• Autour des microplastiques et du sens des priorités de celleux qui nous gouvernent...

    35 % des #microplastiques primaires proviennent du lavage des #vêtements_synthétiques
    28 % des #microplastiques_primaires proviennent du frottement des #pneus lors de la conduite

    Mais on va interdire les paillettes (https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/07/pourquoi-les-paillettes-sont-en-voie-d-etre-interdites-dans-l-union-europeen). Le sens des priorités...
    https://eldritch.cafe/@ralocycleuse/111713256302292054

    Pourquoi les #paillettes sont en voie d’être interdites dans l’Union européenne

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/07/pourquoi-les-paillettes-sont-en-voie-d-etre-interdites-dans-l-union-europeen

    #transports #industrie_textile #interdiction

    • Microplastiques : sources, impact et solutions

      D’où viennent les microplastiques et quel impact ont-ils ? Apprenez-en plus sur les microplastiques et découvrez les solutions sur lesquelles travaille le Parlement européen.

      Que sont les microplastiques et d’où viennent-ils ?

      Les microplastiques sont de minuscules morceaux de #plastique qui mesurent généralement moins de 5 millimètres. Ils peuvent être divisés en deux catégories en fonction de la source dont ils proviennent.

      Les microplastiques primaires

      - Ils sont directement rejetés dans l’environnement sous forme de petites particules
      - On estime qu’ils représentent entre 15 et 31 % des microplastiques présents dans les océans
      - 35 % des microplastiques primaires proviennent du lavage des #vêtements_synthétiques
      – 28 % des microplastiques primaires proviennent du frottement des pneus lors de la conduite
      – 2 % proviennent des #produits_de_soin dans lesquels ils sont ajoutés volontairement (par exemple dans les #gommages)

      Les #microplastiques_secondaires

      – Proviennent de la #dégradation_d’objets en plastique plus grands tels que les #sacs_en_plastique, les #bouteilles, les filets de pêche
      – Représentent entre 69 et 81 % des microplastiques retrouvés dans les océans

      Microplastiques : quel impact ont-ils ?

      On retrouve de plus en plus de microplastiques dans les océans. Les Nations Unies ont déclaré en 2017 que l’océan contenait 51 trillons de particules, 500 fois plus que le nombre d’étoiles dans la galaxie.

      Les microplastiques présents dans l’océan peuvent être ingérés par les espèces marines et donc, se retrouver dans la chaîne alimentaire. Des microplastiques ont en effet été retrouvés dans des produits alimentaires comme la bière, le miel ou encore l’eau du robinet.

      Leur impact sur la santé humaine n’est pas encore connu mais les plastiques contiennent souvent des additifs tels que des stabilisants ou des agents ignifuges qui peuvent être nuisibles pour les humains ou pour les animaux qui les ingèrent.

      Sur quelles solutions l’Union européenne travaille-t-elle ?

      En septembre, les députés européens ont approuvé la stratégie plastiques qui a pour objectif d’augmenter le taux de recyclage des déchets plastiques dans l’UE. De plus, les députés ont appelé la Commission à introduire une interdiction à l’échelle européenne de tous les microplastiques ajoutés volontairement dans les produits cosmétiques et dans les détergents d’ici 2020 et à prendre des mesures pour minimiser les rejets de microplastiques provenant des textiles, des pneus, des peintures et des filtres à cigarette.

      En octobre, le Parlement a introduit une interdiction des plastiques à usage unique les plus retrouvés dans les océans et pour lesquels des alternatives plus écologiques existent. Les députés ont ajouté les plastiques oxodégradables à la liste des produits à interdire. Ces plastiques oxodégradables sont des plastiques conventionnels qui se brisent facilement en petites particules à cause des additifs qu’ils contiennent et contribuent à la pollution des océans.

      En 2015, le Parlement a voté en faveur de la réduction de l’utilisation des sacs en plastique dans l’Union européenne.

      https://www.europarl.europa.eu/news/fr/headlines/society/20181116STO19217/microplastiques-sources-impact-et-solutions

  • Simon&Capucine, Grand Huit | ZV Vorarlberg
    https://topophile.net/rendez-vous/simoncapucine-grand-huit-zv-vorarlberg

    Ce jeudi, à l’invitation du syndicat des architectes du Vorarlberg, j’ai le plaisir de proposer à deux agences françaises pionnières de présenter leurs démarches singulières : écologie, frugalité, savoirfaire, #artisanat, #insertion, culture du bâtir (#Baukultur), #bois, #terre, #paille, #réemploi, #réhabilitation, entre #ruralité et #métropole, autant de sujets sur lesquels croiser les regards français et autrichiens.... Voir l’article

  • Termes nautiques
    https://www.annoncesbateau.com/conseils/termes-nautiques

    petit #dictionnaire

    Écrit par : Bénédicte Chalumeau
    ...
    Pour naviguer il est nécessaire d’avoir une compréhension du vocabulaire de la navigation, de la mer et des bateaux. Nous vous présentons ici les termes techniques les plus courants, utilisés dans le monde maritime.

    A
    #Abattre :
    Écarter sa route du lit du vent. Ce mouvement s’appelle une abattée.

    #Abord (en) :
    Sur le côté du bâtiment.

    #Accastillage :
    Objets et accessoires divers équipant un navire.

    #Accoster :
    Placer un bâtiment le long d’un quai ou le long d’un autre navire.

    #Acculée :
    Mouvement en arrière d’un navire, il cule.

    #Adonner :
    Le vent adonne pour un navire à voiles quand il tourne dans un sens favorable à la marche, c’est à dire quand il vient plus à l’arrière. Le contraire est refuser.

    #Affaler :
    Faire descendre, c’est le contraire de hâler. Affaler quelqu’un le long du bord, ou d’un mât, c’est le faire descendre au bout d’un filin.

    #Aiguillots :
    Pivots fixes sur une mèche du gouvernail ou sur l’étambot et tournant dans les fémelots.

    #Aileron :
    Partie de tente qui se place en abord. Prolongements en abord et généralement découverts de l’abri de navigation.

    #Ajut :
    Noeud servant à réunir momentanément deux bouts de cordage.

    #Allure :
    Direction d’un navire par rapport à celle du vent.

    #Amariner :
    Amariner un équipage : l’habituer à la mer.

    #Amarrage :
    Action d’amarrer.

    #Matelotage
     : bout de lusin, merlin, ligne, etc... servant à relier ensemble deux cordages.

    #Amarres :
    Chaînes ou cordages servant à tenir le navire le long du quai.

    #Amener :
    abaisser, faire descendre.

    #Amer :
    Point de repère sur une côte.

    #Amure :
    Manoeuvre qui retient le point inférieur d’une voile du côté d’où vient le vent (voiles carrées). Par extension est synonyme d’allure. Pour les bateaux latins, on continue à dire qu’ils naviguent bâbord ou tribord amures, selon que le vent vient de la gauche ou de la droite.

    #Anguillers :
    Conduits, canaux ou trous pratiqués dans la partie inférieure des varangues des couples pour permettre l’écoulement de l’eau dans les fonds.

    #Anspect :
    Ou barre d’anspect. Levier en bois dur servant à faire tourner un cabestan ou un guindeau. Primitivement, servait à pointer les canons en direction.

    #Aperçu :
    Pavillon signal que l’on hisse pour indiquer que l’on a compris un signal.

    #Apiquer :
    Hisser l’une des extrémités d’un gui ou d’une vergue de manière à l’élever au-dessus de l’autre.

    #Apparaux :
    Ensemble des objets formant l’équipement d’un navire.

    #Appel :
    Direction d’un cordage, de la chaîne de l’ancre.

    #Appuyer :
    Haler, raidir un cordage pour soutenir ou fixer l’objet auquel il aboutit. Appuyer un signal, c’est l’accompagner d’un signal sonore, coup de Klaxon, pour attirer l’attention. Appuyer la chasse : poursuivre obstinément.

    #Araignée :
    Patte d’oie à grand nombre de branches de menu filin qu’on installe sur les funes des tentes et tauds pour permettre de les maintenir horizontaux. Hamac : réseau de petites lignes à oeil placées à chaque extrémité de la toile du hamac pour le suspendre : elles se réunissent à deux boucles métalliques ou organeaux d’où partent les « rabans » de suspension.

    #Arborer :
    Arborer un pavillon, c’est le hisser au mât. En Méditerranée, dans la langue des galères, le mât s’appelait l’arbre.

    #Ardent :
    Un navire est ardent lorsqu’il tend de lui-même à se rapprocher du lit du vent. C’est le contraire du mou.

    #Armement :
    L’armement d’un bâtiment consiste à le munir de tout ce qui est nécessaire à son genre de navigation ; ce terme désigne aussi la totalité des objets dont un navire est muni. Ces objets sont inscrits sur les « feuilles d’armement ». Dans une embarcation, on appelle ainsi son équipage.

    #Armer :
    Armer un navire : le munir de son armement. / Armer un câble : le garnir en certains endroits pour le garantir des frottements.

    #Arraisonner :
    Arraisonner un navire c’est le questionner sur son chargement, sa destination, et toutes autres informations pouvant intéresser le navire arraisonneur.

    #Arrimage :
    Répartition convenable dans le navire de tous les objets composants son armement et sa cargaison.

    #Arrivée :
    Mouvement que fait le navire quand il s’éloigne du lit du vent pour recevoir le vent plus de l’arrière. Synonyme : « abattée ». Contraire : « auloffée ».

    #Arrondir :
    Passer au large d’un cap pour éviter les dangers qui le débordent.

    #Assiette :
    Manière dont le navire est assis dans l’eau, autrement dit sa situation par rapport à la différence de ses tirants d’eau avant et arrière.
    Assiette positive : T AV < T AR
    Assiette négative : T AV > T AR

    #Atterrir :
    Faire route pour trouver une terre ou un port.

    #Attrape :
    Cordage fixé sur un objet de façon à pouvoir en temps utile l’amener à portée de main.

    #Atterrissage :
    Action d’atterrir.

    #Auloffée :
    Mouvement d’un navire tournant son avant vers le lit du vent. Contraire : arrivée abattée (ou abattée).

    #Aveugler :
    Une voie d’eau, obstruer avec des moyens de fortune

    B
    #Bâbord :
    Partie du navire située à gauche d’un observateur placé dans l’axe de ce navire en faisant face à l’avant.

    #Baguer :
    Faire un noeud coulant.

    #Baille :
    Baquet (appellation familière donnée à leur école, par les élèves de l’école Navale).

    #Balancine :
    Manoeuvre partant du haut du mât et soutenant les extrémités d’une vergue ou l’extrémité d’un gui ou d’un tangon.

    #Ballast :
    Compartiments situés dans les fonds du navire et servant à prendre du lest, eau ou combustible.

    #Ballon :
    Défense sphérique que l’on met le long du bord.

    #Bande :
    Inclinaison latérale du navire. Synonyme de gîte. Mettre l’équipage à la bande : l’aligner sur le pont pour saluer un navire ou une personnalité.

    #Barbotin :
    Couronne à empreintes du guideau ou du cabestan sur laquelle les maillons d’une chaîne viennent s’engrener successivement.

    #Base :
    Banc de roche ou de corail formant un bas-fond.

    #Bastaque :
    Hauban à itague employé sur les petits bateaux. Il peut aussi servir à hisser certains objets.

    #Bastingage :
    Autrefois muraille en bois ou en fer régnant autour du pont supérieur d’un navire, couronnée par une sorte d’encaissement destiné à recevoir pendant le jour, les hamacs de l’équipage ; une toile peinte les recouvrait pour les protéger de la pluie et de l’humidité. On emploie aussi ce terme par extension pour désigner les gardes corps ou lisses de pavois.

    #Battant :
    Partie du pavillon qui flotte librement par opposition au guindant qui est le long de la drisse.

    #Bau :
    Poutres principales placées en travers du bateau pour relier les deux murailles de la coque et supporter les bordages de la coque.

    #Beaupré :
    Mât situé à l’avant du bâtiment.

    #Béquiller :
    #Empêcher un navire échoué de se coucher en le maintenant avec des béquilles.

    #Berceau :
    Assemblage en bois ou en fer destiné à soutenir un navire quand il est halé à terre.

    #Berne (en) :
    Mettre le pavillon à mi-drisse en signe de deuil.

    #Bigue :
    Très gros mât de charge maintenu presque vertical et portant à son extrémité supérieure des cordages et des appareils destinés à lever des poids très lourds. On nomme aussi bigues deux mâts placés et garnis comme le précèdent, et dont les têtes sont réunies par une portugaise.

    #Bittes :
    Pièce de bois ou d’acier fixé verticalement sur un pont ou un quai et servant à tourner les aussières.

    #Bitture :
    Partie d’une chaîne élongée sur le pont à l’avant et à l’arrière du guindeau, filant librement de l’écubier aussitôt qu’on fait tomber l’ancre (prendre une bitture).

