• A Bamako, des voyageurs transfrontaliers bloqués par les sanctions de la Cédéao
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/01/12/a-bamako-des-voyageurs-transfrontaliers-bloques-par-les-sanctions-de-la-cede

    A Bamako, des voyageurs transfrontaliers bloqués par les sanctions de la Cédéao. Les Etats membres de l’organisation régionale ont décidé de fermer leurs frontières avec le Mali, où la junte militaire rechigne à rendre le pouvoir aux civils. La gare de bus de la compagnie Africa Tours Trans, à Bamako, n’est que l’ombre de la fourmilière habituelle depuis que, sous l’effet des sanctions ouest-africaines, les principales frontières routières du Mali sont fermées et que les bus circulent moins. En cette fin de matinée, un seul bus, venant de Sévaré (centre), vient rompre la torpeur de la cour aux bâtiments jaunes et rouges, comme le logo de la compagnie. En fond sonore, une télévision diffuse des feuilletons ouest-africains à l’eau de rose devant plusieurs dizaines de passagers désabusés. Leurs bagages, prêts pour l’embarquement, traînent au soleil depuis qu’on leur a annoncé, à l’aube, l’annulation de leur bus.
    Le Mali, où la junte militaire n’a pas tenu ses engagements après avoir promis de rendre le pouvoir aux civils en février 2022 après deux putschs, a été frappé de sanctions par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), dont les Etats membres ont décidé de fermer leurs frontières avec le pays. Seules restent ouvertes les routes vers la Mauritanie, l’Algérie – qui ne font pas partie de la Cédéao – et la Guinée. Cette dernière, membre de l’organisation, en a été suspendue après avoir connu elle-même un coup d’Etat ; et les militaires qui la dirigent ont décidé de laisser ouverte la frontière avec le Mali.Le Mali est un nœud du transport routier ouest-africain. Le pays est certes enclavé mais immense. La capitale, Bamako, est incontournable quand on veut voyager du Sénégal, de la Gambie ou de la Mauritanie vers le reste de l’Afrique de l’Ouest. (...) Pour les nombreuses compagnies de bus basées à Bamako, l’annonce de ces sanctions a été comme une double peine : la pandémie de Covid-19 a déjà causé la fermeture de plusieurs frontières terrestres dans la sous-région. « Avec les sanctions qui viennent s’ajouter, ça va faire empirer le problème », dit Yaya Zakaria Touré, représentant d’Africa Tours Trans : « Nos voyages sont tournés vers l’international : Cotonou, Lomé, Banjul, Dakar… Ça nous a donc touchés, tous les voyages qui étaient programmés ont été annulés pour la semaine. Mais on va faire avec car on n’a pas d’autre choix. » Nombreuses sont les compagnies qui continuent d’opérer en débarquant leurs passagers à quelques mètres de la frontière. A ces derniers, ensuite, de traverser à pied et bagages en main ces frontières souvent poreuses pour prendre un autre bus de l’autre côté. « A la frontière avec la Côte d’Ivoire, fermée depuis deux ans avec le coronavirus, c’est comme ça qu’on fait », raconte un chauffeur de bus.Celui d’Africa Tours Trans n’a pas bougé de la matinée. Les Maliens qui pouvaient rentrer chez eux l’ont fait. Les autres, souvent étrangers sans logement ni proche dans la capitale, restent sur les bancs de la gare. « Par la grâce de Dieu, peut-être qu’on pourra partir bientôt », dit Jennifer Edong.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#mali#gambie#mauritanie#guinee#CEDEAO#crise#politique#circulation#frontiere#pandemie#etranger#transfrontalier

  • #Tournai (Belgique) : Actuellement, le nombre de patients diminue chaque semaine au CHwapi.
    https://www.notele.be/it18-media108457-covid-le-chwapi-s-attend-a-une-hausse-des-hospitalisations-d

    Avec 16 patients Covid, le CHwapi a repris ses activités normales. Néanmoins, l’arrivée d’Omicron laisse les médecins perplexes quant à la capacité du centre hospitalier d’avoir suffisamment de personnel. En effet, depuis la 4ème vague, il a été observé que le taux d’absentéisme s’élève à 15% chez le personnel soignant. Ce taux s’explique par l’enchainement des vagues Covid depuis bientôt 2 ans, forçant le personnel à travailler sans relâche.


    Pourtant, avec la 5ème vague qui approche, l’hôpital s’organise et anticipe avec la création d’une unité Covid en pédiatrie. « Omicron diffère des autres variants à bien des égards. La nouveauté est qu’il touche tout le monde. Les personnes âgées ne sont plus les seules à être impactées, bon nombre d’enfants comme de femmes enceintes le sont également. De plus, sa durée d’incubation passe à 3 jours contre 5 auparavant », explique Mélanie Delvallée, infectiologue.

    Suivant les inquiétudes que cette nouvelle vague procure, la dose booster est fortement conseillée. Il a été observé qu’elle diminuerait les chances d’hospitalisation et permettrait une guérison plus rapide.
    Caroline Colard

    #tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #soignants #enfants

  • « Ils pleurent, se débattent, hurlent » : le cri du cœur d’une préparatrice en pharmacie, obligée de tester des dizaines d’enfants Jules Fresard
    https://www.bfmtv.com/amp/sante/ils-pleurent-se-debattent-hurlent-le-cri-du-coeur-d-une-preparatrice-en-pharm

    Sur Instagram, Lara a tenu à alerter le gouvernement sur les difficultés qu’entraîne le nouveau protocole sanitaire à l’école pour les centres de dépistage contre le Covid-19.

    « On ne peut pas tester une classe entière à 19h car il y a un cas positif ». Dans une lettre ouverte https://www.instagram.com/p/CYgxLi4jFNL publiée sur Instagram dimanche, Lara est venue en quelques lignes décrire les difficultés et la pression que vivent au quotidien les centres de dépistage au Covid-19 depuis la mise en œuvre du nouveau protocole sanitaire en vigueur à l’école. « Aujourd’hui, rien ne va plus », met en garde la jeune femme, préparatrice en pharmacie et réalisant des tests de dépistage.

    Ce nouveau protocole, applicable dans les établissements scolaires depuis le retour des vacances de Noël, prévoit de garder les écoles ouvertes. Mais à chaque cas positif au Covid-19 détecté dans une classe, tous les élèves doivent se faire tester à J+0 avec un test PCR ou antigénique, puis à J+2 et J+4 avec un autotest.

    Une exigence nécessaire au retour en classe, mais qui fait peser une forte pression sur les centres de dépistage, en pleine flambée épidémique. Plus de 296.000 nouveaux cas ont été recensés dimanche. Et entre le 31 décembre et le 6 janvier, 9,5 millions de tests ont été réalisés en France.

    Des enfants qui « hurlent à la mort »
    Dans sa lettre ouverte, accompagnée d’une photo où elle se montre écouvillon en main, coiffée d’une visière, d’un masque, d’une charlotte et d’une blouse, c’est les difficultés connues face à ce nouveau protocole que Lara évoque. Et notamment celle de tester de jeunes enfants.

    « Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants pour les tester coûte que coûte. Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leur parent, eux aussi, à bout », écrit la jeune femme.

    Chez les parents, la volonté de faire tester à tout prix les enfants s’explique par l’incapacité pour certains de les faire garder en cas de test positif. « Parfois, je refuse de tester un enfant dans ces conditions, et c’est alors que le parent me supplie en pleurant de tester et d’infliger cette souffrance à son enfant sinon il ne pourra pas retourner à l’école et le parent doit travailler, donc l’enfant doit aller à l’école le lendemain », détaille Lara.

    Les plus jeunes touchés de plein fouet par cette cinquième vague
    Relativement épargnés par la pandémie jusque-là, les enfants, en pleine cinquième vague les contaminant plus qu’avant, sont touchés de plein fouet par ses effets délétères. Lara évoque notamment des enfants dont le résultat revient positif, soumis aux reproches de leur parent, estimant qu’ils n’ont pas assez fait attention à l’école.

    « Et parfois, les parents me disent : elle va être enfermée dans sa chambre pendant une semaine, les repas seront servis sur un plateau qu’on posera devant sa porte, pas de câlin, pas de bisou jusqu’à qu’elle puisse sortir de l’isolement. Non mais ! », s’insurge la jeune femme.

    Hausse des violences
    Ce témoignage est également une plongée dans la violence verbale à laquelle est soumis le personnel des centres de dépistage. En août déjà, face aux violences, verbales comme physiques, connues par de nombreux professionnels de santé, Olivier Véran, leur ministre de tutelle, leur avait adressé une lettre.

    « Ces dernières semaines, alors qu’une nouvelle fois ils répondent présents pour vacciner la population et pour augmenter notre capacité de tests de manière à freiner l’épidémie, plusieurs de nos professionnels ont été lâchement agressés parce qu’ils faisaient leur métier. Je n’accepterai aucune violence, aucune intimidation, aucune atteinte à leur intégrité physique ou à leur outil professionnel », écrivait à l’époque Olivier Véran.

    Une situation qui n’a pas évolué pour le mieux, si l’on en croit le témoignage de Lara. La jeune femme écrit : « Parfois je me fais assaillir, insulter des tous les noms, l’impression d’être jetée en pâture aux loups, parce que je dis non. Les patients ne comprennent pas ce non, ben oui partout les politiques disent d’aller en pharmacie se faire tester... ».

    Face à cette situation, Lara « pleure » quand elle sort du travail. En attendant, elle s’en remet désespérément à l’exécutif. « Allo le gouvernement ????? » écrit-elle à la fin de sa publication, qui en moins de 24h a déjà récolté près de 90.000 « j’aime »

    #violence sur #enfants #tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé

    • Emmerder les parents, avec en prime la violence envers les enfants.
      Il faut à tout prix des tests afin d’augmenter le nombre de #cas.
      Curieux que les parents ne réagissent pas.
      Bientôt 2 contons tiges dans les trous de nez, en sortant de chez soi.

  • #Belgique : Ce 10 janvier : on s’approche des 20.000 contaminations par jour, mais les conséquences à l’hôpital restent limitées RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-ce-10-janvier-on-s-approche-des-20-000-contamina

    La vague Omicron continue de progresser en Belgique, selon les chiffres dévoilés par le cabinet du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke : on s’approche désormais d’une moyenne de 20.000 contaminations quotidiennes, sur base des chiffres consolidés, que l’on devrait atteindre dès ce mardi.

    La tendance au doublement des cas en une semaine semble toutefois ralentir un peu : on est désormais à une augmentation de 84% sur 7 jours. Il faut toutefois souligner que le nombre réel de contaminations reste probablement largement sous-évalué, puisque le taux de positivité continue à augmenter : il dépasse désormais 25%, malgré un nombre de tests qui continue à augmenter lui aussi.

    La hausse des admissions reste plus modérée (+22%), et semble elle aussi ralentir un peu. Et surtout, la situation aux soins intensifs continue à s’améliorer malgré cette vague de contaminations : 442 patients Covid, c’est toujours 15% de moins que la semaine précédente. . . . . .

     #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique 

    • #Luxembourg : « Pas encore d’effet Omicron » dans les hôpitaux » lessentiel.lu
      http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/pas-encore-d-effet-omicron-dans-les-hopitaux-28922552

      Les hôpitaux ne sont à l’heure actuelle pas submergés par l’émergence du nouveau variant, avec l’absence de déprogrammations et un absentéisme pas trop important.
      Face à l’arrivée du variant Omicron, la situation dans les hôpitaux est « encore acceptable ». C’est le constat que dresse ce vendredi, Jean-Paul Freichel, commissaire du gouvernement aux hôpitaux au sein du ministère de la Santé. « Nous n’avons pas enregistré de flambée de patients, que ce soit aux soins normaux ou aux soins intensifs, précise-t-il. Par conséquent, les hôpitaux ne doivent pas procéder à des déprogrammations d’interventions chirurgicales ». . . . . .

