• Aus Papier und mit Bleistift gezeichnet: Mess-Sensoren für die Haut
    https://diasp.eu/p/11349041

    Aus Papier und mit Bleistift gezeichnet: Mess-Sensoren für die Haut

    Ein paar Striche auf Papier gemalt und (fast) fertig ist ein preisgünstiger Mess-Sensor, der auf die Haut geklebt werden kann, haben US-Forscher herausgefunden. Aus Papier und mit Bleistift gezeichnet: Mess-Sensoren für die Haut #Bleistift #Haut #Papier #Sensortechnik #UniversityofMissouri

  • La régularisation des sans-papiers est nécessaire

    OPINION. Dans la capitale internationale des droits humains, une partie de la population ne parvient pas à se nourrir, écrivent Gabriel Barta, Emmanuel Deonna, Wahba Ghaly et Jean-Marie Mellana. La moitié n’a pas de statut légal

    Les images de queues interminables de personnes affamées venant recevoir une aide alimentaire ont fait le tour du monde. Pour de nombreux observateurs étrangers, le droit à l’alimentation semblait assuré en Suisse. La presse internationale a donc évoqué avec une relative stupéfaction la distribution d’aide alimentaire par les collectivités publiques, les ONG et les associations au Centre sportif des Vernets. Depuis bientôt un mois, cette distribution ne cesse de prendre de l’ampleur. Dans la capitale internationale des droits humains, deuxième ville d’un Etat régulièrement loué pour son organisation économique et sociale, une partie de la population ne parvient pas à se nourrir ! Ceux qui ne considéraient pas les droits fondamentaux comme menacés dans notre pays ont soudainement pris conscience que la #nourriture est un droit fondamental, et qu’au besoin, c’est à la collectivité de l’assurer.

    Les sans statut légal (« sans-papiers ») représentent plus de la moitié des personnes qui reçoivent de l’#aide_alimentaire aux Vernets. Or, celles et ceux qui sont familier·ère·s avec leur problématique savent depuis de très nombreuses années qu’en Suisse, oui, même chez nous, les #droits_fondamentaux sont non seulement en danger, mais en partie ignorés. En réalité, nous ne parvenons de loin pas toujours à traiter tous les êtres humains comme des êtres humains. Sans le rappel que constitue l’accablante vision des Vernets, nous pourrions aussi continuer à ignorer que des milliers de personnes à Genève, 100 000 en Suisse selon les estimations, n’osent notamment pas dénoncer une agression ou un vol. L’Etat de droit ne s’applique en réalité pas à tous, mais bien prioritairement à celles et ceux qui ont des papiers en règle.

    Les faits, pourtant, sont têtus

    L’écrasante majorité de nos concitoyens estime peut-être qu’il est de notre devoir d’assurer que chacune et chacun puisse se prévaloir de la justice, manger à sa faim, se faire soigner et ainsi de suite. Il est aisé d’affirmer que, bien sûr, tout le monde en Suisse a le droit de dénoncer des agressions, qu’il est possible de se faire soigner à l’hôpital et d’être aidé en cas de perte de son emploi, etc. Les faits, pourtant, sont têtus et évoquent une tout autre réalité. L’absence de #solidarité et de possibilités de faire valoir ses droits éclate au grand jour lorsque la société est soumise à des contraintes extraordinaires comme celle que nous vivons actuellement avec le Covid-19, et les populations les plus précaires et les plus vulnérables sont les premières à en faire les frais.

    Certaines autorités et les organisations actives dans le domaine de l’action sociale et de l’intégration ont reconnu l’existence d’une zone de non-droit inacceptable depuis longtemps. Elles font des efforts pour y remédier. Ainsi, il y a déjà trente-cinq ans, Dominique Föllmi, conseiller d’Etat genevois, accompagnait personnellement une petite fille sans statut légal à l’école. Depuis, suivant l’exemple de Genève, le droit fondamental des enfants à fréquenter l’école est respecté à maints endroits de la Confédération. A Genève toujours, la Consultation ambulatoire mobile de soins communautaires de l’hôpital cantonal (CAMSCO) est disponible pour assurer des soins médicaux, indépendamment du statut du patient. Mais la crainte d’une dénonciation et d’une expulsion a pour conséquence que d’autres droits fondamentaux – comme le droit à une vie privée et familiale, à un accès correct à la justice, à la protection contre l’exploitation – ne sont en pratique pas assurés.

    Le succès de Papyrus

    Les efforts consentis par quelques autorités, comme par un grand nombre d’ONG et d’associations, sont notables et doivent être loués. Cependant, en même temps, ils doivent être considérés au mieux comme une mosaïque non coordonnée, au pire comme du bricolage. Au vu de ces données, et du sort des celles et ceux qui font la queue aux Vernets, il est évident que la seule démarche qui pourrait garantir le respect des droits fondamentaux est la régularisation des sans-papiers.

    Non seulement la régularisation est nécessaire, mais l’expérience récente a prouvé qu’elle est possible. Avant le projet pilote de Papyrus (2017-2018), on entendait souvent l’argument fallacieux selon lequel la régularisation représenterait un « #appel_d’air », c’est-à-dire un encouragement à d’autres immigrants illégaux à affluer vers la Suisse. Les résultats de l’opération Papyrus, scientifiquement évaluée par des experts, ont prouvé que ce n’était pas le cas. Aujourd’hui nous n’avons pas besoin d’une continuation de Papyrus, opération test limitée dans le temps. Il nous faut une démarche sensée à la fois humainement et légalement. Elle consiste à régulariser les sans-papiers sur la base de critères clairs et prévisibles. Les exemples récents d’une régularisation massive de sans-papiers en Italie et au Portugal confirment en outre qu’une autre politique est possible.

    https://www.letemps.ch/opinions/regularisation-sanspapiers-necessaire
    #Suisse #régularisation #sans-papiers #migrations #opération_papyrus #Papyrus

    ping @karine4

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    voir ce fil de discussion sur l’opération papyrus :
    https://seenthis.net/messages/629050

  • L’ex-président de la BCE Mario Draghi nommé membre d’une académie pontificale
    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/l-ex-president-de-la-bce-mario-draghi-nomme-membre-d-une-academie-pontifica

    Le pape François a nommé l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi membre de l’Académie pontificale des sciences sociales, a annoncé vendredi le Vatican dans un communiqué. L’Académie pontificale des sciences sociales « a pour objectif de promouvoir les études et le progrès des sciences sociales, économiques, politiques et juridiques, offrant à l’Eglise les éléments qu’elle peut utiliser dans l’étude et le développement de sa doctrine sociale » , indique le site internet de l’académie. Deux autres personnalités, deux professeurs de sociologie, ont également été nommés membres de cette académie, précise le Vatican.

    Le banquier italien est resté huit ans à la tête de la BCE, jusqu’à l’automne dernier. Souvent dépeint en penseur solitaire enclin à imposer ses visions, quitte à brusquer ses propres équipes, Mario Draghi reste crédité d’avoir sauvé l’euro en pleine crise de la dette.

    #mario_draghi #pape #social #bce #académie #vatican le #paradis pour les #criminels #catholicisme et #pognon #ue #union_européenne

  • Pas de communs sans communauté

    Maria Mies

    https://lavoiedujaguar.net/Pas-de-communs-sans-communaute

    L’intérêt actuel pour les nouveaux communaux est bienvenu. Cela montre que de plus en plus de gens comprennent que notre système mondial capitaliste actuel ne peut résoudre aucun des problèmes qu’il a lui-même créés. La plupart des gens qui veulent créer de nouveaux communaux recherchent un nouveau paradigme économique et social. Pourtant, je pense qu’il est nécessaire de porter un regard plus critique sur les principaux concepts et arguments utilisés dans le discours contemporain sur « les biens communs ». Aujourd’hui, les « nouveaux biens communs » font l’objet d’un battage médiatique, notamment le mythe d’Internet comme bien commun et source de nouvelles communautés. Dans cet article, je pose plusieurs questions : Que voulons-nous dire lorsque nous parlons de « nouveaux biens communs » ? Que pouvons-nous apprendre des anciens communaux ? Qu’est-ce qui doit être changé aujourd’hui ? Y a-t-il une perspective réaliste pour les nouveaux biens communs ?