    #Bollard :
    Point d’amarrage à terre constituée par un gros fût cylindrique en acier coulé, à tête renflée, pour éviter le glissement de l’amarre.

    #Bôme :
    Vergue inférieure d’une voile aurique.

    #Borde :
    #Ensemble des tôles ou des planches formant les murailles d’un navire.

    #Bordée :
    – Distance parcourue par un navire en louvoyant et sans virer de bord.
    – Division : de l’équipage pour faire le quart.

    #Border :
    – ne voile : la raidir en embarquant l’écoute.
    – La côte : la suivre de très près.
    – Un navire : mettre en place le bordé.

    #Bordure :
    Côté inférieur d’une voile ; la ralingue qui y est fixée se nomme ralingue de fond ou de bordure.

    #Bosco :
    Maître de manoeuvre (marine de guerre), Maître d’équipage (marine de commerce)

    B#osse :
    Bout de cordage ou de chaîne fixé par une de ses extrémités et qui, s’enroulant autour d’un cordage ou d’une chaîne sur lesquels s’exerce un effort, les maintient immobile par le frottement.

    #Bossoir :
    – Pièce de bois ou de fer saillant en dehors d’un navire et servant à la manoeuvre des ancres à jas ; par extension coté avant d’un navire. De capon - de traversières : sert à mettre l’ancre au poste de navigation ; d’embarcation ou portemanteau : sert à suspendre et à amener les embarcations.
    – Homme de bossoir : homme de veille sur le gaillard avant.

    #Bouge :
    Convexité transversale entre ponts et faux-ponts des navires.

    #Bouée :
    Corps flottant.

    #Bourlinguer :
    Se dit d’un bateau qui lutte dans une forte mer et d’un marin qui navigue beaucoup.

    #Braie :
    Sorte de collier en toile à voile ou en cuir que l’on applique autour du trou pratiqué dans le pont pour le passage d’un mât, d’une pompe, de la volée d’un canon afin d’empêcher l’infiltration de l’eau à l’intérieur du bateau.

    #Branles :
    Nom ancien des hamacs (d’où « branle-bas »).

    #Brasse :
    Mesure de longueur pour les cordages, 1m83, servant aussi à indiquer la profondeur de l’eau. Ce terme est en usage dans la plupart des nations maritimes mais la longueur en est différente : en France : 1m624, en Angleterre et en Amérique : 1m829 (six pieds anglais).

    #Brasser :
    Orienter les vergues au moyen des manoeuvres appelées bras. - carré : placer les vergues à angle droit avec l’axe longitudinal du navire. Brasser un tangon.

    #Brider :
    Étrangler, rapprocher plusieurs cordages tendus parallèlement par plusieurs tours d’un autre cordage qui les serre en leur milieu ; ou augmente ainsi leur tension.

    #Brigadier :
    Matelot d’une embarcation placé à l’avant pour recevoir les bosses ou les amarres, annoncer les obstacles sous le vent ou aider à accoster avec la gaffe.

    #Brin :
    Mot servant à indiquer la qualité du chanvre d’un cordage ; le meilleur est dit le premier brin. S’emploie aussi pour qualifier un homme remarquable.

    #Bulbe :
    Renflement de la partie inférieure d’une étrave.

    #Bulge :
    Renflement des flancs du navire.

    C
    #Cabaner :
    Chavirer sans dessus dessous en parlant d’une embarcation.

    #Cabestan :
    Treuil vertical servant à actionner mécaniquement ou à bras les barbotins.

    #Cabillot :
    Chevilles en bois ou en métal qui traversent les râteliers et auxquelles on amarre les manoeuvres courantes au pied des mâts ou en abord.

    #Câblot :
    Petit câble d’environ 100 mètres de longueur servant à mouiller les embarcations au moyen d’un grappin ou d’une petite ancre.

    #Cabotage :
    Navigation entre deux ports d’une même côte ou d’un même pays.

    #Caillebotis :
    treillis en bois amovible servant de parquet et laissant écouler l’eau.

    #Calfatage :
    Opération qui consiste à remplir d’étoupe, au moyen d’un ciseau et à coups de maillet, les coutures des bordages ou des ponts en bois d’un navire afin de les rendre étanches. L’étoupe est ensuite recouverte de brai.

    #Calier :
    Homme employé spécialement à la distribution de l’eau douce.

    #Caliorne :
    Gros et fort palan destiné aux manoeuvres de force.

    #Cap de mouton :
    Morceau de bois plat et circulaire percé de trois ou quatre trous dans lesquels passent des rides pour raidir les haubans, galhaubans, etc...

    #Cape (à la) :
    On dit qu’un navire est à la cape quand, par gros temps, il réduit sa voilure ou diminue la vitesse de sa machine en gouvernant de façon à faire le moins de route possible et à dériver le plus possible pour éviter les effets de la mer.

    #Capeler :
    Capeler un mât, c’est faire embrasser la tête du mât par toutes les manoeuvres dormantes qui doivent entourer cette tête et s’y trouver réunies.

    #Capeyer :
    Tenir la cape.

    #Capon :
    Palan qui servait à hisser l’ancre sur les anciens navires (bossoirs de capon).

    #Carène :
    Partie immergée de la coque d’un navire.

    #Caréner (un navire) :
    Nettoyer et peindre sa carène.

    #Cartahu :
    Cordage volant, sans affectation spéciale, destiné à hisser ou amener les objets qu’on y attache. Les cartahus de linge servent à mettre le linge au sec ; ils se hissent parfois entre les mâts de corde.

    #Chadburn :
    Système mécanique employé pour transmettre les ordres de la passerelle aux machines (marine de commerce).

    #Chambre (d’embarcation) :
    Partie libre, à l’arrière de l’embarcation où peuvent s’asseoir les passagers.

    #Chandeliers :
    Barres généralement en acier fixées verticalement en abord d’un pont, autour des panneaux et des passerelles pour empêcher les chutes. Les chandeliers sont percés de trous dans lesquels passent les tringles ou les filières de garde-corps.

    #Chapelle, #Faire_chapelle :
    Se dit d’un navire qui, marchant, sous un vent favorable, vient à masquer par suite, d’une cause quelconque et est obligé de faire le tour pour reprendre les mêmes amures.

    #Charnier :
    Tonneau à couvercle, ayant généralement la forme d’un cône tronqué et dans lequel étaient conservés les viandes et les lards salés pour la consommation journalière de l’équipage (ancien). Par extension réservoir rempli d’eau potable.

    #Chasser (sur son ancre) :
    Entraîner l’ancre par suite d’une tenue insuffisante de fond.

    #Château :
    Superstructure établie sur la partie centrale d’un pont supérieur et qui s’étend d’un côté à l’autre du navire.

    #Chatte :
    Grappin à patte sans oreilles dont on se sert pour draguer les câbles ou les objets tombés à la mer.

    #Chaumard :
    Pièce de guidage pour les amarres solidement fixées sur le pont dont toutes les parties présentent des arrondis pour éviter d’user ou de couper les filins.

    #Chèvre :
    Installation de trois mâtereaux réunis à leur tête pour les manoeuvres de force.

    #Choquer :
    Filer ou lâcher un peu de cordage soumis à une tension.

    #Claire :
    Ancre haute et claire :
    ancre entièrement sortie de l’eau, ni surpattée, ni surjalée. On dira de même :
    manoeuvre claire, pavillon clair.

    #Clan :
    Ensemble formé par un réa tournant dans une mortaise qui peut être pratiquée dans un bordage, une vergue ou un mât.

    #Clapot :
    Petites vagues nombreuses et serrées qui se heurtent en faisant un bruit particulier.

    #Clapotis :
    Etat de la mer qui clapote ou bruit de clapot.

    #Clin :
    Les bordages sont disposés à clin quand ils se recouvrent comme les ardoises d’un toit :
    embarcation à clins.

    #Clipper :
    Nom donné à un
    voilier
    fin de carène, spécialement construit pour donner une grande vitesse (clipper du thé, de la laine).

    #Coaltar :
    Goudron extrait de la houille (protège le bois de la pourriture).

    #Coffre :
    Grosse bouée servant à l’amarrage des navires sur une rade.

    #Connaissement :
    Document où est consigné la nature, le poids et les marques des marchandises embarquées. Cette pièce est signée par le capitaine après réception des marchandises avec l’engagement de les remettre dans l’état où elles ont été reçues, au lieu de destination sauf périls et accidents de mer.

    #Conserve, Naviguer de conserve :
    Naviguer ensemble (un bâtiment est ainsi « conserve » d’un autre).

    #Contre-bord (navire à) :
    Navire faisant une route de direction opposée à celle que l’on suit.

    #Coque :
    Boucle qui se forme dans les cordages.

    #Coqueron :
    Compartiment de la coque souvent voisine de l’étrave ou de l’étambot, servant e soute à matériel.

    #Corde :
    Ce mot n’est employé par les marins que pour désigner la corde de la cloche.

    #Cornaux :
    W-C. de l’équipage consistant en auges inclinées qui découlent dans les conduits aboutissant à la mer ; les cornaux étaient autrefois placés à tribord et à bâbord sur le plancher de la poulaine.

    #Corps-morts :
    Chaînes et ancres disposées au fond de la mer, solidement retenues par des empennelages, et dont une branche qui part dès la réunion des chaînes est nommée itague revient au-dessus de l’eau où elle est portée par un corps flottant (bouée ou coffre).

    #Coupée :
    Ouverture pratiquée dans les pavois ou dans le bastingage permettant l’entrée ou la sortie du bord.

    #Couples :
    Axes de charpente posés verticalement sur la quille.

    #Coursive :
    Terme général pour désigner des passages étroits tels que ceux qui peuvent se trouver entre des chambres ou autres distributions du navire.

    #Crachin :
    Pluie très fine. Crachiner.

    #Crapaud (d’amarrage) :
    Forts crampons pris sur le fond et servant au mouillage des coffres et des grosses bouées.

    #Crépine :
    Tôle perforée placée à l’entrée d’un tuyautage pour arrêter les saletés.

    #Croisillon :
    Petite bitte en forme de croix.

    #Croupiat :
    Grelin de cordage quelconque servant à amarrer l’arrière d’un navire à un quai ou à un bâtiment voisin. Faire croupiat :
    appareiller le navire en s’aidant d’une amarre pour éviter le navire vers la sortie du port ou du bassin.

    #Cul :
    Fond, partie arrière, basse ou reculée, d’un objet.
    – Cul d’une poulie :
    Partie de la caisse opposée au collet.
    – Cul de poule :
    Arrière allongé et relevé.
    – Cul de porc :
    Sorte de noeud.

    #Culer :
    En parlant d’un navire : marche arrière en avant.

    D
    #Dalot :
    Trous pratiqués dans les ponts et laissant s’écouler dans un tuyau placé au-dessous l’eau qui se trouve à la surface du pont.

    #Dames :
    Échancrures du plat-bord d’un canot garnies de cuivre et destinées à recevoir et à maintenir les avirons pendant la nage.

    #Darse :
    Bassin d’un port.

    #Déborder :
    Action de pousser au large une embarcation ou un bâtiment accosté à un navire ou à un quai.

    #Débouquer :
    Sortir d’un canal ou d’une passe pour gagner la mer libre.

    #Décapeler :
    Un mât, une vergue, c’est enlever les cordages qui y sont capelés ; un cordage, entourant un objet quelconque, c’est le dépasser par-dessus cet objet et l’enlever. De façon générale : ôter, décapeler un tricot, etc...

    #Défense :
    Tout objet suspendu contre le bord d’un navire ou d’une embarcation pour préserver la muraille du choc des quais et de toute construction flottante.

    #Déferler :
    Larguer les rabans de ferlage qui tiennent une voile serrée et la laisser tomber sur ses cargues. La lame déferle lorsqu’elle brise en s’enroulant sur elle-même ou en choquant une plage, une roche.

    #Déferler_un_pavillon :
    Peser sur la drisse pour permettre au pavillon de se déployer.

    #Déhaler :
    Déplacer un navire au moyen de ses amarres.

    Se déhaler :
    S’éloigner d’une position dangereuse au moyen de ses embarcations, de ses voiles.

    #Dérader :
    Quitter une rade.

    #Déraper :
    Une ancre : l’arracher du fond. Un navire dérape lorsqu’il enlève du fond sa dernière ancre.

    #Dérive :
    Différence entre le cap vrai du bâtiment et sa route vraie sous l’effet du vent de la mer et du courant.On appelle aussi « dérive » les surfaces que l’on immerge au centre de la coque ou sur les côtés pour s’opposer à la pression latérale du vent ; on devrait dire dans ce cas « contre dérive ». Être en dérive : navire ou objet qui flotte au gré du vent, des lames, des courants.

    #Désaffourcher :
    Relever une des deux ancres qui tiennent un navire affourché.

