique. Les politiques des Etats ne peuvent que créer le cadre légal pour les mouvements humains, donc les organiser en partie, mais en aucun cas les bloquer. S’il existait des voies d’accès légales à l’Europe, les migrants n’auraient plus besoin de recourir aux passeurs et de risquer leur vie. En l’absence d’une gestion militarisée, la migration apparaîtrait pour ce qu’elle est : un processus normal qui n’engendre aucune peur. Les migrants disposant d’un statut légal, les employeurs n’auraient plus les mains libres pour dégrader les conditions de travail. Une telle politique est bien loin d’être à l’agenda européen, et suscite de nombreuses peurs. Pour qu’à moyen terme sa mise en place soit envisageable, il faut s’attaquer aux racines profondes et enchevêtrées du conflit de mobilité.

      Si l’Europe veut limiter les raisons qui poussent de trop nombreux êtres humains sur les chemins de l’exil, elle doit s’engager fermement en faveur d’une justice globale et de la résolution des conflits. C’est-à-dire réformer complètement la prétendue « approche globale de la migration » (6) de l’Union européenne qui, prétextant s’attaquer aux « causes profondes » des migrations, a surtout imposé aux pays du Sud l’externalisation des contrôles migratoires en leur faisant miroiter l’aide au développement. Bien plus, obsédée par la migration comme « problème », elle n’apporte aucune réponse aux conditions qui mènent à l’exclusion des migrants par l’Europe. Un système économique plus juste et inclusif permettrait de désamorcer le ressentiment des populations européennes. Une vision positive de la vie en commun dans des sociétés marquées par la diversité, de vaincre les tensions nées de la rencontre entre peuples et cultures. Il est vital d’insister sur la communauté de destin qui lie les citoyens européens aux migrants : plus d’égalité et de solidarité entre eux est l’une des conditions pour défendre les droits de tous les travailleurs.

      Une politique migratoire ouverte ne suffira ainsi pas à elle seule à surmonter les tensions entourant les migrations, elle devra être accompagnée d’une transformation profonde de notre monde. Mais pour se sauver du naufrage, l’Europe doit urgemment abandonner les politiques de fermeture qui sont la cause des dizaines de milliers de noyades en Méditerranée et ont attisé la montée de l’extrême droite. Les ONG aujourd’hui criminalisées font bien plus que sauver des migrants, elles sauvent l’Europe d’elle-même. Que nous le voulions ou non, nous sommes tous dans le même bateau.

      http://www.liberation.fr/debats/2018/07/03/une-politique-migratoire-plus-ouverte-pour-moins-de-morts-en-mediterranee
      #économie #illégalisation #extrême_droite #populisme #politique_migratoire #capitalisme #libéralisme #fermeture_des_frontières #ouverture_des_frontières #Charles_Heller

  • #Gabriele_Del_Grande rule.
    Texte publié sur sa page FB, le 20.06.2018.

    Oggi è la #giornatamondialedelrifugiato. Criticare il governo sarebbe fin troppo facile. Oltre che consolatorio. Un po’ come scendere in piazza prima dell’aperitivo a chiedere di aprire i porti e di restare umani. Perché è bello sentirsi dalla parte dei buoni. È consolatorio. Siamo per il diritto d’asilo, per l’accoglienza, per il salvataggio in mare. E siamo così autocompiaciuti del nostro buonismo da non renderci conto di quanto ambigua e scivolosa sia la narrazione sulla frontiera che abbiamo costruito in questi anni. Una narrazione che paradossalmente rischia di fare il gioco di chi insegue il mito del controllo totale della mobilità Africa-Europa.

    Perché quel misto di civilismo ed etica della bontà ha spazzato via il lessico di una certa cultura politica della migrazione.

    Che fine ha fatto la critica alle politiche sui visti che da vent’anni sono alla base del fenomeno degli sbarchi? Che fine ha fatto la critica alla fabbrica della clandestinità e ai centri di identificazione ed espulsione? Che fine ha fatto il discorso sulla libertà di circolazione?

    Sulla rotta del contrabbando libico non viaggiano che pochi “rifugiati”. La grande maggioranza sono lavoratori partiti alla volta dell’Europa su quella che è rimasta l’ultima e unica via dell’emigrazione Africa-Europa. Le ambasciate europee hanno chiuso di fatto tutte le vie legali. Non esistono visti per ricerca di lavoro. Non vengono rilasciati nemmeno visti turistici, che comunque non potrebbero essere convertiti in permessi di soggiorno neanche in presenza di un contratto. Persino i ricongiungimenti familiari vengono concessi col contagocce. E tutto questo mentre l’Europa, da decenni, continua a importare manodopera a basso costo nel numero di milioni di lavoratori all’anno da quei paesi con cui ha firmato accordi di semi o totale libera circolazione: dai nuovi Stati Membri all’Europa orientale, dall’Albania a tutti i Balcani e al Sud America.

