• Le bonheur au #jardin : villégiature et maisons de #campagne autour de #Paris au XIXe siècle
    https://metropolitiques.eu/Le-bonheur-au-jardin-villegiature-et-maisons-de-campagne-autour-de-P

    Fuir la ville pour la campagne est déjà, au XIXe siècle, le rêve des citadins confrontés à la promiscuité et aux miasmes d’une capitale en pleine croissance. Isabelle Rabault-Mazières met en lumière l’histoire des représentations littéraires de la #villégiature, désormais associées à la #banlieue résidentielle. À partir du Second Empire, journalistes, écrivains et caricaturistes tournent régulièrement en dérision une nouvelle mode perçue comme très contagieuse : la « fièvre de la villégiature » (Lemer s.d., p. #Terrains

    / campagne, #histoire, #littérature, Paris, villégiature, banlieue, jardin

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_rabault.pdf

  • Nik l’intégrat’ion
    https://nantes.indymedia.org/posts/149314/nik-lintegration

    La boîte Intégrat située 1 rue Eugene Jumin, dans le 19ème arrondissement parisien ainsi que 1 avenue du Général Leclerc à Choisy-le-Roi se fait très clairement du biz sur le dos des personnes qui n’ont pas une situation administrative régulière en France. Cette boîte profite de la galère de certains…

    #frontière #Paris #Global

  • #Journal du regard : Juin 2025

    https://liminaire.fr/chronique/journal/article/journal-du-regard-juin-2025

    https://www.youtube.com/watch?v=5ue__HJy39o

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions

    (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Photographie, #Jardin, #Cimetière, #Création, #Éte, (...)

  • Titresfrançais.fr : “les temps sont durs pour les sans-papiers mais nous franchement, ça va”
    https://nantes.indymedia.org/posts/148991/titresfrancais-fr-les-temps-sont-durs-pour-les-sans-papiers-mais-n

    Ces derniers temps, on a vu fleurir dans #Paris et ailleurs des tas de nouvelles entreprises, aux néons bleu-blanc-rouge dans les vitrines, aux logos imitant celui des services publics, ou dont les locaux reconstituent les guichets de la préfecture (!). Installées dans les quartiers chics, dans les gares ou là…

    #Boîtes_collabo #Bruno_Retailleau #frontières #Global

  • A Paris, la « fournaise » sous les toits en pleine vague de chaleur : « J’ai hâte que ça se termine, ce n’est pas vivable »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/21/a-paris-la-fournaise-sous-les-toits-en-pleine-vague-de-chaleur-j-ai-hate-que

    Les toits sous lesquels ils se trouvent sont souvent recouverts de zinc, un matériau apprécié pour sa durabilité et sa pose facile, mais qui présente un inconvénient majeur : il emmagasine et restitue fortement la #chaleur. D’après une étude de l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), publiée en octobre 2022, 78 % des #toitures parisiennes, soit environ 21,4 millions de mètres carrés, sont composées de ce métal.

    [...]

    Sous les combles, la température dépasse souvent 30 °C – bien au-delà des seuils recommandés par la réglementation environnementale de 2020, qui fixe une température intérieure idéale entre 26 °C et 28 °C comme maximum journalier ?]. En 2024, selon le baromètre du médiateur national de l’énergie, 42 % des Français déclarent avoir souffert de la chaleur dans leur logement pendant au moins vingt-quatre heures. Un phénomène accentué dans les « chambres de bonne », mal isolées avec des diagnostics énergétiques classés E, F ou G.

    #logement #isolation_thermique #Paris #habiter_un_four_basse_température

    • Vers une proposition de loi transpartisane pour éliminer les « bouilloires thermiques », ces logements qui deviennent invivables à cause de la chaleur
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/26/canicules-vers-une-proposition-de-loi-transpartisane-pour-lutter-contre-les-

      L’étude note que durant l’été 2024, 42 % des Français, selon le Médiateur national de l’énergie Monsieur mon cul sur la commode], ont souffert de la chaleur dans leur logement alors que les températures étaient considérées comme modérées. Ils étaient 59 % l’été 2022, frappé par la canicule, avec des températures proches de celles que connaît la France actuellement. Les auteurs relèvent aussi que 40 % des logements ne sont pas pleinement équipés de protections solaires.

      Les personnes les plus touchées par la précarité énergétique l’été sont les étudiants, les jeunes et les habitants de quartiers populaires. Ainsi, 37 % des ménages modestes (moins de 1 000 euros de revenus nets) déclarent souffrir de la chaleur dans leur logement, contre 20 % chez les plus aisés, selon l’Ademe. Les habitants de quartiers populaires sont 59 %, contre 43 % à l’échelle nationale, selon des données de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.

      https://archive.ph/GgyyW

      #bouilloires_thermiques

  • Qualité de l’air : les particules ultrafines à proximité du trafic routier empoisonnent la santé des Parisiens – Libération
    https://www.liberation.fr/environnement/pollution/qualite-de-lair-les-particules-ultrafines-a-proximite-du-trafic-routier-e

    Dans la capitale, les niveaux de ces particules de la taille d’un virus, sont deux à trois fois plus élevés sur les grandes artères que dans les quartiers préservés des voitures, alerte un nouveau rapport d’AirParif ce vendredi 20 juin.

    « oué mé fau pa punir les povres qui peuve pa fèr autrement que polluer, yeanamar de l’écologipunitive »

    Nos contemporains sont des crétins.

