• Aujourd’hui, en ouvrant mon fil Twitter, je tombe sur ça :

    Une fois l’effet de sidération un peu dissipé, je fouille les entrailles de « la toile » :

    France Info, sobrement classique et consensuel :
    https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/paris-2024-un-bonnet-phrygien-choisi-comme-mascotte-des-jeux-olympiques

    Ce symbole fort de la République est représenté graphiquement par deux phryges, olympiques et paralympiques, ont annoncé les organisateurs.

    Le Huffington Post : déjà plus scabreux tout en déplorant l’origine de ces produits manufacturés :
    https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/mascottes-des-jo-2024-made-in-china-le-gouvernement-repond-aux-critiq

    Si la première réaction de certains internautes face au visuel des « Phryges » a été d’y voir un organe féminin bien précis, ce mardi 15 novembre, c’est plutôt la question de leur fabrication qui pose problème.

    Ouest-France (et son inévitable « réservé aux abonnés ») tente de rétablir l’équilibre :
    https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/phryges-la-mascotte-des-jo-2024-sera-produite-entre-une-usine-bretonne-

    Le groupe Doudou & Compagnie est l’une des deux sociétés sélectionnées pour produire Phryges, la mascotte des Jeux olympiques de Paris. Sa production se fera à 80 % en Chine et à 20 % dans son usine de La Guerche-de-Bretagne, près de Vitré (Ille-et-Vilaine). Un « levier colossal pour son activité », se réjouit son président.

    Le guardian souligne la pertinence de la mascotte « with a disability » "to promote inclusion"
    https://www.theguardian.com/sport/2022/nov/14/paris-2024-olympic-mascot-paralympic-mascot-phryges-france

    Meet the Phryges: Paris 2024 Olympic and Paralympic mascots unveiled

    et nous explique comment bien prononcer leurs noms

    The official IOC website helpfully explains that their name is to be pronounced “fri-jee-uhs”.

    Quant à Libé, d’entrée il donne le ton en se vautrant lourdement dans la saillie salace (heureusement, le reste de l’article est réservé aux « happy few ») :
    https://www.liberation.fr/sports/jo-2024-vive-les-phryges-les-mascottes-clitoris-qui-en-mettent-plein-la-v

    JO 2024 : vive les Phryges, les mascottes clitoris qui en mettent plein la vulve

    Et si finalement c’était la presse « people » belge qui en parlait le mieux ?
    https://www.moustique.be/actu/sport/2022/11/14/made-in-china-forme-de-clitoris-etc-la-mascotte-des-jo-de-paris-ne-fait-pa

    En dévoilant les « Phryges », le comité d’organisation des JO 2024 n’a pas recueilli que des réactions positives mais aussi quelques moqueries.

    C’est étonnant cette déviance journalistique qui voit majoritairement l’anatomie féminine là où je voyais plutôt des sortes de champignons à deux pattes (et je n’avais même pas remarqué la prothèse « inclusive ») ...

    Sans dec, on a tout de même échappé à ça :
    https://twitter.com/VarlanOlivier/status/1592147256668741634

    🛑 INFO EXCLUSIVE : les « Phryges », mascottes des jeux de #Paris2024 ont finalement été préférées à « Guillotinou », adorable mascotte qui coupe les têtes de façon sportive, fêtarde et française 🇫🇷 !

    #qu'est-ce-qu'on_rigole

  • Paris sportifs : tous perdants, sauf les opérateurs | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/paris-sportifs-perdants-sauf-operateurs/00103292

    Le marché des paris sportifs en ligne a battu des records de croissance en 2021, malgré des dégâts sanitaires et sociaux de plus en plus évidents.

    Par Jérôme Latta

    C’est un secteur qui connaît la crise… au sens où il semble en profiter. Malgré la pandémie et l’arrêt de nombreuses compétitions, le marché des paris sportifs en ligne avait poursuivi en 2020 sa croissance, ininterrompue depuis son ouverture à la concurrence dix ans plus tôt. Et 2021 aura été une année exceptionnelle pour ce marché que se disputent une quinzaine d’opérateurs agréés, presque tous domiciliés à Malte.

    L’an passé, indique le dernier rapport de l’Autorité nationale des jeux (ANJ), ils ont enregistré 600 000 nouveaux comptes joueurs actifs. Les mises ont bondi de 47,4 % pour atteindre 7,84 milliards d’euros, et le chiffre d’affaires (produit brut des jeux, PBJ) de 44,1 % à hauteur de 1,35 milliard – une progression record. Selon les données agrégées par Christian Kalb, consultant spécialiste du marché, la France pointe désormais à la quatrième place mondiale des paris sportifs, derrière la Chine, les États-Unis et la Turquie.
    Paris sportifs : une croissance ininterrompue depuis l’ouverture à la concurrence
    Montant des mises de paris sportifs en France, en milliards d’euros
    Source : Autorité nationale des jeux

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    Le pic est-il derrière nous ? Peut-être pas encore. Les investissements publicitaires devraient augmenter de 7 % en 2022, estime l’ANJ, accentuant l’omniprésence des bookmakers dans le monde sportif. Impossible, en effet, d’assister à la retransmission d’un match de football sans voir défiler les spots des opérateurs, dont les logos s’affichent aussi sur les maillots et les panneaux de bord de terrain. Depuis une douzaine d’années, ce secteur représente une manne considérable pour les clubs et les ligues professionnelles, mais aussi les médias spécialisés et les diffuseurs.
    A lire Alternatives Economiques n°428 - 11/2022
    Retraites : pourquoi il est absurde de reporter l’âge de départ
    Cible : les hommes jeunes de milieux populaires

    Si tous les voyants économiques sont au vert, l’alerte sur les risques sociaux et sanitaires tourne en revanche au rouge. Les publicités des opérateurs sont la cible de critiques croissantes, et même l’objet de la désapprobation de l’ANJ. Celle-ci a ainsi ordonné à Winamax, le 17 mars, de cesser la diffusion de son spot télé « Tout pour la daronne », au motif qu’il « véhicule le message selon lequel les paris sportifs peuvent contribuer à la réussite sociale, entendue comme une ascension sociale ou un changement de statut social ».

