Permet moi de douter, car c’est bien net si on s’en tient uniquement à la définition administrative de recensement de l’INSEE mais pas forcément d’autres points de vue, critique que sous-tendait ma question naïve.
Car cela peut, par exemple, masquer les mères adolescentes (1,5% des naissances) et seules (chiffres ?) ou les mères qui vivent avec d’autres personnes mais n’en sont pas moins à assumer seules quotidiennement et financièrement la charge de leur(s) enfant(s) et leur éducation.
On ne peut évidemment pas non plus y inclure les familles avec des pères qui ne voient leurs enfants que 1/2h par semaine et où la mère est chargée d’eux.
Sinon, oui, je me suis trompée car effectivement, les pères monoparentaux sont un peu plus nombreux, environ 15% des familles monoparentales, peut mieux faire donc, d’autant que le nombre de familles monoparentales augmente.
Pour répondre à ce que tu écris dans ton 2em post ou tu dis que l’enquête serait biaisé en faveur de l’augmentation (légère) de la monoparentalité des pères, cela est surement vrai mais non parce que l’enfant
appartiendrait à deux familles
mais parce qu’un enfant qui va chez son père au maximum 3 jours par an sera pour l’enquêteur de l’INSEE rattaché à une famille monoparentale masculine si l’enfant y séjourne lors de son enquête. Si je lis bien :
Un enfant en résidence alternée est rattaché au ménage du parent chez qui il séjournait le premier jour de collecte de l’enquête de recensement.
Mais cela semble différer d’une enquête à l’autre…
Dans l’enquête Études des relations familiales intergénérationnelles (Erfi), le contour du ménage est laissé à l’appréciation du répondant. Un enfant pourra être déclaré chez un seul parent, chez les deux ou chez aucun s’il a son propre logement.
En tout cas, c’est assez cruel de voir que les mères qui s’occuperaient 362 jours par an de leur môme seraient ainsi effacées. Alors que les mères constituent 85% des familles monoparentales, et 68 % déclarent que leur enfant de moins de 25 ans issu d’une union rompue réside avec elles.
Tu auras compris que je suis aussi très en colère contre les papas gâteaux qui n’assument pas leurs responsabilités éducatives de parents mais sont (rendus) présents pour récolter les lauriers. Et de l’autre côté le coût social qui existe pour les femmes.
Et puis, ce qu’on ne peut comptabiliser : la stigmatisation des parents seuls, comme sur la page wikipédia consacré à la monoparentalité :
Les parents seuls peuvent être confrontés à certaines remarques vis-à-vis de l’éducation qu’ils apportent à leurs enfants, sans que des études aient montré un lien probant entre la monoparentalité et ces problèmes.
Enfants à difficultés scolaires ;
Mal éduqués ;
Manque affectif qui nuit à leur personnalité.