• François Ruffin

    Vous vous préoccupez des femmes de ménage, @MarleneSchiappa. Tant mieux ! On se bagarre depuis un an pour celles de l’Assemblée, face aux questeurs. Alors, si on commençait par donner l’exemple dans les Palais de la République ? On y bosse ensemble ?

    Marlène Schiappa : « Je veux défendre les femmes de chambre »
    La secrétaire d’Etat s’engage pour l’amélioration des conditions de travail de ces salariées du secteur de la propreté, souvent en situation de précarité. . . . .

    http://www.leparisien.fr/economie/marlene-schiappa-je-veux-defendre-les-femmes-de-chambre-22-06-2019-810039

    Source : https://twitter.com/Francois_Ruffin/status/1143803160768786434

    #Twitter#Marlène_Schiappa de l’ #oligarchie #france #enMarche en pleine #hypocrisie assume sa #guerre_aux_pauvres comme les #Femmes_de_ménage du #Palais.
    Elle assume aussi son #racisme envers les #femmes qui #travail , les #inégalités leur #précarité 

  • L’art de la mémoire est-il à l’origine du fantastique ? | InternetActu
    http://internetactu.blog.lemonde.fr/2017/12/10/lart-de-la-memoire-est-il-a-lorigine-du-fantastique

    Ce qui caractérise un grand nombre de civilisations traditionnelles, explique-t-elle, est la prodigieuse mémoire possédée par leurs Anciens. Ainsi, nous rappelle-t-elle, les Navajos sont-ils capables de se remémorer jusqu’à 700 insectes avec leur aspect, habitat, leur comportement… et les Mangyans des Philippines seraient en mesure de reconnaître 1625 plantes différentes, dont certaines inconnues de la science occidentale.

    Et bien entendu, leurs connaissances vont bien au-delà des insectes ou des plantes. Les Anciens de ces peuples seraient capables d’accomplir les mêmes exploits de mémoire dans tous les domaines de leur environnement…

    Mais l’#art_de_la_mémoire des peuples premiers est assez différent – et plus complexe – que celui des orateurs de l’Antiquité ou des penseurs de la Renaissance. D’abord, il est multimédia : il implique chant, danses et histoires mythiques variées. Ensuite, le « #palais_de_mémoire » n’est autre que l’environnement dans lequel vivent ces populations. C’est en se déplaçant au sein de leur milieu naturel que les « anciens » de ces tribus sont capables de réactiver leurs connaissances liées à des lieux précis. C’est ainsi que procèdent les #aborigènes avec leurs « #pistes_de_chant ».

    « Une piste de chants, nous dit Kelly, est une séquence d’emplacements, pouvant, par exemple, inclure les roches qui fournissent les meilleurs matériaux pour les outils, ou un arbre important ou un trou d’eau. Ces pistes sont beaucoup plus qu’une aide à la navigation. À chaque emplacement, un chant, une histoire, une danse ou une cérémonie sont exécutés, et seront toujours associés à cet emplacement particulier, physiquement et en mémoire. Une piste de chants constitue donc une table des matières pour l’ensemble d’un système de connaissances, qui peut être consultée en mémoire et physiquement. »
    Certaines de ces pistes de chant peuvent couvrir des distances de plus de 800 kilomètres…

    un peu de la #cartographie

    This ancient mnemonic technique builds a palace of memory
    https://aeon.co/ideas/this-ancient-mnemonic-technique-builds-a-palace-of-memory

  • Minuit : la reine Ranavalona III pleure dans son palais Rova (1) - 7 Lames la Mer
    http://7lameslamer.net/article230.html

    Dans la nuit du 27 au #28février 1897, à minuit, l’administrateur des #colonies mandaté par le général #Galliéni, se présente au #palais #Rova de la #reine #Ranavalona III à #Antananarivo. La reine pleure... À une heure et demie du matin, il lui donne le bras jusqu’au perron et l’aide à monter dans la chaise à porteur. La reine, sa famille, sa suite, les porteurs et l’escorte forment alors un convoi de plus de sept cents personnes. C’est le début d’un long #voyage vers l’ exil .

