• #Grain_à_moudre

    « L’#uniforme et l’#École : sortir des faux-semblants » - Fondation Res Publica
    https://fondation-res-publica.org/2024/01/18/luniforme-et-lecole-sortir-des-faux-semblants

    Extraits d’une note pro-uniforme publiée sur le site du laboratoire d’idées Fondation Res Publica.

    1/ Si l’École a perdu de son lustre, c’est aussi parce qu’elle a accepté de le perdre, au prix d’une normalisation de l’institution alors conçue comme continuation du foyer, un appendice diminué de l’#autorité_parentale, faisant du professeur un animateur. […] Une des solutions de la ré-institutionnalisation de l’École passe donc par le rehaussement des symboles qui la caractérisent. […] L’uniforme participerait donc à ce rôle de #ritualisation de la République, d’ancrage de cette dernière dans les esprits.[…] Il serait de nature à dissocier clairement l’École du reste de la vie du pays.

    2/ […] Au-delà de l’importance de faire renaître les #symboles qui démarquent l’École, l’uniforme peut aussi contribuer à rappeler l’idéal républicain d’égalité et tempérer le sacre de l’individu. […] Opter pour l’uniforme, c’est privilégier l’#égalité nationale et républicaine sur un conformisme marchand et individualiste.

    3/ Mais l’uniforme est aussi une barrière face aux polémiques et dérives communautaires qui prennent pour cible l’École. En effet, l’institution, parce que centrale, est devenue le lieu de mise en scène des provocations des divers groupes religieux et idéologiques. […] Un règlement strict et uniforme éviterait d’abandonner le corps enseignant face à ses responsabilités et permettrait d’assumer une position ferme. L’uniforme évite en effet l’application de règlements intérieurs différenciés, dont les largesses d’interprétation peuvent donner un arrière-goût d’arbitraire.

    4/ […] Le port de l’uniforme est aussi un rappel de la #discipline attendue dans l’enceinte de l’École. […] L’action conjuguée de la philosophie post-moderne, de la sociologie bourdieusienne et de la nouvelle pédagogie des années 1970 va alors délégitimer le rôle de l’École et la place de la discipline dans son fonctionnement. Le port de l’uniforme aurait ainsi pour vertu de rappeler, sans être néanmoins suffisant, que l’école est le lieu de l’apprentissage, ce qui sous-tend nécessairement le respect de l’autorité.

    5/ Indéniablement, le coût de l’uniforme est amené à peser sur les finances publiques alors que son apport est difficilement mesurable à l’aune des seuls indicateurs de performance. En effet, afin de satisfaire au principe d’égalité des citoyens devant la loi, son coût devra être pris en charge par l’État. Il est néanmoins possible, selon le principe d’#équité, de laisser un reste à charge plus ou moins important aux ménages selon leur revenu fiscal de référence. […]

    6/ Pour autant il ne faut pas se leurrer, l’uniforme n’est nullement une solution miracle aux problèmes rencontrés par l’École. Si les points soulevés précédemment sont d’une importance capitale, d’autres peut-être plus importants encore resteront en suspens. Contrairement, ainsi, à ce qui est souvent invoqué, l’uniforme ne représente nullement une réponse face au #harcèlement, qui se déportera sur d’autres marqueurs que l’accoutrement. Il en va de même pour la question de la #performance_scolaire. Il n’est aussi évidemment pas une solution face à la revalorisation nécessaire du traitement des professeurs dont la perte de pouvoir d’achat relative est massive avec la désindexation du point d’indice. Enfin, l’uniforme ne prend son sens pour restaurer l’autorité, la discipline et l’égalité que si d’autres mesures effectives sont mises en œuvre, à commencer par la mise à l’arrêt de l’intrusion des #parents_d’élèves dans les écoles à d’autres fins que celles de les responsabiliser vis-à-vis du respect des règles communes.

    C’est donc faire un faux procès à l’uniforme que de le rendre incapable de répondre à ces maux, il ne peut le prétendre. Ceux qui l’invoquent alors à tout-va ne font que trahir leur méconnaissance du sujet, ou bien leur manque cruel d’inspiration. Le poids des symboles, aujourd’hui souvent ignoré, reste néanmoins significatif : l’imaginaire collectif en est imprégné. Il importe alors de réinstituer l’école dans la psyché commune et l’uniforme peut, à ce titre, être une voie.