  • https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/01/in-flew-enza-1918-la-grippe-espagnole.html

    "in flew-Enza"". La grippe espagnole en blues et chansons.

    "Les systèmes de santé durement éprouvés par la guerre ne disposent pas de respirateurs artificiels, ni de la possibilité d’intuber efficacement les malades ayant développé des formes graves. Les conditions de vie très difficiles, le manque d’hygiène dont souffrent une grande partie de la population d’alors représentent également un terreau favorable à la propagation et la persistance de l’épidémie. Les longues années de guerre et son cortège de privations, de rationnements et de pénuries avaient largement affaibli les corps des combattants, mais aussi des civils. Dans un premier temps, le nom même de l’épidémie contribua peut-être à en relativiser la dangerosité. D’aucuns avancèrent alors qu’il ne s’agissait que d’une grippe, comme l’humanité en avait déjà surmonté beaucoup au cours de son histoire.

    Ces chiffres, si effroyables soient-ils, sont pourtant restés ignorés, comme éclipsés par ceux de la Grande Guerre. Ainsi, la pandémie resta longtemps un événement refoulé de l’inconscient collectif. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce relatif effacement.

    Avec la révolution pasteurienne, les progrès de l’hygiène et de l’asepsie, les autorités médicales se crurent enfin débarrassées des grandes épidémies infectieuses. L’hécatombe provoquée par la grippe démontra cruellement le contraire. Les médecins n’avaient donc aucun intérêt à entretenir la mémoire de ce grand ratage. D’autre part, la sidération provoquée par les morts de la Grande Guerre ne laisse aucune place aux victimes de la grippe. Au traumatisme des combats se superpose celui de la pandémie, mais il s’agit d’un ennemi moins visible et identifiable. Être terrassé par la grippe est pathétique, bien moins glorieux au yeux des contemporains que de tomber au champ d’honneur. Enfin, la grippe n’est qu’une maladie... Le 9 novembre 1918, le journal satirique Le Rire perçoit très bien ce phénomène : « La grippe aura beau se promener dans Paris, elle n’y rencontrera pas cette panique plus dangereuse que le fléau lui-même. Non, la grippe - qui tue cependant beaucoup plus de monde que les obus et les torpilles - ne fait trembler personne : on en parle allègrement, on la chansonne, on la met en caricatures, on ne veut pas en avoir peur. Et si elle nous entraîne dans une danse assez macabre, on affecte d’en rire, peut-être parce que cette danse est espagnole. (...) Le danger qui ne fait pas de bruit effraie infiniment moins que le danger à grand orchestre. »"

  • Masques et pandémie : ce qui compte le plus, c’est ce qu’on protège le moins - AOC media - Analyse Opinion Critique
    https://aoc.media/analyse/2022/01/02/masques-et-pandemie-ce-qui-compte-le-plus-cest-ce-quon-protege-le-moins/?loggedin=true

    En mars 2020, le confinement a fait une entrée fracassante dans nos vies. Nous avons fait l’expérience rare d’un vécu commun, toutes et tous enfermé.es chez soi, dans le monde entier. Depuis, les mesures sanitaires s’enchaînent par cycle ou plutôt par vague. La crise est planétaire et nous fait vivre des expériences extraordinaires dans ce que nos vies ont de plus banal, de la manière de se saluer à distance à la réorganisation des pratiques culturelles et de loisirs.
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    Progressivement le masque s’est aussi imposé dans notre quotidien, comme un instrument de lutte contre la pandémie. Et pourtant, il semble étrangement absent de nos mémoires. Dans le cadre de notre enquête menée d’avril à juin 2021 pour le projet de recherche QUALIMASK, piloté par le Dr Gabriel Birgand (Centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins, CHU de Nantes) et financé par l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire[1], les réponses à la question « Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez porté un masque ? » ont été beaucoup plus variées que ce à quoi nous nous attendions. Mars 2020 ? Mai ? À l’été ? À la rentrée scolaire ? Un tiers des personnes interrogées n’est pas capable de situer la période à laquelle elles ont commencé à porter le masque et deux tiers ne se souviennent pas ce qu’elles ont fait la première fois qu’elles sont sorties masquées.

    Alors que durant le premier confinement, on pensait que ces changements conduiraient à un grand bouleversement, le fameux « monde d’après », force est de constater que les personnes que nous avons interrogées ont surtout mis en place des formes de résistances implicites, dans l’espoir d’un retour au monde d’avant.

    Certes, il y a bien eu de profonds changements. Ainsi, par exemple, dans l’ancien monde, on n’était habitué ni au vocabulaire médical, ni à ses techniques de prévention des infections. Désormais, les mots les plus techniques sont entrés dans le langage courant : « Au travail on a des poubelles pour les déchets biologiques : les masques et les lingettes. On a un protocole quand on prend une caisse ou qu’on la rend. » (Femme, 41 ans, hôtesse de caisse, commune de 50 000 habitant.es).

    Au départ, le masque a fait irruption dans nos vies, sous la forme de tutoriels destinés à celles et ceux d’entre nous qui avaient des notions de couture. « Le masque c’est pas venu tout de suite. Au départ y’en avait pas. Ma fille nous a fait des masques en tissu à partir d’un modèle qu’elle avait pris sur Internet. Après elle en a fait pour la ville. Au total, elle en a fait 200. » (Femme, 64 ans, retraitée, commune de 7 000 habitant.es).

    Puis les masques sont devenus un objet achetable non seulement en pharmacie mais aussi dans les supermarchés, ils ont basculé du champ de la santé au monde ordinaire et notre enquête montre que, ce faisant, ils ont progressivement perdu leurs propriétés sanitaires.
    Un vêtement (presque) comme les autres

    Aujourd’hui le masque est devenu un accessoire vestimentaire obligatoire. On en garde dans son entrée, dans son sac voire dans sa voiture, prêt.es à le porter dès que cela est obligatoire. Mais aussitôt sorti.es des transports en commun et des magasins, on le roule en boule dans la poche, on le passe à son poignet ou l’on se contente de le baisser sur le menton ou de le descendre dans le cou. Tant de gestes que l’on fait sans conséquence avec ses gants ou son écharpe mais qui ont pour résultat de priver le masque de sa capacité à protéger de la propagation aérosol et aéroportée d’un virus contagieux.

    Ce n’est pas que l’on n’a jamais su « bien faire ». « Au début, je faisais hyper gaffe, je me lavais les mains avant, après, je le touchais jamais… et petit à petit, je me suis mis à l’enlever, je le remets dans ma poche, je fais un peu n’importe comment. J’essaye d’avoir les mains propres, pas à cause du masque, mais à cause de la pandémie… mais ouais, je ne fais pas trop attention. » (Homme, 29 ans, étudiant, commune de 300 000 habitant.es). Et ce notamment parce que la peur du virus était beaucoup plus prégnante. « Au début je trouve qu’on avait plus peur du virus. » (Homme, 22 ans, serveur, commune de 150 000 habitant.es).

    On a su faire, donc. Mais si l’on creuse la question de ce savoir, on réalise très vite que la plupart des gens ne se rappellent pas avoir appris à porter un masque, voire sont convaincus que porter un masque ne s’apprend pas. « Honnêtement, j’ai juste enfilé le masque sur le visage, comme je le sentais, en couvrant bien le nez et la bouche. » (Femme, 24 ans, factrice, commune de 300 000 habitant.es).

    Mais le masque est également une gêne. Il est « étouffant », « crée des allergies », il « gratte ». Le masque est passé d’un instrument sanitaire diffusé en population générale afin de limiter la propagation d’une épidémie à un objet vestimentaire dont on attend principalement qu’il ne perturbe pas le quotidien et n’entrave pas les interactions.

    Pour éviter de se sentir limitées par le port du masque, les personnes interrogées durant notre enquête font appel à leur bon sens plutôt qu’aux consignes gouvernementales et aux discours experts. « Je suis pas chercheur, je suis pâtissier de base, mais j’ai étudié la prolifération bactériologique et je pense que ça représente plus un milieu de culture qu’une barrière. Il suffit d’un peu de logique pour savoir que c’est de la merde. » (Homme, 32 ans, pâtissier, commune de 50 000 habitant.es).
    Quand le proche protège

    Ce « bon sens » vise avant tout à justifier la levée des mesures sanitaires dans les cercles proches, famille et ami.es. Dans les discours, tout se passe comme si la contamination ne pouvait venir que de l’inconnu et de la foule, soit, en termes de lieux, des centres-villes et des supermarchés. Le connu est rassurant et on lui prête plus de vertus protectrices qu’aux gestes sanitaires. Entre soi, le risque semble maîtrisé et les masques tombent. « Au début, [dans] la famille, je le mettais, mais après j’ai arrêté… Mais bon, on n’est pas nombreux. Mes petits-enfants sont prudents. Eux ils portent un masque… mais quand on reste un peu longtemps ensemble on le tombe. » (Femme, 77 ans, retraitée, commune de 143 000 habitant.es).

    L’attitude adoptée envers autrui est paradoxale : plus l’autrui est significatif, plus il compte, moins les mesures de protection sanitaires sont appliquées. Le « bons sens » consisterait alors à protéger le moins celles et ceux que l’on aime le plus.

    Bien sûr, dans les discours, il est question d’une attention portée aux personnes rendues vulnérables par l’âge ou la maladie. Mais si la maxime sanitaire « porter le masque pour se protéger soi et protéger les autres » nous a été maintes fois répétées, elle ne se traduit pas par la mise en place de nouvelles habitudes.

    La distanciation est évoquée comme une solution dispensant du port du masque, mais elle reste une vue de l’esprit. Quand l’occasion se présente, on n’hésite pas longtemps à se retrouver autour d’une table pour parler, boire et manger. Au long de l’année 2021, et plus encore après la levée de l’obligation du port du masque dans l’espace public extérieur, la distance s’est réduite. « On en a marre, on a envie de se faire des câlins, des bisous… donc on le fait, on est en bonne santé. » (Femme, 35 ans, vendeuse, commune de 20 000 habitant.es).

    Le masque, régulièrement accusé d’être une barrière aux relations sociales parce qu’il empêche de voir les expressions du visage, est en réalité un rappel de la pandémie et de la nécessité de la distanciation sociale. Moins il est porté, et surtout, moins bien il est porté, plus, étonnamment, le sentiment de sécurité s’accroît et plus notre attention aux autres et à leur santé diminue.

    Il existe cependant une exception dans ce monde de proximité rassurante et de liberté de respirer retrouvée : les jeunes. Parmi les personnes que nous avons interrogées, ce sont celles qui prêtent le plus d’attention aux mesures sanitaires et n’hésitent pas à se les approprier, quitte à détourner l’intention initiale des pouvoirs publics, notamment pour le recours aux tests. « Pour les 18 ans de Juliette, la dernière fois, c’était test obligatoire, PCR ou antigénique. On se fait tester deux jours avant la soirée et on fait attention à ne pas voir d’autres personnes entre-temps. Et puis après pendant la soirée, on n’a plus le masque. On essaye aussi de ne pas mélanger les verres et les plats, on marque les noms. » (Femme, 17 ans, lycéenne, commune de 300 000 habitant.es).