    L’Africa invece è stata mantenuta fuori da quegli accordi. Chiusi i canali legali di mobilità, da anni l’obiettivo europeo è chiudere l’ultima via rimasta aperta, quella del contrabbando libico che ormai ha il monopolio dei viaggi sud-nord nel Mediterraneo.

    L’unica eccezione che l’Europa è disposta a fare è proprio sui rifugiati. Su questo è d’accordo persino il ministro Salvini: chi scappa davvero dalla guerra, ha detto più volte, è il benvenuto. Stesso ritornello dalla Commissione a Frontex e ai tanti che a destra e sinistra da anni propongono di costruire in Libia dei centri di detenzione per selezionare i “veri” rifugiati da trasferire in Europa sotto la nostra protezione.

    Perché noi continuiamo a credere nel nostro stato di diritto. Chissà, forse ci aiuta a convivere con quella grande tomba a cielo aperto che è diventato il Mediterraneo, dove hanno perso la vita almeno trentamila viaggiatori negli ultimi vent’anni. Ebbene, la maggior parte di loro non erano perseguitati politici. Erano lavoratori alla ricerca della propria fortuna, spinti nelle braccia del contrabbando libico direttamente dalle ambasciate europee che da anni hanno smesso di rilasciare visti nei paesi della black-list dell’immigrazione clandestina.

    A loro l’Europa promette asilo politico, a patto che lo chiedano a nuoto. Soltanto chi di loro sopravviverà alla traversata ne avrà diritto. Basterà recitare una performance del dolore abbastanza credibile davanti ai funzionari delle commissioni per il riconoscimento dell’asilo, professionisti assunti per misurare il livello della sofferenza e certificare l’avvenuta persecuzione.

    Tutti quelli che avranno il diniego della commissione – e sono la maggioranza - dopo un ricorso fotocopia spesso inutile e spesso scritto da avvocati che campano su questo, saranno in teoria rimpatriati, in pratica espulsi dai circuiti dell’accoglienza e mandati ad allungare le file dei senza documenti che lavorano in nero nelle nostre periferie e nei nostri campi, o di quelli che ridotti in miseria si danno al piccolo crimine.

    E allora oggi più che mai, nella giornata mondiale del rifugiato, anziché chiedersi come estendere il concetto di asilo politico ai migranti climatici o ai disoccupati di mezzo mondo, noi dovremmo chiederci quale sia l’alternativa politica.

    Lo dico, guardate bene, anche per salvaguardare il sacrosanto istituto dell’asilo politico, previsto in Costituzione, nonché per tutelare le diverse migliaia di rifugiati politici a cui l’Italia ha offerto protezione in questi anni. Il punto è che qua la questione politica è un’altra. Ed è molto più grande dell’asilo.

    L’Africa di oggi non è più il terzo mondo. E noi dovremmo dire con forza che nel mondo globalizzato, nell’anno 2018, non è accettabile che l’emigrazione dall’Africa all’Europa sia ancora concepita e governata come uno stato d’eccezione, come un’emergenza.

    Noi dovremmo dire con forza che l’unico modo per porre fine al massacro del Mediterraneo è sperimentare con l’Africa le stesse politiche che da un decennio applichiamo con l’Est Europa e con l’America latina.

    Ovvero una progressiva semplificazione del regime dei visti.

    Non si tratta, attenzione, di trasferire in Europa milioni di lavoratori africani di cui il mercato del lavoro europeo non avrebbe evidentemente bisogno.

    Si tratta di riaprire quelle vie legali dell’emigrazione la cui progressiva chiusura è stata alla base del fenomeno degli sbarchi fin dagli ani Novanta.

    Un fenomeno che riguarda tra le ventimila e le centomila persone all’anno. Tanti sono i lavoratori africani che ogni anno prendono la via del mare verso l’Europa rimanendo poi bloccati in Italia. A quei lavoratori l’Europa potrebbe invece offrire la possibilità di viaggiare in aereo con in tasca un biglietto, un passaporto e un visto per ricerca di lavoro valido in tutta Europa.