    #Madagascar #Laréunion #colonialisme #27février #Tananarive #OcéanIndien #Ranavalona3

  • Non au « cadeau » de Jeff Koons - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2018/01/21/non-au-cadeau-de-jeff-koons_1624159

    Symboliquement, avant tout. Cette #sculpture a été proposée par l’artiste comme un « #symbole de #souvenir, d’optimisme et de rétablissement, afin de surmonter les terribles événements qui ont eu lieu à Paris », hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. Or le choix de l’œuvre, et surtout de son emplacement, sans aucun rapport avec les tragiques événements invoqués et leur localisation, apparaissent pour le moins surprenants, sinon opportunistes, voire cyniques.

    Démocratiquement en outre, si une œuvre d’une importance inédite devait être placée dans ce lieu culturellement et historiquement particulièrement prestigieux, ne faudrait-il pas procéder par appel à projets, comme c’est l’usage, en ouvrant cette opportunité aux acteurs de la scène française ? D’une formidable vitalité, la création de notre pays bénéficierait grandement d’une telle proposition.

    Architecturalement et patrimonialement, par son impact visuel, son gigantisme (12 mètres de hauteur, 8 de large et 10 de profondeur) et sa situation, cette sculpture bouleverserait l’harmonie actuelle entre les colonnades du Musée d’art moderne de la ville de Paris et le Palais de Tokyo, et la perspective sur la tour Eiffel.

    Artistiquement, créateur brillant et inventif dans les années 1980, #Jeff_Koons est depuis devenu l’emblème d’un #art_industriel, spectaculaire et spéculatif. Son atelier et ses marchands sont aujourd’hui des multinationales de l’hyperluxe, parmi d’autres. Leur offrir une si forte visibilité et reconnaissance ressortirait de la publicité ou du placement de produit, et serait particulièrement déplacé dans ce lieu très touristique, entre deux institutions culturelles majeures, dévolues notamment aux artistes émergents et à la scène artistique française.

    Financièrement enfin, cette installation serait coûteuse pour l’État, et donc pour l’ensemble des contribuables. Car l’artiste ne fait don que de son « idée », la construction et l’installation de la sculpture, estimées à 3,5 millions d’euros au minimum, étant financées par des mécènes, notamment français, qui bénéficieraient d’abattements fiscaux à hauteur de 66% de leur contribution. De plus, les travaux préalables, pour renforcer le sous-sol du #Palais_de_Tokyo, immobiliseraient longuement certains de ses espaces et entraîneraient pour le centre d’art un important manque à gagner.

    Techniquement en effet, placer 35 tonnes au-dessus des salles d’exposition du Palais de Tokyo est un défi important. Déjà incertaine, la sécurité d’une telle entreprise à long terme est impossible à garantir.

    Nous apprécions les cadeaux, mais gratuits, sans conditions et sans arrière-pensées.

    #art #commémoration #opportunisme

  • Que reste-t-il des palais de Mobutu vingt ans après sa mort ?
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_que-reste-t-il-des-palais-de-mobutu-vingt-ans-apres-sa-mort?id=9700757

    Le 7 septembre 1997, le maréchal Mobutu Sese Seko, ancien président du Congo rebaptisé Zaïre, décédait à Rabat au Maroc. Renversé quelques mois plus tôt par l’avancée de la rébellion de AFDL de Laurent-Désiré Kabila, Mobutu était emporté par un cancer à l’âge de 66 ans. Il vivait en exil au Maroc depuis son départ de son fief de Gbadolite le 18 mai 1997, deux jours après avoir fui Kinshasa en compagnie de sa proche famille et de quelques fidèles.

    #rdc #mobutu #fin_d_empire #ghost_things #fantôme_du_passé #fantômes #trucs_fantôme ...