    Pourtant, le regard de leurs aîné.es est tourné vers eux comme la population de tous les dangers. Il en résulte de curieuses habitudes : avant une visite aux grands-parents, seuls les petits-enfants sont testés, comme si l’âge adulte était en soi une barrière contre l’épidémie. Les jeunes que nous avons rencontré.es intériorisent ce discours et se présentent comme des vecteur.rices en puissance du virus, très inquiet.es de devenir la source d’un cas grave voire mortel au sein de leur famille.

    Depuis de longs mois, notre attention se porte sur des groupes sociaux particuliers, « antivax » ou « complotistes », que nous avons également rencontrés. Le discours est certes frappant : « On n’est pas sorti de l’auberge. La plupart des gens ne remettent pas en cause ces décisions, continuent de se soumettre aux décisions… On va vers une espèce de dictature sanitaire de plus en plus sévère, déraisonnable. Mais je ne fais plus confiance dans notre gouvernement, dans notre société comme elle est. Là je suis plus dans une optique de me regrouper avec des gens qui partagent un peu les mêmes valeurs et qu’on essaye de créer une société parallèle, de sortir de ce système fou. » (Femme, 41 ans, employée de bureau, commune de 7 000 habitant.es).

    Mais ces groupes sont cependant l’arbre qui cache la forêt, et on aurait tort de croire qu’il y a plus de dissidence dans ce type de discours que dans le fait de porter son masque sous le nez. Alors que le choix semble fait de réduire notre liberté de circulation plutôt que de compter sur le respect des consignes sanitaires, il serait bon d’enfin débattre politiquement du bien commun. Sommes-nous prêt.es à accepter collectivement, en tant que société, que les normes de la santé supplantent pour une durée indéterminée les habitudes quotidiennes de nos vies ordinaires ? Parce que mal porter un masque n’a jamais protégé personne.

    Elvire Bornand

    Sociologue, Chercheuse au CENS de l’Université de Nantes

    Frédérique Letourneux

    Sociologue, Chercheuse au Centre Georg Simmel (EHESS)

    Gabriel Birgand

    Épidémiologiste, Pharmacien, coordinateur du CPias des Pays de la Loire, associé de recherche à la Health Protection Research Unit de l’Imperial College de Londres

    Brice Leclère

    Biologiste et médecin, Maître de conférence à l’université de Nantes, praticien hospitalier de santé publique, responsable de l’unité de recherche en santé publique interventionnelle du CHU de Nantes.

    #masques #mesures_sanitaires #pandémie

  • « Parole donnée », de Jean-François Laé : solidarités en banlieue confinée
    https://www.lemonde.fr/livres/article/2022/01/06/parole-donnee-de-jean-francois-lae-solidarites-en-banlieue-confinee_6108441_

    Dans un essai saisissant, le sociologue explore les façons dont les plus précaires, en Seine-Saint-Denis, ont pu surmonter la pandémie en 2020.

    « Parole donnée. Entraide et solidarité en Seine-Saint-Denis en temps de pandémie », de Jean-François Laé, Syllepse, 144 p., 15 €.

    La file s’allonge devant la poste. Personne ne sait si elle va ouvrir, alors que les quatre cinquièmes des bureaux de Seine-Saint-Denis gardent portes closes en ce début d’avril 2020. Une camionnette de police stationne à proximité. « On s’attend à des bousculades (…) si le bureau n’ouvre pas », commente un agent. A 10 heures, toujours rien. Une femme crie : « On ne partira pas. » Une autre raconte qu’elle a été obligée de demander un peu d’argent à des proches. « J’en suis là », souffle-t-elle. Sans accès aux guichets, la plupart des personnes présentes ne pourront toucher leurs allocations. Comme 1,5 million de clients de La Banque postale, elles ont refusé de prendre une carte de paiement, synonyme, pour elles, « de risque de non-maîtrise de [leurs] dépenses », explique Jean-François Laé, qui décrit la scène dans Parole donnée, saisissante enquête sur les dévastations induites par le premier confinement (17 mars-3 mai 2020) dans le système de protection sociale.

    Parfois, il n’y a plus d’issue

    « Qu’un maillon casse, écrit-il, et c’est la chaîne des dépendances qui lâche. Les équilibres tenaient à un ou deux fils », telles ces sommes qu’on retire chaque début de mois, qu’on compte et recompte jour après jour pour tenir, assurer l’essentiel, le loyer, les repas, pouvoir dire à ses enfants, souligne le sociologue : « Ne t’inquiète pas, au moins on te loge et on te nourrit. » Que dit-on à ses enfants quand tout est à terre ? Parfois, il n’y a plus d’issue. Reste aux autorités, aux familles, aux voisins à tenter d’organiser la solidarité, devenue d’un coup, dès le début du confinement, un enjeu vital. Une solidarité dont Jean-François Laé explore les échecs et les réinventions à partir d’un matériau écrit et oral d’une richesse impressionnante, qui lui permet d’en rendre compte avec une précision rarement atteinte dans la littérature que la crise du Covid-19 a déjà suscitée.

    Il a en effet eu accès aux synthèses des appels que le conseil départemental de Seine-Saint-Denis a multipliés durant le confinement auprès des populations vulnérables – près de 26 000 conversations ont été menées, qui ont régulièrement permis de régler des situations urgentes –, comme aux lettres envoyées par des habitants du département à Emmanuel Macron ou à celles que des étudiants de l’université Paris-VIII (située à Saint-Denis) parfois privés de toute ressource ont adressées aux services sociaux. Il a en outre mené des observations, et recueilli des témoignages, dans des files d’attente – bureaux de poste, distributions alimentaires, grandes surfaces, cités universitaires… –, aux abords des cimetières ou lors de parties de foot improvisées. « Rassembler les chocs et les émotions, les peurs et les croyances d’un instant, les roulis des incertitudes, les garder en mémoire pour réfléchir à l’action publique, tel est le mouvement auquel nous souhaitons contribuer », résume-t-il.

    Deux impuissances

    Il déploie, ce faisant, une forme de sociologie narrative, fondée sur les récits de vie des personnes les plus précarisées et les échanges qu’ils suscitent entre les divers acteurs impliqués dans le secours. Il accomplit par là, sur le plan théorique, ce que chacun d’eux tente de réaliser sur le plan concret : « aller vers », rejoindre ceux qui, socialement, physiquement, psychiquement abîmés, s’éloignent, échappent aux regards, coupés de leurs propres droits, « désaffiliés » de toutes les inscriptions protectrices dans le tissu social. Deux impuissances, le plus souvent, se conjuguent : la leur, face à une réalité sur laquelle ils n’ont plus prise, et celle de l’Etat social, qui, tout robuste soit-il en France, n’a plus prise sur eux. Les remèdes d’urgence décrits dans Parole donnée valent, à cet égard, comme tentatives de répondre à cette accumulation d’échecs, que le confinement a aggravés sans les créer, et qui lui ont survécu. Mais, plus encore, ils ouvrent une voie dont Jean-François Laé montre avec force l’urgence comme la fécondité : l’exigence de mettre toujours plus en lumière les interstices de notre société, pour qu’elle se connaisse elle-même, et se recompose.

    EXTRAIT

    « Rupture, division, divergence entre un état de fait et un état juridique. On peut dire que chacun de ces extraits de lettres, de ces comptes rendus téléphoniques, est sur le point extrême de rupture, dans le sens où le droit s’est soudain vidé de sa puissance d’action. Non pas que les individus soient passifs, car ils se démènent pour « coproduire » une réparation quelconque, mais dans le sens où les articulations nécessaires du droit n’agissent plus sur l’administré (…). Alors que l’on avait l’habitude de penser la vulnérabilité du côté de l’individu – qui existe cependant bien ! –, cette fois, la gestion des services publics s’enraye à grand bruit avec des prestations en suspension. La CAF, Pôle emploi (…), le tribunal (…), les services à la personne, cette longue chaîne cassée jette la lumière sur la profondeur des incapacités produites, sur les relations compromises, sur les suivis interrompus, sur l’éclatement parfois des intimités. La certification juridique une fois défaite, l’individu perd l’assise qui lui permettait de s’appuyer sur son inscription sociale. »

    Parole donnée, page 82

    #désaffiliés #pauvreté #pandémie #covid-19 #récits_de_vie #sociologie #Jean-François_Laé

  • Bali to get international hospital, foreign doctors - Asia Times
    https://asiatimes.com/2021/12/bali-to-get-international-hospital-foreign-doctors

    Bali to get international hospital, foreign doctors
    New facility to provide top care for Indonesians who get treatment in Singapore, Malaysia, Thailand, Japan and the US
    Perturbed at Indonesians spending nearly US$7 billion a year on medical treatment abroad, the government is building an international hospital on a newly-closed golf course in Bali that will allow foreign doctors to actively practice in Indonesia for the first time. “If this comes to fruition, we expect that no more of our people will travel overseas to get health treatment,” President Joko Widodo told a December 28 ground-breaking ceremony for a project that is being undertaken in partnership with America’s famed Mayo Clinic. According to official statistics, more than two million wealthy Indonesians seek healthcare treatment in Singapore, Malaysia, Thailand, Japan and the United States in preference to local hospitals, many of which are not as bad as they are painted.Only last month, former president Susilo Bambang Yudhoyono flew to Minnesota for treatment of early-stage prostate cancer at the Mayo Clinic’s Rochester headquarters after consultation with his own team of Indonesian doctors. But while Singapore’s much-vaunted health system, in particular, plays an important role in providing second-opinion diagnosis and specialist care unavailable at home, many Indonesians travel there for easily-treatable minor ailments as well.
    That is until the onset of the Covid-19 pandemic. The case for an international hospital became more compelling when Singapore closed its doors to overseas visitors, shutting down its billion-dollar medical tourism industry and ruining the island’s reputation as a reliable safe haven. The new facility is being built on the 41-hectare Bali Beach Golf Course, a 50-year-old, nine-hole layout at the northern end of Sanur, the sleepy outpost favored by foreign pensioners and mostly elderly tourists on Bali’s east coast. Refurbished in 2005 on land owned by the State Enterprise Ministry, it is the second Bali golf course to close in four years. The stunning 18-hole Nirwana course has fallen into disrepair since billionaire Hary Tanoesoedibyo unsuccessfully tried to convert it into a six-star resort using the Donald Trump brand name. The new Bali International Hospital is scheduled to open in 2023 in what Widodo has described as a special economic zone, providing a convenient alternative for an estimated 600,000 Indonesians who now seek treatment abroad. Well aware of the shortcomings exposed during the pandemic, the president says the government will also intensify its efforts to attract investment in pharmaceutical plants to make drugs more readily available at a cheaper cost to its 270 million-strong population. State Enterprise Minister Erick Thohir, a key member of Widodo’s cabinet, says Indonesia hopes to reduce pharmaceutical raw material imports from 95% to 75% over the next four years, initially using locally-grown herbs and petrochemical derivatives.
    India’s pharmaceutical industry, by comparison, supplies 50% of the global demand for vaccines, 40% of the generic demand for the US and 25% of all medicines for the United Kingdom. The worldwide market was valued at about $1.1 trillion last year. The government has provided few details on the cost of the Bali venture, but the involvement of the Mayo Clinic has already stirred controversy because foreign doctors will likely become an integral part of the medical staff. When he first announced plans for the hospital last year, Maritime Affairs and Investment Coordinating Minister Luhut Panjaitan said Widodo had already approved a special visa for “first-class doctors who can practice and transfer technology.” The Indonesian Doctors’ Association strongly opposes opening up the local medical profession to foreign practitioners, but it may relent if the government confines any relaxation of the rule to oncologists and other specialists.
    The designation of a special economic zone may also mean that the Lippo Group’s Siloam chain and other privately-owned hospitals will be excluded from bringing in foreign doctors – apart from those now hired for purely administrative duties. The new facility will have 300 wards and space for 30 intensive care beds, in addition to a nursing school and also an academic research center to fill a requirement for more specialized care. A Mayo Clinic spokesperson has clarified that the organization will not be investing in the hospital, only in advising on its development, planning and design and also in honing administrative efficiencies and effectiveness when it begins operations.

