• #Manuel_Valls et #Matteo_Renzi, des frères jumeaux ?
    http://fr.myeurop.info/2014/04/09/manuel-valls-et-matteo-renzi-jumeaux-13605

    Ariel Dumont

    Manuel Valls et Matteo Renzi, même combat ? La question est légitime, au regard des ressemblances entre les programmes de gouvernement présentés hier par les deux hommes, qui espèrent bien faire redémarrer les moteurs en #France et en #Italie.

    A Paris, Manuel Valls veut « procurer 500 euros par an de salaire net supplémentaire » aux salariés concernés, qui touchent le salaire minimum. lire la suite

    #Politique #chomage #dépenses_publiques #emploi #libéraux #pacte_de_responsabilité

  • Les Blogs de Politique - Une arme de destruction sociale massive aux mains de la Commission ?
    http://blogs.politique.eu.org/Une-arme-de-destruction-sociale

    lors que le Pacte Budgétaire et l’accord de libre-échange transatlantique reçoivent une large attention, un autre projet européen actuellement en négociation ne reçoit qu’une couverture médiatique limitée : les « arrangements de nature contractuelle ». Derrière cette expression lénifiante, se cache pourtant ce qui pourrait bien devenir une arme de destruction massive des Etats sociaux aux mains de la Commission Européenne. Explications…

    Ce post constitue un complément – en libre accès - à mon article paru dans le Monde Diplomatique du mois d’avril 2014 ; disponible intégralement en anglais à cette adresse.

    Les arrangements contractuels, kezako ?

    L’idée de base qui sous-tend les arrangements contractuels est simple : chaque année, la Commission Européenne pourrait conditionner l’octroi d’avantages financiers aux Etats membres à la mise en oeuvre des réformes structurelles de son choix. Par exemple, la Commission européenne pourrait exiger que les Etats réforment leur système de pension s’ils souhaitent recevoir une partie du revenu de la future taxe sur les transactions financière (taxe Tobin). Autre exemple : la Commission pourrait exiger une diminution des règles de protection de l’emploi en échange de l’accès à des emprunts publics garantis par l’ensemble des Etats membres (et donc, bénéficiant d’un taux d’intérêt réduit).

    Pourquoi un tel projet ?

    Quoiqu’en dise la gauche, la droite européenne (en particulier, son chef de proue allemand) estime que la mise en œuvre actuelle des réformes structurelles néolibérales est beaucoup trop lente. La raison en est que, dans les domaines économiques, sociaux et fiscaux, il faut la plupart du temps obtenir l’accord unanime de l’ensemble des Etats membres, ce qui est particulièrement difficile.

    Il en résulte que, en matière de réformes structurelles, les institutions européennes en sont souvent réduites à des recommandations non-contraignantes et, la plupart du temps, non suivies d’effets. En clair : malgré de nombreuses réformes récentes, la droite européenne estime, par exemple, que les pensions publiques sont toujours trop généreuses, qu’il convient de déréguler plus radicalement le marché du travail, qu’il faut réduire plus drastiquement les dépenses sociales afin de diminuer la dette publique, etc.

    Incapable d’atteindre des accords unanimes au sein du Conseil européen sur chacun de ces projets, la droite européenne espère y parvenir de manière détournée par le biais d’arrangements contractuels…

    Comment cela fonctionnerait-il ?

    La proposition d’arrangements de nature contractuelle s’inspire directement des méthodes des « prêts avec conditions » mises en oeuvre depuis les années 80 par le FMI et, plus récemment, par la Troika européenne. Le raisonnement est simple : si les peuples ne consentent pas par eux-mêmes à la mise en œuvre des réformes structurelles voulues par la droite européenne, peut-être peut-on acheter leur consentement en conditionnant l’octroi de certains avantages financiers à la mise en œuvre de ces réformes…

    En d’autres termes, afin d’avoir accès aux fonds européens qui sont financés par les impôts payés par leurs propres citoyens, les Etats européens n’auraient d’autres choix que de procéder aux réformes demandées par la Commission.

    Couplés avec les exigences strictes du traité budgétaire européen, on aperçoit la puissance potentielle des arrangements contractuels. Chaque année, les Etats européens [1] seraient placés face à un choix cornélien : soit accepter les réformes structurelles demandées par la Commission afin de boucler leur budget dans les limites fixées par le Traité, soit refuser ces réformes et n’avoir d’autres choix que d’augmenter les impôts ou diminuer les dépenses publiques…

    Vu l’aversion (compréhensible) de l’électeur pour toute hausse d’impôts, on comprend aisément que des incitants financiers, même limités, pourraient avoir un effet de levier considérable en matière de réforme structurelle…

    Notons, en outre, que le projet actuel prévoit que les réformes demandées pourraient porter sur l’ensemble des domaines sociaux, économiques ou fiscaux, même si les institutions européennes ne possèdent pas de pouvoir d’action propre dans ce domaine. Les arrangements contractuels pourraient donc permettre à la Commission d’étendre le champs de son action largement au delà des compétences qui lui sont actuellement confiées par les Traités Européens… On pourrait imaginer, par exemple, des demandes de réforme en matière d’éducation ou de baisses d’impôts sur les entreprises…

    Faut-il vraiment s’inquiéter ?

    Les arrangements contractuels sont encore en négociation : les chefs d’Etat européens ont certes abouti à un accord de principe au Sommet Européen de décembre 2013 mais il n’y a pas eu d’accord sur les modalités pratiques. Or, il est évident que le risque réellement posé par les arrangements contractuels dépendra fortement des détails de la mesure finalement adoptée (par exemple, la nature et le montant des avantages financiers). Rien n’est donc encore joué…

    Néanmoins, le risque est réel. En témoigne, la réaction du Président du Parti Socialiste Européen (PSE) qui estime que les arrangements contractuels pourraient « faire disparaître les dispositions sociales dans tous les Etats membres, l’un après l’autre, mesure après mesure ».

