• Linux Icon Pack #papirus Gets First Update in 8 Months
    https://www.omgubuntu.co.uk/2025/02/papirus-icon-theme-update-feb-2025

    Fans of the Papirus icon theme for Linux desktops will be happy hear a new version is now available to download. Paprius‘s first update in 2025 improves support for KDE Plasma 6 by adding Konversation, KTorrent and RedShift tray icons, KDE and Plasma logo glyphs for use in ‘start menu’ analogues, as well as an assortment of symbolic icons. Retro gaming fans will appreciate an expansion in mime type support in this update. Papirus now includes file icons for ROMs used for emulating ZX Spectrum, SEGA Dreamcast, SEGA Saturn, MSX, and Neo Geo Pocket consoles; and Papirus now uses different […] You’re reading Linux Icon Pack Papirus Gets First Update in 8 Months, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #Eye_Candy

  • Et si votre carte d’identité et votre passeport ne vous étaient pas renouvelés après leur date d’expiration ? Pendant 6 mois, un an ou plus ?

    Chaque semaine, à l’abri des regards, des milliers d’étrangers en situation régulière en France, parfois depuis des dizaines d’années, se voient empêcher de renouveler leurs titres de séjours. Employés, artisans, chefs d’entreprises, ouvriers, retraité•e•s, étudiantes et étudiants, mères de famille, personnes handicapées en soins, réfugiés, artistes…Les procédures de renouvellement de leurs titres de séjour doivent se faire obligatoirement en ligne sur le site internet de l’ANEF, l’administration numérique des étrangers en France.

    La GISTI TV a mené une véritable enquête auprès des personnes concernées, des associations, des avocats, du collectif bouge ta pref composé de nombreuses organisations sur le terrain, d’ingénieurs informatiques et de la Défenseure des Droits.
    Alors, Bug informatique ? Pas vraiment tant ce système de fabrique de sans papiers semble aussi implacable que méconnu du grand public.

    https://www.youtube.com/watch?v=TqxH-7wJvXs

    #Anef_fabrique_sans_papiers
    #droits_bafoués

  • Licencié pour avoir refusé l’avion, ce chercheur allemand gagne en justice
    https://reporterre.net/Licencie-pour-avoir-refuse-l-avion-ce-chercheur-gagne-en-justice

    Défendre le climat peut-il coûter une carrière ? Licencié pour avoir refusé de rentrer de #Papouasie en avion, le chercheur #Gianluca_Grimalda vient d’obtenir réparation. Mais il n’a pas été réembauché...

    Il est parti à l’automne 2023 :
    https://seenthis.net/messages/1019530

    Il est arrivé au printemps 2024 :
    https://seenthis.net/messages/1050115

  • #Emmanuel_Macron, l’#art du #secret
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/12/21/emmanuel-macron-l-art-du-secret_6461505_823448.html

    Emmanuel Macron, l’#art_du_secret
    Par #Raphaëlle_Bacqué, #Ariane_Chemin et #Ivanne_Trippenbach
    Publié le 21 décembre 2024 à 20h02, modifié le 28 décembre 2024 à 11h52

    ENQUÊTE« Le président et son double » (4/4). Dans le dernier volet de la série sur l’évolution du président de la République depuis son arrivée à l’Elysée, « Le Monde » décrypte la façon dont il gère les questions de sécurité personnelle et de protection de son image.

    « #Brûle_tout ! » En 2017, pendant sa première campagne présidentielle, entre deux meetings et rendez-vous, Emmanuel Macron tendait parfois à son garde du corps des chemises cartonnées et, pour celles de couleur rouge, lui intimait de faire disparaître leur contenu. #Alexandre_Benalla, qui veille alors sur la sécurité du candidat, s’en souvient bien : il jetait lui-même les feuilles de papier dans un fût en métal, au sous-sol du QG de campagne, rue de l’Abbé-Groult, dans le 15e arrondissement de Paris, et y mettait le feu. Parfois, un brasero improvisé était allumé au bord de la route, sur le chemin d’un aéroport d’où le futur président décollait pour rejoindre une réunion publique. A l’intérieur, des notes, des idées griffonnées, des documents de campagne variés… Emmanuel Macron n’était pas encore élu que déjà le secret était une obsession.

    « Hypercloisonné », « superparano », « énigmatique »… Voilà comment ses très proches collaborateurs décrivent aujourd’hui le président de la République. C’est le lot des chefs d’Etat. Mais la méfiance et la précaution sont des réflexes qu’Emmanuel Macron a appris très tôt. Une partie de son adolescence et de sa vingtaine s’est en effet déroulée dans une forme de clandestinité. « Quinze ans (…) à être largement incompris », a-t-il confié à la journaliste du Figaro Anne Fulda, dans Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait (Plon, 2017), le livre qu’elle lui a consacré. Parce que Brigitte Trogneux était de vingt-quatre ans son aînée, il a passé des années à cacher aux autres leur histoire d’amour. « Emmanuel a besoin de tout le monde et de personne, a résumé un jour Brigitte Macron devant la biographe de son époux. On ne rentre jamais dans son périmètre. » D’Amiens, le président a gardé une certaine habitude de la solitude et du cloisonnement.

    Emmanuel Macron fonctionne en silos. Avec les « boucles » de messagerie téléphonique, lui seul sait à qui il parle, la nuit, puisque cet insomniaque travaille souvent jusqu’à 2 heures du matin, témoigne son compte Telegram. « Il faut cogiter », « Tu vois comment les choses ? », écrit-il sur WhatsApp à ses petites communautés d’anciens ministres, amis, élus, préfets, maires rencontrés en déplacement, ou, en pleine pandémie de Covid-19, de médecins, dans des messages dont Le Monde a eu connaissance. Mais aussi des « Tu me manques », « Je suis fier de toi », « Tu m’as fait de la peine », « La famille, c’est vous », ou, avant les ruptures politiques, « Nos routes se séparent ». Lui d’ordinaire si impénétrable se montre parfois imprudent dans ses messages écrits (sollicité à plusieurs reprises au cours des dernières semaines par l’intermédiaire des services de l’Elysée mais aussi par courrier personnel, Emmanuel Macron n’a pas donné suite).

    L’espionnage a toujours existé, mais les moyens ont changé. L’époque est aux #cyberoffensives. Dès 2017, les boîtes e-mails des équipes d’En marche ! font l’objet d’opérations de piratage par des hackeurs russes, et 20 000 courriels sont rendus publics juste avant le second tour de la présidentielle – les « MacronLeaks ». Pour déstabiliser le finaliste, d’authentiques e-mails ont été mélangés à des documents falsifiés. Mais il y a autre chose : la singularité du couple formé avec Brigitte, rencontrée quand il avait 14 ans, et cette « vie qui ne correspond en rien à celle qu’ont les autres », comme l’a résumé un jour Emmanuel Macron lui-même, ont suscité de sordides attaques contre lui et son épouse, notamment de la part de l’agence pro-Kremlin Spoutnik et du tabloïd russe Komsomolskaïa Pravda.

    Un autre épisode, antérieur, a marqué le président français. En janvier 2014, il était aux premières loges lorsque François Hollande a été photographié en scooter rue du Cirque, dans le 8e arrondissement de Paris, s’apprêtant à rejoindre clandestinement l’actrice Julie Gayet. Alors secrétaire général adjoint de l’Elysée, Emmanuel Macron avait suivi cette déflagration de l’intérieur. La leçon qu’il en a retenue, c’est que François Hollande n’était pas assez prudent, ou pas assez protégé. « Je ne ferai jamais comme lui », en a-t-il conclu. Un an après cette « paparazzade », il théorisait ainsi sa pratique du pouvoir devant Le Monde : « Quand on est aux manettes, il faut une distance, des moments de secret. » Depuis, il comprend chaque jour davantage cette réalité de l’économie des médias qui s’est imposée : aujourd’hui passés aux mains des Vincent Bolloré et autres grands patrons, les magazines people sont devenus de redoutables armes politiques.

    Avare de confidences
    « Maintenant nous sommes seuls. C’est l’Elysée qui veut cela : nous ne pouvons avoir confiance en personne. C’est une solitude à deux, mais une solitude totale », a confié Brigitte Macron aux journalistes Jean-Michel Décugis, Pauline Guéna et Marc Leplongeon dans leur livre Mimi (Grasset, 2018), consacré à #Michèle_Marchand, la « #première_dame des #paparazzis ».

    Rarement la vie au palais a été aussi verrouillée que sous Emmanuel Macron, à l’abri des regards. « Vous passerez par-derrière, côté grille du Coq, direct », recommande Valérie Brilland-Lelonge, la secrétaire particulière du président de la République (« SPPR », son nom de code dans le répertoire téléphonique des initiés), de sa voix douce aux « visiteurs du soir » conviés à l’Elysée hors des circuits protocolaires. Parfois, après 22 heures, c’est le chef de l’Etat en personne qui appelle : « Passe. »

    Avec le souvenir de l’« épisode Hollande », le président de la République évite de se rendre chez des particuliers. Lorsqu’il sort à Paris, il choisit des restaurants du 6e, du 7e ou du 15e arrondissement, où il a ses habitudes, en fond de salle et dos au mur, avec ses gardes du corps à proximité. Dans son téléphone, les noms de ses contacts sont souvent notés par leurs initiales. Et, même en comité restreint, il reste avare de confidences. Du chiraquien #Pierre_Charon, 73 ans, qui lui raconte à sa façon la Ve République, Emmanuel Macron a retenu ce mot prononcé par un autre président, Georges Pompidou (1911-1974) : « Si vous ne voulez pas que cela se sache, n’en parlez pas. » Pour le coup de la dissolution de l’Assemblée nationale, il a fait sien ce conseil.

