• « #Bye_Bye_Tibériade » : #Lina_Soualem convoquée #Au_Poste

    https://www.auposte.fr/bye-bye-tiberiade-lina-soualem-convoquee-au-poste

    #dav_duf #palestine #cinéma

    Brel avait un mot. Aller voir. Il faut aller voir. Cette maxime, Hiam Abbass aurait pu la faire sienne. Il y a 30 ans, l’immense actrice a quitté son village #palestinien pour l’Europe, et son cinéma, puis les Etats-Unis, et leur folie. Avec sa fille Lina Soualem, #réalisatrice (son « #Leur_Algérie », il y a trois ans, fut un bijou d’humanité et de drôlerie), #Hiam_Abbass retourne sur les traces des lieux disparus et des #mémoires dispersées de quatre #générations de femmes #palestiniennes.

  • Le vol de la délivrance : dans l’avion qui évacue des jeunes Gazaouis, malades et blessés, vers Abou Dhabi
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/24/le-vol-de-la-delivrance-dans-l-avion-qui-evacue-des-jeunes-gazaouis-malades-

    Le vol de la délivrance : dans l’avion qui évacue des jeunes Gazaouis, malades et blessés, vers Abou Dhabi
    Par Ghazal Golshiri (Envoyée spéciale à A Al-Arish et Abou Dhabi)
    Alors que le soleil se couche sur l’aéroport international d’El-Arich, dans la péninsule égyptienne du Sinaï, une dizaine d’ambulances et quelques bus sont garés côte à côte. Ce mardi 20 février, dans le hangar de la base aérienne, quelque deux cents Palestiniens, évacués de Gaza, terminent des démarches administratives avant de monter dans un Boeing 777 de la compagnie aérienne émiratie Etihad, à destination d’Abou Dhabi. Parmi eux : des enfants blessés, accompagnés d’au moins un proche, des malades atteints du cancer et des résidents des Emirats arabes unis (EAU).
    Depuis mi-novembre 2023, environ cinq cents Palestiniens de Gaza ont été accueillis et pris en charge dans la pétromonarchie du Golfe. Une goutte dans un océan de besoins, alors que selon les autorités de santé de l’enclave, la guerre a fait près de 30 000 morts et 70 000 blessés, côté palestinien. A la mi-février, seuls onze des trente-six hôpitaux de la bande de Gaza était encore en service.
    De plus en plus de rapports font état de familles qui luttent pour nourrir leurs enfants et d’un risque croissant de morts dues à la faim, notamment dans le nord de Gaza, quasiment hors d’atteinte des convois de ravitaillement. « La faim et la maladie forment une combinaison mortelle », a prévenu Mike Ryan, directeur exécutif du programme d’urgence sanitaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le 19 février.
    Le vol de ce 20 février entre El-Arich et Abou Dhabi est le douzième affrété par les Emirats depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023. (...) Quelques semaines après le début de la guerre à Gaza, les Emirats ont annoncé leur intention de recevoir mille enfants blessés de Gaza et autant de malades du cancer, de tous les âges. Les candidats à l’évacuation sont proposés par les équipes médicales dans la bande côtière, puis les noms sont soumis aux autorités israélienne et égyptienne pour validation. « Le plus grand défi est ensuite pour ces gens d’arriver au poste-frontière de Rafah, côté Gaza. Parfois, les patients sont beaucoup trop malades pour pouvoir l’atteindre. Souvent, les ambulances transportant les patients sont bloquées sur la route à cause des combats », explique Maha Barakat, la vice-ministre d’Etat au ministère des affaires étrangères émirati, qui chapeaute ces évacuations en personne.
    Certains jours, la frontière reste fermée, comme ce 20 février. Ceux qui sont évacués ce jour-là avaient quitté Gaza il y a quelques jours. « Parmi les patients, beaucoup souffrent de complications secondaires, par exemple une infection des os après une première amputation, qui, parfois, demande une amputation supplémentaire du membre affecté », regrette Maha Barakat. Dans ces vols affrétés par les Emiratis, des Gazaouis, évacués plus tôt aux Emirats, font parfois le chemin inverse et retournent à Gaza. Le 20 février, c’est le cas d’une mère de famille d’une cinquantaine d’années, souffrant de leucémie, qui, pendant deux mois, a pu être traitée à Abou Dhabi. « Contrairement aux conseils des médecins, elle a décidé de revenir auprès de ses enfants restés à Gaza, alors qu’il lui restait encore six mois de traitements », explique Maha Barakat. Elle se souvient d’une autre mère de famille qui a accompagné aux Emirats son fils, atteint de leucémie, pour qu’il y suive une chimiothérapie. Sa maladie étant trop avancée, l’enfant est mort. La mère est retournée à Gaza pour l’y enterrer. A côté de ces évacuations, les Emirats ont mis en place un hôpital de campagne de deux cents lits dans la bande de Gaza et ont construit une unité de désalinisation de l’eau de mer à la frontière entre Gaza et l’Egypte, fournissant de l’eau potable à 600 000 habitants de la bande côtière.
    Ces opérations humanitaires ne vont pas sans arrière-pensées politiques. Le massacre des Palestiniens de Gaza, retransmis en quasi direct sur la chaîne Al-Jazira et sur les réseaux sociaux, bouleverse l’opinion publique arabe. De l’Atlantique au golfe Persique, les populations exigent de leurs dirigeants qu’ils se mobilisent pour leurs frères palestiniens. L’attitude des EAU est particulièrement scrutée, en raison de l’accord de normalisation diplomatique qu’ils ont signé avec Israël, à l’été 2020. Une décision vue comme une trahison dans une large partie du monde arabe, où la Palestine constitue une cause identitaire, quasi sacrée. D’où les efforts déployés par Abou Dhabi pour venir en aide à la population de Gaza et pour le faire savoir.
    (...) Lorsque les bombardements israéliens ont commencé, les deux filles ont été privées de tout traitement. Finalement, début décembre 2023, accompagnées de leur mère et de leur sœur aînée, elles ont pu franchir le terminal de Rafah et pénétrer en Egypte. Leurs trois frères sont restés avec leur père dans le sud de Gaza. Fin janvier, dans un hôpital d’El-Arich, un médecin émirati s’intéresse au cas de May. (...) Il y a quelques jours, elle a demandé au médecin supervisant les soins de May ce qui adviendra d’elle après la guerre. Le praticien lui a dit : « Tant que la guerre se poursuit, vous restez ici et May reçoit son médicament. » Et après ? Le médecin a été franc : « Désolé ! Je n’ai pas de réponse pour vous. » Même pour les Palestiniens sortis de Gaza, l’avenir ressemble à un gigantesque point d’interrogation.

    #Covid-19#migrant#migration#gaza#egypte#Emiratsarabesunis#sante#evacuation#conflit#humanitaire#palestinien

  • Egypt to create a gated high-security area in the reception of Palestinian refugees from #Gaza

    The Sinai Foundation obtained information through a relevant source that indicates that the construction work currently taking place in eastern Sinai, is intended to create a high-security gated and isolated area near the borders with Gaza strip, in preparation for the reception of Palestinian refugees in the case of the mass exodus of the citizens of Gaza Strip.