    • Oui, bien sûr. Par contre pour pouvoir (à peu près) se loger dans l’agglomération parisienne ou toute autre ville, quand tu n’as pas de gros revenus, tu ne peux que choisir des zones à proximité du trafic routier (périph’s grands axes et boulevards). Et à ces endroits-là, tu ne trouves pas seulement des « voitures de pauvres » mais aussi des camions et toutes sortes de véhicules qui font circuler des marchandises ou des personnes liées à des activités professionnelles, artisans indépendants ou salariés d’entreprises de services. Ce matin, dans mon bled, c’étaient les tracteurs (énormes) qui dégradaient fortement la qualité de l’air rendu bien aussi pestilentiel que celui des périph’s urbains.

    • Si les autres #particules fines, les PM10 et PM2.5, sont réglementées, ce n’est pas le cas des ultrafines [#PUF, <0.1 micromètre], qui échappent encore à toute norme. « La directive européenne de 2024 impose leur surveillance, mais sans fixer de seuil à ne pas dépasser », précise Airparif.

      Etude sur les particules ultrafines à Paris
      https://www.airparif.fr/etudes/2025/etude-sur-les-particules-ultrafines-paris-campagnes-de-mesure-hiver-printem

      La comparaison des concentrations en nombre de PUF aux autres villes européennes considérées dans cette étude indique que les niveaux mesurés à #Paris lors des campagnes en 2022 et 2023 sont plus forts que ceux des autres villes pour ces mêmes périodes, à la fois en proximité au trafic routier et en situation de fond.

      Trois fois plus qu’à Londres par exemple...

  • Des données officielles confirment la pollution autour de l’incinérateur d’Ivry-Paris 13, l’un des plus grands et anciens d’Europe
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/05/27/des-donnees-officielles-confirment-la-pollution-autour-de-l-incinerateur-d-i

    En février 2022, une étude de la fondation ToxicoWatch, spécialisée dans l’analyse toxicologique des polluants émis par les incinérateurs, pour le collectif 3R, avait révélé une contamination massive aux dioxines des œufs dans les poulaillers à Ivry et aux alentours. Depuis, l’ARS recommande toujours de ne pas consommer d’œufs issus de poulaillers domestiques dans 410 communes de l’aire urbaine de Paris et répète que l’incinérateur est une source de pollution parmi d’autres avec le trafic routier ou le brûlage de déchets à l’air libre.

    En avril, une nouvelle étude de ToxicoWatch a mis en évidence des niveaux importants de dioxines et de métaux lourds dans des mousses prélevées à moins de un kilomètre de l’incinérateur notamment dans des cours d’écoles d’Ivry et de la commune voisine de Charenton-le-Pont. Le Syctom a alors mis en cause la méthodologie de la fondation et assuré, comme en février 2022, que le lien n’est pas établi avec l’incinérateur, situé près du périphérique, à cheval sur Ivry et le 13e arrondissement de Paris.

    [...]

    Les concentrations relevées autour de l’incinérateur d’Ivry-Paris 13 oscillent donc entre près de deux fois et dix fois au-dessus de la valeur réglementaire allemande à mesure que l’on se rapproche de l’usine. « Ces données montrent qu’il y a bien une pollution due à l’incinération et pas seulement au trafic routier, contrairement à ce que répète le Syctom à chaque étude », commente Amélie Boespflug, coprésidente du collectif 3R.

    [...] En avril, les représentants de parents d’élèves FCPE de plusieurs écoles ont écrit à l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France avec cette question : « Est-il dangereux d’élever nos enfants à Ivry-sur-Seine ? » Le journal municipal de mai précise que les services de la ville étudient « une éventuelle répartition des élèves concernées dans d’autres établissements ». « Si on m’explique qu’il y a un risque sanitaire, je déplacerai les enfants, dit au Monde le maire (Parti communiste français) d’Ivry, Philippe Bouyssou. J’ai besoin d’un positionnement clair et sans ambiguïtés des autorités sanitaires : est-ce que oui ou non il y a un risque avec les retombées de dioxines ? »

    #pollution #air #déchets #incinérateur #ivry #Paris #école #cancer

    • « C’est l’incinérateur qui doit fermer, pas les écoles » : profs et parents veulent des réponses sur la pollution de l’usine
      https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/ivry-sur-seine-94200/cest-lincinerateur-qui-doit-fermer-pas-les-ecoles-profs-et-parents-veulen

      Aucun lien, pour le moment, n’est fait entre ces cas et l’incinérateur. Mais pour les représentants syndicaux, il y aurait un nombre anormal de cas de cancers dans cet établissement [lycée Romain-Rolland d’Ivry-sur-Seine]. La FSU exige également une plus grande transparence sur les prélèvements réalisés au sein du lycée et de la zone proche de l’incinérateur.

      Sans accès à ces demandes, le syndicaliste assure que les personnels pourraient, à la rentrée, faire valoir leur droit de retrait et qu’une "grève est tout à fait possible. Mais l’idéal serait d’éviter le conflit en informant sur l’état des contaminations, en envisageant de déplacer les écoles, de végétaliser, de mettre en place des purificateurs d’air ou autres solutions. »

      Au-delà des profs, c’est toute la communauté éducative qui n’en peut plus du flou concernant ce qu’elle estime être un manque de communication des autorités autour de cette fameuse pollution aux dioxines. Près de 72 conseils locaux de parents d’élèves d’Ivry mais aussi des XIIe et XIIIe arrondissements de Paris exigent même « l’arrêt immédiat de l’incinération de déchets à Ivry-sur-Seine ».

      « On espérait être rassurés de la part des pouvoirs publics lors de la dernière réunion mais on est ressorti alarmés. On était choqué du manque de réponse, on a presque vécu ça comme un manque de respect ou de sérieux », souffle Tomas Ibarlucia, papa d’un jeune garçon scolarisé dans l’école élémentaire l’Orme au Chat et représentant des parents d’élèves.