    • L’histoire de Mobutu écrite par un auteur canadien-congolais a lire :" l était une fois le Maréchal Mobutu (14 octobre 1930- 7 septembre 1997)
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      << Peu de temps après son ascension au pouvoir, Mobutu ne tarda pas à affronter le fameux litige connu sous le nom du « contentieux belgo-congolais », qui véhiculait toutes les tares de l’indépendance nominale que la Belgique avait concédée, malgré elle, au Congo sous la pression des États-Unis et des institutions internationales. Deux ans seulement après sa prise de pouvoir, soit en décembre 1966, le Président Mobutu décida la nationalisation des actifs congolais de l’Union Minière ─ ce qui contraria profondément la société mère, la Générale de Belgique, qui contrôlait environ 70 % de l’économie du Congo-belge ─ et procéda à la création d’une société d’État appelée la Gécomin (Générale congolaise des mines) qui allait être rebaptisée peu de temps après Gécamines (Générale des carrières et des mines), pour l’exploitation des minerais du cuivre. La guerre du Vietnam avait provoqué une flambée spectaculaire des cours mondiaux du cuivre, ce qui avait permis à l’État congolais de remplir ses caisses. [...] Pour consolider son nouveau régime économique, Mobutu remplaça aussi la monnaie. Il lança une nouvelle unité monétaire qu’il baptisa le Zaïre, en référence à la nouvelle dénomination du pays depuis le 27 octobre 1971. Un Zaïre-monnaie équivalait à 100 Francs belges et à deux dollars américains. Ce furent pour beaucoup des années fastes, la période des vaches grasses.

      Dès 1973, le président Mobutu porte une estocade aux intérêts étrangers en « zaïrianisant » les entreprises diverses et les sociétés commerciales détenues par des étrangers, pour ensuite les confier à ses proches, les membres de sa famille ou des fidèles soutiens politiques, dont essentiellement les barons du MPR Parti/État. Mais, l’ignorance et l’incurie de nouveaux propriétaires appelés « acquéreurs » entraînèrent la faillite voire la déliquescence rapide de la plupart de ces entreprises [...]

      Toutes ces mesures économiques « nationalistes » du président Mobutu, qui avaient beaucoup plus visé les intérêts belges, avaient fini par inquiéter plusieurs autres grandes compagnies occidentales présentes au Zaïre, et celles qui prévoyaient de s’y installer. Même si les intérêts américains au Zaïre étaient au beau fixe, les entreprises américaines pouvaient émettre quelques doutes sur la bonne foi zaïroise en matière de protection des intérêts étrangers. L’extrait d’une note de la Gulf Oil Company illustre bien cette inquiétude des compagnies américaines : « Le département d’État a stimulé les investissements (américains) au Zaïre en tablant sur l’hypothèse que ce pays n’expropriera pas ces investissements et ne causera pas de tensions entre les deux pays » peut-on lire.

      S’il est vrai que les États-Unis et la Belgique avaient hissé le lieutenant-général Mobutu à la tête du Congo pour servir leurs intérêts, il est aussi vrai que avec l’évolution du temps, la conjoncture géopolitique et surtout l’expérience acquise au sommet de l’État, Mobutu était parvenu à maîtriser le mécanisme de fonctionnement interne du système politique et financier de ses alliés occidentaux, au point d’en déceler les faiblesses et les contradictions internes qu’il était parvenu à les manier avec maestro pour échapper à leur pression. Il était ainsi parvenu à renverser de temps en temps les rôles ; le léopardeau devenu grand avait dompté ses dompteurs. Comme l’a souligné le cinéaste Thierry Michel, réalisateur de plusieurs films-documentaire sur la vie du président zaïrois, « Mobutu a été l’otage des Américains et des Belges, c’est évident. Mais il s’est affranchi de cette tutelle. Il a joué les Américains contre les Belges, les Français contre les Américains, etc. Il a même joué les différents clans du pouvoir américains les uns contre les autres. » Le président-maréchal ira jusqu’à expulser, plus d’une fois, l’ambassadeur américain Deane Hinton, du pays sans perturber sérieusement les relations entre le Zaïre et les États-Unis. C’est dire...