    The foundation interviewed two local contractors who said that local construction companies had been commissioned this construction work by Ibrahim Al-Arjani - A close businessman to the authorities - Abnaa Sinai For Construction & Building, who had been directly assigned the commission through the Egyptian Armed Forces Engineering Authority. The construction work is intended to build a gated area, surrounded by 7-meter-high walls. After the removal of the rubble of the houses of the indigenous people of Rafah, who were displaced forcibly and their houses demolished during the war against terrorism against ISIS.

    The area is expected to be levelled and ready in no more than 10 days. They said this information is being circulated in closed circuits to avoid publication, noting that the work is being done under the supervision of the Egyptian Armed Forces Engineering Authority under heavy security presence.

    Sinai Foundation published a report (https://sinaifhr.org/show/333) two days ago with exclusive images showing the Egyptian authorities starting rapid construction on the border area of eastern Sinai. Additionally, this morning the Institution’s team observed the building of a cement wall of 7 meters in height starting at a point in Qoz Abo Raad village south of Rafah city, directed towards the Mediterranean Sea north, parallel to the border with Gaza Strip.

    In an interview with Mr Mohannad Sabry, a researcher specialising in Sinai and Egyptian security, he said:

    The construction works that started early Monday, February 12 have its eastern borders lying between a point southern of the Rafah border crossing and another southern of the Kerem Shalom border crossing, while its western borders lie between Qoz Abo Raad village and El-Masora village. Military intelligence officers are present as well as the ‘Fursan Al-Haitham’ militia that stems from the Sinai Tribal coalition headed by businessman Ibrahim Al-Arjani, near the Qoz Abo Raad area south of the city of Rafah, along with construction tools, bulldozers and local contractors.

    https://sinaifhr.org//show/334

    #Palestine #réfugiés #Egypte #Sinai #Sinaï #réfugiés_palestiniens #Ibrahim_Al-Arjani #Abnaa_Sinai_For_Construction #infrastructure #Egyptian_Armed_Forces_Engineering_Authority #murs #camps_de_réfugiés #camp_fermé #Rafah #Qoz_Abo_Raad #El-Masora #Fursan_Al-Haitham

    voir aussi ce fil de discussion :
    #Israël serait déjà en contact avec plusieurs pays pour y expulser les Gazaouis
    https://seenthis.net/messages/1034297

    • Egypt building walled enclosure in Sinai for Rafah refugees, photos suggest

      Monitoring group releases evidence of work that appears intended to house Palestinians in event of Israeli assault on city

      Egypt has begun building an enclosed area ringed with high concrete walls along its border with Gaza that appears intended to house Palestinians fleeing a threatened Israeli assault on the southern city of Rafah.

      Photos and videos released by the Sinai Foundation for Human Rights (SFHR), a monitoring group, show workers using heavy machinery erecting concrete barriers and security towers around a strip of land on the Egyptian side of the Rafah crossing.

      The videos, dated 15 February, gave little indication of authorities installing water or other infrastructure. Satellite imagery released by Planet Labs on the same day shows cleared strips of land adjacent to the Gaza border.

      SFHR said on social media that the videos showed efforts to “establish an isolated area surrounded by walls on the border with the Gaza Strip, with the aim of receiving refugees in the event of a mass exodus”.

      Israel’s bombardment and ground invasion of Gaza since Hamas’s 7 October attacks have displaced an estimated 1.7 million people internally, according to the UN, most of them pushed south in recent weeks, with more than a million in Rafah, vastly swelling its prewar population of 280,000.

      Egyptian officials have repeatedly expressed alarm that Israel’s actions could force millions of Palestinians to attempt to flee across the border and into the Sinai, amid concern that those displaced may never be able to return. Egypt has pushed back against any suggestion, including from Israeli ministers, that Palestinians could flee into northern Sinai. The president, Abdel Fatah al-Sisi, and the foreign minister, Sameh Shoukry, rejected what they called “the forced displacement of Palestinians from their land”.

      In a call late on Thursday, the US president, Joe Biden, again cautioned the Israeli prime minister, Benjamin Netanyahu, against moving forward with a military operation in Rafah without a “credible and executable plan” to protect civilians. However, Netanyahu vowed early on Friday to reject “international dictates” on a long-term resolution of Israel’s conflict with the Palestinians.

      Speaking at the Munich security conference, Israel’s foreign minister, Israel Katz, said there were no plans to deport Palestinians from the Gaza Strip, and Israel would coordinate its plans for hundreds of thousands of refugees in the city of Rafah with Egypt.

      When asked where the hundreds of thousands of Palestinians in the city would go, Katz suggested that once Gaza’s second city, Khan Younis, had been cleared of Hamas fighters, they could return there or to the west of the enclave.

      Katz said: “We will deal [with] Rafah after we speak with Egypt about it. We’ll coordinate it, we have a peace accord with them and we will find a place which will not harm the Egyptians. We will coordinate everything and not harm their interests.”

      Egyptian officials have threatened to withdraw from Egypt’s landmark 1978 peace treaty with Israel in the event of an Israeli ground assault on Rafah. Airstrikes launched on Rafah on Monday in an Israeli operation to free two hostages killed at least 67 Palestinians, health authorities said.

      Egypt has extensively reinforced its border with Gaza using barbed wire and deployed 40 tanks and armoured personnel carriers to northern Sinai.

      Mohannad Sabry, an expert and author on the Sinai peninsula, said: “Egypt wants to portray this construction as a contingency, ready for an influx of Palestinians if that happens, but they have also reinforced the border fence over the past month making it unbreachable unless it is blown up or opened deliberately. If we look at how every refugee or prison camp has been built in the world, it’s exactly like this. If it looks like a prison [or] refugee camp then it probably is.”

      The north Sinai governor, Mohamed Abdel-Fadil Shousha, told the Saudi-owned TV news channel Al Arabiya that the border construction was intended to catalogue homes destroyed as part of the Egyptian military’s fight against jihadist militants and the decade-long operation in northern Sinai.

      He added: “Egypt is prepared for all scenarios in the event that Israel carries out military operations in the Palestinian border governorate.”

      Meanwhile, those with ties to the Egyptian state have profited from Palestinians desperately looking to flee. Palestinians have described paying $10,000 (£7,941) each to a network connected to the Egyptian authorities in order to leave Gaza by the Rafah crossing.

      Elsewhere, a gunman killed two people on Friday at a bus stop in southern Israel, authorities said, prompting Netanyahu to warn that the entire country was a frontline in the war.

      Four others were wounded in the shooting near the southern town of Kiryat Malakhi, Israeli police said.

      “We have raised a national level alert,” Israel’s police chief, Kobi Shabtai, told reporters at the site. He did not provide details on the attacker.

      Netanyahu said in a statement: “The murderers, who come not only from Gaza, want to kill us all. We will continue to fight until total victory, with all our might, on every front, everywhere, until we restore the security and quiet for all citizens of Israel.”

      https://www.theguardian.com/world/2024/feb/16/egypt-building-walled-enclosure-in-sinai-for-rafah-refugees-videos-sugg

  • Axel Springers Yad2 : Immobilienanzeigen in Israels besetzten Gebieten
    https://www.martinlejeune.de/nahostkonflikt/axel-springers-yad2-immobilienanzeigen-in-israels-besetzten-gebieten

    Le philosemitisme allemand montre son véritable caractère. Son propagandiste notoire, le groupe Axel Springer, vend des biens immobiliers dans les territoires occupés de Palestine.