    Tout d’abord, je tiens à souligner qu’aucun bien commun ne peut exister sans une communauté. Les anciens biens communs étaient entretenus par une communauté clairement définie dont les membres s’engageaient à accomplir un travail communautaire pour subvenir à leurs besoins. (...)

    #Maria_Mies #communs #communauté #Allemagne #_enclosures_ #arbre #autonomie #écoféminisme #brevet #technocritique #Internet #Papouasie #Inde #Vandana_Shiva #développement #numérique

  • Global protests throw spotlight on alleged police abuses in West Papua | Global development | The Guardian
    https://www.theguardian.com/global-development/2020/jun/11/global-protests-throw-spotlight-on-alleged-police-abuses-in-west-papua
    https://i.guim.co.uk/img/media/a2757620a8f0a9e8130bfe3817d83aacbde218a5/0_294_4847_2908/master/4847.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The #PapuanLivesMatter protests also inspired a team to create an interactive graphic, We Need To Talk About Papua, for progressive teenage art magazine, Kudeta. The graphic, which has been widely shared on social media, including by the singer Isyana Sarasvati, who has 7 million Instagram followers, contains a history of Indonesia’s colonialism in West Papua, links to petitions against police violence and a list of the names of the Papuans allegedly killed by Indonesian security forces.

    “The discussion about Black Lives Matter must also be followed by an awareness that racism still occurs in our country,” says writer Bageur Al Ikhsan, part of the creative team.

    West Papua is a former Dutch colony that was absorbed into Indonesia in 1969 following a controversial referendum. An existing movement agitating for independence from Dutch rule has refocused its energies on the Jakarta government, which maintains tight control over the region.

    At the far east of Indonesia, West Papua remains physically and ideologically separate from the rest of the country. Indigenous Papuans make up about half of the population. Locals claim racism is rife among the police and the military, and there have been allegations of human rights abuses and exploitation against the local population. In August 2019, protests erupted in the region over alleged police abuse against ethnic Papuan students. It was the biggest protest since 1998.

    #Papouasie #Indonésie #PapuanLivesMatter

  • ‘Black Lives Matter’ becomes rallying cry of Papuan activists in Indonesia | Free Malaysia Today
    https://www.freemalaysiatoday.com/category/world/2020/06/05/black-lives-matter-becomes-rallying-cry-of-papuan-activists-in-in

    Papua and West Papua came under Indonesian control after a United Nations-sanctioned vote in 1969 that Papuan activists say was held under duress. A low-level insurgency has persisted for decades.

    Anger boiled over last year in protests that killed dozens after Papuan students in Java were allegedly taunted with racist slurs, such as “monkeys”.

    Despite the online momentum, Indonesian political analyst Yohanes Sulaiman said local attitudes were unlikely to be swayed.

    “There’s not much awareness from regular Indonesians that there’s racism towards Papuans,” he said. “Most Indonesians consider Papua a problem of separatism. That’s how the government has framed the issue for decades.”

    Le point sur la situation de #colonisation de la #Papouasie.
    #Indonésie #racisme

  • Indonesia deploys troops to enforce new viral normal - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/05/indonesia-deploys-troops-to-enforce-new-viral-normal

    As of May 27, Indonesia had 23,135 cases and 1,418 deaths; of those, 6,895 infections and 509 deaths were in Jakarta and 2,974 cases and 208 deaths were in West Java and Banten, the provinces surrounding the capital.
    But many regions outside of Java continue to confound experts with few infections and little anecdotal evidence that the pandemic has had any real impact at all.Leading those is Aceh, the Sharia-ruled region on the tip of Sumatra island, which has only 19 recorded cases and no deaths. A recent front page picture showed worshippers crammed together in a mosque, many of them without masks. The tourist island of Bali, initially seen as a potential disaster area because of its many Chinese visitors and cruise ship employees, presents an equally baffling case. So far it has recorded only 407 cases and four deaths, all the fatalities from weeks ago.
    Twenty of Indonesia’s provinces have 10 or less Covid-19 deaths, with the Bangka Belitung Islands south of Singapore and East Nusa Tenggara, part of the island chain east of Bali, still recording only one fatality.
    Interestingly, Widodo has picked out neighboring West Nusa Tenggara, along with East Java, South Sulawesi, South Sumatra, South Kalimantan and Papua, as provinces deserving of special attention because of escalating rates of infection. Transportation data suggests only a minority of Jakartans actually defied the government’s ban on mudik, the annual post-Ramadan pilgrimage to home towns and villages which normally takes place in the week after the fasting month. But it has been difficult to draw conclusions about population movements because as many as 1.3 million people are estimated to have left Greater Jakarta by mid-April, before the start of Ramadan, either because they had lost their jobs or were on furlough.
    Still, the fact that traffic on toll roads leading out of the capital was down to a comparative trickle on May 23 showed people generally heeded messages on billboards, television and radio that they should resist traveling home until later in the year

    #Covid-19#migrant#migration#Indonésie#déplacements-population#transports#migrations-internes#tourisme#santé#taux-contamination#Java#Bali#Chine#Sumatra#Papouasie#Chine

  • Corona Chroniques, #Jour57
    http://www.davduf.net/corona-chroniques-jour57

    LUNDI 11 MAI 2020 - PREMIER JOUR (D’APRÈS) MATIN. Dans la rue, il y a du monde, mais pas tant que ça, ni tellement de joies ; même la moto cale par instant ; à l’approche de la butte Montmartre, c’est la Berezina : la vieille petite Harley est infoutue de semer la Passat de police, qui barre la route au plus imprenable travelling du monde — inaccessible quête, impossible de grimper sur le toit et d’admirer Paris qui se libère. Ce déconfinement est une libération sous conditions et sous surveillance, (...) #Coronavirus

    / Une

    https://www.montmartre-addict.com
    https://journallechatnoir.com
    http://www.davduf.net/IMG/mp3/merci_a_toi_o_soignant_vlasta_ray.mp3

  • Le nouveau visage de la #pauvreté

    Plus de 2500 personnes ont fait la queue samedi pour obtenir un #colis_alimentaire. La crise du #coronavirus a plongé de nombreuses familles dans la #précarité.

    Une queue de plusieurs centaines de mètres et environ trois heures d’attente pour un colis alimentaire d’une valeur de 20 francs ont jeté brutalement la lumière sur une nouvelle précarité à Genève. Plus de 2500 personnes se sont déplacées samedi à la patinoire des Vernets pour obtenir de quoi tenir.

    Environ 1300 colis ont été distribués – ceux qui n’ont pas pu être servis recevront des bons d’achat alimentaire. Quelques articles hygiéniques, du riz, des pâtes, du sucre, de l’huile, une boîte de thon et deux boîtes de sauce tomate. Le strict minimum.

    Une opération exceptionnelle de par son ampleur, qui n’aurait pu avoir lieu sans l’impulsion de l’association la #Caravane_de_solidarité et sa soixantaine de bénévoles mobilisés vendredi et samedi ainsi qu’aux #dons de privés qui ont afflué tout le week-end. Une #distribution_alimentaire à laquelle les Genevois devront peut-être s’habituer. Il y a un mois, la femme à l’origine de cette organisation – elle souhaite garder l’anonymat, traumatisée par l’arrestation qu’elle a subie il y a quinze jours (notre édition du 20 avril : https://lecourrier.ch/2020/04/19/la-caravane-mene-au-poste) – préparait 150 colis avec son mari. Depuis, la hausse est exponentielle : environ 800 sacs la semaine dernière, 1370 samedi.