      Mobutu savait comment et quand provoquer des crises politiques au sein du gouvernement belge. Il a aidé des chefs d’États et des ministres européens à se faire élire « démocratiquement » chez eux. Et ces derniers savaient comment lui renvoyer l’ascenseur quand il en avait besoin. Plus proches des républicains américains, Mobutu savait jouer avec les puissants lobbies juifs américains et israéliens pour tirer son épingle du jeu. Mais son erreur est qu’il n’a pas su anticiper les conséquences de l’effondrement du mur de Berlin. Il n’a pas su, ou n’a pas voulu situer dans le temps et dans l’espace le degré exact de cette « amitié » avec l’Occident. En avait-il identifié l’objet et le mobile profond ? En avait-il évalué la durée dans le temps, et la résistance face aux changements des circonstances et des intérêts à travers les péripéties de l’Histoire ? Avait-il compris que, après ce bouleversement à l’échelle mondiale, les intérêts et les alliances de ses « amis occidentaux » allaient être complètement révisés de fond en comble ? Et que, dans ce domaine de la jungle moderne des rapports entre États, seuls les intérêts comptent et que les sentiments n’ont aucune place ?
      Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Maréchal Mobutu a eu tort de mêler sentiment aux raisons d’État et de croire jusqu’au bout que ses « amis occidentaux » avaient une dette de reconnaissance envers lui pour des « services rendus ». Lui qui était un animal politique a oublié, ou n’a pas voulu comprendre que les « raisons d’État » sont aveugles, sans cœur ni mémoire. Mobutu n’a pas compris qu’il n’avait pas le profil des « nouveaux leaders africains » de l’après-guerre froide. Ces dirigeants qui n’opposeraient plus de résistance aux pillages sauvages des richesses de l’Afrique en général et du Zaïre en particulier. Il n’avait pas vraiment réalisé que ces dirigeants-là, qui devaient provenir de petits pays voisins, lorgnaient eux aussi les immenses richesses du sol et du sous-sol zaïrois et rêvaient, comme toutes ces grandes firmes occidentales qui se sont mis en retrait durant la période de la guerre froide, de bâtir leur prospérité sur les ressources puisées chez leur grand voisin. En gros, Mobutu n’a pas su anticiper les bouleversements géopolitiques majeurs à venir qui se précisaient dès la seconde moitié des années 1980...>> (Extrait Stratégie du livre "chaos et du mensonge", pp. 581-584) Patrick Mbeko est l’auteur de plusieurs livres dont sur le Rwanda et du drame du Congo et le quasi génocide de 9 millions de congolais par des armées proxies venus des pays voisins et dont Paul Kagamé est le maitre des basses oeuvres.

  • Macron apporte son soutien à un roi du #Maroc affaibli
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150617/macron-apporte-son-soutien-un-roi-du-maroc-affaibli

    Emmanuel Macron mercredi à Rabat © Reuters Le président français a réservé au royaume marocain sa première visite à un chef d’État étranger hors des frontières européennes. Un choix de continuité, décidé en dépit du mouvement social qui secoue le Maroc depuis sept mois. Il s’agit d’une des plus importantes crises depuis l’accession au trône de #Mohammed_VI.

    #International #France #Elysée #Emmanuel_Macron #Palais_royal #Rif

  • Comment devenir un athlète de la #mémoire - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/2017/03/08/devenir-un-athlete-memoire

    Comment muscler notre mémoire ? La question n’est pas neuve : il y a plus de 2000 ans, elle occupait déjà la civilisation gréco-romaine. Quatre siècles avant notre ère, une réponse efficace fut trouvée par un poète grec. A Rome, Cicéron la popularisa ensuite : pour exercer cette faculté de notre cerveau, recommande-t-il, il faut « choisir en pensée des lieux distincts, se former des images des choses que l’on veut retenir, puis ranger ces images dans les divers lieux. Alors l’ordre des lieux conserve l’ordre des choses ; les images rappellent les choses elles-mêmes. »

    Il s’agit, en somme, de bâtir votre « #palais_de_la_mémoire ». Imaginez une maison qui vous est très familière : ce sera votre « palais mental ». Déposez-y tous les éléments dont vous voulez vous souvenir, selon un parcours correspondant à l’ordre de mémorisation voulu. Ensuite, promenez-vous mentalement dans ce « palais » : vous y visualiserez ces souvenirs, là où vous les avez laissés.