    #Bourdieu #Foucault #finances_publiques

  • Non remplacement des #professeurs (comment alerter les responsables, à imprimer et afficher devant les écoles)
    #services_publics #education_nationale #ecole #ecoles #education

    Action Unitaire FLASH QR-code - à destination des parents d’élèves | SNUipp-FSU 67 du Bas-Rhin
    https://67.snuipp.fr/spip.php?article7636

    Affiche QRcode non-remplacement - version1.2
    PDF - 150.1 ko
    Télécharger

    9 mars 2022

    Action Unitaire FLASH QR-code - à destination des #parents_d’élèves
    Non remplacement : ça suffit !

    https://framaforms.org/courrier-dalerte-non-remplacement-1638899435

    autre plateforme : FCPE :

    Ouyapacours
    https://ouyapacours.fcpe.asso.fr

    • En tant que citoyens de la République française, nous avons décidé de faire une occupation citoyenne des quatre écoles maternelles et primaires du quartier du #Petit_Bard tant que les institutions compétentes ne mettront pas en place les conditions minimales qui garantissent l’égalité et donnent réellement les moyens à nos enfants de réussir. Nous voulons que les institutions entendent nos revendications et dire de façon pacifique que nous n’acceptons plus cette situation et que nous voulons que cela change pour l’intérêt et l’avenir de nos enfants, et enfin que les valeurs d’égalité s’appliquent aussi dans nos quartiers. Nous attendons des représentants de la République qu’ils démontrent vraiment leur volonté politique d’agir pour les valeurs républicaines et la mixité sociale et ethnique.

      C’est par ces mots que le #collectif des #parents_d’élèves du quartier du Petit Bard Pergola à #Montpellier interpelle par courrier le 19 juin 2015 la Ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem et le Président de la République François Hollande. Cette mobilisation débute en mai 2015, en réaction à une décision du Conseil départemental de l’Hérault, de modification de l’affectation des élèves dans les collèges proches du quartier. Cette décision est accusée d’aggraver la #ségrégation_scolaire. Elle atteint son apogée avec le chaînage des grilles des écoles du quartier durant dix-sept jours. Cinq années après, la mobilisation dans le quartier n’a pas cessé. Cet article revient sur son origine, ses modes opératoires, qui en font une mobilisation exemplaire dans la lutte contre les discriminations et la ségrégation scolaire. Elle illustre également les formes de mobilisation dans les #quartiers_populaires contre les mécanismes de relégation sociale et spatiale et l’inanité de l’action des pouvoirs publics, lorsque ces derniers n’en viennent pas à les réprimer à bas bruit (Talpin 2016).

      Une mobilisation collective inscrite dans la durée

      Ce qui caractérise la mobilisation du collectif des parents d’élèves du quartier du Petit Bard Pergola, c’est son inscription dans la durée. Le chainage des écoles en mai 2015 intervient à la suite de l’échec des négociations engagées depuis plusieurs semaines. Débute alors un véritable bras de fer institutionnel. Le collectif à l’origine de la mobilisation est une organisation informelle, émanation très souple des #habitants du quartier sans contours précis. Certains parents d’élèves s’y impliquent épisodiquement, d’autres de façon plus pérenne. Si certaines figures émergent plus que d’autres, il ne souhaite pas non plus se doter de portes paroles ou de leaders.

      Les modes d’action sont guidés par la recherche d’une certaine visibilité : prendre à témoin la presse, organiser des événements festifs sur le quartier, #manifestations de rue, etc. C’est ainsi qu’il parvient à enrôler nombre d’habitants, mais également les enseignants des quatre écoles maternelles et primaires du quartier. L’une de celles-ci devient d’ailleurs le quartier général de la mobilisation. Pendant que les enfants confectionnent les banderoles, les pères fabriquent les pancartes, les mères rédigent les slogans : « Tous des enfants de la République ». « Mixité sociale Bla, Bla ?? » « Non au ghetto oui à la mixité », « Apartheid social ». Au-delà du quartier, le collectif étend ses actions à l’ensemble de la ville de Montpellier : blocage des lignes du tramway, manifestations sur la place de la Comédie et devant le parvis de l’hôtel de ville.

