• De l’utilité (ou pas) des frontières contemporaines ?

    Dans « Nos géographies », nous parlons ce soir des frontières que nous chercherons à définir avec #Michel_Foucher et #Anne-Laure_Amilhat-Szary (@mobileborders).

    Bien plus qu’un espace plus ou moins large séparant deux territoires, un objet juridique et politique, très symbolique, l’écho d’un passé lointain ou proche, nous verrons que la notion de frontière intangible, n’a pas toujours existé. Nous constaterons l’importance des progrès de la #géographie et de la #cartographie pour en préciser les contours.

    La #pandémie de la #Covid-19 et la fermeture concomitante d’une grande partie des frontières dans le monde viennent de replacer brutalement celles-ci sous les feux de l’actualité. La crise migratoire, précédant la crise sanitaire avait déjà amorcé ce mouvement de #repli. Certes, les frontières n’avaient pas disparu mais la #mondialisation des économies avec l’accélération des échanges et l’extraordinaire essor des transports, aériens, maritimes et terrestres ces dernières décennies ont largement contribué à les faire oublier, du moins, dans de nombreuses régions. Elles réapparaissent donc. Comment interpréter le phénomène ? Est-il souhaitable, est-il durable ? Que nous dit-il de l’état de nos sociétés ?

    Pour en parler ce soir nous sommes en compagnie de deux spécialistes, Michel Foucher, géographe et ancien diplomate, titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH, Paris) et Anne-Laure Amilhat-Szary, spécialiste de géographie politique, professeure de géographie à l’Université Grenoble-Alpes et directrice du laboratoire CNRS Pacte.

    https://www.franceculture.fr/emissions/nos-geographies/les-frontieres

    #frontières #utilité #fermeture_des_frontières #crise_sanitaire

  • Le confinement ? Une histoire ordinaire de l’humanité
    https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-lhistoire/le-confinement-une-histoire-ordinaire-de-lhumanite


    Un tour de vis dans notre vie confinée est annoncé depuis hier par Gérald Darmanin et on attend avec fébrilité le point d’étape de Jean Castex ce soir sur l’évolution des règles en cours. Dans le numéro du magazine L’#Histoire daté de septembre, consacré à cette #pandémie qui change le monde, le préhistorien #Jean-Paul_Demoule propose une longue histoire du #confinement ou comment un étrange phénomène se produit depuis des millénaires : le confinement progressif et volontaire de l’#humanité. D’abord parce que l’humain fait figure d’exception avec sa manie de se mouvoir en permanence : la majorité des espèces occupent un territoire circonscrit qui leur apporte ce dont elles ont besoin avec quelques incursions à date fixe pour pallier l’appauvrissement saisonnier de leur #ravitaillement. La liste des quelques lieux de vie où les hommes et les femmes s’approvisionnent toute l’année depuis des millénaires pourrait vous étonner : Sibérie, Scandinavie, Japon, Canada. Là, l’#occupation_humaine est constante et stable, le poisson c’est la vie. [...]

    On passe d’un quotidien à parcourir parfois des dizaines de kilomètres par jour, pour le #chasseur-cueilleur du paléolithique, à la quasi-#immobilité du #télétravail

    Une longue histoire de confinement
    Jean-Paul Demoule dans mensuel 475
    daté septembre 2020
    https://www.lhistoire.fr/une-longue-histoire-de-confinement

  • Thèses sur le concept de « travail », Bernard Aspe
    https://laparoleerrantedemain.org/index.php/2020/11/05/theses-sur-le-concept-de-travail-bernard-aspe

    L’expérience du confinement a du moins permis à tous d’entrevoir cette vérité : les lois de l’économie ne sont pas le fruit d’une nécessité historique, mais un programme porté par des militants, susceptible en tant que tel d’être intégralement interrompu. Nombreux désormais sont ceux qui s’accordent à dire que la période récente a fait apparaître l’économie, et ses militants, comme le véritable ennemi – disons l’ennemi des habitants de la Terre (pensons au beau film de Pelechian, qui date de 1970). Mais on peut préciser davantage ce qui, dans l’économie, constitue la raison première de la dévastation du monde naturel. On dira que cette raison, c’est la mise au travail généralisée des êtres de nature. Le cœur de l’ennemi, c’est bien l’économie ; mais au cœur de ce cœur, il y a le travail. Ce qui fait la spécificité du capitalisme, au regard des formations anciennes, est pour bien des historiens la centralité accordée à la productivité du travail, et non plus à celle de la terre. Mais au-delà de ce constat, et des débats qu’il suscite entre les spécialistes, ce qu’il s’agit de voir est bien qu’aujourd’hui, la cause réelle de la consumation de la Terre est la mise au travail des êtres de nature pour le capital.