    #Désarmé :
    Un navire est désarmé lorsqu’il est amarré dans un port sans équipage et qu’il n’y a, en général, que des gardiens à bord.

    #Détroit :
    Ancre installée à la poupe d’un bâtiment.

    #Déventer :
    Une voile : la brasser en ralingue de façon à ce qu’elle fasseye.

    #Dévers :
    Inclinaison de l’étrave et courbure vers l’extérieur des couples de l’avant ayant pour avantage d’éviter l’embarquement des lames, formées par la vitesse du bâtiment.

    #Délester :
    Décharger le lest d’un navire, par exemple, alléger un navire.

    #Démailler :
    Séparer les maillons d’une chaîne, ou l’ancre de sa chaîne.

    #Demande :
    Filer à la demande un cordage qui fait effort, c’est le laisser (à la) filer en n’opposant qu’une faible résistance, mais en se tenant prêt à arrêter le mouvement au besoin.

    #Dépaler :
    Être dépalé : être porté par les courants, en dehors de la route que l’on doit suivre.

    #Déplacement :
    Poids du volume d’eau déplacé par un navire qui flotte. Le déplacement s’exprime en tonnes de 1000 kg.

    #Dévirer :
    (Cabestan, treuil, etc...) : tourner en sens contraire.

    #Dinghy :
    Embarcation en caoutchouc. L’on dit aussi
    zodiac quel que soit le modèle.

    #Double :
    Le double d’une manoeuvre : la partie qui revient sur elle-même dans le sens de la longueur après avoir passé dans une poulie ou autour d’un cabillot ou de tout autre objet. Quart de vin supplémentaire à titre de récompense.

    #Doubler :
    – Au vent : naviguer au vent de, passer au vent de...
    – Un cap : manoeuvrer et faire route de manière à contourner un cap.
    – Un bâtiment : le gagner de vitesse.
    – Les manoeuvres, cordages : les disposer en double en cas de mauvais temps ou autrefois à l’approche du combat.

    #Draille :
    Cordage tendu le long duquel une voile, une tente peuvent courir ou glisser par le moyen d’un transfilage ou d’anneaux.

    #Drisse :
    Cordage ou palan servant à hisser une vergue, une corne, une voile.
    – De flamme : cordage confectionné au moyen d’une machine spéciale, en une tresse ronde avec huit faisceaux, de trois fils à voile non goudronnés et destiné à hisser les signaux.

    #Drome :
    Ensemble des embarcations, des pièces de rechange : mâts, vergues, avirons, etc... embarqués à bord d’un bâtiment.
    – Des embarcations : rassemblement en bon ordre des avirons, mâts, gaffes d’un canot sur les bancs.

    #Drosse :
    Cordage en filin, en cuir, en fil d’acier, ou en chaîne qui sert à faire mouvoir la barre de gouvernail.

    #Drosser :
    Entraîner hors de sa route par les vents et la mer.

    #Ducs d’albe :
    Nom donné à un ou plusieurs poteaux réunis, enfoncés dans le fond d’un bassin ou d’une rivière afin d’y capeler des amarres quand on le déhale d’un navire.

    E
    #Echafaud :
    Planches formant une plate-forme que l’on suspend le long de la coque pour travailler.

    #Echouer :
    Toucher le fond.

    #Ecope :
    Pelle en bois à long manche qui sert à prendre de l’eau à la mer pour en asperger la muraille d’un bâtiment pour la nettoyer. Elle sert également à vider les embarcations.

    #Écoutille :
    Ouverture rectangulaire pratiquée dans le pont pour pouvoir accéder dans les entreponts et dans les cales.

    #Ecubier :
    Conduit en fonte, en tôle ou en acier moulé ménagé de chaque bord de l’étrave pour le passage des chaînes de l’ancre. Ouverture par laquelle passe la chaîne d’une ancre.

    #Elingue :
    Bout de filin ou longue estrope dont on entoure les objets pesants tels qu’une barrique, un ballot, une pièce de machine, etc... A cette élingue, on accroche un palan ou la chaîne d’un mât de charge pour embarquer ou débarquer les marchandises.

    #Embardée :
    Abattée d’un navire en marche en dehors de sa route ou au mouillage ou sous l’effet du vent ou du courant.

    #Embarder :
    Se dit d’un navire qui s’écarte de sa route à droite ou à gauche en suivant une ligne courbe et irrégulière. On dit aussi qu’un navire, à l’ancre, embarde quand il change constamment de cap sous l’effet du vent ou du courant.

    #Embellie :
    Amélioration momentanée de l’état de la mer et diminution du vent pendant une tempête ou encore éclaircie du ciel pendant le mauvais temps ou la pluie.

    #Embosser :
    Un navire : mouiller ou amarrer le bâtiment de l’AV et de l’AR, pour le tenir dans une direction déterminée malgré le vent ou le courant.

    #Embouquer :
    S’engager dans un canal, un détroit ou une passe.

    #Embraquer :
    Tirer sur un cordage de manière à le raidir : embraquer le mou d’une aussière.

    #Embrun :
    L’embrun est une poussière liquide arrachée par le vent de la crête des lames.

    #Emerillon :
    Croc ou anneau rivé par une tige dans un anneau de manière à pouvoir tourner librement dans le trou de l’anneau.

    #Empanner :
    Un navire à voile empanne ou est empanné quand il est masqué par le côté de l’écoute de ses voiles.

    #Encablure :
    Longueur employée pour estimer approximativement la distance entre deux objets peu éloignés l’un de l’autre. Cette longueur est de 120 brasses (environ 200 mètres). Longueur normale d’une glène d’aussière. Autre définition de l’encablure : un dixième de mille soit environ 185 mètres.

    #Encalminé :
    Voilier encalminé : quand il est dans le calme ou dans un vent si faible qu’il ne peut gouverner.

    #Engager :
    Un navire est engagé quand il se trouve très incliné par la force du vent, le désarrimage du chargement ou la houle et qu’il ne peut se redresser. Cordage engagé : cordage qui bloque.

    #En grand :
    Tout à fait, sans retenue.

    #Entremise :
    Fil d’acier reliant deux têtes de bossoir et sur lequel sont frappés les tire-veilles. Pièces de bois, cornière, placées dans le sens longitudinal. Elles servent avec les barrots à établir la charpente des ponts, à limiter les écoutilles, etc...

    #Épauler :
    La lame : prendre la mer à quelques quarts de l’AV pour mieux y résister.

    #Epontille :
    Colonne verticale de bois ou de métal soutenant le barrot d’un pont ou d’une partie à consolider.

    #Erre :
    Vitesse conservée par un navire sur lequel n’agit plus le propulseur.

    #Espars :
    Terme général usité pour désigner de longues pièces de bois employées comme mâts, vergues, etc...

    #Essarder :
    Essuyer, assécher avec un faubert ou une serpillière.

    #Etale :
    – Sans vitesse.
    – Étale de marée : moment où la mer ne monte ni ne baisse

    #Etaler :
    Résister à.

    #Étalingure :
    Fixation de l’extrémité d’un câble, d’une chaîne sur l’organeau d’une ancre. - de cale : fixation du câble ou de la chaîne dans la cale ou le puits à chaînes.

    #Etambot :
    Pièce de bois de même largeur que la quille et qui s’élève à l’arrière en faisant avec celle-ci un angle généralement obtus qu’on nomme quête. Il reçoit les fémelots ou aiguillots du gouvernail.

    #Etamine :
    Étoffe servant à la confection des pavillons.

    #Etarquer :
    Une voile : la hisser de façon à la tendre le plus possible.

    #Étrangler :
    Une voile : l’étouffer au moyen de cordages.

    #Etrangloir :
    Appareil destiné à ralentir et à arrêter dans sa course une chaîne d’ancre.

    #Evitage :
    Mouvement de rotation d’un bâtiment sur ses ancres, au changement de marées ou par la force du vent qui agit plus sur lui que sur le courant. Espace nécessaire à un bâtiment à l’ancre pour effectuer un changement de cap, cap pour cap.

    F
    #Fanal :
    Lanterne d’embarcation.

    #Fardage :
    Tout ce qui se trouve au-dessus de la flottaison excepté la coque lisse et offrant de la prise au vent. Dans la marine de commerce, désigne aussi les planches , nattes, etc... que l’on place sur le vaigrage du fond pour garantir les marchandises contre l’humidité.

    #Fatiguer :
    Un bâtiment fatigue lorsque, par l’effet du vent, de la mer, ses liaisons sont fortement ébranlées.

    #Faubert :
    Sorte de balai fait de nombreux fils de caret et dont on fait usage à bord pour sécher un pont après la pluie ou le lavage.

    #Faux-bras :
    Cordage installé le long du bord, pour faciliter l’accostage des embarcations.

    #Femelots :
    Pentures à deux branches embrassant l’étambot ou le gouvernail et représentant des logements pour recevoir les aiguillots.

    #Ferler :
    – Une voile carrée : relever par plis sur la vergue une voile carguée et la fixer au moyen de rabans dits de ferlage qui entourent la voile et la vergue.
    – Un pavillon : le plier et le rouler en le maintenant ensuite avec sa drisse.

    #Filer :
    – Une amarre : laisser aller une amarre dont un des bouts est attaché à un point fixe.
    – La chaîne : augmenter la touée d’une chaîne en la laissant aller de la quantité voulue en dehors du bord.
    – Par le bout, une chaîne ou grelin : laisser aller du navire dans l’eau.

    #Filière :
    Cordage tendu horizontalement et servant de garde-corps ou à suspendre différents objets. - de mauvais temps : cordage qu’on tend d’un bout à l’autre du bâtiment et auquel les hommes se retiennent pendant les forts mouvements de roulis et de tangage.

    #Flux :
    Marée montante.

    #Forain :
    Ouvert : Rade foraine : rade sans abri, exposée au mauvais temps du large (mouillage d’attente).

    Forme :
    – Bassin de radoub, ou cale sèche : bassin de radoub.
    – Formes d’un navire : ses lignes.

    #Fraîchir :
    Se dit du vent qui augmente d’intensité.

    #Frais :
    Désigne la forme du vent : joli frais, bon frais, grand frais.

    #Franc-bord :
    Distance entre le niveau de l’eau à l’extérieur du navire et la partie supérieure du pont principal à la demi-longueur du navire.

    #Fret :
    Somme convenue pour le transport de marchandises par navire. Les marchandises composant le chargement du navire.

    #Fuir :
    Devant le temps ou devant la mer : gouverner de manière à recevoir le vent ou la mer par l’arrière.

    #Fune :
    Grelin qui traîne le chalut. Prolongement de la filière des tentes d’un navire (mettre les tentes en fune).

    G
    #Galhauban :
    Cordage en chanvre ou en acier servant à assujettir par le travers et vers l’arrière les mâts supérieurs.

    #Gambier :
    Changer la position d’une voile à antenne ou au tiers d’un côté à l’autre du navire en faisant passer la vergue de l’autre côté du mât. Synonyme : muder, trélucher.

    #Galipot :
    Sorte de mastic avec lequel on recouvre les pièces métalliques en cas de repos prolongé ou d’exposition à l’arrosage par l’eau de mer. Pâte formée en parties égales de céruse et de suif fondu, étalée à chaud, au pinceau, sur les surfaces à protéger. On l’enlève par grattage et lavage à l’huile. Galipoter (vieux).

    #Gite :
    Synonyme de bande : Giter.

    #Glène :
    De cordage : portion de cordage ployée en rond sur elle-même, c’est à dire lové.

    #Grain :
    Vent violent qui s’élève soudainement généralement de peu de durée. Les grains sont parfois accompagnés de pluie, de grêle ou de neige.

    #Gréement :
    L’ensemble des cordages, manoeuvres de toutes sortes et autres objets servant à l’établissement, à la tenue ou au jeu de la mâture, des vergues et des voiles d’un navire.

    #Guindeau :
    Appareil servant à virer les chaînes, à mouiller et à relever les ancres à bord d’un navire. Son axe de rotation est horizontal.

    H
    #Habitacle :
    Sorte de cuvette ou de caisse cylindrique en bois ou en cuivre recouverte à la partie supérieure d’une glace et qui contient le compas de route et les lampes qui l’éclairent.

    #Hale-bas :
    Petit cordage frappé au point de drisse des voiles enverguées sur des drailles et qui sert à les amener.

    #Haler :
    Remorquer un navire dans un canal ou le long d’un quai au moyen d’un cordage tiré au rivage. Tirer un cordage ou un objet quelconque au moyen d’un cordage sur lequel on fait un effort.

    #Hanche :
    Partie de la muraille d’un navire qui avoisine l’arrière. On relève un objet par la hanche quand il est à 45° par l’arrière du travers.

    #Haut-fond :
    Sommet sous-marin recouvert d’eau peu profonde et dangereux pour la navigation.

    #Hauturière :
    Navigation au large ; contrôlée par l’observation des astres. Long cours.

