#palstine

  • Jordi Ruiz Cirera | Mexico-based Photographer

    http://jordiruizphotography.com/info-contact/info

    http://jordiruizphotography.com/work/ramallahs-youth-at-a-crossroads


    

    Jordi Ruiz Cirera is an independent documentary photographer and filmmaker from Barcelona, based in Mexico. Devoted to long-term projects, Jordi focuses on the effects of globalisation in small communities and how they are adapting to it, and, since relocating in Mexico City, on migration issues across the Americas.

    He is a recipient of Magnum Foundation’s Emergency Fund and winner of global awards including the Taylor Wessing Photographic Portrait Prize at the National Portrait Gallery in London, Magnum’s 30 under 30, POYi, Lucie Awards, Magenta Flash Forward and the AOP’s Student Photographer of the Year. His work has been exhibited widely in galleries and at festivals, and belongs to a number of private collections.

    Jordi’s work has appeared in international publications that include The New York Times, The Sunday Times Magazine, The Guardian, Le Monde M and National Geographic’s Proof. He also works on commissions for corporate clients and non-profits such as MSF / Doctors Without Borders, the United Nations and Save the Children.

    In 2014, Jordi published his first monograph, Los Menonos, with independent publishing house Éditions du LIC. He holds a BA degree in design and an MA in Photojournalism and Documentary Photography from the London College of Communication. Jordi is a member of Panos Pictures.

    #palstine #ramallah #photographie

  • Lettre à Alain Finkielkraut, par Dominique EDDE (L’Orient-Le Jour), via @mona
    https://www.lorientlejour.com/article/1160808/lettre-a-alain-finkielkraut.html

    Cher Alain Finkielkraut, je vous demande et je demande aux responsables politiques de ne pas minorer ces petites victoires du bon sens sur la bêtise, de la banalité du bien sur la banalité du mal. Préférez les vrais adversaires qui vous parlent aux faux amis qui vous plaignent. Aidez-nous à vous aider dans le combat contre l’antisémitisme : ne le confinez pas au recours permanent à l’injonction, l’intimidation, la mise en demeure. Ceux qui se font traiter d’antisémites sans l’être ne sont pas moins insultés que vous. Ne tranchez pas à si bon compte dans le vécu de ceux qui ont une autre représentation du monde que vous. Si antisionisme n’est plus un mot adapté, donnez-nous-en un qui soit à la mesure de l’occupation, de la confiscation des terres et des maisons par Israël, et nous vous rendrons celui-ci. Il est vrai que beaucoup d’entre nous ont renoncé à parler. Mais ne faites pas confiance au silence quand il n’est qu’une absence provisoire de bruit. Un mutisme obligé peut accoucher de monstres. Je vous propose pour finir ce proverbe igbo : « Le monde est comme un masque qui danse : pour bien le voir, il ne faut pas rester au même endroit. »

    • Lettre à Alain #Finkielkraut - Dominique EDDE - L’Orient-Le Jour

      En général avec Finkielkraut ou BHL, je préfère quand on les ignore tant leur pensée est totalement oblitérée, mais la lettre de Dominique Edde est tellement belle (Merci @mona de me l’avoir fait connaître sur twitter) que ça méritait d’être dûment référencé ici, voire discuté. Je vous encourage chaudement à la lire avec attention.

      Morceaux choisis :

      « Vous êtes parti sans faire de place à ma colère. »

      « votre intelligence est décidément mieux disposée à se faire entendre qu’à entendre l’autre. »

      « nous sommes défaits. Oui, le monde arabe est mort. Oui, tous les pays de la région, où je vis, sont morcelés, en miettes. Oui, la résistance palestinienne a échoué. Oui, la plupart desdites révolutions arabes ont été confisquées. Mais le souvenir n’appartient pas que je sache au seul camp du pouvoir, du vainqueur. Il n’est pas encore interdit de penser quand on est à genoux. »

      « Ne faites pas confiance au silence quand il n’est qu’une absence provisoire de bruit. Un mutisme obligé peut accoucher de monstres. Je vous propose pour finir ce proverbe igbo : « Le monde est comme un masque qui danse : pour bien le voir, il ne faut pas rester au même endroit. »

      l’islam salafiste, notre ennemi commun et, pour des raisons d’expérience, le mien avant d’être le vôtre, vous a-t-il fait plus d’une fois confondre deux milliards de musulmans et une culture millénaire avec un livre, un verset, un slogan. Pour vous, le temps s’est arrêté au moment où le nazisme a décapité l’humanité.

