• 25.03.2021: Ohrfeigen zum Mittagsschlaf (Tageszeitung junge Welt)
    https://www.jungewelt.de/artikel/399330.literatur-ohrfeigen-zum-mittagsschlaf.html

    25.03.2021, von Jürgen Heiser - Wie Anja Röhls »Das Elend der Verschickungskinder« mein eigenes verschüttetes Trauma ans Licht holte

    Es ist eine Binsenweisheit, dass Veränderungen nur durchsetzt, wer selbst quälende gesellschaftliche Verhältnisse erleidet. Sind die Betroffenen jedoch Kinder, kann es dauern. Oft können sie selbst erst als Erwachsene aktiv werden, wenn sie gelernt haben, wie das geht: Sich wehren, Widerstand leisten. Brennend aktuelles Beispiel ist das hundertausendfache Elend der sexuellen Gewalt gegen Kinder und Jugendliche durch kriminelle Täter der Amtskirchen und die Duldung und Vertuschung durch ihre Oberen.

    Das »Elend der Verschickungskinder« in der BRD, von dem jetzt das gleichnamige Buch von Anja Röhl berichtet, war lange Zeit als individualisiertes Leiden verschüttet. Viel zu lange, wie auch der Autor dieser Buchbesprechung bestätigen kann, der selbst im Alter von neun Jahren »Erholungskind« war, wie das im Rheinland der 1960er Jahre hieß. Der Vater, Straßenbahnfahrer bei der Düsseldorfer Rheinbahn, war glücklich, seinen Jüngsten über das Sozialprogramm seiner Firma sechs Wochen ins Allgäu schicken zu können. »Damit unser Kleiner endlich mal essen lernt und zunimmt«, hofften die Eltern. Doch nach der sechswöchigen »Erholung« fiel ihnen am Bahnhof ein schluchzendes Kind in die Arme.

    Was war nur passiert mit ihrem Kind in der Obhut der katholischen Schwestern des »Kinderkurheims Maria Theresia« in Kaufbeuren? Entsetzt erfuhren die Eltern, dass dort Essensentzug als Strafe verhängt wurde und tagtäglich ein zweistündiger Bettzwang zur Mittagszeit mit Ohrfeigen durchgesetzt wurde. Normale kindliche Regungen der Neun- bis Zwölfjährigen empfanden die Schwestern als »ungezogenes Benehmen« und ahndeten es oft mit urplötzlichen Züchtigungen. Angst war das Alltagsbrot unter der Obhut dieser sadistischen Truppe von Gottes Gnaden.

    Was die Kinder nach Hause schrieben, wurde zensiert. »Du willst doch auch, dass Mama und Papa nur Schönes zu lesen bekommen, oder?« Also wurde die Ansichtskarte unter Aufsicht neu geschrieben. Reiner Psychoterror. Für viele Kinder waren die Trennung von der Familie und das Ausgeliefertsein in fremder Umgebung der erste wirkliche Schock ihres Lebens.

    Von solchen Vorkommnissen berichtet die Sonderpädagogin und Journalistin Anja Röhl in ihrem Buch zu Hauf. Das Leiden betraf, so die Autorin, »mindestens acht bis zwölf Millionen Kinder«, die »in den 1950er bis 1990er Jahren Erholungs- und Kuraufenthalte in Kinderheimen und Kinderheilstätten« der BRD verbrachten. Seit Röhl, die selbst »Verschickungskind« war, das Problem in die Öffentlichkeit brachte, fassten viele Menschen Mut und trugen »Tausende von Erinnerungen« an »ein ganzes System von Gewalt und Erniedrigung« zusammen, wie es im Buch heißt.

    Die Autorin schildert, wie die »Verschickungskinder« erst erkennen mussten, dass sie nicht allein waren. So wie es auch dem Verfasser erging, dem die Buchbesprechung unverhofft zum Selbstzeugnis wurde. Da schrieb plötzlich das Kind aus dem Rheinland mit, das hoffte, zur »Erholung« im Allgäu auch endlich in so ein »tolles Ferienlager« zu reisen, wie es ihm seine beneidenswerten DDR-Freunde von ihren Pionier- und FDJ-Ferienlagern erzählten, wenn er jährlich einige Wochen bei der Familie seiner Mutter nahe Karl-Marx-Stadt verbrachte. Der Traum vom Abenteuer im Ferienlager verwandelte sich jedoch in den Alptraum eines Straflagers.

    So zeigte sich dem Rezensenten, dass dieses Buch ein Glück für alle ist, die noch ähnliche verschüttete Erfahrungen ans Licht zu holen haben. Röhls Grundlagenwerk steht für den Beginn einer Auseinandersetzung mit einem verschwiegenen Stück Elend der Kinder der Westrepublik. Es analysiert anhand der Betroffenenberichte den bislang von der Wissenschaft ignorierten Forschungsgegenstand, geht bis in die »Kinderheilkunde« des Nazifaschismus zurück und belegt, dass sich in den BRD-Kinderkurheimen das Unheil der »strafenden Pädagogik« der »NS-Schwesternschaft« fortsetzte. Es untersucht auch das lukra­tive Geschäftsmodell »Kinderkuren«. Aber es macht vor allem Mut, weil es davon zeugt, wie die früheren »Verschickungskinder« das individuelle Unglück heute in ein kollektives Erkenntnisprojekt verwandeln, um sich von diesem Trauma zu befreien.

    Anja Röhl: Das Elend der Verschickungskinder. Psychosozial-Verlag, Gießen 2021, 305 Seiten, 29,90 Euro

    Verein Aufarbeitung und Erforschung von Kinderverschickung e. V.: https://verschickungsheime.de/wissenschaft-und-forschung

    #Allemagne #pédagogie #nazis #colonies_de_vacances

  • Lancement du cycle de #conférence
    « Les #pédagogies de 2021 : enseignons à distance »

    Bonjour à toutes et tous,

    Ce cycle de conférences propose des rendez-vous mensuels, en compagnie de conférenciers ayant initié des #pratiques_pédagogiques variées. Les conférenciers rythment leurs partages d’expériences avec des exemples concrets et proposent un temps d’échanges avec leur public.

    « Pédagogie et #hybridation » : Le Jeudi 25 mars 2021 de 12h30 à 13h15
    Le premier rendez-vous du semestre sera co-animé par Marie Delcroix, enseignante PRAG en russe, et Daniel Frost, maître de conférence en anglais et chercheur en didactique des langues à l’Université Grenoble Alpes.
    Ils partageront leur expérience autour de la question suivante : Comment concevoir des ressources en ligne réexploitables ?
    Ces ressources ont été réalisées en équipe pédagogique au sein du projet HELD.
    >> S’inscrire à la conférence du 25 mars 2021 via le formulaire en ligne : https://www.univ-grenoble-alpes.fr/actualites/agenda/agenda-formation/pedagotalks-pedagogie-et-hybridation--626751.kjsp

    « Pédagogie et #scénarisation » : Le Jeudi 29 avril 2021 de 12h30 à 13h15
    Le second rendez-vous du semestre sera animé par Raphael Lachello, doctorant en histoire de l’éco-système à l’Université Grenoble Alpes.
    Cette année, il a cherché à répondre à la question : Comment captiver ses étudiants dans son cours malgré la #distance ?
    Il a basé ses cours en visioconférence sur un des cadres de référence de ses étudiants : le format « #Twitch » adapté à un #cours_universitaire.
    >> S’inscrire à la conférence du 29 avril 2021 via le formulaire en ligne : https://www.univ-grenoble-alpes.fr/actualites/agenda/agenda-formation/pedagotalks-pedagogie-et-scenarisation--814730.kjsp

    Ces 2 premières conférences auront lieu à distance, sur ZOOM.
    Pour recevoir le lien vers la conférence, inscrivez-vous !

    Toute l’équipe de la DAPI, Direction d’Appui à la Pédagogie et l’Innovation, vous souhaite une bonne journée.

    Reçu via email par la newsletter de l’#Université_Grenoble_Alpes, le 09.03.2021

    #normalisation #distanciel #ESR #enseignement_supérieur #enseignement_à_distance #facs #université #pédagogie

  • À #Pont-Audemer, les projets locaux se dessinent entre chercheurs, décideurs et citoyens

    Lancer des projets de développement local durable, tels que l’implantation de parcs éoliens ou la restriction de la circulation des voitures à Paris, implique chaque fois de consulter un grand nombre d’acteurs, et en premier lieu, les personnes qui vivent et travaillent sur le territoire concerné.