    I
    #Itague :
    Cordage passant par une poulie simple et sur lequel on agit à l’aide d’un palan pour augmenter la puissance. Chaîne retenant un coffre et maillée au point de jonction des chaînes des ancres de corps-mort.

    J
    #Jambettes :
    Montants, bouts d’allonges qui dépassent le plat-bord d’un bâtiment et sur lesquels on tourne des manoeuvres ou on prend un retour. Pièces de bois ou de fer légèrement inclinées et retenant les pavois.

    #Jarretière :
    Sangle qui sert à saisir une drôme dans une embarcation.

    #Jauge :
    Volume des capacités intérieures des navires exprimé en tonneaux de 2m3.83 ou 100 pieds cubes anglais.

    #Jauge brute :
    Volume de tous les espaces fermés du navire sans exception aucune.

    #Jauge nette :
    Volume des espaces utilisables commercialement.

    #Jaumière :
    Ouverture pratiquée dans la voûte d’un navire pour le passage et le jeu de la partie supérieure de la mèche du gouvernail.

    #Joue :
    Creux des formes de la coque à l’avant d’un navire. Synonyme : épaule. Face extérieure de la caisse d’une poulie.

    #Joute :
    Compétition d’embarcations à l’aviron.

    #Jusant :
    Marée descendante.

    L
    #Laisse :
    – De marée : partie du rivage alternativement couverte et découverte par la mer dans les mouvements de la marée.

    #Laize :
    Chacune des bandes de toile dont se compose une voile.

    #Lamanage :
    Pilotage restreint aux ports, baies, rade et rivières de peu d’importance. Dans la coutume d’Oléron, le pilote s’appelait loman, c’est à dire homme du lof (côté du vent) ; on en a fait laman, puis lamaneur.

    #Larder :
    Voir paillet.

    #Latte :
    – De hauban : patte métallique fixée sur le bordage pour servir de cadène de hauban.

    #Lège :
    Bâtiment lège : bâtiment vide.

    #Lest :
    Matières pesantes arrimées dans les fonds du navire pour en assurer la stabilité.

    #Libre pratique :
    Permission donnée par les autorités sanitaires d’un port à un navire de communiquer librement avec la terre.

    #Loch :
    Appareil servant à mesurer la vitesse du navire.

    #Lumières :
    Petits canaux ou conduits pratiqués sur la face antérieure des varangues et destinés à conduire les eaux de cale au pied des pompes. Synonyme : anguillers

    M
    #Mahonne :
    Chaland de port à formes très arrondies utilisé en Méditerranée.

    #Maille :
    Intervalle entre deux couples voisins d’un navire ou entre deux varangues. Ouverture laissée entre les fils des filets de pêche.

    #Main_courante :
    Barre en métal, ou pièces de bois mince, placées de chaque côté des échelles de dunette, de roof-passerelle, de gaillard, etc... pour servir de rampe.

    #Maistrance :
    (Marine Nationale) - L’ensemble des officiers mariniers de la Marine de guerre française et plus particulièrement ceux de carrière qui constituent le cadre de maistrance proprement dit.

    #Maître_bau :
    Bau situé dans la plus grande largeur du navire.

    #Maître_couple :
    Couple situé de même.

    #Maître_de_quart :
    (Marine nationale) - Gradé du service manoeuvre qui, à bord des bâtiments militaires, seconde l’officier de quart dans le service des embarcations et rend les honneurs du sifflet à l’arrivée et au départ des officiers.

    #Maniable :
    Modéré (vent) ; assez beau (temps).

    #Manifeste :
    Liste complète et détaillée par marque et numéros des colis de marchandises formant la cargaison d’un navire. Cette liste est remise à la Douane du port de destination.

    #Marie-Salope :
    Chaland à saletés.

    #Marnage :
    Synonyme : d’amplitude pour la marée.

    #Maroquin :
    Cordage tendu entre deux mâts pour servir à supporter une ou plusieurs poulies dans lesquelles passent des manoeuvres ou des drisses.

    #Mascaret :
    Phénomène qui se produit dans le cours inférieur d’un fleuve consistant en plusieurs lames creuses et courtes formées par la remontée du flot contre le courant du propre fleuve.

    #Mât_de_charge :
    Espar incliné tenu par des balancines portant des apparaux servant à déplacer des poids.

    #Mâter :
    Mettre un mât en place. Mâter une pièce, une barrique, les avirons : les dresser et le tenir dans une position verticale.

    #Mégaphone :
    Tronc de cône creux et léger servant à augmenter la portée de la voix.

    #Membrure :
    Pièce de bois ou de fer soutenant le bordé et les vaigres sur laquelle viennent se fixer les barrots (Synonyme : couple).

    #Midship :
    Aspirant ou enseigne de vaisseau, en général le plus jeune parmi les officiers. Désigne également des chaussures ouvertes utilisées à bord des bâtiments de la Marine en pays chaud.

    #Mole :
    Construction en maçonnerie, destinée à protéger l’entrée d’un port et s’élevant au-dessus du niveau des plus fortes marées.

    #Mollir :
    Diminuer de violence (vent / mer).

    #Mou :
    Un cordage a du mou quand il n’est pas assez tendu. Donner du mou : choquer une manoeuvre. Un navire est mou quand il a tendance à abattre.

    #Moucheter_un_croc :
    Amarrer un bout entre pointe et dos pour empêcher le décrochage.

    #Mouiller :
    Jeter l’ancre et filer la touée de la chaîne convenable.

    #Mousson :
    Vents périodiques, soufflant avec de légères variations pendant une moitié de l’année dans une direction et pendant l’autre moitié de l’année dans la direction opposée. (Mers de Chine et Océan Indien).

    #Musoir :
    Pointe extrême d’une jetée ou d’un môle ; se dit aussi de l’extrémité d’un quai à l’entrée d’un bassin ou d’un sas.

    N
    #Nable :
    Trou percé dans le fond d’une embarcation servant à la vider lorsque cette embarcation n’est pas à flot. S’obture au moyen d’un bouchon de nable.

    #Nage :
    Mouvement imprimé par l’armement aux avirons d’une embarcation.
    – Chef de nage : Nageurs assis sur le banc arrière dont les mouvements sont suivis par tous les autres.
    – Nage à couple : Quand il y a 2 (canot) ou 4 (chaloupe) nageurs sur chaque banc.
    – Nage en pointe : 1 nageur par banc (baleinière).

    #Natte :
    Nom donné aux paillets et aux sangles qu’on place en divers endroits de la mâture et du gréement qu’on veut garantir du frottement.

    #Nid de pie :
    Installation placée assez haut sur le mât avant de certains navires et dans laquelle se tient l’homme de vigie. A bord des navires polaires, on dit plutôt #nid_de_corbeau.

    O
    #Obéir :
    Un navire obéit bien à la barre quand il en sent rapidement l’action.

    #Obstructions :
    Défenses fixes, d’un port pour en interdire l’accès à un ennemi de surface, sous-marin ou aérien.

    #Oeil :
    Boucle formée à l’extrémité d’un filin.

    #Oeil de la tempête :
    Éclaircie dans le ciel au centre des ouragans.

    #Oeuvres_mortes :
    Partie émergée de la coque.

    #Oeuvres_vives :
    Partie immergée de la coque.

    #Opercule :
    Tape de hublot.

    #Oreilles_d_âne :
    Cuillers en tôle permettant d’augmenter le débit d’air entrant par les hublots.

    P
    #Paille de bitte :
    Tige de fer traversant la tête d’une bitte pour empêcher la chaîne ou l’aussière de décapeler.

    #Paillet :
    Réunion de fils de bitord, torons de cordage, etc... tressés ensemble et formant une sorte de natte. On les emploie pour garnir les manoeuvres dormantes afin empêcher le frottement.

    #Palanquée :
    Colis, ensemble de marchandises groupées dans une élingue ou un filet pour être embarquées ou débarquées en un seul mouvement de grue.

    #Palanquer :
    Agir sur un objet quelconque avec un ou plusieurs palans.

    #Panne (mettre en) :
    Manoeuvre qui a pour objet d’arrêter la marche du navire par le brasseyage de la voilure.

    #Pantoire :
    Fort bout de cordage terminé par un oeil muni d’une cosse.

    #Pantoire_de_tangon :
    Retient le tangon dans le plan vertical.

    #Paravane (un) :
    Deux brins de dragage fixés au brion terminés par des flotteurs divergents. Installation destinée à la protection contre les mines à orin.

    #Paré :
    Prêt, libre, clair, hors de danger.

    #Parer :
    – Un cap : le doubler ; - un abordage : l’éviter.
    – Une manoeuvre : la préparer.
    – Manoeuvres : commandement pour tout remettre en ordre.
    Faire parer un cordage : le dégager s’il est engagé ou empêcher de la faire.

    #Passerelle :
    Petit cordage servant de transfilage ou à passer une manoeuvre plus grosse dans les poulies ou un conduit.
    Aussière ou chaîne passée d’avance sous la coque d’un bâtiment afin de permettre une mise en place rapide d’un paillet makaroff.

    #Pataras :
    Hauban supplémentaire destiné à soulager temporairement à un hauban soumis à un effort considérable - très employé sur les yachts de course, ce hauban mobile appelle largement sur l’arrière.

    #Patente de santé :
    Certificat délivré à un navire par les autorités du port pour attester l’état sanitaire de ce port.

    #Pavois :
    Partie de coque au-dessus du pont formant garde corps.

    #Grand_pavois :
    Pavillon de signaux frappés le long des étais et de l’entremise dans un ordre déterminé.

    #Petit_pavois :
    Pavillons nationaux en tête de chacun des mâts. Au-dessus du pavois : Syn. « de montré » pour un signal par pavillon de 1 signe.

    P#eneau (faire) :
    Tenir l’ancre prête à mouiller par grands fonds après avoir filé une certaine quantité de chaîne pour atténuer la violence du choc sur le fond.

    #Perdant :
    Synonyme : jusant.

    #Perthuis :
    Détroit entre les îles, des terres ou des dangers.
    Ouverture d’accès dans une cale sèche.

    #Phare :
    Construction en forme de tour portant un feu à son sommet.
    Mât avec ses vergues, voiles et gréement. Ex. : phare de misaine, phare de l’avant, phare de l’arrière, phare d’artimon, phare carré.

    #Phoscar :
    Sorte de boîte à fumée et à feu jetée d’un bâtiment afin de matérialiser un point sur la mer.

    #Pic (a pic) :
    Position verticale de la chaîne de l’ancre au moment où celle-ci est sur le point d’être arrachée au fond. A long pic : laisser la chaîne de l’ancre un peu plus longue que pour être à pic.

    #Pied :
    Jeter un pied d’ancre : mouiller avec un peu de touée pour un court laps de temps.
    Mesure de longueur égale à 0,305mètre.

    #Pied_de_biche :
    Pièce de fonte, dans un guindeau.

    #Pied_de_pilote :
    Quantité dont on augmente le tirant d’eau pour être sur de ne pas talonner.

    #Pigoulière :
    Embarcation à moteur assurant à heures fixes à TOULON le service de transport du personnel entre différents points de l’Arsenal.

    #Piloter :
    Assurer la conduite d’un navire dans un port ou dans les parages difficiles de la côte.

    #Piquer_l_heure :
    Sonner l’heure au moyen d’une cloche.

    #Plat-bord :
    – Dans un bâtiment en bois : ensemble des planches horizontales qui recouvrent les têtes des allonges de sommet.
    – Dans un navire en fer : ceinture en bois entourant les ponts.

    #Plein :
    Synonyme : pleine mer.
    – Plus près bon plein : allure de 1 quart plus arrivée que le plus près.
    – Mettre au plein : échouer un bateau à la côte.

    #Poste (amarre de) :
    Aussière ou grelin de forte grosseur fournie par les ports pour donner plus de sécurité et plus de souplesse à l’amarrage des navires et éviter l’usure de leurs propres aussières d’amarrage.

    #Pot_au_noir :
    Zone des calmes équatoriaux caractérisés par des pluies torrentielles.

    #Poulaine :
    Partie extrême avant d’un navire : lieu d’aisance de l’équipage.

    #Poupée_de_guindeau :
    Bloc rond en fonte sur lequel on garnit les amarres que l’on veut virer au guindeau.

    #Prélart :
    Laize de toile à voile souple, cousues ensemble puis goudronnées, destinées à couvrir les panneaux d’une écoutille et empêcher l’accès de l’eau dans les entreponts ou la cale.

    #Puisard :
    Espace compris entre deux varangues et formant une caisse étanche dans laquelle viennent se rassembler les eaux de cale.

    #Pilot_chart :
    Cartes périodiques publiées par l’Office Météo des Etats-Unis fournissant des renseignements sur la direction et la force des vents et des courants probables et la position des icebergs.

    Q
    #Quart :
    32ème partie du tour d’horizon, vaut 11 degrés 15 minutes.
    Synonyme. : de rhumb de compas.

