• La poésie de Mahmoud Darwich : ce qui reste quand la Palestine a trop perdu
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/221223/la-poesie-de-mahmoud-darwich-ce-qui-reste-quand-la-palestine-trop-perdu

    Elias Sanbar, traducteur du poète de Palestine Mahmoud Darwich, revient, textes à l’appui, sur le secours et la force de mobilisation d’un verbe arabe à nul autre pareil : espoir au creux de la désolation, amour au cœur des combats, terre natale et grand large…

    Aucune trêve des confiseurs à Gaza, aucune « paix des braves » à l’horizon dans une guerre qui, depuis les massacres du 7 octobre, a vu Israël passer du droit de se défendre à la prérogative de se venger. L’objectif de détruire le Hamas semble être devenu, sous nos yeux, celui de réduire le peuple palestinien.

    Face à une telle situation, qui réjouit les cyniques et désespère les autres, Mediapart a voulu, avant les « fêtes » ou prétendues telles, se hisser jusqu’à des sommets de lutte et de beauté : la poésie de Mahmoud Darwich (1941-2008). Né en Palestine alors mandataire, au nord-ouest de la baie de Haïfa, dans un village de la plaine d’Acre nommé Al-Birwa, Darwich n’aura cessé d’écrire sur les ravages de la dépossession – qui ne sauraient pour autant avoir le dernier mot : « Jamais nos exils ne furent vains, jamais en vain nous n’y fûmes envoyés. »
    Nous avons eu le désir d’entendre son traducteur, Elias Sanbar, que Darwich appelait le « poète parallèle » tant fut féconde leur amitié littéraire et politique. Cet entretien donne idée de l’archipel spirituel et combatif que constitue l’œuvre d’un rhapsode palestinien cultivant des chants à même de restaurer le « moi » collectif d’un peuple outragé, d’un peuple brisé, d’un peuple martyrisé, mais d’un peuple un jour libéré : « Nous aussi, nous aimons la vie quand nous en avons les moyens. »
    Conçue tel un viatique en des temps effroyables, notre conversation avec Elias Sanbar, sur l’art et la manière de Mahmoud Darwich, se voudrait torchère dans les ténèbres : « Toi l’éclair, éclaircis pour nous la nuit, éclaircis donc un peu. »

    #Elias_Sanbar #Palestine #Mahmoud_Darwich

  • « A travers les légendes sur Jésus, nous arrivons à discerner en filigrane des éléments sur sa véritable existence », Pierluigi Piovanelli
    https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2023/12/24/a-travers-les-legendes-sur-jesus-nous-arrivons-a-discerner-en-filigrane-des-

    .... A titre purement hypothétique, nous pourrions donc imaginer que Jésus ait été initié aux techniques extatiques de la #Merkava avant le commencement de ses activités publiques, soit en Galilée, par des praticiens locaux, soit au cours de son apprentissage auprès de Jean le Baptiste, voire par des maîtres esséniens. Ce qui est, en revanche, à peu près certain est le fait que #Jésus a été l’un des premiers grands #mystiques du #judaïsme.

    On peut trouver un récit assez proche dans un écrit dit « apocryphe » tardif, l’Evangile du Sauveur, un texte copte du IVe ou du Ve siècle. Nous pouvons y lire que Jésus, parvenu avec les apôtres sur une montagne, entame en leur compagnie une ascension céleste qui les conduira jusqu’au « trône du Père ». Dans l’Evangile de Marie, un autre texte apocryphe, Marie de Magdala – présentée comme la disciple préférée de Jésus, à qui il aurait transmis ses secrets les plus profonds – vit une ascension et se confronte à « sept puissances », dans un récit proche de ceux de la Merkava.

    Dans les Evangiles canoniques, les éléments sont plus ambigus. Jésus a des visions, vit des formes de transe, des expériences qui peuvent rappeler celles de la Merkava. Je formule donc l’hypothèse que les récits ont pu être retravaillés et certains éléments occultés par les premiers chrétiens, qui ne voulaient surtout pas y faire référence.
    Car, dans la Merkava, un fidèle – que cela soit Jésus ou n’importe quel être humain – peut approcher la divinité, avant de redescendre pour partager son savoir avec d’autres disciples, qui pourront éventuellement revivre le même type d’expérience. Ce n’est pas du tout le même message que celui qui est porté par le récit que l’on fera plus tard sur Jésus, d’un dieu venu s’incarner pour quelque temps dans un humain, avant de repartir au ciel.

    Si l’on prend l’ensemble de la littérature ancienne, ce qui se dégage est que Jésus impressionne tout le monde. Il suscite un enthousiasme tel que certains disciples n’ont pas hésité à tout abandonner, y compris leur famille, pour le suivre, mais aussi une hostilité tenace chez certains adversaires. Aujourd’hui, le #leader_charismatique est présenté en sciences sociales à la fois comme quelqu’un qui catalyse les forces d’un groupe et qui est porté par ce groupe.

    Cette grille de lecture m’a amené à me poser la question de savoir comment, dans une société aussi conservatrice que celle de la #Palestine du Ier siècle, quelqu’un a pu être à ce point adulé et développer une aussi grande confiance en son message, se montrant capable de tenir tête aux autorités – religieuses comme politiques – et de s’adresser aux gens en prétendant les connaître intimement, intérieurement. C’est cette question qui m’a conduit à m’intéresser à la #mystique et aux visions de la Merkava, lesquelles ont pu lui donner une telle confiance.

    https://archive.is/7UxC5

    #mysticisme #religion #ascèse #techniques_extatiques #jeûne

  • Judéité, sionisme, colonialisme : sur une cécité - Elie Duprey
    https://www.contretemps.eu/judeite-sionisme-colonialisme-cecite

    L’une des principales causes de la montée de l’#antisémitisme aujourd’hui en France, c’est ainsi le deux poids deux mesures auquel se livre la quasi-totalité des #médias dominants, et que chacun peut constater. L’indignation légitime qu’il suscite provoque le basculement des esprits les moins structurés politiquement. Car l’antisémitisme est l’#anticolonialisme des imbéciles, ou plutôt de ceux dont l’imbécilité est socialement construite par la dépolitisation dans laquelle la bourgeoisie a tout intérêt à voir maintenue tout ce qui n’est pas elle. Expliquer c’est excuser, nous dit-elle. Le valsisme nourrit le soralisme, qui le légitime en retour. A ce titre, espérer lutter contre le racisme avec des racistes est illusoire.

    La situation ne prête guère à l’optimisme. En #Palestine, d’abord et avant tout, où le soutien inconditionnel apporté à #Israël par les puissances occidentales rend difficile d’imaginer autre chose que l’approfondissement des dynamiques actuelles : nettoyage ethnique, apartheid, fascisation toujours plus poussée de la société israélienne, indignation générale – de l’#Occident – face aux explosions de violence les plus spectaculaires, indifférence générale – de l’Occident – face aux violences quotidiennes de la colonisation. L’histoire des Etats-Unis démontre que certains processus coloniaux peuvent triompher, et certains peuples disparaître. Peut-être qu’un jour quelque touriste entrant dans un casino de #Gaza versera une larme en souvenir des crimes passés, avant de retourner jouir des bienfaits de la civilisation. Peut-être pas.

    #sionisme

  • Israel verstehen - Israel und Palästina im Konflikt
    https://www.telepolis.de/features/Israel-verstehen-9579776.html?seite=all
    On connaït le dicton états-unien : He is a bastard, but he is our bastard .Quand on s’intéresse au conflit en Palestine entre Hamas et Israël une traduction libre s’impose : Ce sont des génocidaires, mais ils sont nos génocidaires

    La constellation politique d’aujourd’hui garantit l’échec de toute négotiation et la continuation des affrontements sanglants jusqu’au dernier jour. Je viens d’annuler mon voyage à Bethléem. Peut-être dans une autre vie.


    En voilà deux qui sont contents de leur acte charitable de noël. En 2024 ils se positionneront encore du côté des génocidaires gagnants.

    23.12.2023 von Björn Hendrig - Die einen fordern unbedingte Unterstützung. Die anderen prangern Unterdrückung an. Israel polarisiert. Ein Essay zur Frage, was diesen Staat umtreibt.

    Die einen fordern unbedingte Unterstützung. Die anderen prangern Unterdrückung an. Israel polarisiert. Ein Essay zur Frage, was diesen Staat umtreibt.

    Im aktuellen Gemetzel zwischen der palästinensischen Hamas und Israel wird die Schuldfrage ausgiebig gewälzt.

    Im Wesentlichen stehen sich zwei Lager gegenüber. Das eine schiebt die Schuld der Hamas zu. Die habe schließlich am 7. Oktober mit ihrem Terror-Angriff auf den Süden Israels angefangen. Und sie habe dabei furchtbare Gewalttaten begangen. Also habe Israel alles Recht, sich zu wehren.

    Das andere Lager bestreitet nicht den Angriff und das brutale Vorgehen der Hamas. Aber es verurteilt den Überfall nicht, ohne auf die Mitschuld Israels zu verweisen.

    Dieser Staat habe die Palästinenser aus ihrem Land vertrieben, drangsaliere dieses Volk und verweigere ihm einen eigenen Staat. Und in Gaza sei die Lage verzweifelt, weil Israel jegliche Entwicklung blockiere.

    Eine solche Art der Debatte kann endlos so weitergehen und führt zu heftigsten wechselseitigen moralischen Anschuldigungen. Die einen schütteln empört und verständnislos den Kopf.

    Wie kann man angesichts der Morde, Vergewaltigungen, Erniedrigungen und Entführungen durch die Hamas-Terroristen nicht umstandslos und mit aller Macht dem israelischen Staat beipflichten und ihm beistehen in seiner Gegenwehr?

    Die anderen verweisen auf die Vorgeschichte der Vertreibung der Palästinenser und deren ausweglose Lage, verursacht durch Israel. Und dass die israelische Armee bei ihrem Vorgehen gegen die Hamas Völkerrecht verletzt, Zivilisten tötet.
    Polarisierung statt Verständnis

    Nun hat es sich seit dem Ukraine-Krieg hierzulande in der öffentlichen Debatte durchgesetzt, in der das Verstehenwollen, warum Staaten aufeinander losgehen, unterbunden wird. Was verstanden werden soll, wird umstandslos als ein Verständnis für eine Seite an den Pranger gestellt. Gefragt sind keine Erklärungen, sondern Verurteilungen – gegen den richtigen, den „bösen“ Staat, versteht sich.

    Im Falle des Kriegs im Gaza-Streifen handelt es sich zwar bei einer Partei nicht um einen Staat, sondern um eine Organisation, die mit Terror einen Staat zu erzwingen versucht. Aber auch und gerade eine solche kann und darf man in ihren Gründen für ihre Gewalt nicht verstehen wollen.

    Was man aber sicher tun darf, geradezu soll: Israel verstehen. Versuchen wir es also. Ein billigendes Verständnis für diesen Staat wird dabei wohl nicht herauskommen, so viel sei hier bereits verraten. Wohl aber eine Erklärung, was ihn zu all seinen Taten bis heute bewogen hat und weiter bewegen wird.
    Existenzrecht: Wird nicht verliehen, sondern mit Gewalt durchgesetzt

    Israel begründet seine seit seiner Gründung stets umfangreichen Rüstungsanstrengungen nebst zahlreicher Kriege und Militäraktionen mit der Verteidigung seines Existenzrechts.

    Zum einen gibt es dieses Recht. Es genießen laut Völkerrecht alle von den Vereinten Nationen (Uno) als Völkerrechtssubjekte anerkannten Staaten. Jeder Staat kann sich darauf berufen und vor der Uno Klage gegen die Verletzung dieses Rechts einlegen.

    Das nahm beispielsweise Kuwait 1990 in Anspruch: Der Irak mit Saddam Hussein an der Spitze war in das Land einmarschiert. Im fatalen Irrtum, dass diese Eroberung nicht gegen die US-amerikanischen Vorstellungen der Ordnung in der Region liefe, sondern geduldet würde.
    Das Existenzrecht Kuwaits – ein Rückblick

    So handelte sich der Irak einen Krieg unter Führung der USA ein, abgesegnet durch eine einschlägige Resolution der UNO. Ohne diese massive Intervention wäre das Existenzrecht Kuwaits keinen Pfifferling mehr wert gewesen.

    Dies bedeutet: Zum anderen hat dieses Recht keine Wirkung, wenn sich der betreffende Staat nicht mit genügender Gewalt als Souverän über Land und Volk behaupten kann – oder, wie im Fall Kuwait, keine mächtigen Staaten hinter sich weiß, die sein Existenzrecht mit überlegener Gewalt verteidigen.

    Ob Jugoslawien, Irak oder Ukraine, um nur einige Fälle der jüngeren Geschichte zu nennen: Deren Existenzrechte interessieren nicht, wenn andere Herrschaften sie zerstören wollen – und dies können. Und sich für sie keine ebenbürtigen Herrschaften dagegen einsetzen.
    Staatliche Souveränität und Gewalt

    Die Bestreitung der Souveränität ist eben schlicht eine Frage der Gewalt: Kann sich der betreffende Staat dem erwehren oder muss er kapitulieren? Das betrifft sowohl Angriffe anderer Nationen auf einen existierenden Staat als auch wenn ein Staat sich gründet.

    In beiden Fällen hat sich Israel behauptet, sein Existenzrecht durchgesetzt. Bei seiner Gründung vertrieben jüdische Siedler die arabischen Bewohner von ihrem Land, unter Anwendung von Gewalt. Den daraus folgenden Widerstand hat Israel in mehreren Kriegen gegen die Nachbarstaaten gebrochen, ging daraus dank überragender Militärmacht stets als Sieger hervor.

    De facto plant kein arabischer Staat mehr, Israel anzugreifen. Ägypten und Jordanien haben sich mit der jüdischen Nation arrangiert, Libanon und Syrien sind zu zerstört und entsprechend mit sich selbst beschäftigt, als dass sie in dieser Hinsicht etwas vorhaben könnten oder wollten. Auch Saudi-Arabien nähert sich Israel an.
    Iran eskaliert begrenzt

    Iran unterstützt zwar die Hisbollah im Süden Libanons bei ihren Attacken auf Israel, belässt es aber dabei. Man hat genug zu tun mit den Sanktionen des Westens gegen das eigene Atomprogramm und mit dem Ringen um die regionale Vorherrschaft gegen Saudi-Arabien. Und der Irak ist seit den US-amerikanischen Golfkriegen ein staatlicher Torso, der außenpolitisch keine Rolle mehr spielen kann.

    Vonseiten der weltweit mächtigsten Staaten hat Israel ebenfalls nichts zu befürchten, im Gegenteil. Die USA stehen seit Langem fest an seiner Seite, im Schlepptau die Partner des westlichen Lagers, allen voran Deutschland. Russland und China erkennen Israel als Staat an und bekunden desgleichen, seine Existenz nicht infrage zu stellen.

    Insgesamt 160 Staaten haben Israel anerkannt. Im übrigen auch die palästinensische Befreiungsorganisation PLO, im Zuge des Osloer Abkommens von 1993. Unter den rund 30 Staaten, die Israel nicht anerkennen, sind keine Nationen, die gegen den Staat feindlich vorgehen.
    Israels Existenz ist nicht in Gefahr – aber das ist Israel zu wenig

    Doch es gibt eben noch die erwähnte Hisbollah und die Hamas, die im Gaza-Streifen regiert. Beide Organisationen bestreiten das Existenzrecht Israels und greifen Land und Leute an. In der Regel mit Raketen, da sie militärisch zu einer Auseinandersetzung mit den jüdischen Streitkräften nicht in der Lage sind.

    Aber am 7. Oktober überfiel die Hamas den Süden Israels, tötete circa 1.200 Menschen, verletzte rund 5.400 und entführte mehr als 200 israelische Bürger.

    Furchtbar für alle Betroffenen, sicher. Die Existenz des Staates Israel wird dadurch jedoch nicht gefährdet. Wie sollte dies auch gehen? Weder Hamas noch Hisbollah verfügen über die Mittel, den jüdischen Staat zu besiegen und damit an seiner statt einen Staat der Palästinenser zu gründen.

    Wenn trotzdem Israel – und die ihm zur Seite stehenden Nationen – sein Existenzrecht dadurch so enorm bedroht sieht, dass es den Gaza-Streifen mitsamt der Hamas zerbombt, geht es offenbar um etwas sehr Prinzipielles. Welches sich von der realen Bedrohung emanzipiert.

    Eine Nation überschreitet die Grenze einer anderen Nation, ihre Soldaten besetzen das Territorium und bringen das dortige Volk unter ihre Gewalt. Mit dieser Grenzverletzung wird dem angegriffenen Staat seine Herrschaft über Land und Leute entrissen.