    « Sous le radar »

    De rebelle, l’association est devenue partenaire et a obtenu le soutien de la #Ville_de_Genève et des acteurs sociaux institutionnels. La #distribution de samedi s’est donc faite en collaboration avec le #Centre_social_protestant, les #pompiers volontaires de la Ville pour les aspects logistiques, #Médecins_sans_frontières pour le concept sanitaire et enfin les #Colis_du_cœur et la #fondation_Partage pour la #nourriture et les #bons. Les #Hôpitaux_universitaires, eux aussi, étaient présents et proposaient un #accès_aux_soins. Les services sociaux de la Ville de Genève étaient là également afin d’orienter les personnes qui en auraient besoin vers des dispositifs moins ponctuels.

    « Cette crise a révélé une #précarité_invisible, sous le radar des institutions. Celle de familles qui s’en sortaient juste-juste et qui ont soudainement basculé dans la pauvreté », explique Alain Bolle, directeur du Centre social protestant. Selon lui, ces familles qui vivotaient et qui ont perdu brutalement leurs revenus sont avant tout des personnes en situation irrégulière. « On ne peut pas parler de cette situation sans évoquer #Papyrus (l’opération genevoise de régularisation des personnes #sans-papiers, ndlr). On en a régularisé plus de 2000, leur nombre total est estimé à environ 10 000. On a donc 8000 personnes qui théoriquement n’ont droit à aucune aide et qui ont subi de plein fouet le ralentissement économique. »

    Explosion des demandes

    Les chiffres des Colis du cœur tendent à confirmer les constatations du directeur du #CSP. Selon le dernier comptage jeudi, il y a 7465 personnes qui ont recours à leurs #bons_alimentaires. « Il y en avait moins de 4000 au tout début de la crise. Désormais, c’est environ 500 nouvelles personnes qui s’enregistrent toutes les semaines », assure Alain Bolle. Une situation qui paraît hors de contrôle. Les Colis du cœur n’excluent pas que le nombre de bénéficiaires augmente encore de 2000 à 3000 nouvelles personnes. « Plus la crise se prolongera, plus il y aura du monde », prévient Christophe Jakob, membre de la Caravane de solidarité.

    https://lecourrier.ch/2020/05/03/le-nouveau-visage-de-la-pauvrete
    #Genève #Suisse #faim #opération_papyrus #coronavirus #confinement #covid-19

    ping @thomas_lacroix @isskein :

    « Cette crise a révélé une #précarité_invisible, sous le radar des institutions. Celle de familles qui s’en sortaient juste-juste et qui ont soudainement basculé dans la pauvreté », explique Alain Bolle, directeur du Centre social protestant. Selon lui, ces familles qui vivotaient et qui ont perdu brutalement leurs revenus sont avant tout des personnes en situation irrégulière. « On ne peut pas parler de cette situation sans évoquer #Papyrus (l’opération genevoise de régularisation des personnes #sans-papiers, ndlr). On en a régularisé plus de 2000, leur nombre total est estimé à environ 10 000. On a donc 8000 personnes qui théoriquement n’ont droit à aucune aide et qui ont subi de plein fouet le ralentissement économique. »

    –—

    Ajouté à la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/838565

    • A Genève, la pandémie de Covid-19 révèle une misère sociale jusqu’alors invisible

      Plus de 2 000 personnes, sans papiers et travailleurs précaires, ont pu bénéficier d’une aide alimentaire d’urgence en plein centre-ville.

      Jamais Genève, l’une des dix villes les plus riches au monde, n’avait imaginé accueillir une telle distribution de vivres. Une file, longue d’un kilomètre, soit près de 2 200 personnes, s’est formée samedi 2 mai aux abords de la patinoire des Vernets, en plein centre-ville. Au bout de trois heures d’attente, le Graal : des sacs qui contiennent des denrées alimentaires essentielles, riz, pâtes, huile, deux boîtes de sauce tomate et des produits d’hygiène courants, offerts par des particuliers et distribués par les bénévoles de l’association de La Caravane de la solidarité. Leur valeur n’excède pas 20 francs (19 euros). « C’est dire le dénuement de ces personnes, s’alarme un volontaire. On n’a jamais vu ça depuis la fin de la seconde guerre mondiale. »

      Depuis le début du semi-confinement à la mi-mars en Suisse – fondé sur la discipline individuelle plutôt que sur des mesures coercitives –, les associations ont observé la vague des besoins humanitaires monter. Rien qu’à Genève, La Caravane de la solidarité a offert 150 sacs de vivres lors de la première distribution début avril. Puis 800, et enfin près de 1 300. Les Colis du cœur, qui distribuent des bons alimentaires, comptabilisent plus de 7 000 bénéficiaires, contre 4 000 au début de la crise. Genève n’est pas la seule à observer cette augmentation. A Lausanne, dans le canton de Vaud voisin, la soupe populaire distribuait chaque jour 250 repas jusqu’en décembre 2019. Elle en sert désormais près de 900 quotidiennement.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/05/geneve-la-pandemie-de-covid-19-revelateur-d-une-misere-sociale-invisible_603

  • Notes sur le jour où je suis devenue une vieille personne | Alisa del Re
    https://acta.zone/notes-sur-le-jour-ou-je-suis-devenue-une-vieille-personne

    Dans ce texte qui relève à la fois de l’expression subjective personnelle et des considérations stratégiques, Alisa del Re, figure de l’opéraïsme et du féminisme italien, s’interroge sur la construction de la vulnérabilité des personnes âgées durant l’épidémie de Covid-19 et ses conséquences. Ce faisant, elle rappelle la nécessité de replacer la question des corps et de la reproduction sociale au centre de la réflexion politique, et plaide pour une réorganisation sociale qui permette à chacun·e, sans considération pour sa classe d’âge, de bénéficier d’une santé et d’une vie décentes. Source : Il Manifesto via Acta

    • Nous sommes aujourd’hui scandalisé·e·s par ce massacre des personnes âgées, par ce manque de soins pour les corps faibles, qui a montré toutes ses limites parce qu’il n’est pas au centre de l’attention politique, parce qu’il est marginalisé et qu’il est géré suivant les logiques du profit. Face à la pandémie, on découvre, comme si cela était une nouveauté, que nous sommes tou·te·s dépendant·e·s des soins, que nous devons tou·te·s être reproduit·e·s par quelqu’un, que chacun·e d’entre nous porte la faiblesse du vivant en lui ou en elle, que seul·e·s, nous ne pouvons pas grand chose. Nous ne sommes pas des machines disponibles au travail sans conditions, les travailleur·se·s ont été les premier·e·s à faire grève pour que leur santé soit protégée avant le profit, avant même les salaires.

      Au contraire, c’est précisément cette situation exceptionnellement dramatique et sans précédent qui a mis les corps et leur reproduction au premier plan, en soulignant l’étroite relation entre la reproduction, les revenus et les services sociaux – étroite relation qui doit nous servir de programme pour la phase à venir. Même le pape a saisi cette nécessité dans son discours du dimanche de Pâques : « Vous, les travailleurs précaires, les indépendants, le secteur informel ou l’économie populaire, n’avez pas de salaire stable pour supporter ce moment… et la quarantaine est insupportable. Peut-être le moment est-il venu de penser à une forme de salaire universel de base qui reconnaisse et donne de la dignité aux tâches nobles et irremplaçables que vous accomplissez ; un salaire capable de garantir et de réaliser ce slogan humain et chrétien : « pas de travailleur sans droits » ».

      #soin #corps #santé #reproduction_sociale #travailleurs_précaires #indépendants #salaire #revenu_garanti

    • Et #pape. Je ne comprends pas du tout comment son propos sur les droits liés au travail et devant assurer la continuité du revenu dans des situations comme celles-ci (et d’autres : chômage, vieillesse) peut être entendu comme la demande d’un revenu sans contrepartie. C’est bien de droits dérivés du travail qu’il est question.

    • @antonin1, aie l’amabilité s’il te plait de pardonner cette réponse embrouillée et digressive, ses fôtes, erreurs terminologiques et conceptuelles, élisions impossibles et répétitions. Sache qu’elle n’est pas non plus suffisamment mienne à mon goût (je reviendrais peut-être sur ces notes, là, j’en ai marre.).