      « Quand j’entends qu’on pourrait déplacer les écoles, je trouve ça inacceptable. C’est l’incinérateur qui doit fermer ! ». Selon lui, des habitants envisageraient de déménager face à cette situation. « Soit les autorités publiques nous démontrent que ces pollutions sont sans risque ou alors ils prennent toutes les mesures nécessaires. Parce que si les enfants tombent malades ce sera de leur responsabilité. »

  • [Nantes] Le 12 juin, les archéologues des Pays de la Loire manifestent à #Paris.
    https://nantes.indymedia.org/posts/147471/nantes-le-12-juin-les-archeologues-des-pays-de-la-loire-manifesten

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE Plus de 50 archéologues nantais·es et ligérien·nes mobilisé·es contre le démantèlement de l’archéologie préventive. Le 7 juin 2025, à #Nantes. Le Collectif de Lutte des Archéologues Nantais.es annonce que plus de 50 archéologues de la région des Pays de la Loire se déplaceront à Paris le jeudi…

    #archéologie #Autogestion #CLAN #Manifestation #Local

  • Ce que les gentrifieuses disent des quartiers riches
    https://metropolitiques.eu/Ce-que-les-gentrifieuses-disent-des-quartiers-riches.html

    Pourquoi les #femmes des classes moyennes déclarent-elles se sentir plus en sécurité dans les quartiers mélangés de la capitale que dans ses beaux quartiers ? Clément Rivière montre que les perceptions féminines des espaces publics peuvent déjouer les représentations socialement dominantes. Que disent les gentrifieuses des quartiers riches ? L’intérêt de cette question m’est apparu avec la récurrence de l’évocation des « beaux quartiers » (Pinçon et Pinçon-Charlot 1989) en tant qu’espaces associés à la « #Terrains

    / #Île-de-France, #bourgeoisie, #espace_public, femmes, #genre, #gentrification, #Paris

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-riviere.pdf

  • #Journal du regard : Mai 2025

    https://liminaire.fr/chronique/journal/article/journal-du-regard-mai-2025

    https://www.youtube.com/watch?v=8FLCqozCzqs

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions

    (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Fontainebleau, #Photographie, #Jardin, #Cimetière, #Création, #IA, #Printemps, #Musée (...)

  • La crise du chiffonnage à #Paris (1900-1939)
    https://metropolitiques.eu/La-crise-du-chiffonnage-a-Paris-1900-1939.html

    Les chiffonniers ont marqué l’histoire des représentations de Paris. Dans les années 1940, leur disparition signe la fin d’un monde professionnel du recyclage, victime de l’industrialisation du traitement des #déchets privilégiant l’incinération et la mise en décharge. Pendant le premier tiers du XXe siècle, la région parisienne devient l’une des métropoles les plus urbanisées et industrialisées de l’Europe continentale. Les conséquences environnementales de la croissance démographique et les changements #Essais

    / déchets, Paris, #banlieue, #chiffonnier, #hygiène, #incinération, #collecte_des_ordures, #histoire

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_ramon.pdf

  • #Paris said au revoir to cars. Air pollution maps reveal a dramatic change.

    Air pollution fell substantially as the city restricted car traffic and made way for parks and bike lanes.

    Over the past 20 years, Paris has undergone a major physical transformation, trading automotive arteries for bike lanes, adding green spaces and eliminating 50,000 parking spaces.
    Part of the payoff has been invisible — in the air itself.
    Airparif, an independent group that tracks air quality for France’s capital region, said this week that levels of fine particulate matter (PM 2.5) have decreased 55 percent since 2005, while nitrogen dioxide levels have fallen 50 percent. It attributed this to “regulations and public policies,” including steps to limit traffic and ban the most polluting vehicles.

    Air pollution heat maps show the levels of 20 years ago as a pulsing red — almost every neighborhood above the European Union’s limit for nitrogen dioxide, which results from the combustion of fossil fuels. By 2023, the red zone had shrunk to only a web of fine lines across and around the city, representing the busiest roads and highways.
    The change shows how ambitious policymaking can directly improve health in large cities. Air pollution is often described by health experts as a silent killer. Both PM 2.5 and nitrogen dioxide have been linked to major health problems, including heart attacks, lung cancer, bronchitis and asthma.

    Paris has been led since 2014 by Mayor Anne Hidalgo, a Socialist who has pushed for many of the green policies and has described her wish for a “Paris that breathes, a Paris that is more agreeable to live in.”

    Her proposals have faced pushback — from right-leaning politicians, a car owners’ association and suburban commuters, who say that targeting cars makes their lives more difficult.
    But last month, Parisians voted in a referendum to turn an additional 500 streets over to pedestrians. A year earlier, Paris had moved to sharply increase parking fees for SUVs, forcing drivers to pay three times more than they would for smaller cars. The city has also turned a bank of the Seine from a busy artery into a pedestrian zone and banned most car traffic from the shopping boulevard of Rue de Rivoli.
    Carlos Moreno, a professor at Paris 1 Panthéon-Sorbonne University and a former adviser to the city, said the French capital has developed “an urban policy based on well-being.”

    https://www.washingtonpost.com/climate-solutions/2025/04/12/air-pollution-paris-health-cars
    https://archive.is/29uTN#selection-1573.0-1621.177
    #vélo #cartographie #visualisation #transports #statistiques #chiffres #air #qualité_de_l'air #pollution #pollution_de_l'air #restrictions #modes_de_transport #aménagement_urbain #urbanisme #zones_piétonnes #aménagement_du_territoire
    #ressources_pédagogiques

  • Un restaurateur condamné pour avoir expulsé illégalement un cuisinier sans-papiers à Paris
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/un-restaurateur-condamne-pour-avoir-expulse-illegalemen
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/c9miXoQCUvq5UcMu5YQKldDZ0Mc/930x620/regions/2025/05/08/restaaa-681cc17bc2dfa351435190.jpg

    Un studio insalubre, pour un loyer de 580 euros par mois, sans bail, prélevé sur le salaire. Alors qu’un restaurateur parisien a été condamné en référé à verser 11 000 euros à l’un de ses anciens cuisiniers, l’employé, un homme sans-papiers originaire de Mauritanie, travaillait depuis trois ans dans un restaurant du 10e arrondissement : l’Appartement Saint-Martin.