    #Covid-19#migrant#migration#indonesie#bali#tourismemedical#pandemie#frontiere#circulation#care#accessante#systemesante

  • Le CDC admet que la « pandémie de Covid » était le produit d’un test inapproprié Paul Craig ROBERTS
    CDC Admits that the Covid Pandemic Was the Product of an Inappropriate Test
    https://www.paulcraigroberts.org/2021/12/27/cdc-admits-that-the-covid-pandemic-was-the-product-of-an-inappropr (traduction Réseau International.)

    Discrètement, sans l’attention des médias, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont retiré le processus PCR comme test valide pour la détection et l’identification du SRAS-CoV-2.


    « Après le 31 décembre 2021, les CDC retireront la demande d’autorisation d’utilisation d’urgence auprès de la Food and Drug Administration (FDA) des CDC 2019-Novel Coronavirus (2019-nCoV) Real-Time RT-PCR Diagnostic Panel, le test introduit pour la première fois en février 2020 pour la détection du SRAS-CoV-2 uniquement ». 

 Les CDC admettent que le test PCR ne peut pas différencier le SRAS-CoV-2 des virus de la grippe.
    J’ai signalé il y a plusieurs mois que les « autorités sanitaires » étaient parvenues à cette décision, mais qu’elles retardaient sa mise en œuvre jusqu’à la fin de 2021. Elles avaient besoin de ce faux test pour entretenir la peur afin d’obtenir le plus de vaccinations, et donc de profits, possible.

    Il est extraordinaire que le retrait du test par le CDC n’ait reçu aucune attention de la part des médias ou des politiciens.

    Le Dr Kary Mullis, lauréat du prix Nobel et inventeur du processus PCR, a déclaré il y a plusieurs années que « le PCR est un processus. Il ne vous dit pas que vous êtes malade ». Il n’a jamais été conçu pour être un test Covid.

    Le Dr Pascal Sacre, le célèbre Belge spécialisé dans les soins intensifs, a déclaré que le processus RT-PCR a été détourné et appliqué comme une stratégie implacable et intentionnelle pour créer l’apparence d’une pandémie basée sur des résultats de tests bidons et non sur de véritables patients atteints du Covid afin de violer les droits humains et constitutionnels des citoyens.

    Comme je l’ai toujours signalé, le test PCR a été délibérément effectué à des cycles élevés, connus pour produire des faux positifs. La plupart des prétendus « cas Covid » n’étaient rien d’autre que des fabrications intentionnelles. Les hôpitaux ont fait partie de l’escroquerie, car ils ont été incités par des récompenses financières à déclarer pratiquement tous les décès comme des décès dus au Covid. C’était facile à faire, car chaque personne mourante, quelle qu’en soit la cause, subissait un test PCR qui produit jusqu’à 97% de faux positifs et était ainsi déclarée « mort Covid ».

    La question qui se pose au monde est de savoir si les « autorités sanitaires », qui ne sont en fait que les avocats des profits de Big Pharma, comme l’a prouvé Robert F. Kennedy Jr., les politiciens et les médias menteurs seront tenus responsables des blessures et des décès causés par le « vaccin » lui-même, des pertes et des fermetures d’entreprises causées par les confinements insensés, et des violations extraordinaires des lois de Nuremberg par la vaccination obligatoire.

    Les peuples du monde doivent comprendre que la « pandémie de Covid » orchestrée est le plus horrible crime de masse jamais commis dans l’histoire de l’humanité. C’est « l’Occident libre » qui a organisé et perpétré ce crime horrible.
    Les personnes qui ont fait confiance à Fauci, qui ont fait confiance à Biden, qui ont fait confiance à l’establishment médical et qui ont fait confiance aux médias ont vu leur vie ruinée.

    La race humaine sera-t-elle trop stupide pour comprendre cette tromperie et les conséquences pour les droits de l’homme et la liberté humaine ? Continuera-t-elle à faire confiance aux autorités et aux médias qui l’ont trompée avec un récit contrôlé qui exigeait de réduire au silence et de punir tous les vrais experts ? Si tel est le cas, ils auront été effectivement réduits en esclavage.

    #covid-19 #sante #vaccination #coronavirus #santé #capitalisme #profits #bienfaiteurs #multinationales #vaccins #pandémie

    • L’oms prévoit de vacciner les martiens
      Après 11,2 milliards de doses l’an dernier, la production mondiale de vaccins devrait doubler en 2022
      https://www.rts.ch/info/economie/12758787-apres-112-milliards-de-doses-lan-dernier-la-production-mondiale-de-vacc

      Selon les fabricants, près de 24 milliards de doses de vaccin contre le Covid-19 devraient être produites en 2022, deux fois plus qu’en 2021. L’OMS en appelle à la solidarité pour atteindre le taux de 70% de vaccination dans tous les pays d’ici fin juin.
      En 2021, 11,2 milliards de doses contre le Covid-19 ont été produites et 8,6 milliards ont été administrées sur la planète. Il n’y a toutefois que 3,6 milliards de personnes à être aujourd’hui pleinement vaccinées.

      L’Organisation mondiale de la santé déplore une mauvaise répartition des vaccins, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, où le taux de vaccination est parfois inférieur à 20 voire 10%. . . . .
      #oms #bill_gates #fric

  • Les marins toujours victimes de la fermeture des frontières
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-bulle-economique/la-bulle-economique-du-samedi-25-decembre-2021


    Depuis la découverte du nouveau variant Omicron, les frontières se ferment, mettant une fois de plus des centaines de milliers de marins dans la difficulté. Vers une nouvelle crise humanitaire en mer, alertent les organisations internationales. Dans un complet silence.
    Depuis 18 mois, la fermeture des frontières liée à la pandémie complique la relève des marins (dont 1/3 de Philippins), obligés de rester travailler à bord.
    Passer noël loin de la Terre et des siens, pour les marins (ils sont un million 900 000), cela fait partie du métier. Mais cette année encore, une fois sa traversée terminée, ce marin Nigérian, comme beaucoup d’autres, ne sait pas comment il va rentrer chez lui, ni quand. Depuis l’arrivée du Covid, au rythme des nouveaux variants, les ports et les frontières terrestres se ferment, les règles changent d’un jour à l’autre, et cette galère dure depuis presque deux ans. Crew crunch, crise des relèves d’équipage, c’est comme cela qu’on appelle dans le milieu maritime, ce qu’il faut bien nommer une crise humanitaire en mer. L’ONG Human Right at Sea retrace 20 mois de crise dans ce document. Au plus fort de cette crise il y a quelques mois, 400 000 marins ont dû rester à bord, interdits qu’ils étaient de débarquer, même malades et en attente de soins urgents. Certains ont dû travailler 18 mois d’affilé, quand la limite légale est de 11 mois. 400 000 autres marins ont été empêchés de rejoindre leur navires."Alors que les Etats se barricadent à nouveau face au variant Omicron, les marins vont être les premières victimes de ces fermetures, ne les oublions pas" prévient l’Association Française des capitaines de navires. Certains pays qui délivraient des exemptions de quarantaines aux marins vaccinés les ont annulées. De nombreux pays (dont des pays européens de façon unilatérale) ont fermé leurs frontières et ont suspendu les liaisons aériennes avec l’Afrique australe ce qui va de facto augmenter les difficultés de relèves des équipages. Les marins souffrent depuis bientôt deux ans, ils continuent de faire fonctionner l’économie en mettant leur santé en danger (je rappelle que la majorité des marins dans le monde n’a toujours pas eu accès au vaccin). Ils mériteraient un peu plus de considération. Association Française des capitaines de navires.
    Oubliés… les gens de mer ne le sont pas des instances internationales. On ne compte plus les alertes, déclarations, avertissements, et tribunes pour s’inquiéter de leur sort. Dès le début du premier confinement, le 19 mars 2020, le secrétaire général de l’Organisation Maritime international, Kitack Lim pressait les Etats membres à prendre en compte la dimension stratégique du commerce maritime dans leur décision contre le Coronavirus. I Urge, dit-il, je presse instamment… expression forte pour cette institution acculée à édicter des protocoles spécial Covid non contraignants. Quelques mois plus tard, c’est l’Organisation International du Travail, qui condamnait le manque de diligence des gouvernements envers les gens de mer, un avertissement rarissime, et une fois de plus sans effet. Les pays ne doivent pas s’attendre à ce que les gens de mer travaillent indéfiniment pour fournir des biens vitaux, tout en les privant de leurs droits fondamentaux, en tant que travailleurs, et en tant qu’être humain. Observation générale sur les questions découlant de l’application de la convention du travail maritime, 2006, telle qu’amendée (MLC, 2006) pendant la pandémie de COVID-19. 80 à 90% des marchandises voyagent par les océans. Après un creux en 2020, le commerce mondial a retrouvé en 2021 son niveau d’avant covid. Essentielles sont bien les marchandises, mais toujours pas ceux et celles qui les transportent. Si les Etats les considéraient comme travailleurs clés, comme le demande encore cette semaine l’Organisation maritime internationale, les marins pourraient, une fois leur travail achevé, éviter les quarantaines et les montagnes de bureaucratie pour passer les frontières. 62 pays l’ont fait à ce jour, dont la France, la Russie, les Philippines, mais plus de 100 pays manquent à l’appel, dont la Chine, alors que 8 des 10 ports les plus fréquentés au monde sont chinois. La mondialisation des échanges reste reine, mais les Etats souverains et les marins les victimes de ce hiatus. Une nouvelle crise des relèves d’équipage se profile sans doute. Pour l’éviter la profession a lancé un programme spécial quarantaine, pour fournir aux marins des lieux de repos à terre à la fin de leur passage en mer. Aux ports de Singapour, Anvers Rotterdam et Houston, on vaccine gratuitement les marins… car c’est un autre souci, seulement un quart des marins sont vaccinés, et encore faut-il que leur vaccin soit reconnu dans le pays qu’ils doivent traverser. Malgré les goulots d’étranglement de l’automne, les cadeaux de Noël sont arrivés pour la plupart à temps, mais "la maltraitance infligée par les gouvernements aux salariés des transports aura des conséquences à long terme", prévenait dès le mois d’août le directeur de la Chambre international de la marine marchande dans le Financial Times.
    Étonnamment, les marins ne se disent pas plus malheureux qu’en 2019, constate l’organisation chargée de mesurer chaque année, un index du bonheur dans la profession, mais ils se sentent humiliés, "toujours considérés comme des lépreux à tenir aussi loin que possible de la population" écrit Steven Jones, celui qui anime ce « Seafarer Happiness Index » dans un article édifiant. Dans un aéroport, on peut apercevoir des marins, vêtus de combinaisons de protection contre les matières dangereuses bon marché, rassemblés. Il ne manque que les cloches de la peste pour avertir les gens des dangers liés à leur présence. Certains ont même été obligés de porter des combinaisons de sauna en plastique ! Pouvez-vous imaginer… ! Steven Jones du Seafarer Happiness Index.
    Une fois rentrés chez eux, beaucoup disent qu’ils ne reprendront pas la mer. Surtout les plus expérimentés. La profession estime qu’il manquera 75 000 officiers de marine d’ici 4 ans. Les prix des containers pour aller d’Europe en Chine ont été multiplié par 10 en un an, ce n’est pas sans effet sur l’inflation qui revient… qu’en sera-t-il quand il n’y aura plus assez de candidats pour conduire les 74 000 navires de commerce ? Si la flambée actuelle des taux de fret conteneurisé se poursuit, les niveaux des prix des importations mondiales augmenteront en moyenne de 11% mais les PEID (Petits Etats Insulaires en Développement) qui dépendent principalement du transport maritime pour leurs importations pourraient faire face à des augmentations allant jusqu’à 24%. Rapport de la CNUCED.
    Après le crew crunch, le no crew at all… ? Les marins ne sont pas les seuls travailleurs dont l’activité n’a jamais cessé avec le covid, et pour qui le covid a accru la difficulté d’un métier déjà dur et contraignant.
    Souhaitons leur, où qu’il soit sur la mer, pour l’an prochain, un meilleur noël. J’ai conscience de me répéter en finissant cette chronique ainsi, car c’est aussi ce que je disais l’an dernier… Les routiers français, selon la porte parole de la FNTR (Fédération Nationale des Transporteur Routier), n’ont pas eu les mêmes problèmes qu’avec le variant anglais de l’an dernier, mais pour les marins, la situation reste aujourd’hui plus que difficile avec Omicron.