    L’Observatoire des jeux définit le profil-type des parieurs sportifs comme « appartenant à des milieux sociaux modestes, ayant un niveau d’éducation et des revenus inférieurs à ceux des autres joueurs »

    Les ressorts mobilisés par les opérateurs sont assez invariables, et flirtent en effet avec les interdits : promesse de gains faciles, paris présentés comme un adjuvant au spectacle sportif (« No Bet, No Game »1, résume le slogan de Betclic), éloge décomplexé du caractère addictif du pari (« Bascule dans le game » – Betclic encore) et ciblage explicite des jeunes des milieux populaires en mobilisant l’imagerie des cultures urbaines et des « quartiers ».

    Et pour cause : 85 % des parieurs sont des hommes, les 18-24 ans et les 25-34 ans en représentent plus d’un tiers chacun, et 90 % des mises sont faites sur terminal mobile. L’Observatoire des jeux (ODJ) définit le profil-type des parieurs sportifs comme « appartenant à des milieux sociaux modestes, ayant un niveau d’éducation et des revenus inférieurs à ceux des autres joueurs, (…) moins actifs que l’ensemble des joueurs et plus fréquemment chômeurs ». Les risques d’endettement et d’appauvrissement ont par exemple été documentés le Bondy Blog.

    Avec le recours massif aux réseaux sociaux et à leurs influenceurs, « les politiques marketing axées sur le numérique ne sont pas sans risque, d’une part du point de vue de l’exposition des mineurs, d’autre part en raison de leur impact non négligeable sur des publics vulnérables, tels que les jeunes de moins de 25 ans et les joueurs excessifs ou pathologiques », s’inquiète l’ANJ. Une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies estime que quatre jeunes de 17 ans sur dix avaient parié au moins une fois en 2019…
    Un arsenal de techniques de manipulation
    « On a fait parier des gens qui ne devraient pas parier », résume Christian Kalb. L’ODJ ne disait pas autre chose, en 2019, en estimant que deux tiers des mises sur le sport sont le fait de joueurs classés « problématiques » (« jeu à risque modéré » et « jeu excessif »), une proportion très supérieure à celle constatée dans les autres jeux de hasard.

    Cette dimension addictive est clairement encouragée par les opérateurs, dans la mesure où ils créent ce que Christian Kalb appelle des « marchés artificiels » dopés par un recrutement intensif. A cette stratégie s’ajoute un effet de contexte : les confinements auraient accru les phénomènes d’addiction, selon plusieurs études.
    Les joueurs à risque sur-représentés dans les paris sportifs
    Part du chiffre d’affaires des paris sportifs en France attribuable aux joueurs problématiques, en %
    Source : Baromètre de Santé publique France 2019 / Observatoire des jeux

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    « Les jeux d’argent sont devenus la référence en matière d’addiction comportementale fabriquée par l’homme », avance le sociologue Thomas Andrieu dans La Fabrique de l’addiction aux jeux d’argent (éd. du Bord de l’eau, 2021). Pour susciter « un désir de jouer sans s’arrêter, en dépit des pertes qui s’accumulent, et entretenir l’espoir de gain », les designers de jeux ont « développé une expertise dans la manipulation cognitive et comportementale des clients ».

    Des enquêtes de Libération et Mediapart ont établi que certains opérateurs repèrent et écartent les parieurs qui gagnent « trop », quand ceux qui perdent beaucoup reçoivent des freebets

    Le chercheur décrit cet « arsenal de techniques » : ciblage et sur-sollicitation des joueurs problématiques via (notamment) les notifications des applications ; incitation à « surévaluer les gains à faible probabilité ou sous-évaluer les pertes à forte probabilité », en particulier avec les paris combinés, trompeusement plus attractifs ; illusion du « quasi-gain » qui incite le parieur à jouer quand il croit passer près du banco ; mise en avant exclusive des gagnants.

    Ajoutons l’illusion d’avoir prise sur le hasard avec la connaissance d’un sport, mais aussi les bonus offerts à l’inscription, jusqu’à 200 euros. Des enquêtes de Libération et Mediapart ont établi que certains opérateurs repèrent et écartent les parieurs qui gagnent « trop », quand ceux qui perdent beaucoup reçoivent des freebets (sommes offertes pour parier). Dans les paris sportifs, seuls les opérateurs peuvent vraiment gagner.

    En dépit d’un cadre réglementaire très dense, qui soumet les opérateurs à agréments, certifications, homologations et obligations, la bataille de la régulation semble perdue d’avance face au pouvoir de séduction du produit et à la puissance de sa promotion. « Inviter le joueur à modérer sa pratique2ou à se montrer raisonnable n’a pas grand sens si dans le même temps tout est mis en œuvre pour l’inciter à jouer toujours plus », relève Thomas Andrieu.
    Une régulation limitée, un marché essoré ?

    En devenant l’ANJ en 2020, l’ex-Arjel a certes gagné des prérogatives, notamment pour invalider les stratégies de communication et les messages publicitaires, mais l’exemple de Winamax en montre les limites : il a fallu attendre que l’Autorité publie en février ses « lignes directrices » pour qu’elle réexamine la communication des opérateurs et décide d’interdire le spot après huit mois de diffusion.

    Taxant les mises à hauteur de 7,5 %, l’Etat récupère plusieurs dizaines de millions d’euros par an, fléchés pour partie vers l’Agence nationale du sport (de quoi assurer 50 % de son budget)

    L’ANJ est plutôt vertueuse par comparaison avec ses homologues d’autres pays, en raison d’un encadrement règlementaire assez étroit, mais sa défense d’un jeu exclusivement « récréatif » ne va pas sans contradictions. Le positionnement des régulateurs est ambigu quand ils se félicitent implicitement des chiffres de croissance du marché, estime Christian Kalb : « Ils ne devraient gérer que l’offre et la demande, pas les intérêts des opérateurs. Une bonne régulation doit parvenir à un équilibre entre l’offre, la demande et les risques, ce qui n’est pas compatible avec une conception extensive de l’offre. »

    L’État est lui-même dans une position ambivalente. Taxant les mises à hauteur de 7,5 %, il récupère fiscalement plusieurs dizaines de millions d’euros par an, qui sont fléchés pour partie vers l’Agence nationale du sport (de quoi assurer 50 % de son budget), et pour partie vers le budget général. Une manne qu’il est tentant de garder…ou de voir grossir encore.

