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  • Autiste sévère suspension Aah pendant plus de 2 mois sans aucun courrier ni pour me dire qui fallait faire une demande ASI pension | Services Publics +
    https://www.plus.transformation.gouv.fr/experiences/6078869_autiste-severe-suspension-aah-pendant-plus-de-2-moi

    Bonjour, ça fait 2 mois maintenant qu’on m’a suspendu l’#Aah, je m’en suis rendu compte par hasard ce matin. La #Caf téléphone à ma maman pour lui dire qui faut faire une demande d’#ASI pension invalidité à la Cpam. Soi-disant ils m’ont envoyé un courrier, ce qui n’est pas vrai d’ailleurs, je n’ai rien dans mes notification, même sur mon compte internet. Ils viennent de me renvoyer ça ce matin. Je suis suivi dans un CMP, la personne qui me suit m’a proposé dans ma situation, et vu que le Samsah par chez moi ne s’occupe pas de personnes autistes, de refaire une demande en plus pour la #PCH qui m’a été refusée la première fois pour pouvoir mettre en place un éducateur spécialisé. Bref, tout cela pour dire que j’en ai besoin, là ça fait 2 mois que je touche à peine 280 euros d’aide au logement, et en plus de cela il faut encore que j’attende que la décision de la Cpam arrive pour que je puisse enfin revivre normalement. Je trouve cela aberrant étant donné que je n’ai jamais reçu ce courrier m’indiquant la demande ASI obligatoire, d’ailleurs aucune copie de cette date-là n’apparaît dans mon espace personnel Caf, donc la personne que j’ai eue ce matin ment en disant qu’ils m’ont informé sur la marche à suivre obligatoire soi-disant. En attendant, c’est moi qui paie les conséquences. Caf de Strasbourg.

    Ness le 16/05/2025 à 67500 Haguenau
    Posté par la personne concernée

    Avez-vous vécu une expérience similaire ?

    Réponse du service (Caf du BAS-RHIN)

    <p class="" data-start="157" data-end="165">Bonjour,</p><p class="" data-start="167" data-end="381">Nous comprenons parfaitement votre situation et les difficultés que vous traversez actuellement. Sachez tout d’abord que nous sommes sincèrement désolés pour les conséquences que cela engendre dans votre quotidien.</p><p class="" data-start="383" data-end="763">Concernant la suspension de votre AAH, celle-ci peut effectivement intervenir lorsque des démarches complémentaires, comme une demande d’ASI auprès de la CPAM, deviennent nécessaires pour garantir la continuité de vos droits. Nous regrettons sincèrement si l’information ne vous a pas été transmise de manière claire ou si vous ne l’avez pas retrouvée dans votre espace personnel.</p><p class="" data-start="765" data-end="1125">Pour que nous puissions examiner précisément votre dossier, nous vous invitons à contacter directement un conseiller via votre espace <em data-start="975" data-end="987">Mon Compte</em> ou par téléphone au 3230. Vous pouvez également être accompagné dans ces démarches par un agent France Services si cela vous est plus accessible.</p><p class="" data-start="1127" data-end="1333">Soyez assuré(e) que notre objectif est de rétablir vos droits dès que toutes les conditions sont réunies et de vous accompagner au mieux dans vos démarches, en lien avec les autres organismes comme la CPAM.</p><p class="" data-start="1335" data-end="1363">Nous restons à votre écoute.</p>
    Cordialement,
    Sofiane, pour la Caf
    Date de la 1ère réponse 16/05/2025

  • #elementary OS Preview Some Cool Upcoming Features
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/05/elementary-os-preview-upcoming-features

    The elementary OS 8.0.1 release back in March brought an appreciable set of improvements with it, including a much-improved Files app, but as ever in development: the work never stops! Project founder, Danielle Foré, recently recapped a few smaller features that have been issued to users of the Ubuntu-based Linux distribution as software updates, including: If you run elementary OS 8.x, install your updates and eat your greens, you should be benefitting from the changes listed above (if you don’t have them, go update to get ’em). But Danielle also gave us an early-look at an exciting new app and […] You’re reading elementary OS Preview Some Cool Upcoming Features, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #Distros #pantheon

  • Immobilier : les revers du « coliving », nouvelle industrie de la colocation
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/05/16/les-revers-du-coliving-nouvelle-industrie-de-la-colocation_6606311_3234.html

    Très rentable, la location de chambres au sein d’appartements rénovés prospère sur fond de crise du logement dans les métropoles.


    OLIVIER BONHOMME

    Le modèle économique de cette industrie est tout ce qu’il y a de plus simple. Il s’agit de doubler voire tripler les revenus d’un appartement en y logeant, après rénovation, un maximum de chambres, de salles de bains et une grande cuisine. Le #propriétaire sous-loue son bien à une société – plus d’une vingtaine déjà créées – qui s’occupe des locataires. La décoration est soignée. Les plateformes font leur marge sur les services intégrés au #loyer, lequel s’approche souvent du millier d’euros. « Le Wi-Fi, le gaz, l’électricité, tout ce qu’un locataire aurait de toute façon pris », détaille Axelle Baillet, responsable de Joivy France. « L’assurance, le ménage des parties communes et un fond de course par mois », complète Victor Augais, fondateur de La Casa, qui parvient à louer 12 à 15 chambres par pavillon de banlieue à moins de 1 kilomètre d’une station de métro, de tram ou de RER. Il en exploite déjà une cinquantaine en Ile-de-France et se développe aussi à Lille.

    [...]

    Une trentaine de couples ou de familles bien moins fortunés qu’eux vivaient là depuis toujours ou presque. Un matin, une lettre les a informés que l’immeuble était vendu. Deux mois plus tard, des affichettes les invitaient à prendre rendez-vous pour évoquer les travaux et l’avenir. « “Le ravalement, la réfection de toiture vont affecter votre qualité de vie”, nous a-t-on dit, “on peut vous accompagner dans un nouveau projet” », rapporte l’un des #locataires encore présents, qui, comme ses anciens voisins, a préféré rester anonyme.

    Bien sûr, officiellement, il n’a jamais été question de déloger qui que ce soit. En 2023, au moment où les premiers curages commencent, Lucas, 73 ans, locataire, depuis 1984, d’un 42 mètres carrés pour 516 euros par trimestre (loyer loi de 1948), faisait déjà le décompte. « La dame du bâtiment C est toujours dans le quartier, mais ils l’ont fait partir, détaille-t-il. La dame âgée du E et son mari ont été relogés au A pour vider le E. Moi, ils ont proposé de me trouver un logement ailleurs. J’ai refusé. Avec ma retraite d’ouvrier mécanicien de 1 200 euros, je ne peux pas me le permettre. »

    Elisabeth, 49 ans, régulatrice médicale, qui était née là et n’avait jamais quitté l’appartement – « deux studios réunis du E et du D » –, où ses parents, femme de ménage et manœuvre à la SNCF, s’étaient installés en 1974, a dû, elle aussi, quitter les lieux. Son nom n’était pas sur le bail. Ses parents retraités multipliant les allers-retours en Espagne, le propriétaire a considéré qu’elle était sans droit. « Je venais de faire un AVC [accident vasculaire cérébral], ils ne voulaient pas me croire. Ils m’ont relancée pendant des mois. Avec 1 500 euros [de revenus], comment voulez-vous ? J’ai fini par trouver un appartement avec la cuisine et la salle de bains dans la même pièce. » Ses parents ont reçu une compensation, explique Elisabeth. Deux agences d’architectes et celle des designers Bouroullec ont également quitté les lieux.

    « KV Paris X, un beau projet financé (…) par Anaxago, 4 000 mètres carrés au cœur du 10e arrondissement (…) pour faire une résidence mixte qui mêle coliving et coworking. Maximiser le rendement dans le but de le vendre, sur la base d’un taux de capitalisation en investisseur institutionnel. C’est une opération qui va cibler un taux de rentabilité qui est supérieur à 12 %. » Tout était dit dans cette conférence en ligne donnée par Anaxago, spécialiste de l’investissement immobilier, au printemps 2021.

    Mais de tout cela, Lucas, Elisabeth et la poignée de locataires qui résistent n’en ont rien su. (...)

    https://archive.ph/YyvAs

    #coliving #logement #racket #rente_foncière

  • La guerre contre les enfants palestiniens (et autres textes)

    André Jacob : J’accuse…
    Marche mondiale pour Gaza
    Centre palestinien pour les droits humains (PCHR) : « Nous ne leur laisserons rien » : la destruction systématique par Israël du secteur agricole et des systèmes de production alimentaire à Gaza
    Addameer : Texte
    Sam Jones : Israël commet un génocide à Gaza, dit un ancien diplomate de l’UE
    Noam Peleg : Conférence Yoliswa Dwane : La guerre contre les enfants palestiniens
    Orly Noy : Ce qu’un « sommet pour la paix » nous révèle sur l’état de la gauche israélienne
    Nir Hasson : Un débat à la Knesset révèle que tout le monde ne pense pas qu’affamer les enfants de Gaza soit une mauvaise chose
    Plan de « conquête » de la bande de Gaza : la France doit réagir fermement
    Israël-Palestine : « Contre les faiseurs de guerre, construisons le chemin de la paix »
    Liens vers d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/05/16/la-guerre-contre-les-enfants-palestiniens-et-a

    #international #palestine #israel

  • Dove il dolore si fa luce: la #fotografia come testimonianza dei conflitti alla world press photo exhibition 2025
    https://scomodo.org/dove-il-dolore-si-fa-luce-la-fotografia-come-testimonianza-dei-conflitti-al

    «Le immagini sono lì, basta scattarle. La miglior foto, la miglior propaganda, è la verità». Molti anni e molte guerre sono passate da queste parole di Robert Capa, uno dei più celebri fotografi di guerra del XX secolo. Divenne famoso in tutto il mondo nel 1936 quando sul campo di battaglia della guerra civile in […] L’articolo Dove il dolore si fa luce: la fotografia come testimonianza dei conflitti alla world press photo exhibition 2025 proviene da Scomodo.