    #pandémie #économie #capitalisme #travail #mise_au_travail #Bernard_Aspe

  • Pandemic heaps new fears and trauma on war-scarred Bosnians
    https://apnews.com/article/pandemics-virus-outbreak-health-bosnian-war-sarajevo-b755155a72515dd66f19722

    Women exercise during a therapy session in a park in Sarajevo, Bosnia Monday, Oct. 26, 2020. As coronavirus cases surge in Bosnia, the pandemic is heaping new trouble on an impoverished nation that has never recovered economically or psychologically from a war in the 1990s. Bosnian health authorities estimate that nearly half of the Balkan nation’s nearly 3.5 million people have suffered some degree of trauma resulting from the war.
    The 58-year-old unemployed woman attends group therapy sessions to work through the trauma of the 1992-95 conflict. As a young woman in Sarajevo, she endured bombardment, hunger, electricity shortages and was forced to break off her university studies for good. Today she sometimes has to be reminded to see the novel virus as a serious risk.
    “The war was my most difficult experience in life,” she said after a recent therapy session that included painting pinecones and exercising in a Sarajevo park with others.
    “As for the pandemic, the world survived plague and cholera and those are now just water under the bridge.” As coronavirus cases surge in Bosnia, the pandemic is heaping more trouble on an impoverished nation that has never recovered economically or psychologically from a war that killed 100,000 people and forced 2.2 million from their homes.Bosnian health authorities estimate that about half of the the Balkan nation’s nearly 3.5 million people have suffered some degree of trauma resulting from the war.
    Mental health professionals fear that the pandemic will now exacerbate mental health problems and other health risks, and are speaking of a surge of new patients coming into their practices in recent months.
    Tihana Mjstorovic, a Sarajevo psychologist who led the pinecone-painting session, said the war experience was leading some Bosnians to downplay the threat of the pandemic, increasing the risk of its spread.
    “People who survived the war perceive danger differently. Often, if they are not hungry, cold or have mortars exploding over their heads, they do not feel they are in danger,” said Majstorovic, who works for Menssana, a non-governmental mental health group in Sarajevo.It has made them prone to “downplaying the threat, to behaving less responsibly than they should,” Majstorovic said. “It is not at all a healthy mechanism for adapting to a world threatened by an invisible virus.”Remzija Setic, a clinical psychologist, said he, too, sees war survivors “recklesslessly” downplaying the risks of the virus. But he also has patients who are suffering from heightened anxiety because some aspects of living through this pandemic are reminiscent of the war: being trapped indoors, seeing public spaces as dangerous, concern over getting food and separation from family and friends

    #Covid-19#migrant#migration#bosnie#sante#santementale#conflit#mémoire#trauma#pandemie#risque#personnedeplacee

  • L’OIM lance une stratégie continentale pour l’Afrique 2020-2024 | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/loim-lance-une-strategie-continentale-pour-lafrique-2020-2024
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/africa_report.png?itok=XKTK4nFI

    La stratégie jette les bases d’une coopération renouvelée et renforcée avec la CUA, les CER de l’UA et les États membres de l’Union africaine ainsi qu’avec le système des Nations Unies, entre autres acteurs clés, pour une meilleure gouvernance de la migration africaine afin de favoriser un développement inclusif et durable en Afrique.Elle souligne également les besoins et les priorités des pays africains, correspondant à l’Agenda 2063 de l’UA et aux autres instruments internationaux et régionaux pertinents. Au cours des cinq prochaines années, les principaux domaines de tendances et moteurs seront le changement climatique et la dégradation de l’environnement, les tendances démographiques et l’urbanisation, la féminisation croissante de la migration, l’augmentation de la migration interne et les défis permanents en matière humanitaire et de développement.
    Les partenariats de l’OIM avec la CUA, les CER et les États membres contribueront à renforcer le rôle de la migration dans le développement des pays africains, à relever ses défis et à promouvoir les aspects positifs de la migration grâce à des cadres de gouvernance efficaces. Ils renforceront également la gouvernance et la gestion des migrations grâce à des approches innovantes et dynamiques liées aux réalités et aux systèmes de valeurs africains. Des actions concertées et coordonnées sont nécessaires dans un esprit de partage des responsabilités entre les États et les autres parties prenantes nationales et internationales pour tirer le meilleur parti des avantages de la migration et relever ses défis, notamment l’impact négatif de la COVID-19 sur les systèmes de gestion des migrations et des frontières, et sur la protection des migrants.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#sante#iom#politiquemigratoire#frontiere#pandemie#protection#gouvernance

  • La #pandémie européenne de #COVID-19 échappe à tout contrôle - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/04/pers-n04.html
    https://www.wsws.org/asset/23d961da-97e4-4f25-9616-13d9ac67a946?rendition=image1280

    Les gouvernements européens prétendaient avoir géré la pandémie de manière plus intelligente que le gouvernement Trump : cette #fraude cynique et mortelle a été démasquée. Les chefs d’État européens n’ont peut-être pas agi avec la même arrogance grossière que le président américain, milliardaire et spéculateur immobilier. Ils n’ont pas refusé de porter des masques, comparé le COVID-19 à la grippe, pas plus qu’ils ne se sont vantés, après avoir attrapé le virus, de la qualité exceptionnelle des soins médicaux qu’ils ont reçus par rapport à ceux dont bénéficie l’écrasante majorité des travailleurs de leur pays.

    Mais derrière l’apparence de compétence, un mensonge à grande échelle se cachait. La politique d’« immunité collective » de la Suède, qui a laissé le virus se propager dans tout le pays, en espérant que la population finisse par être immunisée, avait un taux de mortalité neuf fois supérieur à celui de la Finlande voisine. Pourtant, tous les gouvernements européens ont adopté cette politique.

    Comme les fonctionnaires de toute l’Europe, l’épidémiologiste en chef de la Suède, Anders Tegnell, a nié qu’il menait une politique d’immunité collective. Pourtant, dans un courriel déclassifié le 14 mars qu’il a envoyé aux responsables finlandais, Tegnell a plaidé pour « garder les écoles ouvertes afin d’atteindre l’immunité collective plus rapidement ». C’est-à-dire, Tegnell préconisait de garder les écoles ouvertes – comme le gouvernement Macron aujourd’hui – dans le but que le virus se répande parmi les enseignants, les étudiants, puis la population active en général.