    Last Updated: 8. Februar 2024By Martin Lejeune

    «Vom Fluss bis zum Meer», lautet im Dezember 2023 in der Wirtschaftszeitung «TheMarker» eine Reklame, mit der das Internet-Portal Yad2 für Immobilien in völkerrechtswidrigen israelischen Siedlungen im Westjordanland, in Ostjerusalem und in den Golanhöhen wirbt.

    Der Yad2-Werbespruch «Vom Fluss bis zum Meer» steht in der Reklame neben eine Karte, welche die Gebiete Israels, des besetzten Palästinas, des annektierten Ostjerusalems und der annektieren Golanhöhen zeigt. Auf all den Gebieten dieser monochromen Karte zeigen Stecknadeln auf Immobilienangebote.

    Auf der Karte gibt es keine «Grüne Linie» oder andere Markierungen, welche die international anerkannten Grenzen Israels, Palästinas, Syriens und Ostjerusalems trennen oder zumindest kenntlich machen. Unter dem Slogan «Vom Fluss bis zum Meer», die das Existenzrecht der aus diesen Gebieten stammenden Palästinenser und Syrer leugnet, steht: «Yad2 hilft Ihnen, nach vorne zu schauen und eine Zukunft in Ihrem nächsten Zuhause in Israel aufzubauen.»

    Die von Yad2 veröffentlichten Immobilienangebote für Mietwohnungen, Eigentumswohnungen und Hausverkäufe in diesen Gebieten verletzen das internationale Recht.

    Die Politik Israels, seine Zivilbevölkerung in besetzten palästinensischen und syrischen Gebieten sowie in Ostjerusalem anzusiedeln und die dortige einheimische Bevölkerung zu vertreiben, verstößt gegen grundlegende Regeln des humanitären Völkerrechts. Artikel 49 der Vierten Genfer Konvention besagt: «Die Besatzungsmacht darf Teile ihrer eigenen Zivilbevölkerung nicht in das von ihr besetzte Gebiet deportieren oder überführen.»

    Als israelische Siedlung werden Städte und Dörfer in jenen israelisch besetzten Gebieten im Westjordanland, in Ostjerusalem und in den Golanhöhen bezeichnet, die außerhalb der Grünen Linie, der Waffenstillstandslinie von 1949, liegen. Dort leben fast eine Million Siedler, deren Ansiedlung die Genfer Abkommen verletzen.

    Yad2 verletzt mit den Immobilienangebote die territoriale Integrität der Arabischen Republik Syrien, zu derem Gouvernement al-Quneitra die Golanhöhen gehören. Auch vertößt Yad2 gegen den völkerrechtlichen Status Jerusalems als «corpus separatum unter internationalem Recht», der seit der Teilungsresolution der VN-Generalversammlung vom 29.11.1947 international anerkannt ist.

    In Deutschland ist die politische Kampfparole «Vom Fluss bis zum Meer» durch Bekanntmachung (veröffentlicht am 02.11.2023 im Bundesanzeiger zum GZ BAnz AT 02.11.2023 B10) vom Bundesministerium des Innern und für Heimat verboten worden (auf Deutsch oder anderen Sprachen), Az. ÖSII2 – 20106/31#2.

    Yad2 wurde 2005 gegründet, ist heute das größte Kleinanzeigen-Portal in Israel und hat laut Axel Springer SE eine Markenbekanntheit von fast 100 Prozent.

    Wem gehört Yad2?

    Am 06.05.2014 kaufte Axel Springer Digital Classifieds (ASDC), ein damaliges joint venture der Axel Springer und General Atlantic Unternehmensgruppen, für 234 Millionen US-Dollar (seinerzeit ca. 165 Millionen Euro) 100 Prozent der Coral-Tell Ltd., der Eigentümerin von Yad2.

    Heute gehört Yad2 zur AVIV Group GmbH, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 172136, mit Sitz in der Axel-Springer-Straße 65, 10888 Berlin.

    Einzige Gesellschafterin der AVIV Group GmbH ist die Axel Springer Digital Classifieds Holding GmbH, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 141303.

    Einzige Gesellschafterin der Axel Springer Digital Classifieds Holding GmbH ist die Axel Springer Digital Classifieds GmbH, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 141922.

    Einzige Gesellschafterin der Axel Springer Digital Classifieds GmbH ist die Axel Springer Digital GmbH, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 87210.

    Einzige Gesellschafterin der Axel Springer Digital GmbH ist die Axel Springer SE, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 154517.

    Aktionäre der Axel Springer SE sind die Axel Springer Gesellschaft für Publizistik GmbH & Co, die Friede Springer Stiftung, die MD Beteiligungsgesellschaft mbH, Mathias Döpfner, die Brilliant 310. GmbH, Axel Sven Springer, Traviata B.V. und Ariane Melanie Springer.

    Friede Springer ist Geschäftsführerin der Axel Springer Gesellschaft für Publizistik GmbH & Co, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 10472. Komandistin der Axel Springer Gesellschaft für Publizistik GmbH & Co ist die MD Beteiligungsgesellschaft mbH, eingetragen im Handelsregister des Amtsgerichts Berlin-Charlottenburg unter HRB 220303.

    Gesellschafter der MD Beteiligungsgesellschaft mbH ist Mathias Döpfner.

    #Allemagne #Israël #Palestine #apartheid #colonialisme

  • #Lina_Soualem et #Hiam_Abbass : « Faire exister l’humanité du peuple palestinien »

    Après Leur Algérie, explorant la branche familiale paternelle, la réalisatrice Lina Soualem poursuit l’introspection du double exil qu’elle porte : l’Algérie mais aussi la Palestine. Bye bye Tibériade, son second documentaire, sort en salles mercredi 21 février. Bouleversant de tristesse mais aussi de joie, il raconte comment la lignée de femmes de sa famille maternelle, dont sa mère l’actrice Hiam Abbass, a été percutée par les violences de l’histoire.

    À travers elles, c’est l’histoire du peuple palestinien qui se déploie sur plusieurs décennies, un peuple qui subit une injustice historique et qui est revenu au cœur de l’actualité de la plus sanglante des manières. La sortie de Bye Bye Tibériade survient en pleine guerre à Gaza, où Israël mène, depuis le 7 octobre 2023 et les massacres du Hamas qui ont fait 1 160 morts, une riposte militaire. Celle-ci a tué plus de 29 000 personnes, dont 70 % sont des femmes et des enfants, dans l’enclave palestinienne.