    #Avanguardie_Culturali #artecontemporanea #mostre #palaexpo #palazzo_esposizioni

  • #Nantes#Manifestation 77 ans de Nakba – il y a toujours Urgence en #Palestine
    https://nantes.indymedia.org/events/145681/nantes-manifestation-77-ans-de-nakba-il-y-a-toujours-urgence-en-pa

    77 ans de Nakba – Il y a toujours Urgence en Palestine Appel à manifestation Samedi 17 mai 14h MIROIR D’EAU Alors que la Nakba continue depuis 77 ans, que le génocide est en cours depuis 19 mois, que la famine est organisée par Israël et ses complices à Gaza,…

    #Contre_le_génocide

  • « Ils veulent effacer un peuple » : en #Palestine, la Nakba ne s’est jamais arrêtée
    https://www.lemediatv.fr/emissions/2025/ils-veulent-effacer-un-peuple-en-palestine-la-nakba-ne-sest-jamais-arretee

    Il y a 77 ans, le 15 mai 1948, s’ouvrait un chapitre tragique de l’histoire contemporaine : la Nakba, la « catastrophe », qui a vu près de 800 000 Palestiniens expulsés de leurs terres, des villages rasés, des massacres perpétrés.

  • Israeli Forces Kill Five Palestinians In Tammun
    May 16, 2025 | - IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-forces-kill-five-palestinians-in-tammun

    On Thursday, Israeli occupation soldiers killed five Palestinians in Tammun town, south of Tubas, in the occupied West Bank’s northeastern part.

    Media sources reported that Israeli special forces invaded the town of Tammun, south of Tubas, on Thursday morning, encircling a residential apartment in a three-story building at the town’s center.

    According to local sources and eyewitnesses, an exchange of fire erupted between the invading Israeli troops and Palestinian fighters sheltering inside the besieged home.

    They added that the army then launched Energa anti-tank grenades and heavy gunfire on the building, followed by bulldozer-led demolitions that destroyed sections of the structure.

    The Mayor of Tammun, Samir Qteishat, said the soldiers took the corpses of four of the slain Palestinians, while the fifth was later found burnt and his body severely mutilated under the rubble.

    The slain Palestinians have been identified as:

    1- Wadea’ Eyad Ahmad Bani Odah (19 years old)
    2- Ibrahim Yassin Ahmad Bani Odah (24 years old)
    3- Rida Kamal Mahmoud Bani Odah (22 years old)
    4- Islam Azmi Hussein Bani Odah (22 years old)
    5- Saher Nabil Bisharat (23 years old)

    Residents gathered to lay Saher Bisharat to rest, while Israeli forces continue to withhold the bodies of the other four.

    The Al-Quds Brigades, the armed wing of the Islamic Jihad, said the five Palestinians were members of its “Tubas Battalion”, and added that “its fighters engaged in fierce clashes with the invading forces and confirmed injuries among the Israeli army.”

    Meanwhile, the Islamic Resistance Movement (Hamas) mourned the slain fighters and called for “mobilization and escalation of resistance against the occupation and its paramilitary colonizers.” (...)

    #Palestine_assassinée

  • Les #parcs_africains ou l’histoire d’un #colonialisme_vert | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/parcs-Afrique-colonialisme-histoire-nature-faune

    Cette vision est en outre soutenue par un ensemble d’œuvres relayées par la grande presse. C’est par exemple Winston Churchill qui, en 1907, publie Mon voyage en Afrique, dans lequel il décrit le continent africain comme un « vaste jardin naturel » malheureusement peuplé d’« êtres malhabiles ». Dans les années 1930, c’est ensuite Ernest Hemingway qui évoque, dans Les Neiges du Kilimandjaro, un continent où les big five – ces mammifères emblématiques de l’Afrique que sont le lion, le léopard, l’éléphant, le rhinocéros noir et le buffle – régneraient en maîtres. Depuis, le mythe de cette Afrique édénique a perduré à travers les reportages du National Geographic et de la BBC ou, plus récemment, avec la sortie du célèbre film d’animation Le Roi Lion.

    #guillaume_blanc

  • Le président de l’#UGA #censure des œuvres artistiques suite à une pétition de l’UNI

    Énoncé des faits :

    À la suite d’une pétition initiée par l’UNI, #Yassine_Lakhnech a décidé de retirer plusieurs inscriptions artistiques apposées sur les parois vitrées de la galerie des amphithéâtres, dans le bâtiment Pierre Mendès France.

    Ces inscriptions, réalisées dans le cadre du « #Mois_de_l’égalité » organisé en mars, font partie d’un projet artistique mobilisant étudiants et personnels de l’université contre le racisme et les discriminations. L’artiste « #Petite_Poissone », une Grenobloise de 42 ans, a encadré les ateliers au cours desquels ces messages ont été créés. Environ quarante messages engagés ont été affichés dans la galerie.

    L’UNI a vivement dénoncé ces œuvres, les qualifiant de « propagande anti-blancs ». Le délégué national du syndicat, Yvenn Le Coz, a estimé que ces messages « encouragent un racisme à l’encontre des personnes blanches et diffusent une idéologie ‘woke’ selon laquelle notre société serait structurellement raciste », réclamant leur retrait auprès de l’administration universitaire.

    Le président s’est alors exécuté suivant les injonctions de l’UNI. Il a déclaré au journal Le FIGARO (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-universite-de-grenoble-retire-en-urgence-des-oeuvres-d-art-conspuant-les-) et dans un communiqué de presse : « Le contenu des messages a été élaboré lors d’ateliers artistiques par des personnels et des étudiants. Leur contenu n’est pas à l’initiative de l’établissement. Malheureusement, certains messages ont échappé à la vigilance de l’Université et sont incompatibles avec les #valeurs et les #principes républicains que l’université incarne ».

    Dans le même temps la page wikipedia de « Petite Poissone » a fait l’objet de modifications insultantes.
    Notre analyse

    Cette attaque de l’UNI contre les libertés académiques et artistiques est organisée minutieusement. Elle concerne ces dernières semaines de nombreuses universités en France et présente dans sa forme et les thématiques ciblées, des similitudes avec les actions de l’extrême droite américaine contre les universités. Rappelons qu’à Grenoble, le représentant de l’UNI a été aux législatives de 2024, candidat suppléant pour le RN.

    Le président de l’université en acceptant la demande de l’UNI a fait une double faute.

    - En premier lieu, il a pris la décision seul sans en référer à aucune des instances de l’université (Directoire, CA, CaC). Cela pose un problème grave. Soit les messages en question tombent sous le coup de la loi et il se doit de porter l’affaire devant les instances judiciaires et disciplinaires compétentes, soit ce n’est pas le cas et il porte atteinte à la liberté artistique, composante majeure de la liberté d’expression, d’autant plus qu’il s’agissait d’un travail collectif des personnels et des étudiants de l’UGA.
    – En cas de doute sur les messages inscrits, le président aurait dû à minima porter l’affaire devant le comité d’éthique de l’UGA pour statuer sur ce cas. Il aurait également pu prendre les avis du directoire et du CA. Cela illustre parfaitement la conception du pouvoir qu’à Yassine Lakhnech, autoritaire, solitaire et autocratique. Dans le cas présent, l’urgence de la décision ne pouvait être caractérisée puisqu’il semble que ces œuvres étaient affichées depuis 2 mois.

    Le président montre une fois encore son traitement asymétrique des questions éthiques à l’université. Les exemples des conférences récentes de Rima Hassan, Alain Bauer et Hanane Mansouri où le président a été plus que complaisant avec des personnalités controversées et d’extrême droite alors qu’il a demandé des conditions restrictives à la conférence de Rima Hassan est particulièrement parlant.

    En conclusion

    Nous constatons — et l’avons déjà souligné à plusieurs reprises — une dérive vers l’extrême droite du président et de tout ou partie de l’équipe présidentielle, ainsi qu’un mépris caractérisé pour les instances collectives de l’université.

    En agissant ainsi, le président de l’université — élu grâce à la voix de l’UNI au CA — se rend complice des attaques contre les libertés artistiques et académiques que mène l’extrême droite trumpiste partout dans le monde. Il alimente le climat délétère qu’entretient sa composante française, dont l’UNI fait partie, désinhibée par les politiques fascistes de l’administration américaine.

    En retirant, sans discussion, des œuvres d’art élaborées par des membres du personnel et des étudiants, il montre son mépris pour le travail des membres de la communauté universitaire.

    UGA en commun dénonce fermement le mode de prise de décision autocratique du président et sa participation de fait à l’entreprise de destruction des libertés académiques, artistiques et plus largement de la liberté d’expression.

    UGA en commun souligne de plus la responsabilité de la VP à l’égalité des chances et du VP culture et culture scientifique forcément concernés par ce dossier et qui à l’heure actuelle ne se sont pas désolidarisés de la décision du président.