    #Queue _de_rat :
    – Cordage terminé en pointe.
    – D’un grain : rafale violente et subite à la fin d’un grain.
    – Aviron de queue : aviron servant de gouvernail.

    #Quille_de_roulis :
    Plan mince, en tôle, fixé normalement et extérieurement à la coque, dans la région du bouchain, sur une partie de la longueur du navire, et destiné à entraîner l’eau lors des mouvements de roulis pour les amortir plus rapidement.

    R
    #Raban :
    Tresse ou sangle de 8 à 9 mètres de long formée d’un nombre impair de brins de bitord.
    – De hamac : bout de quarantenier servant à suspendre le hamac.
    – De ferlage : cordon ou tresse servant à serrer une voile sur une vergue, un gui, etc...

    #Rabanter :
    Fixer ou saisir un objet à son poste avec les rabans destinés à cet usage.
    – Une voile : la relever pli par pli sur la vergue et l’entourer, ainsi que la vergue, avec les rabans.

    #Radier :
    Maçonnerie sur laquelle on établit les portes d’un bassin et d’une forme.

    #Radoub :
    Passage au bassin d’un navire pour entretien ou réparation de sa coque.

    #Rafale :
    Augmentation soudaine et de peu de durée du vent.

    #Rafiau ou #Rafiot :
    Petite embarcation, mauvais navire.

    #Rafraîchir :
    Un câble, une amarre, c’est en filer ou en embraquer une certaine longueur de manière à ce que le portage ne soit jamais à la même place.

    #Raguer :
    Un cordage rague lorsqu’il s’use, se détériore en frottant sur un objet dur ou présentant des aspérités. Se dit aussi d’un bâtiment frottant contre un quai.

    #Rail :
    Pièce en cuivre vissée sur un mât à pible ou un gui sur laquelle sont enfilés les coulisseaux.

    #Rambarde :
    Garde-corps.
    Synonyme : de main courante.

    #Ras :
    Radeau servant aux réparations à faire à un bâtiment près de sa flottaison.
    Petits appontements flottants.

    #Ratier :
    Argot de bord - Matelot sans spécialité chargé de l’entretien de la coque.

    #Rattrapant :
    Yacht rattrapant. Terme de régate : lorsque deux yachts font la même route ou à peu près, celui qui est en route libre derrière l’autre commence à être considéré comme « yacht rattrapant l’autre » aussitôt qu’il s’en approche assez près pour qu’il y ait « risque de collision » et continue à être tel jusqu’à ce qu’il redevienne en roue libre devant ou derrière, ou s’en soit écarté par le travers jusqu’à écarter le risque de collision.

    #Raz :
    Courant violent dû au flot ou au jusant dans un passage resserré.

    #Reflux :
    Mouvement rétrograde de l’eau après la marée haute.
    Synonyme : jusant, ébe.

    #Refuser :
    Le vent refuse lorsque sa direction vient plus de l’avant. Contraire : adonner.

    #Relâcher :
    Un navire relâche quand par suite du mauvais temps, avaries subies, etc... il est forcé d’interrompre sa mission et d’entrer dans un port qui n’est pas son port de destination.

    #Renard :
    Plateau sur lequel sont pointés les noms des officiers qui descendent à terre.

    #Rencontrer :
    La barre ou simplement rencontrer : mettre la barre du côté opposé à celui où elle était auparavant pour arrêter le mouvement d’abatée du navire.

    #Rendre :
    Un cordage rend lorsqu’il s’allonge. Une manoeuvre est rendue lorsqu’on l’a amenée à son poste en halant dessus. Rendre le mou d’un cordage : tenir le cordage à retour d’un bout tandis qu’on hale de l’autre bout. Rendre le quart : remettre le quart à son successeur.

    #Renflouer :
    Remettre à flot un navire échoué.

    #Renverse :
    Du courant : le changement cap pour cap de sa direction.

    #Ressac :
    Retour violent des lames sur elles-mêmes lorsqu’elles vont se briser sur une côte, un haut-fond.

    #Retenue :
    Cordage en chanvre, en acier ou chaîne servant à soutenir un bout-dehors, un bossoir.

    #Rider :
    Une manoeuvre dormante : c’est la raidir fortement à l’aide de ridoirs ou de caps de mouton.

    #Riper :
    Faire glisser avec frottement.

    #Risée :
    Petite brise subite et passagère.

    #Rocambeau :
    Cercle en fer garni d’un croc, servant notamment à hisser la vergue d’une voile au tiers et à amurer le point d’amure du foc le long de son bout-dehors.

    #Rôle :
    Rôle de combat, rôle d’équipage, etc...

    #Rondier :
    Gradé ou matelot chargé d’une ronde.

    #Roof :
    Superstructure établie sur un pont supérieur et ne s’étendant pas d’un côté à l’autre du navire.

    #Roulis :
    Balancement qui prend le navire dans le sens transversal.

    #Routier :
    Carte marine à petite échelle comprenant

    S
    #Sabaye :
    Cordage avec lequel on hâle à terre un canot mouillé près de la côte.

    ##Sabord :
    Ouverture rectangulaire pratiquée dans la muraille d’un navire.

    Saborder :
    Faire des brèches dans les oeuvres vives d’un navire pour le couler.

    #Safran :
    Surface du gouvernail sur laquelle s’exerce la pression de l’eau pour orienter le navire.

    #Savate :
    Pièce de bois sur laquelle repose un navire au moment de son lancement.

    #Saisine :
    Cordage servant à fixer et à maintenir à leur place certains objets.

    #Sangle :
    Tissu en bitord qui sert à garantir du frottement certaines parties du navire ou du gréement ou à maintenir au roulis des objets suspendus.

    #Sas :
    Partie d’un canal muni d’écluses, destinée à établir une jonction entre deux bassins de niveaux différents. Compartiment en séparant deux autres dont les ouvertures ne peuvent s’ouvrir que l’une après l’autre.

    #Saute_de_vent :
    Changement subit dans la direction du vent.

    #Sauve-Garde :
    Cordages fourrés ou chaînes servant à empêcher le gouvernail d’être emporté s’il vient à être démonté. Ils sont fixés d’un bout sur le gouvernail, de l’autre sur les flancs du bâtiment.

    #Sec (à) :
    Un bâtiment court à sec, est à sec de toile lorsqu’il navigue sans se servir de ses voiles, mais poussé par le vent.

    #Semonce :
    Ordre donné par un navire armé à un autre navire de montrer ses couleurs et au besoin d’arrêter pour être visité.

    #Coup (coup de) :
    Coup de canon appuyant cet ordre.

    #Servir :
    Faire servir : manoeuvre d’un navire à voiles pour quitter la panne et reprendre la route.

    #Seuil :
    Élévation du fond de la mer s’étendant sur une longue distance.

    #Sillage :
    Trace qu’un navire laisse derrière lui à la surface de la mer.

    #Slip :
    Plan incliné destiné à mettre à l’eau ou à haler à terre de petits bâtiments ou des hydravions au moyen d’un chariot sur rails.

    #Soufflage :
    Doublage en planches minces sur le bordé intérieur ou extérieur.

    #Souille :
    Enfoncement que forme dans la vase ou le sable mou un bâtiment échoué.

    #Sous-venté :
    Un voilier est sous-venté quand il passe sous le vent d’un autre bâtiment, d’une terre qui le prive de vent.

    #Spardeck :
    Pont léger au-dessus du pont principal.

    #Suceuse :
    Drague travaillant par succion du fond.

    #Superstructures :
    Ensemble des constructions légères situées au-dessus du pont supérieur.

    #Surbau :
    Tôle verticale de faible hauteur encadrant un panneau, un roof ou un compartiment quelconque.

    #Syndic :
    Fonctionnaire de l’Inscription Maritime remplaçant les Administrateurs dans les sous-quartiers.

    #Syzygie (marée des) :
    Marées correspondant à la nouvelle ou à la pleine lune. Synonyme : marée de vive-eau.

    T
    #Table_à_roulis :
    Table percée de trous.
    Par gros temps, on y met des chevilles appelées violons ou cabillots qui permettent de fixer les objets qui s’y trouvent.

    #Tableau :
    Partie de la poupe située au-dessus de la voûte.
    Dans un canot ou une chaloupe, partie arrière de l’embarcation.

    #Talon_de_quille :
    Extrémité postérieure de la quille sur laquelle repose l’étambot.

    #Talonner :
    Toucher le fond de la mer avec le talon de la quille.

    #Tangon :
    Poutre mobile établie horizontalement à l’extérieur d’un navire, à la hauteur du pont supérieur et perpendiculairement à la coque, sur laquelle on amarre les embarcations quand le navire est à l’ancre.
    – De spinnaker ou de foc : espars servant à déborder le point d’écoute du spinnaker ou du foc au vent arrière.

    #Tangage :
    Mouvement que prend le navire dans le sens longitudinal.

    #Tanker :
    Navire pétrolier.

    #Tape :
    Panneau en tôle ou pièce de bois obturant une ouverture.

    #Taud :
    Abri de grosse toile qu’on établit en forme de toit au-dessus des ponts pour garantir l’équipage contre la pluie. Etui placé sur les voiles serrées pour les garantir de la pluie.

    #Teck :
    Bois des Indes presque imputrescibles aussi fort et plus léger que le chêne ; très employé dans la construction navale.

    #Tenir :
    Navire tenant la mer : se comportant bien dans le mauvais temps.

    #Tenir le large :
    Rester loin de la terre.

    #Tenue :
    Qualité du fond d’un mouillage. Les fonds de bonne tenue sont ceux dans lesquels les pattes des ancres pénètrent facilement et ne peuvent cependant en être arrachées qu’avec difficulté.
    La tenue d’un mât est son assujettissement par les étais et les haubans.

    #Teugue :
    Partie couverte du pont supérieur avant, constituant un gaillard d’avant où les hommes de l’équipage peuvent s’abriter.

    #Tiens-bon ! :
    Commandement à des hommes qui agissent sur un cordage, un cabestan, etc... de suspendre leurs efforts tout en restant dans la position où ils sont (voir « Tenir bon »).

    #Tiers (voile au) :
    Synonyme : de bourcet
    Voiles des canots et chaloupes.

    #Tillac :
    Pont supérieur ou parfois plancher d’embarcation.

    #Tins :
    Pièces de bois carrées placées à des distances régulières sur le fond d’une cale-sèche et destinées à soutenir la quille des navires.

    #Tire-veilles :
    Nom donné à un bout de filin terminé par une pomme à la rambarde au bas de l’échelle de coupée d’un navire et auquel on se tient pour monter à bord ou pour en descendre.
    Bout amarré sur l’entremise des bossoirs d’embarcation et auxquels se tient l’armement d’une embarcation quand on la met à l’eau ou quand on la hisse.

    #Tomber :
    – Sous le vent : s’éloigner de l’origine du vent.
    – Sur un navire, une roche : être entraîné par le vent, le courant ou toute autre cause vers un navire, un rocher, etc...
    – Le vent tombe, la mer tombe : le vent diminue d’intensité, les vagues de force.

    #Tonnage :
    Capacité cubique d’un navire ou de l’un de ses compartiments exprimée en tonneaux. Le tonneau est égal à cent pieds cubes anglais ou à 2,83 mètres cubes (c’est le tonneau de jauge) ; Le tonnage exprime toujours un volume.

    #Tonne :
    Grosse bouée en bois, en fer ou en toile.

    #Top :
    Prendre un top : comparer une pendule réglée avec son chronomètre, ou relever un signal horaire au compteur.

    #Tosser :
    Un navire tosse lorsque, amarré le long d’un quai, sa coque frappe continuellement contre le quai par l’effet de la houle.
    A la mer, le navire tosse quand l’AV retombe brutalement dans le creux des vagues.

    #Touage :
    Remorquage, plus particulièrement en langage de batellerie.

    #Toucher :
    Être en contact avec le fond. Toucher terre : faire escale.

    #Touée :
    Longueur de la remorque avec laquelle on hale un navire pour le déplacer.
    Longueur de la chaîne filée en mouillant une ancre. Par extension : longueur d’une certaine importance d’un câble filé ou d’un chemin à parcourir.

    #Touline :
    Petite remorque et plus généralement lance-amarre.

    #Tourner :
    Une manoeuvre : lui faire faire un nombre de tours suffisant autour d’un point fixe pour l’empêcher de filer ou de lâcher.

    #Traîne :
    Tout objet que l’on file à l’arrière d’un navire à l’aide d’un bout de filin.
    A la traîne : un objet est à la traîne lorsqu’il n’est pas placé à la place qui lui est assignée.

    #Transfiler :
    – Deux morceaux de toile : les rapprocher bord à bord au moyen d’un bout de ligne passant alternativement des oeillets pratiqués dans l’un dans ceux pratiqués dans l’autre.
    – Une voile : la fixer à sa vergue, gui ou corne au moyen d’un filin nommé transfilage et passant d’un oeillet à l’autre en embrassant la vergue, le gui, la corne.