    Même s’il est évident que la participation de tous est essentielle au bon déroulement du pilotage, de la concrétisation et du développement des projets, la prise en compte des citoyens est particulièrement difficile. Elle exige d’entendre et d’inclure les différents points de vue, et de les concilier tant sur le plan des objectifs et résultats à atteindre que sur les méthodes à mettre en œuvre.

    La convention citoyenne pour le climat nous a récemment donné un exemple criant de la difficulté à dépasser les bonnes intentions et à intégrer les avis et souhaits d’une population. Une difficulté qui peut produire à terme des effets inverses à ceux recherchés si elle n’est pas surmontée.

    Du côté des élus et représentants de l’État, le risque est en effet de tomber dans une vision politique un peu figée des enjeux de développement local. Quant aux chercheurs et scientifiques sollicités pour diagnostiquer et conseiller, le principal écueil est d’être trop abstrait et trop éloigné des attentes et des besoins locaux. Comment repenser alors leur place dans ces processus de décisions ?

    Pour répondre à cet enjeu, il existe une démarche de terrain, inclusive, réflexive et participative appelée la recherche-action. Elle part du postulat que les problèmes environnementaux, sociaux et économiques sont vécus par les acteurs locaux, sur le terrain. Pour les comprendre et mieux les résoudre, agents de l’État, élus, chercheurs et citoyens ont par conséquent intérêt à se regrouper pour réfléchir et produire des savoirs permettant d’agir collectivement en toute connaissance. Cela implique de créer des méthodes de participation où tous sont impliqués de façon équitable.

    C’est dans cette voie que se sont engagés plusieurs acteurs de Pont-Audemer, dans l’Eure, une commune déjà impliquée dans des processus de transition écologique et solidaire et souhaitant aller encore plus loin dans le développement local durable.
    L’expérience de Pont-Audemer

    Entre septembre 2019 et juin 2020, une démarche de recherche-action a été menée collectivement pour nourrir les projets de cette commune. L’université de Caen Normandie a proposé à la ville de Pont-Audemer d’être l’objet d’un module de formation par l’action, le principe étant que les étudiants apprennent en agissant. Cette commune, située au cœur de la Normandie, est assez petite pour être appréhendée en peu de temps. Elle a mené et fait l’objet de nombreux diagnostics préalables à l’action et avait déjà mis en œuvre des opérations entrant dans le cadre de la transition écologique et solidaire.

    Le projet a mis en relation plusieurs catégories d’acteurs : des habitants, des associations, des enseignants-chercheurs, des fonctionnaires étudiants en formation continue, des fonctionnaires territoriaux, le maire, des responsables d’équipements publics comme une médiathèque ou un théâtre, des entreprises et des professionnels de divers secteurs comme des chefs de rayons dans la grande distribution ou des agriculteurs.

    Le travail en commun a fait émerger des axes de travail à privilégier dans le champ de la culture, des circuits courts, des tiers lieux, des modes doux de déplacement et de la mise en valeur du patrimoine naturel, avec en toile de fond l’économie sociale et solidaire.

    Les méthodes de participation et d’implication ont été multiples et diverses : l’observation participante – qui consiste à observer en essayant de se mettre à la place des autres – l’enquête par questionnaire, l’atelier, la réalisation d’entretiens, de réunions régulières… Autant de techniques qui favorisent l’immersion et l’interaction. L’analyse des territoires et des projets potentiels – valorisation des productions agricoles locales, réhabilitation des anciens lieux industriels, préservation des lieux naturels remarquables, implication des populations dans les projets – se fait alors au plus proche des acteurs et des agents, elle vient compléter les approches et raisonnements théoriques.

    Les fonctionnaires étudiants accompagnés par les enseignants-chercheurs accèdent en allant sur le terrain à des connaissances par le vécu. Les échanges avec les acteurs de la vie locale permettent de rendre poreuse la frontière entre les théories et les pratiques.

    Les acteurs expriment la vision du monde (théorie) qui sous-tend leurs choix et actes : entre autres, l’idée d’un développement endogène s’appuyant sur les forces déjà présentes sur le territoire a rassemblé beaucoup de protagonistes. La prise en compte de la pauvreté dans le raisonnement économique, qui d’un point de vue théorique n’est pas si courante, est aussi une préoccupation de bon nombre d’acteurs, dont l’épicerie sociale. Les étudiants et chercheurs remettent quant à eux en question leurs savoirs en les confrontant à la réalité de terrain (pratiques). Les acteurs deviennent chercheurs, les chercheurs deviennent acteurs.

    Concrètement, le travail réalisé sur la capacité de la Risle, la rivière qui traverse Pont-Audemer, à fédérer les habitants, illustre bien l’efficacité de la démarche. Le travail collectif de terrain a permis de rassembler les différents participants autour de l’organisation d’un atelier participatif pour inviter la population à s’exprimer sur le rôle de la Risle dans l’identité de la ville ou sur des idées d’aménagements.
    Partager les réalités du terrain

    Cette recherche-action a toutefois révélé une difficulté pour certains acteurs à changer de posture. Les agents de l’État mis en situation d’étudiants dans le cadre d’un Diplôme universitaire ont dû s’affranchir d’une démarche descendante habituelle.

    Parallèlement, certains acteurs locaux n’attendant plus de solutions qui seraient venues « d’en haut » avaient du mal à intégrer la démarche, en particulier tous ceux qui se sentent délaissés par les politiques publiques et victimes du désengagement de l’État. La prise en compte de la conjoncture a par ailleurs perturbé le calendrier de la recherche-action et les possibilités d’interaction entre les personnes impliqués (élections municipales, Covid).

    Plus généralement, la démarche a mis en évidence des « visions dépolitisées » de la cité, quand par exemple un projet de diffusion de l’usage du vélo vient résoudre un problème ponctuel, conjoncturel, de stationnement et d’embouteillage sans réellement s’insérer dans une pensée plus globale de long terme. Il conviendrait d’envisager plus largement la question de la mobilité en lien avec l’articulation vie professionnelle et vie privée, travail et loisir, travail en présentiel et télétravail, horaires normaux et décalés… En fait, la démarche a parfois révélé un manque de conceptions partagées du monde, qui aident pourtant à l’action collective.

    Mais l’expérience a aussi mis en lumière l’intérêt d’échanger et de collaborer dans la durée. Elle a créé des relations de confiance en encourageant la circulation et le partage de l’information, et la liberté pour tous de prendre des initiatives.

    Les acteurs se sont pris au jeu de la recherche participative, et les chercheurs ont intégré les opportunités et freins rencontrés par les praticiens, devenant ainsi facilitateurs et animateurs. Les différentes approches disciplinaires des chercheurs se complètent par ailleurs pour produire des analyses systémiques et interdisciplinaires entre économie sociale et solidaire et géographie sociale. Cela a permis, si ce n’est de co-construire une vision du monde commune, au moins de partager de manière constructive les réalités vécues sur le terrain.

    https://theconversation.com/a-pont-audemer-les-projets-locaux-se-dessinent-entre-chercheurs-dec
    #développement_local #participation #recherche-action #RAP #recherche-action_participative #transition #transitions #ESS #économie_sociale_et_solidaire #pédagogie #théorie #pratique #développement_endogène #pauvreté #épicerie_sociale #Risle #atelier_participatif #mobilité #action_collective #confiance #circulation_des_savoirs

  • ComploTziTzimitl, Fistaille made in Toylettes hors série, 2019
    https://www.youtube.com/watch?v=d7haNVX1sxI

    Le doute, ouais, c’est bien. Savoir s’en servir c’est mieux
    Parfois on l’voit venir de loin, et, parfois, ça pique les yeux
    y’en a toujours qui tiquent et rarement moins qui le crient, mais,
    C’est pas toujours les plus critiques qui te parlent de son esprit

    Et t’as tout dans l’internet, quoi qu’on veuille nous cacher
    pour peu qu’on force l’intérêt et qu’on laisse l’oeil chercher
    on s’en sort abasourdit mais on a compris l’essentiel :
    la vérité, ça se dit sur du Clint Mansell

    n’est-ce pas ? Et l’assommage laisse a voir
    que parfois, finalement, croire, c’est moins chronophage que savoir
    Jolie, merveilleuse, ouais, soit. Mais pas seulement ;
    La théorie d’la terre creuse, est plate, et inversement

    c’est parfois tellement ridicule dans les délires lunaires
    que ça ferait passer de vraies magouilles pour des égarements similaires.
    Mais gare aux simulacres, à ce qu’il y a derrière, et qui te l’amène
    gare aux écarts, ainsi, de l’art de discerner le vrai de la merde