    Avec sa femme et son bébé, il était logé dans un studio au-dessus des Triplettes de Belleville, un autre restaurant situé dans le 20e, appartenant au même patron. "Je vivais dans un appartement de trois pièces, partagé en trois. Avec ma famille on vivait dans une chambre, où ils ont rajouté une cabine de douche. Il y avait des rats et des trous. La fenêtre ne fermait pas. Et il n’y avait pas de chauffage", témoigne l’ancien cuisinier.

    En mars dernier, le locataire, qui a dénoncé ses conditions de travail, est expulsé alors que le couple est à l’hôpital pour soigner son enfant. Les passeports, les vêtements, des bijoux et 2 000 euros en liquide disparaissent.

    #Paris #restauration #sans-papiers

  • A Paris, derrière les fermetures de classes, une académie aux multiples exceptions
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/06/a-paris-derriere-les-fermetures-de-classes-une-academie-aux-multiples-except
    Grosse baffe du Monde aux mobilisations de cette année dans le 1er degré parisien, particulièrement touché par les suppressions de postes et de classes et par la menace de voir les décharges d’enseignement des directions supprimées.
    Les anciens recteurs ont un avis très fin sur le sujet :

    « Les conditions et l’offre d’enseignement à Paris sont extraordinaires et sans équivalent dans le paysage éducatif français », observe Bernard Beignier, qui a dirigé l’académie d’avril 2024 à mars 2025.
    ...
    l’« offre de formation exceptionnelle » des collèges et lycées, note Christophe Kerrero, ancien recteur de l’académie (2020-2024). « Le parent parisien, majoritairement cadre, est exigeant : une section européenne en lycée est une évidence, l’impossibilité de suivre une langue vivante rare, inacceptable », écrit-il dans son livre

    #école #Paris #extraordinaire #exceptionnel

  • #Journal du regard : Avril 2025

    https://liminaire.fr/chronique/journal/article/journal-du-regard-avril-2025

    https://www.youtube.com/watch?v=QcKLOf2u-xM

    Chaque mois, un film regroupant l’ensemble des images prises au fil des jours, le mois précédent, et le texte qui s’écrit en creux. « Une sorte de palimpseste, dans lequel doivent transparaître les traces - ténues mais non déchiffrables - de l’écriture “préalable” ». Jorge Luis Borges, Fictions

    (...) #Journal, #Vidéo, #Architecture, #Art, #Écriture, #Voix, #Sons, #Mémoire, #Paysage, #Ville, #Journal_du_regard, #Regard, #Dérive, #Paris, #Photographie, #Jardin, #Création, #Printemps, #Mer, #Nice, #Marseille, (...)

  • Le #Défenseur_des_droits décrit des pratiques policières « d’#éviction » de personnes considérées comme « #indésirables » à #Paris

    Un #rapport publié ce mercredi par le Défenseur des droits dévoile les pratiques de contrôles policiers et de #multiverbalisation à Paris envers certaines catégories de la population. Décrites comme une « politique institutionnelle », ces stratégies viseraient à évincer ces personnes de l’#espace_public parisien.

    En analysant des #contrôles_d’identité policiers et #amendes à répétition, une étude publiée ce mercredi 9 avril par le Défenseur des droits décrit « une #politique_institutionnelle » destinée à évincer de l’espace public parisien des personnes considérées comme « indésirables », soit des jeunes racisés issus de milieux populaires.

    « Le contrôle d’identité et l’#amende_forfaitaire sont fréquemment présentés comme des outils relativement anodins de lutte contre la délinquance », relève ce rapport commandé au centre de recherche sur les inégalités sociales de Sciences-Po.

    « Or, les logiques qui ont accompagné leur mise en place et les lois qui les régissent montrent qu’ils ont en réalité des finalités multiples, favorisant leur usage à des fins d’éviction », sur la base de « l’#âge, le #genre, #assignation_ethno-raciale et #précarité_économique ».

    Les personnes ciblées exposées au « #harcèlement_policier »

    L’étude se base d’abord sur l’analyse d’une enquête menée par l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN) après une plainte pour violences et discriminations mettant en cause des policiers du 12e arrondissement de Paris.

    Ce dossier montre comment, entre 2013 et 2015, « les policiers ont sélectionné, parmi les options fournies par le logiciel de la police nationale, “Perturbateurs - indésirables” comme motif d’intervention », et ce de manière « quasi quotidienne ».

    Or, « ni le terme “éviction” ni celui d’“indésirables” n’existent dans le Code de Procédure pénale, et la loi interdit la #discrimination sur la base de l’origine ou de la situation économique », souligne l’étude.

    Ces pratiques exposent les personnes ciblées « à des situations de harcèlement policier, renforcent leur exclusion sociale et économique et alimentent leur défiance envers les institutions étatiques ».

    Le rapport décrypte également « la pratique de la multiverbalisation » en région parisienne sur la base d’une quarantaine d’entretiens réalisés avec des jeunes multiverbalisés entre janvier 2019 et juin 2024 et qui vivent majoritairement intra-muros.

    Les jeunes ciblés « 140 fois plus verbalisés » lors du Covid

    Les amendes concernent des faits constatés aussi bien de jour qu’en soirée, et visent des tapages diurnes, des crachats ou des abandons d’ordures.