    En explorant les douleurs de la mémoire familiale et collective à travers le prisme des femmes, Lina Soualem questionne aussi admirablement l’universel qui nous percute et nous rassemble : l’amour, l’exil, la famille, la terre, les racines.

    https://www.youtube.com/watch?v=9vsnwCDc1Ww

    #film #Palestine #cinéma #documentaire #film_documentaire #dépossession #héroïsme #arrachement #exil #identité #droit_à_la_complexité #culture #nakba #intimité #négation #histoire_familiale #parcours_de_vie #silence #art #récits_de_vie #mémoire_collective #peur_de_la_perte #maison #douleurs_du_passé #transmission #force_féminine #vie #humour #liberté #rupture #exil_forcé #patriarcat #poésie

  • Une guerre contre le peuple palestinien (et autres textes)

    Israël/TPO : les experts de l’ONU consternés par les violations des droits humains signalées contre les femmes et les jeunes filles palestiniennes
    Lettre ouverte aux gouvernements israélien et américain et autres sur l’instrumentalisation de la question du viol
    B’Tselem : L’établissement d’une « zone de sécurité » à Gaza est un crime de guerre
    Thalisma Begum : Motaz Azaiza, photojournaliste : « Il ne s’agit pas d’une guerre contre le Hamas. Il s’agit d’une guerre contre le peuple palestinien »
    En Cisjordanie, la guerre contre les Palestiniens
    Entretien avec Samiha Hurraini, militante palestinienne des collines à sud d’Hébron
    James Robins : Le mouvement des colons, des ministres-colons et leurs terrifiants plans d’après-guerre pour Gaza
    Soutien aux universitaires et chercheur·es - Pour la fin des massacres en Palestine

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/23/une-guerre-contre-le-peuple-palestinien-et-aut

    #palestine #israel

  • Causes de la dérobade de l’Algérie à la CIJ avec l’Afrique du Sud.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4580

    L’Afrique du Sud a défié les États-Unis ou les nombreux Occidentaux, en portant la question palestinienne devant la Cour internationale de Justice « CIJ ». Principalement parce que c’est un pays crédible et démocratique. Incontestablement, il est en conformité à son histoire et ses moult avancées dont les brillantes universités et sa médecine avancée, sans tenir compte de ses luttes humaines auxquelles est menée une loyauté. #nationale,_fait_politique,_une_et_première_page,_médias,_actualité,_pays,_france,_afrique,_maghreb

    / Maghreb, Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Africa, population, société , #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, Afrique, Monde Arabe, islam, Maghreb, Proche-Orient,, #Journalisme,_presse,_médias, fait divers, société, fléau, délinquance, religion , Terrorisme , islamisme , (...)

    #Maghreb,Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société #Afrique,Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #Palestine #Netanyahou,_Israël #_journaliste,_poète,_livre,_écrits #Israël,_Proche-Orient,_droits_de_l’homme,_ONU

  • Il n’oublie pas les visages
    Ghassan Abu Sitta Palestinien d’origine, ce britannique spécialiste de reconstruction faciale s’est précipité à Gaza après le 7 octobre.

    En près de trente ans de carrière à « réparer » les rescapés de guerre en Syrie, au Yémen, en Irak et au Sud-Liban, Ghassan Abu Sitta pensait avoir été confronté au pire. Pendant quarante-trois jours dans la bande de Gaza, le médecin spécialisé en chirurgie plastique et reconstructive a découvert un niveau d’horreur sans précédent : « C’est la différence entre une inondation et un tsunami. Le nombre colossal de blessés, les enfants amputés, les visages défigurés… L’ampleur n’avait rien à voir », ...

    https://justpaste.it/c6vxj

    #palestine #gaza

  • Le monde doit imposer la paix à Israël (+ autres textes

    Brett Wilkins : Des prisonniers palestiniens torturés et filmés
    La CIJ demande à Israël de mettre en œuvre immédiatement sa mesure concernant Gaza
    « Le changement en Israël ne se produira que lorsqu’il y aura des coûts qui nous forceront à ouvrir les yeux ».
    Vijay Prashad : Les Palestiniens de Gaza n’ont nulle part où aller
    « Si le gouvernement d’Israël s’enferme dans une logique mortifère, il faut tout faire pour l’arrêter »
    Jacques Fath : Israël : la France et les Européens ont-ils des principes et une éthique ?
    Gidéon Lévy : Le monde doit imposer la paix à Israël
    Yorgos Mitralias : Essayant de comprendre la dérive génocidaire de la société israélienne !
    La Cour internationale de justice va examiner 57 ans d’occupation israélienne
    Diane Lamoureux : Une catastrophe annoncée
    Déclaration du STTP - Le STTP demande au Canada d’agir en réponse à la décision de la CIJ au sujet de Gaza
    Lettre ouverte à Emmanuel Macron : Face au risque de génocide, il est urgent de suspendre toutes les ventes d’armes à Israël

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/21/le-monde-doit-imposer-la-paix-a-israel-autres-

    #international #palestine #israel

  • Guerre Israël-Hamas : Des exécutions et des viols de femmes palestiniennes ont eu lieu à Gaza, estiment des experts La Libre - Belga

    Des experts indépendants liés aux Nations unies sont profondément préoccupés par des “allégations crédibles” d’exécutions et de viols de filles et de femmes par les forces israéliennes dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. C’est ce qu’a annoncé lundi un groupe d’experts du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

    Ces experts, dont la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence à l’égard des femmes, Reem Alsalem, ont dit avoir reçu des informations sur des exécutions “ciblées” de femmes palestiniennes dans la bande de Gaza, souvent en compagnie de membres de leur famille et d’enfants.

    Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre, des centaines d’autres Palestiniennes, dont des défenseures des droits de l’homme, des journalistes et des travailleuses humanitaires, auraient également été détenues arbitrairement à Gaza et en Cisjordanie.

    ”De nombreuses femmes auraient été soumises à des traitements inhumains et dégradants, privées de serviettes hygiéniques, de nourriture et de médicaments, et gravement maltraitées. Lors d’un incident au moins, des femmes palestiniennes de Gaza auraient été détenues dans une cage sous la pluie et dans le froid, sans nourriture”, dénoncent ces experts dans un communiqué de presse.

    Un nombre inconnu de femmes seraient par ailleurs portées disparues après avoir été en contact avec l’armée israélienne.

    Les experts, qui travaillent bénévolement pour les Nations unies, se disent particulièrement préoccupés par les “multiples formes d’agression sexuelle” dont sont victimes les prisonnières palestiniennes de la part des forces israéliennes. Elles seraient notamment fouillées nues.

    Selon les informations disponibles, au moins deux prisonnières palestiniennes auraient été violées et d’autres menacées de viol et de violence sexuelle.

    On ignore d’où proviennent les informations relayées par ce groupe d’experts et s’il les a vérifiées de manière indépendante.

    Ces experts du Conseil des droits de l’homme des Nations unies appellent en tous les cas à une enquête indépendante sur ces allégations et demandent à Israël d’y coopérer.