    Lire aussi le portrait | Pierre Charon, « baron noir » de la Macronie

    Mais le maître ès secrets, c’était François #Mitterrand (1916-1996). « Le vrai taulier », a confié le même Pierre Charon à Emmanuel Macron. En 1983, deux ans après son arrivée à l’Elysée, le président socialiste avait créé le groupe de sécurité de la présidence de la République (#GSPR) et privilégié les gendarmes – des militaires, des taiseux – aux policiers, jugés trop bavards. Macron, lui, s’est attaqué à la refonte de la protection présidentielle, six mois à peine après l’élection de 2017. Il ne veut plus que le détail de ses allées et venues, sous la protection du GSPR, atterrisse sur le bureau du ministre de l’intérieur.

    Avant l’« affaire » du 1er mai 2018, où il avait tabassé un manifestant sous un uniforme de policier, Alexandre #Benalla devait piloter cette réforme. Il a été écarté de l’Elysée – et condamné par la justice – mais a toujours la confiance du chef de l’Etat, laissant dans la place des hommes à lui. Au sein de la garde d’élite, cinq de « ses » policiers entourent toujours le #président – nom de code « F1 », pour « formule 1 ». Ces fonctionnaires de police permettent au couple présidentiel de s’offrir quelques marches dans Paris et des échappées, au théâtre notamment. Comme cette représentation du Cercle des poètes disparus, en mai 2024, sur l’une des scènes parisiennes de leur ami le producteur Jean-Marc Dumontet, avant de dîner au foyer avec les comédiens.

    Lire aussi l’enquête (2023) | Jean-Marc Dumontet, producteur influent du théâtre privé, connaît ses premiers déboires

    Mais protéger son image, c’est une autre affaire. A l’Elysée, le directeur de cabinet, #Patrice_Faure, en est chargé, en plus de ses autres dossiers. Cet ancien de la direction générale de la sécurité extérieure réunit régulièrement le commandement militaire de l’Elysée et la direction de la sécurité de la présidence de la République pour surveiller les rumeurs et menaces touchant Emmanuel Macron et sa famille. Ni énarque ni profil grandes écoles, mais de longues années dans les #forces_spéciales : Patrice Faure, lui aussi proche d’Alexandre Benalla et passé par la #Nouvelle-Calédonie et la #Guyane, a l’habitude des situations difficiles. C’est sur son bureau que remontent les alertes des #préfets et des services de #gendarmerie.

    « Gérer le #risque_réputationnel »
    Tous les chefs d’Etat ont été la proie de campagnes calomnieuses. Pendant l’affaire Stevan Markovic, cet employé d’Alain Delon (1935-2024) dont l’assassinat avait défrayé la chronique à la fin des années 1960, l’épouse de Georges Pompidou, Claude Pompidou (1912-2007), avait été victime d’un montage photographique visant à faire croire à sa participation à des soirées échangistes. Mais jamais un président et son épouse n’ont suscité autant d’attaques qu’Emmanuel et Brigitte Macron. C’est le problème des êtres secrets : ils suscitent tous les fantasmes. Patrice Faure appelle cela « gérer le risque réputationnel ». Et c’est contre cela qu’il doit bâtir un rempart.

    Depuis 2021, une intox insensée circule dans les sphères complotistes et les réseaux d’extrême droite, qui affirme que « Brigitte Macron est un homme ». La première dame est rebaptisée #Jean-Michel_Trogneux, le nom de son frère, comme si l’un et l’autre ne faisaient qu’un ! Si extravagante soit-elle, l’affaire est suivie de près par l’Elysée : Emmanuel Macron sait que son épouse en souffre. Il sait aussi que l’infox est relayée par les télévisions nationales turque, russe et jusqu’aux Etats-Unis par une figure de la droite alternative trumpiste et négationniste, Candace Owens, que Marion Maréchal et Eric Zemmour avaient invitée à un meeting, en 2019. Bref, à nouveau, des réseaux étrangers s’en mêlent. Dans le jargon de la sécurité élyséenne, on parle de « menaces projetées ».

    Cette fausse information est l’œuvre de « #fadas », soupire Emmanuel Macron au micro de TF1, en mars 2024, de « gens qui finissent par y croire et vous bousculent dans votre intimité ». A rebours de ses prédécesseurs, qui n’avaient recours qu’avec parcimonie à la justice, le chef de l’Etat engage une demi-douzaine de plaintes devant les tribunaux – contre un #afficheur qui l’avait dépeint en nazi et en maréchal #Pétain, contre un photographe de Saint-Tropez (Var) qui planquait devant son lieu de vacances à #Marseille (classée sans suite), contre X pour « faux, usage de faux et propagation de fausse nouvelle destinée à influencer le scrutin » présidentiel, après que Marine Le Pen a insinué à tort qu’il possédait « un compte offshore aux Bahamas »… « Ne rien laisser passer », dit-il, pour mettre fin aux attaques. Le 12 septembre, les deux femmes à l’origine de l’infox ciblant Brigitte Macron – qui se disent l’une « médium », l’autre « journaliste indépendante autodidacte » – ont été condamnées pour diffamation.

    Le cas « #Zoé_Sagan » s’est également invité aux réunions présidées par Patrice Faure, chargé de coordonner les actions en justice. Ce pseudonyme cache un #publicitaire d’Arles (Bouches-du-Rhône), #Aurélien_Poirson-Atlan, qui sous prétexte de raconter la comédie du pouvoir, diffuse fausses informations et accusations crapoteuses contre les élites. Il semble obsédé par le couple présidentiel. Le 27 août 2024, Brigitte Macron dépose plainte pour cyberharcèlement ; le 10 décembre, quatre hommes sont interpellés, dont le fameux « Zoé Sagan », placé trente-six heures en #garde_à_vue. En cause, « de nombreux propos malveillants portant sur le genre, la sexualité de Brigitte Macron ainsi que la différence d’âge avec son conjoint selon un angle l’assimilant à la pédophilie », résume le parquet de Paris.

    Eléments de langage
    Le plus sensible, en matière de « risque réputationnel », ce sont les photos. Dès le printemps 2016, Brigitte Macron a remarqué autour d’eux des paparazzis, y compris au Touquet (Pas-de-Calais), là où la #famille_Trogneux a l’habitude de se retrouver pour le week-end. Emmanuel Macron sait qu’une simple légende peut faire dire n’importe quoi à une image. Il devine qu’il lui faut un coup de main pour protéger sa vie personnelle.

    Le patron de Free, #Xavier_Niel (actionnaire à titre personnel du Monde), recommande aux #époux_Macron une professionnelle de la presse people, la fameuse Michèle Marchand. C’est ainsi que la sulfureuse « #Mimi » entre dans l’intimité du futur couple présidentiel. A 77 ans, elle a du métier et un sacré CV : elle a connu la prison, comme deux de ses ex-maris, et a longtemps frayé dans les arrière-salles de boîtes de nuit pour glaner des infos. Elle est à la fois la meilleure connaissance du milieu des paparazzis, dont elle négocie les photos, et la conseillère en image de personnalités dont elle détient les secrets.

    Beaucoup la craignent, car ils la savent capable, d’un simple coup de fil, de vendre la vie privée d’une célébrité. Elle sait vérifier que rien ne traîne, mais aussi… faire commerce des photos. C’est au moyen de clichés volés que la justice la soupçonne d’avoir voulu soutirer de l’argent à l’animatrice de télévision Karine Le Marchand – en avril 2024, elle a été renvoyée en correctionnelle pour extorsion de fonds. En 2021, elle avait été mise en examen dans l’un des volets de l’affaire du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy. C’est elle qui est suspectée d’avoir joué les intermédiaires et organisé la fausse rétractation de l’homme d’affaires Ziad Takieddine pour aider l’ancien président.

    Une des spécialités de « Mimi » Marchand est d’orchestrer des « paparazzades » factices qui donnent un air de naturel à des clichés en réalité très maîtrisés. Après sa rencontre avec les époux Macron, au printemps 2016, les unes glamour se succèdent pour eux et les frayeurs du président sur d’éventuelles photos volées semblent oubliées. La victoire d’Emmanuel Macron, espère Michèle Marchand, doit être aussi un peu la sienne : en mai 2017, c’est bien elle, sur cette image prise avec son téléphone portable, levant les deux bras en V de la victoire, derrière le bureau présidentiel, comme si elle était chez elle.

    Après avoir connu quelques années de disgrâce liée à l’affaire Benalla (elle avait hébergé le garde du corps puis l’avait exfiltré dans l’un de ses « sous-marins », ces véhicules qui servent aux photographes à planquer), elle est revenue en cour cet été. Le 14 septembre, place de l’Etoile, pour la cérémonie en l’honneur des médaillés olympiques et paralympiques, qui attend pour les accueillir le président et son épouse, debout devant les barrières ? « Mimi ».

    Depuis que Xavier Niel, également propriétaire du Groupe #Nice-Matin, a racheté sa société de paparazzis #Bestimage, en juin, ses photographes ont leurs entrées partout à l’Elysée. Une position en or pour s’offrir l’exclusivité des images d’invités de marque aux dîners d’Etat ; des photos vendues ensuite très cher. Dans le même temps, la reine des #paparazzis veille sur les clichés du couple présidentiel. Elle possède de nombreuses photos des Macron dans l’intimité, whisky du soir à l’#Elysée et dîners privés.