    Schließlich bezeichnen die Grenzen den Bereich, in dem der betreffende Staat der Souverän ist. Wer diese Grenzen infrage stellt, praktisch, aber auch theoretisch, rührt damit an der Existenz der herrschenden Gewalt.
    Wie stehen wir zum israelischen Vorgehen?

    Im Falle Israels braucht es keine ernst zu nehmende existenzielle Gefahr, sondern die fehlende Anerkennung, dass dieser Staat auf dem von ihm beanspruchten Gebiet einschließlich der dort lebenden Menschen die exklusive Macht besitzt.

    Seine Besetzung des Westjordanlands und der Golan-Höhen Syriens, die Blockade des Gaza-Streifens und sein – vorsichtig formuliert – unfreundlicher Umgang mit den Palästinensern sind zu akzeptieren.

    Und zwar auch und vor allem von denen, die die jüdischen Staatsgründer einst von ihrem Land vertrieben hatten. Indem es bei den Palästinensern immer noch zu viele gibt, die an einem eigenen Staat festhalten, sieht sich Israel weiterhin in seinem Existenzrecht verletzt.
    Haltung zum Existenzrecht Israels

    Obwohl mittlerweile diese, die Fatah im Westjordanland wie auch Hamas in Gaza und Hisbollah im Libanon, an einer Vernichtung Israels weder glauben noch sie betreiben; sondern mit einem Staat zufrieden wären, der mehr als die aktuell kümmerlichen drei Prozent Souveränität im Westjordanland umfasst sowie einen Gazastreifen, der keine Art Freiluftgefängnis mehr ist.

    Ein regelrechter Staat Palästina ist aus israelischer Sicht aber unvereinbar mit der Existenz Israels.

    Damit gilt jeder politischer Wille – ob gewalttätig artikuliert wie von der Hamas oder diplomatisch wie von den arabischen Nachbarn bis hin zu den USA, Stichwort Zwei-Staaten-Lösung – als inakzeptabel.
    Gegen diese Lösung stemmt sich Netanjahu

    Das ist übrigens nicht nur die Linie des aktuellen Kabinetts unter der Führung von Benjamin Netanjahu. Rabin, Peres, Olmert und weitere Vorgänger wie Nachfolger Netanjahus haben sich stets gegen diese Lösung des Nahostkonflikts gestemmt.

    Ganz einfach deshalb, weil für alle israelischen Regierungen die Lösung nur so aussehen kann: Jeglicher Widerstand gegen die jüdische Staatsgründung und gegen die Ausbreitung des Staatsgebiets einschließlich weiterer Vertreibung von Palästinensern im Westjordanland muss aufhören. Für einen Staat Palästina ist bei dieser Lösung schlicht kein Platz.
    Grenzenlose Grenze: die „historische Heimat des jüdischen Volkes“

    Dabei ist die Definition des Staates Israel in puncto Land und Volk gar nicht fix, sondern sehr dynamisch:

    Das Land Israel, in dem der Staat Israel gegründet wurde, ist die historische Heimat des jüdischen Volkes. Dieser Staat Israel ist der Nationalstaat des jüdischen Volkes, in dem es sein Recht auf nationale, kulturelle, historische und religiöse Selbstbestimmung ausübt. Das Recht auf nationale Selbstbestimmung ist im Staat Israel einzigartig für das jüdische Volk.
    Punkt 1. Grundprinzipien, Nationalstaatsgesetz

    Das liest sich merkwürdig tautologisch: Land, Staat, historische Heimat – ist das nicht das gleiche? Irgendwie schon, jedenfalls im Moment. Jedoch nicht unbedingt auf Dauer. Denn die „historische Heimat“ bezieht sich auf Stellen in der Bibel und weitere Exegesen religiöser Schriften. Darin sind die heutigen Grenzen natürlich nicht zu finden.

    Was mit „Land“ gemeint ist, umfasst daher einen generellen Anspruch des jüdischen Volks auf eine Heimat in der Region, wo einmal Araber lebten. Hinter diesem Anspruch steht kein Geringerer als der liebe Gott. Raum für ein solchermaßen auserwähltes Volk muss selbstverständlich da sein. Und wenn nicht, darf er mit Gottes Segen geschaffen werden.

    Schließlich kann es nicht sein, dass durch nichtjüdische Staaten geschaffene Grenzen dem jüdischen Volk verwehren, seine „historische Heimat“ vollends zu besetzen.
    Israelische Gesellschaft nicht einig

    In welchem Maß genau – das ist allerdings in Israel umstritten. Gehört das Westjordanland komplett zu dieser „Heimat“, auch Ost-Jerusalem? Breiten sich also die jüdischen Siedler dort zu Recht aus, verdrängen mit eigener Gewalt und Hilfe des israelischen Militärs die Palästinenser?

    Das ist jedenfalls der Standpunkt der derzeitigen Regierungskoalition: „Wir werden die Siedlungen weiter ausbauen und den israelischen Einfluss auf das Gebiet stärken“ sagte Finanzminister Bezalel Smotrich im Juni 2023.

    Das Kabinett Netanjahu hat seit Anfang des Jahres rund 7.000 neue Wohneinheiten genehmigt. "Knapp 600.000 Israelis leben dort heute in mehr als 200 Siedlungen. Der UN-Sicherheitsrat bezeichnete diese 2016 als Verletzung des internationalen Rechts und forderte Israel auf, alle Siedlungsaktivitäten zu stoppen."1
    Massive Etaterhöhung für „Siedlungen und nationale Missionen“

    Und es soll unvermindert weitergehen: Der Etat des für „Siedlungen und nationale Missionen“ zuständigen Ministeriums soll von 33 auf 135 Millionen Euro erhöht werden.2. Was in unmittelbarem Widerspruch steht zu: "Die Palästinenser wollen im Westjordanland, dem Gazastreifen und Ost-Jerusalem einen eigenen Staat errichten."3

    Neben der bewusst ungenauen und damit unfertigen Definition des Staatsgebiets leistet sich Israel eine ganz besondere Beschreibung, was dieser Staat unter seinem Volk versteht.
    Die Menschen und der Staat Israel

    Normalerweise sind das Menschen mit von einem Staat ausgestellten Personalausweis. Damit werden sie der Gewalt und dem Zugriff dieser Herrschaft unterworfen. Das ist eine sehr exklusive Angelegenheit, will sagen: Jeder andere Staat hat von ihnen seine Finger zu lassen. Ansonsten wird es ungemütlich.

    Einmischung in innere Angelegenheiten bis hin zur Reklamation von Rechten für eigentlich zu anderen Staaten gehörende Volksgruppen führen zu ernsthaften Auseinandersetzungen, nicht selten zu Kriegen.

    Eine größere Nummer dieses Kalibers war der Anspruch der BRD, für die Bürger der DDR der eigentliche Staat zu sein. Jeder rübergemachte DDRler erhielt sofort den bundesrepublikanischen Pass. Damit bestritt die BRD der DDR deren souveräne Gewalt über ihr Volk.

    Ein Kriegsgrund – denn wenn ein Staat nicht über sein Volk souverän regiert, wie kann er es dann uneingeschränkt für seine Zwecke nutzen? Also bestimmen, was es für den staatlichen Reichtum und den gesellschaftlichen Zusammenhalt zu tun hat, und zwar ausschließlich für ihn.
    Pass und Rechte: Wer gehört zu Israel, wer nicht?

    Einerseits verhält es sich damit in Israel nicht anders. Der Staat vergibt auch Personalausweise und benutzt seine Bürger in der herkömmlichen Weise. Manche werden dabei reich, die Mehrheit hingegen nicht, und einige zieht es in die Politik, um die Ansagen zu machen.

    Eine normale Klassengesellschaft mit einer modernen Ökonomie, die es in einigen Branchen inzwischen sogar zu global erfolgreichen Unternehmen gebracht hat. Andererseits gibt es israelische Bürger und arabische Bürger, also Zugehörige zum „jüdischen Volk“ und Nicht-Zugehörige, die aber einen israelischen Pass besitzen. Was es noch komplizierter macht: die Juden in der sogenannten Diaspora. Damit sind alle Juden gemeint, die in anderen Staaten auf der Welt leben.

    Der Staat ist offen für jüdische Einwanderung und die „Einsammlung der Exilierten“
    Punkt 5. Nationalstaatsgesetz „Jüdische Einwanderung“

    In der historischen Heimat der Juden befinden sich also ebendiese, aber auch nicht alle. Wer will und kann, darf als Jude aus aller Welt einreisen und Bürger Israels werden. Das ist Gesetz und bezeichnet damit den Anspruch Israels auf Zusammenführung des jüdischen Volks an seinem ihm von der Vorsehung bestimmten Platz.
    Diese rechten haben arabische Israelis

    Nichtjuden dürfen zwar auch einen israelischen Ausweis besitzen. Und diese Personen, vornehmlich Araber, dürfen laut Nationalstaatsgesetz ihre Sprache tatsächlich weiter pflegen. So betont „Punkt 4 Sprache“:

    Arabisch hat in Israel einen Sonderstatus; der Gebrauch des Arabischen in Behörden wird von Einzelgesetzen geregelt. Der bisherige Gebrauch des Arabischen wird durch dieses Gesetz nicht eingeschränkt.

    Was eine Diskriminierung von immerhin einem Fünftel der Bevölkerung jedoch nicht verhindert. Sie gehören zwar qua Ausweis zu Israel, arbeiten für dortige Unternehmen, zahlen Steuern, kaufen ein. Und als solche leisten sie oft Jobs, die für jüdische Israelis nicht infrage kommen.
    Nicht Teil des auserwählten Volkes

    Aber sie zählen nun einmal nicht zum auserwählten Volk. Und was es noch schlimmer macht: Sie repräsentieren als Araber eben jene Menschen, die von Israel bei seiner Gründung vertrieben wurden, und deren Nachfahren lauter potenzielle Feinde sind.

    Entsprechend misstrauisch bis feindlich gehen die israelischen Regierungen mit diesem Teil ihres Staatsvolks um. In dieser Logik ist das „Volk Israel“ erst fertig, wenn es in der historischen Heimat nur noch Juden gibt.

    Und diese Heimat so beschaffen ist, dass sie alle Menschen jüdischen Glaubens beziehungsweise Abstammung aufnimmt und aufnehmen kann – aufgrund der überragenden Gewalt, die Anfeindungen im Keim erstickt, und aufgrund schlicht des dafür nötigen Platzes. An letzterem gilt es daher, permanent zu arbeiten, siehe die Siedlungspolitik.
    Ein palästinensischer Staat ist für Israel unzumutbar

    Israel handelt also gemäß seiner National-Ideologie sehr konsequent: Die „Heimat des jüdischen Volkes“ ist über alle Zweifel und Widerstände erhaben. Sie kann nach ihrem Begriff keine modernen Grenzen akzeptieren und dehnt sich so weit aus, wie es erforderlich ist.

    So raumgreifend dieser Staat sein Gebiet definiert, so umfassend versteht er sein Volk: Es besteht nicht nur aus den ansässigen Juden mit israelischem Ausweis. Vielmehr gehören per definitionem alle Juden zu Israel, gleich wo sie leben. Die nichtjüdischen Bürger werden bestenfalls geduldet. Sie sind dem ständigen Verdacht ausgesetzt, potenzielle Feinde im eigenen Land zu sein.

    Mit diesem Programm ist für die anrainenden Staaten und für die nach einem eigenen Staat suchenden Palästinenser entsprechend schwer, Frieden zu schließen. So schafft sich Israel beständig und an allen Fronten Feinde.

    Das weiß Israel – und alle bisherigen Regierungen haben daher größte Anstrengungen unternommen, durch den Aufbau und Unterhalt einer in der Region überragenden Gewalt Widerstand keine Chance zu lassen. Jedenfalls keine, die die Existenz des Staates ernsthaft bedrohen könnte.

    Allerdings halten Hisbollah und Hamas den palästinensischen Staatsgründungswillen aufrecht; und das nicht nur auf der ideellen Ebene, sondern praktisch durch militärische Aktionen. Mehr als die Wirkung von Nadelstichen erzielten sie bisher indes nicht.

    Das hat sich durch die Hamas-Attacke vom 7. Oktober geändert – und auch wieder nicht. Geändert, weil der Überfall weit über die ansonsten sporadischen Raketen-Abschüsse Richtung Israel hinausging.

    Die vielen Todesopfer, Verletzten und Zerstörungen und die mangelhafte Gegenwehr haben in Israel Zweifel hervorgerufen, ob der Staat bisher genügend unternommen hat, die „historische Heimat“ gegen deren Feinde zu behaupten.

    Die Spaltung der palästinensischen Vertretungen – im Wesentlichen hier die palästinensische Verwaltung im Westjordanland, dort die Hamas-Regierung im Gaza-Streifen –, die Siedlungs- und Blockadepolitik, die repressive Kontrolle der Palästinenser in Israel und den besetzten Gebieten sowie vor allem die mit militärischer Gewalt und umfangreicher Unterstützung der USA durchgesetzte weitgehende Aufgabe der Gegnerschaft der arabischen Nachbarstaaten haben den Angriff offenbar nicht verhindern können.

    Nicht geändert hat sich durch den 7. Oktober, dass auch diese Gewalt dem Bestand Israels nichts anhaben kann. Einen irgendwie gearteten militärischen Erfolg hat der Angriff nicht erbracht. Es wurden keine Teile Israels erobert und besetzt.

    In der Logik der National-Ideologie interessiert dieser Punkt jedoch nicht: Der Angriff der Hamas hat nicht die Existenz des Staates infrage gestellt, aber sein selbst definiertes Recht, keinen palästinensischen Willen für eine eigene staatliche Gewalt zu dulden. Ein palästinensischer Staat – wo auch immer in der Nachbarschaft Israels – stellt eine unzumutbare Beschränkung für die „historische Heimat“ und die für sie bestimmten Juden dar.
    Wiederholung der Operation „Gegossenes Blei“ reicht nicht mehr

    Also gilt es für Israel, diese Bestreitung seines Rechts massiv zu bekämpfen. Das ist nicht neu. Dafür hat dieser Staat schließlich einige Kriege geführt und sein Militär auch zwischendurch ständig gegen Widerstände eingesetzt. Erinnert sei unter anderem an die Operation „Gegossenes Blei“ Ende 2008. Amnesty International begann damals seinen Bericht dazu folgendermaßen:

    Am 27. Dezember 2008, um 11.30 Uhr, begann die israelische Armee ohne Vorwarnung ein vernichtendes Bombardement des Gazastreifens, dem sie den Codenamen „Gegossenes Blei“ gab. Ziel dieser Operation war das Ende des Raketenbeschusses durch bewaffnete Gruppen assoziiert mit der Hamas und andere palästinensische Gruppen auf Israel.

    Als am 18. Januar 2009 der Waffenstillstand von Israelis und der Hamas ausgerufen wurde, waren 1.400 Palästinenser getötet worden, darunter 300 Kinder und Hunderte von unbewaffneten Zivilisten. Große Bereiche des Gazastreifens waren dem Erdboden gleichgemacht worden.

    Tausende wurden dadurch obdachlos und sind wirtschaftlich ruiniert. Viele der Zerstörungen wurden mutwillig durchgeführt und resultierten aus gezielten Anschlägen auf zivile Objekte sowie wahllosen Angriffen, die nicht zwischen militärisch legitimierten Zielen und zivilen Objekten unterschieden.

    Solche Angriffe verletzten fundamentale Bestimmungen der internationalen Menschenrechte, vor allem das Verbot von Direktangriffen auf Zivilisten und zivile Objekte, das Verbot wahlloser oder unverhältnismäßiger Angriffe und das Verbot von Kollektivstrafen.
    Amnesty International

    Im Verlauf des Berichts beschreibt Amnesty International den Gebrauch von menschlichen Schutzschilden – durch die israelische Armee. Der Hamas konnte dies nicht nachgewiesen werden. Das israelische Militär setzte laut dem Bericht weißen Phosphor ein, behinderte Rettungskräfte, unterschied kaum zwischen militärischen und zivilen Zielen. Entsprechend verheerend waren die Folgen.

    Um eine moralische Verurteilung besonders grausamer Gewalt einer Kriegspartei geht es hier allerdings nicht. In jedem Krieg versuchen die Gegner mit allen Mitteln – offiziell nach Genfer Konvention erlaubten wie auch verbotenen – den Sieg zu erringen.