    Ceci étant, devant l’évidence croissante des effets néfastes, plusieurs Etats européens ont décidé de siffler plusieurs arrêts de jeu. Le sponsoring des maillots de club a ainsi été interdit en Espagne et en Italie, il est discuté au Royaume-Uni où des restrictions existent déjà quant à la diffusion des publicités. En France, on ne s’embarrasse pas encore de tels scrupules : la Ligue du football professionnel en 2020 et la Fédération française de football, l’année suivante, ont conclu un partenariat de sponsoring avec Betclic…

    Faut-il se donc se résoudre à un raz-de-marée définitivement incontrôlable ? Christian Kalb en doute. Pour lui, les opérateurs « ont essoré la demande » et le marché français va subir une contraction dans les années à venir. Mais les exemples venus de l’étranger n’ont pas de quoi rassurer : les clubs de football en quête de sponsors se tournent déjà vers le nouvel « Eldorado » des cryptomonnaies et des NFT, quasiment pas régulé, et qui risque de faire au moins autant de perdants.
    Jérôme Latta

    #paris_sportifs #santé_publique #addiction #economie_numérique

  • #paris, #londres, #new-york, visions pour un #avenir #sans_voiture
    http://carfree.fr/index.php/2022/11/07/paris-londres-new-york-visions-pour-un-avenir-sans-voiture

    Imaginez, à Paris, la place de La Concorde réinventée par des citoyens, des étudiant.es, militant.es pour le climat et la biodiversité, des cyclistes, des jardinier.es, des urbanistes… tous.tes engagé.es pour Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Marche_à_pied #Transports_publics #Vélo #Vie_sans_voiture #Ville_sans_voitures #carfree #conférence #ville

  • #Journal du #Regard : Octobre 2022
    http://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-octobre-2022

    https://www.youtube.com/watch?v=Wa_jgocs-8I

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal / #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Famille, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Ciel, #Voyage, #Portugal # Porto, (...)

  • l’art « contemporain » ne relève-t-il pas, tout simplement de la psychopathie ? Par Nicole Esterolle - Le vadrouilleur urbain

    Depuis qu’ Harald Szeemann avait déclaré que « les attitudes pouvaient devenir forme », les pires atrocités comportementales ont en effet pu être permises, recommandées, enseignées, esthétisées, légitimées et financiarisées… souvenons-nous des actionistes viennois se roulant tout nus dans les entrailles d’une vache éventrée (lequel mouvement ayant vu ensuite son leader Otto Muelh enfermé 7 ans pour pédophilie)…Souvenons- nous des boudins de sang humain de Journiac…Souvenons-nous du « jeté de chats » de Yan Favre au Louvre, les tulipes de Koons, du viol de cadavres de John Duncan, du vomi de Millie Brown, des auto-mutilations d’Orlan, du piss-christ de Serrano, des palpations de fesses d’Abramovic, des menstrues de Calle, de l’hyper- sexualisme de Millet, de la balancelle à double pénétration d’Hyber, du clouage de scrotum du russe Pavlenski, du potage au foetus humain du chinois Zhi Yu, des plantages de poteaux de Buren, de la Ferrari écraboulillée de Lavier, etc….et c’est à travers ces horreurs que l’art a pu devenir « contemporain » et se parer des vertus esthétiques de la maladie mentale, du TOC (trouble obsessionnel compulsif), du pervers sadique, des pires déviances sexuelles, du désordre psychique, de la sociopathie, de la bouffée délirante, de la délinquance fiscale, du crime artistique en bande organisée, du trouble à l’ordre public, de l’ attentat aux bonnes meurs, , etc… De telle sorte, qu’avec tout ça, la beauté devienneenfin tragique, toxique , sulfureuse, subversive, casseuse de codes, dangereuse, terrorisante à souhait …et « forcément sublime ».


    La police, les pompiers, les médecins urgentistes, les neuro- chirurgiens , les psychiatres, les psychanalystes Junguiens ou lacaniens, n’y peuvent rien, car c’est hors de leur champ opératoire… Seuls les critiques-historiens d’art créés et agréés par le Ministère, sont concernés….et les seuls habilités pour prescrire le symptôme : façon de perpétuer un très gratifiant et lucratif pathos, tant du côté de l’institutionnalité que des réseaux spéculatifs financiers.


    Hyber-Banacelle à double pénétration

    Et c’est ainsi que nous sommes aujourd’hui dans cette étrange situation, où l’on verrait le ministère de l’agriculture répandre le mildiou dans le vignoble français , pour favoriser le commerce des immondes breuvages
    anglo-saxons… Et où l’on voit, de fait, le Ministère de la culture languienne promouvoir une « contemporainite » conceptualo- posturo-bidulaire ravageuse de l’écosystème de l’art, pour promouvoir Jeff Koons , Murakami et autres ignominies artistiques de luxe, issus du grand capital international .
    On en est donc là : le pathos artistique créé par la grande phynance est utilisé par celle-ci comme outil de terreur et de décérébration
assujettissante du bon peuple….Vaste sujet de débat et d’analyse… pour très bientôt, j’espère, avec l’aimable contribution des insoumis et des verts
    En attendant, je vous livre ici les images d’une dizaine d’ atrocités artistiques fondatrices du « contemporain », telles que les aiment et promeuvent les sbires du Ministère Les deux premières sont plus actuelles et moins horribles que les autres, plus « historiques » :
    1/ Piss-christ de Serrano


