• Pacte de responsabilité - Que faire des 10 milliards supplémentaires de baisse de charges ? - Le Point
    http://www.lepoint.fr/economie/pacte-de-responsabilite-que-faire-des-10-milliards-supplementaires-de-baisse

    Décidément, le pacte de responsabilité de François Hollande est loin d’être un long fleuve tranquille. Après le débat sur les contreparties, la controverse sur le ciblage des dix milliards d’euros d’allègements de cotisations patronales supplémentaires promis par le président de la République fait rage. Et cette fois, la CFDT et le Medef sont d’emblée d’accord pour contester les choix esquissés par le gouvernement. La semaine dernière, Jean-Marc Ayrault avait annoncé que la baisse de charges serait accordée uniquement pour des salaires modestes. Au contraire, le syndicat réformiste et l’organisation patronale entendent aussi cibler les rémunérations plus élevées.

    Les partisans des allègements de charges sur les bas salaires vantent leurs effets rapides et massifs sur l’emploi. Dans une étude opportunément publiée la semaine dernière, l’Institut Montaigne estime qu’un allègement dégressif de 1 à 1,6 smic pourrait permettre de créer jusqu’à 800 000 emplois. On comprend mieux pourquoi le gouvernement, qui a échoué à inverser la courbe du chômage à coups d’emplois aidés, est tenté par cette solution...
    Baisser le coût du travail des non qualifiés

    L’analyse des deux auteurs, deux économistes spécialistes de la question, Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo, est simple. « Le coût du travail au niveau du salaire minimum est l’un des plus élevés des pays de l’OCDE et exerce une véritable contrainte sur les embauches dans de nombreux pans de l’économie. » En cause, le niveau élevé du smic, même s’il ne permet évidemment pas toujours de vivre dans des conditions correctes......

    #pacte-de-responsabilité
    #baisse-de-charges
    Baisser le #coût du #travail des #non-qualifiés

  • Pourquoi le « pacte de responsabilité » ne créera pas d’emploi
    http://www.marianne.net/Pourquoi-le-pacte-de-responsabilite-ne-creera-pas-d-emploi_a237542.html

    Le pari de François Hollande est de mettre en oeuvre une stratégie du donnant-donnant qui ressemble fort à ce que Nicolas Sarkozy avait tenté avec la baisse de la TVA dans la restauration. Or cette stratégie ne fonctionne pas. Ses partisans oublient que les entreprises ne sont pas responsables de la création d’emploi, car elles ne créent des emplois que si de la demande existe pour leur production.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/981159-1162400.jpg?v=1395050971

    Comment lutter contre le chômage ? Interrogé en septembre dernier sur TF1, le chef de l’État répliquait par le raisonnement suivant : « si on veut des emplois, si on veut des productions en France, si on veut que nos enfants aient une perspective de carrière, il faut des entreprises ». « Il faut que les entreprises se sentent soutenues » ajouta-t-il avant de se proclamer « président des entreprises ».

    Le « pacte de responsabilité », annoncé quelques mois plus tard, est dans le droit fil de cette logique. L’idée est la suivante : puisque les entreprises sont responsables de la création d’emploi il faut les « responsabiliser », c’est-à-dire négocier avec elles un accord donnant-donnant. Moins de prélèvements d’un côté, des engagements en matière d’emplois de l’autre.

    L’ÉCHEC DE LA BAISSE DE LA TVA DANS LA RESTAURATION
    Beaucoup a été dit et critiqué sur ce « pacte ». L’asymétrie de l’accord qui fait reposer sur l’État les seuls véritables engagements chiffrés, son mode de financement qui rajoute de l’austérité à l’austérité, la crainte que « l’observatoire des contreparties » ne se résume à produire de simples constats, le fait qu’aucune garantie ne soit imaginée pour contraindre les entreprises à respecter leurs engagements, si engagement elles prennent…

    Il faut dire que l’expérience de la baisse de la TVA dans la restauration a laissé des traces. Des engagements, il y en avait eu. Pour un coût de 2,4 milliards d’euros, les restaurateurs s’étaient engagés tout à la fois à réduire leurs prix et à embaucher. Au final, dans l’estimation très favorable qu’en a fait le gouvernement1, cette mesure aurait créé 50 000 emplois (soit un coût de 48 000 euros par emploi créé2) et son effet sur les prix aurait été marginal.