    UGA en commun exprime par ailleurs son soutien à « Petite Poissone » attaquée par des mentions insultantes sur sa fiche wikipedia.

    Quant au fond des messages qui, selon le président, posaient problème, nous renvoyons les lecteurs aux nombreuses références académiques sérieuses qui soulignent actuellement l’asymétrie de traitement par les institutions des diverses catégories de population. Provoquer sur ces questions – un des rôles de l’art contemporain – pour susciter du débat est sans doute salutaire.

    Par cette action, l’UGA est bien loin d’incarner les valeurs et principes républicains tels que revendiqués par le président.

    https://ugaencommun.fr/le-president-de-luga-censure-des-oeuvres-artistiques-suite-a-une-petitio
    #université_grenoble_alpes #féminisme #mois_de_l'égalité

  • #Microplastiques : de premières études laissent craindre un impact inquiétant sur notre organisme

    Des chercheurs ont observé des troubles du comportement chez des animaux exposés aux microplastiques. Chez l’humain, leur présence dans le #cerveau soulève de plus en plus de questions.

    Les microplastiques sont partout. Ces minuscules particules, mesurant moins de 5 millimètres de diamètre, sont invisibles à l’œil nu et proviennent de la dégradation d’objets en plastique plus volumineux, comme les sacs ou les bouteilles. Avec le temps, ces déchets se fragmentent et se dispersent dans l’ensemble de notre environnement.

    Selon le magazine en ligne New Scientist (https://www.newscientist.com/article/mg26635421-000-what-are-microplastics-doing-to-your-brain-were-startin), nous consommons environ 52.000 particules de microplastique par an ; 121.000 si l’on inclut celles que nous inhalons. On retrouve ainsi ces petits fragments dans les reins, le foie et d’autres organes humains. Les scientifiques ont récemment découvert que notre cerveau n’était pas protégé par la barrière hémato-encéphalique, qui l’isole du reste de l’organisme, et que des particules étrangères pouvaient y être retrouvées.

    Tamara Galloway, écotoxicologue à l’Université d’Exeter au Royaume-Uni, explique que l’on ne sait pas encore précisément si les microplastiques peuvent perturber notre cerveau, ni comment s’illustreraient ces perturbations. Elle estime cependant que leurs effets sur les humains pourraient être graves. Ce sont principalement les recherches menées sur les animaux qui nous permettent, pour l’heure, de mieux comprendre les effets des microplastiques sur le cerveau et le comportement.

    L’exemple le plus marquant est celui du bernard-l’ermite. Le chercheur Andrew Crump, du Royal Veterinary College de Londres, a exposé ces crustacés à deux environnements : l’un contenant de l’eau propre, l’autre de l’eau polluée par des fragments microscopiques de polyéthylène, un plastique très répandu dans les emballages. Après cinq jours, chaque bernard-l’ermite devait choisir entre deux coquilles : l’une plus petite, l’autre plus grande que celle qu’il occupait. Résultat, les individus exposés aux microplastiques semblaient confus et optaient plus fréquemment pour la coquille la moins adaptée. De quoi suggérer que ces particules altèrent potentiellement leur faculté à prendre des décisions essentielles à leur survie.

    Des indices alarmants

    Malheureusement, le nombre de particules de microplastiques présentes dans notre environnement est en pleine explosion. Matthew Campen, chercheur à l’Université du Nouveau-Mexique, affirme que les cerveaux de personnes décédées en 2024 contenaient environ 50% de microplastiques en plus que ceux de personnes mortes en 2016. Aujourd’hui, on retrouve en moyenne 7 grammes de plastique par cerveau, soit « l’équivalent de quelques bouchons de bouteille d’eau », souligne le média.

    Malgré les restrictions expérimentales (il est compliqué de disséquer des cerveaux d’humains encore en vie), il existe quelques indices d’effets néfastes chez des personnes vivantes. Une étude publiée dans la revue scientifique Sage Journals (https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.3233/JAD-240746) a révélé que les chinois de 60 ans et plus, affirmant être fortement exposés aux microplastiques (notamment en utilisant de la vaisselle en #plastique et en buvant régulièrement de l’#eau_en_bouteille) présentaient un risque accru de #troubles_cognitifs légers.

    Ces résultats soulèvent des préoccupations quant aux effets neurologiques potentiels des microplastiques chez l’humain, bien que des études plus approfondies soient nécessaires pour établir d’éventuels liens supplémentaires.

    En attendant d’en savoir plus, certains gestes simples permettent de limiter notre exposition quotidienne. Cela passe par l’utilisation de contenants en verre ou en céramique, le choix de produits issus de l’agriculture biologique et la préférence pour les aliments non emballés.

    https://www.slate.fr/sciences/microplastiques-pollution-organisme-corps-humain-environnement-probleme-sante-
    #microplastique #santé

  • #Paris said au revoir to cars. Air pollution maps reveal a dramatic change.

    Air pollution fell substantially as the city restricted car traffic and made way for parks and bike lanes.

    Over the past 20 years, Paris has undergone a major physical transformation, trading automotive arteries for bike lanes, adding green spaces and eliminating 50,000 parking spaces.
    Part of the payoff has been invisible — in the air itself.
    Airparif, an independent group that tracks air quality for France’s capital region, said this week that levels of fine particulate matter (PM 2.5) have decreased 55 percent since 2005, while nitrogen dioxide levels have fallen 50 percent. It attributed this to “regulations and public policies,” including steps to limit traffic and ban the most polluting vehicles.

    Air pollution heat maps show the levels of 20 years ago as a pulsing red — almost every neighborhood above the European Union’s limit for nitrogen dioxide, which results from the combustion of fossil fuels. By 2023, the red zone had shrunk to only a web of fine lines across and around the city, representing the busiest roads and highways.
    The change shows how ambitious policymaking can directly improve health in large cities. Air pollution is often described by health experts as a silent killer. Both PM 2.5 and nitrogen dioxide have been linked to major health problems, including heart attacks, lung cancer, bronchitis and asthma.

    Paris has been led since 2014 by Mayor Anne Hidalgo, a Socialist who has pushed for many of the green policies and has described her wish for a “Paris that breathes, a Paris that is more agreeable to live in.”

    Her proposals have faced pushback — from right-leaning politicians, a car owners’ association and suburban commuters, who say that targeting cars makes their lives more difficult.
    But last month, Parisians voted in a referendum to turn an additional 500 streets over to pedestrians. A year earlier, Paris had moved to sharply increase parking fees for SUVs, forcing drivers to pay three times more than they would for smaller cars. The city has also turned a bank of the Seine from a busy artery into a pedestrian zone and banned most car traffic from the shopping boulevard of Rue de Rivoli.
    Carlos Moreno, a professor at Paris 1 Panthéon-Sorbonne University and a former adviser to the city, said the French capital has developed “an urban policy based on well-being.”

    https://www.washingtonpost.com/climate-solutions/2025/04/12/air-pollution-paris-health-cars
    https://archive.is/29uTN#selection-1573.0-1621.177
    #vélo #cartographie #visualisation #transports #statistiques #chiffres #air #qualité_de_l'air #pollution #pollution_de_l'air #restrictions #modes_de_transport #aménagement_urbain #urbanisme #zones_piétonnes #aménagement_du_territoire
    #ressources_pédagogiques

  • L’obscurité en danger

    Nos écosystèmes sont-ils pollués par la lumière ? Dans cette vidéo en partenariat avec LeMonde.fr, des chercheurs de l’Observatoire de l’environnement nocturne déploient un réseau de capteurs à La Réunion. Photométrie, modélisation atmosphérique et aménagement du territoire leur offrent une compréhension fine de la pollution lumineuse.

    https://www.youtube.com/watch?v=MNuOIQqHYAk


    #pollution_lumineuse #obscurité #vidéo

  • Les #parcs africains ou l’histoire d’un #colonialisme_vert

    Derrière le mythe d’une Afrique #sauvage et fascinante se cache une histoire méconnue : celle de la mise sous cloche de la #nature au mépris des populations, orchestrée par des experts occidentaux. L’historien #Guillaume_Blanc raconte.

    Vous avez longuement enquêté sur les politiques de #protection_de_la_nature mises en place en #Afrique depuis la fin du XIXe siècle. Comment, dans l’esprit des experts occidentaux de la conservation de la nature, a germé cette idée que le continent africain constituait le dernier éden sauvage de la planète, qu’il s’agissait de préserver à tout prix ?

    Guillaume Blanc1 Mon enquête historique s’appuie en effet sur plus de 130 000 pages de documents issus de 8 fonds d’archives répartis entre l’Europe et l’Afrique. Pour comprendre ce mythe de la nature sauvage, il faut se mettre à la place des #botanistes et des #forestiers qui partent tenter l’aventure dans les #colonies à la fin du XIXe siècle, et laissent derrière eux une Europe radicalement transformée par l’industrialisation et l’urbanisation. En arrivant en Afrique, ils sont persuadés d’y retrouver la nature qu’ils ont perdue chez eux.

    Cette vision est en outre soutenue par un ensemble d’œuvres relayées par la grande presse. C’est par exemple #Winston_Churchill qui, en 1907, publie Mon voyage en Afrique, dans lequel il décrit le continent africain comme un « vaste jardin naturel » malheureusement peuplé d’« êtres malhabiles ». Dans les années 1930, c’est ensuite #Ernest_Hemingway qui évoque, dans Les Neiges du Kilimandjaro, un continent où les #big_five – ces mammifères emblématiques de l’Afrique que sont le #lion, le #léopard, l’#éléphant, le #rhinocéros noir et le #buffle – régneraient en maîtres. Depuis, le #mythe de cette Afrique édénique a perduré à travers les reportages du #National_Geographic et de la BBC ou, plus récemment, avec la sortie du célèbre film d’animation #Le_Roi_Lion.