    – Celle de la machine de Angela Bullock, qui sert à asperger de peinture les murs de la galerie d’exposition…Œuvre assortie u texte explicatif : suivant : « j’ai décidé de fabriquer une machine actionnée par une pompe à main fixée au mur de la galerie. Le “dessin” qui en sort est le résultat d’un rapport physique à l’œuvre. Quand on actionne la pompe, on se retrouve avec une flaque de boue qui s’étale au sol de la galerie. La flaque s’est agrandie tout au long de l’exposition. »…Texte qui ne laisse aucun doute sur la réalité du trouble psycho-mental.
    2/ Willie Brown-Vomi

    – Celle de la lauréate du Prix Marcel Duchamp 2021, qui s’était enduit le corps de peinture aluminium avant de danser pour séduire les vieux barbons libidineux du jury et soutenir les luttes LGBTQA+…Amis de la poésie, bonsoir !…Mais le plus atroce est d’apprendre à cette occasion, que le papa de cette Lili, performeuse de l’extrême, est l’admirable poète poitevin Daniel Reynaud (1936-2001), qui animait dans les années 70, avec son ami Pierre Boujut, tonnelier à Jarnac , l’excellente, géniale et très mythique revue de poésie « La Tour de Feu »….

    3/ Lavier et sa Ferrari


    #paris #capitalisme #argent #fric #fumisterie avec l’ #argent_public #flagornerie #niaiserie #incompétence #perversité #EnMarche #france #en_vedette #art_contemporain #art_contemporien #vide_intellectuel #élites_intellectuelles #escroquerie #fellation_du_vide #pinault #françois_pinault #élites #guerre_aux_pauvres

    Source : https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2022/10/27/lart-contemporain-ne-releve-t-il-pas-tout-simplement

    • Si c’est sale, ça plait beaucoup à la pseudo petite bourgeoisie « Cultivée » , qui croit copier la haute.

      Un exemple pour les cours de l’académie esj.
      On fait des cours là dessus avec l’aide du Fresnoy de Tourcoing, le blokaus national des arts contemporains.

  • Ignaz Wrobel (Kurt Tucholsky), Les Abattoirs, Die Weltbühne, 08.09.1925, Nr. 36, S. 367
    http://www.zeno.org/Literatur/M/Tucholsky,+Kurt/Werke/1925/Les+Abattoirs

    Ein grüngrauer, stumpfer Himmel liegt über La Villette, dem Arbeiterviertel im Nordosten der Stadt. Ein Stückchen Kanal durchschneidet quer die Straßen, von hier fahren die Kähne mit dem Fleisch durch rußige Wiesen. Es ist sieben Uhr früh.

    Gegenüber dem begitterten Eingang zu den dunkeln Gebäuden des Schlachthofes hocken, sitzen, bummeln vor den Caféhäusern merkwürdige Männer und Frauen. Viele haben blutbespritzte Hosen, blutgetränkte Stiefel, ein grauer Mantel bedeckt das ein wenig. Einer ist nur in Jacke und Hose, unten ist er rot, als habe er in Blut gewatet, auf dem Kopf trägt’ er eine kleine, runde, rote Mütze – er sieht genau aus wie ein Gehilfe von Samson. Er raucht. Eine Uhr schlägt.

    Die Massen strömen durch die große Pforte, hinten sieht man eine Hammelherde durch eine schattige Allee trappeln, mit raschen Schritten rücken die Mörder an. Ich mit.

    Über den großen Vorhof, flankiert von Wärter- und Bürohäuschen, an einer Uhrsäule vorüber, hinein in die ›carrés‹. Das sind lange Hallen, nach beiden zugigen Seiten hin offen, hoch, mit Stall-Löchern an den Seiten. Hier wird geschlachtet. Als ich in die erste Halle trete, ist alles schon in vollem Gange. Blut rieselt mir entgegen.

    Da liegt ein riesiger Ochs, gefesselt an allen vieren, er hat eine schwarze Binde vor den Augen. Der Schlächter holt aus und jagt[205] ihm einen Dorn in den Kopf. Der Ochse zappelt. Der Dorn wird herausgezogen, ein neuer, längerer wird eingeführt, nun beginnt das Hinterteil des Tieres wild zu schlagen, als wehre es sich gegen diesen letzten, entsetzlichen Schmerz.

    Eine Viertelminute später ist die Kehle durchschnitten, das Blut kocht heraus. Man sieht in eine dunkle, rote Höhle, in den Ochsen hinein, aus dem Hohlen kommt das Blut herausgeschossen, es kollert wie ein Strudel, der Kopf des Ochsen sieht von der Seite her zu. Dann wird er gehäutet. Der nächste.

    Der nächste hat an der Stalltür angebunden gestanden mit seiner Binde. Die ist ihm jetzt abgenommen, er schnüffelt und wittert, mit geducktem Hals sieht er sich den Vorgänger an, der da hängt, und beriecht eine riesige weiße Sache: einen Magen, der, einer Meeresqualle gleich, vor ihm auf dem Steinboden umherschwimmt.

    Auf einem Bock liegen drei Kälbchen mit durchschnittenen Kehlen, noch lange zucken die Körper, werfen sich immer wieder. Rasch fließt das Blut mit Wasser durchmischt in den Rinnsalen ab. Dort hinten schlachten sie die Hammel.

    Zu acht und zehn liegen sie auf langen Böcken, auf dem Rücken liegen sie, den Kopf nach unten, die Beine nach oben. Und alle diese vierzig Beine schlagen ununterbrochen die Luft, wie eine einzige Maschine sieht das aus, als arbeiteten diese braunen und grauen Glieder geschäftig an etwas. Sie nähen an ihrem Tod. In der Ecke stehen die nächsten, sie sind schon gebunden, schnell nimmt der Schlächter eins nach dem andern hoch und legt es vor sich auf den Bock. Kein Schrei.

    Drüben in der nächsten Halle wird à la juive geschlachtet. Der Mann, der schachtet, ist aus dem Bilderbuch, ein Jude: ein langes, vergrämtes Gesicht mit einem Käppchen, in der Hand hat er einen riesigen Stahl, scharf wie ein Rasiermesser. Er probt die Schneide auf dem Nagel, er nimmt irgendeine religiöse Förmlichkeit mit ihr vor, seine Lippen bewegen sich. Die süddeutschen Gassenjungen übersetzten sich dies Gebet so: I schneid di nit, i metz di nit, i will di bloß mal schächte!