      Par son ampleur, la mobilisation dépasse rapidement le cadre de la #ville. (...)

  • On est plusieurs ici à pouvoir témoigner : il ne faut jamais rien commiter sur git.spip.net quand on est bourré.

    Ça d’accord, ça semble assez évident. Mais écrire une fausse lettre de la Fée des dents, complètement bourré, ça, est-ce qu’on peut ? (TLDR : on peut, mais on devrait pas.)

    #parents_indignes

  • Minima sociaux. La CAF lèse des bénéficiaires du RSA | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/minima-sociaux-la-caf-lese-des-beneficiaires-du-rsa-678557

    Père divorcé, Frédéric a ses enfants en garde alternée. Pourtant, les allocations familiales ne lui versent qu’un revenu de solidarité active de célibataire. Un cas non isolé.

    Frédéric va enfin être fixé. C’est aujourd’hui, après la réunion d’une commission administrative, que le président du conseil départemental du Cher décidera si les deux enfants de ce cinquantenaire seront pris en compte dans le calcul de son RSA. Pour l’instant, leur présence chez lui, une semaine sur deux, dans le cadre d’une garde partagée, n’est pas reconnue. Calculé comme s’il était célibataire, son RSA s’élève à 559,74 euros par mois. Pourtant, son statut de père est pris en compte lorsqu’il s’agit du partage de l’allocation familiale avec son ex-femme. 66,11 euros, lesquels sont considérés comme un revenu et, à ce titre, comble de l’ironie, déduits de son RSA de célibataire… « Cette situation est complètement aberrante », s’étrangle Florie Gaeta, administratrice CGT de la Caisse d’allocations familiales (CAF) du Cher.

    Avec la CAF, tout n’avait pourtant pas si mal commencé. Quand Frédéric, ex-père au foyer, fait au printemps dernier sa demande de RSA, ses deux garçons sont pris en compte comme étant à sa charge. Il reçoit un premier versement qui s’élève à 1 007,53 euros. Mais, dès le mois suivant, le montant de son allocation est divisé par deux.

    Commence alors pour lui une bataille afin de comprendre le sens de cette baisse. Selon la CAF, l’affaire est simple. En juillet, en remplissant un formulaire avec son ancienne compagne, Frédéric a renoncé aux prestations non divisibles octroyées par la CAF – toutes sauf les allocations familiales. En le faisant, estime l’organisme, il a accepté de ne plus rien recevoir au titre de parent d’enfants à charge, y compris le complément de son RSA. « C’est parce que vous avez souhaité que l’autre parent puisse bénéficier des autres prestations en faveur des enfants que vous ne pouvez prétendre à l’étude d’autres droits en faveur des enfants (c’est la raison pour laquelle votre revenu de solidarité active est calculé sur la base d’une seule personne) », lui ­explique la directrice de la CAF dans un courrier, le 16 septembre.

    « Tous les gens que j’ai consultés partagent mon point de vue »
    Frédéric conteste cette vision des choses. Sur le site officiel de l’administration service-public.fr, il est bien précisé dans un encadré que « selon le juge administratif, l’enfant en garde alternée est à la charge des deux parents. En conséquence, s’ils peuvent prétendre au RSA, chaque parent peut percevoir la moitié de la majoration pour enfant à charge ». Lecture confirmée par le Conseil d’État, la plus haute juridiction en matière administrative, dans un jugement rendu le 21 juillet 2017. De plus, ajoute Frédéric, la majoration au titre d’enfants à charge est financée par le conseil départemental, et ne peut donc être traitée comme une prestation de la CAF. Une analyse confirmée par la responsable technique du RSA au département. Sans effet. « Tous les gens que j’ai consultés partagent mon point de vue », assure Frédéric, ulcéré.