      #antisémitisme #anisionisme #israël #palstine #occupation #démolition #colonisation #liban #humanité #extrémisme

    • Oui, le monde arabe est mort. Oui, tous les pays de la région, où je vis, sont morcelés, en miettes. Oui, la résistance palestinienne a échoué. Oui, la plupart desdites révolutions arabes ont été confisquées. Mais le souvenir n’appartient pas que je sache au seul camp du pouvoir, du vainqueur. Il n’est pas encore interdit de penser quand on est à genoux.

    • @val_k

      Cher Alain Finkielkraut,

      Permettez-moi de commencer par vous dire « salamtak », le mot qui s’emploie en arabe pour souhaiter le meilleur à qui échappe à un accident ou, dans votre cas, une agression. La violence et la haine qui vous ont été infligées ne m’ont pas seulement indignée, elles m’ont fait mal. Parviendrais-je, dans cette situation, à trouver les mots qui vous diront simultanément ma solidarité et le fond de ma pensée ? Je vais essayer. Car, en m’adressant à vous, je m’adresse aussi, à travers vous, à ceux qui ont envie de paix.

      Peut-être vous souvenez-vous. Nous nous sommes connus au début des années 1980 à Paris, aux éditions du Seuil, et soigneusement évités depuis. Lors de l’invasion du Liban par Israël, vous n’aviez pas supporté de m’entendre dire qu’un immeuble s’était effondré comme un château de cartes sous le coup d’une bombe à fragmentation israélienne. Cette vérité-là blessait trop la vôtre pour se frayer un chemin. C’est l’arrivée impromptue dans le bureau où nous nous trouvions, de l’historien israélien Saul Friedländer, qui permit de rétablir la vérité. Il connaissait les faits. J’ai respiré. Vous êtes parti sans faire de place à ma colère. Il n’y avait de place, en vous, que pour la vôtre. Durant les décennies qui ont suivi, le syndrome s’est accentué. Vous aviez beau aimer Levinas, penseur par excellence de l’altérité, il vous devenait de plus en plus difficile, voire impossible, de céder le moindre pouce de territoire à celle ou celui que vous ressentiez comme une menace. Cette mesure d’étanchéité, parfaitement compréhensible compte tenu de l’histoire qui est la vôtre, n’eût posé aucun problème si elle ne s’était transformée en croisade intellectuelle. Cette façon que vous avez de vous mettre dans tous vos états pour peu que survienne un désaccord n’a cessé de m’inspirer, chaque fois que je vous écoute, l’empathie et l’exaspération. L’empathie, car je vous sais sincère, l’exaspération, car votre intelligence est décidément mieux disposée à se faire entendre qu’à entendre l’autre.

      Le plus clair de vos raisonnements est de manière récurrente rattrapé en chemin par votre allergie à ce qui est de nature à le ralentir, à lui faire de l’ombre. Ainsi, l’islam salafiste, notre ennemi commun et, pour des raisons d’expérience, le mien avant d’être le vôtre, vous a-t-il fait plus d’une fois confondre deux milliards de musulmans et une culture millénaire avec un livre, un verset, un slogan. Pour vous, le temps s’est arrêté au moment où le nazisme a décapité l’humanité. Il n’y avait plus d’avenir et de chemin possible que dans l’antériorité. Dans le retour à une civilisation telle qu’un Européen pouvait la rêver avant la catastrophe. Cela, j’ai d’autant moins de mal à le comprendre que j’ai la même nostalgie que vous des chantiers intellectuels du début du siècle dernier. Mais vous vous êtes autorisé cette fusion de la nostalgie et de la pensée qui, au prix de la lucidité, met la seconde au service de la première. Plus inquiétant, vous avez renoncé dans ce « monde d’hier » à ce qu’il avait de plus réjouissant : son cosmopolitisme, son mélange. Les couleurs, les langues, les visages, les mémoires qui, venues d’ailleurs, polluent le monde que vous regrettez, sont assignées par vous à disparaître ou à se faire oublier. Vous dites que deux menaces pèsent sur la France : la judéophobie et la francophobie. Pourquoi refusez-vous obstinément d’inscrire l’islamophobie dans la liste de vos inquiétudes ? Ce n’est pas faire de la place à l’islamisme que d’en faire aux musulmans. C’est même le contraire. À ne vouloir, à ne pouvoir partager votre malaise avec celui d’un nombre considérable de musulmans français, vous faites ce que le sionisme a fait à ses débuts, lorsqu’il a prétendu que la terre d’Israël était « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Vous niez une partie de la réalité pour en faire exister une autre. Sans prendre la peine de vous représenter, au passage, la frustration, la rage muette de ceux qui, dans vos propos, passent à la trappe.