    Alors que le conseiller scientifique en chef de la Grande-Bretagne, Sir Patrick Vallance, a déclaré : « Ce n’est pas possible d’empêcher tout le monde de contracter le virus, et ce n’est pas non plus souhaitable », le ministère de l’Intérieur de la chancelière allemande Angela Merkel a secrètement déclaré que la propagation incontrôlée du virus pourrait coûter un million de vies allemandes en 2020. Pourtant, « Maman Merkel », comme la presse la présente au peuple allemand, s’est présentée devant le public et a prédit de façon plate que 70 pour cent de la population allemande serait infectée.

    #immunité_collective

  • Pour une #grève des #écoles à travers l’Europe contre la #pandémie - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/02/iyss-n02.html
    https://www.wsws.org/asset/a2711ddc-8570-4791-8897-431958593131?rendition=image1280

    Mercredi, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont annoncé que malgré l’envolée des taux d’infection, les écoles et les entreprises resteraient ouvertes.

    Tous les partis bourgeois et les syndicats soutiennent cette politique. Les écoles et les crèches rouvrent dans des conditions dangereuses, alimentant les infections, et ne devraient pas refermer, malgré des infections massives, pour que les parents puissent continuer à travailler.

    Les élèves et les jeunes travailleurs n’ont pas le choix, ils doivent assumer la responsabilité pour leur propre santé et celle de leurs proches. En Grèce, les lycéens ont déjà occupé des centaines de lycées. En Pologne, des milliers d’élèves ont protesté contre la politique d’immunité collective et ont appelé à un boycott des écoles.

    Ces initiatives sont de la plus haute importance et doivent être étendues à l’ensemble du continent et constituer le point de départ d’une grève générale contre la politique de propagation incontrôlée du virus. C’est le seul moyen d’éviter une catastrophe humanitaire.

    Les recherches scientifiques ont résolu la question : les enfants et les adolescents sont tout aussi susceptibles d’être infectés que les adultes et transmettent le virus avec une fréquence similaire. Compte tenu du manque de mesures de sécurité, les écoles et les crèches deviennent inévitablement des terrains propices à la pandémie.

    Le ministère britannique de la Santé a récemment avoué que près de la moitié des infections dans ce pays étaient imputables au seul secteur de l’éducation. L’Institut allemand Robert Koch a aussi souligné l’importance des écoles dans le processus d’infection. Plus récemment, des études approfondies menées par les universités d’Oxford et de Vienne ont conclu que la fermeture des écoles au plus fort de la première vague était de loin la mesure la plus efficace pour lutter contre la pandémie dans un grand nombre des pays étudiés.

    Mais on écarte sciemment ces résultats afin de tromper les parents et les élèves et de garder ouverts les écoles et les lieux de travail. Avec des mensonges éhontés, une politique est appliquée qui menace la vie non seulement de millions de personnes déjà âgées et affaiblies, mais aussi les jeunes. Des études récentes confirment, par exemple, que même les jeunes athlètes peuvent souffrir de lésions cardiaques suite à la Covid-19, même s’ils étaient asymptomatiques.

    Les États gardent les écoles ouvertes non pas pour assurer le bien-être des jeunes, mais pour garder les parents au travail et ainsi garantir le flux des profits vers les banques. Et les capitalistes insistent sur le fait que cela ne devrait pas entraîner de coûts supplémentaires.

  • Iran reports record high COVID death toll as travel bans go into force | Reuters

    The government has shut schools, mosques, shops and restaurants in most of the country since early October and on Monday imposed a four-day ban on travel in and out of 25 cities, including Tehran, state TV reported.

    Iranian state media said that the government will make a decision on a complete, two-week lockdown in the capital. It did not elaborate.

    Health Ministry spokeswoman Sima Sadat Lari told state TV that 8,289 COVID-19 cases had been registered in the previous 24 hours, taking the national tally to 628,780.

    #Covid-19#Iran#Seconde_vague#décès#frontière_intérieure#Pandémie#Chiffre#migrant#migration

    https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-iran-idUSKBN27I1CN
    https://static.reuters.com/resources/r/?m=02&d=20201102&t=2&i=1539663564&r=LYNXMPEGA10QV&w=800

  • How Africa fought the pandemic — and what coronavirus has taught the world | Financial Times
    https://www.ft.com/content/c0badd91-a395-4644-a734-316e71d60bf7

    Genomic analysis would later reveal that almost all infections brought into Africa came not from China but from Europe, what Mr Nkengasong calls an “amphibious attack”. It is a reversal of the normal patterns of infectious disease in which Africa is so often the epicentre. This time, the threat was coming from the north. Looking back at the initial months of the pandemic, when it was overwhelming sophisticated health systems in Italy, Spain and Britain, Mr Nkengasong recalls the shock he felt. “We watched with total fright and awe what was happening in Europe. We knew we had no chance if that happened here on that scale.”