    Autour d’Emmanuel Macron, des conseillers en poste ou d’#anciens_collaborateurs ayant officié à l’Elysée, mais toujours au service du président, cherchent à discréditer les médias ou les journalistes enquêtant sur le chef de l’Etat. Ils organisent des ripostes concertées sur les réseaux sociaux. Mais ces tenants du « nouveau monde » appellent aussi directement les patrons de presse comme autrefois. Ils distribuent des éléments de langage aux médias qui, sous les sept années d’Emmanuel Macron au pouvoir, se sont polarisés de manière spectaculaire : ils jouent des uns contre les autres, suivant les occasions, s’efforçant d’imposer un discours officiel. « Si ce n’est pas dans le communiqué, a lancé en octobre Emmanuel Macron lors d’une #conférence_de_presse, ça n’existe pas. »

    Marseille, sa « ville de cœur »
    Comme pour trouver une autre manière d’écrire la geste présidentielle, le chef de l’Etat a autorisé, depuis 2021, une équipe de #Mediawan, la société de production dirigée par l’un de ses amis, #Pierre-Antoine_Capton, à le filmer. Pas encore de diffuseur, mais des cameramen qui se relayent pour suivre les voyages officiels, les entraînements de boxe du président, les journées harassantes passées à diriger un pays dans le tourbillon mondial. Et la violence du pouvoir. L’équipe de tournage a ainsi vécu la surprise de la dissolution en avant-première. Le 9 juin, Emmanuel Macron lui avait ouvert la porte de la salle du conseil et les caméras ont saisi le moment historique de son annonce à son premier ministre, Gabriel Attal, à la présidente (Renaissance) de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et à ses fidèles, effondrés. Le film existera-t-il un jour ?

    Parfois, tout haut, Brigitte Macron s’interroge sur l’avenir : « Il faut que je sois utile, que je trouve un travail pour aider les gens. » Son mari, lui, n’en parle guère. « Je ferai quelques conférences, comme Obama », a-t-il glissé devant son épouse et des témoins, comme pour éloigner l’inquiétude du lendemain.

    D’autres, autour de lui, l’imaginent rejoindre un jour le groupe #LVMH de Bernard Arnault – après tout, ce dernier rêvait déjà de s’offrir les services de l’ex-premier ministre britannique Tony Blair. Présider une organisation internationale, une fondation ou même la #FIFA, la puissante instance dirigeante du football mondial. Prendre le temps d’écrire des romans et des poèmes, comme il le rêvait à 16 ans. Ou tenter de se faire réélire en 2032…

    Emmanuel Macron n’a pas l’habitude de prévoir de point de chute. En août 2016, au lendemain de sa démission du ministère de l’économie, il avait logé un temps avec son épouse dans un Airbnb. Restera-t-il en France, à Paris, au #Touquet, ou à Marseille, sa « ville de cœur », où il s’est rendu dix-sept fois depuis sa réélection ? Ses premières vacances d’été de président, c’est au-dessus de la corniche Kennedy qu’il avait choisi de les passer avec sa femme, dans la villa du préfet des Bouches-du-Rhône. Etrange, ce coup de foudre avec cette ville. Au maire socialiste, Benoît Payan, Emmanuel Macron a tenté de faire croire que l’idylle datait de 1993 et « de la tête de Basile Boli et du sacre de l’#OM en finale de la Ligue des champions ». Le patron de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, #Renaud_Muselier, pourtant désormais macroniste de choc, croit pour sa part, mais sans avoir vraiment la clé, à un « truc de bourgeois qui viennent s’encanailler chez [eux] ». A Marseille, plusieurs élus le savent : le président se cherche discrètement une future résidence, pour « après ». Les pieds dans l’eau, face à la #Méditerranée.

    Retrouvez tous les épisodes de la série « Le président et son double »
    Emmanuel Macron, une certaine idée du pouvoir (1/4)
    Emmanuel Macron, le double état permanent (2/4)
    Emmanuel Macron, la diplomatie à lui seul (3/4)
    Emmanuel Macron, l’art du secret (4/4)

  • L’économie de la conversion
    https://laviedesidees.fr/L-economie-de-la-conversion

    Quelles sont les conséquences économiques des conversions dans la Rome de la première modernité ? Le destin d’une famille juive de l’élite éclaire la question des conversions au catholicisme, et les changements de statut social consécutifs le baptême.

    #Histoire #pape #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250113_poutrinfr.pdf

  • Le silence d’un #pape
    https://laviedesidees.fr/Le-silence-d-un-pape

    Longtemps objet de mythes, l’attitude de Pie XII face à la #Shoah et aux persécutions antijuives peut enfin être justement évaluée à l’aune des archives. Nina Valbousquet le montre de manière très convaincante : c’est de tiédeur dont il faut parler, non d’impartialité.

    #Histoire #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250113_pie12_becker.pdf

  • Un climat managérial brutal dénoncé par des salariés des Papillons Blancs mobilisés à Douai Myriam Schelcher - france3-regions

    Mobilisation ce jeudi après-midi devant le siège des Papillons Blancs à Sin-Le-Noble, près de Douai. Des salariés de l’association au service des enfants et adultes déficients intellectuels se sont réunis pour défendre l’un des leurs, convoqué avant une sanction injustifiée selon eux. Ils dénoncent un climat de menaces et de pressions depuis l’arrivée il y a deux ans d’un nouveau directeur.

    Une convocation disciplinaire qui met le feu aux poudres. Christophe, agent technique depuis une dizaine d’années, et élu au CSE des Papillons Blancs de Douai, était convoqué ce jeudi après-midi pour un entretien préalable avant sanction « pour avoir eu le courage de dénoncer en réunion les abus de pouvoir et le mépris envers les représentants du personnel » , selon les termes du communiqué de presse envoyé par les élus du personnel.

    À 15h, ils étaient donc une quarantaine à se mobiliser en soutien à leur collègue devant le siège des Papillons blancs à Sin-Le-Noble.

    Plus généralement, ils dénoncent un management brutal mis en place depuis l’arrivée en octobre 2022 d’un nouveau directeur à la tête de la structure. Lequel est aussi président du CSE, l’instance représentative du personnel.

    _ « Il se défoule sur nous en réunion. Christophe l’a interpellé de façon virulente, c’est vrai, mais après qu’il m’a hurlé dessus dernièrement » , raconte Céline Micelli, secrétaire CFDT du CSE. « Christophe a pas mal pris la parole ces derniers temps pour dénoncer certaines incohérences du projet de restructuration du service des agents techniques. Il parle trop fort. Aujourd’hui, il est convoqué. » , s’indigne la représentante du personnel. Qui dénonce avec ses collègues les intimidations, les pressions, les menaces, les atteintes aux droits des salariés, bref _ « une gestion par la peur » ¨subie depuis deux ans.

    Avec pour preuve le bilan social des Papillons Blancs du Douaisis. Sur un total de 900 salariés, l’association est passée de 35 départs en 2021, à 72 en 2022, puis 67 en 2023. Soit un doublement des sorties pour démission, licenciement ou rupture conventionnelle. *
    . . . . .
    #agression #violence #management par la #peur

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/douai/un-climat-managerial-brutal-denonce-par-des-salaries-de

  • Une immense papeterie à l’abandon, c’est une ville dans la ville.

    D’énormes quantités de démantèlements ont eu lieu et certains bâtiments ont été réduits à l’état de gravats. Malgré tout, on peut visiter deux sites de production : une cartonnerie et un hangar de fabrication de papier glacé. L’immense majorité des machines a été démontée et donc, il ne subsiste à ce jour que de vastes cathédrales de béton.

    Le seul matériel restant, et il est à ce titre formidable, c’est la machinerie de la raperie. Des espèces de broyeurs géants étaient destinés à réduire en purée des troncs d’arbres. La pâte était alors utilisée afin de produire les différentes couches nécessaires à la fabrication du carton. Lorsque l’on voit les photos anciennes, un seul constat, c’était énorme et absolument plein de machines.

    Le site est immense c’est le moins qu’on puisse dire, mais il se visite rapidement du fait que toutes les machines ont été exportées vers l’Asie lors de la liquidation judiciaire. L’avenir du site est une démolition totale en vue de construire un véritable centre-ville. Pour l’instant cette municipalité n’en possède pas car tout est organisé le long d’une seule rue. Le projet aurait dû être lancé en 2015 et donc cela fait presque 10 ans que tout aurait dû être purement et simplement démoli. Pour des raisons que nous ignorons, ce n’est pas le cas.

    Le caractère serein du lieu ainsi que la faiblesse du vandalisme en font une usine pour le moins agréable. Une visite toute en sérénité pour qui veut faire une belle promenade en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=4eG_BNEwOBk

  • #Ubuntu_25.04 Plans Switch to New #pdf App
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/11/ubuntu-25-04-papers-evince-swap

    Ubuntu 25.04 plans to include a new default PDF viewer app. #evince (aka Document Viewer) is the PDF app Ubuntu preinstalls at present. In fact, I can’t recall using a version of Ubuntu that didn’t have it in! Next April’s release of Ubuntu 25.04 ‘Plucky Puffin’ will replace it with a new app called #Papers. Papers is a modern GTK4/libadwaita app that is able to ‘view, search and annotate documents’ saved in a variety of different formats (not only PDF, but PDF is the certainly most ubiquitous in every-day needs). But why switch? What’s wrong with Evince? Why is a […] You’re reading Ubuntu 25.04 Plans Switch to New PDF App, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News

  • Enquête ouverte sur les propos de l’ex-député Meyer Habib qualifiant la population de Gaza de « cancer »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/10/28/meyer-habib-qualifiant-la-population-de-gaza-de-cancer-enquete-sur-les-propo

    Une plainte avait été déposée le 2 février par la Ligue des droits de l’homme pour « injure publique aggravée et incitation à la haine à raison de l’origine ou de l’appartenance à une ethnie, une nation ou une race ».

    (...) Meyer Habib (apparenté Les Républicains) (...) avait comparé la population de la bande de Gaza à « un cancer » (...).
    « Interrogé sur le plateau de Radio J [le 20 octobre 2023] sur la réponse militaire qui devrait être apportée par Israël [à la suite de] l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 ainsi que sur l’accueil de la population palestinienne, le député [Meyer Habib] habitué des propos polémiques a qualifié la population palestinienne de “cancer” et a tenu un discours alarmiste, hostile, invitant au rejet et à la haine de cette population », avait écrit sur son site Internet la LDH.

    [...]