    Elles peuvent être conséquentes. C’est le cas d’Amadou, 19 ans, verbalisé plus d’une centaine de fois entre 2018 et 2023, et dont les dettes frôlent les 32 000 euros, gonflées par la majoration d’amendes non réglées.

    Le rapport souligne aussi les amendes « Covid », et note que « ces jeunes ont en moyenne été 140 fois plus verbalisés pour des #infractions liées à la pandémie de #Covid que le reste de la population d’Ile-de-France ».

    Les municipalités « encouragent » et « légitiment ces pratiques au nom de la protection de la tranquillité des “riverains”, catégorie dont elles excluent de fait les jeunes ciblés », poursuit l’étude qui rappelle qu’en 2023 le Conseil d’Etat a reconnu « l’existence de contrôles d’identité discriminatoires qui ne peuvent être réduits à des cas isolés ».

    https://www.nouvelobs.com/societe/20250409.OBS102530/le-defenseur-des-droits-decrit-des-pratiques-policieres-d-eviction-de-per
    #France
    ping @karine4

  • Antiimperialismus: »Die Fahne war in der ganzen Stadt zu sehen«
    https://www.jungewelt.de/artikel/498448.antiimperialismus-die-fahne-war-in-der-ganzen-stadt-zu-sehen.html

    Über den Dächern von Paris: Das Banner der vietnamesischen Befreiungsfront wehte auf dem Turm von Notre Dame

    19.4.2025 von Frank Schumann - Vor 50 Jahren hissten drei Schweizer das Banner der vietnamesischen Befreiungsfront auf Notre-Dame in Paris. Ein Gespräch mit Olivier Parriaux

    Am 1. Mai vor fünfzig Jahren wurde die südvietnamesische Hauptstadt Saigon – heute Ho-Chi-Minh-Stadt – befreit. Damit endete ein dreißig Jahre währender antikolonialer Befreiungskrieg. Sie und Ihre beiden Freunde Bernard Bachelard und Noé Graff haben indirekt zu diesem Sieg beigetragen.

    Das ist ein wenig übertrieben. Wir drei waren an diesem Befreiungskrieg so beteiligt wie Millionen anderer Menschen weltweit.

    Das mag sein. Aber nur wenige Aktionen sorgten weltweit für Schlagzeilen wie die Ihre: Sie stiegen in Paris auf den fast hundert Meter hohen Dachreiter von Notre-Dame und hissten die Fahne der Front national de libération du Sud Viêt Nam (FNL), der Volksbefreiungsbewegung Südvietnams. Ein Fanal – und niemand wusste, wer die rotblaue Fahne mit dem gelben Stern dort oben angebracht hatte.

    Na ja, auf den Klappentext des Buches, in welchem wir jetzt darüber berichten, hat der Verlag geschrieben, wir hätten Geschichte geschrieben, ohne namentlich in die Geschichtsbücher einzugehen. Das trifft zu, die Aktion lief damals ein wenig konspirativ. Aber wir hätten es ein wenig bescheidener formuliert.

    Wären seinerzeit Ihre Namen bekannt geworden, hätte es möglicherweise strafrechtliche Konsequenzen gehabt. Mindestens den Hubschraubereinsatz der Polizei hätten Sie bezahlen müssen.

    Mag sein. Wir haben danach jedenfalls keinen Besuch von der Polizei erhalten, und nun ist die Sache verjährt, weshalb wir sie auch öffentlich machen können. Unter unseren Namen.

    Die Aktion ist verjährt, aber nicht vergessen. Wie kamen Sie damals überhaupt auf diese Idee, dort, in Lausanne, in der Schweiz, wo Sie lebten?

    Es gab einen aktuellen und einen tieferliegenden Grund. Seit 1945 führte die Kolonialmacht Frankreich Krieg in Indochina. Es hatte 1954 eine Friedenskonferenz in Genf gegeben, die zur Teilung Vietnams am 17. Breitengrad führte. Es sollten jedoch gesamtvietnamesische Wahlen abgehalten werden, woran sich aber das inzwischen in Südvietnam installierte Regime der Franzosen und der Amerikaner nicht beteiligte. Saigon begründete seine Verweigerung damit, dass man in Genf an den Gesprächen nicht beteiligt gewesen sei. So formierte sich im Süden 1960 eine nationale Befreiungsbewegung, die FNL. Sie wurde unterstützt von der Demokratischen Republik Vietnam, DRV, die im Norden entstanden war. 1964 behaupteten die USA, im Golf von Tonkin, vor der Küste der DRV, seien zwei ihrer Kriegsschiffe von nordvietnamesischen Kriegsschiffen angegriffen worden. Eine Lüge, wie der US-Verteidigungsminister McNamara Jahrzehnte später zugab. Damit aber rechtfertigten die USA ihren Krieg gegen die DRV. Die Pläne dafür lagen seit 1963 vor. Washington wollte Vietnam in die Steinzeit zurückbomben und das Vordringen »des Kommunismus« verhindern.

    Das war die geopolitische Ausgangslage. Und was war der unmittelbare Anlass für Ihre demonstrative Solidaritätsaktion?

    An jenem Januarwochenende 1969 begann in Paris die Vietnam-Konferenz, an der neben den USA und der DRV die FNL und Südvietnam teilnahmen. Der Kampf um die Wiedervereinigung des Landes und die Vertreibung aller Kolonialmächte sollten endlich am Verhandlungstisch beendet werden. Und am Montag, dem 20. Januar, sollte der neue US-Präsident Richard Nixon in Washington in sein Amt eingeführt werden. Millionen friedensbewegte Amerikaner wollten an diesem Tag auf die Straße gehen, um gegen den barbarischen Krieg zu protestieren, und wir in Europa wollten ein Signal der Verbundenheit setzen.

    Wer waren »wir«?