    Aus der jeweiligen Grausamkeit lässt sich keine Erkenntnis gewinnen, welche Gründe zu dem Krieg geführt haben. Urteile zur Grausamkeit im Krieg dienen stets nur zur Verurteilung – der jeweiligen Gegenseite. Aus der Brutalität des Angriffs der Hamas ist nicht zu erkennen, warum sie ihn unternommen hat. Ihr diese Brutalität vorzuwerfen, erklärt nichts, taugt jedoch bestens zur Parteinahme für Israel.
    Die Hamas hat eine Grenze überschritten: die zu ihrer Vernichtung

    Was man allerdings aus dem Ausmaß des israelischen Gegenschlags erkennen kann: Dieses Mal soll es sogar über die Operation „Gegossenes Blei“ hinausgehen. Das Problem Hamas soll ein für alle Mal beseitigt werden. Und dieses Problem ist gleichbedeutend mit dem Gaza-Streifen und seiner Bevölkerung.

    Unterschiede zwischen dem dortigen Volk und der Hamas werden nicht gemacht. Denn erstens besteht das Volk aus Palästinensern, zweitens haben sie sich die Herrschaft der Hamas gefallen lassen und sind aus diesen beiden Gründen drittens prinzipiell verdächtig, sie zu unterstützen.

    Und da die Hamas nun einmal keine reguläre Armee in Kasernen unterhält, keine Luftwaffe mit Flughäfen besitzt und auch sonst kein Militär wie ein ordentlicher Staat, sondern sich in Tunneln verschanzt und Raketen abschießt – ist ein normaler Krieg gar nicht möglich.

    Man kann insofern tatsächlich Israel verstehen. Wenn das Ziel die Vernichtung der Hamas ist, dann muss deren Heimstatt und Ausgangspunkt für Angriffe dem Erdboden gleichgemacht werden.

    Konsequent auch, dass gleichzeitig der Wille zum palästinensischen Staat ebenfalls im Westjordanland vorsorglich bekämpft wird. Einen diesbezüglichen Aufstand gibt es zwar nicht. Aber schon Bekundungen der Solidarität mit der Hamas und dem Volk von Gaza reichen, um die Siedler und das sie begleitende Militär verschärft gegen diese Leute vorgehen zu lassen.

    Warum Israel bisher und aktuell so unerbittlich handelt, liegt damit auf der Hand: Es geht um die Aufrechterhaltung von nichts weniger als der Souveränität dieses Staates.

    Wie bei allen anderen Nationen definiert sie sich als unumschränkte Herrschaft über Land und Leute. Das Novum: Die Hamas hat diese Herrschaft mit ihrer Attacke empfindlich beschädigt. Statt der bisherigen Nadelstiche, die routiniert von der israelischen Raketenabwehr weitestgehend zur Wirkungslosigkeit verdammt wurden, gelang es, mit einer größeren Zahl von Hamas-Kämpfern die Grenze zu überwinden und große Schäden an einem Teil des israelischen Volks und seines Besitzes anzurichten. Israel hat es am 7. Oktober nicht geschafft, seine Bürger gegen den Angriff zu schützen.

    Das ist beileibe nicht zu verwechseln mit der leider beliebten Ideologie, einem Staat ginge es um den Schutz seines Volkes. Von Selbstverteidigung ist dann stets die Rede, wie nun sofort nach dem Hamas-Angriff. Nur was wird verteidigt?

    Der Anspruch des Staates Israel, nach seinem Gusto über Land und Leute zu herrschen – und daran von keinem anderen Staat und keiner anderen Organisation, wie Hamas oder Hisbollah, gehindert zu werden.

    Wer die Grenze verletzt, also den exklusiven Herrschaftsbereich überschreitet und damit die bisher geltende Gewalt außer Kraft setzt, bekommt es mit der Gegengewalt zu tun.

    Schließlich geht es darum, wer der Souverän im Lande ist, mithin wer die Einwohner ausschließlich für seine Zwecke einzusetzen vermag.

    Dann herrscht Krieg, in dem es tatsächlich um die viel zitierte „Selbstverteidigung“ geht. Nur nicht der einzelnen Bürger, sondern des Staates. Der ist in seiner Hoheit über seine Untertanen bedroht. Also setzt er sein Volk dafür ein, diesen Angriff abzuwehren; als Soldaten wie auch als sie unterstützende und unter den Gegenangriffen leidende Zivilisten. Kein Blutzoll kann für die Wiederherstellung der Souveränität zu hoch sein. Es geht schließlich um nichts Geringeres als den Erhalt der Nation. So viel zum Thema „Schutz des Volkes“.
    Israel verstehen? So bekämpft ein Staat den Widerstand

    Warum Israel mit aller Gewalt gegen Hamas, Gaza-Bewohner und Palästinenser generell vorgeht, erklärt sich aus seiner speziellen Sorte Nationalismus: Eine „Heimat des jüdischen Volkes“ schließt andere Völker auf dem israelischen Boden aus.

    Grenzen und Zugehörige dieser Nation sind nicht fix, sondern auf Ausdehnung und Zuwachs angelegt.

    Widerstand dagegen bedeutet deshalb, den Bestand dieses Staates infrage zu stellen. Das ist der Gehalt der Rede vom „Existenzrecht“ Israels, das bedroht sei. Mit seiner überlegenen Gewalt hat dieser Staat bisher Einsprüche seiner arabischen Nachbarn im Zaum gehalten, wie auch periodisch aufflammende Proteste von Palästinensern.

    Diese Routine im Niederhalten von Gegenwehr hat nun die Hamas durchbrochen: Sie hat mit ihrem Angriff buchstäblich und im übertragenen Sinne eine Grenze überschritten. Israel hat eben diese nicht schützen können. Das ist der Skandal, aus dem der jüdische Staat den unversöhnlichen Schluss zieht, nunmehr der Hamas den Garaus zu machen. Aus einer solchen nationalistischen Logik heraus kann man diese Konsequenz verstehen.

    Billigen muss man sie allerdings nicht. Im übrigen auch keinesfalls das Spiegelbild auf der palästinensischen Seite: Die sieht das Heil des Volkes in einer garantiert ganz eigenen Herrschaft. Das Hindernis auf dem Weg zu diesem zweifelhaften Glück heißt Israel.

    Diese Sorte Feindschaft entscheidet in einer Welt der Staaten und solcher, die ein Staat noch werden wollen, die Gewalt. Opfer werden dabei zynisch und eiskalt von allen Seiten einkalkuliert – von der Hamas und von Israel. Was keine Partei sympathisch macht.

    #Israël #Palestine #guerre #génocide #impasse

  • #France : la demande de levée de l’#immunité #parlementaire de #Meyer_Habib rejetée

    "Dans une réponse rendue publique samedi 23 décembre par des députés du mouvement de gauche radicale La France insoumise (LFI), la présidente de l’#Assemblée_nationale #Yaël_Braun_Pivet ont écrit que « les propos tenus par un parlementaire dans l’hémicycle de l’Assemblée sont couverts, conformément à l’article 26 de la Constitution, par le principe d’irresponsabilité, lequel présente un caractère absolu et qu’aucune procédure ne permet de "lever" ».

    Des députés socialistes, écologistes et insoumis avaient mis en cause une phrase prononcée par Meyer Habib, député des Français établis hors de France, lors de la séance de questions au gouvernement mardi.

    « Alors que la ministre (des Affaires étrangères française Catherine Colonna) était invitée à réagir à la mort d’un agent du Quai d’Orsay, à la suite des bombardements israéliens sur un bâtiment d’habitation abritant des civils, le député Meyer Habib a prononcé distinctement, et par deux fois, les mots : "Et ce n’est pas fini !" », des propos pouvant « s’apparenter à l’apologie de crimes de guerre », avaient estimé ces députés.

    Meyer Habib, dont la circonscription comprend #Israël, est un partisan farouche de l’État hébreu, et soutient les bombardements et opérations militaires à #Gaza, déclenchés après les attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre dernier en Israël.
    #LFI fustige « les soutiens inconditionnels des criminels de guerre israéliens »

    Le député avait vivement réagi à la démarche de ces élus de gauche, estimant que « leur pétard mouillé n’était qu’un contre-feu grossier pour tenter de faire oublier l’apologie du terrorisme répétée, le négationnisme et l’antisémitisme à l’œuvre dans leurs rangs depuis le 7 octobre ».

    La décision de la présidente de l’Assemblée de rejeter la demande de levée d’immunité suscite ce 23 décembre un vif mécontentement dans les rangs de la gauche radicale.

    « Les soutiens inconditionnels des #criminels_de_guerre israéliens se protègent entre eux. Un député français peut donc en toute tranquillité faire une apologie de crimes de guerre. Quelle honte ! », a déclaré le député Thomas Portes sur la plateforme X (ex-Twitter). "

    https://francais.rt.com/france/108543-france-demande-levee-immunite-parlementaire-meyer-habib

    #politique #international #racisme #suprématisme #racaille #sionisme #fascisme #juif #Palestine #changement #vangauguin

  • Le monde d’après - La méridienne
    https://www.la-meridienne.info/Le-monde-d-apres

    Par Mona Chollet

    « Tous les jours, des patients s’effondrent dans mon cabinet à cause de Gaza », disait un jeune psychiatre rencontré l’autre soir chez des amis.

    Comment ne pas les comprendre ?

    Il y a cette violence meurtrière qui semble ne jamais devoir s’arrêter, et il y a la violence symbolique qui la redouble. Jour après jour, depuis plus de deux mois, nous assistons à la boucherie d’un peuple, à la destruction de la société palestinienne, tant à Gaza qu’en Cisjordanie, avec la complicité de la France et le soutien fanatique, obscène, sans cesse réitéré, de la puissance américaine. Jour après jour, il faut supporter les images des corps vivants ou morts ensevelis sous les décombres, des parents cassés en deux de douleur, incapables de se résoudre à refermer le linceul de leur enfant, des blessés gisant à même le sol d’un hôpital, des mutilations atroces, des quartiers entiers réduits en cendres, le calvaire d’une population affamée et assoiffée, privée de toit, de soins et de tous les biens de première nécessité. Mais il faut supporter en plus, dans la majeure partie des médias français, la minimisation ou la justification permanente de cet immense crime.

    Il y a tous ces gens pour qui le 7 octobre reste le scandale unique, pour qui le temps semble s’être arrêté ce jour-là, et qui ignorent purement et simplement, ou balaient d’un revers de main, un massacre déjà au moins vingt fois plus important. Il faut entendre répéter sur toutes les antennes les arguments les plus malhonnêtes, les plus invraisemblables, les plus racistes, visant à nier, à relativiser ou à excuser le carnage, ou à en imputer la responsabilité à tout le monde, sauf à l’État qui assiège et bombarde.

    Quoi qu’il en soit, notre compassion ne suffit jamais ; elle n’est jamais jugée assez prompte, assez sincère, assez convaincante. On a l’impression qu’on attend d’autres choses de nous ; des choses qu’il est raisonnablement impossible d’accorder. Il faudrait ne parler que du 7 octobre. Il faudrait dire que des violences sexuelles sont plus graves que la destruction d’une société entière, et qu’elles la justifient ; ce que même la féministe la plus zélée, et la plus révoltée par ces violences, ne peut pas faire. Il faudrait acquiescer à l’idée d’une violence du Hamas qui serait d’une autre nature, plus grave, que celle exercée par l’armée israélienne ; une sauvagerie propre aux Arabes, qui justifierait un amalgame entre les assaillants et l’ensemble de la population palestinienne.

    Pilier moral et politique de nos sociétés, l’héritage de la seconde guerre mondiale est bradé, mis à l’encan pour être transformé en une propagande grossière, voire grotesque, permettant de cibler les Palestiniens là-bas, les Arabes et les musulmans ici, en les nazifiant, en faisant d’eux le nouveau mal absolu, contre lequel on peut donc se déchaîner sans scrupules – contre lequel on a même le devoir de se déchaîner. Ainsi, non seulement on reproduit la déshumanisation, la désignation d’une population comme bouc émissaire (un processus dont les Allemands, en particulier, aux avant-postes de cette opération en Europe, devraient pourtant se rappeler la dangerosité), mais, en tronquant leur histoire, on prive aussi les sociétés occidentales de leurs dernières défenses immunitaires contre la menace de l’extrême droite.

    #Palestine

  • Images de guerre : l’arme des faibles - Par André Gunthert | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-regard-oblique/images-de-guerre-larme-des-faibles
    https://api.arretsurimages.net/api/public/media/chroniqueandre/action/show?format=thumbnail&t=2023-12-21T14:33:13+01:00

    Par André Gunther

    Précisons les termes du débat. Alors que l’apparition des images générées par IA a relancé la peur des manipulations visuelles, il faut souligner que les affrontements armés situent l’utilité des usages visuels dans le champ documentaire. Non que la guerre exclut les pratiques illustratives ou allégoriques, mais il faut bien reconnaître le rôle limité de ce type de production, qui n’a eu aucun effet sur le conflit.

    Dès lors que l’information s’appuie largement sur les documents visuels, ce qu’on appelle volontiers la « guerre des images » est d’abord alimentée par le désir d’une connaissance précise d’une situation souvent inaccessible. On pourrait imaginer qu’il est facile de leurrer une opinion publique distante à l’aide de photos ou de vidéos falsifiées. Pourtant, les principales manipulations ont eu lieu dans le champ du discours, et malgré l’existence de quelques cas de falsification, ce sont bel et bien les images, soumises à la critique collective, qui ont éclairé les publics et ont transmis les informations les plus fiables sur l’évolution des conflits.

    Face à cette asymétrie d’information et de légitimité, il est d’autant plus remarquable de constater l’insuccès de la communication israélienne, qui devient manifeste à partir du mois de décembre 2023. Comparable au retournement de l’opinion lors du mouvement des Gilets jaunes, cette perception s’explique d’abord par les faiblesses d’un narratif essentiellement basé sur la diabolisation du Hamas, et qui tente contre toute vraisemblance d’effacer la dimension coloniale des objectifs israéliens. En dépit de l’appréciation généralement négative du mouvement islamiste par les opinions occidentales, la souffrance des habitants de Gaza gagne en visibilité à mesure qu’augmentent le nombre de morts civils et l’ampleur des destructions. Les extraits d’interviews sur Al Jazeera ou les captures au smartphone de la douleur gazaouie diffusées sur X (ex-Twitter) suffisent alors pour contredire la voix de plus en plus affaiblie de la communication officielle israélienne.

    La multiplication des images d’enfants sous les décombres, de familles déchirées ou de parents brandissant des corps sans vie atteste que les bombardements de Tsahal ne touchent pas que des combattants du Hamas. Mais le spectacle désolant de la destruction systématique de Gaza n’a pas été le seul facteur de ce retournement. Une caractéristique de la guerre contre le Hamas a été le ciblage systématique des hôpitaux de l’enclave palestinienne, attaqués au nom de la doctrine qui veut que l’organisation armée se cache à l’abri des institutions hospitalières, selon le principe du « bouclier humain » supposé justifier les bombardements. Mais la prolifération d’images d’hôpitaux dévastés ou de blessés privés de soins a repoussé les bornes de l’inhumanité. Inversement, la dignité et le courage des médecins membres d’ONG risquant leur vie pour porter secours aux habitants de Gaza, ainsi que leur témoignage pathétique sur les chaînes d’information internationales ont fortement pesé dans la balance.

    #Palestine #André_Gunther

  • Quei bambini chiusi in trappola a Gaza. Il racconto di #Ruba_Salih
    (une interview de Ruba Salih, prof à l’Université de Bologne, 5 jours après le #7_octobre_2023)

    «Mai come in queste ore a Gaza il senso di appartenere a una comune “umanita” si sta mostrando più vuoto di senso. La responsabilità di questo è del governo israeliano», dice Ruba Salih antropologa dell’università di Bologna che abbiamo intervistato mentre cresce la preoccupazione per la spirale di violenza che colpisce la popolazione civile palestinese e israeliana.

    Quali sono state le sue prime reazioni, sentimenti, pensieri di fronte all’attacco di Hamas e poi all’annuncio dell’assedio di Gaza messo in atto dal governo israeliano?