    ça complote, ça pense à tout
    quand ils se passe des choses, on sait ce qui se cache dessous.
    Complot. Complots partout.
    Qu’importe la question qu’on se pose, de toute façon, c’est la réponse à tout

    ça te dit qu’tu fais pas ce que tu veux. Que c’est peut-être même pas toi qui agit
    qu’en fait, t’es manipulé. Que c’est pas toi qui contrôle tes beuj’
    te dit que ça va t’ouvrir les yeux sans faire dans l’idéologie
    Mais quand faut citer des banquiers, bon, ça choisit que des feujes mais

    ça te place au dessus des moutons. Parce que, le mouton, il sait pas
    et se savoir au dessus de ces cons, c’est bon pour l’estime de soi
    et puis ça te confère une mission : leur amener la lumière
    comme voulaient le faire, il y a quelques temps, les illuminés de Bavière

    entre Dyson a clique et site clairement militants
    ça graille sans mastiquer puis ça se gerbe entre les dents
    ça fait peur si c’est ça « douter ». Entre 2 pages de pubs
    les chercheurs de vérité se font promoteurs de certitudes
    [...]

    Les juifs, illuminatis, les chemtrails ou les hommes crabes
    on se kiffe à s’imaginer de bonnes scènes et de bonnes fables
    on nique la vérité, de la culpabilité se défausse
    si tout n’est que fruit de la volonté de types qui bouffent des gosses

    Et qui s’éclairent à la bougie sur la face caché de la lune
    et que si tu osais bouger c’est qu’en fait ils l’auraient voulu
    mais au fond tu sais que toutes ces conneries ne servent qu’a te masquer
    le fait que ton véritable ennemie, en fait, il ne s’est jamais planqué

    que tu nages en pleine apathie, t’y conforte, et perdure
    et ouais, pourquoi jouer la partie si elle est déjà perdu ?
    Faut croire que parfois ça arrange de croire qu’on ne pourrait
    de toute façon, rien pour que ça change et ce, même si on le voulait

    et puis, dans le fond, c’est rassurant de croire que quelqu’un tient les rennes
    que c’est juste parce qu’il est méchant qu’il nous envoi dans le mur
    qu’on y est pour rien, finalement. Que ce n’est qu’une volonté malsaine
    et que c’est pas ce vers quoi on tend, nous. Mais est-ce qu’on en est sûr ?
    [..]

    dans le cadre d’une collab’ avec TziTzimitl de la chaîne Esprit Critique, chaîne que tu dois absolument aller voir !!!
    La vidéo est là :

    Complotisme VS complots feat. H-Tône - #TraitdEsprit 6
    https://www.youtube.com/watch?v=W-dObaJss10

    #pédagogie contre feu, avec du « Gramski » dedans :)

    #complotisme #sceptiques #scepticisme #flow #rap

  • IPSIS - Eltern-Kind-Kliniken
    http://www.ipsis.de/adressen/elternba.htm


    Jusque dans les années 1980 d’anciens nazis abusaient des enfants dans les collectivitées allemandes. Voici une des ces institiutions tramatisantes à Berchtesgaden en Bavière, le sanctuaire alpin du Führer nazi. Le lieux n’a pas changé mais son exploitation a été modernisé. Les infâmes Verschickungen dans les colonies d’horreur on marqué la vie de millions d’enfants allemands. On trouve encore aujourd’hui les traces de ces pratiques dans leurs relations hierarchiques, dans la société en général et dans les rapports de famille.

    C’est la belle facade du fascisme allemand.

    Klinik Schönsicht, 83471 Berchtesgaden, Oberkälberstein 1-13, 08652/60040

    Kinder-Rehaklinik Schönsicht in Berchtesgaden : Kinder, Gesundheit klinikschoensicht.de
    https://onlinestreet.de/374904-kinder-rehaklinik-schoensicht

    Informationen zu Kur und stationärer Heilbehandlung bei Adipositas mit Krankheitswert, Asthma bronchiale, Lebensmittelallergien und Neurodermitis. Dazu Leitsätze für kindgerechte Ernährung.

    Langfristige Adipositas Reha - Abnehmklinik Übergewicht Adipositas
    https://www.klinikschoensicht.de/de/klinik_start.php

    Rehabilitation für Kinder und Jugendliche, Kind-Mutter/Vater-Heilbehandlung

    Die Klinik Schönsicht Berchtesgaden befindet sich in einer der schönsten Landschaften Deutschlands. Sie liegt am sonnigen Südhang des Kälberstein im Vorfeld des Alpennationalparks mit den Bergriesen Hoher Göll, Hohes Brett, Jenner, Funtenseetauern, Watzmann und Hochkalter mit Blaueisgletscher.

    Das Haus im gediegenen alpenländischen Stil ist bestens geeignet, Kindern, Jugendlichen und begleitenden Erwachsenen eine Heimat auf Zeit zu werden. Die moderne Medizin und ihre Technik wollen hier nicht belasten, nur helfend zur Seite stehen.

    Entsprechend dem Charakter einer Fachklinik steht bei allen Patienten (Kinder, Jugendliche) der integrative Behandlungsansatz im Vordergrund. Medizinische, psychologische, pädagogische und sozialpädagogische Zielsetzungen werden aufeinander abgestimmt und in der individuell erforderlichen Gewichtung zu einem Gesamtbehandlungsplan zusammengestellt.

    Individuell abgestimmte Therapie, Heilklima und Bergsole, psychologische und pädagogische Hilfen fördern auf natürlichem Wege die Selbstheilungskräfte des Organismus. Den Anforderungen der Therapie stehen erbauliche Stunden bei Gesprächen in der Gruppe, bei Spiel und Sport, beim Malen und Basteln und diversen Freizeitvergnügen gegenüber.

    Die Philosophie unseres Hauses ist die menschenfreundliche Klinik. Ziel aller Bemühungen ist, dass der einzelne zurück zu den Quellen seiner Kraft findet und seine Krankheit bewältigen lernt.

    Wege zur inneren Harmonie eröffnet auch das Erleben einer einzigartigen Natur, von der schon der Dichter Ludwig Ganghofer (1855-1920) sagt:
    »Herr, wen Du lieb hast, den lässest Du fallen in dieses Land«

    #pédagogie #éducation #enfance #Allemagne #nazis

  • Verschickungen (von 1950-1990) ein Trauma bis heute ? – Verschickungsheime
    https://verschickungsheime.org/verschickungen-von-50-90-ein-trauma-bis-heute

    Les pédagogues et médecins nazis contuniaient à définir les principes et institutions allemandes jusqu’au milieu des années 1980. Il réussirent ainsi à marquer les esprits et le caractère des générations nées jusqu’à la fin des années 1970. La première génération d’Allemands pour qui le nazisme n’est qu’un souvenir familial souvent obscursi et tu est aujourd’hui plus jeune que 50 ans.

    Le domaine où règnaient ces nazis d’esprit fut surtout le business des colonies de vacances. C’est dans ces institutions gérés par les églises, les communes et des associations laiques que des millions d’enfants furent maltratés et traumatisés. Des rescapés de ces camps d’éducation s’organisent et revendiquent du soutien pour leurs enquêtes et information.

    Verschickung – das war nach 1945 der Sammelbegriff für das Verbringen von 8-12 Millionen Klein- und Schulkindern, wegen gesundheitlicher Probleme, in Kindererholungsheime und -heilstätten in den 50/60/70er bis in die 80/90er Jahre. Die Kleinkinder wurden allein, in Sammeltransporten, dorthin „verschickt“. Sehr viele Kinder erinnern diese Verschickungen traumatisch.

    Eine erste empirische Untersuchung, im Auftrag der Sendung REPORT MAINZ, nach einer Screening- Grobauswertung von 1000 öffentlich zugänglichen Kommentaren, kam zu folgendem Ergebnis:
    94 der ehemaligen Kur-Kinder bewerten ihre Kur negativ.
    67 von ihnen geben an, Bestrafungen erlebt zu haben.
    64 von ihnen bewerten das Verhalten der Tanten negativ.
    90 von ihnen schildern körperliche und seelische Kurzzeitfolgen.
    Das betrifft Störungen des Leistungs- und Sozialverhaltens. Das betrifft ferner Angststörungen, depressive Verstimmungen bis hin zu suizidalen Absichten.
    61 von ihnen geben an, noch heute unter den Vorfällen während der Kur zu leiden.