    Affinché anziché rimanere bloccati nel limbo dell’accoglienza, in attesa di un permesso che non arriva, impossibilitati a lavorare e bloccati dalla burocrazia in paesi come l’Italia o la Grecia dove il lavoro scarseggia, queste persone possano rimboccarsi le maniche e cercare in modo dignitoso la propria fortuna in tutta Europa. Ammesso che quella fortuna qui si trovi.

    Perché – e concludo – il dibattito sulle migrazioni non può essere disgiunto dalle grandi questioni internazionali, dal discorso contro la guerra e dalle lotte politiche e sociali in corso nei paesi al di là del Mediterraneo.

    Decostruire la frontiera dovrebbe servire anche a questo: a costruire ponti di solidarietà con quelle lotte oltremare in cui ci riconosciamo per la nostra cultura politica.

    L’altro ponte invece dovremmo gettarlo verso le produzioni culturali di quei paesi che forse più di tanti discorsi ci aiuterebbero, attraverso l’arte e la bellezza, a non avere più paura. Perché, forse, comincia tutto da lì.

    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2117499578263631&id=100000108285082
    #tri #catégorisation #asile #migrations #réfugiés #mobilité #visas #travail #ça_fait_du_bien #Afrique #frontières #ouverture_des_frontières #fermeture_des_frontières

    cc @albertocampiphoto @stesummi

  • Ouvrez les #prisons !

    Le recours en France à la prison en milieu ouvert est encore très rare. Une spécificité française liée à une conception de la prison, comme un lieu de punition et non de réinsertion. La #prison-ouverte présente pourtant de nombreux avantages à commencer par une moindre #récidive chez les détenus.


    https://www.franceculture.fr/emissions/les-nouvelles-de-leco/les-nouvelles-de-leco-du-lundi-18-juin-2018

    #prison #France #fermeture #ouverture #punition #intégration #insertion #réinsertion #détention

  • Compilation de textes contre les frontières

    Nunatak est une revue d’histoires, cultures et luttes des montagnes. Au fil des numéros, plusieurs articles ont abordé la question de la frontière. Nous republions ici deux textes parus dans le numéro 1 (Hiver/Printemps 2017) ainsi que deux articles inédits à paraître prochainement (numéro 3, Été/Automne 2018).

    https://revuenunatak.noblogs.org/post/2018/05/29/compilation-de-textes-contre-les-frontieres
    #frontières #ouverture_des_frontières #Revue_Nunatak #Nunatak #montagne
    cc @reka @isskein

  • L’#urbanisation du #Japon, le pays des #possibles, partie 3 : #Sou #Fujimoto.

    Les #possibilités d’#urbanisation du Japon sont le sujet principal de cette #interview de l’#architecte #japonais Sou Fujimoto faite par Marie Bélœil.
    https://www.courrierinternational.com/article/larchitecte-japonais-sou-fujimoto-chaque-mur-est-une-fenetre
    Publié le 11/05/2O18
    Vu le 07/06/2018

    Figure importante du « #minimalisme » japonais, Sou Fujimoto, en répondant à la journaliste, nous permet de placer de nouveaux #concepts à propos de ses choix d’organisation #urbains japonais. Selon lui la #maison est « à la fois un nid et une grotte, une fusion moderne des deux », elle fait partie de la #société et donc du domaine du #public tout en recueillant la sphère #privée. Il considère également qu’il y a un lien important entre #nature et #architecture étant donné le lien important entre la nature et l’homme et des choix à faire vis-à-vis de la #relation qu’ils entretiennent. De plus, « la nature est une grande source d’#inspiration. » L’#habitat selon lui est fondée sur les notions de « transparence », de « division » ou encore d’« identification », en un mot il est fondé sur les « relations entre les #individus et entre l’#individu et la société », celle-ci devant de préférences être basées sur « [la] #diversité et [l’]harmonie. [La] #différence et [la] #tolérance. » Aussi pense-t-il la question de la « fenêtre » en fonction de ses relations, et considère-t-il les notions de #fenêtres et de #murs étroitement liées.

    Les murs séparent, relient et créent du lien. La présence d’un mur éveille la curiosité pour ce qui se trouve derrière. Les murs ne sont pas des #barrières et peuvent au contraire servir de point de départ à des #rencontres.
    Le #mur est une #fenêtre. Les murs et leurs ouvertures se définissent toujours les uns par rapport aux autres. Pour moi, une #ouverture sans fenêtre n’est pas un mur. Et une fenêtre sans mur n’est pas une fenêtre.

    D’autres questions lui sont posées, à propos de ses allusions à Le #Corbusier, à propos du Ministère de la Solitude au Royaume-Unis ou encore à propos de ses #projets en France comme notamment celui de l’Arbre Blanc ou encore celui en partenariat avec #OXO #Architectes : le projet Mille Arbres. Cependant nous nous intéresserons désormais à l’aspect problématique du développement urbain rapide du Japon et ses limites.