    L’ancien député franco-israélien avait été visé en décembre 2023 par une demande de levée de l’immunité parlementaire formulée par trente-neuf députés de gauche et rejetée. Ces députés l’accusaient d’« apologie de crimes de guerre » israéliens dans la bande de Gaza. Il avait lancé par deux fois : « Et ce n’est pas fini ! », alors qu’était évoquée la mort d’un agent du Quai d’Orsay à la suite des bombardements israéliens sur un bâtiment d’habitation abritant des civils.

    #paperasse

  • À BAS LA CULOTTE OU À BAS LA CALOTTE ? par Claude Semal 02 octobre 2024

    J’ai regardé le numéro zéro de « Drag King » à la RTBiesse, avec le vieil illuminé en robe de mariée dans son handimobile transparente.

    Beaucoup de figurants, mais quels dialogues ! M’étonnerait qu’ils arrivent à boucler la Saison One.

    Le « pitch » était pourtant alléchant.


    Le Pape François (le vieux en dentelles qui se prend vraiment pour le pape) arrivait tout auréolé de deux encycliques sous les bras.


    Ça sentait un peu la transpi et le séminariste argentin, mais enfin, ça dépoussiérait la catéchèse, ça dégageait les synapses et les sinus.


    L’une : Laudato Si, une invitation à respecter la nature – une vraie petite bible pour écologistes.

    L’autre : Fratelli Tutti, une sympathique exhortation à la fraternité, l’antiracisme et à l’anticapitalisme – presque du Mélenchon dans le texte.

    Seulement voilà. Le problème avec les grands délirants, en ligne directe avec le Grand Manitou, c’est que tu ne sais jamais ce qu’ils vont te raconter demain. Ni ce qu’ils ont bu ou fumé la veille.


    Et comme c’est « dieu » qui les inspire, ne t’avise pas de dire le contraire. Où Satan t’habite. Tous frères, peut-être, mais pas toutes sœurs. Faut pas exagérer.

    François s’appelle en fait Jorge Mario Bergoglio. 
Chez les papes, c’est un peu comme chez les scouts. On reçoit son totem en même temps que sa calotte blanche. Après, on peut s’habiller en robe avec des bagues de rock-star et un chapeau de Saint-Nicolas. C’est vachement sympa.

    Mais arrivé au stade de football « Roi Baudouin » (le célèbre inventeur de l’Interruption Volontaire de Royauté), avec le fan-club papal installé dans les gradins, et une ronde d’enfants de chœurs prête à sucer l’hostie sur la pelouse,

    Source et suite : https://www.asymptomatique.be/a-bas-la-culotte-ou-a-bas-la-calotte-par-claude-semal
    #pape #Belgique #hygiène #enfants #Femmes #catholicisme #religions #claude_semal #en_vedette

  • Affaire abbé Pierre : le Vatican savait depuis au moins 1959 – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/religions/affaire-abbe-pierre-le-vatican-savait-depuis-au-moins-1959-20240917_P57N4
    https://www.liberation.fr/resizer/BhZcooLA8A2-slwIC__IwYHDjgM=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(1258x1052:1268x1062)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/JLY75YGH6VHVTD5D5Z6GZ2IWPY.JPG

    Même si le pape François semble l’ignorer – c’est ce qu’il déclarait, vendredi 13 septembre, dans son avion de retour de Singapour – l’abbé Pierre est une très vieille connaissance pour le Vatican. D’après les informations de Libération, le « cas » d’Henri Grouès (le nom à l’état civil du prêtre) et des accusations de violences sexuelles dont il faisait l’objet étaient connus, bien avant sa mort, des plus hautes instances de la curie romaine. Celles-ci avaient été signalées au Vatican depuis au moins 1959, selon des archives très récemment déclassifiées de l’épiscopat français.

  • The Imperial Origins of #Big_Data

    We live in a moment of massive transformation in the nature of information. In 2020, according to one report, users of the Internet created 64.2 zetabytes of data, a quantity greater than the “number of detectable stars in the cosmos,” a colossal increase whose origins can be traced to the emergence of the World Wide Web in 1993.1 Facilitated by technologies like satellites, smartphones, and artificial intelligence, the scale and speed of data creation seems like it may only balloon over the rest of our lifetimes—and with it, the problem of how to govern ourselves in relation to the inequalities and opportunities that the explosion of data creates.

    But while much about our era of big data is indeed revolutionary, the political questions that it raises—How should information be used? Who should control it? And how should it be preserved?—are ones with which societies have long grappled. These questions attained a particular importance in Europe from the eleventh century due to a technological change no less significant than the ones we are witnessing today: the introduction of paper into Europe. Initially invented in China, paper travelled to Europe via the conduit of Islam around the eleventh century after the Moors conquered Spain. Over the twelfth, thirteenth, and fourteenth centuries, paper emerged as the fundamental substrate which politicians, merchants, and scholars relied on to record and circulate information in governance, commerce, and learning. At the same time, governing institutions sought to preserve and control the spread of written information through the creation of archives: repositories where they collected, organized, and stored documents.

    The expansion of European polities overseas from the late fifteenth century onward saw governments massively scale up their use of paper—and confront the challenge of controlling its dissemination across thousands of miles of ocean and land. These pressures were felt particularly acutely in what eventually became the largest empire in world history, the British empire. As people from the British isles from the early seventeenth century fought, traded, and settled their way to power in the Atlantic world and South Asia, administrators faced the problem of how to govern both their emigrating subjects and the non-British peoples with whom they interacted. This meant collecting information about their behavior through the technology of paper. Just as we struggle to organize, search, and control our email boxes, text messages, and app notifications, so too did these early moderns confront the attendant challenges of developing practices of collection and storage to manage the resulting information overload. And despite the best efforts of states and companies to control information, it constantly escaped their grasp, falling into the hands of their opponents and rivals who deployed it to challenge and contest ruling powers.

    The history of the early modern information state offers no simple or straightforward answers to the questions that data raises for us today. But it does remind us of a crucial truth, all too readily obscured by the deluge of popular narratives glorifying technological innovation: that questions of data are inherently questions about politics—about who gets to collect, control, and use information, and the ends to which information should be put. We should resist any effort to insulate data governance from democratic processes—and having an informed perspective on the politics of data requires that we attend not just to its present, but also to its past.

    As I have written elsewhere, “According to what rules should this information be gathered? How should it be used? Who should have access to it? These questions continue to preoccupy our world, much as they did the strange and remote world of the early modern British Empire. The past is at once more distant and more proximate than we may think.”2

    1. “Breaking Down the Numbers: How Much Data Does the World Create Daily in 2024?,” Edge Delta, March 11, 2024, https://edgedelta.com/company/blog/how-much-data-is-created-per-day

    2. Asheesh Kapur Siddique, The Archive of Empire: Knowledge, Conquest, and the Making of the Early Modern British World, Yale University Press, 2024. p180.

    https://yalebooks.yale.edu/2024/08/28/the-imperial-origins-of-big-data
    #histoire #impérialisme #papier #empire_britannique

  • The Absent Presence of German Colonialism

    The German national narrative around colonialism is one of minimization, if not of outright denial. Such a minimization is supported by the exceptionalization of the Shoah, and the consensus around the idea that the German state has been making the proper amends around its genocidal history. If the 1904-1908 genocide of the Nama and the Ovaherero in present-day Namibia is acknowleged, it is often presented as temporally and spatially distant, in comparison with the temporal and spatial proximity with the Nazi holocaust. Fatou Sillah and Abdur Rehman Zafar challenge such a narrative and allow us to perceive the ghosts of German colonialism, from Namibia to Papua-New-Guinea, as transcending a specific time or place.

    En anglais:
    https://thefunambulist.net/magazine/colonial-continuums/the-absent-presence-of-german-colonialism
    En français:
    https://drive.google.com/file/d/1owTlB0eiaabVUKR2jByYIR1vxZeAoAQF/view

    –-

    –-> Citations toponymiques (de la version française):

    "Le colonialiste #Karl_Peters, qui fut renvoyé pour déshonneur de ses fonctions de gouverneur de l’Afrique de l’Est allemande en raison de son usage excessif de la violence, fut redécouvert par les Nazi*es et érigé au rang de héros national. Dans mon (Fatou) quartier de Brême – considérée sous l’#Allemagne Nazie comme la « ville des colonies » – une rue porte encore le nom de Karl Peters. Le lycée que j’ai fréquenté est situé juste à côté d’un monumental éléphant de briques érigé par les Nazi*es pour commémorer les colonies perdues et réaffirmer leurs droits sur elles. Le colonialisme et le Troisième Reich ne sont pas consécutifs : si le colonialisme a précédé le Troisième Reich, il a aussi coexisté avec lui et lui a survécu [jusqu’à aujourd’hui]."

    « À Brême, la présence absente du passé colonial allemand reste gravée dans les rues baptisées du nom de colons, de navires coloniaux et de sites de violence coloniale. Südweststraße and Waterbergstraße (du nom des lieux où les troupes allemandes forcèrent les Ovaherero à fuir dans le désert) incarnent des rappels tangibles de la violence si souvent niée. »

    « Comme relativement peu de personnes issues des anciennes colonies allemandes vivent aujourd’hui en Allemagne, le mouvement décolonial actuel est en grande partie mené par des militant*es qui ne leur sont pas rattaché*es. Compte-tenu de cette situation, les liens qui existent avec des militant*es décoloniaux*ales des anciennes colonies sont vitaux pour les luttes anti-coloniales à la fois locales et globales. Par exemple, en 2021, l’association des Chef*fes Traditionnel*les Nama et l’Autorité Traditionnelle Ovaherero ont coopéré avec des militant*es allemand*es pour organiser des rassemblements simultanés à Windhoek et Berlin afin de demander réparation, tandis qu’un procès intenté au gouvernement allemand par les Ovaherero et les Nama a été soutenu par des avocat*es militant*es en Allemagne. Les rues allemandes qui doivent être rebaptisées reçoivent des noms honorant les ancêtres des militant*es actuel*les et des survivant*es de génocide. »

    #colonialisme #colonialisme_allemand #Allemagne_coloniale #Brême #noms_de_rue #toponymie #toponymie_politique #toponymie_coloniale #déni #Namibie #Ovaherero #Nama #récit #Hambourg #Papouasie-Nouvelle-Guinée #Samoa #traces

    ping @cede @reka

    • Bremen’s Elefant: Memorialisation, politics, and memory surrounding German colonialism

      In 1932, German citizens gathered for the dedication of the Kolonialelefant in Bremen. The Bremen Colonial Society created this monument in memory of the German soldiers who died in the German colonies during the First World War. As well as to glorify colonialism and bolster the neo-colonial movement (after the Treaty of Versailles had stripped Germany of its colonies in 1919). The first speaker at the ceremony was Eduard Achelis, Chairman of the Bremen section of the Deutsche Kolonialgesellschaft (German Colonial Society). In his speech, he stated:

      In this solemn hour dedicated to our colonies, may the whole German people step up and […] unanimously shout to the world: Away with the events of the past, with lies and slander; we Germans demand our rights. The recognition of necessary living conditions. Immediate return of our own land, honestly acquired and honestly managed, an expensive legacy left to us by our fathers: the German colonies.