    Le chef des libéraux lui-même – Guy Verhofstadt – estime que ce projet pourrait mener à la « mort de l’Europe » : sa crainte n’est évidemment pas guidée par la peur d’un virage à gauche mais par le fait que, selon lui, le pouvoir donné à la Commission pourrait être si grand qu’il pourrait mener à une révolte populaire contre l’ensemble du projet européen.

    Le projet a rencontré le scepticisme de nombreux Etats (ainsi que du Parlement Européen) et il est encore temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Le Président du Conseil Européen, Herman Van Rompuy, est chargé de négocier un accord et de faire rapport au Conseil (pour décision finale) au Sommet d’octobre 2014. L’imminence des élections européennes offre une fenêtre d’action unique aux gauches d’Europe. Il ne tient qu’à elles de la saisir…

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    Frédéric Panier

    [1] En tout cas, ceux qui se trouvent à la marge de la limite de déficit autorisée par le traité budgétaire : ce qui est le cas de la majorité des Etats à l’heure actuelle

    #destruction-sociale arme de destruction sociale massive aux mains de la Commission..
    #Pacte-Budgétaire
    #accord-de-libre-échange-transatlantique
    #arrangements-contractuels

  • http://permisdeconduire.gouv.fr
    #page_blanche #gouv
    http://www.securite-routiere.gouv.fr/connaitre-les-regles/permis-de-conduire/passer-son-permis/le-permis-b

    #permis_b

    Je commence à m’intéresser aux permis, à commencer par le monopole des #auto-écoles et les difficultés à ne passer ne serait-ce que le code en #candidat_libre.

    Ref :
    Passer son permis : Sociologie d’une formation déniée Par Hugues CUNEGATTI

    Dès 1889, un contrôle administratif du #droit_de_conduire fut imposé aux personnes désirant se déplacer avec un véhicule à moteur. Ce contrôle consistait en une vérification à la fois de l’engin et de la manière dont son conducteur l’utilisait. Dépassant la stricte manière de conduire des véhicules (du point de vue mécanique), le contrôle tint compte de la manière de se comporter au volant.

    #astuces_permis

    – Vérifier les taux de réussite des auto-écoles déposés en préfecture La moyenne en france est de 60%… et plus vous devrez repasser le permis plus vous payerez cher.

    – Demander une heure d’évaluation sans engagement qui permet de définir vos besoins, il s’agit d’une information précontractuelle, donc gratuite. Attention, la plupart du temps, les auto-écoles proposent l’heure d’évaluation après inscription…

    #pactole #arnaque #monopole

  • Fiscalité des entreprises : tout avoir sans rien payer ? - Changer l’Europe !
    http://leseconomistesatterres.blogs.liberation.fr/europe/2014/03/fiscalit%C3%A9-des-entreprises-tout-avoir-sans-rien-payer-.html

    « Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre, tout le monde écoute » disait Jean Gabin dans Le Pacha. Les entreprises françaises gagneront 30 milliards d’euros, sans contrepartie, au titre du Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) et du Pacte de responsabilité. Pierre Gattaz, président du Medef, ayant indiqué que « le terme de cadeaux aux entreprises » lui « hérisse le poil », précisons juste que cette humble offrande représente plus de 40% de la recette de l’impôt sur le revenu des ménages. 30 milliards, c’est un chiffre supérieur au budget de l’enseignement supérieur et de la recherche. C’est près de la moitié des dépenses publiques d’enseignement scolaire. Mais cela ne suffit pas au Medef qui, dans une surenchère perpétuelle, exige de nouvelles largesses, une révision de la réglementation du travail de nuit, une réduction des seuils déclenchant des obligations légales pour les entreprises. Le relevé de conclusion du Pacte de responsabilité, qui ne sera finalement signé que par le Medef, la CFDT et la CFTC, indique que d’autres exonérations de cotisations sociales sont déjà envisagées. En outre, avant même la fin des Assises de la fiscalité des entreprises, le ministre de l’Économie, M. Moscovici, a promis de nouvelles réductions fiscales et de nouveaux allègements de cotisations sociales. Leur montant net pourrait atteindre 5 milliards d’euros supplémentaires d’ici à 2017.

    #france #fiscalité #pacte_de_responsabilité #entreprises

  • Jour de mobilisation ce mardi en France, à l’appel d’une intersyndicale qui refuse de croire aux bienfaits pour l’#emploi des mesures (baisses des charges et de la fiscalité) inscrites dans le « #pacte_de_responsabilité » négocié par le gouvernement. A l’appui de ce refus, la démonstration de Frédéric Lordon dans le numéro de mars, reprise en longueur sur son blog, conduit à poser une question autrement plus décisive que celle, quasi obsessionnelle, du « coût du travail ».

    http://www.humanite.fr/fil-rouge/mobilisation-du-18-mars-la-carte-de-france-des-manifestations
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/LORDON/50233
    http://blog.mondediplo.net/2014-02-26-Les-entreprises-ne-creent-pas-l-emploi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2013/07/CORDONNIER/49354

  • Pacte de responsabilité - Que faire des 10 milliards supplémentaires de baisse de charges ? - Le Point
    http://www.lepoint.fr/economie/pacte-de-responsabilite-que-faire-des-10-milliards-supplementaires-de-baisse

    Décidément, le pacte de responsabilité de François Hollande est loin d’être un long fleuve tranquille. Après le débat sur les contreparties, la controverse sur le ciblage des dix milliards d’euros d’allègements de cotisations patronales supplémentaires promis par le président de la République fait rage. Et cette fois, la CFDT et le Medef sont d’emblée d’accord pour contester les choix esquissés par le gouvernement. La semaine dernière, Jean-Marc Ayrault avait annoncé que la baisse de charges serait accordée uniquement pour des salaires modestes. Au contraire, le syndicat réformiste et l’organisation patronale entendent aussi cibler les rémunérations plus élevées.