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#monde#sante#systemesante#politiquesante#pandemie

  • Les migrants sont des acteurs essentiels de la reprise du développement mondial post COVID-19 | PNUD
    https://www.undp.org/content/undp/fr/home/news-centre/news/2020/Migrants_essential_to_recovery_of_global_development_post_COVID19.html

    La mobilité humaine mondiale s’est interrompue avec l’impact global de la COVID-19, affectant gravement les personnes en déplacement. Alors que les frontières rouvrent tout doucement, un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) illustre comment les gouvernements pourraient façonner la migration pour bénéficier au développement et booster le relèvement.
    Le rapport, Mobilité humaine, des opportunités mutuelles : Revue du rapport de 2009 sur le développement humain et feuille de route, examine de façon rétrospective les dix dernières années et évalue la manière dont les futures réponses politiques peuvent faciliter une migration sure, ordonnée et régulière.
    Le rapport recommande d’élargir les voies légales, de réduire les coûts de transaction sur les envois de fonds, de garantir les droits des migrants, en particulier des femmes, de favoriser l’intégration et la cohésion sociale et de mobiliser les diasporas. Considérant que la migration forcée a doublé au cours des dix dernières années, pour atteindre 79 millions de personnes, il sera essentiel pour le développement de s’attaquer aux causes de ce phénomène.
    « La pandémie et l’interruption des déplacements sont une occasion de refaçonner la mobilité humaine et de mieux appréhender l’avenir. Promouvoir les avantages, réduire les coûts et faire de la migration un choix nous préparera aujourd’hui à affronter les autres défis de demain, tels que le changement climatique, l’accroissement des inégalités et la transformation numérique du travail », a déclaré Achim Steiner, Administrateur du PNUD.
    Les personnes en situation de déplacement sont extrêmement vulnérables aux impacts sanitaires, économiques et sociaux du Coronavirus. Avec leurs importantes contributions à l’économie et au travail, les migrants sont aussi essentiels au relèvement. « Personne n’est en sécurité si tout le monde n’est pas en sécurité » implique une réponse inclusive, comprenant les migrants.
    « La crise écnomique mondiale de 2008 fut suivie de dix ans de débats très politisés, de certains progrès et de nombreuses occasions manquées pour la mobilité humaine. Nous devons maintenant redoubler d’efforts et nous centrer sur les progrès des dix prochaines années si nous voulons atteindre les Objectifs de développement durable », a conclu Achim Steiner.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#economie#pandemie#postcovid19#mobilite#monde#odd

  • Fourteen Days in Limbo: What Happens to Returning Migrant Workers During The COVID-19 Crisis | The Storyteller
    https://storyteller.iom.int/stories/fourteen-days-limbo-what-happens-returning-migrant-workers-during-c

    In late April, information still had not reached the “brousse” where the goldminers were staying, so they knew little of the COVID-19 pandemic that had taken the world by storm. It was only when they reached Ouagadougou that they were briefed about the global health crisis and what it entailed for them to travel back home.Initially, Boubacar didn’t fully understand the reason he needed to stay on the site for two weeks. He says he needs to go home and cultivate the land – if not, it will be too late by the time he gets back. Similarly, Mustafa and his friends all had the chance to talk to their families who are impatiently waiting for them to get back home and start working the land.“All we want to do is to go home and work,” they echo.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#mali#niger#burkina#crise#sante#personnedeplacee#economie#pandemie

  • La #surmortalité aux États-Unis dépasse les 300.000 décès durant la #pandémie - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/23/euem-o23.html
    https://www.wsws.org/asset/901e321f-8dfa-442a-877d-dfef06377d31?rendition=image1280

    La conclusion la plus importante du CDC, outre le nombre plus important de décès, était la répartition par #âge. Alors que le plus grand nombre de décès est survenu chez les personnes âgées, le pourcentage le plus élevé d’augmentation des décès par rapport aux niveaux attendus, 26,5 pour cent, a été constaté chez les adultes âgés de 25 à 44 ans, ceux qui sont dans la force de l’âge pour l’emploi .

    Alors que toutes les autres catégories d’âge ont connu une réduction significative des taux de mortalité après le pic initial du printemps, le nombre de décès dans la tranche d’âge 25-44 ans est resté soutenu de mars à juin, puis a recommencé à augmenter en juillet en réponse à la campagne de réouverture de l’économie. Les personnes de ce groupe d’âge étaient les plus susceptibles d’être classées comme « travailleurs essentiels », c’est-à-dire tenus de rester au #travail, quelles que soient les conditions de travail.

    Le CDC a noté que les #minorités étaient représentées de manière disproportionnée dans le nombre de décès. La population hispanique a été la plus touchée, avec 53 pour cent de décès de plus que prévu. Le taux de mortalité des Américains d’origine asiatique a augmenté de 37 pour cent. Enfin, celui des Afro-Américains était de 36 pour cent. Le CDC n’a pas présenté de rapport sur le statut socio-économique des personnes décédées. Il dissimule ainsi le véritable impact de la pandémie sur la classe ouvrière, bien que la collecte et la communication de ces données soient tout à fait dans les capacités de l’agence.