    Il 7 ottobre la prima reazione è stata di incredulità alla vista della recinzione metallica di Gaza sfondata, e alla vista dei palestinesi che volavano con i parapendii presagendo una sorta di fine dell’assedio. Ho avuto la sensazione di assistere a qualcosa che non aveva precedenti nella storia recente. Come era possibile che l’esercito più potente del mondo potesse essere sfidato e colto così alla sprovvista? In seguito, ho cominciato a chiamare amici e parenti, in Cisgiordania, Gaza, Stati Uniti, Giordania. Fino ad allora si aveva solo la notizia della cattura di un numero imprecisato di soldati israeliani. Ho pensato che fosse una tattica per fare uno scambio di prigionieri. Ci sono più di 5000 prigionieri palestinesi nelle carceri israeliane e 1200 in detenzione amministrativa, senza processo o accusa. Poi sono cominciate da domenica ad arrivare le notizie di uccisioni e morti di civili israeliani, a cui è seguito l’annuncio di ‘guerra totale’ del governo di Netanyahu. Da allora il sentimento è cambiato. Ora grande tristezza per la quantità di vittime, dell’una e dell’altra parte, e preoccupazione e angoscia senza precedenti per le sorti della popolazione civile di Gaza, che in queste ore sta vivendo le ore piu’ drammatiche che si possano ricordare.

    E quando ha visto quello che succedeva, con tantissime vittime israeliane, violenze terribili, immagini di distruzione, minacce di radere al suolo Gaza?

    Colleghi e amici israeliani hanno cominciato a postare immagini di amici e amiche uccisi – anche attivisti contro l’occupazione- e ho cominciato dolorosamente a mandare condoglianze. Contemporaneamente giungevano terribili parole del ministro della Difesa israeliano Gallant che definiva i palestinesi “animali umani”, dichiarando di voler annientare la striscia di Gaza e ridurla a “deserto”. Ho cominciato a chiamare amici di Gaza per sapere delle loro famiglie nella speranza che fossero ancora tutti vivi. Piano piano ho cominciato a cercare di mettere insieme i pezzi e dare una cornice di senso a quello che stava succedendo.

    Cosa può dirci di Gaza che già prima dell’attacco di Hamas era una prigione a cielo aperto?

    Si, Gaza è una prigione. A Gaza la maggior parte della popolazione è molto giovane, e in pochi hanno visto il mondo oltre il muro di recinzione. Due terzi della popolazione è composto da famiglie di rifugiati del 1948. Il loro vissuto è per lo più quello di una lunga storia di violenza coloniale e di un durissimo assedio negli ultimi 15 anni. Possiamo cercare di immaginare cosa significa vivere questo trauma che si protrae da generazioni. Gli abitanti di Gaza nati prima del 1948 vivevano in 247 villaggi nel sud della Palestina, il 50% del paese. Sono stati costretti a riparare in campi profughi a seguito della distruzione o occupazione dei loro villaggi. Ora vivono in un’area che rappresenta l’1.3% della Palestina storica con una densità di 7000 persone per chilometro quadrato e le loro terre originarie si trovano a pochi metri di là dal muro di assedio, abitate da israeliani.

    E oggi?

    Chi vive a Gaza si descrive come in una morte lenta, in una privazione del presente e della capacità di immaginare il futuro. Il 90% dell’acqua non è potabile, il 60% della popolazione è senza lavoro, l’80% riceve aiuti umanitari per sopravvivere e il 40% vive al di sotto della soglia di povertà: tutto questo a causa dell’ occupazione e dell’assedio degli ultimi 15 anni. Non c’è quasi famiglia che non abbia avuto vittime, i bombardamenti hanno raso al suolo interi quartieri della striscia almeno quattro volte nel giro di una decina di anni. Non credo ci sia una situazione analoga in nessun altro posto del mondo. Una situazione che sarebbe risolta se Israele rispettasse il diritto internazionale, né più né meno.

    Prima di questa escalation di violenza c’era voglia di reagire, di vivere, di creare, di fare musica...

    Certo, anche in condizioni di privazione della liberta’ c’e’ una straordinaria capacità di sopravvivenza, creatività, amore per la propria gente. Tra l’altro ricordo di avere letto nei diari di Marek Edelman sul Ghetto di Varsavia che durante l’assedio del Ghetto ci si innamorava intensamente come antidoto alla disperazione. A questo proposito, consilgio a tutti di leggere The Ghetto Fights di Edelman. Aiuta molto a capire cosa è Gaza in questo momento, senza trascurare gli ovvi distinguo storici.

    Puoi spiegarci meglio?

    Come sapete il ghetto era chiuso al mondo esterno, il cibo entrava in quantità ridottissime e la morte per fame era la fine di molti. Oggi lo scenario di Gaza, mentre parliamo, è che non c’è elettricità, il cibo sta per finire, centinaia di malati e neonati attaccati alle macchine mediche hanno forse qualche ora di sopravvivenza. Il governo israeliano sta bombardando interi palazzi, le vittime sono per più della metà bambini. In queste ultime ore la popolazione si trova a dovere decidere se morire sotto le bombe in casa o sotto le bombe in strada, dato che il governo israeliano ha intimato a un milione e centomila abitanti di andarsene. Andare dove? E come nel ghetto la popolazione di Gaza è definita criminale e terrorista.

    Anche Franz Fanon, lei suggerisce, aiuta a capire cosa è Gaza.

    Certamente, come ho scritto recentemente, Fanon ci viene in aiuto con la forza della sua analisi della ferita della violenza coloniale come menomazione psichica oltre che fisica, e come privazione della dimensione di interezza del soggetto umano libero, che si manifesta come un trauma, anche intergenerazionale. La violenza prolungata penetra nelle menti e nei corpi, crea una sospensione delle cornici di senso e delle sensibilità che sono prerogativa di chi vive in contesti di pace e benessere. Immaginiamoci ora un luogo, come Gaza, dove come un rapporto di Save the Children ha riportato, come conseguenza di 15 anni di assedio e blocco, 4 bambini su 5 riportano un vissuto di depressione, paura e lutto. Il rapporto ci dice che vi è stato un aumento vertiginoso di bambini che pensano al suicidio (il 50%) o che praticano forme di autolesionismo. Tuttavia, tutto questo e’ ieri. Domani non so come ci sveglieremo, noi che abbiamo il privilegio di poterci risvegliare, da questo incubo. Cosa resterà della popolazione civile di Gaza, donne, uomini bambini.

    Come legge il sostegno incondizionato al governo israeliano di cui sono pieni i giornali occidentali e dell’invio di armi ( in primis dagli Usa), in un’ottica di vittoria sconfitta che abbiamo già visto all’opera per la guerra Russia-Ucraina?

    A Gaza si sta consumando un crimine contro l’umanità di dimensioni e proporzioni enormi mentre i media continuano a gettare benzina sul fuoco pubblicando notizie in prima pagina di decapitazioni e stupri, peraltro non confermate neanche dallo stesso esercito israeliano. Tuttavia, non utilizzerei definizioni statiche e omogeneizzanti come quelle di ‘Occidente’ che in realtà appiattiscono i movimenti e le società civili sulle politiche dei governi, che in questo periodo sono per lo più a destra, nazionalisti xenofobi e populisti. Non è sempre stato così.

    Va distinto il livello istituzionale, dei governi e dei partiti o dei media mainstream, da quello delle società civili e dei movimenti sociali?

    Ci sono una miriade di manifestazioni di solidarietà ovunque nel mondo, che a fianco del lutto per le vittime civili sia israeliane che palestinesi, non smettono di invocare la fine della occupazione, come unica via per ristabilire qualcosa che si possa chiamare diritto (e diritti umani) in Palestina e Israele. Gli stessi media mainstream sono in diversi contesti molto più indipendenti che non in Italia. Per esempio, Bcc non ha accettato di piegarsi alle pressioni del governo rivendicando la sua indipendenza rifiutandosi di usare la parola ‘terrorismo’, considerata di parte, preferendo riferirsi a quei palestinesi che hanno sferrato gli attacchi come ‘combattenti’. Se sono stati commessi crimini contro l’umanità parti lo stabiliranno poi le inchieste dei tribunali penali internazionali. In Italia, la complicità dei media è invece particolarmente grave e allarmante. Alcune delle (rare) voci critiche verso la politica del governo israeliano che per esempio esistono perfino sulla stampa liberal israeliana, come Haaretz, sarebbero in Italia accusate di anti-semitismo o incitamento al terrorismo! Ci tengo a sottolineare tuttavia che il fatto che ci sia un certo grado di libertà di pensiero e di stampa in Israele non significa che Israele sia una ‘democrazia’ o perlomeno non lo è certo nei confronti della popolazione palestinese. Che Israele pratichi un regime di apartheid nei confronti dei palestinesi è ormai riconosciuto da organizzazioni come Amnesty International e Human Rights Watch, nonché sottolineato a più riprese dalla Relatrice speciale delle Nazioni Unite sui territori palestinesi occupati, Francesca Albanese.

    Dunque non è una novità degli ultimi giorni che venga interamente sposata la retorica israeliana?

    Ma non è una novità degli ultimi giorni che venga interamente sposata la narrativa israeliana. Sono anni che i palestinesi sono disumanizzati, resi invisibili e travisati. Il paradosso è che mentre Israele sta violando il diritto e le convenzioni internazionali e agisce in totale impunità da decenni, tutte le forme di resistenza: non violente, civili, dimostrative, simboliche, legali dei palestinesi fino a questo momento sono state inascoltate, anzi la situazione sul terreno è sempre più invivibile. Persino organizzazioni che mappano la violazione dei diritti umani sono demonizzate e catalogate come ‘terroristiche’. Anche le indagini e le commissioni per valutare le violazioni delle regole di ingaggio dell’esercito sono condotte internamente col risultato che divengono solo esercizi procedurali vuoti di sostanza (come per l’assassinio della reporter Shereen AbuHakleh, rimasto impunito come quello degli altri 55 giornalisti uccisi dall’esercito israeliano). Ci dobbiamo seriamente domandare: che cosa rimane del senso vero delle parole e del diritto internazionale?

    Il discorso pubblico è intriso di militarismo, di richiami alla guerra, all’arruolamento…

    Personalmente non metterei sullo stesso piano la resistenza di un popolo colonizzato con il militarismo come progetto nazionalistico di espansione e profitto. Possiamo avere diversi orientamenti e non condividere le stesse strategie o tattiche ma la lotta anticoloniale non è la stessa cosa del militarismo legato a fini di affermazione di supremazia e dominio di altri popoli. Quella dei palestinesi è una lotta che si inscrive nella scia delle lotte di liberazione coloniali, non di espansione militare. La lotta palestinese si collega oggi alle lotte di giustizia razziale e di riconoscimento dei nativi americani e degli afro-americani contro società che oggi si definiscono liberali ma che sono nate da genocidi, schiavitù e oppressione razziale. Le faccio un esempio significativo: la prima bambina Lakota nata a Standing Rock durante le lunghe proteste contro la costruzione degli olelodotti in North Dakota, che stanno espropriando e distruggendo i terre dei nativi e inquinando le acque del Missouri, era avvolta nella Kuffyah palestinese. Peraltro, il nazionalismo non è più il solo quadro di riferimento. In Palestina si lotta per la propria casa, per la propria terra, per la liberazione dalla sopraffazione dell’occupazione, dalla prigionia, per l’autodeterminazione che per molti è immaginata o orientata verso la forma di uno stato laico binazionale, almeno fino agli eventi recenti. Domani non so come emergeremo da tutto questo.

    Emerge di nuovo questa cultura patriarcale della guerra, a cui come femministe ci siamo sempre opposte…

    Con i distinguo che ho appena fatto e che ribadisco – ossia che non si può mettere sullo stesso piano occupanti e occupati, colonialismo e anticolonialismo -mi sento comunque di dire che una mobilitazione trasversale che aneli alla fine della occupazione deve essere possibile. Nel passato, il movimento femminista internazionalista tentava di costruire ponti tra donne palestinesi e israeliane mobilitando il lutto di madri, sorelle e figlie delle vittime della violenza. Si pensava che questo fosse un legame primario che univa nella sofferenza, attraversando le differenze. Ci si appellava alla capacità delle donne di politicizzare la vulnerabilità, convinte che nella morte e nel lutto si fosse tutte uguali. La realtà è che la disumanizzazione dei palestinesi, rafforzata dalla continua e sempre più violenta repressione israeliana, rende impossibile il superamento delle divisioni in nome di una comune umanità. Mentre i morti israeliani vengono pubblicamente compianti e sono degni di lutto per il mondo intero, i palestinesi – definiti ‘terroristi’ (anche quando hanno praticato forme non-violente di resistenza), scudi-umani, animali (e non da oggi), sono già morti -privati della qualità di umani- prima ancora di morire, e inscritti in una diversa classe di vulnerabilità, di non essenza, di disumanità.

    Antropologa dell’università di Bologna Ruba Salih si interessa di antropologia politica con particolare attenzione a migrazioni e diaspore postcoloniali, rifugiati, violenza e trauma coloniale, genere corpo e memoria. Più recentemente si è occupata di decolonizzazione del sapere e Antropocene e di politiche di intersezionalità nei movimenti di protesta anti e de-coloniali. Ha ricoperto vari ruoli istituzionali tra cui membro eletto del Board of Trustees del Arab Council for the Social Sciences, dal 2015 al 2019. È stata visiting professor presso varie istituzioni tra cui Brown University, University of Cambridge e Università di Venezia, Ca’ Foscari.

    https://left.it/2023/10/12/quei-bambini-chiusi-in-trappola-a-gaza-il-racconto-di-ruba-salih

    #Gaza #Israël #Hamas #violence #prison #Palestine #violence_coloniale #siège #trauma #traumatisme #camps_de_réfugiés #réfugiés #réfugiés_palestiniens #pauvreté #bombardements #violence #dépression #peur #santé_mentale #suicide #crime_contre_l'humanité #apartheid #déshumanisation #résistance #droit_international #lutte #nationalisme #féminisme #à_lire #7_octobre_2023

    • Gaza between colonial trauma and genocide

      In the hours following the attack of Palestinian fighters in the south of Israel Western observers, bewildered, speculated about why Hamas and the young Palestinians of Gaza, born and bred under siege and bombs, have launched an attack of this magnitude, and right now. Others expressed their surprise at the surprise.

      The Israeli government responded by declaring “total war”, promising the pulverization of Gaza and demanding the inhabitants to leave the strip, knowing that there is no escape. Mobilising even the Holocaust and comparing the fighters to the Nazis, the Israeli government engaged in an operation that they claim is aimed at the destruction of Hamas.

      In fact, as I am writing, Gaza is being razed to the ground with an unbearable number of Palestinian deaths which gets larger by the hour, with people fleeing under Israeli bombs, water, electricity and fuel being cut, hospitals – receiving one patient a minute – on the brink of catastrophe, and humanitarian convoys prevented from entering the strip.

      An ethnic cleansing of Palestinians in Gaza is taking place with many legal observers claiming this level of violence amounts to a genocide.

      But what has happened – shocking and terrible in terms of the number of victims – including children and the elderly – creates not only a new political scenario, but above all it also imposes a new frame of meaning.

      Especially since the Oslo accords onwards, the emotional and interpretative filter applying to the “conflict” has been the asymmetrical valuing of one life over the other which in turn rested on an expectation of acquiescence and acceptance of the Palestinians’ subalternity as a colonised people. This framing has been shattered.

      The day of the attack, millions of Palestinians inside and outside the occupied territories found themselves in a trance-like state – with an undeniable initial euphoria from seeing the prison wall of Gaza being dismantled for the first time. They were wondering whether what they had before their eyes was delirium or reality. How was it possible that the Palestinians from Gaza, confined in a few suffocating square kilometres, repeatedly reduced to rubble, managed to evade the most powerful and technologically sophisticated army in the world, using only rudimentary equipment – bicycles with wings and hang-gliders? They could scarcely believe they were witnessing a reversal of the experience of violence, accustomed as they are to Palestinian casualties piling up relentlessly under Israeli bombardments, machine gun fire and control apparatus.

      Indeed, that Israel “declared war” after the attack illustrates this: to declare war assumes that before there was “peace”. To be sure, the inhabitants of Sderot and southern Israel would like to continue to live in peace. For the inhabitants of Gaza, on the other hand, peace is an abstract concept, something they have never experienced. For the inhabitants of the strip, as well as under international law, Gaza is an occupied territory whose population – two million and three hundred thousand people, of which two thirds are refugees from 1948 – lives (or to use their own words: “die slowly”) inside a prison. Control over the entry and exit of people, food, medicine, materials, electricity and telecommunications, sea, land and air borders, is in Israeli hands. International law, correctly invoked to defend the Ukrainian people and to sanction the Russian occupier, is a wastepaper for Israel, which enjoys an impunity granted to no other state that operates in such violation of UN resolutions, even disregarding agreements they themselves signed, never mind international norms and conventions.

      This scaffolding has crucially rested on the certainty that Palestinians cannot and should not react to their condition, not only and not so much because of their obvious military inferiority, but in the warped belief that Palestinian subjectivity must and can accept remaining colonised and occupied, to all intents and purposes, indefinitely. The asymmetry of strength on the ground led to an unspoken – but devastatingly consequential – presumption that Palestinians would accept to be confined to a space of inferiority in the hierarchy of human life.