      Vous avez cédé à ce contre quoi Canetti nous avait brillamment mis en garde avec Masse et puissance. Vous avez développé la « phobie du contact » à partir de laquelle une communauté, repliée comme un poing fermé, se met en position de défense aveugle, n’a plus d’yeux pour voir hors d’elle-même. Cette posture typique d’une certaine politique israélienne, et non de la pensée juive, constitue, entre autre et au-delà de votre cas, la crispation qui rend impossible l’invention de la paix. C’est d’autant plus dommage qu’il y a fort à parier que le monde dont vous portez le deuil est très proche de celui d’un nombre considérable de gens qui vivent en pays arabes sous la coupe de régimes mafieux et/ou islamistes. Pourquoi ceux-là comptent-ils si peu pour vous ? Pourquoi préférez-vous mettre le paquet sur vos ennemis déclarés que donner leur chance à de potentiels amis ? Le renoncement à l’idéal, dont j’évoque longuement la nécessité dans mon dernier livre sur Edward Said, est un pas que vous ne voulez pas franchir. J’entends par idéal la projection de soi promue au rang de projet collectif. Or, le seul rêve politique qui vaille, on peut aussi l’appeler utopie, c’est celui qui prend acte de la réalité et se propose d’en tirer le meilleur et non de la mettre au pas d’un fantasme. C’est précisément le contraire de l’idéal en circuit fermé qui fonctionne sur le mode d’une fixation infantile et nous fait brusquement découvrir, à la faveur d’une mauvaise rencontre, qu’il nourrit la haine de ceux qui n’ont pas les moyens de ne pas haïr. Cet homme qui vous a injurié a tout injurié d’un coup : votre personne, les Juifs et ceux que cette ignominie écœure. Il ne suffit toutefois pas de le dire pour le combattre et moins encore pour épuiser le sujet. À cet égard, je vous remercie d’avoir précisé à la radio que l’antisémitisme et l’antisionisme ne pouvaient être confondus d’un trait.

      Peut-être aurez-vous l’oreille du pouvoir en leur faisant savoir qu’ils ne cloueront pas le bec des opposants au régime israélien en clouant le bec des enragés. On a trop l’habitude en France de prendre les mots et les esprits en otage, de privilégier l’affect au mépris de la raison chaque fois qu’est évoquée la question d’Israël et de la Palestine. On nous demande à présent de reconnaître, sans broncher, que l’antisémitisme et l’antisionisme sont des synonymes. Que l’on commence par nous dire ce que l’on entend par sionisme et donc par antisionisme. Si antisioniste signifie être contre l’existence d’Israël, je ne suis pas antisioniste. Si cela signifie, en revanche, être contre un État d’Israël, strictement juif, tel que le veulent Netanyahu et bien d’autres, alors oui, je le suis. Tout comme je suis contre toute purification ethnique. Mandela était-il antisémite au prétexte qu’il défendait des droits égaux pour les Palestiniens et les Israéliens ? L’antisémitisme et le négationnisme sont des plaies contre lesquelles je n’ai cessé de me battre comme bien d’autres intellectuels arabes. Que l’on ne nous demande pas à présent d’entériner un autre négationnisme – celui qui liquide notre mémoire – du seul fait que nous sommes défaits. Oui, le monde arabe est mort. Oui, tous les pays de la région, où je vis, sont morcelés, en miettes. Oui, la résistance palestinienne a échoué. Oui, la plupart desdites révolutions arabes ont été confisquées. Mais le souvenir n’appartient pas que je sache au seul camp du pouvoir, du vainqueur. Il n’est pas encore interdit de penser quand on est à genoux.