    Es gab einen ersten KONGRESS im November 2019 auf Sylt, dort wurde von über 70 Betroffenen einstimmig eine ERKLÄRUNG verabschiedet, die als Grundlage unserer weiteren Arbeit fungiert und inzwischen zu LEITLINIEN weiterentwickelt wurde.

    Dort haben wir beschlossen die dringend notwendige Erforschung und Aufarbeitung selbst in die Hand zu nehmen, in Form einer Bürgerforschung vor Ort zu den jeweiligen Heimorten. Wir haben einen ersten Verein gegründet, der sich um die Webseite, ein erstes Projekt für Bürgerforschung, und die jährlichen Kongresse kümmert. Dann ist ein erster FRAGEBOGEN für eine vertiefende Analyse des Phänomens „Verschickung“ entwickelt worden. Der wird anonymisiert und liegt auf einem Server eines international anerkannten Instituts (Nexus e.V.)

    Ab 1945 sagte man “Verschickung”, in der DDR war der Begriff „Kurkinder“ gebräuchlicher. DDR-Kurkinder haben sich bisher bei uns nur wenige gemeldet. Die Kurbäder auf dem Gebiet der DDR erlitten nach 45 einen Niedergang, daher gab es in der DDR nicht annähernd so viele Kurorte wie im Westen (BRD 1964: ca.1200 Heime in 350 Kurorten). Es können sich aber auch DDR-Kurkinder melden und bei uns mitmachen, sich gern auch als Heimortverantwortliche für ihre Heime einsetzen lassen.

    Kontakt zu allen Ansprechpartner*innen über die Seite VERNETZUNG. Dort suchen wir unter HEIMORTKOORDINATION nach weiteren Heimortverantwortlichen, (oft gab es 10-30 Kinderheime in einem Kurort), diese Ansprechpartner*innen stellen Informationen zu ihren Heimorten zusammen und koordinieren die Betroffenen zu diesem Heimort. Hier wird die geplante Bürgerforschung ansetzen

    Verschickungsheime | Anja Röhl
    http://www.anjaroehl.de/verschickungsheime

    Verschickungen –

    Das war nach 1945 der Sammelbegriff für das Verbringen von Klein- und Schulkindern, wegen gesundheitlicher Probleme in Kinderkuren, Kindererholungsheime und -stätten in den 50/60/70er bis in die 80/90er Jahre. Die Kleinkinder wurden allein und in Sammeltransporten dorthin „verschickt“. Nach vorläufigen Recherchen handelt es sich um mindestens 8 Millionen betroffene Kinder.

    Vorläufer waren die Kinderlandverschickungen in der Weimarer Republik und unter den Nazis. Die „Verschickungen“ werden häufig als traumatisierend erinnert.

    Aktuelles:

    Es gibt eine neue Internetseite, die nur diesem Thema gewidmet ist: www.verschickungsheime.de

    #pédagogie #éducation #enfance #Allemagne #nazis

  • Das Schicksal vieler Kurkinder : Mit Medikamenten ruhiggestellt
    https://www.swr.de/report/das-schicksal-vieler-kurkinder-mit-medikamenten-ruhiggestellt/text-des-beitrags-mit-medikamenten-ruhiggestellt-das-schicksal-vieler-kurkinder/-/id=233454/did=25298206/mpdid=25320684/nid=233454/1wnnf91/index.html

    Moderation Birgitta Weber:

    Sehen Sie sich die Fotos mal an. Fällt Ihnen etwas auf? Die Kinder auf den Fotos, sie lachen nicht, sie blicken ernst, traurig und verstört.

    Es sind Fotos von sogenannten Verschickungskindern - Kinder, die von den 50er bis in die 80er Jahre hinein in Kuren geschickt wurden. Sie sollten aufgepäppelt werden. Doch oft wurden sie gequält, erniedrigt und drangsaliert. Viele sind bis heute traumatisiert.

    Ulrich Neumann und Philipp Reichert haben darüber vor einem Jahr zum ersten Mal berichtet, seitdem lässt sie dieses Thema nicht mehr los.

    Ihre Recherchen haben nun einen neuen, ungeheuerlichen Verdacht zutage gefördert. Um die Kinder ruhig zu stellen, war in einigen Heimen offenbar jedes Mittel recht.

    Bericht:

    O-Ton, Detlef Lichtrauter, ehem. Verschickungskind:

    „Wir kamen hierhin, wurden reingeführt, und es ging direkt in diesem typischen Befehlston, der ja auch von den Angestellten übernommen wurde. Dann ging es sofort in den Keller. Die Sätze, die gesprochen wurden, waren meist ja Zwei-Wort- oder Drei-Wort-Sätze. Hinsetzen, runtergehen, Mund halten.“

    O-Ton, Sigrid Bluschke, ehem. Verschickungskind:

    „Ja, und dann so die Tracht Prügel immer mit dem Holzlatschen. Wenn man bei der Mittagsruhe die Augen aufhatte, zack, kriegte man einen drüber.“

    Gemeinsam mit zwei ehemaligen Verschickungskindern sind wir in Bonn-Oberkassel. Diese stilvolle Villa am Rhein war ab den 50er-Jahren ein Kurheim für Kinder, umgeben von einem idyllischen Park.

    Also eigentlich ideale Bedingungen, damit sich Kinder erholen. Doch was hier passierte, war das krasse Gegenteil.

    Sigrid Bluschke und Detlef Lichtrauter sind zum ersten Mal wieder hier, 50 Jahre nach ihrer Kur. Beide haben eine besonders grausame Erinnerung, die sie bis heute quält.

    O-Ton, Sigrid Bluschke, ehem. Verschickungskind:

    „Beim Frühstücken wurden dann alle Kinder aufgerufen, die dann nach vorne kommen mussten und haben dann alle die Spritze gekriegt. Aber wofür und wogegen die wirklich sein sollte oder ob die ihren Sinn und Zweck erfüllen sollte… Ich glaube nicht, dass das irgendjemand weiß.“

    O-Ton, Detlef Lichtrauter, ehem. Verschickungskind:

    „Doktor Müller hat nicht nur als Einleitung für die Spritze jedem Delinquenten noch mal auf den nackten Hintern geschlagen, sondern er hat diese Spritze nicht so gegeben, wie jeder normale Arzt die gibt, sondern hat die Spritze wirklich ins Hinterteil reingerammt, sodass man draußen hören konnte, wie jedes Kind aufgeschrien hat, heulend rauskam. Und diese Prozedur wiederholte sich dann mit jedem Kind.“

    O-Ton, Sigrid Bluschke, ehem. Verschickungskind:

    „Ich glaube auch nicht, dass da jemand Gefühle für Kinder hatte.“

    O-Ton, Detlef Lichtrauter, ehem. Verschickungskind:

    „Nein, definitiv nicht. Es ist diese Hilflosigkeit, die man spürt. Dieses Ausgeliefertsein, sich nicht wehren zu können. Diese Demütigung.“

    Und ihre Schilderungen finden wir bestätigt. Im Bonner Stadtarchiv stoßen wir auf diese Akte. Sie dokumentiert, dass Kinder im Haus täglich mit Schmerzmitteln und Psychopharmaka traktiert wurden.

    Der Arzt, zugleich Heimleiter, weist an: „Sedieren, sedieren, bis er im Stehen einschläft“, gibt eine Mitarbeiterin zu Protokoll. Und: „Viele Kinder könnten oft morgens und nach dem Mittagsschlaf kaum zu sich kommen und torkelten umher.“

    Rund 1.000 solcher Kurheime gab es bis in die 80er-Jahre. Millionen Kinder wurden dorthin verschickt. REPORT MAINZ hat über ihr Martyrium schon mehrfach berichtet.

    Sylt vergangenes Jahr im November: Ehemalige Kurkinder treffen sich das erste Mal. Wir sind dabei als ein ungeheuerlicher Verdacht aufkommt.

    O-Ton:

    „Ich weiß, dass es bis ich zehn war keinen Kuraufenthalt gab, wo ich nicht morgens oder abends zwei oder drei Pillen gekriegt habe.“

    O-Ton:

    „Mir hat man auch was verabreicht und ich weiß bis heute nicht, was das war.“

    O-Ton, Anja Röhl, ehem. Verschickungskind:

    „In diesen drei Teesorten Tees waren unterschiedliche Konzentrationen von Sedativa drin. Es gab den Tee eins mit weniger Konzentration, den Tee zwei mit mehr und den Tee drei mit den stärksten Konzentrationen der Sedativa. Und ein Kind, was ein bisschen zappelig war, kriegte Tee drei.“

    Auf der Konferenz mit dabei - die Pharmazeutin Sylvia Wagner. Inzwischen hat sie weitergeforscht.