    Les partisans des allègements de charges sur les bas salaires vantent leurs effets rapides et massifs sur l’emploi. Dans une étude opportunément publiée la semaine dernière, l’Institut Montaigne estime qu’un allègement dégressif de 1 à 1,6 smic pourrait permettre de créer jusqu’à 800 000 emplois. On comprend mieux pourquoi le gouvernement, qui a échoué à inverser la courbe du chômage à coups d’emplois aidés, est tenté par cette solution...
    Baisser le coût du travail des non qualifiés

    L’analyse des deux auteurs, deux économistes spécialistes de la question, Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo, est simple. « Le coût du travail au niveau du salaire minimum est l’un des plus élevés des pays de l’OCDE et exerce une véritable contrainte sur les embauches dans de nombreux pans de l’économie. » En cause, le niveau élevé du smic, même s’il ne permet évidemment pas toujours de vivre dans des conditions correctes......

    #pacte-de-responsabilité
    #baisse-de-charges
    Baisser le #coût du #travail des #non-qualifiés

  • Pourquoi le « pacte de responsabilité » ne créera pas d’emploi
    http://www.marianne.net/Pourquoi-le-pacte-de-responsabilite-ne-creera-pas-d-emploi_a237542.html

    Le pari de François Hollande est de mettre en oeuvre une stratégie du donnant-donnant qui ressemble fort à ce que Nicolas Sarkozy avait tenté avec la baisse de la TVA dans la restauration. Or cette stratégie ne fonctionne pas. Ses partisans oublient que les entreprises ne sont pas responsables de la création d’emploi, car elles ne créent des emplois que si de la demande existe pour leur production.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/981159-1162400.jpg?v=1395050971

    Comment lutter contre le chômage ? Interrogé en septembre dernier sur TF1, le chef de l’État répliquait par le raisonnement suivant : « si on veut des emplois, si on veut des productions en France, si on veut que nos enfants aient une perspective de carrière, il faut des entreprises ». « Il faut que les entreprises se sentent soutenues » ajouta-t-il avant de se proclamer « président des entreprises ».

    Le « pacte de responsabilité », annoncé quelques mois plus tard, est dans le droit fil de cette logique. L’idée est la suivante : puisque les entreprises sont responsables de la création d’emploi il faut les « responsabiliser », c’est-à-dire négocier avec elles un accord donnant-donnant. Moins de prélèvements d’un côté, des engagements en matière d’emplois de l’autre.

    L’ÉCHEC DE LA BAISSE DE LA TVA DANS LA RESTAURATION
    Beaucoup a été dit et critiqué sur ce « pacte ». L’asymétrie de l’accord qui fait reposer sur l’État les seuls véritables engagements chiffrés, son mode de financement qui rajoute de l’austérité à l’austérité, la crainte que « l’observatoire des contreparties » ne se résume à produire de simples constats, le fait qu’aucune garantie ne soit imaginée pour contraindre les entreprises à respecter leurs engagements, si engagement elles prennent…

    Il faut dire que l’expérience de la baisse de la TVA dans la restauration a laissé des traces. Des engagements, il y en avait eu. Pour un coût de 2,4 milliards d’euros, les restaurateurs s’étaient engagés tout à la fois à réduire leurs prix et à embaucher. Au final, dans l’estimation très favorable qu’en a fait le gouvernement1, cette mesure aurait créé 50 000 emplois (soit un coût de 48 000 euros par emploi créé2) et son effet sur les prix aurait été marginal.

    Mais le pari de François Hollande est d’une toute autre ampleur. Les cotisations familiales des entreprises représentent 35 milliards d’euros par an. Si l’on prend on compte la disparition du CICE et le surcroît d’impôt sur les sociétés que générerait une telle mesure, le coût total de ce projet représente à peu près 10 milliards d’euro. Comme il manque 10 milliards d’euros pour financer le CICE, c’est donc un total de 20 milliards d’euros3 qui seront engagés par le gouvernement au service des entreprises, ce qui représente un coût huit fois supérieur à l’effort consenti par Nicolas Sarkozy en faveur des restaurateurs.

    LES ENTREPRISES NE FONT PAS L’EMPLOI
    Le problème, c’est qu’aucun bilan critique n’a été tiré de l’expérience de la baisse de la TVA. Si les engagements d’alors n’ont pas été respectés, c’est, nous a-t-on dit, parce que...

    Lire la suite sur le blog des Economistes aterrés ....

    #économie
    #pacte-de-responsabilité
    #emploi
    #austérité
    #tva

    • L’emploi est un fétiche que la lecture de l’exploitation doit apprendre elle aussi à désacraliser. Les contreparties attendues des entreprises dans le cadre du « pacte de responsabilité » c’est du flanc, les contreparties, elles sont exigées de tous les parasites, bébés, vieux, chômeurs, précaires, salariés, de tous ceux qui ne sont pas parmi les rentiers ou leurs alliés directs.

      Ségolène Royal, présidente (PS) de Poitou-Charentes, a suggéré jeudi 27 février de "demander des tâches" aux intermittents du spectacle, en contrepartie de leur indemnisation chômage . Interrogée par i>TELE sur le régime spécial de ces travailleurs intermittents que le Medef veut fondre dans le régime général, l’ex-candidate à la présidentielle a répondu : « la culture n’est pas déficitaire, elle rapporte énormément à un pays comme la France ». Donc « on SAUVE les intermittents, mais peut-être qu’on peut leur demander des tâches »."Faisons du gagnant-gagnant", a proposé Ségolène Royal. « Il y a une soif de culture dans les écoles, les collèges, les lycées. Pourquoi est-ce que les intermittents, en contrepartie de leur indemnisation, n’interviendraient pas dans le système scolaire » ou « dans les maisons de retraite », pour "répondre à la « démocratisation d’accès à la culture ? »

      En 2007, elle était - comme d’autres socialistes - favorable au projet de RSA de Sarkozy.
      Pour le rendre plus « efficace pour l’emploi », le PS prévoit de « réformer » ce minima cette année….