  • L’escalade du conflit et les déplacements massifs obligent à intensifier les actions au Sahel central | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/lescalade-du-conflit-et-les-deplacements-massifs-obligent-intensifier-les-actio
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/niger-4.jpeg?itok=A9NhWzmT

    L’OIM a intensifié ses opérations afin de fournir une aide vitale aux personnes touchées et déplacées, tout en s’efforçant d’atténuer les facteurs de conflit par des activités de consolidation de la paix et de résolution des conflits, et de renforcer les efforts de développement, notamment par des initiatives de réduction des risques de catastrophes et des moyens de subsistance.
    Cela s’ajoute à la réponse régionale de l’Organisation à la COVID-19 qui vise à freiner la transmission de la maladie, à limiter les effets humanitaires et socioéconomiques de la pandémie et à aider les communautés touchées à se préparer à un relèvement à plus long terme. Pour cela, les activités se concentrent sur le renforcement des systèmes de santé, la formation au niveau communautaire et national, les campagnes de sensibilisation, la distribution d’équipements de protection individuelle et le soutien aux laboratoires ainsi que les dépistages sanitaires aux frontières et autres endroits stratégiques.
    À l’heure actuelle, les besoins de financement globaux de l’OIM pour son intervention au Sahel central ne sont financés qu’à hauteur de 34 pour cent. L’Organisation a besoin de 58 millions de dollars pour répondre aux besoins de deux millions de personnes ciblées par l’intervention. De même, les plans globaux d’intervention humanitaire des Nations Unies pour l’aide au Sahel central cette année n’ont été financés qu’à hauteur de 39 pour cent.

    #covid-19#migrant#migration#afrique#sahel#personnedeplacee#humanitaire#sante#oim#vulnerabilite#systemesante#sensibilisation#pandemie#frontiere

  • TF | Renvois objectivement impossible en raison du Covid-19
    https://asile.ch/2020/10/22/tf-levee-de-detention-pour-insoumission-en-raison-de-periode-de-covid-19

    Frappé d’un renvoi en 2019 ordonné par l’Office des migrations du canton de Zurich suite à une non-entrée en matière de demande d’asile, un homme d’origine malienne avait été placé en détention en vue de son retour. Une détention pour insoumission avait également été ordonnée et prolongée plusieurs fois. Le recours formulé par l’homme avait, […]

  • Coronavirus : après sept mois de suspension, les vols humanitaires depuis la Libye reprennent - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/28003/coronavirus-apres-sept-mois-de-suspension-les-vols-humanitaires-depuis

    Seize familles et 15 jeunes ont été évacués samedi de Libye vers le Niger à bord d’un avion affrété par le HCR. Ce vol humanitaire est le premier après une interruption de sept mois en raison de la pandémie de coronavirus. Par mesure de sécurité, les 153 passagers observeront une période de quarantaine à leur arrivée.Le HCR, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, a évacué dans la nuit du vendredi au samedi 17 octobre, un groupe de 153 réfugiés et demandeurs d’asile qui résidaient en Libye. Constitué de 16 familles, originaires de Somalie, d’Érythrée, du Soudan et du Soudan du Sud, le groupe compte aussi 15 enfants de moins de 18 ans.
    Après sept mois de suspension, cette reprise des évacuations est un soulagement pour l’ONU. « Les vols humanitaires (avaient) dû être interrompus en mars en raison des préoccupations de santé publique liées à la pandémie de coronavirus, qui ont entraîné la suspension du trafic aérien dans de nombreux pays », rappelle le HCR dans un communiqué.

    #Covid-19#migration#migrant#libye#niger#humanitaire#sante#pandemie#hcr#refugie#demandeurasile

  • HCR - Les vols humanitaires du HCR depuis la Libye reprennent après sept mois de suspension
    https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/10/5f896048a/vols-humanitaires-hcr-libye-reprennent-apres-mois-suspension.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a évacué la nuit dernière de Libye un groupe de 153 réfugiés et demandeurs d’asile vulnérables vers ses installations de transit d’urgence au Niger. Ce vol affrété par le HCR marque la reprise des évacuations humanitaires depuis la Libye après sept mois de suspension. Les vols humanitaires ont dû être interrompus en mars en raison des préoccupations de santé publique liées à la pandémie de coronavirus, qui ont entraîné la suspension du trafic aérien dans de nombreux pays.
    Les personnes évacuées hier sont des ressortissants de l’Érythrée, de la Somalie, du Soudan et du Soudan du Sud, parmi lesquels 16 familles et 15 enfants de moins de 18 ans, dont beaucoup ne sont pas accompagnés ou sont séparés de leurs parents. Tous les passagers ont été testés négatifs avant le départ, alors que le nombre de cas de Covid-19 continue d’augmenter en Libye et que quelque 46 000 cas ont été confirmés dans tout le pays. Les passagers ont également bénéficié de conseils sur les moyens de se protéger et de rester en bonne santé. Le groupe est actuellement soumis à une mise en quarantaine de deux semaines au Niger et un nouveau test sera effectué, conformément aux mesures sanitaires visant à freiner la propagation du coronavirus.

    #Covid-19#migrant#migration#libye#niger#soudan#pandemie#humanitaire#santepublique#test#quarantaine#restrictionsanitaire#hcr

  • La déclaration de Great Barrington : Un manifeste de la mort - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/17/pers-o17.html
    https://www.wsws.org/asset/300fce5a-27d2-4f87-b249-801616bad713?rendition=image1280

    Cette semaine, la Maison-Blanche a officiellement adopté une politique d’#immunité_collective dans le cadre de la #pandémie de #COVID-19, déclarant en substance que l’#infection massive de la population est un bien positif.

    Cela a pris la forme d’une approbation publique de la Déclaration de Great Barrington, un manifeste de l’Institut américain de recherche économique pour le marché libre, qui appelle à l’abandon de toutes les mesures qui visent à contenir la pandémie. La déclaration a été élaborée en étroite coordination avec Scott Atlas, conseiller de Trump.