    #CAF #RSA #jurisprudence (pas appliquée) #gardes_alternées #AAH #parents_célibataires

  • “Tu vois mon fils, ce que je voulais te dire c’est…” (Séance d’écriture-flash n°7, CM2)
    “Tu vois ma fille, ce que je voulais te dire c’est…” (Séance d’écriture-flash n°8, CM2)

    Consigne : Je vais taper dans les mains une fois et vous devrez faire silence. Mes instructions seront écrites au tableau et vous n’aurez aucune autre indication. Impossible de me poser des questions, impossible d’en discuter avec vos camarades, le silence doit être complet. Lorsque je frapperai par deux fois dans mes mains, cette contrainte sera levée. Des questions ?
    – Prenez une feuille de classeur et un crayon.
    – Écrivez votre prénom.
    – Écrivez une phrase ou un court texte commençant par « Tu vois mon fils / ma fille, ce que je voulais te dire c’est… ».
    – Je chronomètre 3 minutes à l’horloge et je relève les feuilles.

    Productions des élèves (1er jet, orthographe et syntaxe corrigées par moi) - Écriture-flash n°7

    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est qu’il faut arrêter de polluer.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est qu’un jour je ne serai plus là et que tu devras…
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que je t’aime profondément et que ton père ferait tout pour ne pas te perdre. Tu es notre seule et unique chose. On t’aime beaucoup.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est qu’il faut bien travailler en cours, t’amuser avec les potes, sortir souvent mais pas abuser non plus. Profite bien que je t’ai, petit, je ferais tout pour toi. Bisous. Maman.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est…
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que je voudrais que tu deviennes fort au foot.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que je t’aime.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que tu es bête car tu as répondu à la maîtresse.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que…
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que je t’aime de tout mon cœur, tu m’apportes beaucoup dans la vie. Tu m’apportes la joie et la bonne humeur. Et surtout je ferais tout mon possible pour toi. Tu es le trésor de ma vie.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que tu es grand et beau et que j’ai hâte que tu ailles au collège.
    – Papa : Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que tu vois, ton frère, il me ressemble et à ta mère aussi.
    Fils : Oui, Papa, je vois.
    Papa : Amène ton frère avec toi.
    Maman : Quand c’est qu’on lui dit que ce n’est pas notre fils ?
    Fils : Papa et Maman sont devenus fous.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est qu’un jour on ira à Paris, en Afrique, en Allemagne, en Espagne, en Italie. Bref, on fera le tour du monde. Mais le plus important c’est qu’on s’amusera en voyageant. On déménagera où tu veux mon fils, je t’aime.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que tu dois travailler beaucoup pour que tu sois le meilleur de ta classe. Et moi, je ne peux pas t’apprendre et ton père travaille. Tu as compris ? C’est bien.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que tu sois intelligent comme tout le monde.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que tu es gentil et je t’aime. Y’a que toi qui peut me comprendre.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que je t’aime. Je n’ai que toi depuis que ta mère est partie. Tu es la seule personne qui me reste et je prendrai soin de toi, mon fils.
    – Tu vois, mon fils, ce que je voulais te dire c’est que demain il n’y a pas école. Maître Coutil est content de vous voir tous les jours, et aussi votre maîtresse.

    Productions des élèves (1er jet, orthographe et syntaxe corrigées par moi) - Écriture-flash n°8

    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que tu es la chose la plus précieuse que j’ai au monde. Je donnerais ma vie pour toi. Je t’aime de tout mon cœur. Mais aussi si tu partais, je le regretterais toute ma vie.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que je t’aime beaucoup.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que tu vas avoir un petit frère.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que tu passes en 6ème et que le collège n’est pas comme la primaire alors fais attention à toi.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que ton père et moi, on t’aime beaucoup et on voudrait que tu travailles bien à l’école. On t’aime très fort. Bisou ma fille.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que je t’aimerais toujours. On restera ensemble. Un jour tu vivras ta vie mais d’abord restons unies pour toujours. Même si un jour tu feras ta vie autre part, ma fille, je t’aimerai toujours.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que nous t’aimons très fort, ton père et moi.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que tu es la plus importante à mes yeux. Je te garderai toujours à mes côtés.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que je suis très énervée.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que tu es très belle et gentille.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que demain après-midi je pars loin d’ici sans toi car je ne me sens pas bien.
    – Maman : Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est « Joyeux anniversaire ! ». Mais à moi, c’est comme si on m’avait oublié.
    Fille : Ah bon ?
    Maman : Oui. Vas te coucher !
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que je t’aime.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que je t’aime de tout mon cœur. Je voudrais que tu fasses de bonnes études et que tu t’amuses bien. Dans ma vie, tu es ce qui m’apporte la joie et le bonheur. Pour moi, tu es un magnifique trésor. Je t’aime plus que tout au monde.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que je t’aime. Bisous Mams.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est qu’il ne faut jamais être méchante avec les autres, toujours être gentille. Et aussi fais du mieux que tu peux pour l’école et si tu as de bonnes notes, tu auras une récompense, on va faire du shopping. Bref, ma fille, je t’aime.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que je t’aime.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que j’ai une grave maladie et que bientôt je ne serai plus là !
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est qu’il faut arrêter de faire la guerre.
    – Tu vois, ma fille, ce que je voulais te dire c’est que tu sois intelligente, que tu passes ton permis et que tu m’écoutes bien.