      Un dernier mot avant de vous quitter. Je travaille au Liban avec des femmes exilées par la guerre, de Syrie, de Palestine, d’Irak. Elles sont brodeuses. Quelques-unes sont chrétiennes, la plupart musulmanes. Parmi ces dernières, trois ont perdu un fils. Toutes sont pratiquantes. Dieu est pour ainsi dire leur seul recours, leur seule raison de vivre. Réunies autour d’une grande table, sur laquelle était posée une toile de chanvre, nous étions une douzaine à dessiner un cargo transportant un pays. Chacune y mettait un morceau du sien. L’une un tapis, l’autre une porte, une colonne romaine, un champ d’olivier, une roue à eau, un coin de mer, un village du bord de l’Euphrate. Le moment venu d’introduire ou pas un lieu de culte, la personne qui dirigeait l’atelier a souhaité qu’il n’y en ait pas. Face à la perplexité générale, il a été proposé que ces lieux, s’il devait y en avoir, soient discrets. À la suggestion d’ajouter une synagogue, l’une des femmes a aussitôt réagi par ces mots : « S’il y a une église et une mosquée, il faut mettre une synagogue pour que chacun puisse aller prier là où il veut. Et elle a ajouté avec le vocabulaire dont elle disposait : « Nous ne sommes pas antisémites, nous sommes antisionistes. » Toutes ont approuvé, faisant valoir que « dans le temps », tout ce monde-là vivait ensemble.

      Cher Alain Finkielkraut, je vous demande et je demande aux responsables politiques de ne pas minorer ces petites victoires du bon sens sur la bêtise, de la banalité du bien sur la banalité du mal. Préférez les vrais adversaires qui vous parlent aux faux amis qui vous plaignent. Aidez-nous à vous aider dans le combat contre l’antisémitisme : ne le confinez pas au recours permanent à l’injonction, l’intimidation, la mise en demeure. Ceux qui se font traiter d’antisémites sans l’être ne sont pas moins insultés que vous. Ne tranchez pas à si bon compte dans le vécu de ceux qui ont une autre représentation du monde que vous. Si antisionisme n’est plus un mot adapté, donnez-nous-en un qui soit à la mesure de l’occupation, de la confiscation des terres et des maisons par Israël, et nous vous rendrons celui-ci. Il est vrai que beaucoup d’entre nous ont renoncé à parler. Mais ne faites pas confiance au silence quand il n’est qu’une absence provisoire de bruit. Un mutisme obligé peut accoucher de monstres. Je vous propose pour finir ce proverbe igbo : « Le monde est comme un masque qui danse : pour bien le voir, il ne faut pas rester au même endroit. »

      Dominique EDDÉ est romancière et essayiste. Dernier ouvrage : « Edward Said. Le roman de sa pensée » (La Fabrique, 2017).

      –—
      Note de l’auteure

      Rédigée le 23 février dernier, cette lettre à Alain Finkielkraut a été acceptée par le journal Le Monde qui demandait qu’elle lui soit « réservée », puis elle a été recalée, sans préavis, 9 jours plus tard alors qu’elle était en route pour l’impression.

      L’article qui, en revanche, sera publié sans contrepoids ce même jour, le 5 mars, était signé par le sociologue Pierre-André Taguieff. Survol historique de la question du sionisme, de l’antisionisme et de « la diabolisation de l’État juif », il accomplit le tour de force de vider le passé et le présent de toute référence à la Palestine et aux Palestiniens. N’existe à ses yeux qu’un État juif innocent mis en péril par le Hamas. Quelques mois plus tôt, un article du sociologue Dany Trom (publié dans la revue en ligne AOC) dressait, lui aussi, un long bilan des 70 ans d’Israël, sans qu’y soient cités une seule fois, pas même par erreur, les Palestiniens.

      Cette nouvelle vague de négationnisme par omission ressemble étrangement à celle qui en 1948 installait le sionisme sur le principe d’une terre inhabitée. Derrière ce manque d’altérité ou cette manière de disposer, à sens unique, du passé et de la mémoire, se joue une partie très dangereuse. Elle est à l’origine de ma décision d’écrire cette lettre. Si j’ai choisi, après le curieux revirement du Monde, de solliciter L’Orient-Le Jour plutôt qu’un autre média français, c’est que le moment est sans doute venu pour moi de prendre la parole sur ces questions à partir du lieu qui est le mien et qui me permet de rappeler au passage que s’y trouvent par centaines de milliers les réfugiés palestiniens, victimes de 1948 et de 1967.

      Alors que j’écris ces lignes, j’apprends qu’a eu lieu, cette semaine, un défilé antisémite en Belgique, dans le cadre d’un carnaval à Alost. On peine à croire que la haine et la bêtise puissent franchir de telles bornes. On peine aussi à trouver les mots qui tiennent tous les bouts. Je ne cesserai, pour ma part, d’essayer de me battre avec le peu de moyens dont je dispose contre la haine des Juifs et le négationnisme, contre le fanatisme islamiste et les dictatures, contre la politique coloniale israélienne. De tels efforts s’avèrent de plus en plus dérisoires tant la brutalité ou la surdité ont partout des longueurs d’avance.