  • Pour l’abolition du #titre_de_séjour

    #Leoluca_Orlando, élu à cinq reprises maire de #Palerme, ancien député européen, est l’une des rares personnalités politiques à tenir une parole claire et nette concernant la situation migratoire : la mobilité internationale des hommes est un droit inaliénable. La « #Charte_de_Palerme » l’affirmait déjà en 2015. Il a fallu du temps pour abolir l’esclavage, il a fallu du temps pour abolir la peine de mort : il en faudra pour abolir la nécessité de détenir un titre de séjour, écrit ici dans une lettre ouverte le maire de la ville européenne la plus tournée vers l’Afrique.

    Le cours de ma vie a changé plusieurs fois. L’une d’entre elles fut le jour où j’allai voir une adolescente congolaise, très belle, qui devait avoir 13 ou 14 ans. Elle avait fui par les côtes libyennes sur une embarcation de fortune avec beaucoup d’autres migrants.
    Elle portait une jolie robe pour l’occasion et son attitude montrait qu’elle savait l’importance de ce qu’elle faisait. Elle lut une poésie en français et à plusieurs reprises sa voix fut étranglée par la tristesse et par les larmes. La poésie racontait le drame et la culpabilité de n’être pas parvenue à aider sa mère au moment de passer de leur embarcation au bateau des secours. Sa mère était morte dans ces circonstances et les mots de la poésie transmettaient toute la douleur et le désespoir de cet événement terrible qu’elle avait vécu.

    Au moment précis où la jeune fille a lu ces mots, j’ai eu le sentiment qu’ils cachaient quelque chose d’autre. Très probablement, cette jeune fille avait tué sa mère pour pouvoir survivre. J’eus alors devant moi l’image de ma petite-fille tuant sa mère, ma fille, pour sa propre survie. Et être traversé par cette pensée, ne serait-ce qu’un court instant, fut déjà terrible.

    À une autre occasion, je me trouvais sur le port comme je le fais chaque fois qu’arrive à Palerme un navire qui porte secours à des migrants. Je le fais pour leur faire sentir, tout comme aux professionnels qui s’en occupent, le respect que l’on porte aux migrants, qui sont des personnes humaines, et pour leur faire sentir que les institutions sont à leurs côtés. Dans ces situations-là, j’essaie de trouver des paroles de réconfort : « le pire est passé », « l’important est que vous soyez vivant », « à présent, vous êtes en Europe ». Tandis que je parlais avec un groupe de jeunes sur le quai, l’un d’eux était assis en silence, les yeux baissés et perdus dans le vide. Après avoir parlé avec eux un certain temps, je me suis tourné vers ce garçon et je lui ai demandé pourquoi il ne me parlait pas et ne me regardait pas. Il a levé sur moi ses yeux noirs et dans un anglais impeccable, il m’a dit : « Monsieur le maire, que voulez-vous que je vous dise ? J’ai tué deux frères pour arriver ici vivant ». J’ai pensé à ce qu’il se serait passé si mon frère avait été contraint de nous tuer, mon autre frère et moi, pour survivre.

    On croirait des récits de Dachau et d’Auschwitz : nous poussons des personnes comme nous à risquer leur vie et celle de leurs proches à cause d’absurdes réglementations sur les migrations.

    Les migrants nous poussent à nous interroger sur les #droits, pas seulement sur notre respect des droits de l’homme mais sur les droits qui sont les nôtres, les droits de tout être humain.

    Palerme est devenue, à travers ce genre d’expériences, une référence dans le monde entier en matière de culture de l’#accueil. Je suis fier d’être maire d’une ville qui adresse un message au monde et le met en demeure face aux égoïsmes européens, et pas seulement européens. Je crois qu’au nombre des droits inviolables de l’homme, il y a le droit de choisir où vivre et où mourir. Personne ne peut être contraint à vivre et à mourir, et souvent à se faire tuer, là où l’ont choisi ses parents, sans avoir été consulté sur l’endroit où il allait naître.