      In this sense, what is happening these days cannot be understood and analysed with the tools of those who live in “peace”, but must be understood (insofar as this is even possible for those who do not live in Gaza or the occupied Palestinian territories) from a space defined by the effects of colonial violence and trauma. It is to Franz Fanon that we owe much of what we know about colonial violence – especially that it acts as both a physical and psychic injury. A psychiatrist from Martinique who joined the liberation struggle for independence in Algeria under French colonial rule, he wrote at length about how the immensity and duration of the destruction inflicted upon colonised subjects results in a wide and deep process of de-humanisation which, at such a profound level, also compromises the ability of the colonised to feel whole and to fully be themselves, humans among humans. In this state of physical and psychic injury, resistance is the colonised subject’s only possibility of repair. This has been the case historically in all contexts of liberation from colonial rule, a lineage to which the Palestinian struggle belongs.

      It is in this light that the long-lasting Palestinian resistance of the last 75 years should be seen, and this is also the key to understanding the unprecedented events of the last few days. These are the result, as many observers – including Israeli ones – have noted, of the failure of the many forms of peaceful resistance that the Palestinians have managed to pursue, despite the occupation, and which they continue to put into play: the hunger strikes of prisoners under “administrative detention”; the civil resistance of villagers such as Bil’in or Sheikh Jarrah who are squeezed between the separation wall, the expropriation of land and homes, and suffocated by the increasingly aggressive and unstoppable expansion of settlements; the efforts to protect the natural environment and indigenous Palestinian culture, including the centuries-old olive trees so often burnt and vandalised by settlers; the Palestinian civil society organisations that map and report human rights violations – which make them, for Israel, terrorist organisations; the struggle for cultural and political memory; the endurance of refugees in refugee camps awaiting implementation of their human rights supported by UN resolutions, as well as reparation and recognition of their long term suffering; and, further back in time, the stones hurled in resistance during the first Intifada, when young people with slingshots threw those same stones with which Israeli soldiers broke their bones and lives, back to them.

      Recall that, in Gaza, those who are not yet twenty years old, who make up about half the population, have already survived at least four bombing campaigns, in 2008-9, in 2012, in 2014, and again in 2022. These alone caused more than 4000 deaths.

      And it is again in Gaza that the Israeli tactic has been perfected of firing on protesters during peaceful protests, such as those in 2018, to maim the bodies – a cynical necropolitical calculation of random distribution between maimed and dead. It is not surprising, then, that in post-colonial literature – from Kateb Yacine to Yamina Mechakra, just to give two examples – the traumas of colonial violence are narrated as presence and absence, in protagonists’ dreams and nightmares, of amputated bodies. This is a metaphor for a simultaneously psychic and physical maiming of the colonised identity, that continues over time, from generation to generation.

      Despite their predicament as colonised for decades and their protracted collective trauma, Palestinians inside and outside of Palestine have however shown an incredible capacity for love, grief and solidarity over time and space, of which we have infinite examples in day-to-day practices of care and connectedness, in the literature, in the arts and culture, and through their international presence in other oppressed peoples’ struggles, such as Black Lives Matter and Native American Dakota protestors camps, or again in places such as the Moria camp in Greece.

      The brutality of a 16 years long siege in Gaza, and the decades of occupation, imprisonment, humiliation, everyday violence, death, grief – which as we write happen at an unprecedented genocidal intensity, but are in no way a new occurrence – have not however robbed people of Gaza, as individuals, of their ability to share in the grief and fear of others.

      “Striving to stay human” is what Palestinians have been doing and continue to do even as they are forced to make inhumane choices such as deciding who to rescue from under the rubbles based on who has more possibility to survive, as recounted by journalist Ahmed Dremly from Gaza during his brief and precious dispatches from the strip under the heavy shelling. This colonial violence will continue to produce traumatic effects in the generations of survivors. Yet, it has to be made clear that as the occupied people, Palestinians cannot be expected to bear the pain of the occupier. Equal standing and rights in life are the necessary preconditions for collective shared grief of death.

      Mahmoud Darwish wrote, in one of his essays on the “madness” of being Palestinian, written after the massacre of Sabra and Shatila in 1982, that the Palestinian “…is encumbered by the relentless march of death and is busy defending what remains of his flesh and his dream…his back is against the wall, but his eyes remain fixed on his country. He can no longer scream. He can no longer understand the reason behind Arab silence and Western apathy. He can do only one thing, to become even more Palestinian… because he has no other choice”.

      The only antidote to the spiral of violence is an end to the occupation and siege, and for Israel to fully comply with international law and to the UN resolutions, as a first and non-negotiable step. From there we can begin to imagine a future of peace and humanity for both Palestinians and Israelis.

      https://untoldmag.org/gaza-between-colonial-trauma-and-genocide
      #colonialisme #traumatisme_colonial #génocide

    • Can the Palestinian speak ?

      It is sadly nothing new to argue that oppressed and colonised people have been and are subject to epistemic violence – othering, silencing, and selective visibility – in which they are muted or made to appear or speak only within certain perceptual views or registers – terrorists, protestors, murderers, humanitarian subjects – but absented from their most human qualities. Fabricated disappearance and dehumanisation of Palestinians have supported and continue to sustain their physical elimination and their erasure as a people.

      But the weeks after October 7th have set a new bar in terms of the inverted and perverse ways that Palestinians and Israel can be represented, discussed, and interpreted. I am referring here to a new epistemology of time that is tight to a moral standpoint that the world is asked to uphold. In that, the acts of contextualising and providing historical depth are framed as morally reprehensible or straight out antisemitic. The idea that the 7th of October marks the beginning of unprecedented violence universalises the experience of one side, the Israeli, while obliterating the past decades of Palestinians’ predicament. More than ever, Palestinians are visible, legible, and audible only through the frames of Israeli subjectivity and sensibility. They exist either to protect Israel or to destroy Israel. Outside these two assigned agencies, they are not, and cannot speak. They are an excess of agency like Spivak’s subaltern,[1] or a ‘superfluous’ people as Mahmoud Darwish[2] put it in the aftermath of the Sabra and Chatila massacre. What is more is the persistent denying by Israel and its Western allies, despite the abundant historical evidence, that Palestinian indigenous presence in Palestine has always been at best absented from their gaze – ‘a problem’ to manage and contain – at worse the object of systemic and persistent ethnic cleansing and erasure aiming at fulfilling the narcissistic image of “a land without a people for a people without a land.” Yet, the erasure of Palestinians, also today in Gaza, is effected and claimed while simultaneously being denied.

      A quick check of the word “Palestine” on google scholar returns one million and three hundred thousand studies, nearly half of them written from the mid 1990s onwards. Even granting that much of this scholarship would be situated in and reproducing orientalist and colonial knowledges, one can hardly claim scarcity of scholarly production on the dynamics of subalternity and oppression in Palestine. Anthropology, literary theory, and history have detected and detailed the epistemological and ontological facets of colonial and post-colonial erasure. One might thus ask: how does the persistent denial of erasure in the case of Palestinians work? We might resort to psychoanalysis or to a particular form of narcissistic behaviour known as DAVRO – Deny, Attack, and Reverse Victim and Offender[3] – to understand the current pervading and cunning epistemic violence that Israel and its allies enact. Denying the radical obstructing and effacing of Palestinian life (while effecting it through settler-colonialism, settler and state violence, siege, apartheid, and genocidal violence in Gaza) is the first stage in Israel’s and western allies’ discursive manipulation. Attacking historicisation and contextualisation as invalid, antisemitic, propaganda, hate speech, immoral, outrageous, and even contrary to liberal values is the second stage. Lastly is the Reversing Victim and Offender by presenting the war on Gaza as one where Israel is a historical victim reacting to the offender, in response to demands that Israel, as the colonial and occupying power, takes responsibility for the current cycle of violence.

      This partly explains why the violent attack that Hamas conducted in the south of Israel last October, in which 1200 people were killed, is consistently presented as the start date of an ‘unprecedented’ violence, with more than 5000 Palestinians killed in carpet bombings of Gaza until 2022 doubly erased, physically and epistemically. With this, October 7th becomes the departure point of an Israeli epistemology of time assumed as universal, but it also marks an escalation in efforts to criminalise contextualisation and banish historicisation.

      Since October 7th, a plurality of voices – ranging from Israeli political figures and intellectuals, to mainstream and left-leaning journalists – has condemned efforts to inscribe Gaza into a long term history of colonialism as scurrilous justification for the killing of Israeli civilians. Attempts to analyse or understand facts through a historical and political frame, by most notably drawing attention to Gazans’ lived experience over the past 16 years (as a consequence of its long term siege and occupation) or merely to argue that there is a context in which events are taking place, such as General UN director Guterres did when he stated that October 7th “did not happen in a vacuum,” are represented as inciting terrorism or morally repugnant hate speech. In the few media reports accounting for the dire and deprived conditions of Palestinians’ existence in Gaza, the reasons causing the former are hardly mentioned. For instance, we hear in reports that Palestinians in Gaza are mostly refugees, that they are unemployed, and that 80% of them are relying on aid, with trucks of humanitarian aid deemed insufficient in the last few weeks in comparison to the numbers let in before the 7th of October. Astoundingly, the 56 years old Israeli occupation and 17 years old siege of Gaza, as root causes of the destruction of the economy, unemployment, and reliance on aid are not mentioned so that the public is left to imagine that these calamities are the result of Palestinians’ own doing.

      In other domains, we see a similar endeavour in preventing Palestine from being inscribed in its colonial context. Take for instance the many critical theorists who have tried to foreclose Franz Fanon’s analysis of colonial violence to Palestinians. Naming the context of colonial violence and Palestinians’ intergenerational and ongoing traumas is interpreted as morally corrupt, tantamount to not caring for Israeli trauma and a justification for the loss of Israeli lives. The variation of the argument that does refer to historical context either pushes Fanon’s arguments to the margins or argues that the existence of a Palestinian authority invalidates Fanon’s applicability to Palestine, denying therefore the effects of the violence that Palestinians as colonised subjects have endured and continue to endure because of Israeli occupation, apartheid, and siege.

      But perhaps one of the most disconcerting forms of gaslighting is the demand that Palestinians should – and could – suspend their condition of subordination, their psychic and physical injury, to centre the perpetrators’ feelings and grief as their own. In fact, the issue of grief has come to global attention almost exclusively as an ethical and moral question in reaction to the loss of Israeli lives. Palestinians who accept to go on TV are constantly asked whether they condemn the October 7th attack, before they can even dare talk about their own long history of loss and dispossession, and literally while their families are being annihilated by devastating shelling and bombing and still lying under the rubbles. One such case is that of PLO ambassador to the UK Hussam Zomlot, who lost members of his own family in the current attack, but was asked by Kirsty Wark to “condemn Hamas” on screen. To put it another way: would it even be conceivable to imagine a journalist asking Israeli hostages in captivity if they condemn the Israeli bombardments and the war on Gaza as a precondition to speak and be heard?

      “Condemning” becomes the condition of Palestinian intelligibility and audibility as humans, a proof that they share the universal idea that all human life is sacred, at the very moment when the sacrality of human life is violently precluded to them and when they are experiencing with brutal clarity that their existence as a people matters to no one who has the power to stop the carnage. This imperative mistakes in bad faith the principle that lives should have equal worth with a reality that for Palestinians is plainly experienced as the opposite of this postulate. Israel, on the other hand, is given “the extenuating circumstances” for looking after Israelis’ own trauma by conducting one of the most indiscriminate and ferocious attacks on civilians in decades, superior in its intensity and death rate to the devastation we saw in Afghanistan, Iraq, and Syria, according to the New York Times. Nearly 20.000 killed – mostly children, women, and elderly – razed, shelled, bulldozed while in their homes or shelters, in an onslaught that does not spare doctors, patients, journalists, academics, and even Israeli hostages, and that aims at making Gaza an unlivable habitat for the survivors.

      Let us go back to the frequently invoked question of “morality.” In commentaries and op-eds over the last few weeks we are told that any mention of context for the attacks of October 7th is imperiling the very ability to be compassionate or be moral. Ranging from the Israeli government that argues that a killing machine in Gaza is justified on moral grounds – and that contextualisation and historicisation are a distraction or deviation from this moral imperative – to those who suggest Israel should moderate its violence against Palestinians – such as New York times columnist Nicholas Kristof who wrote that “Hamas dehumanized Israelis, and we must not dehumanize innocent people in Gaza” – all assign a pre-political or a-political higher moral ground to Israel. Moreover, October 7th is said to – and is felt as – having awakened the long historical suffering of the Jews and the trauma of the Holocaust. But what is the invocation of the Holocaust – and the historical experience of European antisemitism – if not a clear effort at historical and moral contextualisation? In fact, the only history and context deemed evocable and valid is the Israeli one, against the history and context of Palestinians’ lives. In this operation, Israeli subjectivity and sensibility is located above history and is assigned a monopoly of morality with October 7th becoming an a-historical and a meta-historical fact at one and the same time. In this canvas Palestinians are afforded permission to exist subject to inhabiting one of the two agencies assigned to them: guardian of Israeli life or colonised subject. This is what Israeli president Herzog means when he declares that there are no innocents in Gaza: “It’s an entire nation out there that is responsible. This rhetoric about civilians not aware, not involved, it’s absolutely not true. They could’ve risen up, they could have fought against that evil regime”. The nearly twenty thousand Palestinian deaths are thus not Israel’s responsibility. Palestinians are liable for their own disappearance for not “fighting Hamas” to protect Israelis. The Israeli victims, including hundreds of soldiers, are, on the other hand, all inherently civilians, and afforded innocent qualities. This is the context in which Heritage Minister Amichai Eliyahu, of Itamar Ben Gvir’s far-right party in power, can suggest nuking Gaza or wiping out all residents: “They can go to Ireland or deserts, the monsters in Gaza should find a solution by themselves”. Let us not here be mistaken by conceding this might just be a fantasy, a desire of elimination: the Guardian and the +972/Local call magazines have provided chilling evidence that Palestinian civilians in Gaza are not “collateral” damage but what is at work is a mass assassination factory, thanks to a sophisticated AI system generating hundreds of unverified targets aiming at eliminating as many civilians as possible.

      Whether Palestinians are worthy of merely living or dying depends thus on their active acceptance or refusal to remain colonised. Any attempts to exit this predicament – whether through violent attacks like on October 7th or by staging peaceful civil tactics such as disobedience, boycott and divesting from Israel, recurrence to international law, peaceful marches, hunger strikes, popular or cultural resistance – are all the same, and in a gaslighting mode disallowed as evidence of Palestinians’ inherent violent nature which proves they need taming or elimination.

      One might be compelled to believe that dehumanisation and the logic of elimination of Palestinians are a reaction to the pain, sorrow, and shock generated by the traumatic and emotional aftermath of October 7th. But history does not agree with this, as the assigning of Palestinians to a non-human or even non-life sphere is deeply rooted in Israeli public discourse. The standpoint of a people seeking freedom from occupation and siege has consistently been reversed and catalogued as one of “terror and threat” to Israeli state and society when it is a threat to their colonial expansive or confinement plans, whether the latter are conceived as divinely mandated or backed by a secular settler-colonial imaginary. In so far as “terrorists” are birthed by snakes and wild beasts as Israeli lawmaker Ayelet Shaker states, they must be exterminated. Her words bear citation as they anticipate Gaza’s current devastation with lucid clarity: “Behind every terrorist stand dozens of men and women, without whom he could not engage in terrorism. They are all enemy combatants, and their blood shall be on all their heads”. Urging the killing of all Palestinians women, men, and children and the destruction of their homes, she continued: “They should go, as should the physical homes in which they raised the snakes. Otherwise, more little snakes will be raised there. They have to die and their houses should be demolished so that they cannot bear any more terrorists.” This is not an isolated voice. Back in 2016 Prime Minister Netanyahu argued that fences and walls should be built all around Israel to defend it from “wild beasts” and against this background retired Israeli general and former head of Intelligence Giora Eiland, in an opinion article in Yedioth Aharonoth on November 19, argues that all Palestinians in Gaza die of fast spreading disease and all infrastructure be destroyed, while still positing Israel’s higher moral ground: “We say that Sinwar (Hamas leader in Gaza, ndr) is so evil that he does not care if all the residents of Gaza die. Such a presentation is not accurate, since who are the “poor” women of Gaza? They are all the mothers, sisters, or wives of Hamas murderers,” adding, “And no, this is not about cruelty for cruelty’s sake, since we don’t support the suffering of the other side as an end but as a means.”