    Qui sont les principaux acteurs des politiques de protection de la nature en Afrique, depuis les premières réserves de faune sauvage jusqu’à la création des parcs nationaux ?
    G. B. En Afrique, la création des #réserves_de_chasse à la fin du XIXe siècle par les colonisateurs européens vise surtout à protéger le commerce des troupeaux d’éléphants, déjà largement décimés par la #chasse. À partir des années 1940, ces #réserves deviennent ensuite des espaces dédiés presque exclusivement à la contemplation de la #faune_sauvage – une évolution qui témoigne d’une prise de conscience de l’opinion publique, qui considère comme immoral le massacre de la grande #faune.

    Les principaux acteurs de cette transformation sont des écologues administrateurs, à l’image de #Julian_Huxley, le tout premier directeur de l’#Unesco, nommé en 1946. On peut également citer #Edgar_Worthington, qui fut directeur scientifique adjoint du #Nature_Conservancy (une orga­ni­sa­tion gouvernementale britannique), ou l’ornithologue #Edward_Max_Nicholson, l’un des fondateurs du #World_Wildlife_Fund, le fameux #WWF. À partir des années 1950, ces scientifiques issus de l’administration impériale britannique vont s’efforcer de mettre la #science au service du gouvernement, de la nature et des hommes.

    À l’époque coloniale, la nature africaine semble toutefois moins menacée qu’elle ne l’est aujourd’hui. N’y a-t-il pas comme une forme de contradiction de la part des experts de la conservation à vouloir présenter ce continent comme le dernier éden sauvage sur Terre et, dans le même temps, à alerter sur le risque d’extinction de certaines espèces ?
    G. B. Si on prend l’exemple des éléphants, ce sont tout de même 65 000 animaux qui sont abattus chaque année à la fin du XIXe siècle en Afrique de l’Est pour alimenter le commerce de l’#ivoire. À cette époque, les administrateurs coloniaux sont pourtant incapables de réaliser que le massacre auquel ils assistent relève de leur propre responsabilité. Car, tout autour des espaces de protection qu’ils mettent en place pour protéger la nature, la destruction des #ressources_naturelles se poursuit – ce sont les #plantations de #cacao en #Côte_d’Ivoire qui empiètent toujours plus sur la #forêt_tropicale, ou le développement à grande échelle de la culture du #café en #Tanzanie et au #Kenya.

    À mesure que ce #capitalisme_extractiviste s’intensifie, la protection de la faune et de la flore se renforce via la multiplication des #zones_protégées. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ceux qui entendent préserver la nature en établissant des réserves de chasse, puis des parcs nationaux, sont aussi ceux qui la détruisent en dehors de ces espaces de protection.

    Une initiative baptisée « #Projet_spécial_africain » illustre bien cette vision de la nature africaine. En quoi consiste cette grande #mission_écologique, largement promue par les experts internationaux de la conservation ?
    G. B. Le Projet spécial africain est lancé à Varsovie en 1960 par l’#Union_internationale_pour_la_conservation_de_la_nature (#UICN), sous l’égide des Nations unies. En septembre 1961, une grande conférence internationale est organisée à Arusha, en Tanzanie, afin de promouvoir les programmes de conservation auprès des dirigeants africains arrivés au pouvoir après les indépendances. Elle réunit une centaine d’experts occidentaux ainsi qu’une trentaine de dirigeants africains.

    D’un commun accord, ces derniers déclarent vouloir poursuivre les efforts accomplis par les colons européens dans les parcs nationaux africains qui ont vu le jour depuis la fin des années 1920. Pour, je cite, « aider les gouvernements africains à s’aider eux-mêmes », des experts internationaux sont alors envoyés en Afrique. Le Projet spécial africain, qui se poursuivra jusqu’à la fin des années 1970, prend donc la forme d’une alliance entre les dirigeants africains et les experts internationaux.

    Dans le livre que vous avez publié il y a peu, La Nature des hommes, vous rappelez que les institutions internationales ont fortement incité les pays africains à exclure leurs populations des territoires de ce qui allait devenir les parcs nationaux…
    G. B. Parmi les institutions impliquées, il y a, d’un côté, les agences des Nations unies comme l’Unesco et la FAO, mais aussi des organisations non gouvernementales comme l’UICN, le WWF ou la Fauna & Flora International (FFI). Ces deux grandes catégories d’institutions ont tout d’abord servi de machine à reconvertir les administrateurs coloniaux en experts internationaux de la conservation. Ce sont elles qui vont ensuite imposer les mesures conservationnistes à l’intérieur des parcs.

    La FAO va, par exemple, conditionner son aide au Kenya, à l’Éthiopie ou à la Tanzanie pour l’achat de matériel agricole à l’acceptation des règles édictées par l’Unesco – à savoir que soient expulsées les populations qui vivent dans les parcs pour préserver les grands mammifères. C’est donc un véritable système international qui se met en place, dans lequel les agences des Nations unies vont avoir recours à des experts qu’elles vont mandater auprès de l’UICN, du WWF ou de la #FFI.

    Dans les années qui suivent la #décolonisation, les dirigeants africains participent eux aussi à cette #mythification d’un continent foisonnant de vie, car préservé des activités humaines. Quelle est leur part de responsabilité dans la construction de cet #imaginaire ?
    G. B. S’ils n’ont pas choisi ce cadre culturel imposé par les experts internationaux de la conservation, selon lequel l’Afrique serait le dernier refuge mondial de la faune sauvage, ils savent en revanche le mettre au service de leurs propres intérêts. Au #Congo, rebaptisé Zaïre en 1971 par le président Mobutu, ce dernier explique lors d’une conférence de l’UICN qui se tient à Kinshasa que son pays a créé bien plus de parcs que le colonisateur belge qui l’a précédé.

    En 1970, soit près de 10 ans après son indépendance, la Tanzanie a de son côté quadruplé son budget dédié aux parcs nationaux, sous l’impulsion de son Premier ministre #Julius_Nyerere, bien conscient que le parc national représente une véritable #opportunité_économique. Si Julius Nyerere n’envisage pas de « passer (s)es vacances à regarder des crocodiles barboter dans l’eau », comme il l’explique lui-même dans la presse tanzanienne, il assure que les Occidentaux sont prêts à dépenser des millions de dollars pour observer la faune exceptionnelle de son pays. Julius Nyerere entend alors faire de la nature la plus grande ressource économique de la Tanzanie.

    Certains responsables politiques africains mettent aussi à profit le statut de parc national pour contrôler une partie de leur population…
    G. B. Pour une nation comme l’Éthiopie d’#Hailé_Sélassié, la mise en parc de la nature donne la #légitimité et les moyens financiers pour aller planter le drapeau national dans des territoires qui échappent à son contrôle. Lorsque l’UICN et le WWF suggèrent à l’empereur d’Éthiopie de mettre en parc différentes régions de son pays, il choisit ainsi le #Simien, dans le Nord, une zone de maquis contestant le pouvoir central d’Addis-Abeba, l’#Awash, dans l’Est, qui regroupe des semi-nomades vivant avec leurs propres organisations politiques, et la #vallée_de_l’Omo, dans le Sud, où des populations circulent librement entre l’Éthiopie et le Kenya sans reconnaître les frontières nationales.

    En Afrique, la mise sous protection de la nature sauvage se traduit souvent par l’#expulsion des peuples qui vivent dans les zones visées. Quelles sont les conséquences pour ces hommes et ces femmes ?
    G. B. Ce #déplacement_forcé s’apparente à un véritable tremblement de terre, pour reprendre l’expression du sociologue américain Michael Cernes, qui a suivi les projets de #déplacement_de_populations menés par les Nations unies. Pour les personnes concernées, c’est la double peine, puisqu’en étant expulsées, elles sont directement impactées par la création des parcs nationaux, sans en tirer ensuite le moindre bénéfice. Une fois réinstallées, elles perdent en effet leurs réseaux d’entraide pour l’alimentation et les échanges socio-économiques.

    Sur le plan environnemental, c’est aussi une catastrophe pour le territoire d’accueil de ces expulsés. Car, là où la terre était en mesure de supporter une certaine densité de bétail et un certain niveau d’extraction des ressources naturelles, la #surpopulation et la #surexploitation de l’#environnement dont parlent les experts de la conservation deviennent réalité. Dans une étude publiée en 20012, deux chercheurs américain et mozambicain ont tenté d’évaluer le nombre de ces expulsés pour l’ensemble des parcs nationaux d’Afrique. En tenant compte des lacunes statistiques des archives historiques à ce sujet, les chercheurs ont estimé qu’entre 1 et 14 millions de personnes avaient été contraintes de quitter ces espaces de conservation au cours du XXe siècle.

    Depuis la fin des années 1990, les politiques globales de la #conservation_de_la_nature s’efforcent d’associer les populations qui vivent dans ou à côté des #aires_protégées. Comment se matérialise cette nouvelle philosophie de la conservation pour les populations ?
    G. B. Cette nouvelle doctrine se traduit de différentes manières. Si l’on prend l’exemple de l’#Ouganda, la population va désormais pouvoir bénéficier des revenus du #tourisme lié aux parcs nationaux. Mais ceux qui tirent réellement profit de cette ouverture des politiques globales de conservation sont souvent des citadins qui acceptent de devenir entrepreneurs ou guides touristiques. Les habitants des parcs n’ont pour leur part aucun droit de regard sur la gestion de ces espaces protégés et continuent de s’y opposer, parfois avec virulence.