      Une analyse critique du RSA en décembre 2008, peu après son instauration :
      Nous sommes tous des irréguliers de ce système absurde et mortifère
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4124

  • Pourquoi le chômage concerne (presque) tout le monde
    http://www.marianne.net/les-eco-att/Pourquoi-le-chomage-concerne-presque-tout-le-monde_a26.html
    http://www.marianne.net/les-eco-att/photo/art/default/981005-1162227.jpg?v=1394812284

    A force de se focaliser sur la pente de sa courbe, on en finirait presque par oublier que le chômage est non seulement un problème pour ceux qui le vivent, mais également pour l’ensemble de la société, fonctionnaires et entreprises compris.
    Jamais, dans son histoire, la France n’avait connu un nombre de chômeurs aussi élevé. Et ce chômage n’est pas une simple courbe, une statistique abstraite. Il a de nombreux effets délétères sur la société et sur la prospérité commune. Ces effets concernent en premier lieu les 3,3 millions de personnes de la catégorie A, qui n’ont eu aucune aucune activité salariée le mois précédent, donc aucun revenu salarié, et dont certains, notamment les plus jeunes, n’ont pu bénéficier d’aucune allocation compensatoire. A ce chiffre il faut ajouter les presque 2 millions de chômeurs qui ont pu bénéficier d’une activité réduite, ou les presque 300 000 personnes qui sont dispensées de recherche d’emploi pour cause de formation ou de stage. Pour toutes ces personnes, le chômage représente à la fois une perte de revenus, une situation professionnelle précaire qui leur interdit de se projeter dans l’avenir, et conduit parfois à la désocialisation. Au delà de ces effets immédiats, le chômage se traduit également par une perte future. L’absence d’emploi implique moins de cotisations et donc une moindre pension de retraite plus tard, tandis que la réinsertion professionnelle sera d’autant plus difficile que les « trous » dans le CV seront vus avec suspicion par de futurs employeurs. ...

    à relier avec > http://seen.li/535a

    #chômage
    #déflation
    #pacte-de-responsabilité

  • Les allègements de charges pourront servir à verser des dividendes - Challenges
    http://www.challenges.fr/economie/20140306.CHA1248/les-discussions-patinent-sur-le-pacte-de-responsabilite.html

    D’après Pierre Gattaz, le président du Medef, à l’origine du pacte de responsabilité, l’usage que feront les entreprises des allègements de charge ne sera pas contrôlé.

    Les entreprises décideront de l’usage qu’elles feront des allègements de charges promis dans le cadre du pacte de responsabilité, y compris la distribution de dividendes, a déclaré jeudi 6 mars le président du Medef, Pierre Gattaz.

    « Ce que je voudrais absolument éviter et je pense qu’on est en train de l’éviter c’est ’qu’est-ce que vous allez faire avec les marges dégagées ?’ », a déclaré devant 200 chefs d’entreprises le patron des patrons.

    Il s’exprimait au lendemain de la conclusion d’un accord entre le patronat (Medef, UPA, CGPME) et trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC) sur les contreparties de ce pacte annoncé le 31 décembre par le président, François Hollande.

    « J’ai eu beaucoup d’angoisses tout le mois de janvier sur l’idée qu’on va tout contrôler, contrôler les dividendes versés, tout contrôler », a confié Pierre Gattaz, au cours d’une conférence organisée par le mouvement d’entrepreneurs Ethic, dans une allusion aux contreparties attendues en échange de baisses de cotisations de 30 milliards d’euros promises dans le but de stimuler l’emploi.

    « J’ai dit ’si vous recommencez à tout contrôler, ce n’est pas la peine : on arrête le pacte tout de suite’ », a-t-il lancé......

    #Medef
    #Pierre-Gattaz
    #pacte-de-responsabilité
    #allègements-de-charge
    #profits
    #dividendes

  • Pacte de responsabilité : la France va-t-elle faire pire que les Etats-Unis ?
    http://www.bastamag.net/Pacte-de-responsabilite-la-France

    A l’heure où les crédits d’impôts et les allègements de « charges » se multiplient en France, au nom de la lutte pour l’emploi, quels sont les montants et les conséquences de ces cadeaux fiscaux et de ces subventions à l’embauche aux États-Unis ? L’organisation civique américaine Good Jobs First a lancé, fin février, un « traqueur » de subventions : une base de données récapitulant toutes les aides directes (subventions) et indirectes (allégements de charges, exonérations d’impôts et de taxes, prêts publics (...)

    #En_bref

    / Emploi , #Multinationales, #Oligarchies, L’Europe sous la coupe de l’austérité, #Amériques

    #Emploi_ #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité

  • 30 ans avant le « pacte de responsabilité »... Gattaz & Fils : Bluff repetita placent - L’Humanité
    http://www.humanite.fr/social-eco/gattaz-fils-bluff-repetita-placent-559957

    Difficile de démêler 
ce qui relève 
de la tragédie et ce qui renvoie à la farce, mais entre les socialistes et les patrons, entre Mitterrand puis Hollande et les Gattaz père et fils, 
l’histoire se répète, à trente ans de distance, du tournant au tête-à-queue. 
Au final, des cadeaux à gogo, beaucoup de promesses et très peu d’emplois…

    Selon le patriarche qui l’a maintes fois répété, c’est le 16  avril 1982 que tout se joue entre le gouvernement Mauroy et le CNPF. Ce jour-là, des mois avant le «  tournant  » de la rigueur, les socialistes jurent, en coulisses, qu’ils ne toucheront plus au temps de travail, qu’ils allégeront la taxe professionnelle et stabiliseront les prélèvements obligatoires. «  Cette promesse verbale, qui ne devait être confirmée par aucun accord écrit pour raison de discrétion vis-à-vis de la presse et aussi vis-à-vis des alliés communistes toujours soupçonneux, fut tenue sans défaillance pendant quinze ans, rapportera plus tard Yvon Gattaz. On peut s’étonner de la discrétion qui entoura cette décision importante. En fait, ni le gouvernement ni le CNPF n’avaient intérêt à crier victoire, il fut donc décidé que nous serions tous discrets et je pus, comme président du CNPF, affirmer aux journalistes nombreux sur le perron que seules quelques mesurettes d’atténuation avaient été tentées pour sauver les entreprises en danger.  »

    Alors que le fils Gattaz engage aujourd’hui le Medef dans une vaste opération de communication, avec distribution de pin’s à l’appui, autour du «  million d’emplois  » que les entreprises pourraient bien créer, sans engagement formel, si et seulement si l’État leur offre 100 milliards d’euros de baisse des cotisations sociales et des impôts, tout en libéralisant totalement le marché du travail ainsi que le droit social, le père Yvon a, également, durant son mandat multiplié les promesses de créations d’emplois par centaines de milliers contre quelques menus cadeaux au patronat.