      Que les choses soient claires : l’antisémitisme n’est pas, de mon point de vue, un racisme comme un autre. Il est le mal qui signe la limite irrationnelle de l’humain dans notre humanité. Le combattre de toutes nos forces n’est pas affaiblir la Palestine, c’est la renforcer. Alerter un certain milieu intellectuel et politique sur les dangers d’une mémoire sioniste exclusive, c’est l’alerter sur la grave injustice qu’elle signifie, mais aussi sur le désastreux effet d’huile sur le feu antisémite que peut produire cette occultation de l’autre.

      D.E.

    • Et aussi

      Note de l’auteure

      Rédigée le 23 février dernier, cette lettre à Alain Finkielkraut a été acceptée par le journal Le Monde qui demandait qu’elle lui soit « réservée », puis elle a été recalée, sans préavis, 9 jours plus tard alors qu’elle était en route pour l’impression.

      L’article qui, en revanche, sera publié sans contrepoids ce même jour, le 5 mars, était signé par le sociologue Pierre-André Taguieff. Survol historique de la question du sionisme, de l’antisionisme et de « la diabolisation de l’État juif », il accomplit le tour de force de vider le passé et le présent de toute référence à la Palestine et aux Palestiniens. N’existe à ses yeux qu’un État juif innocent mis en péril par le Hamas. Quelques mois plus tôt, un article du sociologue Dany Trom (publié dans la revue en ligne AOC) dressait, lui aussi, un long bilan des 70 ans d’Israël, sans qu’y soient cités une seule fois, pas même par erreur, les Palestiniens.


      #le_monde

    • @touti : quand tu préconises Tor, c’est « Tor Browser » ou le réseau Tor ? J’ai pas encore osé me lancer dans ce truc car ça m’a l’air complexe.
      Sinon, j’utilise un service qui fournit des accès à des VPN, ce qui me permet de « délocaliser » mon IP, d’anonymiser mes connections et d’en crypter le contenu. Ça s’appelle « Cyberghost » et c’est payant aussi, mais bon ...

    • Oui TOR browser, et ça utilise le réseau TOR, faut arrêter d’avoir peur (les médias dominants ont bien travaillé avec le dark web, raaaa bouououuoouh TOR c’est le mal) , c’est aussi simple que n’importe quel navigateur.

    • Euh ... En fait, c’est pas le darquouèbe qui me fout les jetons, c’est la complexité technique du bouzin. Faudra que je teste sur une vieille machine sous Linux.
      Sinon, à propos de Cyberghost, un peu de doc ici même :
      https://www.tomsguide.com/us/cyberghost-vpn,review-4458.html

      Mais si j’arrive à maîtriser Tor (et son « brouteur »), j’abandonne derechef mon service payant. (Désolé @monolecte d’avoir squatté ton post avec mes angoisses techniques.)

    • Non mais ya rien à faire, tu ouvres TorBrowser et c’est fini. C’est juste un Firefox pré-configuré pour passer par Tor. Dès que tu l’allumes il fait un chemin au hasard dans les nœuds Tor, et du coup c’est comme si tu faisais ta requête depuis ailleurs (mais le nœud sortant est aussi en France). À tout moment t’as une entrée de menu « rouvrir avec un autre chemin » si tu veux le changer.

  • Emboldened by Trump, Israel tightens grip on Jerusalem | The Electronic Intifada

    https://electronicintifada.net/blogs/tamara-nassar/emboldened-trump-israel-tightens-grip-jerusalem

    Israel has started work on a major new settlement project in occupied East Jerusalem.

    The construction of a center for Jewish religious studies began in Jerusalem’s Old City late Tuesday evening, according to the Palestinian Center for Human Rights (PCHR).

    The center is a short distance from the al-Aqsa mosque, one of Islam’s holiest sites.

    PCHR stated that the project is in direct violation of Palestinians’ rights to Jerusalem, and that it “would seriously distort and change the city’s historical characteristics.”

    #palstine #jérusalem #israël #colonisation #occupation

  • Israeli forces shoot 11-year-old Palestinian in head with rubber bullet | +972 Magazine

    https://972mag.com/israeli-forces-shoot-11-year-old-palestinian-in-head-with-rubber-bullet/130054

    The Israeli army shot an 11-year-old Palestinian boy in the head with a rubber bullet Monday night during a raid on Shuafat refugee camp in East Jerusalem.