    En associant les populations qui vivent dans ou à proximité des parcs à la gestion de la grande faune qu’ils abritent, la conservation communautaire les incite à attribuer une valeur monétaire à ces animaux. C’est ce qui s’est produit en #Namibie. Plus un mammifère est prisé des touristes, comme l’éléphant ou le lion, plus sa valeur pécuniaire augmente et, avec elle, le niveau de protection que lui accorde la population. Mais quid d’une pandémie comme le Covid-19, provoquant l’arrêt de toute activité touristique pendant deux ans ? Eh bien, la faune n’est plus protégée, puisqu’elle n’a plus aucune valeur. Parce qu’il nie la singularité des sociétés auxquelles il prétend vouloir s’adapter, le modèle de la #conservation_communautaire, qui prétend associer les #populations_locales, se révèle donc souvent inefficace.

    Des mesures destinées à exclure les humains des espaces naturels protégés continuent-elles d’être prises par certains gouvernements africains ?
    G. B. De telles décisions restent malheureusement d’actualité. Les travaux de l’association Survival International l’ont très bien documenté au #Cameroun, en #République_démocratique_du_Congo ou en Tanzanie. En Éthiopie, dans le #parc_du_Simien, où je me suis rendu à plusieurs reprises, les dernières #expulsions datent de 2016. Cette année-là, plus de 2 500 villageois ont été expulsés de force à 35 km du parc. Dans les années 2010, le géographe américain Roderick Neumann a pour sa part recensé jusqu’à 800 #meurtres liés à la politique de « #shoot_on_sight (tir à vue) » appliquée dans plusieurs parcs nationaux d’Afrique de l’Est. Selon cette doctrine, toute personne qui se trouve à l’intérieur du parc est soupçonnée de #braconnage et peut donc être abattue par les éco-gardes. Dans des pays où le braconnage n’est pourtant pas passible de peine de mort, de simples chasseurs de petit gibier sont ainsi exécutés sans sommation.

    En Europe, les règles de fonctionnement des parcs nationaux diffèrent de celles qui s’appliquent aux espaces de protection africains. Si on prend l’exemple du parc national des Cévennes, l’agriculture traditionnelle et le pastoralisme n’y sont pas prohibés, mais valorisés en tant qu’éléments de la culture locale. Comment expliquer ce « deux poids, deux mesures » dans la façon d’appréhender les espaces de protection de la nature en Europe et en Afrique ?
    G. B. Le parc national des Cévennes, créé en 1970, abrite plus de 70 % du site des Causses et Cévennes, inscrit sur la liste du Patrimoine mondial depuis 2011. Or la valeur universelle exceptionnelle qui conditionne un tel classement est, selon l’Unesco, « l’agropastoralisme, une tradition qui a façonné le paysage cévenol ». C’est d’ailleurs à l’appui de cet argumentaire que l’État français alloue des subventions au parc pour que la transhumance des bergers s’effectue à pied et non pas en camions, ou bien encore qu’il finance la rénovation des toitures et des murs de bergeries à partir de matériaux dits « traditionnels ».

    En revanche, dans le parc éthiopien du Simien, la valeur universelle exceptionnelle qui a justifié le classement de ce territoire par l’Unesco est « ses #paysages spectaculaires ». Mais si les #montagnes du Simien ont été classées « en péril3 » et les populations qui y vivaient ont été expulsées, c’est, selon les archives de cette même organisation internationale, parce que « l’#agropastoralisme menace la valeur du bien ».

    À travers ces deux exemples, on comprend que l’appréciation des rapports homme-nature n’est pas univoque en matière de conservation : il y a une lecture selon laquelle, en Europe, l’homme façonne la nature, et une lecture selon laquelle, en Afrique, il la dégrade. En vertu de ce dualisme, les activités agropastorales relèvent ainsi d’une #tradition à protéger en Europe, et d’une pratique destructrice à éliminer en Afrique.

    https://lejournal.cnrs.fr/articles/parcs-Afrique-colonialisme-histoire-nature-faune
    #colonialisme #animaux #ingénierie_démographique

    • La nature des hommes. Une mission écologique pour « sauver » l’Afrique

      Pendant la colonisation, pour sauver en Afrique la nature déjà disparue en Europe, les colons créent des parcs en expulsant brutalement ceux qui cultivent la terre. Et au lendemain des indépendances, avec l’Unesco ou le WWF, les dirigeants africains « protègent » la même nature, une nature que le monde entier veut vierge, sauvage, sans hommes.
      Les suites de cette histoire sont connues : des millions de paysans africains expulsés et violentés, aujourd’hui encore. Mais comment a-t-elle pu advenir ? Qui a bien pu organiser cette continuité entre le temps des colonies et le temps des indépendances ? Guillaume Blanc répond à ces questions en plongeant le lecteur au cœur d’une étrange mission écologique mondiale, lancée en 1961 : le « Projet spécial africain ».
      L’auteur raconte l’histoire de ce Projet, mais, plutôt que de suivre un seul fil narratif, il redonne vie à quatre mondes, que l’on découvre l’un après l’autre : le monde des experts-gentlemen qui pensent l’Afrique comme le dernier refuge naturel du monde ; celui des colons d’Afrique de l’Est qui se reconvertissent en experts internationaux ; celui des dirigeants africains qui entendent contrôler leurs peuples tout en satisfaisant les exigences de leurs partenaires occidentaux ; celui, enfin, de paysans auxquels il est demandé de s’adapter ou de disparaître. Ces hommes ne parlent pas de la même nature, mais, pas à pas, leurs mondes se rapprochent, et ils se rencontrent, pour de bon. Ici naît la violence. Car c’est la nature des hommes que d’échanger, pour le meilleur et pour le pire.

      https://www.editionsladecouverte.fr/la_nature_des_hommes-9782348081750
      #livre

  • Senat beendet Kiezblocks im Bezirk Mitte – und damit auch im Rest der Stadt
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/senat-beendet-kiezblocks-im-bezirk-mitte-und-damit-auch-im-rest-der

    Was soll man dvin halten?/Immerhin führt das Ende der Kiezblocks dazu, dass wir besser zu unseren Fahrgâtdn kommen und die schneller an ihr Ziel als mit Kiezblocks.

    15.5.2025 von Jens Blankennagel, Peter Neumann - Kehrtwende in der Verkehrspolitik: Der Senat dreht dem Bezirk den Geldhahn zu. Die Finanzierung wird eingestellt – mit weitreichenden Folgen für Berlin.

    Poller, Verkehrszeichen, Blumenkübel, Fahrbahnmarkierungen: Das liegt im verkehrsplanerischen Werkzeugkasten, wenn ein Kiezblock eingerichtet werden soll. Was Autofahrer aufregt, freut manche Anwohner. Doch jetzt hat die Verwaltung von Verkehrssenatorin Ute Bonde (CDU) dem Bezirksamt Mitte mitgeteilt, dass es die Pläne für zwölf weitere Kiezblocks nicht weiter umsetzen darf. Das mit Mitteln des Senats vom Bezirk durchgeführte Modellprojekt Fußverkehr „Kiezblocks in Mitte“ sei zu beenden.

    Die diesbezüglichen Planungen seien einzustellen, es erfolge keine Finanzierung mehr. So steht es in einem Schreiben, das am Donnerstag versandt wurde. Christopher Schriner, der für die Straßen zuständige Stadtrat in Mitte, reagierte mit Unverständnis. „Der Senat hat Angst vor einer schönen Stadt“, sagte er der Berliner Zeitung.

    „Nein zu Kiezblocks, Pollern und Straßensperren!“ schreibt dagegen der Christdemokrat Lucas Schaal, Abgeordneter aus Mitte, bei X/ Twitter. „CDU wirkt!“ Die Anwohnerinitiative Kiezblockfree twittert: „Aus die Maus! Die CDU Berlin greift durch.“

    Anlieger klagen gegen Poller in Mitte: So hat das Gericht jetzt entschieden
    Bürger zogen gegen Poller in der Tucholskystraße vor Gericht

    Dass der Senat explizit Mitte abmahnt, hat einen Grund: Nirgendwo sonst in Berlin ist die Zahl der Kiezblocks so groß, soll die Zahl so stark zunehmen. Auf einer Internetseite ist von 29 Vorhaben die Rede. Manche Anlieger begrüßen die Kiezblocks, weil sie sich von durchfahrenden Autos gestört fühlen. Dank der Poller sei es in ihrer Straße ruhiger geworden, wird berichtet. Fahrräder, E-Scooter und Fußgänger könnten die Durchfahrtssperren passieren. Andere Anwohner laufen dagegen Sturm, weil Kraftfahrer Umwege in Kauf nehmen müssten und Gewerbebetriebe schwieriger zu erreichen sind.

    Besonders groß ist wie berichtet der Widerstand gegen die elf Poller auf der Kreuzung Tucholsky-/ Auguststraße, mit der das Bezirksamt die dortige Fahrradstraße sicherer machen wollten. Zweimal zogen Anwohner gegen den „Modalfilter“ vor Gericht – zu ihrem Leidwesen ohne Erfolg. Während des Hauptsacheverfahrens vor dem Verwaltungsgericht, das am 5. Mai zu Ungunsten der Bürger ausging, wurde deutlich, dass juristische Verfahren gegen Poller inzwischen wenig Aussicht auf Erfolg haben. Deutlich wurde, dass sich die Anstrengungen auf die Politik konzentrieren müssten.