    Drei junge Antiimperialisten aus dem französischen Kanton Vaud. Mit Bernard war ich seit zehn Jahren befreundet, wir hatten gemeinsam die École normale für Lehrer in Lausanne besucht. Noé lernten wir im Mai 1968 bei den Studentenprotesten kennen.

    Sie waren also damals Studenten?

    Noé studierte Jura, ich Physik und Bernard arbeitete bereits als Sportlehrer. Er war mit 27 Jahren der Älteste in unserem Trio. Noé war zwei Jahre jünger, ich ein Jahr.

    Wer von Ihnen hatte die Idee für diese Aktion?

    Ich. Das hing wohl auch mit meiner protestantischen Herkunft zusammen. Meine Eltern waren Dorflehrer. Als ich dreizehn war, läuteten am 20. November 1956 bei uns die Kirchenglocken. Um 11.25 Uhr – 35 Minuten vor der üblichen Zeit. Das hatte der Schweizer Bundesrat so angeordnet. Das Glockengeläut galt nicht den Toten in Ägypten – seit drei Wochen bombardierten nämlich die französische und die britische Luftwaffe Städte am Suezkanal, weil der Kanal von den Ägyptern drei Monate zuvor verstaatlicht worden war. Das Glockengeläut galt dem »Volksaufstand« in Ungarn und dessen militärischer Niederwerfung durch die Sowjets. Fortan waren nicht wie bisher »die Deutschen«, sondern »die Russen« die Bösen. Die Kommunisten – und natürlich waren alle Sowjets und deren Vasallen hinterm eisernen Vorhang Kommunisten – galten von Stund an auch in Helvetien als Ursprung allen Weltübels. Und die Vietcong – so nannten die Amerikaner die Befreiungskräfte in Vietnam – waren natürlich ebenfalls Kommunisten.

    Sie hätten auch jede andere Kirche nehmen können, warum Notre-Dame?

    Weil Notre-Dame die prominenteste Kirche von Paris war. Bernard und ich hatten auch schon am 21. Juni 1968 auf dem Berner Münster bei einer Demonstration zur Unterstützung der FNL die Fahne gehisst, und auch auf der Kathedrale von Lausanne hatten wir es getan. Aber Notre-Dame war ein internationales Symbol.

    Wie haben Sie sich vorbereitet?

    Keiner von uns war Bergsteiger oder Fassadenkletterer. Wir waren jung und motiviert. Bernard als Sportlehrer hingegen war der einzige von uns, der auch physisch vorbereitet war. Er ist in der Januarkälte auch allein bis zum Kreuz an der Spitze des Dachreiters gestiegen. Ich sicherte ihn von unterhalb des Überhangs, der zum Kreuz führte. Meine wichtigste Aufgabe bestand jedoch darin, beim Abstieg die Eisensprossen durchzusägen, damit niemand hinaufsteigen konnte, um die Fahne zu entfernen. Die Eisen waren aber schon ziemlich durchgerostet.

    Also sportlich haben Sie sich nicht besonders vorbereitet. Sonst aber?

    Wir haben wochenlang in der Bibliothek gesessen und die Architektur von Notre-Dame studiert. Wir mussten doch eruieren, wie man vom Belfried zum höchsten Punkt kommt.

    Daraus schließe ich, dass zuvor von Ihnen noch keiner in der Pariser Kathedrale war.

    Da schließen Sie richtig.

    Und sonst wusste niemand davon?

    Nein. Bis auf Bernards Lebensgefährtin. François hat das drei mal fünf Meter große Seidenbanner genäht, die Karabinerhaken angebracht und die Fahne wie eine Ziehharmonika gefaltet. Sie wurde von zehn Gummibändern zusammengehalten. Daran war eine zwölf Meter lange Reißleine befestigt. Daran zogen dann Bernard und ich von unterhalb des Überhangs. Klappte alles wunderbar – die Fahne entfaltete sich gegen Mitternacht. Wir hatten uns nach 15 Uhr mit der letzten Touristengruppe in die Kathedrale begeben, außerhalb des Südturms die Dunkelheit abgewartet und waren über den Nordturm und das Dach bis zum Flèche geklettert.

    Olivier Parriaux, Bernard Bachelard, Noé Graff (v. l. n .r.)

    Also noch einmal: Sie fuhren mit Graffs klappriger Ente die reichlich fünfhundert Kilometer nach Paris, ließen sich in Notre-Dame einschließen, hissten die Fahne und fuhren wieder nach Lausanne zurück.

    So ungefähr. Vorher haben wir aber noch in der Nacht in den Briefkasten von Le Monde, eine von den drei auflagenstärksten Tageszeitungen Frankreichs, eine Erklärung eingeworfen. Die Welt sollte doch erfahren, warum wir die FNL-Fahne gehisst hatten. Nämlich: um zu zeigen, auf wessen Seite wir in diesem globalen Krieg der Kolonisatoren gegen die Kolonisierten standen. Wir unterstützten alles, was den Unterdrückern schadete. Diese waren militant, wir reagierten ebenso. Ja, wir haben in Lausanne auch die Schaufensterscheiben von US-Banken eingeworfen und Reifen von Nobelkarossen in den Touristenzentren zerstochen. Mit dieser Aktion auf Notre-Dame jedoch wollten wir unsere Solidarität mit den Vietnamesen bekunden, die in Paris den Vertretern des Aggressors gegenübersaßen und ihm in Vietnam militärischen Widerstand entgegensetzten.

    Kam die Botschaft an?

    O ja. Die Fahne war faktisch in der ganzen Stadt zu sehen. Und die Medien dokumentierten genüsslich die vergeblichen Versuche von Polizei und Feuerwehr, sie von der Turmspitze zu entfernen. Die Leitern waren zu kurz, die Sprossen entfernt. Dann suchten sie einen Freiwilligen, der sich vom Hubschrauber abseilen ließ, um vom sechs Meter großen Kupferkreuz die augenscheinlich verhasste Fahne herunterzureißen. Diese Bilder gingen um die Welt.