      For Achelis and many others, the value of the Elefant lay not in the memory of the specific German soldiers who had lost their lives but in the reminder of the sacrifice that went into obtaining and controlling colonial land in Africa: the injustice of that land being taken away. A specific version of colonialism was publicly displayed through the Kolonialelefant: colonialism was a worthy venture that brought glory and prosperity. The city’s actions followed this version of colonial memory. The National Socialists of Bremen established the town as the ‘Capital of the Colonies’ after the statue’s dedication, and in 1938, a convention that brought together all of the German colonial organisations was held in Bremen.

      Six decades later, the Elefant underwent a second dedication – this time it was dedicated as the Anti-Kolonial-Denk-Mal (Anti-Colonial Monument). Before the ceremony, the Elefant was wrapped in fabric ‘chains’ of racism and colonialism, which were cut away during the ceremony. Speeches were given that grieved the atrocities of German colonialism, and a plaque was unveiled, which provided a history of German colonialism and the monument’s problematic creation. The plaque also highlighted the reason for rededicating the memorial: ‘This monument is a symbol of the responsibility we have inherited from history.’ Many Bremen-based organisations were involved in the rededication process, and other efforts to campaign for greater awareness of Germany’s colonial past. The fond memory of German colonialism that prevailed in Bremen in the 1930s was replaced by a memory of German colonialism shrouded in racism and violence.

      The Elefant is both a reflection of and exception to German memorial culture. Like the Elefant, German colonial memorials created before the Holocaust glorified colonialism. After the Holocaust, when genocide was defined and criminalised, there was a gap in German colonial memorialisation. No longer were memorials glorifying colonialism erected, and colonial monuments that already existed, including the Elefant, were largely left to decay.

      In the 1970s and 80s, the anti-apartheid movement swept across Europe, bringing awareness to the lasting impact of colonialism. Citizens in Bremen began to analyse how the city was responsible for the disastrous situation in South West Africa, particularly in Namibia (then controlled by South Africa), a former German colony. It is at this point, Bremen began to be an exception to overall German memorial culture, starting with the creation of initiatives to support Namibia and its independence movement. In 1980 the Centre for African Studies at Bremen University co-founded the Namibia Project, the purpose of which was to promote education and improve the legal system in Namibia. This programme spread beyond the University, creating connections with political groups across the Bremen area. In 1989, Bremen joined the Europe-wide campaign ‘Cities against Apartheid’. At the time, movements against colonialism and apartheid were yet to gain momentum in Germany. Germany’s official policy was cooperation and even friendship with South Africa while ignoring apartheid and the illegal occupation of South West Africa and, in some sense, supporting the occupation due to lobbying by the German minority living in South West Africa. Bremen’s efforts to improve the situation in South West Africa were accompanied by initiatives for greater awareness of Germany’s colonial past. Activist individuals and organisations in Bremen wrote educational materials for schools and articles for newspapers and academic journals while also organising awareness campaigns in the city. These decolonisation efforts led to a renewed focus on the Elefant statue, the very existence of which was a symbol of Bremen’s former support of colonialism. By rededicating the Elefant, Bremen confronted a colonial legacy that the rest of Germany had been ignoring for decades. The Elefant remains one of the only anti-colonial memorials in Germany – evidence of the nation’s continued willful amnesia of its colonial crimes.

      Works Cited

      ‘Treaty of Versailles’, United States Library of Congress, June 28, 1919, Part IV Section I.

      ‘Einweihung des deutschen Kolonial-Ehrenmals’, 7 July 1932, Ausgabe Nr. 187 Drittes Blatt, Schünemann, Bremen, quoted in G. Eickelberg, ‘Die Geschichte des Bremer AntiKolonialDenkmals’, Feb. 2012.

      The Plenipotentiary of the Free Hanseatic City of Bremen for Federal Affairs, Europe and Development Co-operation, ‘Co-operation Bremen – Namibia: A Responsibility Posed by History’ (Bremen, 1999).

      ‘Als Bremen „Stadt der Kolonien” sein wollte’, WK Geschichte [Bremen], (27 May 2018).

      Bremen State Office for Development Co-operation, ‘Vom Kolonial-Ehrenmal zum Anti-Kolonial-Denk-Mal’ (Bremen, 2004).

      Bremen Parliament, Entschließung der Stadtbürgerschaft vom 19.9.1989, ‘Die Stadtbürgeschaft begrüßt die 1986 in Den Haag gestartete europäische Aktion “Städte gegen Apartheid” und schließt sich ihr an’, September 19, 1989.

      https://contestedhistories.org/uncategorized/bremens-elefant
      #Kolonialelefant

  • Macron, en marche vers l’#extrême_droite ?
    https://www.youtube.com/watch?v=G43ZVd7wN60

    En 2017, puis en 2022, Emmanuel Macron a remporté l’élection présidentielle face à Marine Le Pen. Mais sa fascination pour l’extrême-droite et sa complaisance vis-à-vis d’empires médiatiques qui propagent la xénophobie contribuent à « booster » le Rassemblement national. Au second tour de la présidentielle de 2022, Marine Le Pen recueillait 41,8% des voix. Un record. Et le résultat d’une politique. Depuis 2017, interdictions de manifestations, arrestations arbitraires et surveillance généralisée sont utilisés par l’exécutif pour mater des révoltes populaires contre des politiques libérales imposées sans concertation, et considérées comme « anti pauvres ».
    Demain, l’Etat de droit et la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » ne seront ils plus qu’un lointain souvenir ? Durant quatre mois, Thierry Vincent et Daphné Deschamps ont interviewé d’anciens macronistes déçus par la dérive autoritaire du président et des figures conservatrices et d’extrême-droite qui se réjouissent qu’Emmanuel Macron leur prépare un « boulevard » pour 2027.
    À quelques semaines des élections européennes, enquête au coeur d’une France en marche vers l’extrême droite.

    #Macron #Emmanuel_Macron #ni_de_droite_ni_de_gauche #de_droite_et_de_gauche #monarchisme #action_française #en_marche #jeanne_d'arc #Puy_du_Fou #11_novembre_2018 #Maréchal_Pétain #Pétain #décivilisation #Renaud_Camus #autoritarisme #macronisme #islamo-gauchisme #front_national (#FN) #arc_républicain #Jean-Michel_Blanquer #Amélie_de_Montchalin #front_républicain #Rassemblement_national (#RN) #Patrick_Vignal #intersectionnalité #gauche_radicale #extrême_gauche #France_insoumise #tenue_vestimentaire #habits #retraite #xénophobie #racisme #Elisabeth_Borne #Valeurs_Actuelles #migrations #connivence #symbole #Bruno_Roger-Petit #Bolloré #Vincent_Bolloré #médias #groupe_Bolloré #François_Coty #punaises_de_lit #bouc_émissaire #Pascal_Praud #grand_remplacement #Pap_Ndiaye #Rima_Abdul_Malak #Rachida_Dati #Cyril_Hanouna #Geoffroy_Lejeune #Journal_du_Dimanche (#JDD) #Gérald_Darmanin #conservatisme #homophobie #homosexualité #violences_policières #loi_immigration #préférence_nationale

  • A Sliver of Hope on the Deadly Route to the Canary Islands

    In Western Sahara, one local aid association has pioneered new ways to keep migrants from making the journey.

    “Papa Africa, Papa Africa,” calls a voice in an alleyway in Laayoune, Western Sahara’s largest city, as #Abdelkebir_Taghia walks past fish stalls. Since 2005, this Moroccan of Sahrawi origin, now in his 50s, has devoted all his free time to helping and protecting migrants who try to reach Europe by crossing the murderous Atlantic Ocean from the Sahara region to the Canary Islands. In the process, he gained his nickname and established himself as one of the few indispensable direct observers of migration in this area. Official data is scarce here, hampered by a lack of access to migrants’ points of departure in a huge and sparsely populated region where one of Africa’s longest-running conflicts, over the status of Western Sahara, rumbles on.

    In 2023, “The Atlantic route to the Canary Islands was once again the deadliest migratory region in the world,” according to #Caminando_Fronteras, a Spanish nongovernmental organization that defends human rights in border regions. It reports that just over 6,000 people died on the “Canary route” over the year, including hundreds of children and many on makeshift boats that disappeared without a trace. Taghia cooperates with Caminando Fronteras to try and count the number of victims and missing persons who leave from the Sahara coast. An estimated 1,418 of those who died during the crossing in 2023 set off from this stretch of coastline, on a route mostly taken at the end of a long and often violent migration process.