    #juste_le_titre #palstine #israël #colobisation #démolition #violence #enfance #enfants

  • Un dessinateur d’animation palestinien reproduit l’occupation israélienne
    Carol Hills – 8 mai 2017 | News.wgbh | Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2017/05/11/un-dessinateur-danimation-palestinien-reproduit-loccupation-isr

    Le nouveau livre de Sabaaneh s’intitule « Blanc et Noir : dessins animés politiques de la Palestine ». Le titre est en partie une référence à l’occupation par les Israéliens des terres des Palestiniens.

    « Ce qu’il se passe ici, c’est une occupation », dit Sabaaneh. « Quand vous faites face à une occupation, vous devez mettre fin à l’occupation. C’est noir et blanc. Il n’y a pas de zone intermédiaire entre noir et blanc ».

    Son nouveau livre est un appel aux peuples du monde pour comprendre comment l’occupation israélienne limite et diminue la vie quotidienne des Palestiniens.

    Prenez les check-points de sécurité et le mur israélien en Cisjordanie.

    « Vous ne pouvez pas imaginer que si vous voulez allez de chez vous à la maison de votre famille, vous pouvez mettre sept heures pour rejoindre votre maison familiale, alors qu’il ne faut qu’une heure » dit Sabaaneh. (...)

    Crédit : Mohammad Sabaaneh © 2017, avec la permission de Just World Pupblishing LLC.

  • East Jerusalem Palestinians : displaced in their own city | +972 Magazine

    http://972mag.com/resource-displaced-in-their-own-city/109725

    A new report by Ir Amim reviews of various aspects of Israeli policy, from 1967 to the present day, that have created the current reality in which tens of thousands of Jerusalem residents have been sundered from the city since the establishment of the Separation Barrier and are virtually ignored by both the local and central governments.

    The findings of the report present a stark warning. The reality it describes constitutes a disaster for the Palestinians and will cause grave damage to the stability of life in Jerusalem, the foundations of Israeli society and to any future political resolution.

    The neighborhoods of East Jerusalem left outside the Separation Barrier provide an extreme illustration of broader processes in East Jerusalem and Israel’s general attitude toward the Palestinian population of the city.

    La carte montre très bien comment les Israéliens ont réussi le tour de force à expulser des milliers de Palestiniens de Jérusalem sans même avoir besoin de les bouger de chez eux. Une première, un nettoyage ethnique sans déplacement (physique) forcé, en somme. Il faut juste construire un mur. Les deux espaces jaunes, sont des quartiers palestiniens situés dans les limites de la municipalité de Jérusalem... Maintenant le mur sépare ces deux communautés de la ville et des services municipaux. EN orange et en rouge, les territoires contrôlés et occupés par les Israéliens en Cisjordanie en violation des lois et des conventions internationales.

    #israel #jérusalem #palstine #occupation #colonisation #nettoyage_ethnique #réfugiés

  • Etat palestinien : la leçon de « Proche-Orient » d’un Israélien à BHL et Finkielkraut - Rue89 - L’Obs

    http://rue89.nouvelobs.com/zapnet/2014/12/02/etat-palestinien-lecon-proche-orient-dun-israelien-a-bhl-finkielkra

    Je poste ça, non pas pour finkie ni pour bhl dont je n’ai strictement rien à foutre, mais pour une phrase de Nissim Zvili, ancien ambassadeur d’Israël en France et membre du parti travailliste, à l’adresse des deux « intelletuels » français :

    c’est sûr qu’on a âbimé les valeurs du sionisme en dominant un autre peuple pendant 47 ans. Vous savez ce que ça veut dire dominer 4,5 millions de Palestiniens ? Vous savez ce que ça veut dire une occupation ?

    Ce qui rappelle une déclaration d’Ariel Sharon, qui, lors d’une réunion publique et filmée, avait reconnu qu’Israël "occupait" des territoires qui ne lui appartenait pas et qu’il faudra bien un jour y renoncer ("appelons les choses comme elles sont ! Il faut bien l dire, ce que nous faisons, c’est de l’occupation !") - Je vais essayer de retrouver la référence et le film d’où est extraite cette séquence.
    #israël #palstine #occupation #colonisation

  • Nine more Jewish families take over Silwan homes in dead of night | +972 Magazine

    http://972mag.com/nine-more-jewish-families-take-over-silwan-homes-in-dead-of-night/97864

    If settling Jews beyond the Green Line in Palestinian East Jerusalem is legitimate, why are organizations sneaking in settlers in the middle of the night?