    Le plus étonnant est que cette méthode antique reste une des techniques les plus efficaces, aujourd’hui encore, pour développer notre mémoire. Une étude publiée le 8 mars dans la revue Neuron dévoile ses bénéfices d’un entraînement par ce « palais de la mémoire » (ou « méthode des lieux »). Ce travail, fruit d’une collaboration entre l’Université Radboud (Pays-Bas), l’Université Stanford (Etats-Unis) et l’Institut Max-Planck de Psychiatrie (Allemagne), montre que doper sa capacité de mémorisation est accessible à tous.

    [...]

    Après l’entraînement par ce « palais de la mémoire », les réseaux de neurones activés lors de la mémorisation se mettent à ressembler aux réseaux de neurones activés chez des champions de la mémoire aguerris. C’est ce que montre l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), qui mesure les flux sanguins dans le cerveau et permet d’évaluer – indirectement – l’activité cérébrale.

  • Divulging cost of Ak Saray would hurt Turkey’s economy, housing administration says
    http://www.hurriyetdailynews.com/divulging-cost-of-ak-saray-would-hurt-turkeys-economy-housing-adm

    Tezcan Karakuş Candan, the head of the chamber’s Ankara branch, slammed TOKİ’s refusal to provide the true cost of the building.

    “We’ve already explained that the cost of the [building] could be over 5 billion liras and that this is just the tip of the iceberg,” Candan said, according to online news portal Bianet.

    “If the reason for TOKİ’s refusal to announce the cost is that it will hurt the economy, this indicates that there would be speculation on the stock exchange if [it] were announced. This means that the cost must be something that would make our jaws drop,” Candan said.

    “Because they have spent the nation’s money, even if they try and justify [the building] by calling it the national palace, their extravagantly luxurious spending can never be accepted,” she added.

    #Palais_Présidentiel #Ankara #Spéculation

  • Roumanie : L’Eglise orthodoxe ne connaît pas la crise

    La #Roumanie est l’un des États les plus pauvres de l’Union européenne. Voilà qui n’inquiète pas l’Église orthodoxe : des édifices religieux continuent de fleurir aux quatre coins du pays. Le plus imposant d’entre eux devrait bientôt voir le jour à Bucarest tout près du Palais du Peuple.

    Derrière le Palais du Peuple, sur un terrain de onze hectares offert par l’État, des dizaines de grues s’affairent. Dans quelques années, la plus grande cathédrale du pays se dressera ici. Dénommée « #Cathédrale_du_Salut_de_la_Nation », ce projet pharaonique a été lancé au début des années 2000 par le patriarche Teoctist, décédé en 2007.

    La cathédrale pourra accueillir plus de 5 000 fidèles et sa coupole sera plus haute que le #Palais_du_Peuple, bâti au temps de Ceaușescu, ce qui en fera l’édifice le plus élevé du pays. Elle sera aussi entourée d’une bibliothèque, d’un hôtel pour les pèlerins, ainsi que de la résidence du chef de l’Église orthodoxe roumaine. Le tout sur trois niveaux.

    Tout cela a un prix, qui n’est d’ailleurs pas encore bien fixé. Le budget initial prévoyait 400 millions d’euros, mais l’#Église_orthodoxe a depuis indiqué via des communiqués de presse que le coût serait plutôt de 200 millions d’euros, puis finalement de 100 millions, mais sans les finitions. Une somme impossible à vérifier, le secrétariat d’Etat aux cultes n’ayant pas su nous éclairer sur ce budget revu à la baisse, fait rare dans la construction.