    #école #témoignage #production_d'écrits #CM2 #genre #transmission #parents_enfants

    • Merci pour les références @intempestive.
      Pour Alice Miller, elle ne parle pas que de traumatismes ou de violences physiques, elle donne aussi des exemples quotidiens comme ceux qu’on peut avoir dans les bouquins que tu conseil. Je ne m’y connait pas très bien en education et pedagogie, mais j’ai l’impression que c’est la même école de pensée anti-autoritaire et qui cherche à comprendre le point de vue de l’enfant pour résoudre les crises-conflits.
      Ca rejoint aussi ce que dit Delphy dans la préface du bouquin sur la domination adulte à voire ici : http://seenthis.net/messages/410039

    • petit hors-sujet (ou presque) : le bouquin de filozat est pour moi typique du bizness des pédopsychiatres, qui se font des couilles-ovaires en or depuis les années soixante, en vendant (par milliers hein) aux parents des méthodes de « professsionnels de la petite enfance » , d’infirmiers, que sais-je (type lokczy disons), ce qui n’est pas, faut-il le rappeler, mais alors pas du tout, la même expérience que celle d’être parents. Parent c’est H24, 7/7 avec en plus, comment dire, pas tout à fait la même distance émotionnelle vis du gosse que celle d’un pro.

      En plus j’ai croisé une ou deux de ses itw et elle est à la limite du terrorisme, en tout très culpabilisatrice, pour vendre son glycorêve à base de eh bah suffit de faire comme dans mon livre avec des dessins.

      Bref ok, tout ce bazar du « bébé est une personne » faut lui parler (même s’il entrave que dalle), l’écouter, blabla, a très certainement fait baisser le degré de violence générale comparé au moyen-âge, (et encore, regardons les chiffres de 2019), et parfois c’est vaguement utile de lui sortir des phases de communications non-violente (tu es en colère, c’est normal gnagna) mais c’est juste pas vrai. Le bébé ou le petit enfant est une personne en devenir , en attendant c’est assez souvent un sacré tyran, qui se construit contre toi (contre dans le sens de « tout contre » (#agonistique tiens)). Et là (quand Chucky décide qu’il.elle va te mettre une raclée) c’est fasten your seat belt lady and gentleman, parce que c’est pas un dessin à la con et des pitreries de bourges pseudo-non violent, qui va te sortir de là mais une dose de patience et de force intérieure absolument colossale (à ce propos : je pense qu’il serait plus intéressant de lancer une grande campagne de distribution de peyotl, avec chaman assorti, pour célébrer-reprendre des forces, à tous les parents d’un gosse de deux ans (donc un congé-peyotl-parental de trois semaines quoi (et sans le gosse)). Bref, m’énerve, #parents_c_est_pas_un_métier, d’autant qu’un des problèmes principal des parents c’est surtout la solitude, l’isolation (y a plus de grand-parents les amis, faut juste raquer ou avoir un réseau social qui a envie de sacrifier ses samedi après-midi pour ton gosse) et ça hein, qu’est-ce qu’elle en dit isa avec ses « solutions » de blouse blanche ? beh rien.

  • J’ai été élevé par des #parents_polyamoureux

    Peu de symboles culturels ont autant de poids que la famille nucléaire – celle qui est composée de deux parents hétérosexuels, deux enfants, un chien et une jolie maison délimitée par une petite clôture blanche. Je n’ai absolument rien contre ce type de structures familiales – mais je n’ai pas du tout été élevé ainsi.