    #Femmes en #cage et leur #Filles #Palestiniennes #génocide #violence #viols #exécutions #agressions #disparitions #ONU #Gaza #israel

    Source : https://www.lalibre.be/international/moyen-orient/2024/02/20/guerre-israel-hamas-des-executions-et-des-viols-de-femmes-palestiniennes-ont

  • Le sort des palestiniens et palestiniennes à Gaza depuis 4 mois

    Des médecins et une infirmière ayant travaillé en mission humanitaire sur place décrivent ce qu’ils ont vu dans leur hôpital. Leurs témoignages sont bouleversants. Ils racontent l’horreur infligée aux civils, majoritairement des enfants et des femmes.
    Cette vidéo de 15 min retrace le sort des palestiniens et palestiniennes à Gaza depuis 4 mois.

    https://www.instagram.com/reel/C3hSIfwopjh/?igsh=NTlsaHFpN2ltOGM=

    #gaza #palestine

  • A propos d’Emek Shaveh (+ autres textes )

    A propos d’Emek Shaveh
    Rafi Greenberg, Alon Arad : Pour le bien de la « Terre d’Israël », nous nous entourons de ruines
    Ibtisam Mahdi : L’anéantissement des trésors multi-civilisationnels de Gaza

    Emek Shaveh est une ONG israélienne qui œuvre à la défense des droits du patrimoine culturel et à la protection des sites anciens en tant que biens publics appartenant aux membres de toutes les communautés, de toutes les confessions et de tous les peuples. Nous nous opposons au fait que les ruines du passé soient devenues un outil politique dans le conflit israélo-palestinien et nous nous opposons à ceux qui utilisent les sites archéologiques pour déposséder les communautés privées de leurs droits. Nous considérons les sites patrimoniaux comme des ressources permettant de jeter des ponts et de renforcer les liens entre les peuples et les cultures, et nous pensons que les sites archéologiques ne peuvent constituer la preuve de l’antériorité ou de la propriété d’une nation, d’un groupe ethnique ou d’une religion sur un lieu donné.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/19/a-propos-demek-shaveh-texte-de-rafi-greenberg-

    #international #palestine #israel

  • LA HAYE - La Cour internationale de Justice (CIJ) tient des audiences publiques sur la demande d’avis consultatif - État de Palestine
    19 février 2024 | UN Web TV
    https://webtv.un.org/fr/asset/k13/k13rkfn0l5

    Résumé
    La Cour internationale de Justice (CIJ) tient des audiences publiques sur la demande d’avis consultatif sur les Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.

    Description

    La Courinternationale de Justice (CIJ), organe judiciaire principal de l’Organisationdes Nations Unies, tient, du 19 au 26 février 2024, des audiencespubliques sur la demande d’avis consultatif sur les Conséquencesjuridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoirepalestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, au Palais de la Paix, à LaHaye, où elle a son siège. Séance tenue sous la présidence de M. Nawaf Salam,président de la Cour.

    #CIJ

    • France 24 - https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240219-%F0%9F%94%B4-en-direct-benny-gantz-%C3%A9voque-le-ramadan-comme-d

      La CIJ consultée sur les conséquences de l’occupation israélienne de territoires palestiniens

      La plus haute juridiction des Nations unies tient à partir de lundi des audiences sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967, avec un nombre inédit de 52 pays appelés à témoigner. Les États-Unis, la Russie ou encore la Chine s’adresseront aux juges lors d’une session répartie sur une semaine au Palais de la Paix à La Haye, siège de la Cour internationale de justice (CIJ).

      Le 31 décembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ un « avis consultatif » non contraignant sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ». La résolution avait été adoptée avec 87 voix pour, 26 contre et 53 abstentions, les États occidentaux étant partagés sur la question tandis que les pays arabes avaient unanimement voté pour.

    • 19 février 2024 - 13:50 GMT
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/2/19/icj-on-israel-occupations-of-palestine-live-hearings-to-begin

      Les représentants palestiniens à la Cour internationale de justice (CIJ) ont présenté leurs arguments sur les conséquences juridiques de l’occupation par Israël de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza.
      Ils ont affirmé que l’existence et l’exercice du droit palestinien à l’autodétermination n’est pas et ne peut jamais être un sujet de négociation.
      Paul Reichler, représentant juridique, a déclaré que l’objectif fondamental de l’occupation est « l’acquisition permanente du maximum de territoire palestinien avec le minimum de Palestiniens ».
      Les représentants palestiniens ont également demandé à la CIJ de déclarer que les pratiques discriminatoires d’Israël à l’encontre du peuple palestinien sont équivalentes à l’apartheid.
      Ils ont également déclaré que l’occupation israélienne était illégale et qu’elle devait cesser immédiatement, inconditionnellement et totalement.
      Visiblement ému, Riyad Mansour, l’envoyé de la Palestine auprès des Nations unies, a conclu les plaidoiries en déclarant à la CIJ qu’une décision jugeant l’occupation israélienne illégale et « les conséquences juridiques de cette décision » ouvriraient la voie « à une paix juste et durable ».
      Les débats se poursuivront demain à 9h00 GMT, avec la présentation des arguments des représentants de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de l’Arabie Saoudite, des Pays-Bas, du Bangladesh et de la Belgique.

    • Johann Soufi
      @jsoufi
      11h • 23 tweets • 8 min read •
      10:51 PM · 19 févr. 2024
      https://twitter.com/jsoufi/status/1759697262035231052

      📣 Chose promise, chose due.

      Petit résumé de l’audience du jour : les plaidoirie de la Palestine devant la Cour internationale de justice. 🇵🇸⚖️🇮🇱 Image
      2. La Cour à un nouveau président, le juge libanais Nawaf Salam. 🇱🇧👨🏻‍⚖️

      Le président annonce que les mémoires écrits de chacun des Etats seront publiés au fur et à mesure de leur plaidoiries.

      Je vous invite vraiment à aller les lire. 👇

      https://www.icj-cij.org/fr/affaire/186/procedure-ecrite

      3. Israël a déposé un mémoire de 5 pages qui insiste sur la nécessité pour israéliens et palestiniens de régler ce conflit de manière bilatérale, sans recours à la justice internationale. Cette fois, #Israël n’a pas jugé utile de se déplacer pour défendre sa cause. 🤷🏻‍♂️

      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/186/186-20230724-wri-08-00-fr.pdf
      4. C’est la #Palestine qui ouvre le bal des plaidoiries, ce matin, par la voix de son ministre des affaires étrangères Riyad-al-Maliki.

      « La Palestine n’était pas une terre sans peuple » commence t’il.

      5. Al-Maliki explique qu’Israël n’a jamais respecté les décisions de la Cour, ni l’avis consultatif du 9 juillet 2004 sur le mur en Cisjordanie, ni l’ordonnance du 26 janvier 2024 sur le risque de #génocide.

      Au contraire, les crimes se sont intensifiés ! #Rafah

      6. « Israël veut le territoire Palestinien, mais il ne veut pas du peuple palestinien. C’est la raison pour laquelle il le déplace de force depuis des années » dit-il montrant une carte de 1947, 1967, de 2020, puis une carte présentée par Netanyahu devant l’Assemblée générale.

      7. « Le peuple Palestinien subit le colonialisme et l’apartheid depuis trop longtemps. Certains s’indignent de ces paroles mais ils devraient plutôt s’indigner de la réalité qui est la nôtre » ajoute t’il.