    Hier wird das Tier nicht vorher getötet und dann zum Ausbluten gebracht, sondern durch einen Schnitt getötet, so daß es sich im Todeskampf ausblutet. Ich bin auf den Schnitt gespannt.

    Der Ochse ist an den Vorderbeinen gefesselt, durch den Raum laufen über Rollen die Stricke, und zwei Kerls ziehen langsam an. Der Ochse strauchelt, schlägt mit den Beinen um sich, legt sich. Der Kopf hängt jetzt nach unten, die Gurgel strammt sich nach oben . . . Der Jude ist langsam nähergekommen, den Stahl in der Hand. Aber wann hat er den Schnitt getan –? Er ist schon wieder zwei Meter fort, und dem Ochsen hängt der Kopf nur noch an einem[206] fingerbreiten Streifen, das Blut brodelt heraus wie aus einer Wasserleitung. Das Tier bleibt so länger am Leben, unter der Rückenmuskulatur arbeitet es noch lange, fast zwei und eine halbe Minute. Ob es bei diesem System, wie behauptet wird, länger leidet, kann ich nicht beurteilen. Das Blut strömt. Erst dunkelrotes, später scharlachrotes, ein schreiendes Rot bildet seine Seen auf dem glitschrigen Boden. Nun ist das Tier still, der Augenausdruck hat sich kaum verändert. Neben ihm hat sich jetzt ein Mann auf den Boden gekniet, der das Fell mit einer Maschine ablöst. Sauber trennt der Apparat die Haut vom Fleisch, die Maschine schreit, es hört sich etwa an, wie wenn ein Metall gesägt wird, es kreischt. Dann wird dem riesigen Leib ein Schlauch ins Fleisch gestoßen, langsam schwillt er an: es wird komprimierte Luft eingepumpt. Das geschieht, wird gesagt, um die Haut leichter zu lösen. Es hat aber den Nachteil, daß diese Luft nicht rein ist, und das Fleisch scheint so schneller dem Verderben ausgesetzt zu sein. Und es hat den Vorteil, daß sich die Ware, da die Luft nicht so schnell entweicht, im Schaufenster besser präsentiert.

    Karrees und wieder Karrees – der Auftrieb auf dem benachbarten Viehmarkt, der zweimal wöchentlich stattfindet, ist stark genug: gestern waren es 13000 Tiere. Paris ist eine große Stadt, und es gibt nur noch kleinere Abattoirs, wie das an der Porte de Vaugirard, und eines nur für Pferde in Aubervilliers. Jetzt ist das Pferdefleisch annähernd so teuer wie das reguläre – der Verbrauch hat wohl etwas nachgelassen. La Villette hat das größte Abattoir – keineswegs das modernste –, mit dem in Nancy und den großen Musterschlachthöfen in Amerika und Deutschland nicht zu vergleichen.

    Stallungen und Stallungen. Viele Tiere sind unruhig, viele gleichgültig. An einer Stalltür ist ein Kalb angebunden, das bewegt unablässig die Nüstern, etwas gefällt ihm hier nicht. Zehn Uhr zwanzig, da ist nichts zu machen. Ein Ochse will nicht, er wird furchtbar auf die Beine geschlagen. Sonst geht alles glatt und sauber und sachlich vor sich. An einer Tür stehen zwanzig kurz abgeschnittene Rinderfüße, pars pro toto, eine kleine Herde. Hier liegt ein Schafbock und kaut zufrieden Heu. Es ist ein gewerkschaftlicher Gelber.

    Der wird an die Spitze der kleinen Hammelherden gesetzt, die da einpassieren, er führt sie in den Tod; kurz vorher verkrümelt er sich und weiß von nichts mehr, der Anreißer. Er ist ganz zahm und kommt immer wieder zu seinem Futterplatz zurück. Dafür schenkt man ihm das Leben. Das soll in den letzten Jahren schon mal vorgekommen sein.

    Hier im großen Stall ist ein Pferch ganz voll von Schafen. Sie werden wohl gleich abgeholt, sie stehen so eng aufeinander, daß sie sich überhaupt nicht bewegen können, und sie stehen ganz still. Sie sehen stumm auf, kein Laut, hundertzwanzig feuchte Augen sehen dich an. Sie warten.

    [207] Durch Stallstraßen, an Eisfabriken und Konservenfabriken vorüber, zu den Schweinen. Eine idyllische Hölle, eine höllische Idylle.

    In dem riesigen, runden Raum brennen in den einzelnen Kojen, die durch Bretterwände abgeteilt sind, große Strohfeuer. Die Rotunde hat Oberlicht, und die Schlächter, die Männer und Frauen, die die Kadaver sengen, sehen aus wie Angestellte der Firma Hephästos & Co. Die Schweine rummeln in den Kojen, durchsuchen das Stroh – der Schlächter mit einem großen Krockethammer tritt näher, holt, heiliger Hodler! weit aus und schlägt das Tier vor den Kopf. Meist fällt es sofort lautlos um. Zappelt es noch, gibt er einen zweiten Schlag, dann liegt es still. Keine Panik unter den Mitschweinen, kein Laut, kein Schrecken. Draußen, in den Ställen drumherum, schreien sie, wie wenn sie abgestochen werden sollen – hier drinnen kein Laut. Dem toten Schwein werden von Frauen die Borsten ausgerupft, mit denen du dich später rasierst, dann wird es ans Feuer getragen und abgesengt. Die schwarzen Kadaver, auf kleinen Wägelchen hochaufgeschichtet, fahren sie in den Nebensaal, wo man sie weiterverarbeitet. Hier, wie bei den Rindern, stehen Leute mit Gefäßen, die fangen das Blut auf. Das Blut raucht, es ist ganz schaumig, sie rühren ununterbrochen darin, damit es nicht gerinnt.