      Ce revenu là est sans contrepartie car le travail vient avant lui (renversement politique de la logique capitaliste du salaire, payé après la prestation de travail, contrairement au loyer, payable d’avance). C’est reconnaître le caractère social de la production, sans la passer au tamis des perspectives gestionnaires actuellement dominantes à un degré... inusité, bien qu’il s’agisse d’un conflit central. "Chamaillerie" séculaire du conflit de classe prolongé, revisité (quelle classe ? que "sujet" ?) : Qui commande ? Ce point vue selon lequel la contrepartie est par avance déjà assurée, remet en cause le commandement sur le travail (non exclusivement dans l’emploi et l’entreprise) provient pour partie de la lecture politique des luttes sur le salaire, dans l’usine taylorisée, le travail à la chaine, qui ont combattu l’intenable mesure des contributions productives à l’échelon individuel (salaire aux pièces, à la tâche) en exigeant que soit reconnu le caractère collectif de la production avec la revendication durante les années soixante et ensuite d’augmentations de salaire égales pour tous (idem en Corée du Sud, dans l’industrie taylorienne des années 80, ou depuis un moment déjà avec les luttes ouvrières du bassin industriel de la Rivière des Perles chinoise), et pas en pourcentage (ou les ouvriers luttent pour le plus grand bénéfice des « adres », qui accroît la hiérarchie des salaires), ce à quoi on est souvent retourné avec l’individualisation des salaires des années 80, sous l’égide d’une valeur morale, le mérite. Comment peut-on attribuer une "valeur" individuelle à une activité qui est entièrement tributaire de formes de coopération, y compris auto-organisée, mais essentiellement placée y compris dans ces cas "exceptionnels", sous contrainte capitaliste, directe ou indirecte ?

      La est le coup de force sans cesse répété auquel s’oppose tout processus de libération, dans et contre le travail. Avoir ou pas pour finalité LA Révolution, événement qui met fin à l’histoire et en fait naître une autre, qu’on la considère comme peu probable, retardée ou dangereuse - hubris du pouvoir révolutionnaire qui se renverse en domination, à l’exemple de la "soviétique" qui a assuré le "développement" du capitalisme en Russie, entre violence de l’accumulation primitive, bureaucratie, police et archipel pénal, ou faillite, épuisement de la politisation populaire-, ne modifie ça que relativement (et c’est beaucoup, c’est l’inconnu : reprise des perspectives communalistes, mais à quelle échelle ? apologie de la révolution dans la vie quotidienne, de la désertion, de la fragmentation, perte de capacité à imaginer comment la coopération sociale, la production, la circulation, les échanges, la recherche, etc. pourraient être coordonnées autant que de besoin), avoir ou pas La révolution à la façon du Grand soir pour perspective ne supprime pas ce qui fonde des processus de libération, ces contradictions sociales, politiques, existentielles (chez tous, spécialement les femmes et les « colorés » pour employer une désignation étasunnienne, faute de mieux, car réticent au sociologique « racisés »), l’immanence de tensions agissantes, ou seulement potentielles (la menace est toujours là, bien qu’elle ne suffise en rien à elle seule, confère par exemple l’époque ou, actualisée ou rémanente, l’ivresse mondiale du socialisme pouvait partout potentialiser la conflictualité sociale). Ne pas en rester aux « alternatives » de la politique gestionnaire, impose de s’appuyer sur des avancées pratiques seules en mesures de relancer cet enjeu de lutte... Il y aurait sans doute à le faire aujourd’hui à partir du #chômage_partiel provisoirement concédé sous les auspices de la crise sanitaire à plus de la moitié des salaires du privé et d’autres phénomènes, massifs ou plus ténus. Être dans la pandémie réintroduit une étrange forme de communauté, et à quelle échelle ! Quels agencements collectifs d’énonciation se nicheraient là depuis lesquels pourraient être brisée la chape de la domination et dépassée le fragmentaire, sans dévaster des singularités encore si rares (si on excepte les pratiques comme champ propice à l’invention de mondes, si l’on excepte les vivants non bipèdes dont nous avons à attendre une réinvention de notre capacité d’attention), ça reste à découvrir.

      Nos tenants du revenu d’existence ou de base s’appuient d’ailleurs sur ces contradictions, latentes ou visibles (le scandale de la misère, d’une rareté organisée , ce en quoi je ne peux qu’être d’accord au cube) et déclarées, pour promettre de les résorber peu ou prou. Comme on parlait du "socialisme à visage humain" après Staline, la mort du Mouvement ouvrier, et non des luttes ouvrières, fait promettre une consolation impossible, un capitalisme à visage humain, ce qu’on retrouve chez les actuels enchantés actuels l’après qui sera pas comme avant qui refusent d’envisager qu’il s’agit de force à constituer et à mettre en oeuvre, contre la violence du capital, ne serait- ce que pour modestement, mais quelle ambition !, la contenir (sans jamais tabler outre mesure sur le coût d’arrêt écologique). Pourtant, il n’y a aucun espace pour le "réformisme » sans tension révolutionnaire, sans conflit, ouvert ou larvé, qui remette en cause avec force le business as usal.

      Je digresse à profusion, mauvais pli. Le travail déjà là qui « justifie » (que de problèmes inabordés avec l’emploi de ce terme) le revenu garanti, doit se lire au delà de l’usine et de toute entreprise : l’élevage des enfants, le travail des femmes, la scolarisation et la formation, l’emploi aléatoire et discontinu, le travail invisible(ils sont plusieurs, dont une part décisive des pratique du soin), la retraite (qu’elle a déjà bien assez travaillée avant d’avoir lieu, les comptables pourraient servir à quelque chose si on les collait pas partout où ils n’ont rien à faire que nuire), les périodes de latence elles-mêmes, et donc la santé (pas tant la "bonne santé" que la santé soignée, défaillante et « réparée », soutenue) prérequis à l’existence de la première des forces productives (souvent réduites au capital fixe et à la science) le travail vivant, d’autant que c’est toujours davantage la vie même qui est mise au travail (jusqu’aux moindres manifestations d’existence et échanges : data), ici le revenu garanti est une politique des besoins radicaux autant qu’il signe une acceptation de l’égalité. C’est du moins comme cela que je veux le voir (bien des seenthissiens sont en désaccord avec divers points évoqués ici, et avec une telle caractérisation de la portée révolutionnaire du revenu garanti, qui fait par ailleurs l’objet de nombreuses critiques se prévalant de l’émancipation, de la révolution, etc.).

      Antériorité du travail vivant sur le rapport de capital donc. L’économie venant recouvrir cela, si l’on veut bien en cela "suivre" Marx sans renoncer à une rupture des et d’avec les rapports sociaux capitalistes (modalités diverses : intellectuelles, lutte, Révolution, révolutions..) - compris dans ses versions marxistes (décadence objectiviste et économiciste de la critique de l’économie politique alors que ce type d’approche ne peut aller sans poser la question du pouvoir, du commandement capitaliste (micro, méso, macro, global).
      L’approche d’Alisa del Re, l’intro à son texte le rappelle, a partie liée avec un courant théorico-politique né dans l’Italie au début des années 60, l’opéraïsme, un marxisme hérétique et une pratique de pensée paradoxale.
      [Voilà comment j’ai relevé ce jour les occurrences de La Horde d’or pour leur coller tous le # La_Horde_d’or, (parfois, je ne disposais pas d’un post perso où ajouter ce #, s’cusez), livre en ligne http://ordadoro.info où on trouve de quoi satisfaire en partie la curiosité sur ce courant et ces histoires, par recherche internet sur le site dédié ou en employant l’index].