      8. « Il est temps de mettre un terme à l’impunité dont jouit Israël et aux doubles standards. C’est un impératif moral » conclut le ministre des affaires étrangères.
      9. Andreas Zimmermann, Professeur de droit international et Directeur du Potsdam Centre of Human Rights prend la parole pour rappeler qu’Israël a toujours refusé l’intervention de la justice internationale au prétexte que ca entraverait un processus de paix, pourtant inexistant.
      10. Paul Reichler, un des avocats les plus reconnus en droit international public explique : « une occupation permanente est un oxymore juridique ». En droit international humanitaire, l’occupation militaire est toujours temporaire ! Ce n’est pas le cas en #Palestine.

      11. Paul Reichler poursuit : « From the river to the sea, Israël n’a jamais eu l’intention de respecter le droit à l’autodétermination des palestiniens ». Il cite les innombrables déclarations israéliennes qui montrent clairement l’intention d’annexer la Palestine.

      12. Reichler, un 🇺🇸, explique que seuls les Etats Unis et les Fidji considèrent l’occupation 🇮🇱 conforme au droit international. Il critique vigoureusement la position américaine et cite notamment Obama et met en exergue l’hypocrisie américaine sur cette question Image
      13. Il conclut par les mot du poète palestinien Mahmoud Darwish : « Dans le silence nous devenons complices. Quand nous parlons, chaque mot peut changer le monde ». Mesdames, messieurs les juges, vos mots changeront le monde. Le silence n’est pas une option » conclut l’avocat.

      14. Namira Negm, directrice de l’Observatoire africain des migrations, souligne ensuite les atrocités que vivent les palestiniens en expliquant : « Les crimes que les Palestiniens subissent sont la version de l’apartheid du XXIe siècle ».

      15. Philippe Sands, avocat et professeur franco-britannique : « Je ne suis pas idéaliste sur ce que peut faire le droit international, mais c’est tout ce que nous avons. Les palestiniens ont le droit à l’autodétermination et que tous leurs droits soient respectés ».

      16. « Une décision judiciaire n’entrave pas la paix. Au contraire elle rend une résolution du conflit plus probable », affirme l’avocat franco-britannique @philippesands. « L’existence d’un Etat palestinien ne peut pas dépendre de la volonté d’Israël, la puissance occupante ».

      17. « Tous les Etats ont l’obligation juridique de forcer #Israël a mettre un terme à son occupation illégale. Cela signifie plus d’aide, plus de complicité, plus d’argent, plus d’armes, plus de commerce, plus rien du tout ! » conclut-il.

      18. Le Professeur Alain Pellet, bien connu des étudiants français, plaide à son tour : « Israël a violé un nombre incalculable de normes de jus cogens (c’est-à-dire des principes réputés universels et supérieurs qui constituent les bases des normes impératives du droit Intl) ».
      19. « En aucun cas des négociations ne peuvent remettre en cause des normes de jus cogens dont l’une des principales conséquences conduit à annuler tout traité qui est contraire à ses principes » ajoute le professeur Pellet.
      20. Il explique : « #Israël a l’obligation de décoloniser la Palestine, de garantir le droit au retour des Palestiniens, de compenser leur préjudice, et de punir les auteurs de crimes internationaux ». Image
      21. Riyad Mansour, @Palestine_UN 🇵🇸, conclut les plaidoiries palestiniennes les larmes aux yeux : « Les responsables israéliens ne cachent meme plus leur intention. Ils parlent désormais ouvertement de se débarrasser des palestiniens, d’une manière ou d’une autre ».

      @Palestine_UN 22. « Alors que le droit est limpide, et qu’il nous donne raison, il n’a jamais protégé les palestiniens ». Il pleure, sans pouvoir prononcer le moindre mot. Quiconque a encore une once d’humanité dans cet océan de souffrances ne peut rester insensible à ce moment.
      23. Voilà pour ce premier jour d’audience.

      Je retiens trois choses.

      1️⃣. La colonisation et l’apartheid, deux notions qui seront l’objet des débats devant la Cour.
      2️⃣. L’isolement total des 🇺🇸 devant la Cour concernant l’occupation 🇮🇱.
      3️⃣. La détresse des 🇵🇸 face à une tragédie et une hypocrisie qui durent depuis trop longtemps.

  • L’Egypte construit une zone de sécurité dans le Sinaï en prévision d’un éventuel afflux de réfugiés depuis Gaza
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/17/l-egypte-construit-une-zone-de-securite-dans-le-sinai-en-prevision-d-un-even

    L’Egypte construit une zone de sécurité dans le Sinaï en prévision d’un éventuel afflux de réfugiés depuis Gaza
    Par Hélène Sallon (Beyrouth, correspondante)
    Dans le Sinaï égyptien, le long de la frontière avec la bande de Gaza, entre les terminaux de Rafah et de Kerem Shalom, des engins de chantier aplanissent le sol d’une étroite bande de terre. Des images satellites, analysées par l’agence Associated Press vendredi 16 février, montrent que des travaux sont en cours dans ce périmètre. Des grues et des camions y sont visibles. Des barrières de béton ont été dressées pour ceinturer cette zone d’environ 20 kilomètres carrés.
    Selon l’ONG Sinai Foundation for Human Rights, qui a révélé l’existence de ce chantier le 12 février, l’endroit est destiné à accueillir des réfugiés palestiniens, dans l’éventualité où l’Egypte devrait faire face à un exode massif depuis Gaza. Des entrepreneurs locaux ont dit à l’ONG avoir été chargés des travaux par l’entreprise Sons of Sinai, propriété de l’homme d’affaires Ibrahim El-Argani, proche de l’armée égyptienne. Il est prévu que des murs de 7 mètres de haut soient construits, sous la supervision du génie militaire, et sous forte présence sécuritaire.Des sources égyptiennes ont confirmé, sous couvert de l’anonymat, au Wall Street Journal l’aménagement d’une zone de sécurité, pouvant accueillir jusqu’à 100 000 personnes. Une source égyptienne indique au Monde que la peur de faire face à un afflux de déplacés en cas d’offensive israélienne sur la ville de Rafah explique cette décision. Le chef des services de communication de l’Etat, Diaa Rashwan, a toutefois nié l’existence d’un tel projet. Il a rappelé que l’Egypte s’oppose à tout déplacement forcé de Gazaouis sur son territoire du fait de la guerre entre Israël et le Hamas dans l’enclave palestinienne.
    Ce scénario pourrait cependant se matérialiser si le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, mettait à exécution sa menace, agitée depuis le 7 février, de lancer une offensive sur Rafah, qui est devenue le dernier refuge de plus d’1,4 million de Gazaouis. « La décision de lancer l’offensive sur Rafah n’a pas été prise. Nétanyahou souhaite en faire un moyen de pression dans les négociations de trêve avec le Hamas. Mais s’il n’y a pas d’accord, il sera difficile pour les Israéliens d’éviter une offensive », estime Laure Foucher, spécialiste du Moyen-Orient à la Fondation de recherche stratégique (FRS).
    Le Caire et Washington exhortent Israël à renoncer à cette opération, invoquant des « conséquences humanitaires dévastatrices ». Ils exigent qu’un plan d’évacuation des déplacés de Rafah vers le nord de l’enclave soit mis sur pied. Vendredi, le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a assuré qu’« Israël n’a pas l’intention d’évacuer des civils palestiniens vers l’Egypte », ni de mettre en danger l’accord de paix signé en 1978 avec Le Caire. L’armée israélienne n’a toutefois pas dévoilé de plan pour la prise en charge des civils palestiniens dans le nord de l’enclave, qu’elle a réduit à l’état de ruines. (...)
    La perspective d’un déplacement des Palestiniens dans le Sinaï suscite des inquiétudes. « En cas d’afflux massif, cette zone pourrait rapidement ressembler à un camp de concentration. Et, il n’y a aucune garantie qu’ils pourront revenir à Gaza », déplore l’expert palestinien. Les Palestiniens craignent qu’Israël ne cherche à provoquer une seconde Nakba (« catastrophe »), le nom donné à l’exode forcé de 700 000 Palestiniens, lors de la création d’Israël en 1948. Des réfugiés qui n’ont jamais pu rentrer sur leurs terres.
    « Une nouvelle crise des réfugiés signerait l’arrêt de mort d’un futur processus de paix », a alerté Filippo Grandi, le directeur de l’agence des Nations unies en charge des réfugiés (HCR), dans un entretien à la BBC vendredi. Le chef du HCR a appelé à « éviter à tout prix » un exode des Palestiniens vers l’Egypte, estimant qu’une fois sortis de Gaza, les réfugiés ne pourraient plus y retourner. Le HCR et l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée des déplacés palestiniens, disent ne pas être impliqués dans des préparatifs pour l’accueil de réfugiés palestiniens dans le Sinaï.