    #Covid-19#migrant#migration#monde#sante#marin#mondialisation#echange#circulation#frontiere#economie#OIT#pandemie

  • More quarantine hotel rooms needed for arriving domestic workers as manpower shortage could weaken Hong Kong’s economic recovery, labour chief says | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3161864/more-quarantine-hotel-rooms-needed-arriving

    More quarantine hotel rooms needed for arriving domestic workers as manpower shortage could weaken Hong Kong’s economic recovery, labour chief says. Hong Kong should provide more hotel rooms for arriving domestic helpers to serve out their quarantine, the labour chief has said, warning the current manpower shortage could weaken the city’s economic recovery.Secretary for Labour and Welfare Law Chi-kwong on Sunday also revealed that the number of foreign domestic helpers had dropped from more than 400,000 two years ago to about 350,000 amid the Covid-19 pandemic – a decline which he said would have a wider effect on the city.
    “The impact will not be limited to the relevant families or those people who required caretaking from domestic helpers,” Law wrote on his official blog.
    “As some members will have to quit their jobs to take care of their families, the labour market and many industries in Hong Kong are set to be affected. If the situation continues, it may affect the city’s overall economic recovery.”
    While no regulations limit the number of domestic workers entering the city, only three quarantine hotels have been designated to handle arriving helpers, creating an effective cap and leading to bidding wars for their services in some instances.With the Omicron variant spreading and more arrivals from various countries required to serve an initial four days of quarantine at the government’s Penny’s Bay facility on Lantau Island, the 1,000 slots originally designated for domestic helpers there will no longer be reserved for them from this month.Instead, arriving domestic workers and those who have not completed their isolation at Penny’s Bay will be moved to the new Regala Skycity Hotel, also on Lantau. It will provide 1,138 rooms in addition to the 1,000 offered by two other properties, the Rambler Garden Hotel and Courtyard by Marriott Hong Kong.Law expected the number of new helpers arriving in the city would not increase drastically in the short term, given most of the new slots provided by the Regala Skycity Hotel in January would be “offset” by those who were originally scheduled to go through their isolation in Penny’s Bay.“The Labour Department will continue to work closely with hotels that are suitable and interested in becoming designated quarantine facilities for foreign domestic helpers. I hope that good news will be announced in the short term,” Law said.
    He added authorities would monitor the Covid-19 situation in the Philippines and Indonesia, where most of Hong Kong’s helpers came from.
    Cheung Kit-man, chairman of the Hong Kong Employment Agencies Association, said more that 4,000 foreign domestic helpers were waiting to work in the city, with the delay for some longer than a year.“All hotel rooms are fully booked in the coming months,” Cheung said. “If an extra 1,000 quarantine rooms could be provided, I think we can clear the backlog within three to four months.”Cheung estimated that at least 10,000 employers had given up hiring a helper in the past year.But Betty Yung Ma Shan-yee, chairwoman of the Hong Kong Employers of Overseas Domestic Helpers’ Association, said the government should increase the capacity in a controlled manner to avoid community outbreaks of Covid-19.“The scheme should be more flexible – if more imported cases from the Philippines and Indonesia are recorded, the government should not increase the quota,” Yung said.

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#travailleurmigrant#domestique#sante#quarantaine#care#philippines#quota#politiquemigratoire#indonesie#pandemie

  • #Sri_Lanka
    Les #prix des denrées alimentaires atteignent des sommets https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/2022-01-01/sri-lanka/les-prix-des-denrees-alimentaires-atteignent-des-sommets.php

    L’#économie de l’île, qui dépend du #tourisme, a été frappée de plein fouet par la #pandémie de coronavirus et le gouvernement a été contraint d’imposer une large interdiction d’importer afin de maintenir les réserves de devises étrangères.

    Depuis des mois, les supermarchés rationnent le lait en poudre, le sucre, les lentilles et d’autres produits essentiels, les banques étant à court de dollars pour payer les #importations.

    Cette semaine, le gouvernement a augmenté le prix du lait en poudre de 12,5 %, après une hausse similaire des prix du carburant le mois dernier.

    Le mois dernier, un haut responsable de l’agriculture a mis en garde contre une famine imminente et a demandé au gouvernement de mettre en place un système de rationnement alimentaire ordonné pour éviter un tel scénario. Il a été licencié quelques heures après avoir lancé cet appel.

    Les pénuries alimentaires ont été aggravées par l’interdiction des importations de produits agrochimiques, qui a finalement été levée en novembre après de mauvaises récoltes et d’intenses protestations des agriculteurs.

    #agriculture #pesticides

  • Après une soirée privée, 21 participants sur 33 infectés par Omicron : les boosters n’empêchent pas les événements super-contaminateurs
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_apres-une-soiree-privee-21-participants-sur-33-infectes-par-omicron-ces-

    Même avec des participants ayant tous reçu une dose de rappel, un événement super-propagateur reste possible avec le variant #Omicron, démontre une récente étude norvégienne.

    Un risque important même avec un « pass vaccinal »

    Un pass vaccinal plutôt qu’un pass sanitaire ou un Covid Safe Ticket pour accéder aux activités de loisir et à l’Horeca : l’idée fait son chemin chez nous, elle sera d’application en France dès le 15 janvier. Comme son nom l’indique, le pass ne pourra dorénavant être activé qu’avec un schéma vaccinal complet et non plus un simple test négatif.

    Une idée qui va clairement dans le sens d’une obligation vaccinale, mais a-t-elle encore un sens sanitaire avec l’arrivée d’Omicron ? Il était déjà permis d’en douter avec les premières données concernant « l’échappement vaccinal » du variant, une toute récente étude en provenance de Norvège vient renforcer ces doutes : lors d’une soirée privée où tous les invités avaient reçu trois doses de vaccins, les deux tiers des invités ont été infectés le même soir.

    L’étude, publiée en préprint, analyse ce que l’on appelle un événement de « super-contamination » survenu au début du mois de décembre aux îles Féroé. 33 personnes, tous des travailleurs de la santé, ont assisté à une réunion privée. Plusieurs participants ont remarqué des symptômes au cours des jours suivants et ont effectué un test PCR, qui s’est révélé positif. Les autres participants ont ensuite également effectué des tests PCR, et il s’est avéré que pas moins de 21 des 33 participants étaient positifs.

    Tous symptomatiques mais aucune hospitalisation

    Ce « taux d’attaque » inhabituellement élevé a conduit le médecin-chef à demander le séquençage du génome du virus... et c’est ainsi qu’a été identifié pour la première fois Omicron sur l’île. Or, il se fait que tous les participants infectés non seulement étaient vaccinés mais avaient tous reçu leur dose de rappel au cours des deux mois et demi précédents. Tous avaient également subi un test négatif dans les 36 heures précédant le rassemblement.

    Tous les cas signalés se sont avérés symptomatiques : les symptômes les plus courants étaient des douleurs musculaires et articulaires, la fatigue et la fièvre. Aucun n’a été admis à l’hôpital.

    Les auteurs en concluent que la variante Omicron peut conduire à des événements de super-propagation même chez les personnes triplement vaccinées, et donc l’importance continue de la distanciation sociale et de l’évitement de grands rassemblements festifs pendant la pandémie pour prévenir d’éventuels événements de super-propagation. Ils soulignent aussi la période d’incubation plus courte pour Omicron que pour les variantes précédentes.

    • les boosters n’empêchent pas les événements super-contaminateurs

      Non mais ils évitent de saturer les urgences.

      Les deux copines qui bossent en hosto vous disent merci (les autres je vous dis pas ce qu’elles vous disent, des vraies poissonnières dans ces cas là).

    • Comme les urgences ne sont pas saturées on n’a qu’à dire que c’est grace aux gens vaccinés « qui font des formes moins graves ».
      J’ai le covid depuis le 24, il se trouve qu’on est 3 voisins à l’avoir avec les mêmes symptômes (ceux d’omicron décris dans l’article). on a été infecté·es par un autre voisin. Un con qui est venu nous voir le 23 avec 39 de fièvre. Les 3 sont vaccinés, ils ont entre 27 et 34 ans. Je ne suis pas vacciné, j’ai eu 60 ans le soir du 24. Mes symptômes ne sont pas pires que les leurs, voire moindres. J’ai pas d’autre explications que ça : omicron développe peu des symptômes sévères. Le vaccin ne protège pas d’omicron. L’effet des « boosters » (pétards mouillés plutôt que boosters...) sur le niveau de saturation des urgences est purement spéculatif.

    • On ne sait toujours pas pourquoi depuis le début, 20% des gens contaminés ont des symptômes et que dalle pour les autres. Les comorbidités de mon cul expliquent que dalle  : en réa, ils ont vu de tout, à la morgue aussi.
      On ne sait pas pourquoi certains vont l’attraper facilement et le gus à côté non. On ne sait pas pourquoi ça part en couille ou pas. On sait encore moins pourquoi et comment se développent les covid longs, lesquels peuvent devenir très handicapants… y compris pour des gus qui étaient asymptos quand ils l’ont choppé.

      Donc, tu peux être un vioque sans vaccin et avec des merdasses de santé et n’avoir qu’un mini rhume OU un jeune sportif qui pète la forme et va clamser en moins d’un mois.

      Voilà où on en est concrètement 2 ans après le début du merdier.

      Donc, t’es obligé de partir du principe que ça peut aussi bien te crever que de te passer au travers, te contourner ou te coller une forme de 80 ballais jusque peut-être la fin de tes jours… et donc, tout faire pour ne pas le chopper, ce qui revient basiquement à éviter au max de voir des gens et de porter un FFP2 dès que tu sors de ton antre.

    • https://twitter.com/_jchlp_/status/1475724527871090691

      Rappel suite à un échange hier sur Twitter : LE facteur qui fait que la Covid va, chez certains et pas chez d’autres, partir en cacahuète n’est, à ce jour, pas encore connu.

      Cela n’a rien à voir avec les facteurs de risques (FDR) dont on vous parle malheureusement sans arrêt
      qui sont, eux, extraits des situations hospitalières = en bout de course, pour définir ceux chez qui cela a plus de (mal)chance de très très mal se passer. Donc à l’inverse les personnes avec un ou des facteurs de risques n’ont pas forcément (et c’est même la grande majorité !!! Heureusement !) ce FACTEUR INCONNU qui va faire que cela va partir en cacahuète.