      La revendication d’un revenu garanti, d’une généralisation égalitaire des "droits sociaux" qui soit substantielle, (niveau élevé, absence de conditionnalité, de familialisation comme mécanisme de base, ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas tenir compte positivement de l’ampleur du ménage, des enfants, etc. ) peut (a pu, pourra ?) mettre crise la politique du capital (une vie soumise à la mesure du temps de travail, une disponibilité productive gouvernée, cf. chômage) et entrouvrir à un autre développement que le "développement" capitaliste, de faire que la "libre activité" actuellement interdite, bridée, exploitée et toujours capturée -ce qui limite singulièrement la définition des prolos et précaires comme surnuméraires , même si celle-ci décrit quelque chose de l’idéologie agissante de l’adversaire, qui n’est pas un rapport social sans agents agissants, ni une simple oligarchie sans assise sociale réelle, mais bien l’organisation de fait de militants de l’économie fabriqués en série dans les écoles faites pour ça, et pas seulement la télé -, que la libre activité ou la "pulsion" à oeuvrer, transformer, inventer (présente sous le travail qui est nécessité économique avant tout) absorbe comme n voudra capturée pour le profit puisse relever de satisfaction des besoins)

      Travail, revenu et communisme t’intriguent. Si ce qui précède ne te refroidit pas, il y a ici même des # utilisables pour un parcours, petites promenades ou randonnée sans fin : revenu_garanti refus_du_travail general_intellect opéraïsme salaire_social salaire_garanti Mario_Tronti Toni_Negri Silvia_Federici Paolo_Virno Nanni_Ballestrini ... labyrinthe étendu lorsque s’y ajoute dess # trouvé dans les textes abordés ou la colonne de droite du site.

    • Pardon @colporteur mais ça fait vingt ans que j’entends virevolter les abeilles de YMB, traducteur de tout ce beau monde, et je ne comprends toujours pas comment dans le cadre où nous sommes, une société capitaliste libérale, une revendication de revenu garanti peut ne pas être une mesure libérale. Dans une société idéale, peut-être, sans accumulation, sans marché du travail, où nous sommes plus proches des bases matérielles de nos vies, où le travail fait donc sens et s’impose sans être imposé... Mais pour l’instant, je ne vois pas comment on peut sortir de la condition surnuméraire par la magie d’un revenu sans fonction sociale. Serait-ce le plus beau métier du monde, tellement beau que les mecs se battent pour l’exercer, justement la fête des mères se rapproche.

    • [Les # du post précédent ne s’enregistrant pas, j’essaie ici] il y a ici même des # utilisables pour un parcours, petites promenades ou randonnée sans fin : #revenu_garanti #refus_du_travail #general_intellect #opéraïsme #salaire_social #salaire_garanti #Mario_Tronti #Toni_Negri #Silvia_Federici #Paolo_Virno #Nanni_Balestrini ... labyrinthe étendu lorsque s’y ajoute des # trouvés dans les textes abordés ou/et dans la colonne de droite du site.

  • l’histgeobox : « Sapé comme jamais » : une histoire de la SAPE en musique.
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2020/04/sape-comme-jamais-une-histoire-de-la.html

    Les conditions de vie difficiles et la dégradation économique incitent de nombreux jeunes Congolais à s’exiler, principalement vers la France et la Belgique. Les récits parfois enjolivés des expatriés de retour au pays pour les vacances, accentuent encore le phénomène. Pour les candidats à l’exil motivés par ces paroles engageantes, la migration est d’abord onirique. La désillusion n’en est que plus grande tant « les migrants congolais en Europe connaissent les problèmes inhérents à la vie de tous les immigrés : faibles moyens de subsistance, difficultés de logement, organisation interne de la vie de la communauté, problèmes d’intégration culturelle, etc. » (source B) Les termes « milikistes » ("ceux qui ont vu le monde") ou « aventuriers » permettent de désigner ces Congolais installés à Paris ou Bruxelles, mais aussi de parodier la vision coloniale du voyage au Congo.
    Dans les années 1980, les enquêtes sociologiques menées par Justin Gandoulou ("Entre Paris et Bakongo", « Dandies à Bacongo ») permirent de mieux cerner les caractéristiques et aspirations des sapeurs installés à Paris. « Faire du boucan » avec des habits chics et ostentatoires devient pour l’exilé une façon de refuser le statut de l’immigré imposé par la société française. Pour les pouvoirs publics des années soixante, cette main d’œuvre étrangère, œuvrant principalement dans le bâtiment et l’automobile, n’a pas vocation à s’installer durablement en France. Dans ces conditions, on n’attend pas d’eux qu’ils « s’intègrent ». Ils doivent cependant se faire discret. Or, les sapeurs font l’inverse... En transformant son apparence, le sapeur refuse l’invisibilité et prétend s’arracher à la sous-humanité dans laquelle la société d’accueil le cantonne. Il arbore des vêtements hors de prix et entretient un ventre proéminent pour mieux subvertir l’image de l’immigré décharné et pauvre.
    Tout comme il refuse le statut de l’immigré proposé par le pays d’accueil, le sapeur récuse également le statut d’émigré qu’attendent les autorités congolaises. Plutôt que d’envoyer de l’argent à la famille restée aux pays, le sapeur le claque en sapes. Au bout du compte, ce refus de l’épargne choque les sociétés d’accueil comme les sociétés d’origine.

  • Quand, pourquoi et comment la papauté s’est-elle mise à fonctionner comme une institution gouvernementale ? #religion #pape #histoire

    https://sms.hypotheses.org/24601

    How did the papacy function as an institution of government? How and why did its structures differ from those of more typical ‘hereditary’ European monarchies? What impact did papal politics have on the development of Counter-Reformation Catholicism? Much of Miles Pattenden’s work, a British and Australian joint national who specializes in Italian, and more broadly European History, in the sixteenth and seventeenth centuries, has indeed concerned the papacy and the peculiar nature of the pope’s power and authority in the early modern period.

    The work he developed at Madrid Institute for Advanced Study (Universidad Autónoma de Madrid and Casa de Velázquez) was dedicated to the production of a book manuscript entitled The Universal Church in the First Global Age, 1400-1870, which intends to explains how the Catholic Church became one of the largest organizations in human history, with the widest geographical reach in the early modern period. Pattenden’s starting point has been to observe that during the period from 1400 to 1870, the Church established its presence on all six of the world’s populated continents and its members transformed Catholicism from a local variant of medieval Christianity to a sophisticated multi-ethnic confession which proved an effective vehicle for colonial enterprises and state-building (...)

  • Toilet Paper Wars and the Shithouse of Capitalism

    The run on toilet paper has brought the failings of capitalism front and center to the bathroom of every house across Australia, a trend that has now spread to other countries. We are witnessing, in real-time and with stunning consequence, the stone-cold fact that markets are an ineffective mediator of resources, prone to the worst vagaries of herd mentality. Perceived impending shortages of toilet paper owing to the spread of COVID-19 set off widespread panic. We might be inclined to laugh at the implausibility of the whole scenario, but whether the situation is real or imagined is beside the point. The truth, which in this case may appear stranger than fiction, is that markets operate in the sweet spot between scarcity and fear.

    Those who stockpiled toilet paper are in no danger of running out, and many undoubtedly have way more rolls than they could ever hope to use in the course of several months. These individuals have successfully avoided catastrophe while stuffing up their fellow citizens in the process. The whole situation is quite literally a stinking mess. What is particularly tragic though, is that this story of scarcity and hoarding is a common one. It is the story of capitalism itself.

    Let’s pretend that we are talking about housing rather than toilet paper for a moment. The same principles actually apply. Those who got into the property market early, or have the ability to enter into the housing market at this stage, are the big winners. By early, we are talking several generations ago when land was cheaper and people were far fewer. It was a time when savvy buyers could accumulate vast portfolios. The payoff is that their children and grandchildren had to do very little to maintain the wealth that they inherited, other than continuing to extract value in the form of rent from the properties they owned.

    This is Donald Trump’s story, and it is one of extreme privilege and exploitation. His critics are often appalled by his lack of empathy, but Trump appears to have no conception of caring for the poor precisely because he doesn’t have to. In a similar fashion, if you have a good stockpile of toilet paper, you’re likely not so worried about what everyone else in your neighborhood might be doing. You’re just looking out for number one, so you can continue to do your number twos in peace. Much like the run on toilet paper produced winners and losers by creating a situation of scarcity, so too does the housing market have the same effect.