      But let us not be mistaken, such ascription of Palestinians to a place outside of history, and of humanity, goes way back and has been intrinsic to the establishment of Israel. From the outset of the settler colonial project in 1948, Palestinians as the indigenous people of the land have been dehumanised to enable the project of erasing them, in a manner akin to other settler colonial projects which aimed at turning the settlers into the new indigenous. The elimination of Palestinians has rested on more than just physical displacement, destruction, and a deep and wide ecological alteration of the landscape of Palestine to suit the newly fashioned Israeli identity. Key Israeli figures drew a direct equivalence between Palestinian life on the one hand and non-life on the other. For instance, Joseph Weitz, a Polish Jew who settled in Palestine in 1908 and sat in the first and second Transfer Committees (1937–1948) which were created to deal with “the Arab problem” (as the indigenous Palestinians were defined) speaks in his diaries of Palestinians as a primitive unity of human and non-human life.[4] Palestinians and their habitat were, in his words, “bustling with man and beast,” until their destruction and razing to the ground in 1948 made them “fossilized life,” to use Weitz’ own words. Once fossilised, the landscape could thus be visualised as an empty and barren landscape (the infamous desert), enlivened and redeemed by the arrival of the Jewish settlers.

      Locating events within the context and long durée of the incommensurable injustices inflicted upon the Palestinians since 1948 – which have acquired a new unimaginable magnitude with the current war on Gaza – is not just ethically imperative but also politically pressing. The tricks of DARVO (Denying Attacking and Reversing Victim and Offender) have been unveiled. We are now desperately in need of re-orienting the world’s moral compass by exposing the intertwined processes of humanisation and dehumanisation of Jewish Israelis and Palestinians. There is no other way to begin exiting not only the very conditions that usher violence, mass killings, and genocide, but also towards effecting the as yet entirely fictional principle that human lives have equal value.

      [1] Spivak, G. “Can the Subaltern Speak?” (1988). In Lawrence Grossberg and Cary Nelson, eds., Marxism and the Interpretation of Culture, pp. 271–313. Urbana: University of Illinois Press; Basingstoke: Macmillan.

      [2] Mahmoud Darwish, “The Madness of Being a Palestinian,” Journal Of Palestine Studies 15, no. 1 (1985): 138–41.

      [3] Heartfelt thanks to Professor Rema Hamami for alerting me to the notion of DAVRO and for her extended and invaluable comments on this essay.

      [4] Cited in Benvenisti M (2000) Sacred Landscape: The Buried History of the Holy Land since 1948. Berkeley: University of California Press. pp.155-156.

      https://allegralaboratory.net/can-the-palestinian-speak
      #violence_épistémique #élimination #in/visilité #nettoyage_ethnique #oppression #DAVRO

  • Effacer la Palestine | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/804266/chronique-effacer-palestine

    Très beau texte d’Aurélie Lanctot de Montréal.

    Depuis 2014, la murale surplombe l’intersection des avenues du Parc et des Pins, près du centre-ville de Montréal, à cet endroit précis où, lorsqu’on dévale l’avenue du Parc vers le sud, on a l’impression d’atterrir comme un oiseau au pied du mont Royal.

    Il s’agit d’un immense drapeau palestinien sur lequel on peut lire, en lettres blanches, l’inscription « Palestine libre », peinte sur le mur extérieur du bâtiment appartenant à Alternatives, un organisme ayant pour mission de soutenir les mouvements sociaux, ici et à travers le monde.

    Dans la nuit de vendredi à samedi, la fresque a été recouverte d’un graffiti véhiculant un message anti-Hamas (« Fuck Hamas ») et un appel à la libération des otages israéliens détenus depuis le 7 octobre. Les couleurs palestiniennes ont entièrement disparu derrière la peinture bleue opaque ; un effacement, au sens littéral.

    Il y a deux semaines déjà, la barrière menant au toit permettant d’accéder au mur avait été sabotée. Le coup d’éclat, vraisemblablement, avait été planifié. On a aussitôt saisi les policiers de l’affaire — dans le contexte actuel, la plainte n’a pas été prise à la légère.

    Personne ne s’est par ailleurs opposé à ce que la murale soit repeinte. Grâce aux efforts des gens d’Alternatives et des militants du Palestinian Youth Movement, venus prêter main-forte sous la pluie battante du début de semaine, puis dans le froid mordant, en quelques jours, le mur avait retrouvé ses couleurs palestiniennes.

    N’empêche, l’épisode est lourd de sens. Au téléphone, Yasmina Moudda, directrice générale d’Alternatives, me dit qu’il s’agit selon elle de plus qu’un simple acte de vandalisme. Ce geste est une « conséquence déplorable du climat délétère qui règne depuis le 7 octobre, visant à intimider le mouvement de solidarité avec la Palestine et à réduire au silence toute critique à l’égard d’Israël ».

    En 2014, lorsque la murale a été peinte pour la première fois, c’était aussi en temps d’hostilités entre Israël et le Hamas. Des semaines de bombardements intenses avaient fait plus de 1500 morts à Gaza (moins d’une vingtaine du côté israélien). Le choix d’Alternatives d’afficher sa solidarité avec une Palestine libre n’avait pourtant pas fait de remous, me dit Yasmina Moudda. Les temps ont changé, et les drapeaux et symboles palestiniens sont de plus en plus accueillis avec suspicion, quand ils ne sont pas carrément frappés par la censure.

    Depuis près d’une décennie, donc, ce symbole de solidarité avec la Palestine trône sur l’avenue du Parc — à un jet de pierre, d’ailleurs, du célèbre portrait géant de Leonard Cohen, peint sur les flancs d’un édifice de la rue Crescent. À vol d’oiseau, à peine deux kilomètres séparent ces deux murales incarnant des héritages culturels qui cohabitent depuis toujours dans la métropole, et que l’on tente aujourd’hui de présenter comme fondamentalement antagonistes.

    La murale d’Alternatives est aussi, en fin de compte, le seul symbole palestinien visible dans l’espace public montréalais. Je passe devant presque tous les jours en me rendant au travail, et je l’ai toujours interprétée non seulement comme un symbole de la présence arabe dans la ville, mais aussi comme un clin d’oeil aux luttes de libération bien de chez nous.

    Nos nationalistes de salon ne le disent plus très fort aujourd’hui — ont-ils renié cet héritage ? —, mais il fut un temps où la conscience (dé) coloniale au Québec ordonnait les solidarités à l’international : avec l’Afrique, avec l’Amérique latine et, bien sûr, avec la Palestine. Il y a tout ça, dans cette murale, le passé et le présent des luttes contre l’occupation coloniale, la mixité culturelle montréalaise, la participation directe des citoyens à l’écriture de la trame urbaine…

    Samedi soir, le graffiti pro-israélien avait été recouvert d’une couche de peinture blanche pour préparer la restauration de la murale. Je me suis plantée au coin de la rue pour contempler le mur dénudé, le coeur serré. Il y avait, dans cet effacement momentané, l’écho troublant de l’effacement littéral des Palestiniens piégés dans Gaza, bombardés avec férocité depuis plus de 75 jours.

    Plus de 20 000 personnes sont mortes à Gaza depuis le 7 octobre, apprenait-on mercredi, selon les chiffres fournis par le gouvernement du Hamas, dont au moins 8000 enfants. Si l’on inclut les personnes présumées mortes ensevelies sous les décombres, le bilan s’élèverait plutôt à plus de 26 000 personnes, selon l’organisme Euro-Med Human Rights Monitor. À cela s’ajoutent plus de 50 000 blessés, qui tentent de guérir dans des conditions sanitaires effroyables.

    La faim, la soif, le froid, la propagation des maladies, la peur constante : la catastrophe humanitaire que l’on prédisait dès le premier jour de la riposte israélienne contre le Hamas s’aggrave d’heure en heure, surpassant même les scénarios les plus glauques. Le Programme alimentaire mondial des Nations unies estime que l’ensemble des Gazaouis est soumis à une « insécurité alimentaire aiguë », le quart souffrant d’« une faim extrême ». Les hôpitaux ont été réduits en ruine. On soigne les blessés parmi les décombres.

    Alors que les appels fermes au cessez-le-feu permanent tardent, les images qui nous parviennent sont chaque jour plus insoutenables. Des bambins recouverts de sang et de poussière tremblants sur une civière, l’air hagard. Des adolescents aux jambes arrachées, des pères qui hurlent de douleur en découvrant le visage de leur enfant sous un linceul. J’avais l’impression de voir tout cela projeté sur la peinture blanche fraîchement posée.

    Je me suis aussi demandé si, dans le contexte de censure et de crispation actuel, la murale aurait pu être peinte pour une première fois. Je redoute la réponse. Pour lors, il y aura, toujours et tant qu’il le faudra, ce message affiché aux portes du centre-ville : « Palestine libre ».

    #Palestine

  • L’irréparable à Gaza… et au-delà (+ autres textes)

    Farouk Mardam-Bey : Gaza, et après ?
    Elias Sanbar : « Pour une reconnaissance internationale de la Palestine comme un pays occupé »
    Les amis du théâtre de la liberté de Jenine : Lettre ouverte au Consul de France à Jérusalem
    Israël : La famine utilisée comme arme de guerre à Gaza
    Ruwaida Kamal Amer : « Les secouristes de Gaza sont hantés par ceux qu’ils n’ont pas pu sauver »
    Eden Solomon, Deiaa Haj Yahia : « Il aurait pu revenir vivant » après les funérailles, la famille de l’otage bédouin israélien tué par l’armée (IDF) à Gaza accuse Israël et le Hamas
    Elena Aoun : L’irréparable à Gaza… et au-delà
    Des institutions financières et entreprises européennes impliquées dans les colonies illégales en Palestine occupée
    Ibtisam Mahdi : La crise sanitaire de Gaza est « catastrophique », selon des médecins palestiniens
    La FTCR, le CDP, le REF, BChifa, Solidaires et ATTAC vous appellent à venir en aide à l’association Al-Awda

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/22/lirreparable-a-gaza-et-au-dela-autres-textes

    #international #palestine #israel

  • 8 façons d’avoir des conversations difficiles sur le cessez-le-feu à l’occasion de Thanksgiving

    Au cours du mois dernier, des centaines de milliers de personnes ont rejoint JVP pour la première fois. Beaucoup d’entre nous sont accablés par l’ampleur de la dévastation que nous constatons chaque jour en Palestine. Certain·es d’entre nous n’ont peut-être pas l’habitude d’avoir des conversations difficiles sur l’apartheid israélien. Tous, nous nous battons chaque jour pour un cessez-le-feu immédiat, première étape essentielle pour mettre fin à la destruction incessante de Gaza par l’armée israélienne.

    À l’approche des fêtes de fin d’année, il se peut que nous ayons du mal à parler de la violence israélienne aux membres de notre famille et à nos proches.

    Cette année, la trousse à outils de JVP « How to Have Hard Conversations » (Comment avoir des conversations difficiles) propose des ressources et des approches pour amener les membres de notre famille et nos proches à soutenir un cessez-le-feu – et pour s’engager au-delà de ce moment en faveur d’un avenir de libération palestinienne et de justice pour tous les peuples.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/21/8-facons-davoir-des-conversations-difficiles-s

    #international #palestine #israel

  • Siedlerkolonialismus : Israels industrielle Reservearmee
    https://www.jungewelt.de/artikel/465412.siedlerkolonialismus-israels-industrielle-reservearmee.html
    A propos de l’économie politique de l’occupation

    16.12.2023 von Lena Schmailzl, Ramallah - Westjordanland: Jeden Tag müssen Hunderttausende palästinensische Lohnarbeiter Ausbeutung und Marginalisierung in Kauf nehmen

    Wer die palästinensischen Arbeiter auf ihrem Weg zu den Baustellen des Landes begleiten will, muss früh aufstehen. Zwischen drei und vier Uhr morgens machen sich die ersten auf den Weg. Noch bevor die Sonne aufgeht, beginnt die Rushhour auf vielen Straßen im besetzten Palästina. Die Autos haben nur eine Richtung: zum nächsten Checkpoint. Auch in den Dörfern um Nilin, etwa 20 Kilometer westlich von Ramallah, fährt Wagen um Wagen vorbei, jeder vollbesetzt mit Männern in Arbeitskleidung. Am Straßenrand stehen weitere Arbeiter, die auf eine Mitfahrgelegenheit hoffen. Aus palästinensischer Richtung kommend, ist das erste sichtbare Zeichen des Checkpoints hier ein riesiger provisorischer Parkplatz. Um 5.30 Uhr morgens steht er schon weitgehend voll.

    Etwa 200.000 palästinensische Arbeiter pendeln täglich hinter die Mauer oder in israelische Kolonialsiedlungen, um dort ihre Arbeitskraft zu verkaufen. Nicht wenige von ihnen arbeiten dabei auf Land, für das ihre Familien die Besitzurkunden haben. Modiin Illit, die Siedlung hinter dem Checkpoint Nilin, wurde nachweislich zu 44 Prozent auf Land gebaut, das Privatbesitz palästinensischer Familien ist und vor allem landwirtschaftlich genutzt wurde. Ihres Landes und ihrer Produktionsmittel beraubt, erhöht sich der Druck auf Palästinenser, ihre Arbeitskraft zu verkaufen – zur Not auch an dieselbe Besatzungsmacht, die für den Landraub verantwortlich ist. Marx bemerkte zutreffend, der Prozess der ursprünglichen Akkumulation müsse eigentlich als ursprüngliche Expropriation bezeichnet werden und sei in seinen Methoden »alles andere, nur nicht idyllisch«, sondern von »Eroberung, Unterjochung, Raubmord – kurz: Gewalt« bestimmt. Es ist diese Gewalt eines Prozesses der andauernden Enteignung, die den Alltag in Palästina, insbesondere im besetzten Westjordanland, bestimmt. Palästinensische Arbeiter errichten buchstäblich die Städte, die auf ihrem gestohlenen Land stehen.

    Als die Arbeiter an diesem Morgen am Checkpoint ankommen, haben sie bereits viele Stunden der Erniedrigung und des Wartens hinter sich. Um legal in Israel arbeiten zu können, müssen sie ein repressives Genehmigungssystem durchlaufen. Dieses beinhaltet einen sogenannten Sicherheitscheck durch die Ziviladministration der besetzten Gebiete und teils horrende Gebühren. Außerdem sind sie gezwungen, eine Vielzahl biometrischer Daten (inklusive Augenscan) an die israelische Besatzungsmacht abzugeben – ohne nachverfolgen zu können, was weiter mit den Daten passiert. Künstliche-Intelligenz-Systeme benötigen eine Vielzahl an Daten, um trainiert zu werden. Checkpoints, die täglich von Tausenden Menschen überquert werden müssen, sind aus dieser Sicht eine Goldgrube an Daten.

    Amnesty International (AI) dokumentiert in einem Bericht zur »Automatisierten Apartheid«, dass tausend Palästinenser täglich zu unfreiwilligem Trainingsmaterial von Gesichtserkennungssystemen wie »Wolf Pack«, »Blue Wolf« und »Red Wolf« werden. Zwei Konzerne, die niederländische Firma TKH Security und der chinesische Staatskonzern Hikvision, stellen die Überwachungstechnik der israelischen Checkpoints. Das dortige Sicherheitspersonal überprüft, ob die Zuordnung der Systeme korrekt ist, so dass sie fortlaufend weiter trainiert werden. So wurden etwa Soldaten in Hebron angewiesen, mit Hilfe ihrer Smartphones »so viele Palästinenser wie möglich« zu scannen: »Das gamifizierte biometrische Überwachungssystem bewertet Militäreinheiten je nach Anzahl der aufgenommenen Bilder und schafft so Anreize, Palästinenser unter ständiger Überwachung zu halten«, heißt es dazu bei AI.