    La déclaration de huit paragraphes ne cite aucune donnée scientifique. Elle ne tente pas sérieusement de défendre son point de vue. Il s’agit plutôt d’une série d’affirmations construites rétroactivement selon les exigences de la grande entreprise américaine pour l’abandon des mesures de santé publique visant à contenir la pandémie : « Les écoles et les universités devraient être ouvertes à l’enseignement en personne. Les activités extrascolaires, telles que le sport, devraient être reprises. Les jeunes adultes à faible risque devraient travailler normalement, plutôt que de chez eux. Les restaurants et d’autres entreprises devraient ouvrir. Les arts, la musique, le sport et les autres activités culturelles devraient reprendre ».

    Le document ne mentionne aucune mesure de #santé publique pour contenir la maladie, que ce soit le dépistage, la recherche des contacts ou la mise en quarantaine des malades. Ce n’est pas une omission, c’est #délibéré. En effet, du point de vue des auteurs de l’article, l’infection massive, avec la #mort massive qui s’ensuit, est un bénéfice à rechercher.

    Avant-hier soir, à la télévision, on a demandé à Trump si la politique du gouvernement était en fait l’« immunité collective ». Il a répondu en précisant que c’était le cas, répétant à nouveau le refrain proposé pour la première fois par Thomas Friedman du New York Times selon lequel « le remède ne peut pas être pire que le problème lui-même » – c’est-à-dire qu’il n’y aura pas de retour aux restrictions de l’activité économique qui visent à ralentir la #propagation du virus.

    L’adoption officielle de l’immunité collective est un aveu que le sabotage des efforts de dépistage par la Maison-Blanche, son refus de fournir des équipements de protection et sa campagne de #désinformation visaient délibérément à sacrifier des vies humaines au nom de « l’économie ».

    Plus important encore, l’adoption de la déclaration par la Maison Blanche est une déclaration d’intention pour le #meurtre de masse. Elle va laisser des centaines de milliers de personnes supplémentaires mourir en pleine résurgence mondiale de la pandémie suite à l’abandon prématuré des fermetures d’entreprises et d’autres efforts pour contenir la pandémie.

    La stratégie d’immunité collective a suscité à juste titre des condamnations cinglantes de la part des principales organisations de santé publique du monde. Le 15 octobre, le journal médical britannique The Lancet a publié une déclaration condamnant cette politique comme « une dangereuse erreur non étayée par des preuves scientifiques ».

    Le journal a affirmé qu’« aucune preuve n’existe d’une immunité protectrice durable contre le SRAS-CoV-2 à la suite d’une infection naturelle ». Par conséquent, « une telle stratégie ne mettrait pas fin à la pandémie de COVID-19, mais entraînerait des épidémies récurrentes, comme ce fut le cas pour de nombreuses maladies infectieuses avant l’avènement de la vaccination ».

    The Lancet a conclu de manière décisive : « Les preuves sont très claires : le contrôle de la propagation communautaire de COVID-19 est le meilleur moyen de protéger nos sociétés et nos économies jusqu’à ce que des vaccins et des thérapeutiques sûrs et efficaces arrivent dans les prochains mois ».

  • La déclaration de Great Barrington : la politique capitaliste mondiale de l’#immunité collective - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/10/15/bari-o15.html
    https://www.wsws.org/asset/de181613-158c-48f8-afec-48ef75cdf12f?rendition=image1280

    « L’immunité collective est un concept utilisé pour la #vaccination, dans lequel une population peut être protégée contre un certain virus lorsqu’un seuil de vaccination est atteint. On atteint l’immunité collective en protégeant les personnes contre un #virus et non en les exposant à celui-ci. Jamais dans l’histoire de la santé publique, on n’a utilisé l’immunité collective comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une #pandémie. Laisser libre cours à un virus dangereux dont nous ne comprenons pas tout est tout simplement contraire à l’éthique. Ce n’est pas une option ». – Le Directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus, communiqué de presse de l’Organisation mondiale de la santé, 12 octobre 2020.

    Les remarques préliminaires du directeur général font suite à l’annonce la semaine dernière de la Déclaration de « Great Barrington », une proposition internationale rédigée et signée le 4 octobre à l’Institut américain de recherche économique (American Institute for Economic Research – AIER) à Great Barrington, dans le Massachusetts.

    La déclaration préconise une approche de l’immunité collective [en anglais : l’immunité de troupeau] appelée « protection ciblée », où on donne prétendument refuge aux plus vulnérables. Dans le même temps, les plus jeunes sont encouragés à s’infecter afin d’établir une immunité à grande échelle dans la population.

    L’AIER, un groupe de réflexion libertaire qui se fixe comme objectif « une société fondée sur les droits de propriété et l’ouverture des marchés », est engagé dans une entreprise hautement réactionnaire, anti-classe ouvrière et anti-socialiste. Le milliardaire de droite Charles Koch a financé la déclaration en partie. Il a organisé une soirée privée de scientifiques, d’économistes et de journalistes pour conférer à la déclaration homicide un minimum de respectabilité et a formulé l’immunité collective comme une #politique mondiale nécessaire en réponse à la pandémie.

    #covid #coronavirus

  • Le nord-ouest de la Syrie démuni face à la Covid-19 - Orient XXI

    Mohamed Akram vit dans le camp de réfugiés Al-Karama, dans la région d’Idlib, non loin de la frontière turque. Adossé à sa mobylette, il attend pendant des heures d’avoir une course pour l’un des villages voisins, et pour laquelle il sera payé 500 livres syriennes (environ 20 centimes d’euro) : « Certains jours sont meilleurs que d’autres, j’arrive alors à gagner 3 000 livres par jour [environ 1,10 euro]. Il s’agit souvent de patients qui ont besoin de se rendre dans un des hôpitaux de la région. » Cette somme ne suffit toutefois pas à nourrir sa famille de huit personnes, et qui vit sous une tente, où elle ne dispose même pas du strict nécessaire.