    En juillet  1984, réclamant l’expérimentation pendant cinq ans d’«  emplois nouveaux à contraintes allégées  » (Enca), Yvon Gattaz met un marché sur la table : si les socialistes acceptent de supprimer l’autorisation administrative préalable en cas de licenciement, de fermer les yeux sur les obligations sociales et fiscales liées aux seuils du nombre de salariés dans les entreprises et d’exonérer de taxes et de cotisations sur ces emplois, le CNPF pourrait créer «  471 000 emplois supplémentaires, dont 400 000 dès la première année  ». Devant les railleries que suscite ce chiffrage précis, Yvon Gattaz s’abrite derrière un obscur cabinet de conseils, Pragma, dont l’étude a été réalisée, on l’apprendra plus tard, à partir d’un sondage auprès de 230 chefs d’entreprise. En février  1985, dans l’Express, le président du CNPF en rajoute une couche, affirmant, toujours sur la base d’un sondage Pragma, que la suppression de l’autorisation administrative de licenciement «  peut à elle seule débloquer plus de 300 000 emplois nouveaux  ». D’après les travaux de l’Insee et du Plan, relayés par la presse à l’époque, cette mesure devait entraîner plutôt la destruction de 200 000 emplois, et dès la première année, là encore !

    Faciliter les licenciements pour permettre les embauches, quelle idée de génie ! Le 18  décembre 1985, sur Europe 1, un journaliste interpelle Yvon Gattaz : «  Alors, les mesures immédiates que vous prendriez s’il y avait un changement de gouvernement ? D’abord la liberté de licencier ? Massacrer le Code du travail, comme dit l’Humanité ce matin ?  » Et le patron des patrons de s’offusquer : «  Oh, massacrer le Code du travail ! Le résultat de cette suppression sera une embauche massive, nous la garantissons.  »

    Aujourd’hui, plus besoin de tour de passe-passe à la tête du Medef. L’année dernière, lors de la remise de la Légion d’honneur à Yvon Gattaz, «  un partenaire exigeant, mais toujours soucieux de construire une relation de confiance  », François Hollande avait rappelé la «  relation paradoxale  » qu’il avait su nouer avec François Mitterrand. Le mois dernier, lors de sa visite d’État aux États-Unis, le président de la République a fait applaudir Pierre Gattaz, empêtré dans un couac de communication sur le pacte de responsabilité. «  Il sera même dit que j’ai fait applaudir le président du Medef, a-t-il cru pouvoir blaguer. Je ne doute pas qu’il me rendra la pareille le moment venu, ça fait partie du pacte de responsabilité, je l’avoue.  » En 1993, se demandant si un gouvernement de droite aurait pu «  obtenir un tel consensus  » pour offrir autant de cadeaux au patronat, Yvon Gattaz s’était exclamé dans un bouquin : «  Vive les socialistes !  » Derrière l’ironie, l’histoire fait parfois des pieds de nez.

    Derrière les légendes, toujours le coup de pub
    http://www.humanite.fr/social-eco/derriere-les-legendes-toujours-le-coup-de-pub-559958

    Toujours disponible pour rudoyer les syndicats – qu’il rebaptise subtilement les «  saints-dicats  » – ou pour apprendre aux Français les joies héroïques de la création d’entreprise, Yvon Gattaz n’a rien aimé tant que raconter des histoires à ses contemporains. Un jour, en septembre 1986, alors que la droite revenue au pouvoir disserte sur les «  petits jobs  », le patron des patrons témoigne à la radio : «  J’ai rencontré, moi, un garçon qui avait une maîtrise de lettres et qui pressait des oranges, il était ravi.  » Le problème, c’est que, parfois, certains posent des questions derrière : à l’époque, l’Huma, en l’occurrence, avait cherché à obtenir du CNPF les coordonnées de ce jeune homme «  ravi  » de son boulot, mais, au terme d’une journée d’investigations de haut vol dans tous ses services, le patronat avait fini par éconduire notre journaliste, en lâchant le morceau : «  Ah mais vous êtes obsédé par cette opération de relations publiques !  »

    (...)

    Au bout du compte, Yvon Gattaz invite à prendre exemple sur les Américains, «  toujours prêts à s’investir dans une nouvelle aventure  ». «  Lorsque nous avons fermé une usine dans le Connecticut, décrit-il, nous avons été surpris par les réactions positives des salariés, prêts à se mettre à leur compte dans les domaines les plus variés, par exemple gérant de station-service, avec l’appui moral de leur famille et de leurs amis, toujours prêts à les aider dans ces nouvelles aventures.  » Où peut-on joindre ces «  ravis  » licenciés, monsieur Gattaz ?

    #patronat #pacte_de_responsabilité #travail #emploi

    • Ah, enfin ! Systématiquement daté de 1983 (blocage des salaires), le « #tournant_de_la_rigueur » commence à prendre place dans une #chronologie moins falsifiée.
      1982 est aussi l’année où La CFDT et le PS ont diminué les droits de tous les chômeurs, pour « sauver l’Unedic »... C’est de ce moment que datent des « filières d’indemnisation » qui lient étroitement la durée d’alloc’ à la durée antérieure d’emploi, ce qui n’était pas le cas précédemment.
      C’est cette décision qui a été à l’origine de ce qui fut appelé les "Nouveaux pauvres" durant toutes
      ces années 80 où l’#entreprise ( remember Tapie) fut glorifiée par le parti au pouvoir.
      C’est à ce moment que la majorité des chômeurs deviennent non indemnisées.