    #Traversier :
    Amarre appelant d’une direction perpendiculaire à l’axe longitudinal.
    Un vent traversier est un vent bon pour aller d’un port à un autre et pour un revenir.

    #Trou_d_homme :
    Ouverture elliptique d’un double fond ou d’un ballast.

    #Tunnel :
    Conduit en tôlerie de dimensions suffisantes pour permettre le passage d’un homme et à l’intérieur duquel se trouve une ligne d’arbres entre la chambre des machines et la cloison de presse-étoupe AR.

    V
    #Va_et_vient :
    Cordage en double servant à établir une communication entre deux navires ou entre un navire et la côte, notamment pour opérer le sauvetage des naufragés.

    #Vadrouille :
    Bouts de cordage défaits, serrés sur un manche et servant au nettoyage. Faubert emmanché.

    #Vague_satellite :
    Soulèvement de la mer produit par le mouvement du navire en marche.

    #Varangue :
    La varangue est la pièce à deux branches formant la partie inférieure d’un couple et placées à cheval sur la quille. La varangue est prolongée par des allonges. Tôle placée verticalement et transversalement d’un bouchain à l’autre pour consolider le petit fond du navire.

    #Vase :
    Terre grasse, noirâtre, gluante. La vase peut être molle, dure mêlée ; elle présente généralement une bonne tenue.

    #Veille (ancre de) :
    Ancre prête à être mouillée.

    #Veiller :
    Faire attention, surveiller. Veiller l’écoute : se tenir prêt à la larguer, à la filer. Veiller au grain : l’observer, le suivre.

    #Vélique :
    Point vélique = centre de voilure de toutes les voiles.

    #Ventre :
    La partie centrale d’un bâtiment surtout lorsque ses couples sont très arrondis.

    #Verine :
    Bout de filin terminé par un croc ou une griffe et dont on fait usage en simple ou en double pour manier les chaînes des ancres.

    #Videlle :
    Reprise faite à un accroc dans une toile.

    #Virer :
    Exercer un effort sur un cordage ou sur une chaîne par enroulement sur un treuil, guindeau ou cabestan.
    – Virer à pic : virer suffisamment le câble ou la chaîne pour amener l’étrave du navire à la verticale de l’ancre.
    – Virer à long pic : virer en laissant la chaîne un peu plus longue que la profondeur de l’eau.

    #Virer_de_l_avant :
    faire avancer un navire en embraquant ses amarres de l’avant au cabestan ou au guindeau.
    – Virer sur la chaîne : rentrer une partie de la chaîne en se servant du cabestan ou du guindeau.
    – Virer de bord : changer les amures des voiles.

    #Vit_de_nulet ou #Vi_de_mulet :
    Tige de métal articulée fixée à une vergue, à un gui, à un mât de charge pour le relier au mât qui porte une douille. Employé en particulier pour les mâts de charge.

    #Vitesse :
    L’unité marine de vitesse est le noeud qui représente un mille marin (1852 mètres) à l’heure. Ne jamais dire un noeud à l’heure.

    #Vive-eau :
    Grande marée.

    #Voie_d_eau :
    Fissure ou ouverture accidentelle dans des oeuvres vives.

    W
    #Wharf :
    Littéralement quai, plus spécialement pour désigner un appontement qui s’avance dans la mer au-delà de la barre sur la côte occidentale d’Afrique.

    Y
    #Youyou :
    Très petite embarcation de service à l’aviron et à la voile.

  • #Roybon (38) : suite des repères chronologiques de la lutte contre le projet de Center Parcs
    https://fr.squat.net/2020/09/01/roybon-38-suite-des-reperes-chronologiques-de-la-lutte-contre-le-projet-de

    Suite de la première chronologie de la lutte contre le projet de Center Parcs allant de juin 2007 à décembre 2017 : 17 janvier 2018 – Abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et appel du Premier ministre Édouard Philippe à évacuer la Zad avant le printemps, avant la fin de la trêve hivernale. Le président Macron […]

    #ACAB-café #arbres #MaquiZad #Paillette_Paillasse

  • Promouvoir les matériaux biosourcés : huit propositions
    https://topophile.net/savoir/promouvoir-les-materiaux-biosources-huit-propositions

    Depuis 2018, le Comité de liaison des matériaux biosourcés d’Île-de-France regroupe autour de la chambre d’agriculture et l’ordre des architectes régionaux les filières bois, chanvre et paille. En réponse aux crises environnementale, économique et sanitaire, ils promeuvent dans la construction l’emploi des matériaux biosourcés qui combinent de nombreuses qualités : non seulement sains, renouvelables, locaux,... Voir l’article

  • En Russie, l’Etat de droit en question
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/06/17/en-russie-l-etat-de-droit-en-question_5477160_3232.html

    […]
    En apparence, les affaires Calvey et Golounov n’ont rien à voir. Elles posent pourtant toutes deux la question de la primauté du droit dans un pays dont la réputation, dans ce domaine, ne cesse de se ternir. Selon un rapport présenté en mai par Tatiana Moskalkova, déléguée des droits de l’homme auprès du Kremlin, le taux d’acquittement dans les affaires pénales s’élevait, en 2018, à 0,25 %. Un chiffre au ras des pâquerettes, pourtant en régression de 20 % par rapport à l’année précédente… Dans une enquête parue en mars, le journal indépendant Novaïa Gazeta avait épluché quelque 780 000 décisions de justice avant de parvenir à la conclusion que près de 7 % des verdicts coïncidaient, « avec les mêmes formulations, les mêmes phrases, excepté les noms et les dates ». Autrement dit, du copié-collé.

  • Haute-Loire : les chevaux « dopés » avaient en fait mangé de la #paille_ancienne - France 3 Auvergne-Rhône-Alpes
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/haute-loire/haute-loire-chevaux-dopes-avaient-fait-mange-paille-anc

    Deux chevaux ayant participé à des réunions à l’hippodrome de Jullianges en Haute-Loire à l’été 2018 ont été détectés positifs à la #boldénone, un #stéroïde_anabolisant. Une enquête a permis d’établir que la présence de cette substance dopante était due à l’ingestion de paille ancienne !

    #hippisme #dopage #chimie #drogue

  • La poutre en plastique dans l’oeil de l’Assemblée… François Ruffin - 15 Septembre 2018 - francoisruffin.fr
    https://francoisruffin.fr/plastique

    Les véritables réfractaires au changement, ils refusent jusqu’à la simple interdiction des bouteilles et des couverts en plastique au sein même de l’Assemblée nationale : la majorité En Marche.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=113&v=__7l0H4Qcbs

    #plastique #plastique #paille #pollution #déchets #environnement #recyclage #écologie #france

  • Bye les pailles en plastique, place au maïs - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/07/06/bye-les-pailles-en-plastique-place-au-mais_1664337

    Des lycéens strasbourgeois ont trouvé une alternative aux consternantes pailles en plastique : des pailles en amidon de maïs, recyclables et biodégradables.

    Des élèves de seconde – apparemment précoces – au lycée Kleber de Strasbourg, ont pris conscience qu’il faut 450 ans pour qu’une paille en plastique se désagrège, qu’on en consomme environ 8,8 millions par jour dans les fast-foods français et que, selon Eco-cycle, une association américaine qui sensibilise au recyclage, on estime la consommation des Américains à 500 millions de pailles par jour, « de quoi remplir 46 400 bus scolaires de pailles chaque année », précise l’ONG.

    L’heure est grave et je ne te facture pas le massacre auprès de la faune et de la flore avec ces cochonneries dont on pourrait, en sus, parfaitement se passer, sauf en cas de râtelier explosé ou en milieu hospitalier et subclaquant. Donc l’idée de ces huit petits colibris d’une quinzaine d’années en route pour des filières économiques et sociales, c’est de fabriquer des pailles biodégradables, après avoir hésité, selon le site Linfodurable, entre le lancement d’une box locale avec des produits biodégradables et des pailles écolo. D’abord les lycéens ont pensé au bambou, mais c’est très cher, et finalement, explique Aurea Salon, chargée de com dans la bande, ils ont découvert le plastique végétal à base de maïs. Du coup, ils ont opté pour le nom de PopStraw parce que pop fait référence au popcorn, donc au #maïs, et straw, paille en anglais.

    Désagrégation en six à neuf mois

    Une entreprise en Île-de-France a été sollicitée pour fabriquer leurs pailles pour pouvoir les proposer à la vente. En quelques mois d’existence et grâce à des commandes via la plateforme de vente Etsy, ils ont généré pas moins de 2 000 euros de chiffres d’affaires. A 15 ans, âge où on le fume plutôt, le maïs, on dit chapeau. Un bon relais médiatique les aidant pas mal, ils ont des commandes du Luxembourg, de Suisse, de Grèce, de l’Italie, de Belgique. « Notre plus gros client pour le moment est un restaurant réunionnais qui nous a commandé 15 000 pailles », explique à Infodurable l’un des lycéens.

    Sur leur site, est écrit « pour que des pailles intelligentes ne soient pas la mer à boire ! » et d’ailleurs, à propos de mer, les jeunes ont reversé 10% de leurs fonds à leur partenaire, The Sea Cleaners, un bateau développé pour nettoyer le plastique des océans. Leurs pailles, compostables et résistantes à 50°C max se désagrègent en six à neuf mois.

    Bas les pailles

    Le dossier « à mort les pailles en plastique » avance encore un peu, après diverses initiatives dans le monde. Miami les a interdites en 2012 dans les restaus en bord de mer, Seattle lance une campagne de sensibilisation, une journée internationale anti-pailles a été lancée en février, une anthropologue, Mounia El Kotni, a lancé l’association Bas Les pailles et Bye Paille est une page Facebook dédiée à cette juste lutte contre les 8 millions de tonnes de déchets, selon l’association Surf rider, qui finissent dans la plus grande poubelle des sociétés modernes, l’océan. Plus aucune excuse pour sniff, euh boire à la paille.
    Emmanuèle Peyret

    Leur site : http://www.popstraw.fr

    #pollution #plastique #paille #écologie #environnement #popstraw

    • Super !
      Ils vont pouvoir intégrer une école de commerce, et si leurs parents ont les moyens, erasmus.

      La suppression de la feuille plastique qui entoure les pacs d’eau, et autres lots afin de forcer à l’achat, ils(elles) ne se sont pas encore aperçu que cela polluait bien plus.
      Il est vrai que l’idée n’a pas encore été lancé par bilération.

  • Trump’s parade and the threat of military dictatorship - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2018/02/08/pers-f08.html

    Trump’s parade and the threat of military dictatorship
    8 February 2018

    The order given by President Donald Trump to the Pentagon’s top brass to draw up plans for a military parade down Washington’s Pennsylvania Avenue later this year is a political development that should be approached with deadly seriousness.

    The Washington Post reported that the demand for the parade was delivered by Trump to senior military officials, including his defense secretary, the recently retired Marine Gen. James “Mad Dog” Mattis, and Gen. Joseph Dunford, the chairman of the Joint Chiefs of Staff, at a January 18 meeting in the “the tank,” the Joint Chiefs’ secret meeting room at the Pentagon.

    #états-unis #trump #parade_militaire

  • President Trump orders the Pentagon to plan a military parade “like the one in France.” More like in Pyongyang.

    Ann Telnaes is an editorial cartoonist for The Washington Post. She won the Pulitzer Prize for Editorial Cartooning in 2001.
    https://img.washingtonpost.com/pbox.php?url=https://www.washingtonpost.com/news/opinions/wp-content/uploads/sites/10/2018/02/02072018GoosesteppingTrump.gif&op=noop

  • Roybon (38) : repères chronologiques de la lutte contre le projet de Center Parcs
    https://fr.squat.net/2017/12/21/roybon-38-reperes-chronologiques

    17 juin 2007 Les urnes restent vides dans le petit village de Brion. Les administrés boycottent les élections législatives pour manifester leur opposition au projet d’un Centre d’enfouissement technique (CET) retenu à Roybon à proximité du village de Brion. L’opposition à cette décharge était principalement menée par une association constituée d’élus de la région. Plusieurs […]

    #ACAB-café #arbres #MaquiZad #Paillette_Paillasse #Palette_Palace #Plateau_de_Chambaran

  • Les paillettes, reines des Fêtes mais aussi championnes de la pollution RTS - Katja Schaer/kkub - 4 Décembre 2017
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/9140208-les-paillettes-reines-des-fetes-mais-aussi-championnes-de-la-pollution-.

    Les paillettes, omniprésentes en cette période de fêtes de fin d’année, sont sous le feu des critiques d’une partie de la communauté scientifique, qui dénonce leur fort potentiel polluant.
    Elles scintillent et font partie intégrante des fêtes de fin d’année. Les paillettes sont présentes dans le maquillage, dans les décorations, sur les boules de Noël, sur les papiers cadeaux et mille autres objets revêtus d’un habillage festif.