    Mais le pari de François Hollande est d’une toute autre ampleur. Les cotisations familiales des entreprises représentent 35 milliards d’euros par an. Si l’on prend on compte la disparition du CICE et le surcroît d’impôt sur les sociétés que générerait une telle mesure, le coût total de ce projet représente à peu près 10 milliards d’euro. Comme il manque 10 milliards d’euros pour financer le CICE, c’est donc un total de 20 milliards d’euros3 qui seront engagés par le gouvernement au service des entreprises, ce qui représente un coût huit fois supérieur à l’effort consenti par Nicolas Sarkozy en faveur des restaurateurs.

    LES ENTREPRISES NE FONT PAS L’EMPLOI
    Le problème, c’est qu’aucun bilan critique n’a été tiré de l’expérience de la baisse de la TVA. Si les engagements d’alors n’ont pas été respectés, c’est, nous a-t-on dit, parce que...

    Lire la suite sur le blog des Economistes aterrés ....

    #économie
    #pacte-de-responsabilité
    #emploi
    #austérité
    #tva

    • L’emploi est un fétiche que la lecture de l’exploitation doit apprendre elle aussi à désacraliser. Les contreparties attendues des entreprises dans le cadre du « pacte de responsabilité » c’est du flanc, les contreparties, elles sont exigées de tous les parasites, bébés, vieux, chômeurs, précaires, salariés, de tous ceux qui ne sont pas parmi les rentiers ou leurs alliés directs.

      Ségolène Royal, présidente (PS) de Poitou-Charentes, a suggéré jeudi 27 février de "demander des tâches" aux intermittents du spectacle, en contrepartie de leur indemnisation chômage . Interrogée par i>TELE sur le régime spécial de ces travailleurs intermittents que le Medef veut fondre dans le régime général, l’ex-candidate à la présidentielle a répondu : « la culture n’est pas déficitaire, elle rapporte énormément à un pays comme la France ». Donc « on SAUVE les intermittents, mais peut-être qu’on peut leur demander des tâches »."Faisons du gagnant-gagnant", a proposé Ségolène Royal. « Il y a une soif de culture dans les écoles, les collèges, les lycées. Pourquoi est-ce que les intermittents, en contrepartie de leur indemnisation, n’interviendraient pas dans le système scolaire » ou « dans les maisons de retraite », pour "répondre à la « démocratisation d’accès à la culture ? »

      En 2007, elle était - comme d’autres socialistes - favorable au projet de RSA de Sarkozy.
      Pour le rendre plus « efficace pour l’emploi », le PS prévoit de « réformer » ce minima cette année….

      Une analyse critique du RSA en décembre 2008, peu après son instauration :
      Nous sommes tous des irréguliers de ce système absurde et mortifère
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4124

  • Pourquoi le chômage concerne (presque) tout le monde
    http://www.marianne.net/les-eco-att/Pourquoi-le-chomage-concerne-presque-tout-le-monde_a26.html
    http://www.marianne.net/les-eco-att/photo/art/default/981005-1162227.jpg?v=1394812284

    A force de se focaliser sur la pente de sa courbe, on en finirait presque par oublier que le chômage est non seulement un problème pour ceux qui le vivent, mais également pour l’ensemble de la société, fonctionnaires et entreprises compris.
    Jamais, dans son histoire, la France n’avait connu un nombre de chômeurs aussi élevé. Et ce chômage n’est pas une simple courbe, une statistique abstraite. Il a de nombreux effets délétères sur la société et sur la prospérité commune. Ces effets concernent en premier lieu les 3,3 millions de personnes de la catégorie A, qui n’ont eu aucune aucune activité salariée le mois précédent, donc aucun revenu salarié, et dont certains, notamment les plus jeunes, n’ont pu bénéficier d’aucune allocation compensatoire. A ce chiffre il faut ajouter les presque 2 millions de chômeurs qui ont pu bénéficier d’une activité réduite, ou les presque 300 000 personnes qui sont dispensées de recherche d’emploi pour cause de formation ou de stage. Pour toutes ces personnes, le chômage représente à la fois une perte de revenus, une situation professionnelle précaire qui leur interdit de se projeter dans l’avenir, et conduit parfois à la désocialisation. Au delà de ces effets immédiats, le chômage se traduit également par une perte future. L’absence d’emploi implique moins de cotisations et donc une moindre pension de retraite plus tard, tandis que la réinsertion professionnelle sera d’autant plus difficile que les « trous » dans le CV seront vus avec suspicion par de futurs employeurs. ...