    O-Ton, Sylvia Wagner, Pharmazeutin:

    „In Kindererholungsheimen sind Medikamente zur Sedierung eingesetzt worden, wenn Kinder unruhig waren, Heimweh hatten oder einfach damit sie schlafen. Und das hat dann ja keine medizinische Indikation, sondern es hat einfach den Hintergrund, dass die Einrichtung dadurch dann besser funktioniert.“

    Manfred Lucha, Vorsitzender der Sozialministerkonferenz, ist inzwischen auch mit dem Thema Kurkinder vertraut:

    O-Ton, Manfred Lucha, Bündnis 90 / Die Grünen, Vorsitzender Sozialministerkonferenz:

    „Wir blicken bisweilen in Untiefen. Und vor allem ist für uns wichtig als Vertreter der staatlichen Fürsorge auch aufzuzeigen, was da schlecht war, was vielleicht sogar ungesetzlich war, was zumindest moralisch sehr verwerflich war, das müssen wir aufarbeiten.“

    1976 wird dieses Kurheim geschlossen. Der Grund laut Akten: die angsteinflößenden Spritzen.

    Der Pharmakologe Prof. Glaeske hat die Akten geprüft. Seine Einschätzung:

    O-Ton, Prof. Gerd Glaeske, Pharmakologe:

    „Die Therapie ist weder nachvollziehbar, noch zugelassen. Und das finde ich bei Kindern, die noch im Wachstum begriffen sind, eigentlich ein Skandal, weil man dann sozusagen auch die Kinder schädigt, möglicherweise auf Dauer. Und das ist etwas, was ich nur schwer ertragen kann, so etwas zu lesen, weil es im Prinzip heißt: Hier wird mit chemischer Gewalt ein Kind tatsächlich ruhig gehalten.“

    Sigrid Bluschke und Detlef Lichtrauter haben ihre Kur bis heute nicht vergessen. Die Folgen spüren sie noch immer. So wie viele andere ehemalige Verschickungskinder.

    O-Ton, Detlef Lichtrauter, ehem. Verschickungskind:

    „Vor zehn Jahren, auch aufgrund einer posttraumatischen Belastungsstörung, die daraus erwachsen ist, kamen diese Gedanken, die Erinnerungen in Form von Träumen, von Alpträumen immer weiter hoch.“

    O-Ton, Sigrid Bluschke, ehem. Verschickungskind:

    „Und irgendwie vergisst man das nicht.“

    Stand: 29.7.2020

    #pédagogie #éducation #enfance #Allemagne #nazis

  • Gequält und erniedrigt - Reportage & Dokumentation - ARD | Das Erste
    https://www.daserste.de/information/reportage-dokumentation/dokus/sendung/exclusiv-im-ersten-gequaelt-erniedrigt-drangsaliert-100.html

    Bis in die 80er Jahre wurden Millionen Kinder in Erholungskuren geschickt. Das „Exclusiv im Ersten“ zeigt, wie sehr die Kuren die ehemaligen Verschickungskinder noch heute verfolgen. Viele fühlen sich noch Jahrzehnte später stark in ihrem Leben eingeschränkt. Sie haben Angst-, Schlaf- und Essstörungen, kämpfen mit Depressionen. Etliche haben Selbstmordversuche hinter sich. Doch über ihr Leid ist wenig bekannt. Das soll sich jetzt ändern.

    Jetzt fordern ehemalige Verschickungskinder eine wissenschaftliche Aufarbeitung

    Ein Jahr lang haben die Autoren Betroffene bei ihrem Kampf um Anerkennung begleitet. Sie waren dabei, als sich ehemalige Verschickungskinder 2019 das erste Mal getroffen haben, um eine Initiative zu gründen. Gemeinsam wollen sie eine wissenschaftliche Aufarbeitung initiieren, um Licht in dieses dunkle Kapitel der deutschen Geschichte zu bringen. Sie fordern staatliche Unterstützung und Hilfen. Der Film beleuchtet die Erfolge und Rückschläge auf ihrem steinigen Weg.
    Eine Initiative ehemaliger Kurkinder kämpft für Aufklärung.
    Eine Initiative ehemaliger Kurkinder kämpft für Aufklärung. | Bild: SWR

    Doch die Reportage nimmt auch die Verantwortlichen in den Blick. Die Autoren treffen und konfrontieren die Träger ehemaliger Verschickungsheime. Werden sie sich an einer Aufarbeitung und möglichen Entschädigungen beteiligen? Was ist aus ihren Heimen geworden? Welche Einrichtungen existieren bis heute? Und was hat man aus den Kinderkuren gelernt?

    Das „Exclusiv im Ersten“ beleuchtet erstmals auch das System der Verschickungskuren und zeigt, warum Kinder überall im Land gequält wurden. Hochrangige Akteure aus der NS-Zeit waren in die Kuren eingebunden. Mehrere Heime wurden von ehemaligen NS-Verbrechern geleitet.

    Ein Film von Ulrich Neumann und Philipp Reichert

    #éducation #pédagogie #enfance #Allemagne #nazis

  • Auto-formation 1 : la pédagogie critique - IRESMO- Recherche et formation sur les mouvements sociaux
    https://iresmo.jimdofree.com/2020/10/30/auto-formation-pédagogie-critique-en-ligne

    Auto-formation 1 : la pédagogie critique
     
    Cette auto-formation en ligne sur les pédagogies critiques permet de se former aux pédagogies critiques pour en comprendre l’histoire, les courants, l’esprit et les pratiques. 

    Mode d’emploi 1 : Avant chaque video, il vous est posé une question. Nous vous invitons à faire des recherches dans notre dossier « Paulo Freire et la pédagogie critique » pour chercher des éléments de réponses. Puis nous vous suggérons de regarder la video pour confronter les éléments de réponse que vous avez trouvé par vous même à l’aide des documents et les réponses proposées dans les vidéos.

    Mode d’emploi 2 : Il vous est posé une question avant chaque video. Vous essayez d’y répondre à partir de vos connaissances personnelles et vous regardez la video pour confronter vos réponses à celle de la video.

    https://youtu.be/OFsIKBoA8mM

    #pédagogie_critique #paulo_freire #émancipation #pédagogie #éducation

  • Confinement : veillée d’armes avant un nouveau tour de vis ? - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2020/11/11/confinement-veillee-d-armes-avant-un-nouveau-tour-de-vis_1805244

    Officiellement, tout est donc sur la table comme l’a exposé, mardi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal à l’issue du Conseil des ministres : « Soit le maintien des règles telles que nous les connaissons aujourd’hui, soit un éventuel durcissement sur certains points […], soit un éventuel assouplissement. »

    Deux jours avant que le chef du gouvernement nous annonce les nouvelles décisions, le porte-parole du gouvernement communique sur le fait que ce sera soit le maintien, soit un durcissement, soit un assouplissement ? Deux jours avant, ils ne savent pas ?

    Nan mais c’est quoi ces branques ? Castex attend que Macron demande à Brigitte si elle a eu Raoult récemment au téléphone ?

    Tu m’étonnes que les gens ne leur fassent pas confiance, avec cette impression permanente que soit ils gèrent la Covid au pifomètre, soit ils se foutent ouvertement de notre gueule.

  • La prière et le drapeau
    https://laviedesidees.fr/La-priere-et-le-drapeau.html

    À propos de : Alex Alber, Joël Cabalion, Valérie Cohen, Un impossible travail de déradicalisation, Erès. Les centres de « déradicalisation », ouvert à grand bruit en 2016, ont rapidement capoté. Un livre revient sur les impasses de cette ambition qui prétendait remplacer le fanatisme religieux par la discipline militaire.

    #Société #media #religion #éducation #psychologie #terrorisme #islamisme #pédagogie #djihadisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20201104_deradicaliser.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20201104_deradicaliser.docx

  • Faire face, avec les musulmans

    L’#obscurantisme et le #fanatisme_religieux nous mettent une fois de plus devant l’insupportable. Le soutien aux proches de l’enseignant, à la communauté éducative, à la liberté d’expression et à la laïcité ne doit pas nous conduire à une stigmatisation des musulmans. Projet de lettre à de futurs enseignants.