      Aujourd’hui, le principe central qui règle le fonctionnement de l’Unedic, c’est « un jour cotisé, un jour chômé ». Merci patron.

      #socialisme

  • Les entreprises ne créent pas l’emploi, par Frédéric Lordon
    Les blogs du Diplo, 26 février 2014
    http://blog.mondediplo.net/2014-02-26-Les-entreprises-ne-creent-pas-l-emploi

    Il faut avoir sérieusement forcé sur les boissons fermentées, et se trouver victime de leur propension à faire paraître toutes les routes sinueuses, pour voir, comme s’y emploie le commentariat quasi-unanime, un tournant néolibéral dans les annonces récentes de François Hollande. Sans porter trop hauts les standards de la sobriété, la vérité appelle plutôt une de ces formulations dont Jean-Pierre Raffarin nous avait enchantés en son temps : la route est droite et la pente est forte — mais très descendante (et les freins viennent de lâcher).

    Ce texte est la version longue de l’article paru dans Le Monde diplomatique de mars 2014.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/LORDON/50233

  • #Alimentaire : des #contrôles_sanitaires insuffisants - Agriculture - Environnement - écologie et environnement
    http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,agriculture,l_insuffisance_controles_sanitaires_dans

    L’affaire Spanghero serait-elle symptomatique des défaillances des contrôles sanitaires du ministère de l’#agriculture ? Oui, à en croire la Cour de comptes. Insuffisance des contrôles, irrégularités dans les inspections, absences de sanctions… Des critiques que la Cour reprend pour l’ensemble des contrôles de la Direction générale de l’alimentation (DGAL) dans son rapport annuel paru en février 2014. Les conclusions sont sévères : « les contrôles réalisés par le ministère de l’Agriculture sont peu nombreux et les non-conformités sont rarement sanctionnées », une situation qui révèle « des anomalies graves ». Le ministère de l’Agriculture n’est pas le seul ministère concerné par la surveillance sanitaire des aliments, puisque la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des Fraudes (DGCCRF) est la responsable globale du marché des produits alimentaires. Mais il revêt « une importance stratégique », pour la Cour, puisque la DGAL est en charge des contrôles des exploitations agricoles et des établissements de transformation des denrées animales.

    Manque de contrôles

    Le rapport pointe d’abord le manque de contrôles. Pour les #intrants (#pesticides, #engrais), le taux de contrôle des cultures est à peine 1,2 %. Et encore, il ne concerne que les exploitants bénéficiant des aides de la #PAC. Les autres, comme les maraîchers et les vignerons, ne sont quasiment pas contrôlés.

    #alimentation #santé_publique

  • SURPRISE: You’re Eating Fukushima Radiation and Bloody, Cancerous Tumors in Fish Contaminated By Radiation
    http://www.turnerradionetwork.com/news/232-pat

    “In all the years I’ve been fishing I never caught any fish like this. Caught 3 more sick fish with same markings and this time one had some kind of growths coming out from its mouth Most people in our community eat this fish.”

    #fukushima #pacificocean #radiation #cancer #fishing #alaska #westcoast #glups

  • Les Brasseurs de France profitent du pacte de responsabilité pour faire du lobbying
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/02/18/les-brasseurs-de-france-profitent-du-pacte-de-responsabilite-pour-faire-du-l

    A quelques jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture, qui se tiendra du 22 février au 2 mars porte de Versailles, dans le 15e arrondissement de Paris, les Brasseurs de France, qui regroupent aussi bien Heineken, Kronenbourg que des petits fabricants de bière, ont lancé une opération de lobbying.

    L’association professionnelle a choisi de profiter du pacte de responsabilité annoncé le 14 janvier par le président de la République, François Hollande pour présenter, mardi 18 février, leurs « engagements ». Ils se disent prêts à investir entre 220 et 250 millions d’euros d’ici à 2017 et recruter 800 personnes par an.

    Des chiffres à relativiser. Les investissements semblent s’inscrire dans une continuité puisque la filière a investi 300 millions d’euros ces cinq dernières années.

    Quant aux recrutements, ils correspondraient pour moitié à des remplacements et seraient surtout le fait du développement des petites brasseries. En effet, parmi les 109 membres de l’association, 88 produisent moins de 10 000 hectolitres de bière par an, quand les sept plus importants en brassent plus de dix fois plus. Ce fort dynamisme des petites brasseries à ancrage régional explique le nombre de sites de production en France, soit 125, mis en avant par la filière.

    ASSOUPLIR LA LOI EVIN

    Face à cet engagement, les Brasseurs de France demandent un moratoire fiscal, après une hausse des droits d’accise de 160 % effective au 1er janvier 2013.

    Autre sujet de lobbying, le souhait des industriels d’être associés à la politique de prévention. Ils souhaitent participer à une instance de concertation public-privé qui serait chargée de définir la communication sur les repères pédagogiques censés limiter la consommation d’alcool. Une instance qui serait financée par les taxes prélevées sur les bouteilles.

    Les Brasseurs de France plaident aussi pour un assouplissement de la loi Evin relative, notamment, à la lutte contre l’alcoolisme.

    Enfin, ils demandent que l’installation des brasseries soit conditionnée à une certification et que la profession de brasseur soit soumise à une formation qualifiante. Les géants de la bière veulent bien s’associer aux petites brasseries pour faire masse et pouvoir afficher un nombre de créations d’emploi et un montant d’investissement collectifs mais, pour eux, la concurrence a des limites...