    #Covid-19#migrant#migration#gaza#israel#sinai#refugie#guerre#palestine#nakba#sante#camp#HCR#UNRWA

  • Ce lundi 19 février, aura lieu un grand rassemblement pour dire
    « STOP à la complicité européenne ».
    « Cessez-le-feu immédiat et permanent, justice pour la Palestine »
    Depuis plus de 4 mois la bande de Gaza est le théâtre d’un anéantissement sans précédent.
    Des dizaines de milliers de vies sont exterminées, un peuple annihilé.
    Hier dernier refuge, Rafah est aujourd’hui à son tour détruite et effacée.
    Des Juifs et des Juives, partout dans le monde, s’insurgent contre l’épuration ethnique en cours à Gaza. Nous ne pouvons pas rester muets. Soyons uni.es quand nous clamons :
    NOT IN OUR NAME.
    PAS EN NOTRE NOM.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/16/vivre-dans-la-peur-et-autres-textes/#comment-60202

    #international #palestine #europe

  • Libertés universitaires en danger. Une conférence sur le droit international en #Palestine interdite par l’Université Lyon 2
    https://academia.hypotheses.org/54900

    Le syndicat Solidaires étudiant-es Lyon a fait parvenir à la rédaction d’Académia l’article ci-dessous, suite à la double interdiction – l’une décidée par la présidente de l’université Lyon 2, l’autre par la préfète du Rhône – de la conférence que … Continuer la lecture →

    #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #Opinions,_motions,_propositions,_expression_syndicale #liberté_d'expression #liberté_de_réunion #libertés_académiques #Solidaires_étudiant·e·s #Université_Lyon-2

  • Vivre dans la peur (et autres textes)

    Dana Mills : Le monde de l’art monte sur scène pour défendre un théâtre palestinien
    B’Tselem : Israël a profité de la guerre de Gaza pour imposer des restrictions extrêmes à la récolte annuelle d’olives en Cisjordanie.
    Gaza-Rafah. « Une horreur indescriptible ». Mais l’aide militaire à Israël continue
    Les Gazaouis « sont inquiets et vivent dans la peur » de l’attaque israélienne sur Rafah, prévient l’ONU
    Nir Hasson et Oded Steinberg : Réduire le problème de Gaza à Yahya Sinwar libère Netanyahu de sa responsabilité dans les enlèvements
    Sanctions contre des colons israéliens violents : une étape symbolique qui doit mener à la fin du commerce français avec les colonies
    Elisheva Goldberg : Ce que le public israélien ne voit pas
    Yossi Klein : Les Israéliens préfèrent qu’on leur mente plutôt que d’affronter la douloureuse vérité Les journalistes connaissent la vérité et se taisent

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/16/vivre-dans-la-peur-et-autres-textes

    #international #palestine #israel

  • « C’est inhumain » : témoignage d’une infirmière qui a soigné les blessés sous les bombes à Gaza
    https://www.youtube.com/watch?v=Zgh8TRvNEAU

    16 févr. 2024
    France 24 a rencontré Imane Maarifi, infirmière de retour de Gaza. Elle livre un témoignage glaçant et des vidéos qu’elle a tourné elle même avec son téléphone au sein de l’hôpital européen de l’enclave. « C’est inhumain, même les animaux on ne les soignerait pas comme ça », réagit elle.
    #Gaza #témoignage #Palestiniens

  • badinter était pour la peine de mort des Palestiniens Abdalouahad Bouchal -

    Quatre jours après sa disparition et les louanges médiatiques qui l’ont accompagnée, il est utile de rappeler que robert badinter ne fût pas « que » l’infatigable abolitionniste de la peine de mort. Comme le décline l’analyste Abdalouahad Bouchal qui - à rebours des médias français - n’a pas la mémoire courte... en plein génocide perpétré contre les Palestiniens par l’État colonial d’israël, co-financé par la France et les États-Unis (I’A).


    
On peut s’être battu pour l’abolition de la peine de mort, en France, et être favorable à la mise à mort de tout un peuple, en Palestine. C’est ce que n’a cessé de nous démontrer robert #badinter en venant, sans discontinuer, au secours d’israël.

    Un soutien à un régime d’apartheid au demeurant moins étonnant que les arguments de cet éminent avocat s’articulant en faveur de Tel-Aviv, de façon aussi odieuse que stupide.

    Tout d’abord, fin décembre 2019, devant la Cour Pénale Internationale (CPI), badinter s’est évertué à défendre l’État d’israël pointé par une « enquête sur les éventuels crimes de guerre commis depuis juin 2014 en israël-Palestine ».

    A l’époque, selon badinter, israël et ses dirigeants ne pouvaient être traduits devant la CPI au prétexte que la partie requérante ne serait pas… un pays. A savoir, la Palestine. Or, bien que l’État de Palestine ne dispose que d’un statut d’observateur à l’assemblée des Nations-Unies, l’État palestinien est reconnu comme un État à part entière par les autres États signataires du statut de Rome et membres de la CPI.

    En effet, de 1988 à 2015, la Palestine a été reconnue par 138 États dont deux membres permanents du Conseil de sécurité (Russie et Chine). On pouvait donc, en 2019, être pour le moins perplexe à l’écoute des « arguments » de l’ancien garde des sceaux.