    Une Sagrada Familia à Bucarest ?

    Ce qui est sûr, et qui agace les associations laïques, c’est qu’une partie de la somme sera payée par l’État roumain. Alexandru Toma Pătrașcu, vice-président de l’Association laïque et humaniste, s’indigne contre cette immixtion de l’État dans les affaires de l’Église. « Nous ne nous opposons pas à la construction de cet édifice, mais à la participation financière de l’État. Environ 32 millions d’euros ont été récoltés par l’État, les mairies et les conseils départementaux. Sans compter le terrain dont le prix est estimé à près de 200 millions d’euros. »

    Du côté des citoyens, les avis sont mitigés. Selon un sondage réalisé en 2011 par la fondation Soros, 61% des Roumains étaient favorables à la construction de cette cathédrale. Mais 58% refusaient la participation financière de l’État au projet.

    Pour les pratiquants, cette construction est surtout un bon moyen de faire rayonner un peu plus la capitale roumaine. « La cathédrale pourra accueillir énormément de fidèles, #Bucarest deviendra encore un peu plus une ville symbole de l’orthodoxie », se félicite Caterina, une grande blonde à la chevelure cachée sous un voile blanc, croisée à l’entrée d’une église. Même son de cloche du côté d’Alexandra, étudiante en musicologie. « On dit toujours qu’il y a beaucoup d’églises à Bucarest. Certes, il y en a pas mal mais elles sont souvent petites et vétustes. Cette cathédrale moderne va nous offrir un nouveau souffle. »

    Prêt à entrer dans une église de l’avenue Victoriei, Marius, la trentaine bien tassée, se montre quant à lui plus mitigé sur sa construction. « Je ne suis pas contre, mais j’ai peur que ça ne reste qu’une belle idée. Ca parait tellement démesuré qu’il ne faudrait pas que ça finisse comme la Sagrada Familia (cathédrale barcelonaise en chantier depuis 1882, NDLR). Ce serait dévastateur pour les fidèles car beaucoup d’entre eux l’attendent ».

    Deux fois le budget de la recherche

    Dans un pays où plus de 87% de la population est orthodoxe, l’influence de l’Église ne se limite pas à la seule sphère religieuse. Elle jouit aussi d’une vraie influence politique et sociétale, favorisée par son statut particulier.

    Ses activités économiques sont exemptées d’impôts et c’est l’État, bien que laïque, qui finance les salaires des popes et des professeurs d’éducation religieuse. Pour exemple, l’Église possède plus de 8 500 hectares de terres agricoles, pour lesquels elle a reçu 5 millions d’euros de subventions. Chaque année, elle reçoit de l’État l’équivalent de 0,4% du PIB, soit 540 millions euros. Deux fois plus que la recherche.


    L’Église intervient aussi sur les questions d’éducation. En 2009, elle a notamment réussi à faire supprimer la théorie évolutionniste des manuels de biologie. Sa capacité d’influence s’étend aussi à la politique. Très implantée dans les campagnes, elle se fait le relais des dirigeants politiques dans les endroits reculés. « Durant les périodes électorales, les politiciens rendent des visites intempestives au patriarcat. Ils ne le feraient pas s’ils n’avaient pas d’avantages directs à en retirer », lance Alexandru Toma Pătrașcu.

    Son association milite ainsi pour la création d’une loi de contribution volontaire pour l’Église. « Cela reviendrait à couper les financements publics, qui ne sont pas transparents. Et à les remplacer par une taxe payée volontairement par les croyants ». Une idée toujours au stade de projet, et qui pourrait bien le rester, tant l’Église orthodoxe semble inextricablement liée au pouvoir.
    http://balkans.courriers.info/article25899.html

    #courrier_de_balkan #Catedrala_Mântuirii_Neamului_Românesc

  • Recours au Conseil d’Etat contre le PPP du futur Palais de justice de Paris - Page 1 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/280514/recours-au-conseil-detat-contre-le-ppp-du-futur-palais-de-justice-de-paris

    Le futur Palais de justice de Paris n’est décidément pas sorti de terre. Selon des informations obtenues par Mediapart, l’association « La justice dans la cité » a en effet décidé, après mûre réflexion, lundi soir lors de son conseil d’administration, de déposer un recours au Conseil d’État contre le partenariat public-privé (PPP) liant l’État au groupe Bouygues pour réaliser ce projet coûteux.