    Nine Jewish Israeli families took over two empty buildings in the Palestinian neighborhood of Silwan in East Jerusalem overnight Sunday. According to the NGO Ir Amim, the families took control over 10 housing units in two buildings in the heart of Silwan. They moved in under the auspices of Ateret Cohanim, a settler organization based in the Muslim quarter of the Old City that works to create a Jewish demographic majority in East Jerusalem.

    #israël #palstine #colonisation #silwan #occupation #colons

  • Bibi’s final status map leaves little room for Palestine - Al-Monitor : the Pulse of the Middle East

    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2014/01/settlements-map-two-state-netanyahu-israel-palestine.html#ixzz2sHnSqe5B

    Signalé par @alaingresh que je remercie beaucoup, c’est une mise à jour importante pour poursuivre la collection des mille projets et alternatives publiées depuis la rencontre de Madrid. On va vien finir par en faire un atlas !

    Bibi’s final status map leaves little room for Palestine

    The conflict between Israelis and Palestinians is about the map — who gets what and how much of historic Palestine. US Secretary of State John Kerry may well have an opinion about this — it is hard to believe that he does not — but President Barack Obama’s White House has yet to decide whether to break with the history of the last four decades and draw an American picture of what the states of Israel and Palestine should look like.

    #israël #palstine #cisjordanie #occupation #colonisation

  • Mahmoud Darwich, le Galiléen | MuCEM - Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée

    http://www.mucem.org/fr/node/1630

    De la Palestine, Mahmoud Darwich, né en 1941 en Galilée, a endossé tous les héritages : cananéen, philistin, hébreu, égyptien et perse, romain, grec, arabe... « Je suis arabe », lançait le poète pour célébrer l’identité plurielle de la Méditerranée. Sa patrie était sa langue pour chanter la mer, comme l’exil.

    Lectures en arabe et en français accompagnées par Franck Tortiller au vibraphone et Philippe Lacarrière à la contrebasse.

    Avec Dominique Devals (comédienne), Farouk Mardam Bey (éditeur, directeur de la collection Sindbad chez Actes Sud) et Elias Sanbar (ambassadeur de Palestine auprès de l’UNESCO, écrivain et traducteur de Mahmoud Darwich en langue française)

    #Mahmoud_Darwich #palstine #Poésie

    • LE DISCOURS DU DICTATEUR

      Certes, elles n’ont plus aujourd’hui l’aura qu’elles avaient encore il y a quelques années… Mais il est tout de même étonnant de constater que les grandes voix poétiques arabes se tiennent à distance, très critique, des #soulèvements arabes. Au Bahreïn, Qassim Haddad, auteur avec Amin Saleh en 1984 d’un manifeste qui fut une véritable « révolution » poétique, n’est guère sorti de son silence que pour condamner, au tout début des événements, les excès des révolutionnaires (Voir la référence en arabe). Réticent vis-à-vis de ce qu’on appelle le « #printemps_arabe », Adonis l’est encore plus par rapport à « ce qui se passe en #Syrie et qu’on appelle révolution [et qui] n’en est pas une. Il se passe des choses contraires au principe même d’une révolution. » Mais c’est encore « le dernier communiste », l’Irakien Saadi Youssef, qui est le plus cruel avec son poème se moquant des poules caquetant « Printemps arabe, Printemps arabe ! »

      Qu’aurait pensé de tout cela Mahmoud Darwich, disparu au début du mois d’août, il y a cinq ans déjà ? Quel parti aurait-il pris dans ces soulèvements qui laissent si peu de place, en apparence du moins, à la question palestinienne ? La réponse se trouve dans les écrits qu’il a laissés, et dans les lectures qu’ils susciteront, longtemps encore. Certains textes plus que d’autres, à certains moments et dans certaines circonstances.

      la suite :
      http://orientxxi.info/magazine/mahmoud-darwich-for-ever-le-discours-du-dictateur-0328

  • Former EU leaders urge Ashton: Stand firm on Israeli settlement guidelines
    Haaretz
    By Barak Ravid | Sep. 16, 2013
    http://www.haaretz.com/news/diplomacy-defense/.premium-1.547188

    A group of 15 former senior European officials has urged the European Union not to soften or delay new settlement guidelines slated to take effect on January 1, and in particular to ensure they apply to the Horizon 2020 scientific cooperation program.