      Donc des patients de 92 ans avec la Covid vont avoir seulement le nez qui coule 1 semaine ou des personnes en surpoids, diabétiques déséquilibrés et hypertendus bronchopathes vont avoir juste
      mal à la tête et être un peu fatigué. C’est là le drame dans la compréhension de SarsCov2, car à ce jour il nous manque encore ce qui fait que le barillet avec une seule balle va s’arrêter chez un patient de 25, 40, 65 ou 95 ans. Alors oui avec un ou des FDR, une fois, MAIS UNE FOIS SEULEMENT, que la machine s’est emballée (Facteur Cacahuète) là ça va pr certains mal se passer. Mais définir ou vous définir A PRIORI comme à risque de Covid Grave n’est pas pertinent. L’écrasante majorité même et y compris avec des FDR va croiser la Covid SANS ENCOMBRE.

      Donc devant cette incertitude de savoir si oui ou non vous avez le Facteur Cacahuète un choix s’offre à vous, retirer la balle du Barillet en vous vaccinant !
      Alors ok certains diront que ce n’est pas du 100% ok vendu c’est pas du 100%…et c’est donc que vous êtes joueur reste à savoir avec quoi vous voulez jouer les probabilités du vaccin ou celles de SarsCov2, la science, elle, a tranché et ce n’est pas une opinion, qui elle sera liée à UN medecin, sur UN plateau TV, même s’il parle fort, tt seul et qu’il a une blouse avec plein de médailles
      (d’avance pardon pour les fautes)

      J’ajoute que ce qui est expliqué dans ce thread (que j’explique TOUS LES JOURS en consultation !!!) n’est toujours pas entendu, compris, repris, expliqué et que cela me désespère avec cette impression, comme pour le reste, de brassage de d’air autour des FDR qui ne sont, en aucun cas, un élément de compréhension du mécanisme de SarsCov2 mais bien des épiphonèmes aggravatifs que l’on rencontre dans l’évolution de très nombreuses sinon la totalité, des pathologies.
      Le Facteur Cacahuete lui, est l’élément manquant mais la base de la mécanique SarsCov2 (épiphénomènes pas épiphonèmes sorry).

      Résumé : "Quand t’as plein de FDR et qu’une maladie (la Covid tiens) part en cacahuète t’as moins de chance de t’en sortir (incroyable !) mais c’est pas parce que t’es en super bonne santé que ça ne peut pas partir en cacahuète et ça et bien pour le moment on ne sait pas pourquoi !

      Je crois me souvenir qu’au début de la pandémie (avril 2020), on parlait d’orages de cytokine, sorte de réaction auto-immune incontrôlée et violente qui déclenchait une méga inflammation des tissus (tous organes confondus).

    • encore un cas (en attendant des données qui viendront) qui montre qu’après le passe pseudo sanitaire avec son droit d’être démasqué à l’intérieur, c’est le pass vaccinal qui ne sera qu’un mini chaton de papier face au virus (vous êtes du bon coté, caressez-le, ça réconforte). tant que les mesures non pharmaceutiques (air, ffp2) ne seront pas à l’ordre du jour. sauf qu’en réinstaurant le masque dehors sans jamais prendre la peine de dire à quel moment cela vaut la peine de le mettre à l’extérieur, on fait encore - pour se montrer actif quand rien n’est fait - du bruit qui va rendre les infos indispensables moins audibles.

    • Un nouvel exploit collectif de ceux qui nous protègent !

      Depuis le début de la crise sanitaire, 35 000 policiers ont été testés positifs au covid-19, soit 1 policier français sur 4. Contrairement aux gendarmes, qui dépendent de l’armée, les #policiers ne sont pas concernés par l’obligation vaccinale.
      Brèves de presse

  • Covid-19 dans le monde : les restrictions se multiplient en Europe à l’approche du Nouvel An
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/12/28/covid-19-dans-le-monde-duree-d-isolement-reduite-de-moitie-en-cas-d-infectio

    Covid-19 dans le monde : la Finlande ferme ses frontières aux non-vaccinés, les restrictions se multiplient en Europe à l’approche du Nouvel An
    L’interdiction d’entrer sur le territoire finlandais pour les voyageurs étrangers non vaccinés contre le Covid-19 s’applique dès mardi. Dans plusieurs pays d’Europe, le nombre de contaminations quotidiennes atteint des seuils inédits.
    La pandémie de Covid-19 a fait plus de 5,3 millions de morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de l’apparition de la maladie à la fin de décembre 2019 dans ce pays, selon un bilan établi, lundi 27 décembre, par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles.En Finlande, les voyageurs étrangers non vaccinés contre le Covid-19, même munis d’un test négatif, ne pourront plus entrer sur le territoire à compter de mardi 28 décembre, a annoncé le gouvernement. Seuls sont autorisés à entrer les voyageurs étrangers présentant un schéma vaccinal complet, ou prouvant une contamination passée, et un test Covid-19 négatif, a précisé le ministère de l’intérieur au terme d’une réunion du gouvernement.Les citoyens de l’Union européenne sont également concernés par la mesure qui est entrée en vigueur mardi après-midi. Cette interdiction s’applique aux personnes nées avant 2005 jusqu’au 31 décembre prochain, puis aux personnes nées avant 2006. Seront exemptés de cette obligation les résidents en Finlande, les diplomates, mais aussi les personnels de santé et du transport, les motifs familiaux impérieux ou encore les personnes nécessitant une prise en charge humanitaire, ainsi que certains frontaliers de communes de Suède et de Norvège. En Allemagne, une nouvelle panoplie de mesures est entrée en vigueur mardi, avant les célébrations du Nouvel An. Les réunions privées de plus de dix personnes sont interdites, même pour les vaccinés et les personnes guéries. Pour les non-vaccinés, la limite tombe à deux membres de foyers différents. Toutes les compétitions sportives se dérouleront à huis clos. Les discothèques et clubs ont également fermé leurs portes pour éviter une propagation du virus le 31 décembre.
    En Grèce, à partir du 3 janvier, les restaurants et les bars fermeront à minuit et les tablées ne devront pas être composées de plus de six personnes dans ces établissements. Dans les entreprises et les administrations publiques, les travailleurs doivent passer à 50 % de télétravail à partir du 3 janvier et jusqu’au 16 janvier.Le variant Omicron est désormais dominant en Suisse. Environ 55 % des cas sont dus à Omicron dans le pays, et ce variant du SARS-CoV 2 devrait bientôt représenter la quasi-totalité des infections enregistrées, ont annoncé mardi des responsables au ministère de la santé. La Suisse a l’un des taux d’infection les plus élevés d’Europe continentale, les jeunes d’une vingtaine d’années étant les plus touchés, ont déclaré ces responsables lors d’une conférence de presse, à Berne.Omicron est également devenu dominant aux Pays-Bas, selon les autorités néerlandaises. Malgré une baisse des contaminations mardi, la grande contagiosité du variant « conduira à de nouvelles contaminations lors des prochains jours », a annoncé l’Institut national de santé publique. « Cela entraînera également une augmentation du nombre d’admissions dans les hôpitaux », a-t-il ajouté dans un communiqué.Les Pays-Bas ont annoncé il y a dix jours un confinement pendant les fêtes de fin d’année, afin de freiner l’apparition de nouveaux cas du variant Omicron. Les boutiques non essentielles, les restaurants, bars, cinémas et musées ont été fermés jusqu’au 14 janvier. Cette décision semble avoir des effets positifs, a déclaré l’Institut national de santé publique, avec une baisse des hospitalisations.La Norvège a aussi fait savoir que le variant Omicron était désormais majoritaire dans la capitale, Oslo. Plusieurs pays, dont le Portugal, la Grèce, le Danemark ou encore l’Islande ont par ailleurs annoncé avoir dépassé des seuils jamais atteints de cas quotidiens de Covid-19. L’Europe est la région du monde qui enregistre le plus de cas, avec 2,9 millions ces sept derniers jours (55 % du total mondial), ainsi que le plus de décès, avec plus de 24 000 morts la semaine passée (53 % du total), suivie de la zone formée par les Etats-Unis et le Canada (plus de 10 000, 22 %).

    #Covid-19#migrant#migration#sante#europe#finlande#grece#paysbas#norvege#danemark#islande#suede#allemagne#variant#omicron#pandemie#circulation#frontiere#restrictionsanitaire

  • Développement en sept points clés sur la #pandémie #Covid. Et l’on se prend à questionner le vocabulaire des autorités de santé, surtout le terme de « vagues » qui pourrait occasionner une gestion contre-productive du processus épidémique.

    La pandémie infinie : 10 points sur Omicron, le vaccin et les scénarios contre le Covid-19 - Le Grand Continent
    https://legrandcontinent.eu/fr/2021/12/29/la-pandemie-infinie-10-points-sur-omicron-le-vaccin-et-les-scenario

    · Le caractère cyclique de la pandémie s’explique par une conjonction de facteurs climatiques, d’évolutions virales et de l’immunisation, des actions entreprises pour endiguer l’épidémie et de causes mathématiques.
    · La nouvelle vague est donc liée à l’ensemble de ces facteurs et au relâchement des mesures une fois la précédente vague passée.
    · L’efficacité du vaccin est importante mais jamais absolue. Le vaccin protège plus des formes graves que de la transmission du virus, et ce pour des raisons qui pourraient être liées au système immunitaire lui-même.
    · Par un effet quantitatif, une importante contagiosité d’un virus moins virulent provoque tout de même un engorgement des hôpitaux et un taux de décès important.
    · La non-vaccination entraîne l’établissement d’un foyer de réplication du virus et l’engorgement des hôpitaux.
    · Les chiffres ne prennent pas en compte l’effet du Covid-19 sur les autres pathologies. Le Covid et les mesures prises pour endiguer la pandémie ont eu des effets psychologiques sur les populations et pourraient maintenant, du fait de la vaccination, entraîner une fracture de la société.
    · L’idée d’une « fin du Covid » est tout à fait impossible à prévoir mais également trompeuse : un scénario « zéro cas » ne peut pas arriver, même si les traitements permettraient de réduire le risque de la maladie.

    #vagues #vaccination #confinement #distanciation_physique

  • #MDR : Lockdown aux Pays-Bas : les Néerlandais viennent en masse à Anvers

    La police locale anversoise a dû intervenir à différents endroits de la ville durant la journée de ce mardi, pour réguler une circulation saturée de véhicules venus des Pays-Bas. La police indique qu’elle tente de rediriger le trafic vers les parkings de délestage « park and ride » en bordure d’Anvers. Les visiteurs néerlandais sont aussi venus en train faire des courses dans la ville portuaire.