    « Si le contrat était annulé, l’État aurait une chance de renégocier le contrat à des coûts inférieurs, peut-être dans le cadre d’un marché public », explique l’avocat Cyril Bourayne, le président de cette association. Selon lui, cette démarche pourrait, en outre, permettre de revoir quelques aspects architecturaux du projet qui sont critiqués par le barreau de Paris. Me Bourayne dit avoir reçu le soutien notable de Robert Badinter pour engager ce recours, qui sera déposé par l’avocat Didier Le Prado au Conseil d’État dans les jours qui viennent.

    Depuis deux mois, pelleteuses et bulldozers avaient à peine repris du service sur l’immense chantier du futur Palais de justice de Paris, dans la ZAC Clichy-Batignolles, après plus de huit mois d’interruption dus à des recours antérieurs des mêmes avocats parisiens opposés au projet (lire notre article ici).

    Le 3 avril dernier, la cour administrative d’appel de Paris avait rejeté le dernier recours en date de l’association « la justice dans la cité », qui soulevait la nullité du partenariat public-privé (PPP) passé entre l’État et un consortium d’entreprises mené par le groupe Bouygues (on peut lire la décision ici).

    « Curieusement, les travaux ont repris quelques jours avant que la décision soit rendue », s’étonnait alors l’avocat Cyril Bourayne, le président de l’association. À croire que Bouygues avait eu vent de la bonne nouvelle avant même qu’elle ne devienne officielle. « Le chantier était arrêté mais sous surveillance, il n’a jamais été déserté », répondait un porte-parole de Bouygues Construction. Le géant du BTP préférant, en tout cas, se réjouir de « la reprise de ce grand projet dessiné par Renzo Piano, qui générera 9,5 millions d’heures de travail ».....

    Recours au #Conseil-d'Etat contre le #PPP du futur #Palais-de-justice de #Paris

  • #Chine : des #colonnes du #Palais d’été au coeur d’un #débat sur le #patrimoine « #perdu »

    Le retour en Chine de colonnes de l’ancien Palais d’été conservées en #Norvège ravive le débat sur ces antiquités que #Pékin accuse les Occidentaux d’avoir pillées, les fortes sommes dépensées pour les récupérer faisant l’objet de critiques croissantes.

    Nouvelle carotte #nationaliste ou bien véritable problème de fond pour le gouvernement chinois ?

    http://www.boursorama.com/actualites/chine-des-colonnes-du-palais-d-ete-au-coeur-d-un-debat-sur-le-patrimoine

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 17/02/2014

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 03.12.12

    Palais du premier empereur de Chine datant de 2200 ans mis au jour

    Ce #palais est « le plus grand bâtiment jamais découvert sur le site funéraire » abritant le tombeau du premier souverain de la #dynastie #Qin, qui régna de 221 à 207 avant Jésus-Christ, a expliqué samedi à l’agence de presse gouvernementale Xinhua Sun Weigang, chercheur de l’Institut d’ #Archéologie de #Shaanxi, la province du nord où se trouve le site.

    Le célèbre et gigantesque mausolée avait été découvert par hasard en 1974 par un paysan qui creusait un puits. Il est entouré de fosses recelant, à ce jour, plus de 6000 fantassins, archers et cavaliers d’argile grandeur nature en ordre de bataille.

    C’EST CHEZ MOI ! C’EST CHEZ MOI !

    http://www.romandie.com/news/n/Palais_du_premier_empereur_de_Chine_datant_de_2200_ans_mis_au_jour22021220 ?