    à relier avec > http://seen.li/535a

    #chômage
    #déflation
    #pacte-de-responsabilité

  • Les allègements de charges pourront servir à verser des dividendes - Challenges
    http://www.challenges.fr/economie/20140306.CHA1248/les-discussions-patinent-sur-le-pacte-de-responsabilite.html

    D’après Pierre Gattaz, le président du Medef, à l’origine du pacte de responsabilité, l’usage que feront les entreprises des allègements de charge ne sera pas contrôlé.

    Les entreprises décideront de l’usage qu’elles feront des allègements de charges promis dans le cadre du pacte de responsabilité, y compris la distribution de dividendes, a déclaré jeudi 6 mars le président du Medef, Pierre Gattaz.

    « Ce que je voudrais absolument éviter et je pense qu’on est en train de l’éviter c’est ’qu’est-ce que vous allez faire avec les marges dégagées ?’ », a déclaré devant 200 chefs d’entreprises le patron des patrons.

    Il s’exprimait au lendemain de la conclusion d’un accord entre le patronat (Medef, UPA, CGPME) et trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC) sur les contreparties de ce pacte annoncé le 31 décembre par le président, François Hollande.

    « J’ai eu beaucoup d’angoisses tout le mois de janvier sur l’idée qu’on va tout contrôler, contrôler les dividendes versés, tout contrôler », a confié Pierre Gattaz, au cours d’une conférence organisée par le mouvement d’entrepreneurs Ethic, dans une allusion aux contreparties attendues en échange de baisses de cotisations de 30 milliards d’euros promises dans le but de stimuler l’emploi.

    « J’ai dit ’si vous recommencez à tout contrôler, ce n’est pas la peine : on arrête le pacte tout de suite’ », a-t-il lancé......

    #Medef
    #Pierre-Gattaz
    #pacte-de-responsabilité
    #allègements-de-charge
    #profits
    #dividendes

  • Les Brasseurs de France profitent du pacte de responsabilité pour faire du lobbying
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/02/18/les-brasseurs-de-france-profitent-du-pacte-de-responsabilite-pour-faire-du-l

    A quelques jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture, qui se tiendra du 22 février au 2 mars porte de Versailles, dans le 15e arrondissement de Paris, les Brasseurs de France, qui regroupent aussi bien Heineken, Kronenbourg que des petits fabricants de bière, ont lancé une opération de lobbying.

    L’association professionnelle a choisi de profiter du pacte de responsabilité annoncé le 14 janvier par le président de la République, François Hollande pour présenter, mardi 18 février, leurs « engagements ». Ils se disent prêts à investir entre 220 et 250 millions d’euros d’ici à 2017 et recruter 800 personnes par an.

    Des chiffres à relativiser. Les investissements semblent s’inscrire dans une continuité puisque la filière a investi 300 millions d’euros ces cinq dernières années.

    Quant aux recrutements, ils correspondraient pour moitié à des remplacements et seraient surtout le fait du développement des petites brasseries. En effet, parmi les 109 membres de l’association, 88 produisent moins de 10 000 hectolitres de bière par an, quand les sept plus importants en brassent plus de dix fois plus. Ce fort dynamisme des petites brasseries à ancrage régional explique le nombre de sites de production en France, soit 125, mis en avant par la filière.

    ASSOUPLIR LA LOI EVIN

    Face à cet engagement, les Brasseurs de France demandent un moratoire fiscal, après une hausse des droits d’accise de 160 % effective au 1er janvier 2013.

    Autre sujet de lobbying, le souhait des industriels d’être associés à la politique de prévention. Ils souhaitent participer à une instance de concertation public-privé qui serait chargée de définir la communication sur les repères pédagogiques censés limiter la consommation d’alcool. Une instance qui serait financée par les taxes prélevées sur les bouteilles.

    Les Brasseurs de France plaident aussi pour un assouplissement de la loi Evin relative, notamment, à la lutte contre l’alcoolisme.