    Die Schlächter stehen sich nicht schlecht: sie verdienen etwa zweihundert Franken die Woche. (Eine Umrechnung ergäbe bei den verschiedenen Lebensbedingungen ein falsches Bild; der Reallohn ist für deutsche Verhältnisse hoch: der französische Arbeiter wohnt schlechter als sein deutscher Genosse, ißt bedeutend besser, kleidet sich fast ebenso gut.)

    Da an der Ecke stehen vor großen Trögen Männer und Frauen und kochen die Kalbsköpfe aus. Blutig kommen sie hinein, weiß kommen sie heraus. Auf dem Boden rollen die abgeschnittenen Köpfe mit den noch geöffneten Augen – ein Mann ergreift sie und pumpt sie gleichfalls mit der Luftpumpe auf. Jedesmal bläht sich der Kopf, jedesmal schließt das tote Kalb langsam und wie nun erst verlöschend die Augen . . . dann werden sie gekocht.

    Das einseitige Stiergefecht dauert noch an, bis elf wirds so weitergehen. An der Uhr, vorn am Eingang, hängen die Marktnotizen.

    Da ist zunächst eine große erzene Tafel, den Toten des Krieges als Erinnerung gewidmet, aufgehängt von den vereinigten Großschlächtereien der Stadt Paris. Namen, eine Jahreszahl . . . Ich studiere die Markttafeln. Und beim Aufsehen bleiben mir Worte haften, ein paar Worte von der Inschrift, die die Gefallenen ehren soll. So:

    La Boucherie en gros

    1914–1918

    Die Parallele ist vollständig.

    Abattoirs de la Villette : histoire
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Abattoirs_de_la_Villette

    #Paris #La_Villette #1925 #boucherie #abattoir #guerre #première_guerre_mondiale #reportage

  • #Dheepan

    Dheepan est un combattant des #Tigres_tamouls. La #guerre_civile touche à sa fin au #Sri_Lanka, la défaite est proche, Dheepan décide de fuir. Il emmène avec lui une femme et une petite fille qu’il ne connaît pas, espérant ainsi obtenir plus facilement l’asile politique en Europe en les faisant passer pour sa famille. Arrivée à Paris, cette « famille » vivote d’un foyer d’accueil à l’autre, jusqu’à ce que Dheepan obtienne un emploi de gardien d’immeuble en banlieue, dans la cité « Le Pré ». Dheepan espère y bâtir une nouvelle vie et construire un véritable foyer pour sa fausse femme et sa fausse fille. Cependant, la violence quotidienne de la cité fait ressurgir les blessures encore ouvertes de la guerre. Le soldat Dheepan va devoir renouer avec ses instincts guerriers pour protéger ce qu’il espérait voir devenir sa « vraie » famille.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Dheepan
    #migrations #réfugiés #réfugiés_sri-lankais #asile #Paris #violence

  • #mondial de l’auto-destruction
    http://carfree.fr/index.php/2022/10/24/mondial-de-lauto-destruction-2

    Lors du mondial de l’auto-destruction vendredi dernier, une dizaine d’activistes d’Extinction Rebellion ont occupé le stand de voitures « d’exception » du salon de l’automobile. Ils ont dénoncé une industrie polluante qui Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #action_directe #actions #activisme #paris #salon_automobile

  • Corps d’une adolescente asphyxiée découvert dans une malle à Paris, 6 personnes en garde à vue (Sputniknews)
    https://www.crashdebug.fr/corps-d-une-adolescente-asphyxiee-decouvert-dans-une-malle-a-paris-6-pers

    On ne t’oublieras pas lola,

    #Paris Lola 12 ans, retrouvée #égorgée et enfermée dans une #malle dans le 19e arrondissement Les 4 #suspects actuellement en #GAV sont tous nés en #Algérie ➡️ L’horreur absolue pic.twitter.com/2BhakFKBLo — 🇫🇷 Patriote Sécurité Privé Public Reconquete (@PatrioteEngager) October 16, 2022

    Elle avait 12 ans et rentrait du collège. Son corps a été retrouvé vendredi soir dans une malle en plastique près de chez elle, dans le 19e arrondissement de Paris, et six personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire macabre.

    Il était 23H00 quand un SDF a signalé à la police la découverte d’une boîte opaque renfermant le corps d’une adolescente, dans la cour intérieure d’un immeuble de cet arrondissement de l’Est parisien. Le corps de la collégienne (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • En Ile-de-France, sans travaux de rénovation énergétique, près d’un #logement sur deux sera bientôt interdit à la location
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/13/immobilier-l-ile-de-france-face-au-defi-vertigineux-des-passoires-thermiques

    Derrière la discorde, des intérêts divergents entre une majorité de propriétaires occupant leurs logements et une minorité de propriétaires bailleurs ayant mis leurs biens en location. Rien n’oblige les premiers à faire les travaux, alors que les seconds, s’ils ne rénovent pas, ne pourront plus louer leurs appartements dès le 1er janvier 2023, s’ils sont étiquetés « G » et particulièrement énergivores (avec une consommation supérieure à 450 kilowattheures par mètre carré par an). L’interdiction concernera ensuite tous les biens classés « G » en 2025, les « F » en 2028 et les « E » en 2034, comme le prévoit la loi Climat et résilience.

    [...] La plus grande alerte concerne #Paris, de loin le territoire le plus exposé, avec 265 000 logements locatifs privés classés « E », « F » ou « G », soit les deux tiers du parc locatif privé parisien. Des territoires ruraux rencontrent toutefois des difficultés analogues, comme le pays de Fontainebleau ou le Provinois, où près des deux tiers des locations privées sont énergivores.

    [...] Alors que le temps presse, une enquête réalisée en septembre par la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), auprès de ses adhérents sur le terrain, a révélé que moins d’un tiers des propriétaires bailleurs de passoires énergétiques choisissaient de rénover leur bien. Le principal frein à la réalisation de travaux de #rénovation_énergétique étant leur coût, mais aussi, dans plus de 40 % des cas, le fait d’être tributaires d’une décision d’AG de copropriété.