    #Covid-19#Syrie#Pandémie#Santé#camp#Idlib#migrant#Politique#réfugiés#migration

    https://orientxxi.info/magazine/le-nord-ouest-de-la-syrie-demuni-face-a-la-covid-19,4174

  • Les formes sévères de #Covid-19 seraient liées à une réponse #anticorps de type auto-immune
    https://theconversation.com/les-formes-severes-de-covid-19-seraient-liees-a-une-reponse-anticor

    Durant les premiers temps de la #pandémie, de nombreux immunologistes, dont moi-même, ont supposé que les patients qui produisaient de grandes quantités d’anticorps suffisamment tôt au cours de l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2 ne développeraient pas la maladie. Nous nous sommes trompés. Après plusieurs mois passés à étudier la Covid-19, comme d’autres scientifiques, j’ai fini par réaliser que la situation est en réalité bien plus compliquée que ce que je pensais initialement.

    Je suis immunologiste à l’Université Emory d’Atlanta, aux États-Unis, où je travaille sous la direction du Dr Ignacio Sanz, responsable du département de rhumatologie de notre établissement. Notre spécialité est la dysrégulation immunitaire, autrement dit les anomalies de la régulation immunitaire.

    Avec mes collègues, nous avons récemment publié dans la revue Nature Immunology de nouveaux éléments accréditant l’idée que, chez certains patients infectés par le SARS-CoV-2, il est aussi important de prévenir cette dysrégulation que de lutter contre le virus lui-même.

  • Sixième partie
    « Une montagne en haute mer »

    EZLN, SCI Moisés

    https://lavoiedujaguar.net/Sixieme-partie-Une-montagne-en-haute-mer

    Comité clandestin révolutionnaire indigène
    Armée zapatiste de libération nationale
    Mexique, 5 octobre 2020

    Sœurs, frères, sœurs-frères,
    Compañeras, compañeros, compañeroas,

    Nous, peuples originaires de racine maya et zapatistes, vous saluons et vous disons que ce qui est venu à notre pensée commune, d’après ce que nous voyons, entendons et sentons.

    Un. Nous voyons et entendons un monde malade dans sa vie sociale, fragmenté en millions de personnes étrangères les unes aux autres, s’efforçant d’assurer leur survie individuelle, mais unies sous l’oppression d’un système prêt à tout pour étancher sa soif de profits, même alors qu’il est clair que son chemin va à l’encontre de l’existence de la planète Terre.

    L’aberration du système et sa stupide défense du « progrès » et de la « modernité » volent en éclats devant une réalité criminelle : les féminicides. L’assassinat de femmes n’a ni couleur ni nationalité, il est mondial. S’il est absurde et déraisonnable que quelqu’un soit persécuté, séquestré, assassiné pour sa couleur de peau, sa race, sa culture, ses croyances, on ne peut pas croire que le fait d’être femme signifie une sentence de marginalisation et de mort.

    En une escalade prévisible (harcèlement, violence physique, mutilation et assassinat), cautionnée par une impunité structurelle (« elle le méritait », « elle avait des tatouages », « qu’est-ce qu’elle faisait à cet endroit à cette heure-là ?", « habillée comme ça, il fallait s’y attendre »), les assassinats de femmes n’ont aucune logique criminelle si ce n’est celle du système. (...)

    #zapatistes #EZLN #Mexique #Chiapas #féminicides #Covid19 #mégaprojets #pandémie #paramilitaires #résistance #rébellion #Europe #Espagne #voyage #avril_2021

  • Dying in a Leadership Vacuum | NEJM
    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMe2029812?query=featured_home


    Dans un geste sans précédent, le New England Journal of Medicine a publié mercredi un éditorial écrit par ses rédacteurs en chef condamnant l’administration Trump pour sa réponse à la #pandémie Covid-19 - et appelant à ce que les dirigeants actuels des États-Unis soient virés

    Covid-19 has created a crisis throughout the world. This crisis has produced a test of leadership. With no good options to combat a novel pathogen, countries were forced to make hard choices about how to respond. Here in the United States, our leaders have failed that test. They have taken a crisis and turned it into a tragedy.

    The magnitude of this failure is astonishing. According to the Johns Hopkins Center for Systems Science and Engineering,1 the United States leads the world in Covid-19 cases and in deaths due to the disease, far exceeding the numbers in much larger countries, such as China. The death rate in this country is more than double that of Canada, exceeds that of Japan, a country with a vulnerable and elderly population, by a factor of almost 50, and even dwarfs the rates in lower-middle-income countries, such as Vietnam, by a factor of almost 2000. Covid-19 is an overwhelming challenge, and many factors contribute to its severity. But the one we can control is how we behave. And in the United States we have consistently behaved poorly.

    We know that we could have done better. China, faced with the first outbreak, chose strict quarantine and isolation after an initial delay. These measures were severe but effective, essentially eliminating transmission at the point where the outbreak began and reducing the death rate to a reported 3 per million, as compared with more than 500 per million in the United States. Countries that had far more exchange with China, such as Singapore and South Korea, began intensive testing early, along with aggressive contact tracing and appropriate isolation, and have had relatively small outbreaks. And New Zealand has used these same measures, together with its geographic advantages, to come close to eliminating the disease, something that has allowed that country to limit the time of closure and to largely reopen society to a prepandemic level. In general, not only have many democracies done better than the United States, but they have also outperformed us by orders of magnitude.