    Diesen Weg ist die Senatsverwaltung nun gegangen. Zuvor hatte Dirk Stettner, Fraktionsvorsitzender der CDU im Abgeordnetenhaus, das Land aufgefordert, Bezirken bei solchen Projekten den Geldhahn abzudrehen. Danach lud die Fraktion Anti-Poller-Initiativen zu einem Fachgespräch ins Parlament ein.

    Bezirk dehnt Verkehrsberuhigung in Berlin-Mitte aus: „Für viele Menschen sind Poller und Kiezblocks eine Bereicherung“
    So begründet die Verkehrsverwaltung ihre Entscheidung

    Anlass für die Entscheidung gegen das Bezirksamt Mitte war, dass „in den vorgesehenen Planungen wichtige Aspekte des gesellschaftlichen Miteinanders sowie die Dienstleistungen des alltäglichen Bedarfs der betroffenen Anwohner nicht hinreichend berücksichtigt werden“, heißt es in der Mitteilung der Verkehrsverwaltung.

    „In der Folge werden notwendige Wirtschafts- und Lieferverkehre, aber auch die Belange der Müllabfuhr und allen voran die Erreichbarkeit durch Rettungsdienste von Polizei, Feuerwehr und medizinischer Nothilfe nur unzureichend beachtet.

    Unterstützung kommt von der Gewerkschaft der Polizei (GdP). „Wir reden seit Jahren darüber, welche Sicherheitsrisiken diese rein ideologischen Alleingänge einzelner Bezirke mit sich bringen und freuen uns, dass sich Verkehrssenatorin Ute Bonde der Sache entschlossen annimmt“, teilte GdP-Sprecher Benjamin Jendro mit. „Es ist gut, dass unsere Gespräche mit ihr, Iris Spranger und anderen Senatoren sowie dem Regierenden endlich Früchte tragen.“ Wichtig sei, Polizei und Feuerwehr bei allen baulichen Veränderungen verpflichtend zu beteilgen.

    Die Verkehrssenatorin sieht noch einen weiteren Aspekt und teilt mit: „Auch die wesentliche Frage der Verdrängung von Verkehren in angrenzende Gebiete und die Beachtung der Bedürfnisse des öffentlichen Nahverkehrs werden räumlich zu kleinteilig betrachtet und damit in ihrer Gesamtwirkung vernachlässigt.“

    Noch mehr Poller für Mitte: Initiative hält Bürgerbeteiligung für eine Farce
    Eine halbe Million Euro wurde vom Land für die Kiezblocks bereitgestellt

    Stadtrat Schriner teilte mit, dass das Land rund 500.000 Euro bereitgestellt hat, von denen ein Teil schon ausgegeben worden sei., um erste Planungen anzustoßen und mit der (umstrittenen) Bürgerbeteiligung zu beginnen. So konnten sich Bürger im Internet zu einzelnen Fragen äußern. Es gab erste „Kiezspaziergänge“, bei denen die Verwaltung weitere Einschätzungen sammelte. Der nächste Termin steht am 12. Mai im Gartenstraßenkiez an. „Wir bekommen das Feedback, dass viele Bürger die Projekte sehr positiv sehen“, so Schriner. Die CDU versuche, Bürgerbeteiligung zu verbieten.

    „Es ist verwunderlich, mit welchen sachfremden Begründungen gesetzlich vorgeschriebene Projekte aus dem Fußverkehrsplan aus offensichtlich ideologischen Gründen gestoppt werden sollen“, kritisierte der Bezirkspolitiker. „Die in der Pressemitteilung angeführten Gründe sind gegenstandslos – eine Beteiligung der genannten Behörden hat natürlich stattgefunden.“

    Neuer Dachverband gegen Poller: In Berlin formiert sich immer mehr Widerstand
    Bezirk: Senat hat das Kiezblock-Projekt gestartet und in Auftrag gegeben

    Er wundere sich auch, warum die Senatsverwaltung ein Projekt, das sie selbst gestartet, ausgeschrieben und beauftragt habe, jetzt plötzlich beenden will. „Das ist mitnichten ein Alleingang von uns“, rief der Stadtrat in Erinnerung. Schließlich seien die zwölf neuen Kiezbocks für Mitte eines der Modellvorhaben, die im Entwurf des Berliner Fußverkehrsplans vorgesehen sind. Unter Grünen-Ägide hatte der Senat die Bezirksämter aufgefordert, Ideen für solche Pilotprojekte vorzulegen.

    „Die Aufforderung zum Stopp des Projektes stellt die an vielen Stellen notwendige Kooperation von Bezirk und Land in Art und Verlässlichkeit grundsätzlich infrage“, bemängelte Schriner. „Wir werden prüfen, ob es überhaupt möglich ist, das Projekt zu stoppen, ohne gegen die Landeshaushaltsordnung zu verstoßen.“

    Das Ende der Kiezblocks in Mitte ist ein klarer Schnitt mit der bisherigen Politik und hat Auswirkungen auf ähnliche Projekte im Rest von Berlin. Wörtlich heißt es in der Mitteilung der Verkehrsverwaltung: „Die Entscheidung zur Einstellung dieses konkreten Projektes stellt zugleich eine grundsätzliche Entscheidung für zukünftige Projekte dieser Art im gesamten Stadtgebiet dar.“

    Berlins erster Fußverkehrsplan: Das kommt jetzt auf die Fußgänger zu
    Grüne kritisieren „skandalöse Entscheidung“ des Senats

    Die Grünen-Verkehrspolitikerinnen Antje Kapek und Oda Hassepaß fordern, den Kiezblock-Stopp rückgängig zu machen. Die Maßnahme sei ein „massiver Rückschlag für die Verkehrswende – und ein Angriff auf die Sicherheit der schwächsten Verkehrsteilnehmenden: Kinder, ältere Menschen und Zu-Fuß-Gehende“, so die Abgeordneten. „Mit dieser skandalösen Entscheidung ignoriert Senatorin Bonde die berechtigten Anliegen vieler Berlinerinnen und Berliner nach sauberer Luft, weniger Lärm und sicheren Straßen.“ Zudem stelle der Eingriff einen eklatanten Eingriff in die Planungshoheit der Bezirke dar. „Nach Radwege-Stopp, Blitzer-Absage und ÖPNV-Kahlschlag zeigt die CDU wieder einmal, dass sie an einem sicheren und zukunftsfähigen Verkehrssystem in Berlin kein Interesse hat“, so Kapek und Hassepaß.

    #Berlin #Mitte #Verkehr #Politik

  • #Ubuntu_25.10 Replacing Default Image Viewer and Terminal Apps
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/05/ubuntu-25-10-to-include-new-image-viewer-terminal-apps

    Ubuntu 25.10 ’Questing Quokka’ will ship #loupe and #Ptyxis as default image viewer and terminal apps in the upcoming October release. You’re reading Ubuntu 25.10 Replacing Default Image Viewer and Terminal Apps, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without permission.

    #News #default_apps #development

  • Philippe Mangeot sur Instagram :

    Hier, Juliette Binoche a ouvert le festival de Cannes en saluant la #photo-journaliste Fatma #Hassouna, assassinée à #Gaza avec dix de ses proches le 16 avril dernier

    Qu’elle l’ait fait était indispensable. Ce que l’armée israélienne inflige aux habitants de Gaza questionne le droit et l’urgence de documenter, convoque notre regard et engage le #cinéma tout entier.

    Pourtant, Juliette Binoche, comme Thierry Frémaux quelques jours auparavant, a employé une curieuse formule : Fatma « a été tuée par un missile ». D’Israel, il n’a pas été question.

    Si le nom d’#Israël devient si tabou qu’on ne puisse le prononcer, alors le mal #antisémite a gagné. Quand le comprendront-ils ?

  • Jeannette Laot, figure historique de la CFDT, est morte
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2025/05/15/jeannette-laot-figure-historique-de-la-cfdt-est-morte_6606285_3382.html


    Jeannette Laot participe à une conférence de presse de la CFDT, le 10 juillet 1980, à Paris. PATRICK DE NOIRMONT / AFP

    Pionnière du féminisme dans le syndicalisme, cette catholique pratiquante, ancienne vice-présidente du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, est morte le 14 mai, à l’âge de 100 ans.
    Par Michel Noblecourt

    Pionnière du #féminisme dans le #syndicalisme, figure historique de la CFDT, Jeannette Laot est morte le 14 mai à Strasbourg, à l’âge de 100 ans. Née dans une famille bretonne, #catholique et de #gauche, le 15 janvier 1925, à Landerneau (Finistère), elle fréquente une école catholique et devient pupille de la nation en 1938 après le décès de son père qui avait été gazé pendant la première guerre mondiale. Elle obtient cette année-là son certificat d’études et quitte l’école pour aider sa mère dans sa boucherie.

    Durant l’Occupation, elle travaille chez une cousine modiste, la boucherie fermant certains jours faute d’approvisionnement. Jeannette Laot affirme vite sa volonté de concilier sa foi et son désir de justice sociale. En 1948, elle est embauchée à la manufacture de tabac de Morlaix comme #ouvrière dans un atelier d’écôtage des feuilles de tabac puis à la confection de cigares. Elle adhère d’abord à Force ouvrière, mais, heurtée par sa proximité avec la direction et son anticléricalisme, elle fonde une section de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), avec le concours de militants de l’Action catholique ouvrière.