    Neben den Firmen, die Überwachungstechnik stellen, haben auch Unternehmen, die Sicherheitsdienstleistungen stellen, ein sehr konkretes Profitinteresse am Checkpoint. Wenn man den Checkpoint in Nilin betritt, sieht man keine Soldaten. Wer einem statt dessen mit schweren Waffen ausgerüstet entgegentritt, sind Angestellte einer kommerziellen Sicherheitsfirma. Wie die meisten israelischen Checkpoints ist Nilin inzwischen privatisiert. Als meiner Tochter und mir der Durchgang verweigert wurde, drohte mir die Mitarbeiterin nicht etwa mit der leitenden Offizierin, sondern kündigte an: »Ich hole die Managerin.« Die firmengeführten Checkpoints sind bekannt dafür, dass sie deutlich restriktiver sind als die von der Armee betriebenen. Es gilt schließlich zu beweisen, dass sich das Outsourcen der Besatzung an private Firmen lohnt.
    Teil der Masse

    Auch an diesem Tag wird einigen Arbeitern der Durchgang verweigert. Warum, erfahren sie nicht. Sie laufen zurück, vorbei an den Gittern des Checkpoints, an dem sich inzwischen die Menschen stauen. Eng aneinandergepresst, schieben sie sich durch die Gitter des Checkpoints, während über ihnen der Sicherheitsdienst patrouilliert, der diesen Checkpoint betreibt. Etwa 15.000 Arbeiter passieren den Checkpoint täglich, schätzt Mahmud, der seit zwei Uhr nachts auf den Beinen ist, um an einem Stand vor dem Checkpoint frisches Brot zu verkaufen. Einige klettern über die Abgrenzungen, um schneller an die Drehkreuze zu gelangen. Andere rauchen erst noch in Ruhe eine Zigarette, bevor sie sich zu den anderen stellen, Teil der Masse werden, die durch Gitterstäbe und Drehkreuze geschoben wird. Der Begriff einer industriellen Reservearmee – morgens um sechs Uhr am Checkpoint von Nilin ist er greifbar.

    Über die konkreten Interessen einzelner Unternehmen, die mit Überwachungstechnik und Sicherheitsdienstleistungen ihr Geld verdienen, hinaus hat das Genehmigungssystem zwei sehr grundlegende Funktionen für die israelische Ökonomie der Besatzung: Es wirkt repressiv auf Palästinenser und profitsteigernd für die herrschende israelische Klasse.

    Schenkt Euch ein Print- 75 Ausagben jW für 75 Euro

    Die Genehmigungen werden branchenspezifisch und in Zusammenarbeit mit israelischen Unternehmen ausgestellt. Das ermöglicht es, Arbeiter gezielt in Bereiche zu schicken, in denen ein Mangel an Arbeitskräften herrscht, durch Erteilung oder Entzug von Genehmigungen kann die Arbeitskraft je nach Konjunktur angezapft werden. Sie arbeiten in körperlich harten, schmutzigen und gefährlichen Jobs und unter besonders prekären Umständen – Bedingungen, unter denen kaum Israelis bereit sind zu arbeiten.

    Eine Studie der Rosa-Luxemburg-Stiftung in Palästina verwendet ein anschauliches Bild, um die zentrale Funktion palästinensischer Arbeiter in der Ökonomie der Besatzung zu beschreiben: »Einschränkungen der Bewegungsfreiheit stellten sicher, dass palästinensische Arbeitskraft eine Art ›Wasserhahn‹ wurde, der an- und abgestellt werden konnte, je nach ökonomischer und politischer Lage und Bedarf der israelischen Wirtschaft.« Genehmigungen werden für bis zu sechs Monate erteilt, können aber sowohl von Unternehmen und »Arbeitgebern« als auch den Besatzungsbehörden jederzeit annulliert werden. In der Pandemie waren die palästinensischen Arbeiter die ersten, die von einem Tag auf den anderen ihre Jobs verloren. Der Entzug der Arbeitsgenehmigung oder die Drohung damit werden gezielt eingesetzt, um Lohnforderungen der Arbeiter sowie alle Ansätze gewerkschaftlicher Organisierung anzugreifen.

    Der unbegründete Entzug von Genehmigungen zielt darüber hinaus darauf ab, jede Form von politischer Organisierung gegen die siedlerkoloniale Besatzungsmacht zu unterbinden. Nicht nur Personen, denen unterstellt wird, politisch aktiv zu sein, droht der Entzug der Arbeitsgenehmigung, sondern auch ihren Familienangehörigen. Teils werden als kollektive Strafe sogar ganzen Dörfern und Ortschaften die Genehmigungen entzogen. Sicherheitsargumente der Besatzungsmacht, der Kampf gegen Arbeitsrechte und Profitinteressen der herrschenden Klasse gehen Hand in Hand.

    Die Arbeit in den Siedlungen und von Israel annektierten Gebieten zielt auf eine Spaltung der palästinensischen Arbeiterschaft, ideologisch und praktisch. Während sich ein Teil aus Prinzip weigert, für die Besatzer zu arbeiten, nehmen andere die tägliche Erniedrigung hin, um sich und ihre Familien versorgen zu können. Als ich im Sommer 2023 mit den Arbeitern den Checkpoint passiere, liegt die letzte, mehrere Tage anhaltende Invasion in Dschenin erst wenige Wochen zurück. Im Westjordanland wurde in Solidarität mit Dschenin ein Generalstreik ausgerufen, Schulen, Universitäten und Geschäfte blieben geschlossen. Als ich einen Verkäufer frage, ob sich auch die Arbeiter hier am Streik beteiligt hätten, lacht er nur bitter: »Sie kamen aus Dschenin und Tulkarem hierher, um zur Arbeit zu kommen.« Weil die Checkpoints im Norden geschlossen oder durch streikende Palästinenser blockiert waren, fuhren die Arbeiter einmal quer durch das Westjordanland, um an ihre Arbeitsplätze zu kommen. Schon ohne solche Sonderfälle verlängert sich der Arbeitstag durch die Mauer und Checkpoints für viele auf 16 Stunden. Übermüdung und weite Arbeitswege erhöhen das Risiko von Unfällen, immer wieder mit tödlichen Folgen für die Arbeiter.
    Ökonomie der Besatzung

    So wenig wie die Mauer eine Grenze zwischen zwei völkerrechtlichen Gebieten darstellt, markiert sie eine Grenze zwischen zwei getrennten Ökonomien. Etwas wie eine eigenständige palästinensische Wirtschaft gibt es nicht. Umgekehrt ist die Realität der Besatzung in vielfacher Hinsicht zentraler Bestandteil der israelischen Ökonomie. Der Checkpoint und die Grenzlinie, an der er errichtet ist, markieren nicht etwa die Grenze zwischen zwei ökonomischen Räumen, sondern sind selbst Kristallisationspunkte einer Ökonomie der Besatzung.

    Dabei hat die palästinensische Arbeitskraft aus israelischer Sicht mehrere Vorteile gegenüber israelischen oder aus anderen Ländern importierten Arbeitskräften: Die Lebenshaltungskosten in den besetzten palästinensischen Gebieten sind deutlich geringer, daher sind auch die Löhne palästinensischer Arbeiter niedriger. Dennoch liegen die Gehälter auf israelischen Baustellen etc. weit über dem palästinensischen Durchschnittslohn. Die Lebenshaltungskosten in den besetzten Gebieten betragen das Vierfache des Mindestlohns, die Erwerbslosigkeit ist hoch, jeder vierte Arbeitende ist arm trotz Arbeit. Niedrige Löhne und hohe Erwerbslosigkeit sichern einen ständigen Nachstrom an Arbeitskräften. Ein Bauarbeiter in Israel verdient doppelt soviel wie eine verbeamtete Lehrkraft an einem Gymnasium in Palästina. Anders als bei israelischen Arbeitern müssen auch die Reproduktionskosten der Arbeiter als Klasse nicht durch den israelischen Staat gedeckt werden. Zahlreiche Investitionen wie Straßenbau, Schulbildung, Infrastrukturmaßnahmen und die Gesundheitsversorgung werden von Einrichtungen der Vereinten Nationen und internationalen NGOs übernommen.

    Ein zentrales Dokument in diesem Zusammenhang ist das »Protokoll über wirtschaftliche Beziehungen zwischen der Regierung des Staates Israel und der PLO« vom 29. April 1994, oft auch als »Pariser Protokoll« bezeichnet (nachzulesen in deutscher Übersetzung auf den Webseiten der Deutsch-Palästinensischen Gesellschaft, jW). Das Protokoll schreibt vor, dass Israel alle Außengrenzen in Israel/Palästina vollständig kontrolliert. Das führte dazu, dass etwa 2005 73,9 Prozent aller Importe in den besetzten Gebieten aus Israel stammten. Die Löhne, die die Arbeiter in Israel verdienen, geben sie gezwungenermaßen zu einem großen Teil für israelische Produkte aus, so dass ein relevanter Teil des Geldes wieder in die israelische Ökonomie zurückfließt.

    Shir Hever schreibt in seinem Buch »Die Politische Ökonomie der israelischen Besatzung. Unterdrückung über die Ausbeutung hinaus« (2014), dass eine »räumliche wirtschaftliche Unterscheidung zwischen den BPG (besetzten palästinensischen Gebieten, L. S.) und Israel weitgehend künstlich« sei. Denn: »Es gibt kein Gebiet in Israel/Palästina, das frei von israelischer Kontrolle ist und in dem andere wirtschaftliche Gesetze gelten.« Allerdings betont er die rassifizierte Hierarchisierung dieser Ökonomie: »Es gibt (…) eine Unterscheidung, die Menschen und nicht Gebiete betrifft. Palästinensische Nichtstaatsbürger, die in den BPG leben, fallen unter ein gesondertes System von Regeln und Bestimmungen, leiden unter extremer Armut und Arbeitslosigkeit und erhalten nicht dieselben Dienst- und Sozialleistungen wie israelische Staatsbürger. Man kann von zwei Ökonomien sprechen, die unter israelischer Kontrolle koexistieren.«

    Diese Hierarchie wird im Checkpoint in Beton und Stahl gegossene Realität. Oben entlang führt die Straße, auf der Autos mit israelischen Kennzeichen fahren dürfen. Sie ist neu asphaltiert, beleuchtet. Unten die Wege der Palästinenser, großteils nicht asphaltiert, staubig und mit großen Steinen auf dem Weg, die von Tausenden Stiefeln schon so glattgetreten sind, dass man leicht auf ihnen ausrutscht. Sie dürfen den Checkpoint ausschließlich zu Fuß überqueren. Selbst wenn sie in einem Auto mit israelischem Kennzeichen mitgenommen wurden, müssen sie kurz vor dem Checkpoint aussteigen.

    Sinnbildlich zeigt sich hier ein zentraler Widerspruch des Siedlungskolonialismus: Indigene Arbeitskraft soll im Siedlerstaat, anders als im herkömmlichen Kolonialismus, nicht vor allem ausgebeutet, sondern beseitigt werden. Lorenzo Veracini zeigt in seiner Einführung in den Siedlerkolonialismus »Settler Colonialism. A Theoretical Overview« (2010), dass Ausbeutung und Beseitigen der indigenen Bevölkerung faktisch jedoch immer wieder eng miteinander verwoben sind. Er fasst die Position der Siedlerkolonisatoren zusammen in der Forderung: »Du, arbeite für mich, während wir darauf warten, dass du verschwindest.« Und so sind es palästinensische Arbeiter, von denen dieser Checkpoint am meisten genutzt wird, doch alles am Checkpoint ist darauf ausgerichtet, ihnen den Durchgang so beschwerlich wie möglich zu gestalten. Und ihnen Morgen für Morgen ihren Platz zuzuweisen: ganz unten in der Hierarchie.

    #Palestine #Israël #économie #exploitation #travail

  • Palästina : Eingesperrt in Gaza
    https://www.jungewelt.de/artikel/465781.pal%C3%A4stina-eingesperrt-in-gaza.html

    Cet article confirme l’information que les ambassades allemandes ont cessé de soutenir les citoyens du pays.

    21.12.2023 von Jakob Reimann - Krank und ständiger Gefahr ausgesetzt: Zwei deutsche Staatsbürger hoffen weiter auf Evakuierung. Sohn erhebt Vorwürfe gegen Behörden

    Im Juni fuhren die beiden zu Besuch in die Heimat nach Gaza und wollten im November zurück nach Deutschland, in die zweite Heimat. Als am 7. Oktober der Krieg begann, folgten Alya (68) und Mohammed Elbasyouni (75) der Aufforderung der israelischen Armee an über 1,1 Millionen Bewohner im Norden des Gazastreifens und flohen in den vermeintlich sicheren Süden. Ihre Verwandten im Ausland registrierten die zwei Deutschen für eine erhoffte Evakuierung aus dem Kriegsgebiet bei den deutschen Behörden. »Wir befolgten alle Anweisungen des Auswärtigen Amtes«, erklärt Loay Elbasyouni, der Sohn des Ehepaares, am Mittwoch gegenüber junge Welt, »doch Tage vergingen ohne eine Antwort«. Bis heute bleibt das Auswärtige Amt diese schuldig.

    Loay wohnt in Santa Monica in Kalifornien und arbeitet als Ingenieur für die Weltraumagentur NASA und das private Weltraumunternehmen Blue Origin. Er hat an der Helikopterdrohne »Ingenuity« mitgebaut, die seit 2021 spektakuläre Bilder der Marsoberfläche aufnimmt, und entwirft gegenwärtig die Raketenmotoren für die bemannte Mission »Blue Moon«, über die ab 2029 der Südpol des Mondes erkundet werden soll. Um Druck aufzubauen und Hilfe für seine Eltern zu erhalten, kooperierte Loay mit internationalen Medien, um eine Stellungnahme deutscher Behörden zu erhalten, erzählt er im Gespräch. Doch auch über diese Kanäle gab es keine Reaktion. Nach Dutzenden Telefonaten und E-Mails sei zwar schließlich ein Kontakt zur deutschen Botschaft in Tel Aviv zustande gekommen, doch blieb auch der erfolglos. Eine Anfrage von jW mit Bitte um Stellungnahme ließen sowohl das deutsche Vertretungsbüro in Ramallah als auch das Auswärtige Amt in Berlin unbeantwortet.

    Alya und Mohammed Elbasyouni gingen in den 1980ern nach Deutschland. Mohammed studierte in Marburg Medizin und arbeitete als Chirurg unter anderem in Lüdenscheid. Die beiden gingen zurück nach Gaza, wo Mohammed eine Zeitlang als Chef der Chirurgie am Al-Schifa-Krankenhaus in Gaza-Stadt tätig war. Im November wurde das größte Krankenhaus des Gazastreifens, in dem auch Tausende Vertriebene Schutz suchten, über Tage hinweg von der israelischen Armee angegriffen und ist seitdem außer Betrieb. Als Teil der vom israelischen Verteidigungsminister Yoaw Gallant angekündigten »finalen Säuberung« drangen israelische Truppen am Dienstag in Tunnel der Hamas im Norden des Gazastreifens ein und griffen zwei der letzten noch funktionsfähigen Krankenhäuser in der Region an, berichtet AP am Mittwoch. Im Al-Ahli-Krankenhaus wurde demnach die Frontwand zerstört und die meisten Angestellten festgenommen. Lediglich zwei Ärzte und vier Pflegekräfte seien nicht inhaftiert worden, erklärte ein Pfarrer der anglikanischen Kirche, die das Krankenhaus betreibt. Diese müssten sich ohne fließend Wasser und Strom um mehr als 100 schwerverletzte Patienten kümmern. Nachdem Israel am Dienstag erneut Dschabalija im Norden der Enklave bombardiert und mindestens 27 Getötete hinterlassen hatte, hieß es am Mittwoch vom Gesundheitsministerium, dass seit dem Morgen 46 Leichen und 110 Verwundete ins medizinische Zentrum gebracht worden seien. Der gesamte Norden Gazas sei »in ein Ödland verwandelt« worden, kommentierte AP.

    Das Ehepaar Elbasyouni machte sich nach Kriegsbeginn aus der nördlichen Grenzstadt Beit Hanun zu Fuß auf den Weg nach Süden. »Wie durch ein Wunder« überlebten sie mehrere Artillerieeinschläge in ihrer Nähe, schrieb ihr Sohn auf X. Beide sind nur schwer zu Fuß unterwegs. Loays Vater hatte im vergangenen Sommer eine Rückenoperation und leidet unter Bluthochdruck und Diabetes. Alya hat ein Herzleiden und musste sich einer Hüftoperation unterziehen. Die Medikamente des Vaters »gehen zur Neige«, so Loay gegenüber jW, bei dem sich Verzweiflung über den Gesundheitszustand seiner Eltern mit Wut über die Untätigkeit der deutschen Behörden mischen. Es gäbe keine Bemühungen, die beiden Deutschen in Sicherheit zu bringen. »Wir wurden im Stich gelassen«, so Loay weiter, »niemand kümmert sich um uns«.