    Que dirai-je lundi matin, à 8h, quand je retrouverai les étudiantes et les étudiants du master "Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation" (MEEF) qui préparent le Capes de Lettres ? Que dire face à l’innommable d’un enseignant décapité ? Comment faire face à cela ? Comment porter en soi cette représentation quand on se destine au métier d’enseignant ?

    Je crois que je leur dirai d’abord que je pense à deux personnes. Bien sûr au collègue professeur d’histoire qui a perdu la vie pour avoir enseigné et fait vivre l’une de nos libertés fondamentales. Mais je leur dirai aussi que j’ai une pensée pour Ariane, une jeune étudiante du master Métiers du livre et de l’édition, qui a perdu la vie au Bataclan le 13 novembre 2015. Ne pas oublier Ariane et les 90 du Bataclan. Ne jamais oublier que l’obscurantisme s’en prend d’abord à l’#enseignement et à la #culture, au #livre et au #savoir.

    Je crois que je leur dirai ensuite qu’il y a probablement parmi eux des croyants, et peut-être des musulmans. Je rappellerai alors que nous vivons dans une République qui garantit à chacune et chacun la #liberté de conscience, la liberté de croire ou de ne pas croire, et que cette liberté implique une #égalité entre les #religions, et que par conséquent il ne saurait être question que l’une d’elle soit mise au ban de la République parce la #folie et la #barbarie de quelques sectateurs qui prétendent la défendre seraient représentatives de cette #religion. Nous devons faire face #avec_les_musulmans, pas #contre_les_musulmans.

    Je crois que j’ajouterai aussi – usant de « l’entière #liberté_d’expression » et de « l’#indépendance » à #valeur_constitutionnelle dont jouissent encore pour quelque temps les enseignants du supérieur – que toutes les #instrumentalisations - en cours et à venir - de l’acte barbare de ce 16 octobre qui ont pour objet ou pour effet de stigmatiser l’ensemble des musulmans, constituent des actes politiques irresponsables, lesquels doivent être dénoncés avec fermeté. Et que, par là même, celles et ceux qui se réclament de la République et de la Loi de 1905 pour promouvoir le concept de « #séparatisme », ne font qu’augmenter le péril qui guette notre société : une #guerre_des_religions, que quelques politiciens, tout aussi fous que les plus fous des fanatiques religieux, font tout pour aviver.

    Je crois que je leur dirai enfin que le métier d’enseignant est le plus beau qui soit, qu’il est certainement plus difficile de l’exercer aujourd’hui qu’hier, mais que c’est aussi pour cela que sa valeur n’en est que plus grande. Que cette valeur est étroitement liée à une #liberté_pédagogique qu’il faut défendre plus que jamais – y compris contre les limitations que l’État entend lui faire subir -, mais que cette liberté ne dispense pas l’enseignant d’une réflexion individuelle et collective sur les effets de nos discours et de nos pratiques, au sein et en dehors de l’École. Qu’enseigner la liberté d’expression et la #laïcité est à l’image du métier d’enseignant lui-même : beau et difficile. Et que toute #pédagogie authentique est vivante, qu’elle bouge, qu’elle n’est pas figée, qu’elle doit tenir compte de la diversité des élèves, et de leur culture. Et que tout ceci implique une formation des enseignants qui soit solide, renouvelée, permanente.

    #Pascal_Maillard

    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/171020/faire-face-avec-les-musulmans
    #enseignement #éducation #Samuel_Paty #Conflans

  • Insécurité et « ensauvagement » médiatique : entretien avec Laurent Mucchielli - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Insecurite-et-ensauvagement-mediatique-entretien

    Depuis la fin du mois d’août, la question de l’insécurité fait de nouveau la Une des médias. Au programme : mise en spectacle de faits divers, statistiques utilisées à tort et à travers, sondages orientés... Nous revenons sur ce traitement médiatique avec Laurent Mucchielli, sociologue et spécialiste des politiques de sécurité [1].

    Nous souhaitons vous faire réagir à un échange qui s’est tenu le 27 août sur CNews. Face à David Guiraud (LFI), le présentateur affirme tout d’abord que la montée de la violence est attestée par les chiffres du ministère de l’Intérieur. Puis, son affirmation étant contestée par son interlocuteur, il rétorque : « On s’en fiche des chiffres ! Il y a un sentiment dans le pays. »

    Cet échange révèle à mon sens au moins trois choses. D’abord il est typique de l’usage des chiffres comme des arguments d’autorité, leur instrumentalisation : « ce que je dis est chiffré, donc je dis la vérité ». Ensuite, je relève dans cet échange le passage à une rhétorique et un vocabulaire populistes bien connus notamment à l’extrême droite. En substance : « les chiffres ne vont pas dans mon sens mais je m’en fiche car les chiffres sont le produit du système accaparé par les élites, moi je connais le "pays réel", je vais vous dire ce que ressentent "les Français" ». Enfin, je note que ce journalisme d’opinion est devenu assez typique du rôle de présentateur/animateur des « plateaux télé » même si cela se voit davantage sur une chaîne comme CNews que sur une chaîne du groupe France Télévisions. Le présentateur n’est pas ici un journaliste neutre qui distribue la parole et surveille le bon déroulement d’un débat. Il est un acteur central du contenu du débat lui-même. Il est du reste recruté pour cela. C’est un rôle qui s’est « starisé » à la télévision comme à la radio. C’est le modèle américain du talk show qui s’est un peu généralisé me semble-t-il.

    #insécurité_ressentie #pédagogie_du_consentement #propagande #société_du_spectacle #télévision #rhétorique_populiste #extrême-droite #totalitarisme

  • À propos des Programmes Investissement Avenir (PIA), Blanquer tente une fois de plus de convaincre les enseignant·es qu’on peut faire du neuf avec du vieux et à moindre coût en recyclant les fausses bonnes idées de ses prédécesseurs :

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/09/22092020Article637363565148896779.aspx

    De ces 27 millions [de subventions tous établissements confondus], on attend « un effet transformant des pratiques d’enseignement des professeurs ; un effet transformant des stratégies d’apprentissage des élèves ; garantir la continuité pédagogique en cas de rupture des enseignements en présentiel ; contribuer à la résilience du système éducatif en cas de crise ». Finalement c’est un des points communs de ce plan numérique avec ses très nombreux prédécesseurs : faire croire que l’Ecole (E majuscule !) sera transformée par le numérique.

    Pourquoi ça ne marche pas

    Malheureusement il y a bien d’autres points communs avec les précédents plans numériques. Comme les autres, ce plan ne tient aucun compte des motifs de l’échec des plans précédents même s’il se prétend novateur, « universel », « complexe » etc.

    Pour s’en convaincre, il suffit de relire le rapport que la Cour des Comptes a consacré au plan Hollande. Ce dernier avait une autre dimension : il mobilisait un milliard pour équiper les collèges et former les enseignants. Il a échoué parce que JM Blanquer lui a tordu le cou dès son arrivée rue de Grenelle alors qu’il devait se terminer fin 2018. Mais la Cour montre aussi ses erreurs. Lisons le projet des Territoires au regard de ce rapport.

    #éducation #pédagogie #plans_numériques #TICE

  • « Bientôt nous ne pourrons plus du tout » : une universitaire répond à #Frédérique_Vidal

    Je suis maîtresse de conférences dans une “petite” université hors des grandes métropoles. Comme la plupart de mes collègues, la plus grande partie de mes heures de travail consiste non pas à enseigner ou à chercher, mais à effectuer des tâches administratives. La mienne est d’être responsable d’une licence dont les enseignant·es sont, en grande majorité, des vacataires ou des contractuel·les.

    En cette semaine de rentrée universitaire à l’ère de la Covid-19, j’ai bossé 75 heures, de 5h à 23h certains jours, pour préparer une rentrée impossible. Aucun moyen humain supplémentaire ne nous a été alloué alors que nous devons, déjà en temps normal, nous surpasser pour tenir le coup. Mais pas de panique : des caméras sont en train d’être installées dans les amphithéâtres : les enseignant·es pourront doubler la capacité de leur cours en enseignant à la fois “en distanciel” et “en présentiel”, en répondant aux questions dans la salle et sur leur ordinateur par chat. Voici la fameuse révolution louée par Frédérique Vidal, car il faut dépasser “les cours magistraux traditionnels, où le professeur lit son cours face à un amphi d’étudiants qui ne posent pas de questions”. Non pas en nous permettant de privilégier les TD en petits groupes plutôt que les CM bondés, non pas recrutant des collègues qui permettront de nous donner plus de temps de suivi individuel des étudiant·es, non pas en nous rendant les heures d’enseignement volées à nos licences au fil des coupes de budget. Non : en mettant les étudiant·es chez eux face à un écran pour suivre les cours. Révolutionnaire comme pratique pédagogique ! Au passage, Frédérique Vidal nous insulte tou·tes et montre sa dangereuse méconnaissance de la réalité : cela fait bien longtemps qu’on a remisé l’image d’Épinal d’un·e mandarin·e monologuant face des étudiant·es qui prennent des notes sans lever la tête. Si la ministre veut voir de vraies “innovations”, qu’elle assiste donc à nos cours et découvre nos pratiques pédagogiques.