    Few can afford housing precisely because there has been a decades-long run on this commodity. The extension of the time scale makes it less obvious as to what is going on, but it is the exact same mechanism at play. Those who got into housing first have nothing to fear. They are not prone to the uncertainties that plague the experiences of those who lost out. Insecurity often comes in the form of inflated prices. While there have been examples of people trying to sell toilet paper at exorbitant prices on eBay, so far the demand has not matches sellers’ exploitative expectations. Housing is another matter, where those who did not get in early must pay inflated prices, subject themselves to an ongoing extraction of their means in the form of rent, or find themselves homeless.

    The fact that there are fistfights in grocery stores is the tip of the iceberg in terms of the desperation that a populace can express when placed in a context of crisis. Violence becomes inevitable, which is a terrifying thought when we recognize that housing is a systemic crisis. On the one hand people turning on each other is a reflection of an individualist society, a cultural understanding that only emboldens the wealthy. The poor seldom form solidarities that encourage them to turn on their oppressors by organizing events like rent strikes. They are too busy fighting each other over scraps to make ends meet.

    Who does hoarding hurt? The answer should be clear. Whether in housing or in toilet paper, it is poor people and working families living paycheck-to-paycheck who are worst affected. They can’t afford to stock up on commodities like toilet paper because they are continually paying rent so that they can have access to the most basic, and yet most hoarded commodity of all: housing.

    The toilet paper apocalypse is already prompting people to reconsider their strategies for managing their bodily needs in ways that do not fall prey to further hoarding, paying huge ransoms, or resorting to violence. There is, for example, a lot of discussion on social media about the benefits of bidets. While responding to a shortage of toilet paper might seem trivial in the grand scheme of capitalism, it has provided us with a small glimpse into what it means to explore other ways of being in the world. In the context of housing, such experimentation comes in the form of cooperatives, intergenerational living arrangements, and even housing squats.

    There is a key difference between toilet paper and housing though. Toilet paper shortages are unlikely to be a prolonged phenomenon. The boom will soon bust. Major retailers have already begun placing limits on the amount people can buy. They have intervened in the market, recognizing that any supposed invocation of it being “free” is a dystopian fantasy that is detrimental to the community as a whole. The housing situation, on the other hand, is a protracted affair, and one that leaves many people out in the cold. It is not going to fix itself, and successive governments all around the world have proven that they are unwilling to regulate in ways that are equitable. In the face of such ineffectuality and inequality, the question then becomes: how much shit are people willing to take?

    https://www.commondreams.org/views/2020/03/15/toilet-paper-wars-and-shithouse-capitalism
    #papier_toilettes #coronavirus #confinement #Simon_Springer #capitalisme #marché #mentalité_de_troupeau #panique #PQ #rareté #peur #privilèges #exploitation #prix #logement #violence #crise #crise_systémique #individualisme #solidarité #pauvres #riches #classes_sociales #bidets #coopératives #squats #inégalités #pénurie

  • #Attestation_de_déplacement : que faire sans #imprimante ni #papier ?

    Peut-on utiliser une version numérisée de l’attestation de déplacement dérogatoire sur son #smartphone ? D’après le ministère de l’Intérieur contacté par Numerama, oui. En revanche, la déclaration orale sur l’honneur ne fonctionnera pas.

    https://www.numerama.com/politique/611777-attestation-de-deplacement-que-faire-sans-imprimante-ni-papier.html

    –-> il n’y a pas plus facile ???

  • Financement de la recherche en marche


    ...

    Ok je vois plein de gens rebloguer ça et j’ai peur que vous ne lisiez pas les petites lignes : ces annonces sont (pour le moment) fictives !

    Leur but est d’alerter l’opinion publique sur la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche, qui vise à augmenter le financement par appel à projet et les contrats courts, ce qui aurait pour conséquence de détruire la stabilité de l’emploi et ce qu’on appelle la sérendipité de la recherche, c’est à dire s’intéresser à des sujets qui n’ont pas l’air d’avoir nécessairement d’applications et de trouver des choses qui permettent en fait de développer la technologie et les connaissances des décennies plus tard (ou qui sont juste vachement intéressantes).

  • What Happened in #Bolivia’s 2019 Vote Count? - Center for Economic and Policy Research
    https://cepr.net/report/bolivia-elections-2019-11

    On October 20, 2019, Bolivia held presidential and parliamentary elections. Nine presidential candidates competed in the presidential election. However, well before the electoral campaign began, polling indicated that the election was likely to be a two-way race between incumbent president #Evo_Morales of the Movimiento al Socialismo (#MAS-IPSP), and former president Carlos Mesa of Comunidad Ciudadana (CC).

    There are potentially two rounds in Bolivia’s presidential elections. A candidate receiving either more than 50 percent of the vote, or at least 40 percent with a 10 percentage point lead over the runner-up in the first round, is declared the winner. If no candidate meets either of these requirements, the two candidates with the most votes must face each other in a runoff election.

    On October 25, Bolivia’s electoral authority, the Tribunal Supremo Electoral, or TSE, published the final official election results. Morales had obtained 2,889,359 votes, or 47.08 percent, to Mesa’s 2,240,920 votes, or 36.51 percent. Morales’s 648,439-vote lead gave him a 10.5 percentage point margin and therefore a first-round victory without the need for a runoff.

    The MAS-IPSP also won a majority in the legislative elections. Though the MAS-IPSP lost seats in both houses, the party held on to a majority of 68 seats out of 130 in the lower house, and 21 out of 36 seats in the senate.

    An Electoral Observation Mission from the Organization of American States (OAS) was sent to observe the elections. 1.

    According to the OAS, the mission was “composed of 92 observers, who [were to be] deployed in the 9 departments of the country to observe the process in all of its stages and throughout the country.”

    [...]

    The following #paper analyzes the election results and finds that:

    The results from the quick count for the first 83.85 percent of the vote count are consistent with a final projected result of Morales winning the election outright with a more than 10 percentage point victory;
    Neither the OAS mission nor any other party has demonstrated that there were widespread or systematic irregularities in the elections of October 20, 2019;
    Neither the quick count nor the official count exhibit significant changes in voting trends in the final results; rather, the same well-known trend, explainable by differences in voter preferences in different geographical areas, is evident in both counts;
    The legally binding vote count — the official count — did not stop for any significant period of time;
    It is unclear how the OAS mission’s objections regarding the quick count would affect the official count.

    validé par des chercheurs au MIT:

    https://www.nytimes.com/2020/02/28/world/americas/bolivia-election-fraud.html

    “The researchers’ work did not address many of the allegations mentioned in the O.A.S. report, including the accusation that Bolivian officials maintained hidden servers that could have permitted the alteration of results.

    Instead, the researchers examined one allegation made by O.A.S. auditors: that differences in results reported before and after a pause in the initial vote count pointed to evidence of fraud in favor of Mr. Morales.

    O.A.S. officials called a sudden change in the voting trend in Mr. Morales’s favor “statistically unlikely.”

    But the researchers concluded that such a change was entirely plausible. “There does not seem to be a statistically significant difference in the margin before and after the halt of the preliminary vote,” they wrote.

    They pointed out that voting trends often shift as votes are counted. In the United States, for example, votes that come in after Election Day tend to favor Democratic candidates.

    The fraud claims have been central to a debate about whether Mr. Morales should be able to return to political life in Bolivia — and whether his party, Movement Toward Socialism, should get another shot at national leadership.

    In early May, Bolivians will vote again for a new president. Mr. Morales can’t run; he is in exile in Argentina and faces criminal charges at home. But his candidate, Luis Arce, is leading in the polls.

    In an email, Mr. Curiel called for further analysis of the fraud claims, noting that the O.A.S. came to its conclusions “on a quick turnaround,” just days after the election.”