    #brasseurs
    #pacte-de-responsabilité
    #lobbying
    #loi-Envin
    #benvoyons

  • C’est leurs profits ou nos emplois [le dernier édito de Lutte Ouvrière]
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/c-est-leurs-profits-ou-nos-emplois

    La réalité est que le gouvernement est au service de la bourgeoisie et qu’il ne conçoit pas d’autre politique que de lui servir la soupe

    #bourgeoisie #france #gouvernement #PS #Hollande #medef #gattaz #ayrault #pacte_de_responsabilité #patronat #editorial #Lutte_ouvriere #lutte_de_classe

  • Modes de vie : qui se marie encore en #Europe ?
    http://fr.myeurop.info/2014/02/18/qui-se-marie-encore-en-europe-pacs-mariage-pour-tous-13170

    Camille Guillot Francesca Spinelli Effy Tselikas Delphine Nerbollier Christelle Granja

    Unions civiles et #mariage pour tous chamboulent l’institution millénaire. Cérémonie traditionnelle turque ou macaroni-party grecque, Myeurop vous invite à la table des mariés.

    Qui se marie aujourd’hui en Europe ? Et comment célèbre-t-on cette union ? lire la (...)

    #EUROFOCUS #Société #Allemagne #Belgique #Grèce #Turquie #Eglise #mariage_pour_tous #PACS #union_libre

  • Pacte de responsabilité : maintenant aux actes | Chez Jean Matouk | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/matouk/2014/02/15/pacte-de-responsabilite-maintenant-aux-actes-232302

    .................................

    Branche maladie : 10 milliards d’économies ?

    Des économies importantes peuvent être faites sur les dépenses d’assurance maladie. Calcul comparatif simple : avec 11,6% de notre PIB, nous étions, en 2011, les plus dépensiers après les Etats-Unis (17,7%).

    De nombreux autres pays où l’on vit aussi longtemps que nous et en aussi bonne santé, dépensent 9 ou 10% du PIB pour leur santé. Si nous n’économisions que 0,3% du PIB, pour être au niveau de l’Allemagne (11,3% du PIB) nous économiserions 0,3% de notre PIB, soit 6 milliards d’euro. Pour quelques centièmes de point de PIB en plus, nous pourrions atteindre 10 milliards sans grand problème..........

    #économie
    #Pacte-de-responsabilité

  • Bertrand Russell’s Improbable Appearance in a Bollywood Film (1967)

    http://www.openculture.com/2013/01/bertrand_russell_in_bollywood_the_old_philosophers_improbable_appearanc

    http://www.youtube.com/watch?v=k799LiPqu2g

    Here’s one for Ripley’s Believe It Or Not: Bertrand Russell, the eminent mathematician and philosopher, once made a cameo appearance in a Bollywood movie.

    The year was 1967. Russell was by then a very frail 95-year-old man. Besides finishing work on his three-volume autobiography, Russell was devoting much of his remaining time to the struggle for peace and nuclear disarmament. To that end, he sometimes made himself available to people he thought could help the cause. (See our March 2012 post, “How Bertrand Russell Turned the Beatles Against the Vietnam War.”) So when he was asked to appear in a movie called Aman, about a young Indian man who has just received his medical degree in London and wants to go to Japan to help victims of the atomic bombings at Hiroshima and Nagasaki, Russell said yes.

    It’s a weird scene. The eager young graduate, played by Rajendra Kumar, is granted an audience with the famous philosopher, who gives him his blessing and offers a few words of wisdom. Sadly, much of what Russell has to say is drowned out by the Hindi-language narration. But the clip above offers an intriguing glimpse of Russell at his home in London only three years before his death. Its appearance on the Internet has caused considerable amusement. One observer noted that, as an actor, Russell has only three degrees of separation from Kevin Bacon. Truth really is stranger than fiction.

    #Bertrand_Russell #cinéma #Bollywood #pacifisme #nucléaire #Inde

  • Une fois recrachés tous les mensonges qu’ils nous ont fait avaler : les #vampires expliqués par #Pacôme-Thiellement, en analysant notamment l’ensemble de la série #Buffy comme exemple actuel. Ainsi, plus généralement, que des réflexions sur le rôle des fictions. Il y a aussi une explication du contexte historique de l’apparition des histoires de vampires d’un côté (The vampyre), et des histoires d’homme nouveau de l’autre (Frankenstein).

    Bien entendu, tout cela est parsemé de références gnostiques, ou à l’hindouisme, à la Tradition initiatique, comme à peu près toute l’œuvre de cet auteur.

    D’abord un extrait du début de la conférence en vidéo :
    http://vimeo.com/68591308

    Et surtout le texte de la conférence complète (un peu différent de l’oral, forcément), titrée ainsi :

    Une fois recrachés tous les mensonges qu’ils nous ont fait avaler
    http://remue.net/spip.php?article6073

    « It’s about power » : le sens des fictions, c’est de nous rendre lisibles les pouvoirs qui agissent invisiblement sur nous. Le sens des fictions, c’est de détruire les fictions dans lesquelles nous sommes plongés ; de détruire ces « Lies my parents told me » dont parle un des épisodes de « Buffy The Vampire Slayer ». Le sens des fictions, c’est de nous aider à recracher tous les mensonges qu’ils nous ont fait avaler. Buffy, c’est la Guerre. […]