    Since 2017, the number of migrants from sub-Saharan Africa, Palestine, Syria and Yemen seeking to cross the ocean here has continued to rise, as the authorities have increased controls at the usual crossing points in northern Morocco. Migration is documented mainly on the arrivals side, by the Spanish Ministry of the Interior, which counts almost 40,000 migrants as having landed in the Canary Islands in 2023. In January 2024 alone, more than 7,270 migrants arrived in the archipelago, according to data from the Spanish authorities, over 10 times the number in January 2023.

    Over many years, and with modest resources, Taghia has set up the only migrant aid association in #Laayoune, covering the whole region. It raises awareness of the dangers of crossing and offers an alternative, facilitating integration into the local society and organizing discussion workshops for migrant women. “In the Sahara, Rabat, Marrakech or Tangiers, everyone knows me as Papa Africa. Since 2014, with my team, I’ve been able to help 7,000-8,000 people in the region. Looking back, I can’t believe it,” says Taghia, who is always the first to open the door of his association in the morning. The premises were set up in 2016, in a working-class district of the city near to the ocean, helped by the Catholic charity federation Caritas Internationalis and subsidies from the Moroccan government. The main hall, where a poster reads “Solidarity is not a crime, it’s a duty!” is crowded all day long. “We chose to be in the immediate vicinity of where the migrants live. Our aim has always been to focus on the most vulnerable population. It’s important to give them a place to express themselves, with all that they have endured during their migration,” he explains.

    Historically, the region is a crossroads of cultures and peoples, and in the surrounding area the local population rubs shoulders with Wolofs, Peuls, Mauritanians and Ivoirians. “We’ve always been used to seeing Black people here. There is less racism than in the north of the country. The locals rent flats to migrants, which is not the case elsewhere in Morocco,” Taghia says, as he sips a Touba coffee from Senegal, the only one to be found in the neighborhood. Pointing to several flags of African and Middle Eastern countries on a shelf in the main room, the humanitarian estimates that between 15,000 and 18,000 migrants are currently in Laayoune.

    The desert area of Western Sahara is bordered to the east by a front line between Morocco and the Sahrawi nationalist Polisario Front, known as the “wall of sands,” and to the west by the Atlantic Ocean. The varied and shifting behavior of migrants in this area makes it hard to ascertain their numbers: Some decide to settle and make Morocco their home, some make the crossing and others wait to cross. And the crossings depart from a wild coastline — a sort of no-man’s-land — stretching as far as the eye can see, for more than 680 miles. This expanse offers illegal immigrants a multitude of possible departure zones when night falls, as they hope to reach the Canary Islands, the small Spanish archipelago that has become the new gateway to the European Union.

    Throughout the year, Taghia roams the coastline of dunes falling into the ocean, from Tarfaya in the north to Dakhla in the south, reaching out to migrants preparing to cross and making them aware of the dangers of the ocean. “We don’t encourage them to make the crossing because it’s too dangerous. They think that the Canaries are not far away, but the weather conditions are difficult, hence the many shipwrecks,” he says.

    The vastness of the coastal strip facilitates the departure of makeshift boats from scattered crossing points. In places, it is sometimes possible to see the lights coming from the Spanish islands on a fine day. At the closest point, in the Tarfaya region, the Moroccan coast is 62 miles from the Canaries — a mere stone’s throw, but across some of the world’s most dangerous waters for migrants.

    As Caminando Fronteras outlines in its recent report, migrants’ chances for survival on this route are strongly affected by relations between Morocco and Spain. Morocco has sought to use its willingness to oversee migration routes to gain recognition for its control of the region and its waters, and in 2023 the Spanish search and rescue agency Salvamento Maritimo did effectively recognize Moroccan control of the route by distributing maps drawn up by the kingdom. Rescues are delayed as the Spanish authorities encourage Morocco to take responsibility for migrants at sea, adding to the dangers faced by those making the crossing.

    The flow of migrants taking the route from both Western Sahara and from the West African coast in general to the Canaries began in the 1990s and intensified in 2006 with the “pirogue crisis,” when thousands attempted the crossing from the coasts of Senegal and Mauritania to the Canaries, spurred by conflicts in several countries, tightening border controls at Ceuta and Melilla and the collapse of traditional fisheries under pressure from intensive fishing practices. This period coincided with the start of Taghia’s humanitarian involvement. “My commitment began some 20 years ago, when I was drinking coffee with friends here in this local cafe. At the time, next to this cafe, there was a detention center where migrants were held after being rescued at sea. They had just come out of the water, still wet, and they were going to be sent straight back to Mauritania at that point,” he remembers, adding: “I couldn’t stand by and do nothing. At the beginning, in 2005, I started to help by simply collecting and distributing clothes and food. It wasn’t as structured as it is today with the association premises. There was no help for immigrants, and nobody understood why we were helping them.”

    From 2017, the association was able to observe an increase in the arrival of migrants seeking to cross to the Canaries. “First, the Moroccan authorities blocked departures in northern Morocco. Then, in Libya, migrants are victims of rape and human trafficking. And recently, in Tunisia, the authorities abandoned them in the desert. More and more migrants are leaving here, despite the risks of the fatal ocean,” he explains. But these are not the only reasons that people continue to come. “The flow increased enormously during and after the COVID crisis. With the problem of building sites and shops closing all over the world, and particularly in Africa, this has led to a loss of jobs,” he adds. With the number of crossings on the increase, the watchword at the association’s office is “raising awareness” of the dangers involved.

    Taghia has surrounded himself with volunteers: two women, Aicha Sallasylla and Diara Thiam, and two men, Aboubakar Ndiaye and Abdou Ndiaye, all from Senegal. This team is a symbol of what Taghia has achieved over the past 20 years. Some of those now working with him considered the crossing to Europe themselves. It was after meeting Taghia that they decided to stay in Laayoune to help prevent further deaths and to try to help others envisage a future in Morocco like their own.

    Every morning, the group gathers in the meeting room to plan the tasks ahead and take stock of the weather situation, worrying about the survival of any migrants who might take to the ocean. “When we are confronted with dozens of corpses, regularly, we have to take the lead. We must raise awareness among young people so that they take the necessary measures. People’s lives are important, which is why we turn to community leaders. But some of them are smugglers, so our message doesn’t always get through,” says Taghia, who organizes the monthly awareness campaigns with Thiam. According to Taghia, nearly 1 in 10 of the boats run aground. Sallasylla, a volunteer with the association who wanted to cross in the past, says: “Clandestine migration is financed by family investments. Relatives sell their land to get to Europe, hoping to be able to pay off the journey. By the time they get here, it’s often too late, because they’ve already taken out a loan with a bank or their family.” “Cross or die” is the migrants’ motto. In debt or under family pressure, migrants feel they have no choice but to continue their journey. “All this encourages people to leave. And we can only convince two or three people out of 10,” she admits.

    Not far from Laayoune, Taghia and Abdou walk along an endless sandy beach. They usually come here when there is a risk of shipwreck, hoping to find survivors. They are close; Taghia saved Abdou from his attempted crossings. Abdou, 38, has since become a volunteer with the association. “This beach was a starting point, but now the gendarmes are on the lookout,” he says, pointing to soldiers on patrol. The two men watch the sunset over the Atlantic Ocean, worried.

    Over the last few days, as is often the case, dozens of people have gone missing in the open sea. Abdou shows a message on his phone: “SOS in the Atlantic! We were alerted to the presence of a boat with 47 people in distress coming from Tarfaya. We lost contact 42 hours ago. To date, we’ve had no news.” It was sent by Alarm Phone, a group of volunteers offering telephone assistance to people in distress in the Mediterranean, the Aegean Sea and the Atlantic Ocean, with whom the association works. Testimonies from families and alerts from civilians in the departure areas are vital to the rescue operation. “When we receive these alerts, we share the GPS coordinates of the last known positions with the Moroccan maritime forces,” Taghia explains.

    On the beach, Abdou discusses the mechanisms of clandestine migration in the light of his own story, under Taghia’s benevolent gaze. Abdou has tried to cross three times. He entered Morocco illegally in 2012 and for three years he worked in fish-freezing factories. Every year, at the time of Eid el-Kebir, a public holiday, Abdou traveled to Tangiers with friends, with a single goal in mind: the crossing to Europe. Each time they arrived in northern Morocco, Abdou and his friends tried to find a so-called “captain” to take them out to sea. “The captains are often sub-Saharan fishermen who want to immigrate. The fishermen don’t pay for the journey, and in exchange, they guide us out to sea. It’s a win-win situation,” Abdou confides, adding: “In the north of Morocco, we can’t use motorboats, because we don’t want to make noise and be spotted. So, we paddle.” Abdou was arrested twice in a forest before he had even touched water, and the third time at sea.

    In 2015, Abdou found a new job in a factory in El Marsa, a few miles from Laayoune: “That’s where I heard about Papa Africa. Since then, it has given meaning to my life, by giving me the opportunity to help people,” Abdou says, looking out over the ocean. Taghia, moved, replies: “You have to have love and desire. You must know how to live for others.” Since then, Abdou has decided to save lives alongside Papa Africa, a commitment that has earned him respect and turned him into an unofficial leader of the Senegalese community in Laayoune.

    hile the association works to save lives, others take advantage of the “European dream” and turn it into a business. “There are two kinds of prices for the Canaries: the ‘classic pack’ for which you pay $550 on departure and $2,100 on arrival. And then there’s the ‘guaranteed’ option, which costs $3,200 if you arrive at your destination,” explains Abdou. It’s a financial windfall for the local mafia and the smugglers. A small 9-meter Zodiac inflatable boat carrying 58 people can make $150,000. According to our information, the people at the head of the networks are Moroccan nationals. They never physically move. They organize the clandestine crossings from their homes and instruct the sub-Saharan smugglers to bring the Zodiacs to the beach.

    For Taghia and Abdou, this illegal business is distressing: “It hurts us to see people dying. We are eyewitnesses to these tragedies. We regularly see inanimate bodies washed ashore. Families with no news contact me to find out if their loved ones are still alive,” Abdou says. To facilitate the search, Abdou visits the local morgues. “The family sends me a passport photo and a photo of the missing person taken in everyday life. The last time, I was able to identify a corpse in a morgue thanks to a scar on the forehead,” says Abdou.