    Lutte des classes

    En 1954, secrétaire générale de la Fédération nationale de la Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes, elle monte à Paris et entre au conseil fédéral de la Fédération des finances de la CFTC. Elle s’investit dans le courant minoritaire #Reconstruction, qui milite pour une #déconfessionnalisation de la #CFTC – qui interviendra en novembre 1964 avec la naissance de la Confédération française démocratique du travail (#CFDT), une minorité décidant de maintenir la CFTC –, mais elle a le sentiment de n’exister que « dans les moments stratégiques » et se sent « marginale et isolée ».

    Mère célibataire – sa fille, Françoise, naît en 1957 –, Jeannette Laot, déracinée dans la capitale, est mal à l’aise dans une fédération dominée par les inspecteurs des finances. En 1963, elle entre au conseil confédéral de ce qui est encore la CFTC, alors qu’elle s’est déjà fortement impliquée au sein de la commission féminine, où elle siégera de 1961 à 1970. Oratrice écoutée et passionnée, toujours impeccablement mise, elle y fait entendre une voix singulière, engageant une réflexion sur la condition féminine. Déterminée à faire évoluer la place des #femmes dans la CFDT, sans jamais dissocier ce combat de la lutte des classes, elle doit surmonter bien des résistances dans l’appareil.

    Avec l’appui d’Edmond Maire, Jeannette Laot entre, en mai 1970, à la commission exécutive – le gouvernement de la centrale –, où elle est la seule femme. Chargée également, jusqu’en 1973, du secteur action sociale et cadre de vie, elle a l’impression de n’être perçue que comme la « porte-parole des femmes ». Elle est cataloguée « mairiste » : « J’ai été une fidèle [d’Edmond Maire], explique-t-elle, mais, en même temps, sa pratique ne me convenait pas toujours. » Catholique pratiquante, vice-présidente du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception, de 1973 à 1975, elle conduit la CFDT à se prononcer pour « une procréation volontaire et consciente » et défend la loi Veil sur l’IVG.

    Des femmes « complexées, mutilées »

    Quand, en 1974, la CFDT participe aux Assises du socialisme organisées par le Parti socialiste, Jeannette Laot ne décolère pas : « Vous vous rendez compte de ce que vous faites ? La direction confédérale qui prend une position politique comme celle-là. C’est impensable ! On est pour le socialisme démocratique, mais le nôtre ! » Elle publie, en 1977, Stratégie pour les femmes (Stock) : « L’organisation, écrit-elle, ne nous offrait que deux possibilités : nous identifier à son analyse, son champ d’activité. Ou nous autocensurer. C’est ce qui se produisait. (…) Nous restions souvent complexées, mutilées. »

    En 1981, elle devient conseillère sociale de François Mitterrand, chargée des conditions de travail et des femmes. Elle apprécie cette mission, jusqu’en 1986, mais elle a « le sentiment d’être un peu exclue de sa “famille” d’origine ». « Edmond [Maire] ne passait pas par moi », regrette-t-elle. Inspectrice générale des PTT jusqu’à sa retraite, en 1990, elle avait pris ses distances avec l’orientation de la CFDT : « Quelle différence, s’interroge-t-elle dans Le Monde, le 17 avril 2004, entre le “réformisme” du Medef, celui de la droite, celui du social-libéralisme et celui de la CFDT ? » Ces dernières années, elle vivait à Strasbourg où habitait sa fille, Françoise, libraire, et avait perdu progressivement la vue. Ce qui la privait de son plaisir de la lecture.

    Pour se souvenir (avec cette nouille de Noblecourt), d’à quel point le CFDT a été poreuse, avant même les gauchistes, à des « enjeux sociaux » extérieurs à la gauche et au syndicat - et pas seulement quant aux femmes - avant que ses cadres soient, comme Laot, intégrés à l’appareil d’État socialiste en 1981, un processus initié dès ’l’union de la gauche" en 1978, lors du « recentrage » de la CFDT, loin des prolos et autres O.S, des « bougnoules » et autres métèques, et des « gonzesses » dont la #CFDT fut, dans l’après 68, l’actif refuge (c’est suite à ce recentrage et à cette absorption par l’appareil d’État que nait Sud qui deviendra Solidaires, d’une exclusion par la CFDT de son syndicat des Postes).

    Et aussi que le catholicisme n’est pas par essence conservateur et de droite.

    #ACO #MLAC #planing_familial #histoire #syndicat

  • #Eusko basque : quand utiliser une #monnaie_locale déclenche un réflexe coopératif

    Lancée en 2013, l’#Eusko_basque est la principale monnaie locale en Europe. Une étude menée à #Bayonne montre que son usage ne favorise pas seulement les #circuits_courts, mais il semble aussi rendre les utilisateurs… plus coopératifs.

    Alors que la guerre des monnaies fait rage, entre le dollar, l’euro ou même le yuan, la question des monnaies locales revient sur le devant de la scène. Les monnaies locales complémentaires, ou monnaies locales convertibles, sont des dispositifs monétaires mis en place à l’échelle d’un territoire pour favoriser l’#économie_locale. Échangeables à parité avec l’euro (1 eusko = 1 euro), mais utilisables uniquement au sein d’un réseau restreint d’acteurs – commerçants, associations, institutions –, elles visent à réorienter la consommation vers des circuits courts.

    Si leurs dynamiques ont largement nourri la réflexion théorique, les monnaies locales complémentaires font l’objet de bien moins d’analyses empiriques sur leurs #retombées concrètes. Elles n’en demeurent pas moins un phénomène significatif au sein des initiatives d’#innovation_sociale. Plus de 4 500 expériences de ce type ont été recensées dans la littérature au cours des trente dernières années.

    En France, l’Eusko, lancée en 2013 au Pays basque, est souvent citée comme un modèle. Avec plus de 5400 utilisateurs, 4,4 millions d’euskos en circulation et un volume de transactions de 6,5 millions d’euskos en 2024, il s’agit de la première monnaie locale d’Europe. Mais l’usage de ces monnaies peut-il avoir un effet sur les comportements individuels ? Notre étude menée à Bayonne montre que l’usage de l’Eusko ne favorise pas seulement les circuits courts, il semble aussi rendre les utilisateurs… plus coopératifs.
    Lab-in-the-field

    Pour explorer cette hypothèse, nous avons conçu une expérience de type « lab-in-the-field », c’est-à-dire un test comportemental inspiré des méthodes expérimentales classiques mais réalisé dans un cadre naturel. Ici, les cafés et librairies du centre-ville de #Bayonne.

    Nous avons recruté plus de 300 volontaires pour jouer à un jeu dit de « l’ultimatum », une expérience bien connue en économie comportementale. Le principe est simple : un joueur, le « proposeur », propose une partition d’une somme d’argent avec un autre joueur, le « répondant ». Ce dernier peut accepter ou rejeter l’offre. En cas de refus, aucun des deux ne gagne. Dans cette version de l’expérience, chaque participant prend sa décision avant de connaître celle de l’autre. Cette méthode permet d’évaluer les préférences de manière isolée, ainsi que les seuils d’acceptabilité de chacun.

    Mais cette fois, la nouveauté résidait notamment dans la monnaie utilisée pour jouer : certains participants jouaient avec des euros, d’autres avec des Euskos. Nous voulions savoir si la seule présence de cette monnaie locale, qui incarne un engagement collectif, pouvait influencer les choix des joueurs.

    Déclencheur de coopération

    Les résultats sont frappants. Les utilisateurs réguliers de l’Eusko se montrent significativement moins enclins à rejeter les offres lorsqu’ils jouent avec la monnaie locale plutôt qu’en euros. Autrement dit, face à une offre jugée imparfaite, ils choisissent plus souvent de l’accepter quand l’interaction se déroule en eusko. Ce comportement reflète une baisse de la réciprocité négative, c’est-à-dire une moindre tendance à « punir » une proposition perçue comme « injuste ».

    https://www.youtube.com/watch?v=65s6UKa9khI

    En revanche, un tel effet n’est observé chez les non-utilisateurs de l’Eusko, les échantillons ayant été randomisés. Nous en concluons que c’est bien l’usage régulier de la monnaie locale, et non une quelconque différence individuelle préalable, qui déclenche ce réflexe coopératif.

    #Valeurs communes

    Pourquoi une simple monnaie aurait-elle ce pouvoir ? Notre étude avance une interprétation théorique : l’Eusko active des intentions collectives déjà présentes chez ses utilisateurs. Autrement dit, en manipulant la monnaie, les participants se reconnectent à un engagement latent envers la solidarité locale. La monnaie devient un marqueur de valeurs communes, à la fois symboliques et morales, qui influe sur la manière dont les joueurs interprètent la situation.

    Ce mécanisme peut être éclairé par la théorie dite des « buts-cadres » ou goal-framing theory), selon laquelle notre comportement est façonné par des objectifs activés de manière contextuelle. Trois types de cadres coexistent : le cadre hédonique avec la recherche du plaisir/bien-être immédiat, le cadre de gain avec la recherche d’un intérêt personnel matériel à long terme et le cadre normatif avec l’adhésion à des règles et valeurs collectives.