  • To Participants in the Plenary Assembly of the Pontifical Academy for Life (28 February 2020) | Francis
    http://www.vatican.va/content/francesco/en/speeches/2020/february/documents/papa-francesco_20200228_accademia-perlavita.html

    MEETING WITH THE PARTICIPANTS IN THE PLENARY ASSEMBLY OF THE
     PONTIFICAL ACADEMY FOR LIFE

    ADDRESS PREPARED BY POPE FRANCIS,
    READ BY H.E. ARCHBISHOP PAGLIA,
    PRESIDENT OF THE PONTIFICAL ACADEMY FOR LIFE

    Clementine Hall
    Friday, 28 February 2020

     

    Distinguished Authorities,
    Ladies and Gentlemen,
    Dear Brothers and Sisters,

    I offer you a cordial greeting on the occasion of the General Assembly of the Pontifical Academy for Life. I thank Archbishop Paglia for his kind words. I am grateful too for the presence of the President of the European Parliament, the FAO Director-General and the other authorities and leaders in field of information technology. I also greet those who join us from the Conciliazione Auditorium. And I am heartened by the numerous presence of young people: I see this as a sign of hope.

    The issues you have addressed in these days concern one of the most important changes affecting today’s world. Indeed, we could say that the digital galaxy, and specifically artificial intelligence, is at the very heart of the epochal change we are experiencing. Digital innovation touches every aspect of our lives, both personal and social. It affects our way of understanding the world and ourselves. It is increasingly present in human activity and even in human decisions, and is thus altering the way we think and act. Decisions, even the most important decisions, as for example in the medical, economic or social fields, are now the result of human will and a series of algorithmic inputs. A personal act is now the point of convergence between an input that is truly human and an automatic calculus, with the result that it becomes increasingly complicated to understand its object, foresee its effects and define the contribution of each factor.

    To be sure, humanity has already experienced profound upheavals in its history: for example, the introduction of the steam engine, or electricity, or the invention of printing which revolutionized the way we store and transmit information. At present, the convergence between different scientific and technological fields of knowledge is expanding and allows for interventions on phenomena of infinitesimal magnitude and planetary scope, to the point of blurring boundaries that hitherto were considered clearly distinguishable: for example, between inorganic and organic matter, between the real and the virtual, between stable identities and events in constant interconnection.

    On the personal level, the digital age is changing our perception of space, of time and of the body. It is instilling a sense of unlimited possibilities, even as standardization is becoming more and more the main criterion of aggregation. It has become increasingly difficult to recognize and appreciate differences. On the socio-economic level, users are often reduced to “consumers”, prey to private interests concentrated in the hands of a few. From digital traces scattered on the internet, algorithms now extract data that enable mental and relational habits to be controlled, for commercial or political ends, frequently without our knowledge. This asymmetry, by which a select few know everything about us while we know nothing about them, dulls critical thought and the conscious exercise of freedom. Inequalities expand enormously; knowledge and wealth accumulate in a few hands with grave risks for democratic societies. Yet these dangers must not detract from the immense potential that new technologies offer. We find ourselves before a gift from God, a resource that can bear good fruits.

    The issues with which your Academy has been concerned since its inception present themselves today in a new way. The biological sciences are increasingly employing devices provided by artificial intelligence. This development has led to profound changes in our way of understanding and managing living beings and the distinctive features of human life, which we are committed to safeguarding and promoting, not only in its constitutive biological dimension, but also in its irreducible biographical aspect. The correlation and integration between life that is “lived” and life that is “experienced” cannot be dismissed in favour of a simple ideological calculation of functional performance and sustainable costs. The ethical problems that emerge from the ways that these new devices can regulate the birth and destiny of individuals call for a renewed commitment to preserve the human quality of our shared history.

    For this reason, I am grateful to the Pontifical Academy for Life for its efforts to develop a serious reflection that has fostered dialogue between the different scientific disciplines indispensable for addressing these complex phenomena.

    I am pleased that this year’s meeting includes individuals with various important roles of responsibility internationally in the areas of science, industry and political life. I am gratified by this and I thank you. As believers, we have no ready-made ideas about how to respond to the unforeseen questions that history sets before us today. Our task is rather one of walking alongside others, listening attentively and seeking to link experience and reflection. As believers, we ought to allow ourselves to be challenged, so that the word of God and our faith tradition can help us interpret the phenomena of our world and identify paths of humanization, and thus of loving evangelization, that we can travel together. In this way we will be able to dialogue fruitfully with all those committed to human development, while keeping at the centre of knowledge and social praxis the human person in all his or her dimensions, including the spiritual. We are faced with a task involving the human family as a whole.

    In light of this, mere training in the correct use of new technologies will not prove sufficient. As instruments or tools, these are not “neutral”, for, as we have seen, they shape the world and engage consciences on the level of values. We need a broader educational effort. Solid reasons need to be developed to promote perseverance in the pursuit of the common good, even when no immediate advantage is apparent. There is a political dimension to the production and use of artificial intelligence, which has to do with more than the expanding of its individual and purely functional benefits. In other words, it is not enough simply to trust in the moral sense of researchers and developers of devices and algorithms. There is a need to create intermediate social bodies that can incorporate and express the ethical sensibilities of users and educators.

    There are many disciplines involved in the process of developing technological equipment (one thinks of research, planning, production, distribution, individual and collective use…), and each entails a specific area of responsibility. We are beginning to glimpse a new discipline that we might call “the ethical development of algorithms” or more simply “algor-ethics” (cf. Address to Participants in the Congress on Child Dignity in the Digital World, 14 November 2019). This would have as its aim ensuring a competent and shared review of the processes by which we integrate relationships between human beings and today’s technology. In our common pursuit of these goals, a critical contribution can be made by the principles of the Church’s social teaching: the dignity of the person, justice, subsidiarity and solidarity. These are expressions of our commitment to be at the service of every individual in his or her integrity and of all people, without discrimination or exclusion. The complexity of the technological world demands of us an increasingly clear ethical framework, so as to make this commitment truly effective.

    The ethical development of algorithms – algor-ethics – can be a bridge enabling those principles to enter concretely into digital technologies through an effective cross-disciplinary dialogue. Moreover, in the encounter between different visions of the world, human rights represent an important point of convergence in the search for common ground. At present, there would seem to be a need for renewed reflection on rights and duties in this area. The scope and acceleration of the transformations of the digital era have in fact raised unforeseen problems and situations that challenge our individual and collective ethos. To be sure, the Call that you have signed today is an important step in this direction, with its three fundamental coordinates along which to journey: ethics, education and law.

    Dear friends, I express my support for the generosity and energy with which you have committed yourselves to launching this courageous and challenging process of reassessment. I invite you to continue with boldness and discernment, as you seek ways to increase the involvement of all those who have the good of the human family at heart. Upon all of you, I invoke God’s blessings, so that your journey can continue with serenity and peace, in a spirit of cooperation. May the Blessed Virgin assist you. I accompany you with my blessing. And I ask you please to remember me in your prayers. Thank you.

    #Surveillance #Reconnaissance_faciale #Intelligence_Artificielle #Pape_François

  • Vatican joins IBM, Microsoft to call for facial recognition regulation - Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-vatican-artificial-intelligence/vatican-joins-ibm-microsoft-to-call-for-facial-recognition-regulation-idUSK
    https://s1.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20200228&t=2&i=1496434448&w=1200&r=LYNXNPEG1R0LA

    VATICAN CITY (Reuters) - The Vatican joined forces with tech giants Microsoft and IBM on Friday to promote the ethical development of artificial intelligence (AI) and call for regulation of intrusive technologies such as facial recognition.
    FILE PHOTO: Pope Francis waves during the weekly general audience at Vatican, February 26, 2020. REUTERS/Remo Casilli

    The three said AI should respect privacy, work reliably and without bias, consider human rights and operate transparently.

    Pope Francis, who has raised concerns about the uncontrolled spread of AI technologies, gave his backing in a speech read on his behalf at a conference attended by Microsoft president Brad Smith (MSFT.O) and IBM (IBM.N) Executive Vice President John Kelly. The pope is ill and could not deliver the address himself.

    Calling for the ethical development of algorithms, known as “algor-ethics”, Francis warned about the dangers of AI being used to extract data for commercial or political ends, often without the knowledge of individuals.

    “This asymmetry, by which a select few know everything about us while we know nothing about them, dulls critical thought and the conscious exercise of freedom,” he said in his message.