    The association’s goal of saving lives is ultimately at odds with the smugglers’ activities, and when asked if he has experience of pressure from the mafia, Taghia replies: “Not directly. But I hear things here and there.” Hundreds of criminal networks involved in migrant smuggling and human trafficking are dismantled every year by the Moroccan authorities, sponsored since 2019 by the EU and the United Nations Office on Drugs and Crime, with a budget of 15 million euros allocated over three years for Morocco and the rest of North Africa (Egypt, Libya, Algeria and Tunisia).

    In Abdou’s view, the smugglers are not the only ones responsible for the human tragedies in the Atlantic: “The European Union is guilty of these deaths. It allocates large subsidies to third countries to combat immigration. Instead of externalizing its border protection, the EU could fund humanitarian development projects or vocational training centers in the countries of departure,” he says, adding: “In Senegal, it’s mainly the fishermen who are leaving. There are no fish left because of the fishing contracts signed with China and South Korea, which practice industrial overfishing. They’ve taken everything.” According to a report published by the Foundation for Environmental Justice, almost two-thirds of Senegalese fishermen say that their income has fallen over the last five years. One of the causes of this decline is overfishing, notably the destruction of breeding grounds following the arrival of foreign industrial fishing fleets off the Senegalese coast. “In five to 10 years’ time, there won’t be any young people left in Senegal,” Abdou says.

    In June 2023, the European Commission presented an EU action plan on the migratory routes of the Western Mediterranean and the Atlantic, supporting the outsourcing of border management and strengthening “the capacities of Morocco, Mauritania, Senegal and the Gambia to develop targeted actions to prevent irregular departures.” To prevent migrants from organizing themselves to make the crossing to the Canary Islands, Morocco is deploying measures to keep them away from the departure areas and move them to other towns.

    In support of integrated border and migration management, Morocco received 44 million euros from the EU between December 2018 and April 2023. Yet for Taghia, the tactics funded in this way are inadequate. “Morocco has a duty to limit departures under bilateral agreements. The financial aid granted by the EU is mainly distributed to the Moroccan coast guards and security services. They mustn’t take an exclusively security-oriented approach. We need to have a long-term humanitarian vision, aimed at vocational training and the integration of migrants in their countries of origin or when they arrive here,” he says. “In Laayoune at the moment, there are arrests everywhere, because recently, following several shipwrecks that left many dead and missing, the authorities have arrested and moved migrants all over the Sahara, to keep them away from the departure areas.”

    According to some witnesses in the region interviewed by New Lines, migrants are regularly subjected to police violence and forced displacement in efforts to keep them away from the departure points and dissuade them from taking to sea. New Lines was able to visit a migrants’ hostel to gather testimonies from direct victims of police violence and view several videos documenting human rights violations against migrants. To protect the victims, we will not give details of their identities or backgrounds.

    A man who testified that he had been subjected to police violence on several occasions said: “During the day, we hide to avoid police raids. When the police arrive at the houses to arrest us, some of us jump off the roofs to try and escape, and some of us break a leg.” Several victims told of how these “displacement” operations to move migrants away from the departure zones are carried out. “Often, the police are in civilian clothes. When we ask to see their identity papers or badges, they hit us,” one person said. “They force us into vans or buses, then take us to a center outside Laayoune. We remain detained in unsanitary conditions for a few days until we can fill a bus with 40 to 50 people to take us to other Moroccan towns.” Measures are different for migrants rescued at sea or arrested by coastguards at the time of crossing, who are systematically incarcerated in detention centers and released after several days. “I left my country because of a political crisis, so I wanted to take refuge in Morocco. I had no intention of crossing, but the violence here might force me to take the risk,” a young woman from Ivory Coast told New Lines in tears.

    Taghia has just returned from Dakhla, where he met with the Senegalese consul, installed in the coastal town in April 2021, to obtain permits for access to the detention center in Laayoune, in the hope of finding Senegalese migrants reported missing after shipwrecks or rescues, and providing news to their families. According to our information, there are four detention centers in the area: one on the outskirts of Laayoune, two in Dakhla and one in Tan-Tan.

    “Morocco is caught between the African countries and the European Union,” Taghia says. The Cherifian Kingdom does not wish to carry out mass expulsions of sub-Saharan immigrants to their countries of origin, which could jeopardize its strategic and diplomatic relations with the rest of Africa. In this context, from 2014 the Moroccan government adopted a new comprehensive national strategy called “immigration and asylum,” aimed at regularizing the situation of irregular migrants present on Moroccan territory and facilitating their social integration. This initiative, partly funded by the European Union, is one of the policy levers intended to reduce the migratory flow to Europe. In January 2024, the UNHCR estimated that there were 10,280 refugees and 9,386 asylum seekers from 50 different countries in Morocco. “In Laayoune, in 2015, a Migrant Monitoring Commission was set up to facilitate access to healthcare, and regularization. But we don’t have the exact figures for the number of migrants regularized in the region, because they are not public data. The Regional Human Rights Commission and the Wilaya have helped to integrate migrants. Today, migrant children can enroll in school. And doors have started to open for humanitarian projects,” Taghia says.

    “We don’t stop migration at the last minute. If someone has traveled from Guinea to Algeria and then on to Morocco, you can’t ask them to stop along the way. So, we must meet their economic needs by giving them a professional perspective here,” he says. Taghia is aware that the situation of migrants remains fragile and precarious across the region. “We would like to be able to obtain grants from the European Union to help us develop humanitarian projects like the ones we are currently setting up,” he points out. He perseveres, using his own contacts and seeking support from the Catholic Church in Laayoune. He regularly crisscrosses the city to convince companies to recruit migrants. “We’ve become a sort of employment agency,” he says with a smile. “This year, we managed to find work for 25 people who were already qualified in their country of origin. Today, they are working, for example, in gardening, mechanics or catering.”

    Since 2023, he has been trying to create partnerships with local schools to provide vocational training for migrants, making it more likely that they choose to stay and avoid tragedy at sea. Amie Gueye, 28, is one of them. A Senegalese mother, she came to Morocco with her husband and two children. In the salon where she is training to become a hairdresser, she explains that the association helped to find her the opportunity.

    Day after day, Abdou’s phone keeps ringing. One morning, he listens to an audio message — “I’ve arrived in Spain” — looking reassured. Abdou confides: “He’s a Burkinabe who’s had a problem with his leg since he was born. He wanted to go to Spain for treatment because, despite several operations in Burkina Faso, it wasn’t getting any better,” adding, “Like Papa Africa, my days are focused on the needs of migrants. My phone even rings at night. Yesterday, I took a woman who was about to give birth to the hospital by taxi at 3 in the morning.” The needs are regularly medical, and the association activates its personal networks to take care of the migrants. Sometimes there are happy days, like this time with the new baby, and Taghia decides to drive his team to the hospital. A rock fan, he puts on a song by an artist he likes; Sallasylla starts humming to the tune of Dire Straits’ “Sultans of Swing.” The volunteers arrive enthusiastically with gifts for the mother and baby Abdou has helped. Sallasylla dances as she enters the room, Taghia shouts “Congratulations,” while Thiam takes the newborn in her arms and exclaims: “He looks just like his brother.”

    https://newlinesmag.com/reportage/a-sliver-of-hope-on-the-deadly-route-to-the-canary-islands

    #Canaries #îles_Canaries #migrations #réfugiés #Papa_Africa #solidarité #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #route_Atlantique #Espagne #contrôles_frontaliers #Sahara_occidental #Maroc #dissuasion

  • Belgique : le vote électronique coûte 13 fois plus cher que le vote papier.

    Aucune commune wallonne, hormis celles germanophones, n’utilisera le vote électronique lors des élections 2024 pour des raisons économiques

    Si en Flandre et à Bruxelles, de nombreuses communes vont l’utiliser, le vote électronique ne sera pas disponible en Wallonie, sauf dans certaines communes germanophones, le 9 juin 2024 pour des raisons en grande partie économique.


    Lors d’une conférence de presse au Park Atrium à Bruxelles, la ministre Verlinden s’est prêtée au jeu et a testé un bureau de vote électronique. Il faut savoir qu’en Belgique, 187 communes (159 flamandes, les 19 communes bruxelloises et les neuf communes germanophones) votent de manière électronique tandis que toutes les communes wallonnes et 141 communes du nord du pays votent par bulletin papier lors des prochaines élections du 9 juin prochain. “Il s’agit pratiquement de la même situation qu’en 2019 mis à part les communes de Rhode-Saint-Genèse et de Sint-Pieters-Leeuw qui passent dorénavant au vote électronique”, a indiqué le porte-parole du SPF Intérieur, Koen Schuyten.

    Le vote électronique a ses détracteurs depuis son lancement en Wallonie en 1991.

    Il faut savoir que la mesure date déjà de 2015. À l’époque, Ecolo, soutenu par la majorité, avait fait la demande pour un retour au vote sur papier, pour des raisons économiques. Selon un rapport réalisé en 2013 sur base des données issues du scrutin local de 2012, le vote électronique coûte 13 fois plus cher que le vote papier. Il faut toutefois se rappeler que le vote papier était déjà de retour en Wallonie pour les communales de 2018 et les multiples scrutins de 2019 (sauf communauté germanophone).
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    Source : https://www.lavenir.net/actu/belgique/2024/05/08/aucune-commune-wallonne-hormis-celles-germanophones-nutilisera-le-vote-elec

    #vote électronique #élections #démocratie #vote #machines_à_voter #gaspillage Avec le #papier , beaucoup de possibilités de #trucage

  • Suisse : Le canton de Vaud exige des communes la conservation d’archives papier RTS

    Les communes vaudoises entassent des tonnes de papier. C’est une conséquence directe de la loi cantonale sur l’archivage, qui les contraint à conserver certaines traces de leurs activités en format papier. Les documents doivent être imprimés et conservés en suivant des règles strictes, une pratique qui peut sembler désuète à l’heure du tout numérique.