    Ja, auch die DDR-Nachrichtenagentur ADN berichtete damals darüber. Und auch die Presse in den USA.

    Auf der ersten Seite der New York Times gab es einen Bericht: »Während in Paris die Friedensgespräche laufen, hängte jemand eine Vietcong-Fahne an die Spitze von Notre-Dame. Es bedurfte einiger verrückter Überflüge eines Helikopters, um diese zu entfernen.«

    Einer der Organisatoren der Protestmärsche in den USA, Bill Zimmerman, sagte später: »Unsere Stimmung hob sich, als wir die Titelseite der New York Times mit den beiden Fotos sahen. Über Notre-Dame in Paris, dem Ort der Verhandlungen zur Beendigung des Krieges in Vietnam, war eine Flagge der südvietnamesischen Befreiungsbewegung gehisst worden. Seit vier Jahren hatten wir in den USA für die Beendigung dieses Krieges demonstriert und protestiert. Die Fahne auf Notre-Dame war das sichtbare Zeichen dafür, dass dies auf der ganzen Welt passierte. Wir wurden ermutigt, noch entschlossener diesen Kampf fortzusetzen.«

    Gab es auch andere Reaktionen?

    Natürlich. Das diktatorische Regime in Südvietnam, an dessen Spitze ein bekennender Katholik stand und dessen Regierung andere Religionen unterdrückte, protestierte bei der Kirchenführung in Paris. Durch das Hissen der FNL-Flagge sei die Kirche geschändet worden. Mitnichten, lautete die Antwort des Erzbischofs: Nur das Innere der Kathedrale ist heilig, das Gebäude gehört Frankreich. Ein Missbrauch der Kirche durch Friedensaktivisten sei nicht erfolgt.

    Und auch die Pariser Polizei zollte Respekt, wenngleich sie mehr auf die sportive Seite der Aktion abhob. Ein Presseoffizier erklärte: »Wer die Fahne dort oben angebracht hat, muss erstaunlichen Mut und starke Nerven gehabt haben.« Das seien »echte Profis« gewesen, die an alles gedacht haben. »Es sind die Haltegriffe aus Eisen entfernt worden.«

    Und die Vietnamesen?

    Die Provisorische Revolutionäre Regierung Südvietnams saß als Unterhändler in Paris mit am Tisch, sie hielt sich diplomatisch zurück, auch, um nicht den Eindruck zu wecken, sie hätte das inszeniert. Nach dem erfolgreichen Abschluss der Verhandlungen am 27. Januar 1973 dankte sie aber allen, »die das Banner der FNL hochhielten und damit den legitimen Kampf der Vietnamesen gegen den Angriffskrieg der USA unterstützen«. Das galt auch uns.

    Le Duc Tho und Henry Kissinger, die Wortführer der beiden Seiten, wurden anschließend mit dem Friedensnobelpreis geehrt.

    Ja, Kissinger nahm ihn. Aber Le Duc Tho, der gemeinsam mit Ho Chi Minh und Vo Nguyen Giap, inspiriert von Le Duan, die FNL gegründet hatte, lehnte die Annahme des Preises ab. Mit der zutreffenden Begründung, dass in seinem Land noch immer kein Frieden herrsche. Der kam erst am 1. Mai 1975, nach dreißig Jahren antikolonialen Kampfes.

    Und 1976 endete nach 22 Jahren auch die Teilung Vietnams … Wann waren Sie zum ersten Mal in Vietnam?

    Im November 2024, gemeinsam mit meinem Freund Bernard. Die Kommunistische Partei in Ho-Chi-Minh-Stadt hatte uns eingeladen. Man feierte uns dort wie Helden – was wir im Interesse der historischen Wahrheit zurückwiesen. Die Vietnamesen waren die Helden! Sie hatten gegen einen mächtigen Gegner ihre Freiheit errungen. Die Amerikaner hatten über Vietnam viermal mehr Bomben abgeworfen als während des Zweiten Weltkrieges in Europa, sie versprühten achtzig Millionen Liter Entlaubungsmittel, um den Nachschub aus Nordvietnam auf dem Ho-Chi-Minh-Pfad zu unterbinden. Es blieben zwanzig Millionen Krater und von Dioxin verseuchter Boden zurück. Etwa eine Million Menschen wurden durch Agent Blue und Agent Orange schwer geschädigt, 150.000 Kinder kamen mit Geburtsfehlern zur Welt. Noch immer werden in jedem Jahr vier- bis sechstausend missgebildete Kinder geboren. Wir besuchten einige Krankenhäuser, wo diese armen Geschöpfe, diese Opfer der Killerchemie des US-Konzerns Monsanto, betreut werden. Agent Orange, das sollte man wissen, wurde von einem 1954 mit der Bayer AG – hervorgegangen aus der I. G. Farben – gegründeten Joint Venture des Monsanto-Konzerns produziert …

    US-Vietnam-Veteranen verklagten die Giftmischer von Monsanto – die zahlten 1985 über 180 Millionen US-Dollar. Eine Klage der vietnamesischen Vereinigung der Opfer von Agent Orange gegen Monsanto und weitere Chemiekonzerne hingegen wurde im März 2005 von einem US-amerikanischen Bundesgericht abgelehnt.

    – Waren Sie jemals politisch organisiert?

    Als wir die Fahne in Paris hissten, war ich bei der christlichen Jugend. Im Sommer 1969 schlossen wir drei uns der Ligue Marxiste Révolutionnaire (LMR) an, die 1974 der trotzkistischen IV. Internationale beitrat. Wir zogen die politische Provokation und gezielte Regelverstöße dem parlamentarischen Kampf der traditionellen Linken vor. Jetzt gehe ich nur noch zu Demonstrationen.