    Pourtant, de nombreux scientifiques s’allient pour leur interdiction. Après usage, les petites particules scintillantes se retrouvent en effet dans l’environnement, et plus particulièrement dans les mers et les océans.


    Dans les fonds marins
    La plupart des paillettes étant des microparticules de plastique, elles s’accumulent dans les fonds marins et sont avalées par les poissons qui les confondent avec de la nourriture. Les appels de scientifiques - américains et néo-zélandais notamment - se multiplient, pour dénoncer qu’il s’agit de produits polluants dont l’usage n’est pas une nécessité.

    #paillettes #pollution #Fêtes #vêtements #pollution #microparticules #plastique #environnement #enfants

  • Uno stadio di paglia: la protesta dei russi contro la corruzione del Mondiale 2018

    I costi per le infrastrutture in vista dell’evento sportivo che si terrà in Russia lievitano, a tutto vantaggio dei soliti noti. I poveri, dalle partite, non ci guadagneranno niente. E allora protestano, con un po’ di paglia e il tipico humour russo

    I nuovi stadi? Meglio farli di paglia. Si risparmiano tempo e denaro. E l’ambiente sta meglio. È una provocazione (chissà quanto durerà) fatta in Russia contro i mondiali del 2018, che si terranno proprio lì. La protesta prende di mira gli sprechi e la corruzione che gira intorno al business dei nuovi stadi: in mezzo, tra i vari oligarchi che beneficiano degli appalti, ci sono anche le enormi aziende di Aras Agalarov (che – pare – avrebbe anche dei legami affaristici con Donald Trump).

    https://pbs.twimg.com/card_img/890822972050595841/IpWlUe1R?format=png&name=600x314

    http://www.linkiesta.it/it/article/2017/07/28/uno-stadio-di-paglia-la-protesta-dei-russi-contro-la-corruzione-del-mo/35056
    #football #coupe_du_monde #russie #corruption #résistance #paille

  • Des bâtiments publics et des écoles en paille : plus écologiques et bien moins chers que le béton - Basta !
    http://www.bastamag.net/Des-batiments-publics-en-paille-poussent-aux-quatre-coins-de-la-France

    Et si on oubliait le béton et la laine de verre au profit de la paille, ce matériau isolant bon marché, abondant, peu polluant et ultra-performant ? Longtemps réservée aux maisons particulières, la paille s’invite désormais dans les bâtiments publics. Écoles, crèches, salles des fêtes... les expériences se multiplient, en ville et à la campagne, grâce à quelques élus volontaristes. Depuis 2012, les bureaux d’étude et les assureurs peuvent même s’appuyer sur des textes officiels pour encadrer les projets de construction en paille. Mais élus locaux et professionnels du bâtiment doivent néanmoins rester motivés et convaincus pour que leurs projets aboutissent. Rencontres avec ces pionniers de la transition.

    #construction #écologie #paille

  • #Uritrottoir : l’urinoir écolo pour des rues qui sentent la rose
    http://www.consoglobe.com/uritrottoir-urinoir-ecolo-fleurs-cg

    Les odeurs d’urine dans les ruelles les lendemains de fête ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Du moins, c’est bien ce qu’espèrent les designers de la société nantaise Faltazi avec leur dernière création : l’ingénieux « Uritrottoir », un urinoir écolo.

    L’Uritrottoir, c’est une boîte métallique, au design sobre, qui contient une botte de paille. L’installation se compose d’un #urinoir dans lequel on peut faire ses petits besoins, et d’une jardinière sur le dessus. L’urine atterrit directement dans la paille, ce qui permet de réaliser un excellent #compost. Un compost réutilisé… pour faire pousser des végétaux dans la jardinière.

    La #paille possède une double utilité. Elle est d’une part réutilisée, puisqu’au bout de deux mois, la paille noircie est changée et le compost produit sert alors à faire pousser les #fleurs dans l’emplacement prévu à cet usage sur le dessus de la boîte.

  • Grâce à la paille, la France pourrait isoler 500 000 logements par an - Basta !
    http://www.bastamag.net/Grace-a-la-paille-la-France-pourrait-isoler-500-000-logements-par-an

    Quel est le point commun entre un agriculteur qui moissonne son champs en se demandant comment il pourra boucler ses fins de mois, et une famille qui peine à régler sa facture de chauffage tout en grelotant en hiver, à cause d’un logement mal isolé ? Une même solution existe à leurs deux problèmes : la paille. Chaque année, 40% de la paille – c’est à dire la tige des céréales – est laissée au sol, après les moissons. En prélevant seulement 5% de cette paille, la France disposerait de quoi isoler tous les logements neufs construits sur une année en France, soit plus de 400 000. C’est une étude, TerraCrea, qui le révèle.

    Réalisée par le laboratoire de recherche en architecture de l’ENSA Toulouse et les Amis de la terre France, cette étude a estimé la capacité de la France à produire et utiliser des matériaux bio-sourcés pour la construction et la réhabilitation des bâtiments à l’horizon 2030 et 2050. Bio-sourcés ? Ce sont les matériaux issus du vivant, d’origine végétale (bois, paille, chanvre, lin, ouate de cellulose...) et animale (laine de mouton, plumes...). « On peut substituer les isolants actuels (laine de verre principalement, ndlr) par des isolants bio-sourcés, remarque Luc Floissac, co-auteur de l’étude [1] . Il n’y aucun problème de ressources. Que ce soit la paille, le lin ou le chanvre, on peut basculer facilement, puisque ce sont des cultures annuelles : si on prend la décision d’augmenter le nombre de logements en paille, on peut avoir la ressource dès l’année suivante. Le tout sans conflits d’usage avec les terres destinées à l’alimentation. »

    #construction #habitat #écologie #paille

  • Grâce à la paille, la France pourrait isoler 500 000 logements par an
    http://www.bastamag.net/Grace-a-la-paille-la-France-pourrait-isoler-500-000-logements-par-an

    Quel est le point commun entre un agriculteur qui moissonne son champs en se demandant comment il pourra boucler ses fins de mois, et une famille qui peine à régler sa facture de chauffage tout en grelotant en hiver, à cause d’un #Logement mal isolé ? Une même solution existe à leurs deux problèmes : la paille. Chaque année, 40% de la paille – c’est à dire la tige des céréales – est laissée au sol, après les moissons. En prélevant seulement 5% de cette paille, la France disposerait de quoi isoler tous les (...)

    En bref

    / #Habitat_écologique, Logement, #Garantir_l'accès_au_logement, L’enjeu de la transition (...)

    #L'enjeu_de_la_transition_énergétique

  • La paille, matériau d’avenir pour le bâtiment ?
    http://information.tv5monde.com/info/la-paille-materiau-d-avenir-pour-le-batiment-49804

    Si le nombre de projets augmente, c’est parce que ces habitations semblent cumuler les intérêts. Le premier d’entre eux : sa construction ne génère aucun déchet mais, au contraire, emploi des résidus de culture. « La paille, issue du blé, est donnée aux animaux. Mais hormis certaines régions où il faut faire attention, on en produit plus qu’on en utilise. L’employer pour la construction ne grève donc pas l’agriculture, et il n’y a pas de concurrence avec l’usage alimentaire », détaille l’architecte. Selon le RFCP, l’emploi de 5% de la production annuelle de paille en France permettrait d’isoler 500 000 logements sur le même laps de temps. Cette capacité d’isolation procure, relève Natacha Boidron, une maison fraîche en été, qui devient tempérée en hiver.

    #architecture #écologie #paille

  • Apologie du terrorisme : un ado poursuivi à cause d’un dessin sur Facebook
    http://www.numerama.com/magazine/31910-apologie-du-terrorisme-un-ado-poursuivi-a-cause-d-un-dessin-sur-face

    « La liberté d’expression ne doit pas être réservée à quelques privilégiés. L’heure n’est pas à l’ouverture de procédures inspirées par des réactions à chaud, mais plutôt à la mise en place de réponses mesurées qui protègent des vies et respectent les droits de chacun », explique l’ONG, qui craint que certaines arrestations faites sous le coup de l’émotion et de la fermeté ne violent en fait la liberté d’expression.

    Car si tout le monde s’accorde à défendre la liberté d’expression lorsque celle-ci va dans le sens du vent, il ne faudrait pas oublier qu’elle s’applique aussi à des messages qui peuvent s’avérer déplaisants ou révoltants. « Si l’on ne croit pas à la liberté d’expression pour les gens qu’on méprise, on n’y croit pas du tout », explique ainsi le philosophe Noam Chomsky.

    • Et puis : « ah mais nan, on n’est pas dans un pays totalitaire les gars, vous délirez grave les idiots utiles, - comme les gens qui savent disent... - parce que 1) il est pas encore mort le gars, et 2) vous voyez, la justice ne l’a pas condamné. »

      Pendant ce temps, le gars a fait de la préventive, a goûté à l’arbitraire de la justice et des traitements peu ragoûtants qui lui sont liés, a peut-être en plus eu à subir quelques conséquences dans son quotidien (licenciement...). Et combien de condamnations dont on n’entend pas parler, pour une condamnation évitée, parce que ça se voyait trop ?

    • Je viens de raccrocher d’avec mon père, le vieux bonhomme qui a été RPR toute sa vie. Il me dit être catastrophé par la tournure que prennent les choses, qu’il fuit la plupart des discussions et des espaces publics devant ce qu’il appelle à présent l’hystérie collective.
      Là, une amie de longue date qui l’appelle pour lui dire qu’elle ne trouve plus de Charlie Hebdo dans sa ville et qu’il doit aller lui en acheter un dans son bled. Mon père lui répond qu’il n’a pas l’intention d’en acheter ni pour lui ni pour personne. Elle lui a raccroché au nez et refuse de lui répondre à présent.

      Il est assez affolé par la tournure d’esprit d’une grande partie des gens et, du coup, il rase les murs.
      Il était content qu’on puisse juste en discuter ensemble, sans que personne n’exclue la parole de l’autre sous prétexte qu’elle n’est pas conforme.
      « Et quand je pense que tout cela se passe au nom de la liberté d’expression... » a-t-il conclu.

    • La caricature est terrible.

      Les crayons, les stylos, les claviers ne sont pas le contraire des armes à feu.
      La plus ou moins relative « liberté d’expression » concrète dont on peut se trouver disposer ne met jamais à l’abri de l’inconséquence.
      La question qui regarde chacun n’est évidemment pas tant cette abstraction qu’est « la liberté d’expression », mais ce qu’ellil fait de sa propre capacité d’expression, là où ellil se trouve.

      Un vieil anar au moins aussi phallocrate que l’était Wolinski, et moins rigolo, chantait néanmoins, à propos des illusions quant au langage et à l’expression

      « YES ! I AM UN IMMENSE PROVOCATEUR
      Je vous l´ai dit
      Des armes et des mots c´est pareil
      Ça tue pareil
      II faut tuer l´intelligence des mots anciens
      Avec des mots tout relatifs, courbes, comme tu voudras ». (Ferré, le Chien)

      Ces jours ci c’est un ordre ancien qui nous renvoie à la figure, avec ses mots anciens, son deux poids, deux mesures.

      #hystérie_collective

    • Apologie du terrorisme. Un lycéen nantais poursuivi pour un dessin
      Nantes - 17 Janvier

      http://www.ouest-france.fr/apologie-du-terrorisme-un-lyceen-nantais-poursuivi-pour-un-dessin-31194

      « Ce jeune homme n’a pas un profil évoquant une évolution vers le djihadisme, indique Yvon Ollivier, vice-procureur en charge du parquet des mineurs. Il n’a pas pris véritablement conscience de son geste, qu’il tente de justifier par l’humour. »
      « Réfléchir à deux fois » avant de s’exprimer

      Vednredi, le lycéen a été déféré au palais de justice. Le parquet a requis son placement en liberté surveillée et sa mise en examen. Une réponse pénale forte, dans la lignée des décisions des magistrats depuis une semaine. Une illustration de « l’extrême réactivité » dont doivent faire preuve les procureurs, selon les consignes données par la ministre de la Justice, Christiane Taubira.

      C’est le second fait qualifié d’apologie du terrorisme soumis à l’appréciation des juges nantais cette semaine. Mercredi, une adolescente de 14 ans avait été mise en examen. Non pas pour un dessin mais parce qu’elle avait, lundi, crié dans le tramway, à l’adresse des contrôleurs : « On est les soeurs Kouachi, on va chercher les kalachnikovs. » Mesurait-elle, elle aussi, la portée de ses paroles ? S’agissait-il d’une provocation ? La jeune fille devra réaliser une mesure de réparation pénale.