    Dans ce contexte, l’Eusko ne crée pas de nouvelles motivations. Elle semble réactiver un cadre normatif préexistant chez les utilisateurs réguliers : un rapport au collectif, à la solidarité et à la coopération. En rendant ces objectifs saillants, la monnaie infléchit leur comportement de manière moins compétitive, plus conciliante.

    Relocaliser l’économie

    Le changement de monnaie dans cette expérience n’a pas modifié le comportement des « proposeurs », qui ont dans l’ensemble proposé une répartition équitable. Sans doute en raison du caractère public de l’expérience et d’un biais de désirabilité sociale ? L’effet observé concerne uniquement les « répondants », ceux qui acceptent ou refusent une offre. Les résultats confirment une intuition partagée par de nombreux acteurs de l’économie sociale et solidaire : les dispositifs alternatifs comme les monnaies locales ne sont pas neutres.

    L’Eusko, comme d’autres monnaies locales en France, a souvent été défendu pour sa capacité à relocaliser l’économie et à renforcer les circuits courts. Cette étude montre qu’elle pourrait aussi jouer un rôle plus subtil mais tout aussi important : renforcer les normes de coopération au sein d’une communauté engagée. Ces résultats relancent les débats sur le rôle des outils monétaires dans la transformation sociale. Ils suggèrent une voie prometteuse pour la recherche : analyser non seulement les effets économiques directs de ces innovations, mais aussi leur capacité à façonner les représentations mentales et les comportements collectifs.

    Si des dynamiques identitaires liées au contexte basque sont parfois évoquées pour expliquer le succès de l’Eusko, celui-ci semble toutefois davantage porté par un contexte socio-politique fertile façonné par des décennies de mobilisation territoriale et de construction de la #confiance.

    https://theconversation.com/eusko-basque-quand-utiliser-une-monnaie-locale-declenche-un-reflexe
    #Pays_Basque #économie #relocalisation

  • #Sénégal : à la rencontre de #pêcheurs désespérés de plus en plus tentés par la migration illégale

    Un rapport de l’Environmental Justice Foundation (EJF) rappelle qu’au Sénégal, la #surpêche ainsi que la #pêche_illégale provoquent une forte diminution des quantités de poissons dans l’eau. Les pêcheurs, qui ont donc moins de #travail, sont de plus en plus tentés par l’immigration irrégulière vers l’archipel espagnol des #Canaries. Témoignages.

    Sur le quai de #Ngor, en ce début d’après-midi, Moustapha Mbengue, pêcheur de 56 ans, ne cache pas sa colère. « Les jeunes sont découragés ! Tu vois les #pirogues là, elles sont toutes là. Il n’y en a qu’une qui est partie », souffle-t-il.

    Celle qui est partie rentre quasiment sans poisson. La faute, selon Moustapha, aux navires étrangers, principalement chinois et européens, qui viennent pêcher dans les eaux sénégalaises.

    « Dans les années 1970-1980, il y avait beaucoup de #poissons. Mais depuis que ces bateaux sont arrivés ici, il n’y a plus rien du tout, ils ont tout cassé. Parce que les gros bateaux qui sont là, ils ramassent tous les poissons. Si tu pars travailler en mer, tu dépenses 20 000 francs CFA [environ 30 euros, ndlr] et tu ne gagnes même pas 5 000 francs CFA [environ 7 euros, ndlr], c’est catastrophique ».

    Résultat : faute de pouvoir vivre de la pêche, certains Sénégalais préfèrent tenter leur chance ailleurs, en prenant une pirogue vers l’archipel espagnol des Canaries. C’est ce que rappelle l’Environmental Justice Foundation (EJF) dans un rapport publié mardi 13 mai intitulé « ’La mer a été vendue’ : la crise de la pêche au Sénégal entraîne une migration forcée vers l’Europe ».

    Rencontré sur une autre plage, au nord de Dakar, Faroua a déjà tenté deux fois de rejoindre l’Europe par la mer. Malgré les risques, ce pêcheur de 32 ans estime ne pas avoir le choix. « Ça nous inquiète, mais on part comme ça. Si on est morts, on est morts. Si on vit, on vit. C’est à gagner ou à perdre. Parce qu’au Sénégal, même si tu travailles, tu ne gagnes pas bien ta vie. C’est pour cela qu’on tente d’aller en Europe : pour gagner notre vie. »

    Selon l’ONG espagnole Caminando fronteras, au moins 9 757 personnes sont mortes en voulant gagner les îles Canaries par l’océan Atlantique l’année dernière.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/64523/senegal--a-la-rencontre-de-pecheurs-desesperes-de-plus-en-plus-tentes-
    #route_atlantique #migrations #émigration #réfugiés #mort #vie #îles_Canaries
    ping @6donie

    • « La mer a été vendue » : la crise de la pêche au Sénégal entraîne une #migration_forcée vers l’Europe


      https://www.youtube.com/watch?v=TPJZocqsp-s

      Un nouveau rapport (https://ejfoundation.org/reports/the-deadly-route-to-europe) ainsi qu’un film de l’#Environmental_Justice_Foundation (EJF) révèlent les impacts directs et profonds de la surpêche et de la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) sur le secteur de la pêche au Sénégal. Le déclin des populations de poissons qui en résulte entraîne une augmentation des migrations forcées vers l’Europe par la plus meurtrière des routes migratoires de la planète, qui a fait plus de 3 000 morts rien qu’en 2023.

      Se basant sur des recherches approfondies et des entretiens menés par EJF au Sénégal ainsi qu’aux îles Canaries, l’enquête met en lumière les impacts environnementaux et socio-économiques croissants de l’augmentation de la pêche industrielle par les flottes étrangères. Ce rapport met en lumière les défis auxquels une nation dont l’économie et la sécurité alimentaire dépendent de la pêche artisanale, déclare EJF.

      Le secteur de la pêche au Sénégal emploie environ 3 % de la main-d’œuvre du pays et constitue une source essentielle de protéines (7,9 % de l’apport total de la population). Les pêcheurs artisanaux sont confrontés à des menaces croissantes, en particulier des méthodes de pêche destructrices telles que le chalutage de fond. La situation s’est gravement détériorée en raison de la surpêche et de la pêche illégale perpétrées par les flottes industrielles européennes et chinoises. Ces flottes, qui opèrent souvent dans le cadre d’accords de coentreprise opaques, épuisent les populations de poissons et contribuent à l’insécurité alimentaire.

      Le poisson capturé par les flottes industrielles est essentiellement exporté vers les marchés étrangers, principalement l’Union européenne, mais aussi de plus en plus vers la Chine. Cette situation a gravement affecté les moyens de subsistance des communautés côtières et contribué à l’augmentation de la pauvreté, faisant de la migration une des seules solutions de survie pour de nombreuses familles.

      En 2024, 63 970 personnes en migration sont entrées en Espagne de manière irrégulière, soit plus du double du chiffre de 2022. Une grande partie d’entre elles ont atteint les îles Canaries, où cette proportion a augmenté de 200 % entre 2022 et 2024.

      Steve Trent, PDG et fondateur de l’Environmental Justice Foundation, a déclaré : « Ce secteur essentiel, qui constitue l’épine dorsale socio-économique des communautés côtières du Sénégal, est en crise. Les petits pêcheurs sont confrontés à la concurrence écrasante des navires industriels, ce qui entraîne une détérioration des conditions de vie, une diminution de la sécurité alimentaire et la perte des moyens de subsistance. Les conséquences sont considérables et contribuent à l’augmentation alarmante du nombre de décès de personnes migrantes en mer. Les autorités européennes peuvent et doivent mettre fin à cette situation dès maintenant et rendre les pêcheries sénégalaises au peuple sénégalais. »

      Le film d’EJF retrace l’histoire d’un jeune pêcheur sénégalais contraint d’entreprendre le périlleux voyage vers Tenerife et de son père, resté de l’autre côté de l’Atlantique, dans leur communauté de pêcheurs. Derrière chaque vie perdue en mer lors de ce voyage se cache une histoire semblable à celle d’Abdou. Dans le film, il raconte : « Certaines personnes avaient le même rêve et le même but que moi, mais elles ne sont jamais arrivées. »

      Alors que les conditions au Sénégal continuent de se détériorer et que les emplois sur lesquels les gens comptent depuis des générations disparaissent de façon alarmante, on s’attend à ce que de plus en plus de Sénégalais risquent ce dangereux voyage à la recherche de meilleures opportunités.

      Karim Sall, président d’AGIRE, une organisation sénégalaise opérant dans l’aire marine protégée de Joal-Fadiouth, a déclaré : « Je suis très en colère lorsque [les pays étrangers] se plaignent de l’immigration, car ce sont eux les vrais pirates, ce qu’ils ont fait est pire que l’immigration clandestine. Nous risquons notre vie pour partir, mais eux ils viennent ici pour voler notre poisson. C’est du vol. Ils pillent nos ressources pour nourrir leurs propres habitants pendant que nous souffrons. »

      Le rapport présente des recommandations clés pour mettre fin à la crise de la pêche au Sénégal et réduire la nécessité d’émigrer. Ces recommandations s’adressent au gouvernement sénégalais, à l’Union européenne ainsi qu’aux entités de pêche industrielle opérant dans les eaux sénégalaises, en les exhortant à renforcer la gouvernance et la transparence afin de soutenir les pêcheries nationales et les communautés qui en dépendent.

      https://ejfoundation.org/news-media/la-mer-a-%C3%A9t%C3%A9-vendue-la-crise-de-la-p%C3%AAche-au-s%C3%A9n%C3
      #film #vidéo