    La conservation indéfinie d’une série de documents spécifiques sur un support durable et résistant, à savoir du papier de haute qualité, est imposée aux communes vaudoises. Ces documents témoignent des décisions prises par les autorités locales, comme les municipalités et les conseils communaux ou conseils généraux, et incluent des éléments tels que les procès-verbaux. Certaines communes possèdent même aujourd’hui des documents archivés il y a plus de 600 ans.

    Lundi dans La Matinale de la RTS, Fabrice de Icco, le préfet du district du Jura-Nord vaudois, souligne que le format de conservation des archives est toujours le même, à savoir du papier relié. Ceci est dû à la législation vaudoise qui garantit la pérennité des archives.

    « C’est parfois même plusieurs siècles de procès-verbaux, cela peut donc prendre de la place », souligne-t-il. Mais selon lui, les communes, habituées à cette responsabilité, sont généralement bien équipées avec des locaux adaptés.

    Papier ou numérique, les enjeux de la conservation
    En parallèle, le stockage informatique est possible, mais il est complexe, selon la directrice des Archives cantonales vaudoises Delphine Friedmann. « Des infrastructures spécifiques sont nécessaires pour garantir une consultation aussi souvent que souhaitée. Pour faciliter sa recherche ultérieure, chaque information doit être correctement identifiée et référencée », explique-t-elle.

    Elle souligne également qu’en fin de compte la conservation à long terme de l’information numérique engendre des coûts et une complexité qui dépassent ceux du stockage sur papier.

    A souligner que, dans les cantons du Valais et de Fribourg, il n’existe pas d’obligation légale de conserver les archives en version papier.

    #Archive #Archives #Histoire #papier #pérennité #stockage #recherche #coûts et #complexité du #numérique

    Source : https://www.rts.ch/info/regions/vaud/2024/article/le-canton-de-vaud-exige-des-communes-la-conservation-d-archives-papier-28485912.

  • L’aventure de #Gianluca_Grimalda, ce chercheur viré pour avoir refusé de prendre l’avion
    https://reporterre.net/L-aventure-de-Gianluca-Grimalda-ce-chercheur-vire-pour-avoir-refuse-de-p

    Le scientifique « rebelle » Gianluca Grimalda a été licencié de son institut allemand après avoir refusé de prendre l’avion pour rentrer d’une mission en #Papouasie-Nouvelle-Guinée. Récit d’un périple de 28 000 km.

    On en parlait :
    https://seenthis.net/messages/1019530

    Et aussi :

    « J’ai vraiment eu 99,99 % d’interactions positives avec les personnes croisées. Je suis vraiment d’accord avec le journaliste George Monbiot quand il dit que nous sommes une société d’altruistes gouvernés par des psychopathes . »

  • La Confessione

    Perché soltanto in Italia non è ancora scoppiato il caso degli abusi nella Chiesa cattolica? Perché il sistema di copertura degli abusatori è ancora in piedi ed efficace, coinvolge decine e decine di preti e vescovi ed è tacitamente approvato da papa Francesco. Il podcast La Confessione ricostruisce come la Chiesa italiana silenzia le denunce delle vittime, copre i preti sotto accusa e nasconde lo scandalo

    https://podcast24.fr/podcasts/la-confessione
    #podcast #audio #Eglise #Eglise_catholique #abus_sexuels #Italie #enquête #abus #silence #impunité #pape_François

  • Commémorations musicales du massacre du 17 octobre 1961.

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2024/02/commemorations-musicales-du-massacre-du.html

    "Le black out sur les événements de la nuit est total. Une version officielle s’installe : les Algériens ont été contraints par le FLN à manifester. Certains ont tiré des coups de feu et la police a été obligée de riposter. Mensonges ! Un communiqué de presse diffusé au cours de la nuit reconnaît trois morts. Mensonge encore. Ce sont en réalité des dizaines de victimes qui sont à déplorer.

    C’est d’abord l’incertitude qui plane autour des événements. La censure exerce un contrôle puissant sur la presse, même si les premiers témoignages surgissent (des médecins en poste dans les hôpitaux de la capitale, le 17 au soir, mais aussi des policiers). Au fil des jours, c’est la Seine qui témoigne, on y retrouve des corps d’Algériens pieds et poings liés. Les actions en justice tournent court, en raison notamment des lois d’amnistie adoptées lors des accords d’Evian. De la sorte, l’événement est invisibilisé, et ne survit qu’à l’état de rumeur.

    Moins d’un an après les faits, Kateb Yacine écrit un poème intitulé « Dans la gueule du loup ». En 18 vers libres adressés au peuple français, l’auteur rappelle qu’en dépit des efforts des autorités françaises pour invisibiliser l’événément, il a été "vu" (et même photographié par Elie Kagan). On ne peut l’occulter. Le titre du poème résonne aussi comme un reproche adressé aux responsables de la fédération de France du FLN et aux organisateurs qui auraient jeté les manifestants dans la gueule du loup. En 1998, les Têtes Raides donnent aux mots forts du poète l’écrin musical qu’ils méritaient. [« Peuple français tu as tout vu / Oui tout vu de tes propres yeux / Tu as vu notre sang couler / Tu as vu la police assommer les manifestants / Et les jeter dans la Seine / La Seine rougissante n’a pas cessé / Les jours suivants / De vomir / De vomir à la face du peuple de la commune / Les corps martyrisés / Qui rappelaient aux parisiens / Leur propre révolution / Leur propre résistance / Peuple français tu as tout vu / Oui tout vu de tes propres yeux / Et maintenant vas-tu parler / Et maintenant vas-tu te taire » ]"

  • Un papyrus d’Herculanum carbonisé lors de l’éruption du Vésuve a été déchiffré
    https://www.lefigaro.fr/sciences/un-papyrus-d-herculanum-carbonise-lors-de-l-eruption-du-vesuve-a-ete-dechif


    Un rouleau de papyrus d’Herculanum carbonisé lors de l’éruption du Vésuve, et conservé à l’Institut de France, est en cours de numérisation par des rayons X.
    Image courtesy of the Digital Restoration initiative/University of Kentucky

    RÉCIT - Grâce à un concours international, de jeunes chercheurs sont parvenus à lire un texte vieux de 2000 ans.

    C’est un texte qui parle de musique, de plaisir et de câpres ! Ce rouleau de papyrus avait littéralement cuit il y a 2000 ans à plus de 320 °C, quand les torrents de boue et de matières volcaniques sont descendus du Vésuve pour recouvrir les villes d’Herculanum et de Pompéi (79 apr. J.-C.). Les pages sont soudées et son contenu était, pensait-on, perdu à jamais. Mais un concours international a permis de réussir l’immense exploit de déchiffrer et de lire des centaines de mots qui s’étalent sur plus de 15 colonnes.

    Découvert entre 1752 et 1754, avec plusieurs centaines d’autres manuscrits, dans une somptueuse villa romaine d’Herculanum appartenant à Calpurnius Pison Caesoninus, le beau-père de Jules César, et appelée depuis « Villa des papyrus », le rouleau de papyrus était depuis conservé dans les bibliothèques de l’Institut de France à Paris. Il avait été offert, avec cinq autres rouleaux, par Napoléon Bonaparte qui les avait reçus en 1802 en cadeau du roi de Naples. Le manuscrit…

  • #papirus Icon Pack Update Adds 50+ New #Icons
    https://www.omgubuntu.co.uk/2024/02/papirus-icon-pack-update-adds-50-new-icons

    If you use the Papirus icon theme in Ubuntu you’ll be pleased to hear a new version is available to download. Papirus’s first update in 2024 adds more than 50 new and updated apps icons, and makes a handful of other changes to existing icons, including updating icon names and symlinks. This updates removing a handful of couple of icons for apps no longer widely used/EOL. Among new apps to gain coverage in Papirus is multi-protocol backup tool Celeste, nifty Logitech wireless utility Solaar, stat-packed system monitor app Mission Center, and Thunderbird beta builds. Icons for Iotas, Halftone, Upscayl, and […] You’re reading Papirus Icon Pack Update Adds 50+ New Icons, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce elsewhere without (...)

    #News #Eye_Candy

  • Je cherchais gentillement une photo de merlu pour confirmer ce que j’avais de l’amap, et je tombe sur un site genre stock photos mais dédié à l’impression HD pour papiers peints.

    Et du coup, avec UN PUTAIN DE MERLU GÉANT :
    https://pixers.fr/papiers-peints/merlu-entier-32135273

    dans une chambre d’enfant, avec la tête juste au dessus du lit

    dans une chambre d’adulte, fourbement caché

    dans un salon

    Je suis sûr qu’il doit y en avoir d’autres pas mal comme ça.

    #photo #merlu #papier_peint

  • Double-Clicking #apple Pages & Numbers Docs in Ubuntu Bug Fix
    https://www.omgubuntu.co.uk/2023/12/open-apple-pages-documents-ubuntu-fixed

    Ubuntu ships with #LibreOffice because it’s a powerful open-source office suite compatible with documents created in other productivity apps, including Microsoft Office and Apple’s iWork. While LibreOffice can open files made in Apple Pages (a word processor, saves as .pages) and Numbers (a spreadsheet app, saves as .numbers) the shared-mime-info package in Ubuntu 22.04 LTS misattributes both formats as ZIP archives. This means if an Ubuntu 22.04 user double-clicks on either document in the file manager the Archive Manager tool will open instead of LibreOffice. Bit annoying. Thankfully, the bug was fixed upstream last year, and in the shared-mime-info 2.2 […] You’re reading Double-Clicking Apple Pages & Numbers Docs in Ubuntu Bug Fix, a blog post from OMG! Ubuntu. Do not reproduce (...)

    #News #papercuts