    Donc cette semaine, en 6 jours, j’ai bossé 75 heures. Il m’a fallu créer des groupes de TD adaptés aux nouvelles capacités de chaque salle et donc refaire les emplois du temps, recruter les 3 enseignant·es qui manquaient pour l’année, arriver à faire payer les vacataires non payé·es l’an dernier, rendre un dossier d’auto-évaluation de la licence pour l’HCERES, former les enseignant·es au numérique, assurer l’organisation et la tenue de 6 réunions de rentrée, faire soutenir 16 étudiant·es de M2 et, accessoirement, donner 8 heures de cours. Je ne parle pas de la recherche, qui redevient un horizon inatteignable : j’y ai consacré les congés d’été, seule période un peu calme où l’on peut se concentrer.

    Si les universités sont “prêtes” pour la rentrée universitaire comme le clame Frédérique Vidal, c’est à quel prix ? Beaucoup de fatigue bien sûr, énormément de culpabilité aussi de ne pas avoir été là pour la rentrée de mes enfants, que je n’ai retrouvé que vendredi soir. Ce sera comme ça tout le mois de septembre, sans doute un peu plus.

    Je ne me plains pas vraiment, parce qu’il y a pire comme boulot, parce que le mien m’apporte encore des satisfactions, parce que participer chaque jour pour à la production et à la diffusion de savoirs c’est bien loin d’être un bullshit job ou un travail aliénant. Parce que je gagne plus de 2000 euros et que, si ce n’est bien sûr pas du tout à la hauteur des salaires des enseignant·es-chercheur·es dans les autres pays européens, je ne galère pas à nourrir mes enfants en fin de mois. Ces 70 heures de travail, je les ai parfois faites le sourire aux lèvres, lorsque j’ai découvert les étudiant·es de première année de licence, lorsque j’ai retrouvé les enseignant·es que j’adore, lorsque j’ai fait soutenir des étudiant·es qui avaient mis tout leur cœur dans leur premier travail de recherche. On le sait, l’amour de notre métier et les bénéfices secondaires qu’il nous procure est aussi ce qui nous perd : nous sommes prêt·es à tout pour que l’université fonctionne.

    Mais quelle colère ! Quelle colère quand je découvre en fin de semaine l’interview de notre ministre Frédérique Vidal qui annonce qu’elle va « créer 30000 places supplémentaires dans les Universités », sans un seul recrutement !
    On fait comment ? Quelle est le secret de ces “places magiques” ? Vraiment, à la fin de cette semaine, la seule chose que je sais c’est que JE NE PEUX PAS FAIRE PLUS. Ce n’est plus possible. Il n’y a plus d’heure de sommeil ou de temps de famille à rogner.

    Attention : je suis bien évidement foncièrement favorable à l’ouverture de places supplémentaires. Je suis pour que tou·tes les bachelièr·es aient accès aux études supérieures, sans la sélection sociale et raciste mise en place par Parcoursup et l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiant·es extra-européen·nes. Pour accueillir tous ces étudiant·es, il manque au minimum 60 000 postes d’enseignant·es-chercheur·es et probablement autant pour les personnels administratifs et techniques. Ces personnes sont à nos portes, en attente d’être recruté·es pour assurer ces 35 heures supplémentaires faites en une semaine. Ils et elles sont déjà à la fac, font quelques heures payées au lance-pierre, survivent avec un peu de chômage ou le RSA. Mais Macron nous l’a dit : recruter des enseignant·es “c’est le genre de créations d’emplois qui vont aggraver le déficit et qui ne servent pas à redresser le pays”. Voici donc 100 milliards d’euros pour les grandes entreprises et même pas quelques miettes pour le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui forme la jeunesse et produit des savoirs essentiels à notre avenir et à notre vie démocratique.

    Nous sommes épuisé·es par tant de mépris. Nous sommes épuisé·es que le gouvernement choisisse cette période où nous sommes à bout de souffle pour faire passer en force – “en procédure accélérée” – une LPPR qui détruit nos statuts et contre laquelle nous avons été en grève partout en France l’an dernier. Nous sommes à bout car tout s’effondre : un bout de bâtiment à l’université de Caen, les conditions de vie des étudiant·es, le volume d’heures dans les formations, la possibilité de produire de la recherche essentielle aux enjeux contemporains, le moral et les corps des collègues. Nos universités accueillent 300000 étudiant·es de plus qu’il y a 10 ans, et nous devons le faire avec moins de travailleur·ses titulaires, dans des bâtiments toujours plus vétustes.
    Tout ne tient plus qu’à un fil, l’université est au bord de l’effondrement.

    Cette rentrée sera plus douloureuse et plus inégalitaire que jamais. Aux exclu·es de Parcoursup vont bientôt s’ajouter celles et ceux qui verront leur université fermer, faute de véritables moyens humains et matériels pour assurer notre sécurité sanitaire à tou·tes et des conditions d’étude acceptables. C’est le service public de l’université et de la recherche que Frédérique Vidal et Emmanuel Macron assassinent.

    Si nos revendication ne sont pas entendues, nous serons des centaines à claquer la porte.
    Nous ne pouvons pas plus.
    Bientôt, nous ne pourrons plus du tout.

    https://universiteouverte.org/2020/09/05/bientot-nous-ne-pourrons-plus-du-tout-une-universitaire-repond-a-

    #ESR #enseignement_supérieur #facs #université #France #alarme #effondrement #tâches_administratives #précarisation #rentrée_2020 #rentrée_impossible #dédoublement_des_classes #moyens #manque_de_moyens #distanciel #enseignement_à_distance #coronavirus #covid-19 #présentiel #enseignement_mixte #pédagogie #travail #conditions_de_travail #colère #mépris #épuisement #témoignage

    ping @isskein

  • Quelques conseils pour télé-enseigner
    https://framablog.org/2020/08/27/quelques-conseils-pour-tele-enseigner

    Euh oui, ça va casser l’ambiance : une rentrée scolaire et universitaire un peu compliquée se profile et pour beaucoup d’enseignant⋅e⋅s qui ont appris au printemps avec plus ou moins de facilité et de bonheur à animer des #cours à distance, … Lire la suite­­

    #Éducation #Internet_et_société #Libr'en_Vrac #Libres_Logiciels #Non_classé #apprentissage #outils #Pédagogie #technologies #télé-enseignement

  • • Ecole Nouvelle d’Antony
    http://www.weck.fr/2005/04/18/ecole-nouvelle-dantony

    Ecole Nouvelle d’Antony
    Quand j’ai mis mes filles à l’École Nouvelle d’Antony, pas mal d’amis, accrochés au mythe de l’école républicaine, m’ont demandé de manière un peu agressive « mais qu’est-ce qu’elle a de plus ton école ?! ».

    #photographie #école #pédagogie #antony

    • #Naomi_Klein: How #big_tech plans to profit from the pandemic

      Public schools, universities, hospitals and transit are facing existential questions about their futures. If tech companies win their ferocious lobbying campaign for remote learning, telehealth, 5G and driverless vehicles – their Screen New Deal – there simply won’t be any money left over for urgent public priorities, never mind the Green New Deal that our planet urgently needs. On the contrary: the price tag for all the shiny gadgets will be mass teacher layoffs and hospital closures.

      https://www.theguardian.com/news/2020/may/13/naomi-klein-how-big-tech-plans-to-profit-from-coronavirus-pandemic

      #stratégie_du_choc #technologie #surveillance

    • Online Education and the Struggle over Disposable Time

      During COVID-19 times, the ‘social distancing’ catchphrase has invaded every aspect of our lives. Public space has been fragmented into individualized, quarantined units, transforming social relations into aggregates of their interactions. Unlike other pandemics of yesteryears, COVID-19 has given a tremendous push to technology to secure social distancing. In the field of education, the phenomenon of online education was already slowly gaining space especially as complementary to traditional classroom education and as a mechanism of distance learning.