    Mes parents sont polyamoureux, un mélange de grec et de latin pour désigner la non-monogamie amoureuse avec le consentement de chacun des partenaires concernés. Enfant, je vivais avec mon père, ma mère, le partenaire de ma mère, et pendant un temps, le partenaire du partenaire de ma mère. Ma mère pouvait avoir jusqu’à quatre partenaires à la fois. Mon père en avait un aussi. J’ai été élevé par un réseau d’adultes aux relations non-exclusives mais stables sur le long terme, parfois pendant des dizaines d’années.

    http://www.vice.com/fr/read/eleve-par-des-parents-polyamoureux-291
    #famille #amour

  • « Je plains les professeurs d’école... » (Pierre Frackowiak)
    http://www.meirieu.com/FORUM/fracko_je_plains_les_profs.pdf

    Il faudrait citer ce texte dans sa quasi-intégralité tant l’analyse me paraît juste sur l’état de l’École aujourd’hui.
    À lire absolument avant de s’engager dans n’importe quel débat impliquant le fonctionnement du système scolaire en France aujourd’hui.

    Dans ce contexte morose, on observe un désengagement croissant des enseignants : faiblesse de la participation à toute réunion non obligatoire ou hors temps de travail, désengagement de la vie des syndicats, des associations partenaires de l’école, des mouvements.
    Même les réunions syndicales autorisées sur le temps de travail ont vu le nombre de participants fondre au fil du temps.
    L’art de la résistance passive se peaufine.
    L’amertume se généralise et gangrène le corps. Désabusé, on ne croit plus à rien.
    On peut toutefois encore trouver quelques raisons d’espérer en entendant, dans des relations de confiance non hiérarchique, une grande majorité des enseignants dubitatifs sur les réformes
    et sur ce qu’en fera leur hiérarchie, déclarer : « Tout cela, les réformes, les textes illisibles, la paperasse, nous barbe (pour ne pas écrire les mots réellement utilisés), mais j’ai encore du plaisir quand la porte se referme, et que je travaille avec mes élèves ».

    #éducation #système_scolaire #enseignants #syndicats #parents_d'élèves #mouvements_pédagogiques #hiérarchie #tâchisme #souffrance_au_travail #autoritarisme #pilotage #évaluationnite #désengagement

  • Dans le Val-de-Marne, des « anti-gender » terrorisent la FCPE Le nouvel Observateur)
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/11/11/val-marne-anti-gender-terrorisent-fcpe-255970

    La présidente de la fédération locale a ensuite été victime de nombreuses menaces. Un comité de soutien qui comprend la Ligue des droits de l’homme s’est créé pour la défendre.

    #éducation #genre #parents_d'élèves #FCPE #anti-genre #JRE #LMPT

    • « Je suis vigilante et comme j’ai constaté que la “théorie du genre” allait bien être enseignée, j’ai retiré ma fille de l’école pour le JRE, puis définitivement. J’ai juste lancé l’alerte et cela m’a valu une exclusion, mais je compte me défendre car je n’ai rien propagé du tout ni menacé personne.

      Moi, je n’appartiens à aucun mouvement, je défends seulement le Christ. »

      Le pauvre…

  • Égalité des sexes : les manœuvres des anti pour infiltrer les parents d’élèves (Le Nouvel Observateur)
    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20141009.OBS1684/egalite-des-sexes-les-manoeuvres-des-anti-pour-infiltrer-les-pa

    Les fédérations historiques minimisent le phénomène, tout en gardant un œil sur lui.
    […]
    En effet, seules des parents d’élèves peuvent participer à ces élections. Ils peuvent le faire sur des listes indépendantes, comme 59,85% des parents dans le primaire. Mais il leur faut rester dans les clous. La FCPE a par exemple alerté le Rectorat au sujet d’une association à Sigean (Aude), aux couleurs de l’anti-gender, dont les membres ne seraient pas exclusivement des parents d’élèves.
    […]
    Surveillance aussi de la Fapec de Farida Belghoul, qui ne peut pas s’appeler « fédération de parents d’élèves » telle qu’elle est définie par le décret d’août 2006, puisqu’elle s’ouvre aussi aux « anciens et futurs parents d’élèves », autrement dit à tout le monde.

