Lu dans le supplément (consacré au Fonds mondial de lutte contre le #sida, la #tuberculose & le #paludisme) du dernier @mdiplo reçu aujourd’hui :
Entre les années 2000 et 2002 en Afrique du Sud :
La mobilisation paie : le lobby phamaceutique finit par jeter l’éponge. On va enfin pouvoir soigner les malades. Pourtant, pour les militants qui ont défendu le gouvernement, la désillusion est rapide et profonde : fidèle du président Thabo Mbeki, la ministre de la santé Manto Tshabalala-Msimang n’a aucune intention d’organiser la distribution d’anti-rétroviraux dans le secteur public de la santé. Elle argue qu’ils sont toxiques ou qu’on peut se soigner en adoptant un régime nutritif à la base d’huile d’holive, d’ail et de citron
Sinon, les firmes pharmaceutiques rachètent les firmes fabricant des génériques, l’OMC a fait « disparaitre » deux Etats ne respectant pas les brevets (Thaïlande & Inde). La tuberculose devient de plus en plus résistante.