    Why has the United States handled this pandemic so badly? We have failed at almost every step. We had ample warning, but when the disease first arrived, we were incapable of testing effectively and couldn’t provide even the most basic personal protective equipment to health care workers and the general public. And we continue to be way behind the curve in testing. While the absolute numbers of tests have increased substantially, the more useful metric is the number of tests performed per infected person, a rate that puts us far down the international list, below such places as Kazakhstan, Zimbabwe, and Ethiopia, countries that cannot boast the biomedical infrastructure or the manufacturing capacity that we have.2 Moreover, a lack of emphasis on developing capacity has meant that U.S. test results are often long delayed, rendering the results useless for disease control.

    Although we tend to focus on technology, most of the interventions that have large effects are not complicated. The United States instituted quarantine and isolation measures late and inconsistently, often without any effort to enforce them, after the disease had spread substantially in many communities. Our rules on social distancing have in many places been lackadaisical at best, with loosening of restrictions long before adequate disease control had been achieved. And in much of the country, people simply don’t wear masks, largely because our leaders have stated outright that masks are political tools rather than effective infection control measures. The government has appropriately invested heavily in vaccine development, but its rhetoric has politicized the development process and led to growing public distrust.

    The United States came into this crisis with enormous advantages. Along with tremendous manufacturing capacity, we have a biomedical research system that is the envy of the world. We have enormous expertise in public health, health policy, and basic biology and have consistently been able to turn that expertise into new therapies and preventive measures. And much of that national expertise resides in government institutions. Yet our leaders have largely chosen to ignore and even denigrate experts.

    The response of our nation’s leaders has been consistently inadequate. The federal government has largely abandoned disease control to the states. Governors have varied in their responses, not so much by party as by competence. But whatever their competence, governors do not have the tools that Washington controls. Instead of using those tools, the federal government has undermined them. The Centers for Disease Control and Prevention, which was the world’s leading disease response organization, has been eviscerated and has suffered dramatic testing and policy failures. The National Institutes of Health have played a key role in vaccine development but have been excluded from much crucial government decision making. And the Food and Drug Administration has been shamefully politicized,3 appearing to respond to pressure from the administration rather than scientific evidence. Our current leaders have undercut trust in science and in government,4 causing damage that will certainly outlast them. Instead of relying on expertise, the administration has turned to uninformed “opinion leaders” and charlatans who obscure the truth and facilitate the promulgation of outright lies.

    Let’s be clear about the cost of not taking even simple measures. An outbreak that has disproportionately affected communities of color has exacerbated the tensions associated with inequality. Many of our children are missing school at critical times in their social and intellectual development. The hard work of health care professionals, who have put their lives on the line, has not been used wisely. Our current leadership takes pride in the economy, but while most of the world has opened up to some extent, the United States still suffers from disease rates that have prevented many businesses from reopening, with a resultant loss of hundreds of billions of dollars and millions of jobs. And more than 200,000 Americans have died. Some deaths from Covid-19 were unavoidable. But, although it is impossible to project the precise number of additional American lives lost because of weak and inappropriate government policies, it is at least in the tens of thousands in a pandemic that has already killed more Americans than any conflict since World War II.

    Anyone else who recklessly squandered lives and money in this way would be suffering legal consequences. Our leaders have largely claimed immunity for their actions. But this election gives us the power to render judgment. Reasonable people will certainly disagree about the many political positions taken by candidates. But truth is neither liberal nor conservative. When it comes to the response to the largest public health crisis of our time, our current political leaders have demonstrated that they are dangerously incompetent. We should not abet them and enable the deaths of thousands more Americans by allowing them to keep their jobs.

    #politique #criminels #incompétents #covid #coronavirus

  • The Jam Report | REVIEW - ’Totally Under Control’ is methodical in its execution and infuriating with its content
    https://thejamreport.com/2020/10/09/review-totally-under-control-is-methodical-in-its-execution-and-infuri

    Directed and produced by Gibney, Ophelia Harutyunyan, and Suzanne Hillinger and filmed in total secrecy over the last four months through the use of remarkable socially distanced and COVID-safe camera work around the globe, Totally Under Control has seemingly dropped from nowhere at precisely the right time. And, given the trailer has received over 6 million views since its launch one week ago, the general public is clearly ready to lap up this documentary.

    After spending months in lockdown with nothing to do but be transfixed by the news, it’s highly likely you’ve seen or heard much of the damning information presented here. But to see it brutally laid out in a clear, concise timeline detailing Donald Trump’s inept response to a growing crisis is a different experience altogether, especially as we’re still nowhere close to seeing a light at the end of the tunnel of this dark pandemic.

    Given the fact the crisis is still ongoing, it comes as little surprise Totally Under Control couldn’t secure the testimonials of any current White House officials, nor anyone from the numerous federal agencies under Trump’s thumb. As the former director of the Biomedical Advanced Research and Development Authority Dr. Rick Bright damningly puts it, “It’s not easy to come forward in this administration,” which rings especially true for Bright, who was ousted from his role after filing a whistleblower complaint alleging his early warnings about the coronavirus pandemic were ignored by the Trump administration.

    #film #documentaire #pandémie