    Telles sont les raisons pour lesquelles, à Palerme, a vu le jour la « Charte de Palerme », présentée en 2015 lors du congrès « Io sono persona » (Je suis personne), qui propose et soutient l’abolition du titre de séjour, et promeut la #mobilité_internationale comme un droit inaliénable de l’homme. Nous ne pouvons pas permettre que des êtres humains soient torturés au nom d’un permis de séjour qui constitue, j’en suis convaincu, une nouvelle peine de mort et un nouvel #esclavage. Le système de lois et d’accords internationaux au niveau européen est aujourd’hui un système qui engendre le crime, un système criminogène qui remplit les poches d’organisations criminelles et de trafiquants d’êtres humains. Il ne sera pas facile de se libérer du #permis_de_séjour, comme il n’a pas été facile de se libérer de la peine de mort et de l’esclavage.

    La mondialisation, code culturel et économique de notre époque, a consacré le principe de liberté de circulation pour les informations, la communication, l’économie, l’argent, les moyens de transports. Mais pas pour les personnes. À l’âge de la #mondialisation, un grand nombre de mots voient leur sens changer et certains le perdent tout à fait. Pensons aux mots #État, #patrie, #identité.

    Un jeune reconnaît-il à l’État le même sens que celui que lui a donné ma génération ?

    Aujourd’hui, un jeune connaît son « village » et le monde, qu’il vit également à travers Internet. L’État est perçu comme lointain et souvent comme une limite à nos aspirations, une entrave au bonheur.

    Qu’est-ce que la patrie ? La condamnation par l’état civil à vivre là où mes parents ont décidé que j’allais naître ? Non, la patrie c’est moi qui la choisis. Ma patrie est l’Italie parce que j’ai choisi de rester et de vivre ma vie à Palerme, pas parce que ma mère et mon père m’ont fait naître en Sicile.

    Qu’est-ce que l’identité ? Est-ce une condamnation décidée par le sang de nos parents ? L’identité est tout au contraire un acte suprême de #liberté. Je suis chrétien et italien, et je pourrais choisir de devenir marocain et hindou ou allemand et musulman. Maudite #loi_du_sang, qui a provoqué des génocides terribles tout au long de l’histoire de l’humanité.

    Publié en partenariat avec l’Ambassade de France en Italie et l’Institut français d’Italie, dans le cadre du cycle de débat d’idées « Dialoghi del Farnese ».

    Leoluca Orlando

    MAIRE DE PALERME

    #villes-refuges #ville-refuge #solidarité #Sicile #Italie #esclavage_moderne #liberté_de_circulation #liberté_de_mouvement #frontières #ouverture_des_frontières
    cc @reka

  • #Caen : #ouverture d’un nouveau squat, rue du Marais
    https://fr.squat.net/2018/04/29/caen-ouverture-marais

    L’AG de Lutte Contre Toutes les expulsions de Caen a ouvert samedi 28 avril un immense squat. L’AG a décidé de réserver une partie de cet énorme bâtiment pour créer un espace de convergence des luttes, espace séparé des parties d’habitation qui accueillent des exilé-e-s à la rue. Cet espace de convergence est géré par […]

    #AG_de_lutte_contre_les_expulsions #sans-papiers

  • #Briançon (05) : Occupation de l’ancienne école du Prorel : venez nombreux !
    https://fr.squat.net/2018/04/12/briancon-05-occupation-de-lancienne-ecole-du-prorel-venez-nombreux

    Cette nuit, une salle de l’ancienne école du Prorel a été réquisitionnée pour y accueillir des personnes exilées arrivant d’Italie. Ceci en réponse à l’expulsion de la gare du 10 avril, qui fut seulement une manière de rendre invisible la situation à Briançon en déplaçant le problème ailleurs. Il n’y a pas de réelles solutions […]

    #Hautes-Alpes #ouverture #sans-papiers

  • It’s Time to Rethink the Relationship Between Borders and Climate Change

    Climate-induced migration is now a reality. Opening borders and removing sovereignty from environmental decisions needs to be considered.

    https://undark.org/article/borders-climate-change-displacement
    #frontières #migrations #réfugiés #réfugiés_environnementaux #réfugiés_climatiques #asile #climat #changement_climatique #murs #barrières_frontalières #ouverture_des_frontières

  • #Crest (26) : #ouverture d’un Centre Social Culturel Autogéré : l’Ad Vitam Deternam
    https://fr.squat.net/2018/04/06/crest-26-ouverture-dun-centre-social-culturel-autogere-lad-vitam-deternam

    Wesh, où est-ce qu’on va, qu’est-ce qu’on fait ? La propriété privée… Jeudi 29 mars, un collectif de copain.e.s a ouvert un bien privé, à savoir une villa à tendance bourgeoise appartenant à une dame ayant sa résidence principale à Paris et possédant au moins une autre maison inoccupée sur Crest (26). Ce bâtiment était vide […]

    #Ad_Vitam_Deternam #Drôme