    Enfin, ils demandent que l’installation des brasseries soit conditionnée à une certification et que la profession de brasseur soit soumise à une formation qualifiante. Les géants de la bière veulent bien s’associer aux petites brasseries pour faire masse et pouvoir afficher un nombre de créations d’emploi et un montant d’investissement collectifs mais, pour eux, la concurrence a des limites...

    #brasseurs
    #pacte-de-responsabilité
    #lobbying
    #loi-Envin
    #benvoyons

  • Pacte de responsabilité : maintenant aux actes | Chez Jean Matouk | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.nouvelobs.com/matouk/2014/02/15/pacte-de-responsabilite-maintenant-aux-actes-232302

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    Branche maladie : 10 milliards d’économies ?

    Des économies importantes peuvent être faites sur les dépenses d’assurance maladie. Calcul comparatif simple : avec 11,6% de notre PIB, nous étions, en 2011, les plus dépensiers après les Etats-Unis (17,7%).

    De nombreux autres pays où l’on vit aussi longtemps que nous et en aussi bonne santé, dépensent 9 ou 10% du PIB pour leur santé. Si nous n’économisions que 0,3% du PIB, pour être au niveau de l’Allemagne (11,3% du PIB) nous économiserions 0,3% de notre PIB, soit 6 milliards d’euro. Pour quelques centièmes de point de PIB en plus, nous pourrions atteindre 10 milliards sans grand problème..........

    #économie
    #Pacte-de-responsabilité

  • Pacte de responsabilité : Montebourg réclame 2 millions d’emplois en contrepartie
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/16/montebourg-qualifie-le-gouvernement-de-social-patriote_4349401_823448.html

    Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, est intervenu dans le débat qui s’est ouvert après les annonces de François Hollande, en estimant que le pacte de responsabilité devait être compensé par la création par les entreprises de 1,8 million d’emplois sur les cinq prochaines années.

    « Pour ramener le taux de chômage à 7 % d’ici à 2018 [le niveau de l’Allemagne et des Etats-Unis], il faudrait créer 1,8 million d’emplois au cours des cinq prochaines années. Est-ce que nous pouvons, avec les propositions de baisse de charges faites par le président de la République, y arriver ? Nous le croyons. »

    Le Medef avait jugé possible de créer un million d’emplois en échange d’une baisse de 100 milliards d’euros des prélèvements sur les entreprises, moitié sur le coût du travail et moitié sur la fiscalité. Mais l’organisation patronale refuse « des engagements juridiques écrits » d’embauches, et se contente d’avancer le chiffre de un million d’emplois créés, un chiffre jugé insuffisant par M. Montebourg.

    « La nation aujourd’hui, dans le Pacte de responsabilité, exige un échange de concessions réciproques », a ajouté M. Montebourg. « Il est nécessaire que les entreprises qui vont se sentir soutenues et épaulées par la nation toute entière acceptent de s’engager vers des embauches substantielles ».

    #économie
    #Pacte-de-responsabilité
    #Montebourg
    #Medef
    #emplois
    #embauches
    #contrepartie
    #coût-du-travail
    #fiscalité

  • Jean-Marie Harribey » Blog Archive » Ce n’est pas si fréquent, l’année commencerait-elle bien ?
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2014/01/07/ce-n%E2%80%99est-pas-si-frequent-l%E2%80%99annee-commencera

    Si l’on met de côté le « pacte de responsabilité » proposé par le président de la République aux irresponsables du Medef, dont le « responsable » Pierre Gattaz se dit « prêt à jouer le jeu » (Le Monde, 5 et 6 janvier 2014), c’est-à-dire à faire empocher par les actionnaires quelques dizaines de milliards d’euros supplémentaires, l’année des économistes commence plutôt bien.

    Plusieurs économistes renommés expriment maintenant ouvertement leur scepticisme vis-à-vis des incantations à la croissance économique pour résoudre des problèmes qui ne proviennent pas autant qu’on le dit d’un manque de celle-ci. Souvent, ils abjurent même leurs anciennes convictions, mais ne boudons pas notre plaisir.