    #éducation #école #parents_d'élèves #vigigender #Fapec #genre

  • Vers la structuration d’une guerre scolaire inédite ? (Claude Lelièvre)
    http://blogs.mediapart.fr/blog/claude-lelievre/290914/vers-la-structuration-dune-guerre-scolaire-inedite

    De 1910 à 1913, de nombreux projets de « défense laïque » se succèdent mais ne vont pas jusqu’au bout. Finalement, fin janvier 1914, la Chambre des députés vote par 424 voix contre 131 une série de dispositions afin d’« assurer la défense de l’école laïque ». Les parents qui empêcheront leurs enfants de participer aux exercices réglementaires de l’école, ou de se servir des livres qui y sont régulièrement mis en usage, seront frappés de la même peine d’amende que dans le cas de non-fréquentation (de deux francs à quinze francs-or). D’autre part quiconque, exerçant sur les parents une pression matérielle ou morale, les aura déterminé à retirer leur enfant de l’école ou à empêcher celui-ci de participer aux exercices réglementaires de l’école, sera puni d’un emprisonnement de six jours à un mois et une amende de seize francs à deux cents francs-or (ou de l’une de ces peines seulement). Enfin quiconque aura entravé ou tenté d’entraver le fonctionnement régulier d’une école primaire publique, notamment en organisant la désertion de cette école, sera frappé des mêmes peines ( lesquelles seront sensiblement aggravées, s’il y a eu violence, injures ou menaces).

    Six mois plus tard, c’est la guerre de ’’14’’ et « l’Union sacrée ». C’était il y a tout juste 100 ans.

    #éducation #école #histoire_de_l'éducation #laïcité #vigi-gender #jre #parents_d'élèves #relations_école_familles

  • Vidéosurveillance pour contrer la violence dans les écoles | Gabrielle Duchaine | Éducation
    http://www.lapresse.ca/actualites/education/201309/23/01-4692426-videosurveillance-pour-contrer-la-violence-dans-les-ecoles.php

    Aux États-Unis, où 70% des établissements scolaires sont munis de caméras, l’Association nationale des psychologues scolaires américains estime « qu’il n’y a aucune preuve claire que leur utilisation est efficace pour prévenir la violence ». Selon leurs études, les caméras ne feraient que déplacer les comportements délinquants ailleurs. Pire, elles pourraient encourager la violence à grande échelle, comme dans le cas du tueur de Virginia Tech, qui avait envoyé des images de son crime aux stations de télévision.

    #vidéosurveillance #surveillance #arnaque

  • « Debug your baby » / The Data-Driven Parent - Mya Frazier - The Atlantic
    http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2012/05/the-data-driven-parent/308935

    pour tous les parents 2.0 qui ne sauraient pas quoi faire avec leur #bébé 1.0

    THE DAY THEIR SON was born, Monica Rogati and her husband began obsessively plotting his life via thousands of bits of data they punched into the smartphone app Baby Connect. They called the data “baby I/O,” a reference to the computing expression input/output and the kind of “geeky joke,” as Rogati puts it, that you might expect from a pair of professional data crunchers with doctorates from Carnegie Mellon. With the baby’s feedings (input), diapers (output), sleep sessions, and other accomplishments duly registered, he generated 300 data points each month.

    (...)

    Rogati imagines that this crowdsourcing will provide an early-warning system to help parents determine what is and isn’t out of the ordinary: “He’s in the 50th percentile, he is perfectly normal.” Or “This is in the 99.9th percentile. Maybe this is not normal.” It will be a way, she says matter-of-factly, “to debug your baby for problems.”

    #data

    oui je pense à toi @supergeante !

  • Internet : quand les Belges nous font la leçon... | Encore un nouvel étonnant microcosme...
    http://gingko.neottia.net/post/14664554864/internet-quand-les-belges-nous-font-la-lecon

    Ce soir-là du 16 décembre dernier, j’étais rentré un peu tard. J’ai pourtant vite allumé la télé pour voir la fin de la 3e édition du Grand Webze. C’est comme ça, que voulez-vous, François Rollin @francoisrollin me fait rire et son acolyte Vinvin @vinvin aussi…