    Quels étaient les arguments de ce technicien du droit sur la recevabilité de la requête déposée jadis par l’Autorité palestinienne de Ramallah ? En voici le résumé, in extenso, dans un billet du chirurgien français Christophe Oberlin ( https://blogs.mediapart.fr/christophe-oberlin/blog/200220/cour-penale-internationale-face-aux-palestiniens-badinter-defend-net ) :

    « La Cour Pénale Internationale n’a pas juridiction sur les crimes prétendus avoir été commis en Cisjordanie, incluant Jérusalem Est et la bande de Gaza. Le terme « État » selon l’article 12(2) (a) du Statut de la Cour signifie que l’État est souverain, or la Palestine ne l’est pas. La Palestine n’est pas un « État » au regard de l’article 12 (2) (a) du Statut par sa simple adhésion au Statut de Rome. Ce n’est pas à la CPI de déterminer si la Palestine est un État souverain selon le droit international, ou si l’enquête en question s’applique « sur le territoire de » la Palestine alors que les parties sont engagées à trouver une solution négociée sur le statut d’état et les frontières. La Palestine ne remplit pas les critères d’un État selon le droit international. Et la seule façon d’enquêter sur des crimes commis dans ce cadre est constituée par la saisine de la CPI par le Conseil de sécurité. Les accords d’Oslo s’imposent à la juridiction de la Cour. » 

    Pour les sceptiques, Oberlin enfonce le clou : « Le résumé de l’argumentaire de robert badinter, présenté en tête de son texte, est identique mot pour mot aux déclarations récentes du Premier ministre israélien #benjamin_netanyahou. Et la suite du document ne fait qu’insister à la fois sur l’illégalité des plaintes palestiniennes, et de la Cour Pénale Internationale à les prendre en compte. Le professeur badinter commet ainsi de remarquables erreurs de droit et d’éthique. »

    Bref, en 2020, robert badinter conduisait une armée de tabellions rémunérés par le gouvernement de l’époque de #benjamin_netanyahu, futur génocidaire en 2023-2024. Il y a 4 ans, israël a finalement été débouté par la présidente ougandaise de la CPI et l’affaire a fait « pschiiiiit ! »

    La France, patrie des lumières blafardes et des droits de l’homme blanc, brille quelques fois d’un bien mauvais éclat. Qu’à cela ne tienne, les lumières, même les plus amoindries, attireront toujours les insectes…

    Protéger certains collabos français 
Plus loin dans le temps, on peut aussi rappeler qu’en 1975, robert badinter s’était violemment opposé à la fameuse Résolution 242 des Nations-Unies https://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2004_2009/documents/fd/unresolutions_/unresolutions_fr.pdf . Celle-ci ordonnait, en son article premier :
    1) le « Retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés » ;
    2) la « Cessation de toutes assertions de belligérance ou de tous états de belligérance et respect et reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque État de la région et leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues ».

    Aux plus distraits, cette opposition résolue de badinter indique que ce n’est pas d’hier que « Bob » s’est positionné en ennemi de la cause palestinienne.

    Ensuite, pour les cacahuètes du pousse-café, on rajoutera que l’avocat et ex-ministre de la Justice avait vertement engueulé les français juifs venus huer le président François mitterrand lors d’une cérémonie de commémoration du Vélodrome d’Hiver https://www.youtube.com/watch?v=AkebDVjaPjk&t=5s&ab_channel=C%C3%A0vous

    (1992). La cause de cette hostilité citoyenne ? Le refus persistant du monarque mitterrand à reconnaître la responsabilité de la France dans la période de Vichy (1940-1944).

    Voilà donc un bien curieux personnage que ce badinter. S’il s’est incontestablement investi dans l’abolition de la peine de mort, en France et à travers le monde, il a aussi, par fidélité (ou intérêt ?), su se mettre en colère pour protéger « le père François » ; collaborateur du régime de Vichy dans la France occupée de la Seconde Guerre mondiale.

    Par ailleurs, le premier des abolitionnistes français protégera encore#rené bousquet https://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00296/les-relations-de-francois-mitterrand-et-rene-bousquet.html, antisémite et collabo de l’occupant nazi et… « ami » proche de mitterrand. Cela, jusqu’à ce que – le 8 Juin 1993 – un illuminé vienne tirer 5 balles dans le buffet de l’ex-directeur général de la police de Vichy ET superviseur de « la rafle du Vel d’Hiv’ » [Vélodrome d’Hiver]. Le bilan du haut fonctionnaire bousquet d’avril 1942 à décembre 1943 ? Plus de 60.000 juifs arrêtés par ou avec le concours de la police française pour être déportés vers le camp d’extermination d’Auschwitz…

    L’assassinat de bousquet évitera à mitterrand et son clan « socialiste », la tenue d’un Procès bousquet qui aurait été – comme chacun le sait – très encombrant.

    Enfin, dans la famille badinter, on n’est pas à une contradiction près.

    La veuve de Robert, par exemple, qui, en bonne FÉMINISTE, porte toujours le patronyme de feu son époux, élisabeth_badinter, a été et demeure une pasionaria du féminisme islamophobe. Sans que cela interroge ou énerve quiconque durant sa carrière de présidente au sein du groupe Publicis, dont l’un des très gros clients n’était autre que l’Arabie Saoudite ; pays longtemps soutien inconditionnel de l’État d’israël.



    Abdalaouhad Bouchal

    Source : https://investigaction.net/badinter-etait-pour-la-peine-de-mort-des-palestiniens

    #Palestine #vichy #israël #collaboration #france #elisabeth_badinter #laïcité #islamophobie #badinter #politique #justice #Auschwitz #robert_badinter

    • Des rappels qu’il semble effectivement important de rappeler, sans minimiser le rôle de la personne qui a incarné (en France, donc) l’abolition de la peine de mort, un sujet qui reste malheureusement toujours autant d’actualité. Notamment, en Israël.

      Juste une remarque quelque peu décentrée par rapport au contenu essentiel de ce texte : à propos d’Élisabeth Badinter (on pourra s’étonner que certains patronymes soient privés de majuscules), une féministe,certes, old school , à qui l’on reproche d’avoir conservé le nom de son époux.

      Pour les femmes de cette génération, de toute façon, elles n’avaient pas le choix : c’était soit le nom du mari, soit le nom du père. Pour certaines femmes, choisir le nom du père était une manière de s’affranchir de l’emprise du mari. Et inversement. Dans tous les cas, tant qu’il n’a pas été possible de choisir le nom de la mère ou d’inventer ex nihilo son propre patronyme, il s’agit d’un non-choix, puisque cette expression de la filiation reste la marque symbolique forte du patriarcat.

    • @biggrizzly Alors, s’il n’est pas nécessaire de discuter la question biaisée de la filiation patronymique, on se demande bien ce que vient faire l’évocation de cette personne dans un texte qui concerne son époux, si ce n’est de rattacher, dans leurs identités respectives, l’une à l’autre, respectant ainsi le schéma patriarcal. Le caractère islamophobe et réactionnaire des positionnements politiques d’Élisabeth Badinter ne justifie pas ce type de raccourcis et d’amalgame.

      @mfmb tout à fait d’accord, c’est la raison pour laquelle il me semble que la seule façon de sortir vraiment du truc est la création d’un patronyme.

    • Probablement d’accord, mais alors si l’on critique les positions politiques d’Élisabeth Badinter on le traite dans un sujet qui concerne la personne elle-même ; pas en tant que pièce rapportée d’un texte qui concerne son mari.