    The letter, dated September 16, was sent to all EU foreign ministers by the European Eminent Persons Group, whose stated goal is promoting Israeli-Palestinian peace. The group is co-chaired by former French Foreign Minister Hubert Vedrine, former German Deputy Foreign Minister Wolfgang Ischinger and former British Ambassador to the UN Jeremy Greenstock.

    Its more prominent members include Javier Solana, who formerly served as EU foreign policy czar and NATO secretary-general, Benita Ferrero-Waldner, the former European commissioner for external relations and Austrian foreign minister, former Irish Prime Minister John Bruton, former Dutch Prime Minister Andreas Van Agt and former Dutch Foreign Minister Hans Van den Broek.

    One particularly noteworthy signatory is former Spanish Foreign Minister Miguel Moratinos, who is considered relatively close to Prime Minister Benjamin Netanyahu and was granted a meeting with the premier when he visited Israel a few weeks ago.

    “With great concern we have taken note of recent calls to delay, modify or even suspend the European Commission guidelines on funding of Israeli entities in the territories occupied by Israel since June 1967,” the letter began. “We urge you to uphold this commitment by supporting the guidelines and their full application by EU institutions, notably in regard to the ongoing negotiations about Israel’s participation in Horizon 2020.”

  • Netanyahou ordonne l’éviction d’activistes palestiniens à proximité de Jérusalem
    http://questionscritiques.free.fr/edito/guardian/Palestine_Cisjordanie_village_de_tentes_Bab-al-Chams_120113.

    Par Harriet Sherwood, à Bab al-Chams The Guardian, 13 janvier 2013
    article original : "Israeli PM orders eviction of Palestinian activists outside Jerusalem"

    Cette action fait suite à la création d’un village comprenant une vingtaine de tentes sur un terrain désigné pour le développement de colonies

    « Nous, les fils et les filles de Palestine, déclarons la fondation du village de Bab al-Chams, par ordre du peuple, sans la permission de l’occupation ou de tout autre organisme, parce que cette terre est la nôtre comme l’est notre droit d’y construire » .

    Les manifestants ont dit que les tentes ont été dressées sur un terrain palestinien privé, avec l’entière permission des propriétaires. Les activistes ont demandé la protection de la Cour suprême, qui a accordé une injonction contre leur éviction et donné à l’Etat d’Israël jusqu’à six jours pour répondre.

    Cette manifestation a été lancée six semaines après l’annonce de Netanyahou de plans pour accélérer le développement de E1, déclenchant une condamnation internationale très ferme. Cette zone, qui fait environ 12 km2, est située entre Jérusalem et la vaste colonie de Cisjordanie Ma’ale Adumim.

    L’Autorité Palestinienne et la plupart des diplomates occidentaux disent que le développement de E1 portera atteinte à la perspective d’un Etat palestinien viable, en coupant pratiquement en deux la Cisjordanie et en la séparant effectivement de Jérusalem Est, qui est destinée à être la future capitale d’un Etat palestinien.

    Samedi, des quantités de supporters se sont rendus sur ce site, perché à proximité d’un camp de bédouins et à portée de vue d’un immense quartier général de la police israélienne. Les activistes ont préparé du thé à la menthe et du café sur des feux, et des volontaires ont tenu un centre médical dans une tente. Les ordures ont été collectées par une équipe organisée par un membre du « conseil de village » constitué de sept personnes.

    Mahmoud Zawahra, l’un des leaders des manifestants, a décrit le village de tentes comme une « résistance constructive ». « Nous faisons partie d’un mouvement de résistance non-violente. Pour nous, cette terre est occupée et nous avons donc créé un village pour stopper le plan israélien de construire une colonie ici », a-t-il dit.
    (...)
    Samedi, les forces israéliennes de sécurité ont empêché les responsables palestiniens, Hanan Ashrawi et Saeb Erekat, de se rendre sur le site. Plus tôt, Ashrawi avait accueilli l’établissement de Bab al-Chams en disant : « Cette initiative est très créative et c’est un outil non-violent légitime pour protéger notre terre des plans coloniaux israéliens. Nous avons le droit de vivre partout dans notre Etat, et nous appelons la communauté internationale à soutenir de telles initiatives, ainsi qu’à protéger ceux qui sont menacés par les forces d’occupation israéliennes afin qu’ils puissent exercer leurs droits à la résistance pacifique contre l’occupation israélienne illégale ».

    Appelez, Appelez, mais appelez fort , la communauté internationale entend tout de travers ...