    Aber wir drei unterstützen politisch und auch finanziell die Bemühungen von Tran To Nga, einer französisch-vietnamesischen Journalistin, die seit Jahren für die Opfer der US-Chemiewaffen juristisch streitet. Sie unterrichtete für die FNL Kinder in Südvietnam, verlor ihre erste Tochter durch Agent Orange und brachte die zweite im Gefängnis von Saigon zur Welt. Auch krank von den US-Herbiziden wie ihre Mutter.

    Sie schlugen eine Wissenschaftslaufbahn ein, promovierten. In den neunziger Jahren waren Sie auch an der Friedrich-Schiller-Universität in Jena. Woran erinnern Sie sich besonders?

    An die sozialen und mentalen Verwerfungen als Folge der zu hastigen, abrupten Wiedervereinigung. Die solidarischen Beziehungen, die sich in der DDR-Gesellschaft entwickelt hatten, lösten sich auf. Was ich bedauerte.

    Sie haben dort gelehrt?

    Nein, ich leitete von Jena aus ein Vorhaben des europäischen Technologieforschungsprojektes Eureka. Daran waren dreißig Akademiker und Partner in der Industrie beteiligt, fünf davon kamen aus der DDR. Ich entdeckte ein bemerkenswertes technologisches Potential und eine wissenschaftliche Kultur, anders als das, was ich in der UdSSR gesehen hatte. Ich schätzte die Arbeitsatmosphäre und die hohe Beteiligung von Frauen an der wissenschaftlichen Forschung sehr. Viele Kollegen bewerteten die neue, die kapitalistische Arbeitsweise kritisch und empfanden, obwohl sie gegenüber Westdeutschen grundsätzlich aufgeschlossen waren, es als Bevormundung und Zurücksetzung, wenn ihnen weniger qualifizierte Wessis vor die Nase gesetzt wurden. Was ich verstand.

    2019 ging Notre-Dame in Flammen auf, der Dachreiter, auf dem Bachelard und Sie fünfzig Jahre zuvor die Fahne gehisst hatten, brannte wie eine Fackel und stürzte durchs Dach. Was dachten Sie dabei? Waren Sie jemals wieder in der Kathedrale?

    Dieses Unglück berührte uns sehr. Die Bilder gaben den Anstoß, die Erinnerung an unsere Aktion endlich zu Papier zu bringen, wir gingen schließlich auf die Achtzig zu. Mit einem Kamerateam aus Ho-Chi-Minh-Stadt, das einen Film zum 50. Jahrestag der Befreiung Südvietnams drehte, besuchten wir vor wenigen Wochen erneut Notre-Dame, das am 8. Dezember 2024 wieder eröffnet worden war.

    #Vietnam #anticolonialisme #Paris #histoire

  • À Paris, un homme en errance de 35 ans meurt après une intervention de police
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180425/paris-un-homme-en-errance-de-35-ans-meurt-apres-une-intervention-de-police

    D’après les informations de Mediapart, une équipe mobile du Samu social en maraude, composée de quatre personnes, a appelé la police vers 3 heures du matin après avoir observé le comportement confus d’un homme qui semblait très agité, déambulait pieds nus et parlait tout seul. 

    Cet homme se serait d’abord jeté à plusieurs reprises devant les véhicules qui circulaient sur la chaussée, dont certains l’auraient même heurté, avant de s’en prendre physiquement à deux jeunes passants qui se sont défendus. L’un d’eux, blessé au poignet dans la bagarre, a été conduit à l’hôpital Saint-Antoine après les faits pour recevoir des soins. 

    Les travailleurs sociaux, inquiets du danger que l’homme en errance pouvait présenter pour lui-même et pour autrui, ont appelé la police à deux reprises. Après avoir attendu près de vingt minutes que celle-ci intervienne, tout en le suivant à distance, ils ont finalement sollicité une patrouille de police arrêtée à un feu rouge, sur le boulevard Voltaire, pour qu’elle agisse au plus vite. Ils auraient prévenu les policiers que l’homme s’était montré « agressif », ce à quoi l’un des agents aurait répondu : « Ça tombe bien, ce soir, moi aussi je suis agressif », selon un témoin.

    Auditionnés par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) vendredi 11 avril, trois membres de l’équipe mobile du Samu social ont décrit une intervention de police très violente. D’après leur récit, les policiers ont pratiqué une prise d’étranglement arrière pour maîtriser l’homme en crise, puis ont fait usage de leur taser à trois reprises au moins, dont l’une alors que l’homme était déjà au sol, entravé aux mains et aux pieds. 

    Face aux enquêteurs, ils ont également témoigné de coups de poing au visage et dans les côtes de cet homme dont les policiers voulaient obtenir l’identité, et qui portait un bracelet d’hôpital au poignet. Il aurait de son côté mordu une fonctionnaire de police. Après l’arrivée de renforts, la victime a été transférée dans un hôpital parisien, en réanimation. Son décès a été constaté mercredi 9 avril.

    #police #violences_policières #Paris

  • Manifestation antifasciste & antiraciste le 10 mai contre la venue des fascistes à #Paris !
    https://nantes.indymedia.org/posts/144244/manifestation-antifasciste-antiraciste-le-10-mai-contre-la-venue-d

    Manifestation antifasciste & antiraciste contre la venue des fascistes à Paris, le samedi 10 mai à 14h à Port-Royal, suivez les infos sur l’instagram @manifantifa10mai Depuis 30 ans, les fachos défilent le 9 mai dans Paris pour commémorer la mort d’un des leurs, tombé d’un toit en marge d’une manifestation…

    #Antifascisme #Global