    A l’image de celle de Houilles, les copropriétés peuvent en effet faire obstacle. « Tant qu’il n’y aura pas de geste fort en direction des propriétaires occupants, ils ne voteront pas les travaux, jamais ! », s’exclame Christophe Demerson, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers. La multiplication des acteurs au sein d’un même immeuble, depuis le début des années 2000, avec le retrait des bailleurs institutionnels ou la vente d’appartements HLM, a « affaibli la capacité à engager des rénovations énergétiques efficaces », note encore l’étude de l’Institut Paris région.

  • Les sans culottes à la conquête de Paris - Jacques Pauwels

    Jacques Pauwels, historien, politologue et essayiste belgo-canadien expliquera comment la Révolution française se résuma à maints égards à une conquête de Paris par le petit peuple de la capitale, qui habitait majoritairement dans le faubourg Saint-Antoine. Éliminant un obstacle symbolique mais également physique, la Bastille, les « sans-culottes » faubouriens ont envahi la capitale et s’en sont rendus maîtres. Ils ont « déroyalisé » « décléricalisé » et, enfin de compte, « révolutionné » et « républicanisé » ce qui avait été une « ville royale », évoquant l’Ancien Régime avec ses palais fleurdelisés, sa surabondance d’édifices religieux et ses orgueilleux hôtels aristocratiques. Mais c’est la (haute) bourgeoisie qui, grâce surtout à Bonaparte, a pu cueillir les fruits des efforts révolutionnaires des sans-culottes. Par conséquent, Paris transformé non pas en une ville appartenant au petit peuple mais en une Babylone de la bourgeoisie, une métropole saupoudrée de monuments glorifiant le bienfaiteur primordial de cette classe.

    https://www.youtube.com/watch?v=fJMxYdtxgOQ


    #Histoire #Paris

  • La Société protectrice des #piétons
    http://carfree.fr/index.php/2022/10/05/la-societe-protectrice-des-pietons

    Un des actes les plus courageux auxquels puisse se livrer un homme solidement trempé, c’est d’aller à pied dans #paris – dans le Paris du centre. On frémit en songeant Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Insécurité_routière #Marche_à_pied #circulation #histoire #humour #marche #sécurité_routière

  • Mobilités : quand les pratiques informelles expliquent la laborieuse transition climatique
    https://metropolitiques.eu/Mobilites-quand-les-pratiques-informelles-expliquent-la-laborieuse-t

    Pourquoi les politiques de transition écologique des #mobilités sont-elles si difficiles à mettre en œuvre ? Jean-Baptiste Frétigny pointe l’écart entre règles et pratiques effectives des citoyens, des entreprises et même des acteurs publics chargés de les appliquer. Les États tiendront-ils leurs engagements en matière de réduction de l’empreinte écologique des mobilités ? À l’heure de l’urgence climatique, les transports produisant 31 % des émissions territoriales françaises en 2019 (CITEPA 2021), la #Essais

    / mobilité, #informel, #Paris, #Île-de-France, #Grenoble, #La_Réunion, #changement_climatique, politiques (...)

    #politiques_publiques
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_fretigny.pdf

  • #Journal du #Regard : Septembre 2022
    http://liminaire.fr/journal/article/journal-du-regard-septembre-2022

    https://youtu.be/4DWmKjULzaw

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions Nous ne faisons qu’apparaître dans un monde soumis comme nous au pouvoir du temps. Dans le silence qui suit la fin du signal de départ. Dans un seul et unique instant. Non pas suites sans principe de (...) #Journal / #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Paris, #Famille, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Ciel, #Voyage, (...)

  • #Paris a installé 2 #radars_sonores qui permettent de détecter les véhicules dépassant les 90 dB, soit 4 fois le bruit d’un poids lourd. En 2023, les amendes de 135 € commenceront à tomber si les radars sont homologués à l’issue de la phase de test. Mais ça semble assez dérisoire pour lutter contre la #pollution_sonore.

    Europe struggles to turn down volume on deadly traffic noise
    https://www.politico.eu/article/eu-france-paris-european-green-deal-noise-pollution-in-cities-sounds-like-a

    One in five Europeans are exposed to harmful noise levels daily. In many urban centers more than half the population is exposed to levels above those recommended by the EU — mainly because they live and work near busy roads.

    [...] Research shows that chronic noise can lead to heightened stress levels and inflammation of the arteries, which in turn triggers cardiovascular problems.

    According to the EEA, noise is a factor in an estimated 48,000 new cases of ischemic heart disease each year; annually some 12,000 premature deaths across Europe are attributed to consistent exposure to sound pollution.

    As part of the European Green Deal, the European Commission has issued a Zero Pollution Action Plan that set the goal of reducing the share of people “chronically disturbed by transport noise” by 30 percent compared to 2017 levels by the end of the decade.

    But draft estimates by the agency indicate the number of people chronically affected by traffic noise might actually increase by 2030.

    [...] With no serious obligations imposed at the EU level, the decision to address noise pollution has largely been left up to city governments.

    Mietlicki said that noise radars could play a major role in curbing these irritating antics. Paris’ devices are designed to detect vehicles making noise that surpasses the 85 to 90 decibel limit.

    During this initial pilot stage they are only collecting information on mobility-related noise, but the radars are set to eventually be used to sanction noisy drives with €135 fines.

    #bruitparif

  • Convocation entre amis sous l’oeil de Jaurès
    Treize syndicats de policiers s’unissent avant les élections professionnelles de décembre

    *Ce nouveau pôle, constitué autour d’Alliance et de l’UNSA-Police, a été présenté mercredi à #Paris sous le regard du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.

    Une démonstration de force au service d’une machine de guerre syndicale. Treize syndicats de la police nationale, tous représentatifs, ont officialisé, mercredi 28 septembre, leur union en vue des élections professionnelles de décembre. Tête de pont de ce rapprochement historique, le syndicat Alliance a vu large pour l’occasion, en garnissant les bancs de la Bourse du travail [de police, Merci La Ville de Paris, proprio des locaux ndc] , dans le Xe arrondissement de Paris, de centaines de ses adhérents, priés de se vêtir aux couleurs de l’organisation – bleu foncé.