      Today, the ideology of social distancing has brought online education in the centre of educational systems. It has acquired legitimacy and the capacity to take over the whole system of education. In countries such as India, where COVID-19 has been used by the state as an opportunity to revamp various sectors, including health and medicine, a reconception of education is underway. Online education serves as the organizing force in this regard.
      Education as Commodity and the Question of its Production

      Popular debates on technology and online education generally revolve around the idea of education as a commodity to be put to consumption in the classical sense of the word. It is, of course, a commodity with a use-value, much in parlance with material commodities like food items, daily wear etc. Such commodified education naturally must meet the parameters of consumer satisfaction. Therefore, much discussion on the recent COVID 19-triggered tech-intensive online teaching harps on students’ differential access to internet connectivity and bandwidth, the problems of long-distance assessments without the characteristic ‘fairness’ metrics associated with offline exams etc. In short, anything connected to the students’ overall satisfaction with their purchase of this immaterial commodity.

      What these debates however miss are the fundamental processes that go into the production of education, and the complex dynamics of the teacher-student relationship underpinning such production. By neglecting its sphere of production, we miss out on a very important aspect of this commodity – one that would help us understand online education, and the role of technology better, and also identify spaces of critique of education, as understood in the current socio-economic system.

      Notwithstanding the similarities, education is unlike any other commodity, not just in the material or physical sense, but mainly in the organization of its consumption and production. Material objects such as pens, cars etc. have an immediate use-value for buyers, consumed beyond the sphere of production. Education on the other hand, produces students as workers for their future entry into the labour market; its consumption or use-value lies in generating new, educated and skilled labour power for further use in the processes of production. Through a network of local and international educational institutions placed at different orders of hierarchy and status, education reinforces and reproduces the existing and (unequal) social relations by producing a heterogeneous group of future workers with differential skills, and by extension, differential wages. Hence, from the students’ perspective, education is consumptive production.

      Education as knowledge production is unique in placing this consumer – the student – in the production sphere itself. In other words, education as a commodity is a co-production of teachers and students, and is generated through continuous dialogue and interaction between them. It is not a fixed commodity, but one that is processual, and evolves within the dialectic of the educated-educator relationship. This dialectic constitutes a predicament for education in the current system. On one hand, there is the tendency to establish standardized syllabi and programs in response to the needs of a globalized labour market, making the practice of teaching and learning very mechanical; on the other, there is an equally strong opposition from the co-producers against attempts to kill their cooperative agency and creativity.

      Classroom settings and face to face instruction allow the dialectic of education to be productive in their dialogicity, with teachers innovating ideas and methods in dynamic and synchronous concord with students. With both instructors and learners present in the same physical space, learning – despite constraints of fixed syllabi and evaluation metrics – evolves through collective thinking and with a view to the intellectual needs and abilities of the participants. There are challenges thrown in with big class sizes and formal disciplinary settings leading to alienation typical of a hierarchized industrial scenario – an intensified lack of interest and commitment from both learners and teachers. However, since education in such settings is still based on direct relationships between students and teachers, there is always a possibility to overcome the alienating institutional mediation. There is a relative autonomy operating in this dialogic relationship, which allows innovation in ideas and knowledge production.
      Technology and the Informatization of Education

      Online education, on the other hand, despite and because of deploying the best of technologies, fails to simulate the same environment. Educational production is now distributed over multiple zones, with producers confined to their virtual cubicles. Without a shared space, education is reduced to instruction and information, discretized and reintegrated by the mediating pre-programmed machines. The dialogical relationship is now between the machine and the producers, not between the co-producers. The teacher is deprived of her role of the facilitator in this dialogue. She is just an instructor in this new environment. Her instructions are received by the machine, which mediatizes them and delivers them to students in a manner that it is programmed to deliver. This overhauls the whole dialectic of education, which is now hierarchized. Alienation in this process is quite stark, since the relations of production of education are completely transformed, which cannot be overcome by the deployment of any kind of technology.

      Technology, in fact, plays a big role in this alienation of labour that happens through the informatization of education. In the effort to replicate the classroom experience sans the direct relationship of affectivity between teachers and students, there is an overaccumulation of technologies and educational products, bringing in the surveillance techniques for remote disciplining of students and teachers.

      One only needs to look at the number of new gadgets and software for online education to understand the extent to which technology tries to overcome its artificiality. The market is flooded with AI-driven ‘smart content’ materials, customized lessons, digitized textbooks, easy to navigate chapter summaries, flashcards, automatically-graded exams, cameras for remote surveillance etc. The process of alienation is evermore intensified, since human living labour of both teachers and students are objectified in the development of these technologies. Their vivacity is reduced to an appendage to the artificiality of the machine.

      What is interesting is that while technology deskills the producers by taking over their powers of imagination and judgement, it also forces them to reskill themselves. With evermore new technologies hitting the online teaching platforms every day, both students and teachers are forced to continuously update themselves in their technical knowhow to assist these machines. This has led to generational and occupational redundancies in education too by promoting lean production methods and Taylorising techniques in education.
      The Struggle over Disposable Time

      What happens to education as a commodity in this alienated and Taylorized production process? Education internalizes the segmented social relations that characterize capitalism. This introduces dualism in its institutionalization, which gets further systematized and globalized in the wake of the ongoing technicization of education. On the one hand, we have mass production of education as a set of discrete information and instruction to train the majority of the working population in the drudgery of assisting the machines. This is facilitated by online education technologies. On the other hand, we have elite institutions monopolizing the rights to innovate and research (secured by various legal and institutional mechanisms like patenting, funding etc.), for which the more intensive conventional teaching methods must continue. This duality of education enhanced by online educational technologies has been developing for the last few decades to keep pace with the human resource requirements of other industrial and service sectors. Hence, online education itself has emerged as a fast-growing industry. The COVID-19 pandemic has given its production and dissemination a new intensity, urgency and definite possibility.

      With the growing dominance of online education, and discretized learning/teaching methods, there is also a proportionate increase in disposable time for both teachers and students. In the absence of direct and personalized contact during lectures, instruction intensifies; knowledge in the form of discretized information is produced in less time than in traditional classroom set-ups due to the absence of students’ queries and interventions. But what will be the utility of this disposable time? The system controls this disposable time by retrenchment, and by increasing workload and diversifying work profiles for the existing educational or knowledge workers.

      However, from the workers’ perspective, the disposable time has a different meaning, one that allows the co-producers to overcome drudgery and alienation by reclaiming the time-space for innovation and creativity. It is in this time-space that workers recognize knowledge as a result of their co-production, and re-appropriate it, going beyond being passive feeders-receivers of information assisting the machine. Dialogues between the students and the teachers are reestablished through more interpersonal interactions. This leads to a process of conscientization, in which the co-producers move beyond the classroom norms and fixed syllabi, and collectively build an understanding of phenomena and concepts, drawing on their own realities and experience.

      The disposable time enables workers to reclaim their common space and self-organize knowledge production, while reducing technology to mere means in this process, not as a mediator, organizer and controller of production and producers. It is only through such collaborative activities in these fractured times, that teachers and students together can assert their autonomy as knowledge producers and consumers.

      https://socialistproject.ca/2020/08/online-education-and-the-struggle-over-disposable-time

  • • Schule für Erwachsenenbildung e.V.
    http://www.weck.fr/2014/05/19/schule-fur-erwachsenenbildung-e-v

    Schule für Erwachsenenbildung e.V.
    La Schule für Erwachsenenbildung e.V. est un lycée alternatif à Berlin dans Kreuzberg. Il fonctionne en autogestion comme le LAP (Lycée Autogéré de Paris) avec lequel il entretien des liens.

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  • • La Petite Bibliothèque Ronde
    http://www.weck.fr/2013/02/06/la-petite-bibliotheque-ronde

    La Petite Bibliothèque Ronde
    La Petite Bibliothèque Ronde ou bibliothèque des enfants de Clamart, anciennement La Joie par les livres, est une bibliothèque pour enfants de renommée mondiale, fondée en 1965 par l’association La Joie par les livres dans le quartier populaire de la cité de La plaine au Petit-Clamart. Elle est connue tant pour son architecture, classée au titre des monuments historiques, que pour son mode de fonctionnement qui en fait un lieu de vie pour les enfants de la cité.

    #photographie #bibliothèque #pédagogie #enfance #lecture