    L’OFCE, anciennement temple de la relance keynésienne de court terme, est en train de virer de bord et peut-être de renouer avec le Keynes des Perspectives économiques pour nos petits-enfants. Xavier Timbeau, dans un article intitulé « Réduire les émissions de CO2 est un impératif mondial » (Le Monde, 7 janvier 2014), pose la question : « Comment une planète aux ressources finies peut-elle supporter une croissance sans fin ? » Et il répond : « Le développement soutenable ne peut faire l’économie de l’égalité selon le genre ou l’origine ou les fondements des inégalités de revenus. Ce n’est donc pas une histoire de dette publique, de croissance ou d’infrastructure. Ce n’est pas réductible à l’application d’un taux d’intérêt dans les analyses coût-bénéfice ou au calcul de la valeur d’un stock de capital étendu à la nature ou aux ressources naturelles. »

    Le 18 juin 2002 (il y a donc près de 12 ans), l’OFCE m’avait invité à présenter mes travaux sur la soutenabilité. Tout le staff de l’OFCE était là, Jean-Paul Fitoussi en tête, qui présidait la séance. Tous avaient ouvert des yeux ronds en m’entendant expliquer exactement ce qu’écrit aujourd’hui Xavier Timbeau. Un bon bout de chemin parcouru par les keynésiens !

    Le même jour, dans le même Monde, Daniel Cohen livre un stimulant « Affranchissons-nous de notre dépendance à la croissance ». Non pas en usant du désormais argument admis presque partout, « la croissance infinie est impossible », mais en prenant à revers l’idéologie entourant les dépenses publiques et sociales : « Le problème posé n’est pas économique au sens comptable du terme, il est politique. Une économie totalement privée de croissance, qui ne produirait plus rien du tout[1], pourrait néanmoins embaucher des médecins pour soigner des malades, à charge pour la société de s’occuper plus tard des soignants devenus à leur tour malades. La croissance – en général – n’a rien à y faire. »

    Je traduis : le travail effectué dans les services non marchands est éminemment productif. C’est justement l’un des points que j’essaie de démontrer dans La richesse, la valeur et l’inestimable. Qu’en penses-tu Denis Clerc ?....

    #pacte-de-responsabilité
    #Medef
    #Pierre-Gattaz
    #OFCE

  • Jean-Pierre Bompard » Blog Archive » Le pacte de responsabilité des entreprises, réalité ou illusion ?
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/bompard/archives/508

    Cette annonce du président de la république suscite beaucoup d’interrogations :

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0203217977134-pacte-de-responsabilite-les-scenarios-pour-faire-baisser-les-

    Allégement du coût du travail, simplification des formalités administratives contre emploi et dialogue social. La formule qui n’est pas nouvelle est allégeante, mais peut être trompeuse.

    Le fait de jouer sur les cotisations famille n’est pas scandaleuse en soit :

    « Ni François Hollande ni Jean-Marc Ayrault n’ont indiqué quelles charges sociales allaient baisser. Mais il est de plus en plus probable qu’il s’agira des cotisations qui financent la Caisse nationale d’allocations familiales. Elles représentent aujourd’hui 35 milliards d’euros. « La lettre de mission du Premier ministre au Haut Conseil laisse très peu de doute. Le gouvernement a l’intention de réduire la cotisation patronale famille », décrypte Philippe Pihet (FO). L’essentiel des ressources de la branche famille - plus de 65 % - provient des cotisations patronales, assises sur le travail. Or, les prestations familiales n’ont aucun lien avec les salaires, ni même avec le monde du travail en général. Contrairement aux retraites, aux indemnités en cas d’arrêt maladie ou encore à l’assurance-chômage, elles sont versées de façon universelle, à toutes les familles résidant en France.

    Pointant cette « dissymétrie » entre des prestations universelles et un financement pesant surtout sur les employeurs, le Haut Conseil a commencé à plancher sur la question l’an dernier. Le Medef s’impatiente et demande maintenant qu’il passe aux travaux pratiques. Les syndicats, eux, sont divisés. Pour la CGT, « les cotisations sociales constituent la part socialisée du salaire et non à proprement parler une charge. Dès lors, toute baisse de ces cotisations constitue une baisse de salaire ». Moins hostile, Force ouvrière refuse néanmoins que cette baisse de charges patronales soit compensée par « des prélèvements salariaux, que ceux-ci relèvent de la cotisation ou de l’impôt ». La CFDT, la CGC et la CFTC se montrent les plus ouvertes sur la question. L’exécutif aimerait obtenir leur soutien, au moins partiel, et pas seulement celui du patronat »....

    #pacte-de-responsabilité
    #entreprises
    #emploi
    #dialogue-social