    Au total, ce nouveau pôle constitué autour d’Alliance et de l’UNSA-Police, l’autre poids lourd de l’attelage, rassemble plusieurs syndicats de commissaires et d’officiers, de personnels administratifs et techniques, et jusqu’aux psychologues. De quoi nourrir les discours de superlatifs. « Nous sommes incontestablement majoritaires dans le corps des gradés et des gardiens, des personnels administratifs et techniques, des commissaires, et prochainement des officiers », s’est félicité Fabien Vanhemelryck, secrétaire national d’Alliance, tandis que son alter ego d’UNSA-Police, Olivier Varlet, évoquait « une journée importante et sans doute historique (…) sans précédent dans l’histoire de la police ».

    L’enjeu n’a en tout cas pas échappé à la haute hiérarchie policière, conviée à assister aux prises de parole depuis la tribune même : sous le regard sévère de la statue de Jean Jaurès, à deux pas du pupitre où s’exprimaient les responsables syndicaux, avaient pris place le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux – qui avait défendu sa réforme de la police devant la commission des lois du Sénat le matin même –, le préfet de police de Paris Laurent Nunez, nommé en juillet, et le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) Nicolas Lerner. L’invité de marque de la grand-messe syndicale restait toutefois le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dont la venue a été mûrement réfléchie. « Ma présence ici n’est pas le signe d’un soutien à un quelconque syndicat, s’est-il défendu. Lorsque l’on m’invite, je viens. »

    Un enjeu éminemment politique

    Le taux de syndicalisation des policiers, de l’ordre de 80 % toutes obédiences confondes, ne laisse guère de choix au ministre alors que sa loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (Lopmi) doit être votée d’ici à la fin de l’année.
    Cet engagement, répété et martelé depuis des mois, ne relève pas seulement d’une action ministérielle purement technique, sorte de relevé de conclusions du Beauvau de la sécurité, qui s’est déroulé en 2021 sur fond de malaise policier. Il témoigne bien d’un enjeu éminemment politique pour le numéro trois du gouvernement, avant d’autres échéances cruciales d’un agenda particulièrement lourd : une vaste réforme de la police nationale, prévue pour 2023 – la date du 1er janvier, initialement envisagée, ne semble cependant plus de rigueur – et la préparation de la Coupe du monde de rugby puis des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024.

    Les syndicats ont parfaitement saisi que cette séquence, à peine entamée, leur offrait une sérieuse opportunité pour tenter d’ obtenir encore davantage que 15 milliards d’euros en cinq ans, soit le montant promis par M. Darmanin pour mener à son terme la révolution copernicienne de la police par laquelle il entend marquer son passage Place Beauvau.

    « Ce bloc syndical peut être un obstacle ou un atout »
    « On ne saurait remettre en cause le régime des retraites [des policiers] », a ainsi prévenu Fabien Vanhemelryk, en s’adressant directement au ministre : « Ce nouveau bloc syndical peut être un obstacle ou un atout selon la direction que vous envisagerez. » Et d’égrener, dans cette profusion de sigles et d’acronymes qui jalonne chaque discours policier, une série de revendications, notamment l’augmentation de « l’indemnité de sujétion spéciale » des policiers de terrain – comprendre : la prime de risque – mais encore la création d’un dispositif identique pour les personnels administratifs, techniques et spécialisés, ou l’instauration de peines planchers contre les agresseurs de membres des forces de l’ordre.

    « Toutes les promesses que j’ai faites, je les ai tenues, a répliqué le ministre de l’intérieur. Mais on ne finance pas une Lopmi de 15 milliards d’euros avec de l’argent tombé du ciel. » Si Gérald Darmanin s’est dit prêt à travailler avec les syndicats et à « défendre les intérêts des policiers », il a d’abord réaffirmé sa « solidarité avec le gouvernement ».

    Pendant les quarante-cinq minutes de son allocution, le locataire de la Place Beauvau a rendu hommage aux six fonctionnaires morts ou blessés, eu « une pensée pour les trente-huit collègues qui se sont suicidés », a rappelé son bilan et vanté sa réforme en cours.
    Sans oublier de prévenir, lui aussi, dans une manière de réponse aux exigences des organisations professionnelles : « S’il y a convergence de syndicats, elle ne se fera pas sur le dos du ministère de l’intérieur ».

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/28/treize-syndicats-de-policiers-s-unissent-avant-les-elections-professionnelle

    sur le dos ou autrement, on s’en fiche de leur kamasoutra, on sait qui paiera les dégâts

    #police

  • En images : le soulèvement des femmes iraniennes émeut la planète
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/25/en-images-le-soulevement-des-femmes-iraniennes-emeut-la-planete_6143123_3210

    Le mouvement de contestation déclenché par la mort de Mahsa Amini ne cesse de prendre de l’ampleur, en Iran et en dehors, mouvement qui a été durement réprimé, faisant au moins 35 morts. Retour en images sur un peu plus d’une semaine de soulèvement des femmes iraniennes.

    L’article inclut une tournée mondiale de grandes villes avec photos de manifs de soutien à la révolte, sauf Paris, où aujourd’hui la police à gazé et chargé les manifestant.es qui approchaient de l’ambassade. Pas non plus d’image d’attaques de commissariat ou d’autres bâtiments publics en Iran, de voitures de police brûlées, de flics en débandade que l’on a pu voir ailleurs.

    (ça semble sans paywall)

  • « #Paris Respire » : les rues de la capitale interdites aux voitures dimanche 18 septembre entre 11 heures et 18 heures
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/09/18/paris-respire-les-rues-de-la-capitale-interdites-aux-voitures-dimanche-18-se

    En 2021, le jour de la même opération, les concentrations de dioxyde d’azote avaient été « inférieures de près de 20 % à celles d’un dimanche habituel », selon l’observatoire de la qualité de l’air en région parisienne Airparif.

    #air