    #Allemagne #Palestine #Gaza #diplomatie

  • Guerre Israël-Hamas : « Le gouvernement israélien poursuit résolument son projet nationaliste et annexionniste »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/19/guerre-israel-hamas-le-gouvernement-israelien-poursuit-resolument-son-projet

    Beaucoup l’ignorent, mais il y a quelques mois, le Parlement en offrait la possibilité juridique. Le 21 mars, les députés ont voté une loi mettant fin au plan de désengagement, ouvrant ainsi la voie à la reconstruction des colonies dans les zones concernées : la bande de Gaza et les quatre colonies en Cisjordanie. Alors que l’autorisation de « retourner à Gaza » paraissait purement symbolique, Orit Strock, ministre des missions nationales, déclara le même jour à un média de la droite radicale : « Le retour dans la bande de Gaza impliquera de nombreuses victimes, malheureusement (…), mais il ne fait aucun doute qu’en fin de compte elle fait partie de la terre d’Israël et qu’un jour viendra où nous y reviendrons. » Ses propos semblent plus que jamais d’actualité.

    L’expansion de la colonisation ne se limite pas à la bande de Gaza, mais concerne également la Cisjordanie. Bezalel Smotrich, ministre des finances, a appelé à « tirer des leçons des événements du 7 octobre » et à les appliquer en Cisjordanie en créant des « zones de sécurité dépourvues d’Arabes » autour de chaque colonie. Autrement dit, à étendre leur territoire. Bien que sa demande ne soit pas encore mise en œuvre, les colons et l’armée l’appliquent en menaçant les Palestiniens avec des armes, en les contraignent à quitter leurs foyers, causant la mort de 243 personnes selon l’OCHA.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Bezalel Smotrich, agent du chaos au sein du gouvernement israélien

    D’après l’organisation israélienne des droits de l’homme B’Tselem, entre le 7 octobre et le 30 novembre, 1 009 Palestiniens ont été expulsés de leurs maisons en Cisjordanie, affectant seize communautés. Rappelons que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a battu des records en matière d’autorisation de construction dans les colonies, avec 13 000 accordées en sept mois (le record précédent étant de 12 000 pour toute l’année 2020), ainsi que la légalisation de 22 avant-postes, selon l’organisation La Paix maintenant.
    L’oppression s’accroît

    A l’intérieur du territoire israélien, d’autres processus importants se déroulent depuis le 7 octobre. Le ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, tire parti de l’anxiété ressentie par les Israéliens pour concrétiser plusieurs projets, notamment la distribution massive d’armes aux citoyens israéliens. Lorsqu’il a pris ses fonctions, il promettait d’introduire 30 000 nouvelles armes dans les rues.

    Depuis le 7 octobre, cet objectif a été largement dépassé avec 255 000 nouvelles demandes d’acquisition d’armes en seulement cinq semaines, selon le quotidien Haaretz. Pour cela, Ben Gvir a modifié les critères d’obtention, de sorte que les nouveaux demandeurs ne sont plus tenus de passer un entretien et que, pour certains, notamment ceux ayant effectué le service militaire obligatoire, aucun entretien n’est nécessaire (50 % selon le journal Calcalist). De plus, il organise chaque semaine des distributions d’armes dans de nombreuses villes du pays, encourageant les gens à faire de nouvelles demandes de permis.

    Outre ces distributions, Ben Gvir prévoit la création de 700 « unités prêtes », composées de citoyens possédant des armes et prêts à réagir en cas d’urgence. Cette initiative suscite de vives inquiétudes auprès de certains membres de la police, qui trouvent les citoyens recrutés « trop motivés » ou sont préoccupés par leurs positions politiques, en particulier de leur tendance raciste envers les Palestiniens citoyens de l’Etat israélien.
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les Israéliens de plus en plus nombreux à vouloir détenir une arme

    Ici, il faut préciser que depuis le 7 octobre, cette même police surveille de près les réseaux sociaux des Palestiniens citoyens d’Israël et procède à un grand nombre d’arrestations pour chaque partage, publication ou même un simple like exprimant sa solidarité avec les Gazaouis ou sa critique envers la politique du gouvernement. Dans ce contexte, l’oppression envers eux ne cesse de s’accroître, alors que toute expression de solidarité avec les Gazaouis est considérée comme une trahison contre l’Etat.

    Les actions entreprises par le gouvernement depuis le 7 octobre, en plus de l’attaque à Gaza, nécessitent une analyse minutieuse. Il semble presque cynique que ce dernier cherche à tirer profit du chaos et de la peur pour faire avancer des projets planifiés de longue date. Ils méritent d’être mis en lumière, car ils auront des conséquences majeures sur l’avenir, de plus en plus incertain, de la question israélo-palestinienne.

    Nitzan Perelman est doctorante en sociologie à l’université Paris Cité. Ses travaux portent notamment sur la société israélienne.

    • L’introduction

      Alors que les regards sont tournés vers Gaza où, après la libération épuisante des otages, l’attaque israélienne a repris, occasionnant plus de 19 400 morts selon l’OCHA (Coordination des affaires humanitaires des Nations unies), le gouvernement poursuit résolument son projet nationaliste et annexionniste. Depuis sa nomination en décembre 2022, son gouvernement, le plus à droite et le plus #suprémaciste qu’#Israël n’ait jamais connu, a mis en place d’importantes réformes concernant la fonction publique, le pouvoir judiciaire et la #colonisation.
      Au lendemain de l’attaque du #Hamas le 7 octobre, il a cherché à « saisir l’opportunité » pour faire progresser ses objectifs d’expansion territoriale et d’élargissement de la présence juive « de la mer au Jourdain » [de la mer Méditerranée au fleuve Jourdain].
      Dans ce contexte, le discours sur le « retour à #Gaza » revêt une légitimité sans précédent. En 2005, sous le gouvernement d’Ariel Sharon, est mis en place un plan controversé de « désengagement ». Bien qu’il ait été un des principaux alliés du mouvement des #colons, Sharon ordonne la destruction du bloc de colonies Gush Katif dans la bande de Gaza ainsi que quatre autres colonies dans le nord de la Cisjordanie. Le « désengagement » constitue un profond traumatisme au sein du camp nationaliste israélien. Il est perçu comme une grande trahison du premier ministre et une erreur à corriger.

      Depuis le 26 octobre, l’opération terrestre israélienne à Gaza paraît en offrir l’opportunité. Alors que plusieurs ministres du gouvernement appellent à « profiter de l’occasion » pour conquérir et occuper la zone, tout en y érigeant de nouvelles #colonies, une grande partie de la société israélienne semble également encline à cette idée : selon un sondage de la chaîne Canal 12, 44 % des Israéliens sont favorables à la reconstruction des colonies à Gaza après la guerre, tandis que 39 % y sont opposés.

      #expansionnisme #Grand_Israël #Cisjordanie #militarisation #milices #racisme #Palestiniens

  • Transférer les chefs militaires du Hamas vers Alger : un plan saoudien soumis au Quai d’Orsay
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/12/20/transferer-les-chefs-militaires-du-hamas-vers-alger-un-plan-saoudien-soumis-

    Sur le dossier brûlant de la guerre à Gaza, l’Arabie saoudite joue une partition singulière. Elle préside le comité arabo-islamique, mis en place à l’issue d’un sommet à Riyad, à la mi-novembre, qui fait la tournée des capitales occidentales pour plaider la cause du #cessez-le-feu à Gaza. Dans le même temps, elle multiplie les envois d’#aide_humanitaire vers la bande côtière palestinienne. En deux mois et demi de guerre, trente-trois avions-cargos saoudiens, chargés à ras bord de matériel de première urgence, se sont déjà posés sur l’aéroport d’El-Arich, dans le Sinaï égyptien et quatre bateaux ont accosté à Port-Saïd, sur le canal de Suez.

    En coulisses, l’#Arabie_saoudite s’efforce aussi de trouver une solution au conflit, dont le bilan humain, côté palestinien, approche des 20 000 morts. Le Monde s’est procuré un document confidentiel, élaboré par Abdelaziz Al-Sager, le directeur d’un centre de réflexion saoudien, le Gulf Research Center, qui esquisse un plan de sortie de crise. Le texte a été élaboré dans la foulée d’une rencontre, le 19 novembre à Riyad, entre M. Al-Sager et Anne Grillo, la directrice du département Afrique du Nord et Moyen-Orient au Quai d’Orsay. Il a été ensuite transmis au ministère des affaires étrangères français.
    Le document suggère des pistes pour arrêter les hostilités à Gaza et stabiliser l’enclave. La plus singulière est l’évacuation vers Alger « des dirigeants militaires et sécuritaires du Hamas », une formule qui désigne probablement Mohammed Deif, le commandant des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste, et possiblement aussi Yahya Sinouar, le chef du Hamas à Gaza, très proche de l’aile militaire.

    Déploiement d’une force arabe

    L’Algérie est citée comme une possible destination d’exil pour ces hommes en raison de ses bonnes relations avec le Qatar et l’Iran, « les principaux partisans du mouvement Hamas », et de sa « capacité sécuritaire », qui lui permettrait de « contrôler les activités de ces dirigeants ». L’idée n’est pas sans rappeler l’évacuation en bateau, en 1982, de Yasser Arafat et des fedayins #palestiniens, de la ville de Beyrouth, alors assiégée par l’armée israélienne. Le chef de l’Organisation de libération de la Palestine et ses troupes avaient rallié Athènes, sous escorte de la marine française, avant de s’installer à Tunis.
    Parmi les autres points évoqués dans l’ébauche de plan de M. Al-Sager figure le déploiement dans #Gaza de forces arabes de maintien de la paix, sous mandat des Nations unies, et la création d’un « conseil de transition conjoint », réunissant les principaux partis de Gaza (#Hamas, Jihad islamique et Fatah), chargé de gérer l’enclave pendant quatre ans et d’organiser des scrutins présidentiel et parlementaire.

    Le statut exact de ce document pose question. A-t-il été approuvé par le pouvoir saoudien ou bien s’agit-il d’une initiative purement personnelle ? Quelle suite lui a-t-il été donné ? Ni Mme Grillo ni M. Al-Sager n’ont répondu aux questions du Monde. Le système policier et ultracentralisé mis en place par Mohammed Ben Salman, l’homme fort de la couronne, et le fait que M. Al-Sager ait transmis ses suggestions au Quai d’Orsay incitent à penser que le ministère des affaires étrangères saoudien n’est pas totalement étranger à sa démarche.

    « Il semble que la recherche d’un consensus saoudo-français puisse contribuer à l’élaboration d’une vision commune acceptable par toutes les parties et avoir une influence sur la décision de mettre fin à la guerre », affirme le document. Contacté, l’ambassadeur d’#Algérie à Paris n’a pas souhaité faire de commentaire.

  • Contre la marée de la vengeance (+ autres textes)

    Karim Kattan : Comme si les Palestiniens n’avaient pas leur mot à dire
    Centre d’art populaire : Ces coopératives palestiniennes
    Yuval Abraham : Les otages n’étaient pas notre priorité : La frénésie des bombardements israéliens a mis en danger les otages de Gaza
    Amira Hass : « Israël a tué des milliers d’enfants à Gaza. Comment tant d’Israéliens peuvent-ils rester indifférents ? »
    Victoire du BDS, PUMA est contraint d’abandonner son parrainage de la Fédération israélienne de football
    Des français·es sont engagé·es dans l’armée israélienne qui commet des crimes de guerre à Gaza
    Orly Noy : Contre la marée de la vengeance, nous représentons quelque chose de meilleur
    Munther Amira doit être libéré ! Maintenant !
    Yorgos Mitralias : Des combattants légendaires du ghetto de Varsovie et anti-apartheid soutiennent la résistance palestinienne !
    Discours de l’UPJB lors de la manifestation du 17 décembre « Save Gaza, pour un cessez-le-feu immédiat & permanent »
    Veillée Mondiale pour la Paix et la Justice en Palestine

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/19/contre-la-maree-de-la-vengeance-autres-textes

    #international #palestine #israel

  • Le monde d’après | Mona Chollet
    https://www.la-meridienne.info/Le-monde-d-apres

    Toute la circulation de la compassion est détraquée dans cette guerre. Le dispositif idéologique qui s’est mis en place exige constamment des soutiens des Palestiniens qu’ils fournissent des preuves de leur empathie pour les civils israéliens tués, tout en semblant s’acharner, simultanément, à essayer de décourager cette compassion. En la refusant obstinément aux Palestiniens, d’abord, et ce, depuis des décennies. Source : La méridienne

  • La bande de #Gaza : un territoire fermé sur lui-même par une frontière hermétique et militarisée

    Située sur la bordure littorale de la Méditerranée orientale, entre Israël et l’Egypte, la bande de Gaza est un territoire palestinien autonome administré par le parti islamiste palestinien, le Hamas, depuis 2007. D’une superficie de 365 km², le territoire compte 1,9 million d’habitants, ce qui en fait l’un des lieux les plus densément peuplés au monde (4110 hab./km²) qui vit refermé sur lui-même en raison du blocus israélien. Ce petit territoire est entouré par une clôture de haute sécurité qui délimite une frontière parmi les plus hermétiques et militarisés au monde. Malgré celle-là, la branche militaire du Hamas réalise le #7_octobre_2023 une vaste opération contre Israël qui y fait plus de 1400 morts, militaires et civils. En réponse, #Israël lance une riposte de très grande envergure mobilisant des moyens exceptionnels qui entrainent des destructions urbaines de grande ampleur et fait des milliers de morts.

    https://geoimage.cnes.fr/fr/la-bande-de-gaza-un-territoire-ferme-sur-lui-meme-par-une-frontiere-he
    #Palestine #bande_de_Gaza #militarisation #enfermement #image #visualisation #cartographie #image_satellitaire #image_satellite

    • typo : destructions urbaines de grande ampleur et fait des dizaines de milliers de morts (au moins, et pour l’instant)

  • Drapeau blanc sous les balles
    https://www.kedistan.net/2023/12/16/drapeau-blanc-sous-les-balles

    Ce qui restait d’humanité après la seconde guerre mondiale s’est mêlé avec les « vainqueurs » militaires de l’époque pour juger les criminels de guerre et nommer ce qui devinrent les crimes contre l’humanité et la reconnaissance des génocides. Cet article Drapeau blanc sous les balles a été publié par KEDISTAN.

    #Chroniques_de_Daniel_Fleury #Droits_humains #Gaza #Génocide #Israël #Palestine

  • PHOTOS. « C’est d’une bêtise crasse », plusieurs tags antisémites découverts au Vigan dans le Gard
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/messages-antisemites-et-croix-gammee-dans-le-gard-des-t

    Des tags antisémites ont été découverts dans la commune du Vigan dans le Gard, lundi 13 novembre 2023. La municipalité a annoncé déposer plainte.

    Oui, plusieurs photos montrent des graphitis antisémites. Mais pourquoi ajouter cette photo ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/uRXN62BB8-GPDEqbJignczDyvEM/0x0:1600x900/800x450/filters:format(webp)/regions/2023/11/16/370253723-677030704566170-7920879439127550249-n-1-6555f
    Quel lien avec celui-là ? ni la même couleur, ni le même sens...
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/koYblJ6KLACoezdT-YeLPIc28Ac/600x400/regions/2023/11/16/370213358-1401347934073258-1150420723809019930-n-2-6555
    #antiséminitisme #Palestine

  • Médecins sans frontières : des habitants de Jénine meurent faute de pouvoir se rendre à l’hôpital

    Médecins sans frontières a déclaré ce jeudi que des habitants de la ville et du camp de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, meurent parce qu’ils ne peuvent pas se rendre à l’hôpital, à cause de l’opération militaire israélienne.

    https://www.trtfrancais.com/actualites/medecins-sans-frontieres-des-habitants-de-jenine-meurent-faute-de-pouvo
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/15/arreter-le-genocide-en-cours-en-palestine-et-autres-textes/#comment-59712

    #international #palestine

  • TRIBUNE. Les quartiers et la Palestine : une longue histoire
    Il y a urgence. Plus que jamais le peuple palestinien est menacé d’une nouvelle nakba. Cela nous concerne, cela vous concerne !

    Nous, actrices et acteurs des luttes de l’immigration et des banlieues, appelons à la mobilisation générale pour la Palestine ! En fait, nous n’avons jamais cessé de vibrer aux combats des Palestiniens pour la Libération.
    « Nous aussi, nous aimons la vie, quand nous en avons les moyens », comme l’écrivait le poète Mahmoud Darwich. Et, comme les Palestiniens, nous voulons nous donner les moyens de la lutte contre la déshumanisation et contre la réduction à la condition coloniale de hors-sujet de l’Histoire. Dès les années 70, nous avons créé les premiers Comités Palestine en soutien à la résistance palestinienne naissante. C’était aussi le temps des ratonnades en France… Mais nous n’étions pas que des victimes et nous étions alors la génération fedayin.

    https://regards.fr/tribune-les-quartiers-et-la-palestine-une-longue-histoire
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/12/15/arreter-le-genocide-en-cours-en-palestine-et-autres-textes/#comment-59710
    #international #palestine