    “Inequalities expand enormously; knowledge and wealth accumulate in a few hands with grave risks for democratic societies,” he said.

    The joint document made a specific reference to the potential abuse of facial recognition technology.

    “New forms of regulation must be encouraged to promote transparency and compliance with ethical principles, especially for advanced technologies that have a higher risk of impacting human rights, such as facial recognition,” the document said.

    #Surveillance #Reconnaissance_faciale #Intelligence_Artificielle #Pape_François

  • Hommage à Homero Gómez González : une de mes dernières photos du Mexique, l’arbre aux monarques de l’aéroport de Mexico...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/49478852273

    Flickr

    ValK. a posté une photo :
    Disparu le 13 janvier 2020, #Homero_Gomez, ingénieur agronome, défenseur du papillon monarque, a été retrouvé le 29 janvier, le corps tuméfié au fond d’un puits de l’Etat du Michoacan, dans l’ouest du pays. Le #Mexique compte le plus d’#homicides de #défenseurs de l’#environnement au monde...
    + lire > https://reporterre.net/Le-protecteur-des-papillons-Monarque-assassine-au-Mexique et https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/01/le-mexique-sous-le-choc-apres-la-mort-suspecte-d-homero-gomez-figure-de-l-ec
    .
    Photo : ValK.
    3 juin 2015, installation artistique dans l’aéroport de #Mexico, dédiée #papillon emblématique du pays, le #Monarque. Quelques heures encore et moi aussi je m’envole de retour vers la France...
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  • Syrische Flüchtlinge: 99,6 Prozent machten richtige Angaben

    Gab es Missbrauch bei der Einreise syrischer Flüchtlinge? Sie konnten ab Ende 2014 mithilfe von Fragebögen schneller anerkannt werden. Fast alle haben zu Recht Schutz gesucht, ergab eine Überprüfung.

    Von Michael Stempfle, ARD Hauptstadtstudio

    Es war eine umstrittene Entscheidung des damaligen Bundesinnenministers Thomas de Maizière. Als die Zahl der Flüchtlinge schon ab 2014 immer weiter anstieg, ordnete er das so genannte Fragebogen-Verfahren an: Wer nachweisen oder glaubhaft machen konnte, aus den Bürgerkriegswirren Syriens geflohen zu sein, musste lediglich einen Fragebogen schriftlich ausfüllen. Das reichte für die Anerkennung als Flüchtling. Das Ziel: Weniger Bürokratie, schnellere Asylverfahren.

    Eine Einladung zum Missbrauch, so die Kritiker des Innenministers damals: Der Verdacht: Marokkaner oder Libanesen würden sich als Syrer ausgeben und sich auf diesem Weg Asyl erschleichen. Das Wort von den „Papier-Syrern“ machte die Runde.
    Linkspartei fragte immer wieder nach

    In der Folgezeit hat die Linkspartei im Bundestag immer wieder nachgefragt, ob sich der Vorwurf eigentlich mit Zahlen erhärten lässt. Auch nach den neuesten Angaben des Bundesamts für Migration und Flüchtlinge, die sich auf die ersten drei Quartale des Jahres 2019 beziehen, stellt sich heraus: Es ist fast nie zum befürchteten Missbrauch gekommen. In den allermeisten Fällen, die im genannten Zeitraum überprüft wurden, hat das BAMF die Entscheidung zur Schutzgewährung nach dem Fragebogenverfahren auch nachträglich noch einmal bestätigt. Und zwar in 99,6 Prozent der Fälle.

    BAMF überprüft regelmäßig

    Zum Verständnis: Das BAMF ist gesetzlich verpflichtet, die im Asylverfahren getroffenen Entscheidungen nach drei bis maximal fünf Jahren zu überprüfen. Dabei klärt das Bundesamt, ob Anhaltspunkte vorliegen, die die einst getroffene Entscheidung negativ beeinflussen könnten.

    So überprüft das BAMF im so genannten Widerrufsverfahren, ob Flüchtlinge wieder in ihr Heimatland zurückkehren können, weil die Gründe für ihre Flucht nicht mehr vorliegen. Beim Rücknahmeverfahren wiederum checkt das BAMF, ob der Asylbewerber im Asylverfahren falsche Angaben gemacht hat.
    99,6 Prozent der Entscheidungen waren richtig

    Das Ergebnis in Zahlen: In den ersten drei Quartalen des Jahres 2019 hat das BAMF 45.609 Entscheidungen überprüft, bei denen im Fragebogen Schutz gewährt worden war. In 146 Fällen wurde die Flüchtlingseigenschaft widerrufen oder zurückgenommen, in fünf Fällen wurde der subsidiäre Schutz widerrufen/zurückgenommen und in 26 Fällen wurde das Abschiebeverbot widerrufen/zurückgenommen. In allen anderen Fällen wurde die Entscheidung bestätigt.

    Insgesamt hat das Bundesamt im besagten Zeitraum 82.589 Ladungen ausgesprochen, um anerkannte Flüchtlinge nachträglich noch einmal zu befragen. 75.442 der geladenen Flüchtlinge waren im Fragebogenverfahren anerkannt worden. Viele Befragungen zum Fragebogenverfahren, konkret 50.658, fanden in diesem Zeitraum bereits statt. In den allermeisten Fällen kamen die Flüchtlinge der Aufforderung übrigens nach, sich befragen zu lassen. Nur 20 Mal wurde ein Zwangsgeld angeordnet, weil die Betroffenen ihre Mitwirkungspflicht nicht erfüllt hatten.
    Linkspartei fordert Ende der Widerrufsprüfungen

    Nach Ansicht von Ulla Jelpke, Innenexpertin der Fraktion Die Linke, seien mit der massiven Ausweitung der Widerrufsprüfungen im BAMF völlig falsche Prioritäten gesetzt worden. „Das politisch geschürte Misstrauen gegenüber Schutzsuchenden ist komplett unbegründet, das belegen die Zahlen der Bundesregierung.“ Ihrer Ansicht nach seien die Widerrufsprüfungen „nichts als sinnlose Schikane, wie es sie in fast keinem anderen europäischen Land“ gebe.

    Eine Beendigung dieses flüchtlingsfeindlichen Unfugs würde eine Verunsicherung schutzbedürftiger Flüchtlinge und die immense Ressourcenverschwendung im BAMF gleichermaßen vermeiden, so Jelpke. „Die 800 ausschließlich mit Widerrufsprüfungen Beschäftigten wären weitaus besser zur Qualitätsverbesserung und Verfahrensbeschleunigung im BAMF eingesetzt.“

    #migration #migrations #asile #réfugiés #Allemagne #BAMF #questionnaire #Papier_Syrer #contrôle_migratoire

    https://www.tagesschau.de/investigativ/hsb/anfrage-syrer-frageboegen-101.html

  • #Papers_Please

    Papers, Please est un jeu vidéo indépendant d’observation et de réflexion créé par Lucas Pope et sorti en 2013 sur Windows et Mac OS X et 2014 sous Linux. Une version pour PlayStation Vita a été annoncée lors de la Gamescom 2014.

    Le jeu met le joueur dans la peau d’un agent de l’immigration chargé de contrôler les documents des personnes entrant dans l’État fictif d’#Arstotzka. Il se veut une critique des #totalitarismes.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Papers,_Please
    #jeu #jeu_vidéo #migrations #asile #réfugiés #frontières #totalitarisme #contrôles_frontaliers

    Le site du jeu :

    https://papersplea.se

  • Arjowiggins : le projet des anciens salariés pour relancer leur usine
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/01/11/arjowiggins-le-projet-des-anciens-salaries-pour-relancer-leur-usine_6025531_

    Liquidée en mars 2019, l’usine du papetier Arjowiggins de Bessé-sur-Braye (Sarthe) est en quête de repreneurs. Fin 2019, une partie des 568 anciens salariés ont imaginé un projet qui tourne notamment autour d’un papier permettant de remplacer le plastique dans la fabrication de vaisselle jetable. Le projet industriel est jugé sérieux et rentable par une société d’expertise.