    Buffy est d’abord une Tueuse de Vampires, parce que, parmi tous les mensonges et toutes les illusions dont il faut se défaire lorsqu’on apprend à vivre, il y a pour commencer l’illusion que les maîtres veulent notre bien. L’illusion qu’on arrive dans le monde comme un messie ou un Little Bouddha et que le monde se félicitera de notre bonne mine et de notre joli cœur. Et ça marche parce que les salauds vous entretiennent dans cette illusion – pour profiter de vous. Ils jouent la carte de l’élection et c’est une escroquerie. Ils jouent la carte du destin et ce n’est qu’un attrape-souris. La jeunesse est le luxe du monde. Les jeunes sont la suprême denrée, l’ultime bien, le « précieux » dont ne se lasseront jamais les puissants. Face aux jeunes, à l’excitation que provoque chez eux la jeunesse… Rien que l’idée de se mettre un jeune sur le bout du gland et les maîtres de ce monde commencent à trembler. C’est pour ça que les récits de chevalerie ou de sorcellerie s’adresse d’abord aux adolescents, aux « jeunes » : de Perceval à Buffy. C’est eux surtout qui vont devoir se battre contre les prédateurs. C’est eux surtout – et surtout les jolies jeunes filles – la « cible » du monde. Le vampire, c’est d’abord le monsieur qui te propose des bonbons et de monter dans sa voiture. Le vampire, c’est ensuite le patron qui te dit qu’à force de le sucer entre deux réunions il finira par quitter bobonne et t’épouser. Le vampire, c’est enfin l’homme politique qui te dit que, si tu mets ton vote dans son urne, il sera à la hauteur pour défendre toi et les autres hommes contre la machine économique qui est en train de détruire la planète.

    #fiction #domination #mensonge #initiation #transmission

    • Ah mince, ma citation devait intégrer ce paragraphe aussi, car je trouvais qu’il faisait partie de l’introduction, que c’est seulement après celui là que l’on rentre dans du détail.

      Donc :

      « La première condition de la paix sociale, disait Barrès, c’est que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance. » La première condition de la paix des hommes, c’est que les femmes aient le sentiment de leur impuissance. La première condition de la paix des hommes politiques, c’est que les votants aient le sentiment de leur impuissance. Le vampire, c’est toujours celui qui a besoin de ta chair fraîche, de ton sang neuf et de ta belle innocence, pour vivre. Et c’est un mal moderne. C’est une construction moderne – qui se met en forme précisément lors de la première réaction à la modernité : le Romantisme. Si les récits de vampires sont encore si nombreux aujourd’hui, c’est que sa fonction sociale n’a pas disparue. Les jeunes en auront marre des histoires de vampires quand les vieux en auront marre de bander pour eux et de leur faire savoir.

  • Editorial La fin de Satan | The End of Satan - Pacôme Thiellement
    WWW.CRITICALSECRET.NET — - - —
    http://www.criticalsecret.net/pacomethiellement-editorial-la-fin-de-satan-the-end-of-satan,144.htm

    La culture académique, relais de l’église extérieure, avait produit une œuvre justifiant le fonctionnement du pouvoir et ses raisons de nous conserver dans l’oppression. La philosophie académique fut le supplétif intellectuel de cette forfanterie, ensuite remplacée par le show-buisness, et enfin les deux dialectiquement mêlés dans la production définitive du « chroniqueur », le cul de basse-fosse du monde : Histoire de la pensée officielle, de Aristote à Christophe Barbier. Le monde devenait plus matériel à mesure qu’il s’enfonçait dans l’injustice et la violence. A mesure qu’il devenait plus matériel, l’homme devenait plus seul – l’incommunicabilité s’imposait – et l’homme ordinaire et le poète maudit ne faisaient plus qu’un – comme dans le poème de Baudelaire. Tous maudits mais tous guerriers. Tous détruits mais tous prêts à combattre encore l’après-dernière guerre mondiale.

    #cax #apocalypse

    • Le démiurge fou et borgne finit par ressembler à Alain Bauer : un gros tas à la moustache filasse et à la moumoute mal collée, dans un costume à carreaux d’escroc de province, qui vend des caméras de surveillance marchant mal aux présidents qui se succèdent. L’archonte du destin finit par ressembler à Manuel Valls : un connard raide, sorte d’eunuque gominé qu’on ne voudrait pas pour beau-frère, qui ne sourit jamais et qui impose la dictature en poussant les hommes au crime sous les applaudissements de ses pairs. Le gros poisson amorphe, c’était Hollande, suprême saleté se roulant dans les draps d’une actrice trop complaisante, affamé toujours d’une nouvelle guerre – et il accélérait le scooter de la destruction de ce monde dans une sorte d’indifférence bonhomme à tel point qu’on se demandait toujours s’il était surnaturellement stupide ou seulement infernalement con.

      Excellent. J’adore souvent #Pacôme-Thiellement.

      Plein de vidéos autour de ce dernier livre (Delfeil de Ton, Berroyer, Luis Rego lisant Topor, des trucs sur Beaudelaire, etc) sur remue.net :
      http://remue.net/spip.php?rubrique628

      #Satan !

  • Pacte de responsabilité : Montebourg réclame 2 millions d’emplois en contrepartie
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/16/montebourg-qualifie-le-gouvernement-de-social-patriote_4349401_823448.html

    Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, est intervenu dans le débat qui s’est ouvert après les annonces de François Hollande, en estimant que le pacte de responsabilité devait être compensé par la création par les entreprises de 1,8 million d’emplois sur les cinq prochaines années.

    « Pour ramener le taux de chômage à 7 % d’ici à 2018 [le niveau de l’Allemagne et des Etats-Unis], il faudrait créer 1,8 million d’emplois au cours des cinq prochaines années. Est-ce que nous pouvons, avec les propositions de baisse de charges faites par le président de la République, y arriver ? Nous le croyons. »

    Le Medef avait jugé possible de créer un million d’emplois en échange d’une baisse de 100 milliards d’euros des prélèvements sur les entreprises, moitié sur le coût du travail et moitié sur la fiscalité. Mais l’organisation patronale refuse « des engagements juridiques écrits » d’embauches, et se contente d’avancer le chiffre de un million d’emplois créés, un chiffre jugé insuffisant par M. Montebourg.

    « La nation aujourd’hui, dans le Pacte de responsabilité, exige un échange de concessions réciproques », a ajouté M. Montebourg. « Il est nécessaire que les entreprises qui vont se sentir soutenues et épaulées par la nation toute entière acceptent de s’engager vers des embauches substantielles ».

    #économie
    #Pacte-de-responsabilité
    #Montebourg
    #Medef
    #emplois
    #embauches
    #contrepartie
    #coût-du-travail
    #fiscalité