    Source : https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/12/28/lockdown-aux-pays-bas-les-neerlandais-viennent-en-masse-a-anve

    #Commerce #sante #santé #Hôpital #Soignantes #Soignants #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #Belgique #Pays_Bas #frontiéres

  • Japan’s pandemic-era isolation sparks concerns of rising xenophobia amid anti-foreigner backlash | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/asia/east-asia/article/3161122/japans-pandemic-era-isolation-sparks-concerns-rising-xenophobia

    Japan’s pandemic-era isolation sparks concerns of rising xenophobia amid anti-foreigner backlash
    A campaign against non-citizens voting, amid claims ‘80,000 Chinese people’ could move to Tokyo, followed an unusual US embassy warning on racial profiling. The incidents are feeding worries that Japan is souring on immigration as it approaches a third year of pandemic-driven border closures and economic upheaval
    From a ban on new foreign arrivals to a campaign against efforts to let non-citizens vote, a series of developments in Japan is raising new concerns about xenophobia in Asia’s second-largest economy.Lawmakers in the Tokyo suburb of Musashino overruled the local mayor on Wednesday and rejected a bill that would have allowed residents of other nationalities to vote on some issues. The decision came after several prominent Liberal Democratic Party legislators launched a campaign against the plan, with former Vice Foreign Minister Masahisa Sato warning on Twitter that “80,000 Chinese people” could move to the city and influence its politics.
    Last month, Prime Minister Fumio Kishida’s government initiated new border controls that ban new entries by foreigners amid concerns about the Omicron variant of Covid-19. Separately, the US embassy in Tokyo issued an unusual warning on December 6 about suspected racial profiling of foreigners by local police – an allegation the government has denied.
    Prime Minister Fumio Kishida’s government initiated new border controls last month that ban new entries by foreigners.
    The incidents are feeding worries that Japan is souring on immigration as it approaches a third year of pandemic-driven border closures and economic upheaval. The government’s ban on arrivals by foreigners who lack existing residency status was backed by almost 90 per cent of respondents in one media poll.“It’s not only in Japan that the pandemic fanned xenophobic sentiments, but this is a country with a long-standing tradition of insular nationalist conservatism,” said Koichi Nakano, a professor of political science at Sophia University. “Already before Covid, nationalism was exploited by some politicians to divert public attention away from real domestic ills that they did not want to deal with. But since last year, there has been an excessive, unscientific, and inhumane focus on ‘offshore measures’, such as the entry ban, by the Japanese government.”
    Japan: now open to foreign workers, but still just as racist?While the island nation of 125 million has long been known for its hurdles to immigration, the government had warmed to overseas labour in recent years, because of the need to offset a shrinking workforce. The number of foreign workers in Japan more than doubled to 1.7 million in the seven years to 2020, many of them in the construction and service industries. A poll by national broadcaster NHK carried out in March 2020, before the pandemic took hold in Japan, found that most respondents favoured more immigration. The Tourism Agency still maintains a target of attracting 60 million foreign visitors in 2030.The ban on foreign entries also runs counter to the LDP’s stated goal of bolstering Tokyo’s status as an international financial centre by luring away global companies concerned about Beijing’s interference in Hong Kong. The number of foreign citizens living in Japan fell 2 per cent to 2.8 million in June, compared with six months earlier, according to the Justice Ministry.The response to Musashino Mayor Reiko Matsushita’s proposal to let some 3,000 non-citizens vote in local referendums illustrates the political forces against increased immigration. Matsushita told broadcaster TBS before the vote that she wanted “to make diversity into a strength and realise a multicultural society” in the city of 150,000.
    “We’ll create a system whereby people have an opportunity to express opinions on important issues regardless of their nationality,” she said.
    It is the people of the country, not foreigners, who have the right to make decisions 70 LDP lawmakers’ statement on proposed voting changes in MusashinoNon-Japanese are not permitted to vote in any local or national elections, by contrast with several countries in Europe, including Britain and Ireland. New York city this month also approved a measure allowing non-citizens to participate in local elections.Japan narrows the path to enfranchisement for immigrants by banning dual citizenship. Still, two other Japanese districts have ordinances similar to the one Matsushita proposed, while more than 40 allow foreigners to vote in referendums under certain circumstances.Besides Sato, who denounced the proposal as “no good”, a group of about 70 LDP lawmakers urged parliamentary action to prevent such efforts from advancing in the future. “It is the people of the country, not foreigners, who have the right to make decisions,” the group said in a statement.Kishida’s top spokesman, Chief Cabinet Secretary Hirokazu Matsuno, declined to comment on the controversy. Meanwhile, with Omicron infections soaring globally and Japan’s daily Covid-19 deaths in the single digits, Kishida has little incentive to ease the border measures. He frequently mentions that the country’s clampdown on entry is the most severe among the Group of Seven nations and told reporters on Tuesday that existing border controls would stay in place for the time being.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#sante#pandemie#frontiere#etranger#nationalisme#immigration#politiquemigratoire#etranger

  • La puissance politique du sucre, entre délices et dominations
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/12/24/la-puissance-politique-du-sucre-entre-delices-et-dominations_6107186_3232.ht

    C’est l’un des effets collatéraux de l’épidémie de Covid-19. Entre le début du confinement et la fin du mois de mai 2020, les ventes de sucre ont bondi de 30 % en France, avec une prime au sucre en poudre (+ 56 %) et plus encore au sucre à confiture (+ 80 %). La peur de la pénurie a sans nul doute joué un rôle dans cette ruée. Mais une enquête menée par le Centre des sciences du goût et de l’alimentation, à Dijon, montre aussi que la période a favorisé, notamment chez l’enfant, ce que les auteurs de l’étude appellent le « manger émotionnel ». Dans le huis clos de nos vies confinées, nous avons été nombreux à noyer nos angoisses de fin du monde dans la douceur réconfortante de desserts faits maison.

    Valeur refuge au cœur des crises, ingrédient incontournable des fêtes ou plaisir solitaire et parfois coupable, le sucre raconte, à sa façon, la part intime de l’histoire des hommes et des femmes, de leurs joies et de leurs détresses, de leurs peurs et de leurs espoirs. Il est aussi, aux côtés des céréales, l’un des produits qui, à travers les siècles, décrit le mieux l’histoire des peuples, la violence des empires et la naissance d’une mondialisation dont il est un acteur central.

    Derrière #paywall #sucre #histoire #alimentation

  • Parce qu’ils ne sont bons qu’à ça Viktor DEDAJ - Le grand soir
    https://www.legrandsoir.info/parce-qu-ils-ne-sont-bons-qu-a-ca.html

    Marre d’entendre « Il ne faut pas surcharger les services de soins »

    Ca veut dire quoi, exactement ? S’il ne restait que 10 lits, comment faire pour ne pas les surcharger ?

    D’ailleurs, comment est déterminée la capacité théorique des services de soins ? Si cette capacité est calculée en fonction d’une activité « normale », il y a déjà là un gros, très gros, problème.

    Que feront-ils si demain, ou après demain, une autre crise sanitaire surgit ? Si c’est un nouveau virus, pourront-ils sortir de derrière les fagots un nouveau vaccin « miracle » ? Si non, quel est le scénario envisagé ? Empiler les malades à plusieurs par lit ? Utiliser les couloirs ? Monter des tentes ?


    Si c’est un accident nucléaire, demanderont-ils aux gens de se confiner en attendant une baisse des radiations - disons dans 10.000 ans ?

    On fabrique bien des avions, des missiles, des porte-avions en « prévision » d’un évènement qu’on espère n’arrivera jamais. Tout le système de défense, par définition, est en « surcapacité » (c’est-à-dire « sous employé ») permanente, juste au cas où...

    Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir un système de santé en surcapacité permanente, juste au cas où ? Un système où le personnel de santé ne travaillerait en « temps normal » que 4 jours par semaine, 6 heures par jour - par exemple. Sous-payés, certes (faut pas rêver non plus) mais toujours frais et dispos, au lieu d’être en flux tendu tous les jours de la semaine, 52 semaines par an ? Peut-être même avec retraite à 45 ans comme certains tirs-au-flanc de l’armée ?

    La comparaison est d’autant plus choquante si on considère que la préparation militaire est censée n’être que dissuasive. Mais on ne dissuade ni un virus ni les retombées d’un accident industriel ou d’une catastrophe naturelle.

    Il est toujours fascinant de voir le spectacle - car il s’agit d’un spectacle - de la classe politico-médiatique qui fait semblant - car ils ne font que semblant - d’être soudainement extrêmement préoccupés par la santé de la population. Disons que ça ne correspond pas du tout aux personnages.

    J’ai déjà constaté qu’ils adorent tous la surenchère, les réunions de crise, les communiqués, les dépêches de presse en flux continu, la cacophonie généralisée. Ca leur donne de l’importance, ça cloue le bec aux critiques. Ca évite aussi d’avoir à expliquer ou rendre des comptes. Ils se prennent tous pour des Churchill réclamant du sang, de la sueur et des larmes.

    N’importe quel pignouf avec un semblant de pouvoir peut se donner l’impression de participer à l’Histoire avec un grand « H ». Torse bombée, mains sur les hanches, à scruter les déviants. Ca l’agace en même temps que ça lui plaît. On passe des applaudissements au balcon aux menaces de radiation en moins de temps qu’il ne faut pour l’apparition d’une variante.

    Oubliez le « gouverner, c’est prévoir ». L’ambiance « conflit militaire version allégée », ils adorent ça. Ils adorent ça parce qu’ils ne sont « bons » qu’à ça.

    Alors, du coup...

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’un vaccin aussi peu efficace être imposé avec autant de férocité. Ce n’est pas rassurant.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de traitements, même partiellement ou peu efficaces (mais c’est déjà ça), se faire dézinguer aussi systématiquement et disparaître du radar. Ca pose de sérieuses questions.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de médecins censurés, menacés et réduits au silence et qui pour la plupart me paraissent tenir des propos cohérents et sensés (sans que je puisse juger de leur exactitude). Ca donne une sale impression.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler de responsables politiques formulant des assurances qui seront contre-dites si rapidement et si ouvertement. C’est plutôt inquiétant.

    Je n’ai jamais vu ou entendu parler d’autant de personnes partir en vrille dans le syndrome du larbin et soudainement faire confiance à des escrocs patentés et des menteurs pathologiques. Y’a des claques qui se perdent.

    Je n’ai jamais ressenti cette impression d’être soudainement entouré d’énergumènes vociférants et à l’évidence paniqués qui prétendent exercer sur moi - par dépit ? - une violence psychologique et physique alors que j’essaie d’être le plus pragmatique, raisonnable et « scientifique » possible. Ca donne envie de les remettre à leur place

    Viktor Dedaj

    #sante #santé #Hôpital #Soignantes #Soignants #Lits #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #effets_secondaires #test #violence #Larbins

  • « La pandémie pose la question fondamentale de la place du doute en science »

    La complexité des phénomènes sur lesquels les experts ont à se prononcer est telle qu’il n’est souvent pas possible de produire des faits indiscutables, expliquent les philosophes Bernadette Bensaude-Vincent et Gabriel Dorthe dans une tribune au « Monde ».