      « Il faut rappeler qu’on doit réfléchir à deux fois avant de tenir certains propos », a réaffirmé, vendredi, le parquet, « et responsabiliser ces jeunes quant aux conséquences de leurs attitudes. »

    • @intempestive, Depuis la #nouvelle_droite 70’, il y a une montée d’un #racisme culturaliste « différencialiste », qui prétend se fonder sur une anthropologie.
      Cette orientation est désormais clairement présente à la fondation Jean Jaurès et au #P.S par exemple (les #blancos de Valls sont pas une « race » mais des « mes ancêtres les Gaulois »).
      Germinal Pinalie, parle de « #paradigme_identitaire »
      http://seenthis.net/messages/332638

      Reflux de la (lecture en terme de) lutte de classe (cf le braconnage à la Soral), #droitisation de l’espace mental et public, et voilà que même la « philosophie de la #différence » se fait en partie phagocyter par la tyrannie des nouveaux conformismes.
      #ouilleouilleouile

    • Oui, c’est un peu ce que rapporte @colporteur : critiquer les religions ou les cultures est le moyen qu’on trouvé les racistes d’échapper à la censure, c’est aussi simple que ça. Ils disent « musulmans », parce que dans leur tête, ce sont les arabes ("hein, on s’comprend, hein") et rien d’autre. C’est parce que c’est une pensée raciste qui sous-tend leur « critique » de l’Islam, qu’ils n’arrivent même pas à conceptualiser qu’il y a des musulmans occidentaux, indiens ou asiatiques, à peine pour les Africains. Et comme ils brandissent la religion comme excuse, ils se dédouanent de l’accusation de racisme... d’où la nécessité de ce mot « islamophobe » pour rendre compte de ce discours de la haine.
      Pour moi, c’est juste du racisme, mais ce n’est plus le cas dans le discours dominant.

    • @monolecte, plus que d’échapper à la censure il me semble qu’il s’agit de travailler à une #hégémonie_culturelle. L’exemple Charlie est lisible. Des valeurs liées à l’émancipation (athéisme, sacrilège, dérision, anticléricalisme) sont attestées par l’histoire de l’organe, ce qui permet ensuite de miner de l’intérieur la réflexion et la sensibilité de ceux qui y sont attachés (le mort est ici l’outil du vif, le libertaire fantomatique et sa réminiscence cache un tout autre sujet politique).
      Au lieu d’une critique interne (autodérision ou réflexivité), on produit une conformation. Ces gens, qu’ils le sachent ou non, sont « gramsciens » #du_côté_du_manche.
      Et cela produit de nouveaux champs de forces, surdéterminés (voir l’exemple du #PIR évoqué par le papier de Pinalie cité plus haut).
      Voilà pourquoi l’exemple des meurtres et du suicide de #Durn me parait intéressant, ici, pas de religion établie, pas de post colonial :
      http://seenthis.net/messages/331247#message332733

    • Ah, mais je suis d’accord avec toi, @intempestive, cet élément de langage édulcore (voire justifie et c’est encore pire) la réalité du #racisme qui se planque (fort mal, d’ailleurs) derrière.
      Ou alors, devons-nous plutôt parler de #xénophobie, la haine-peur de l’autre, de celui qui nous est étranger, ce qui permet d’inclure, en passant, d’autres dominés, comme les fameux #cassos' dont je n’arrive pas à digérer la stigmatisation « bon teint » dont ils font l’objet.

    • Bonjour @intempestive la CNCDH explique dans son dernier rapport pourquoi elle opte pour le terme « islamophobie » http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/144000199/0000.pdf
      A ma connaissance, il n’y a pas ce débat dans les populations françaises musulmans qui utilisent le mot islamophobie, inventé comme indiqué dans mon précédent lien par des chercheurs français.
      « L’islamophobie » concerne aussi bien les attaques ou autres actes visant des personnes musulmanes ou considérées comme telles que les attaques de mosquées, lieu de culte, tombes, pompes funèbres, etc islamiques. Enfin, il y a un lien entre le fait de ne pas reconnaître ce mot et l’invisibilité du phénomène. Le débat est en effet focalisé sur le mot à utiliser, il n’y a pas de discussion sur comment enrayer le phénomène qui est lui bien réél (cf chiffres ministère intérieur)

    • Xénos signifie d’abord hôte... Il me semble que l’on passe d’une notion tardive, xénophobie, qui daterait de la fin du XIXe (le terme serait un « produit » résultant de l’émergence des nationalismes européens), à un terme lié au sort de l’indigène dans un vocabulaire français (et colonial, ie, de nation dominante à nation dominée) d’abord rare et actuellement en pleine diffusion. Le Dictionnaire historique de la langue française ne comporte pas le terme islamophobie dans l’édition de 2000 dont je dispose.
      Je n’aime guère l’aspect unidimensionnel du terme qui contribue plus qu’il ne s’oppose au fourre-tout de la #différence culturelle (cf. remarques et autres posts précédents).

    • Ah, zut, @intempestive, me suis mal expliqué. C’est l’arrivée d’islamophobie dans le langage courant qui me semble marquée au coin de son époque (comme tu l’as dit toi même, évoquant le 11 septembre) alors que xénophobie était moins « civilisationnel » (occidental) que national (XIXe), moins différencialiste que « dialectique »(XIXe)...

    • tous les néologismes en « phobe » sont en vogue, c’est banalisé, et oui je trouve aussi que cela édulcore un peu tout ce qui se cache dans l’islamophobie..
      http://opinions-opiniez.blogspot.fr/2013/12/phobie-philie-neologismes.html

      Néanmoins je milite pour qu’on parle de judéophobie au lieu d’antisémistisme pour parler de la haine des juifs dans le monde arabe. L’antisémitisme étant pour moi une idéologie raciste liée au nationalisme chrétien (juifs comme race de gens apatrides, donc traitres à la nation)
      La Judéophobie étant plutôt le fruit une haine de rivalité intercommunautaire.

      L’islamophobie cache souvent une idéologie raciste à droite.
      Exemple d’un illuminé qui se dit pacifiste, prêt à financer la remigration :

      Notre peuple européen, dont la propre fécondité est inférieure au taux de remplacement, est en passe d’être englouti par un raz de marée d’ethnies africaines dont le nombre double à chaque génération.

      (...)

      Or cette antithèse contredit le point de vue anthropologique, récemment éclairé par la cartographie génétique : la formation, à partir de lignées africaines, avec ou sans détour asiatique, de lignées européennes acquérant certains gènes, résulte, avant tout croisement entre elles, d’un énorme stress génétique subi dans un environnement hostile. C’est bien la souffrance qui a fait les lignées européennes telles qu’elles sont, et ce que le Monde voit de spécifiquement beau en elles, et de bon accompli par elles, résulte de cette souffrance surmontée dans le temps. C’est en cela que notre vérité spirituelle centrale, le Christianisme, nous était particulièrement destinée, lui-même tenant à la transfiguration de la souffrance héroïque d’un Dieu fait Homme. Les Gens d’Europe étaient faits dans le temps pour accueillir, défendre et répandre, cette Vérité hors du temps, née hors d’Europe.

      https://retromigration.wordpress.com/2013/05/28/retro-migration-pourquoi-et-comment

      Enfin un exemple de banalisation de l’abject
      http://seenthis.net/messages/329826#message329851

      En novembre 2012, il se définit comme « islamophobe de gauche » et « islamophobe de droite »

    • L’islamophobie est-elle punie par la loi ?
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/01/20/l-islamophobie-est-elle-punie-par-la-loi_4559911_4355770.html#a2LFC56Ll515Ah

      Le terme « islamophobie » suggère à l’origine une peur collective de la religion musulmane. Mais il s’impose depuis quelques années comme l’ensemble des réactions de rejet vis-à-vis des personnes musulmanes (ou supposées telles). En effet, si le suffixe « phobie » désigne étymologiquement une peur, son sens a dévié et peut désigner communément une notion d’« hostilité sociale », comme dans les mots xénophobes, homophobes, etc. (...) Selon ces définitions, il ne s’agit donc pas d’une critique de l’islam en tant que dogme, mais bien d’une hostilité vis-à-vis des musulmans.

      L’utilisation du chef d’accusation « apologie de terrorisme » est une #judiciarisation_de_l'hostilité.

    • Votre débat sur la sémantique, le sens psychologique et l’opportunité du terme islamophobie est passionnant, mais... il me parait à côté de la plaque ! Souvent les termes ne sont pas appropriés, à commencer par antisémitisme, ou homophobie. Ce qui compte, comme vous le dites, c’est ce que les gens mettent derrière : ce que nos alliés ET ce que nos ennemis mettent derrière. Valls et Fourest ont refusé de l’utiliser, c’est bon signe. En revanche, les musulman.e.s veulent l’utiliser et il me semble qu’ils ont même fini par réussir à l’imposer, ce qui n’était pas gagné au départ, et c’est bon signe aussi. Enfin, d’après les sociologues, l’islamophobie est maintenant clairement défini comme un racisme. Bien sûr, c’est le nouveau visage du racisme anti-arabes ("musulmans d’apparence", mais aussi anti-noirs), mais comme il a une nouvelle forme, il porte un nouveau nom...

      @intempestive
      "je reste assez curieuse de comprendre comment et pourquoi le terme d’islamophobie s’est imposé dans la gauche radicale ces dernières années"

      Agressions de femmes voilées, attaques de mosquées... Des actes « islamophobes » ou « antimusulmans » ?
      Vincent Manilève, Slate, le 17 janvier 2015
      http://www.slate.fr/story/96889/actes-islamophobes-ou-antimusulmans

    • Dror @sinehebdo. Pardon mais « les musulmans », c’est trop massif à mon goût. « Les gens » aussi, sauf à accepter que chacun en serait. Si il est est question d’hostilité, le terme homophobie se justifie. À propos des religions, et en particulier des 3 monothèïsmes, cela me parait plus compliqué. Je reste hostile aux religions (et suis parfois aussi curieux, intéressé), mais cela ne me conduit pas à être hostile à l’ensemble des croyants de ces religions.

      Et pour ce qui regarde l’Islam, j’irais jusqu’à dire (même si des racistes et des gens de droite le prétendent eux aussi) que, oui, c’est historiquement un des monothéisme les plus #dogmatiques, (on peut bien citer la modalité soufi, j’ai aussi connu en Tunisie des musulmans très « tolérants », disons décontractés, mais encore ?). Je vais pas pour autant réduire « le » musulman à l’histoire doctrinale de la religion dans laquelle il est (le plus souvent), plutôt m’intéresser aux capacités historiques actuelles, aux devenirs possibles.

    • J’ai tendance à lire l’entrée ou le retour en religion comme le résultat de défaites politiques (ainsi pour les frères pois chiches et Coulibaly). Le choix Israélien de définir son meilleur ennemi possible, lors de l’invasion du Liban, le Hamas (pour casser l’OLP et « compliquer » la solidarité internationale) coïncide avec l’"islamisation" d’une résistance qui avait été « multiconfessionelle » (catholiques à la direction de l’OLP). La montée du Hezbollah, il ne reste que la foi (une certaine foi) quand on a tout perdu ?

    • Vu que le racisme « de base », anti-arabe et anti-noirs, n’a plus le droit de cité dans les journaux, le racisme anti-musulman (ou islamophobie) est une façon discrète ou inconsciente d’être anti-arabe.

      Un exemple : parmi les dessinateurs assassinés, Tignous n’était pas le pire, et pourtant son « astuce » depuis quelques années, quand il voulait représenter des « islamistes » (des mauvais musulmans intégristes djihadistes etc.), c’était de les dessiner avec des mouches qui volaient autour d’eux, comme pour bien préciser qu’ils puaient. C’est donc bien un relent de racisme physique « classique » qui transparait sous le nouveau racisme culturel, soi-disant anti-religieux.

      Je ne crois pas qu’un terme invisibilise l’autre puisque, précisement et pas par hasard, c’est la même population qui est visée dans les deux cas. Ce qui compte, c’est de dénoncer qu’ils sont visés, quelque soit la raison explicite ou implicite. En revanche, sans faire de concurrence des termes ou des souffrances, je crois que tous les termes ont leur utilité pour décrire des aspects différents, qui s’ajoutent ou qui se combinent, de ces fléaux.

      #Tignous

  • Vue sur la Mer Méditerranée, écriture assemblée dans l’espace - Sur Visionscarto.net tout nouveau

    http://visionscarto.net/vue-sur-la-mer-mediterranee

    Le billet de ce matin, c’est un peu d’art, de poésie et de douceur méditerranéenne (puisqu’on est « dedans » depuis quelques jours. Si vous voulez faire la connaissance d’un artiste peu connu et très original, c’est ici.

    L’artiste italien Pino Lavaca a créé en 2009 « Vue sur la Mer Méditerranée, signes et signaux — Écriture assemblée dans l’espace », une œuvre simple et poétique, une vision c(art)ographique de la méditerranée, une vision symbolique (et légèrement monumentale) d’un peu du nord, et d’un peu du sud.

    #art #méditerranée #pino_lavaca