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/12/18/la-pandemie-pose-la-question-fondamentale-de-la-place-du-doute-en-science_61

    Tribune . Alerte générale dans les milieux académiques, éducatifs et politiques qui en appellent à un contrôle de l’information afin d’éclairer le public, victime de la #désinformation, manipulé par les algorithmes des réseaux sociaux et prisonnier de ses biais cognitifs. En septembre, Emmanuel Macron confie au sociologue des croyances #Gérald_Bronner la présidence d’une commission « Les Lumières à l’ère du numérique », chargée d’enquêter sur les « #fake_news », et dont le rapport est attendu ces jours-ci.
    Il s’agit de sauver la science et la rationalité, fondements de la démocratie contemporaine, que les algorithmes des réseaux sociaux mettraient en péril. D’où la mobilisation contre le « populisme scientifique » ou l’« infodémie », à grand renfort de sondages alarmistes.
    Hésitation vaccinale, refus de la 5G ou déferlante de #complotisme, on ne compte plus les lamentations face à la montée de l’irrationalité dans le public, et la perte de confiance d’un nombre croissant de citoyens dans les experts légitimes. Nous serions entrés dans une époque qui se moque du vrai et du faux, qui confond faits et valeurs, et s’égare dans la « post-vérité ». Un monde fracturé qui ne se retrouve plus sur une perception commune de la réalité, où l’espace public se fragmente en silos partisans sur les réseaux sociaux.
    Sans prendre parti pour les uns ou les autres, nous tentons, dans nos recherches en cours, de construire une position difficile mais ferme qui échappe à cette prise en tenaille. Elle passe par une enquête sur le statut des énoncés scientifiques dans les technosciences actuelles et par une écoute attentive de la manière dont lesdits « complotistes » construisent leurs discours et leurs revendications.
    Une vision simpliste
    La division du monde en deux camps bien tranchés, arbitrés par un rapport à la vérité univoque, est problématique à plusieurs égards. D’abord, elle ne résiste pas à un examen rigoureux. Si elle séduit par son simplisme en partageant la société contemporaine entre les crédules et les sages, les fous et les détenteurs de la raison, cette vision est régulièrement démentie par les sondages d’opinion qui laissent voir des positions plus nuancées du public, en particulier durant la pandémie (voir la 8e enquête « Les Français et la science », dirigée par le sociologue Michel Dubois). Toutes les institutions ne bénéficient pas du même degré de confiance.
    En rapportant la défiance du public à l’égard des sciences et des vaccins à un problème de communication ou d’éducation, on considère implicitement qu’il existe une vérité unique, certaine et immuable, qui fonde le monde commun où nous vivons, et que toute contestation est une contre-vérité. Cette épistémologie de tribunal se retrouve de part et d’autre du champ de bataille, puisque les opposants aux mesures sanitaires ou au vaccin se revendiquent autant de courbes, de chiffres et d’une vérité que seule l’idiotie ou la malveillance empêcheraient de voir.
    Il est peut-être temps de s’interroger sur la composition d’un mode commun à l’heure où l’expertise scientifique joue un rôle de plus en plus prépondérant dans la vie sociale et politique. Et de regarder la science telle qu’elle se fait plutôt que telle qu’on la rêve ou qu’on l’apprend dans les manuels scolaires. Cette vision dichotomique qui empoisonne les débats publics assèche les nombreuses zones grises dans lesquelles se négocient en réalité la confiance et la constitution de collectifs. Et elle occulte les problèmes actuels que pose l’organisation de la recherche technoscientifique en aveuglant sur les difficultés bien réelles qu’affrontent les experts à qui est confiée la mission de « dire le vrai » pour conseiller le pouvoir.
    Sciences en question
    La confiance dans les experts comme porte-parole de vérités honnêtes (parfois inconfortables) auprès du pouvoir repose sur l’idée que la science est indépendante à l’égard des intérêts partisans ou économiques, qu’elle est autonome, autorégulée selon les quatre principes de l’ethos formulés par le sociologue Robert King Merton : universalisme, communalisme, désintéressement et scepticisme organisé. Mais l’organisation de la recherche met en danger cet idéal.
    Depuis l’agenda de Lisbonne en 2000, la recherche est officiellement pilotée par des politiques scientifiques, et au service de la compétitivité économique. Elle est financée sur programmes publics ou privés ; elle noue des liens avec les industriels, alimentant parfois le doute sur les résultats scientifiques, comme on l’a vu à propos des effets du tabac et des pesticides sur la santé. De plus, le culte de l’innovation encourage les chercheurs à faire des promesses mirobolantes pour financer leurs projets. Et la pression de compétition peut conduire à des fraudes.
    Lesdits complotistes n’ont donc pas tort de s’inquiéter des conflits d’intérêts, insuffisamment encadrés, qui empoisonnent la recherche scientifique. Ils rêvent d’une science pure et désintéressée, capable de dire le vrai et de débarrasser le monde de ses ambiguïtés. Bien qu’elle puisse parvenir, au prix d’efforts considérables, à l’objectivité et à l’impartialité, la science n’est pas neutre. Les faits sont lourds de valeurs.
    Non seulement des valeurs militaires, économiques, sociales ou environnementales orientent les programmes de recherche scientifique, mais les méthodes de validation scientifique ou technique sont elles-mêmes pénétrées de valeurs implicites et de normes partagées par les scientifiques. Or ces normes et valeurs, qui permettent l’exercice de l’esprit critique dans les communautés scientifiques, et garantissent la fiabilité des résultats, ne sont pas nécessairement prioritaires dans l’ensemble de la société, ou même connues du public.
    Les conditions de pilotage de la recherche ne sont pas seules en cause ici. La complexité des phénomènes sur lesquels les experts ont à se prononcer est telle qu’il n’est souvent pas possible de produire des faits indiscutables. Peut-on encore prôner une politique fondée sur les évidences scientifiques dans un monde où les scientifiques affrontent chaque jour l’incertitude ? Les climatologues, épidémiologistes et toxicologues, ayant appris à progressivement réduire les incertitudes et stabiliser des évidences, sont certes en mesure de lancer des alertes.
    Mais leurs arguments manquent de pouvoir contraignant sur les débats politiques, et se retrouvent pris en étau entre des pouvoirs publics en général peu enclins à approfondir les risques et des médias qui alimentent les controverses. De son côté, le public est confronté, depuis la pandémie, à un nuage d’incertitudes qui fait hésiter les experts et parfois les divise. Il peut suivre en temps réel les efforts pour réduire cette incertitude.
    Aux sources de la défiance
    Les réticences et la méfiance du public ne sont pas un simple problème de communication ou d’éducation. Elles peuvent exprimer des désaccords éthiques et politiques, qu’il semble imprudent de renvoyer à l’état de l’art. Les personnes réfractaires à la vaccination justifient leur refus en invoquant leur crainte d’effets secondaires plus ou moins avérés ; mais aussi en soupçonnant que les pouvoirs publics et les compagnies industrielles continuent de prôner la vaccination pour défendre leurs propres intérêts. Cette méfiance peut se fonder sur les scandales récents dus aux lobbies industriels du tabac, de la chimie ou de la pharmacie.
    Ces résistances expriment bien plus qu’une ignorance ou méconnaissance de la science. Elles traduisent aussi une vision différente des rapports entre médecins et patients, de la solidarité, de la liberté et des rapports de pouvoir. Dans le débat sur la 5G, les opposants, souvent renvoyés à l’irrationnel et à l’archaïque, ont une vision différente des liens entre connectivité, énergie, sécurité et développement économique. Ils expriment un désaccord profond avec le système de valeurs qui sous-tend les sciences, et avec la manière dont certaines d’entre elles sont mobilisées dans la fabrique du pouvoir.
    Renvoyer la défiance vis-à-vis des experts à des problèmes de réseaux sociaux ou l’opposition aux mesures de santé publique à des biais cognitifs est bien commode : cela permet d’éviter consciencieusement de poser les questions qui dérangent dans la situation actuelle, où sciences et expertise n’ont jamais été aussi centrales pour la vie en commun. En cherchant à imposer leur autorité, en levant une croisade de la raison contre les « fake news », on se dispense de soumettre leur robustesse à un débat politique ouvert.
    La diffusion du virus, ses mutations et ses traitements posent des questions fondamentales sur l’évidence factuelle, sur la place du doute en science, comme sur la gestion des incertitudes. Profitons de cette configuration historique inédite pour entreprendre une refonte en profondeur de l’expertise dans un monde incertain et pour apprendre à composer un monde commun dans lequel l’incertitude, plutôt qu’ennemie de la cohésion, nourrit sa créativité.

    #Bernadette_Bensaude-Vincent, historienne des sciences et philosophe, université Paris-I-Panthéon-Sorbonne ; #Gabriel_Dorthe, philosophe et anthropologue, Harvard Kennedy School, STS Program & IASS Potsdam.

    #pandémie #Covid-19 #hésitation_vaccinale #technocritique #science_et_société #expertise #débat_public #discernement

  • Un fonds valaisan pour indemniser les victimes de la vaccination contre le Covid-19 ? Didier Morard - rhonefm
    https://www.rhonefm.ch/actualites/un-fonds-valaisan-pour-indemniser-les-victimes-de-la-vaccination-contre-le-c

    Le Valais se dotera-t-il d’un fonds d’indemnisation pour les victimes des vaccins contre le Covid-19 ? Quatre députés ont déposé une motion au Grand Conseil en ce sens.

    Des députés valaisans veulent s’inspirer de Bruxelles. Quatre élus au Grand Conseil – deux verts (Frédéric Carron et Christine Pustel) et deux UDC (Pierre Contat et Cynthia Trombert) – proposent comme dans l’Union européenne de créer un fonds d’indemnisation pour les victimes des vaccins contre le Covid-19. Concrètement, le texte - que s’est procuré Rhône fm - demande à l’Exécutif cantonal de mettre par prévision de l’argent de côté pour indemniser ceux qui ont subi des AVC, des thromboses ou des effets neurologiques graves à la suite de la vaccination.

    « Au niveau mondial, les effets secondaires commencent à être répertoriés et forcément les victimes, qui auront leur vie brisée, vont demander un dédommagement à l’Etat », s’inquiète Frédéric Carron, député écologiste. Les motionnaires – à l’image de l’UDC Pierre Contat – accusent les fabricants des vaccins de « s’être déchargés de toute responsabilité » quant aux effets négatifs de leur produit. Et le Montheysan de souligner qu’au final les pays devront payer la facture : « En Suisse, le fédéralisme fait que les cantons auront une responsabilité. »

    Pour le financement de ce fonds d’indemnisation, les motionnaires proposent de l’alimenter avec les bénéfices redistribués par la Banque nationale suisse ou les autres revenus exceptionnels attribués au canton. « On pourrait imaginer que dans la péréquation financière, une partie soit dédiée à l’indemnisation des victimes des vaccins contre le Covid. Le problème est national mais il se répercute sur les cantons », indique Pierre Contat.

    Le consentement suffisamment éclairé
    Pour comptabiliser le nombre de personnes concernées par les conséquences du vaccin, une seconde intervention parlementaire a été déposée par les mêmes députés. Le postulat demande la mise en place d’une pharmacovigilance. « C’est un observatoire cantonal, qui doit tenir un registre des effets secondaires. Cette statistique permettra d’anticiper les éventuelles indemnisations », précise Pierre Contat. Autre volet du postulat : une meilleure information juste avant l’injection sur les effets graves de la vaccination.

    « Une jurisprudence dit qu’il faut un consentement suffisamment éclairé. Il ne suffit pas de dire aux gens qu’il y a quelques effets secondaires légers. Les vaccinations se font à toute vitesse, toutes les deux minutes et sans explications d’un médecin », s’insurge Pierre Contat.

    Le caractère urgent de ce postulat n’a pas été retenu par le Bureau du Grand Conseil. En conséquence, le texte sera traité par voie normale au plus tôt au printemps 2022, voire au-delà.

    Thèses d’antivax ?
    Co-auteur de la motion, le député Vert Frédéric Carron s’est fait connaître notamment pendant cette crise pour avoir participé à une manifestation anti-Covid à Sion. Alors doit-on voir dans cette intervention parlementaire, une ultime proposition d’antivax (anti-vaccins) ? « Je ne suis pas antivax mais pour la liberté. Le Conseil fédéral nous a trompés en disant que le choix de la vaccination serait libre. Finalement des pressions sont mises les unes derrière les autres pour nous pousser à la vaccination », regrette Frédéric Carron. L’UDC Pierre Contat abonde : « J’ai toujours fait tous mes vaccins mais ceux contre le Covid sont toujours en phase de test et je ne peux pas accepter que l’on fasse un test mondial. »

    La motion sur le fonds d’indemnisation sera aussi vraisemblablement traitée le printemps prochain. « Avoir le choix est un droit constitutionnel. J’espère qu’il va y avoir un réveil au Grand Conseil », conclut Pierre Contat.

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    • Une vaccination obligatoire entrainerait une prise de la responsabilité par les gouvernants.
      Un fond d’indemnisation serait alors nécessaire.

      Cette demande peut donc aussi être interprétée comme une préparation à cette obligation de vaccination.