• #Vidéo « Ça fait super mal en fait ! » : des députés ont expérimenté un simulateur de règles douloureuses

    Les députés écologistes #Sébastien_Peytavie et #Marie_Charlotte_Garin vont défendre une proposition d’#arrêt_menstruel à l’Assemblée, fin mars.
    Des petits cris de douleur. Les députés écologistes Sébastien Peytavie et Marie-Charlotte Garin ont fait tester à certains de leurs collègues masculines un simulateur de règles douloureuses, alors que leur proposition de loi pour instaurer un arrêt menstruel doit être débattue à partir du 27 mars à l’Assemblée nationale. Le texte, qui doit être étudié dans le cadre de la niche parlementaire écologiste, propose aux personnes atteintes de règles incapacitantes, et pouvant le justifier par un certificat médical, de prendre jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, sans carence.

    Dans une vidéo publiée sur X (ex-Twitter) vendredi 22 mars (https://twitter.com/speytavie/status/1771268422820590019), plusieurs députés de tout bord se prêtent à l’exercice... non sans douleur. « Ça fait super mal en fait ! », réagit notamment Benjamin Saint-Huile, député Liot du Nord. « Très douloureux », a aussi commenté l’ancien ministre Clément Beaune, redevenu député Renaissance de Paris. « C’est bien cette expérience, cela nous permet de mieux se mettre à la place… C’est horrible en fait », a réagi le député Les Républicains de l’Oise Maxime Minot.

    En février, le groupe socialiste au Sénat avait échoué à faire adopter un texte similaire. Le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, s’était montré ouvert à la discussion pour « continuer à briser les tabous », mais il s’était opposé à cette généralisation qui « tourne le dos au dialogue social », évoquant notamment le « risque de discrimination à l’embauche ».

    https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ca-fait-super-mal-en-fait-des-deputes-ont-experimente-un-simulate
    #règles #menstruations #douleur #hommes #femmes #test #expérimentation #parlement #France

  • « … mais ils vont voir : je leur en réserve une sévère… »
    Jane ne s’habitue pas bien à mes expressions. Elle ne me questionne pas ; mais, pour lui faire relever les yeux du tricot où elle s’escrime, la patronne le veut fini pour dimanche, il faut vraiment qu’elle se sente intriguée : « Une sévère ?… »
    Les yeux de Jane sont doux, indulgents, presque amusés. Ma parole, elle me charrie, elle ne me croit pas, elle ne saisit rien.
    Je rejoins le silence. »

    #argot #parler

  • « Parler ! Comme, parmi toutes les vacheries que la guimbarde a faites à ma carcasse, figure une « difficulté à articuler proprement – paraît que j’en ai pour trois ans –, j’en profite pour ne plus jacter du tout. Ou alors, « pour les besoins du service » et d’une voix imperceptible et bredouillante ; ainsi, on renonce vite à s’entretenir avec moi. Je ne veux ni entretenir, ni être entretenue ; c’est pourquoi, aussi, je marne comme une enragée à ces casquettes de mort. »

    La Cavale Partie II chapitre XIII

    #parler #accident #maladie

    • #Maipi-Clarke, plus jeune élue néo-zélandaise, sidère le parlement avec son premier discours enflammé

      En décembre, Hana-Rawhiti Maipi-Clarke, jeune députée maorie, a électrifié la chambre avec un haka en pleine séance.

      Voilà un excellent remède pour les députés qui somnolent sur leur strapontin. Au Parlement de Nouvelle-Zélande, une jeune élue maorie a fait sensation le 12 décembre dernier avec un discours enflammé combiné d’un haka, en pleine séance parlementaire, devenu depuis viral sur les réseaux sociaux.

      Lors des élections législatives du 14 octobre, Hana-Rawhiti Maipi-Clarke (Parti maori) est devenue à 21 ans la plus jeune élue de l’histoire du Parlement néo-zélandais. Alors que son peuple indigène dénonce la politique « raciste » du nouveau gouvernement conservateur à son endroit, la députée a exécuté un haka durant son discours inaugural, avant d’appeler les Maoris à tenir tête au Premier ministre Christopher Luxon, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

      Rendue célèbre par l’équipe nationale de rugby, le haka est une danse traditionnelle maorie, pratiquée durant des compétitions sportives ou des cérémonies, et qui vise à impressionner un adversaire.
      « Je mourrais pour vous »

      « Ce gouvernement a attaqué mon monde de tous les côtés : notre santé, notre environnement, notre eau, notre terre, nos ressources naturelles, nos quartiers maoris, notre langue, nos enfants et mon droit, ainsi que le vôtre, d’être dans ce pays, selon notre constitution », a lancé Hana-Rawhiti Maipi-Clarke. « Je suis à votre service, à l’intérieur et à l’extérieur de ce parlement. Je mourrais pour vous dans cette chambre et je vivrais pour vous à l’extérieur
      de ces murs », a-t-elle ajouté à l’attention de son peuple.

      Début décembre, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Nouvelle-Zélande pour protester contre la politique du gouvernement conservateur nouvellement élu à l’égard de la population autochtone maorie. Des manifestations, soutenues par le parti maori Te Pati Maori, ont notamment été organisées à Auckland et Wellington, constituant un premier test pour le Premier ministre Christopher Luxon.

      Les dirigeants maoris accusent la coalition conservatrice de politiques racistes, menaçant notamment un traité qui protège les droits des peuples autochtones. Ils s’opposent aux projets de changement de nom de certains départements du maori à l’anglais et de fermeture de l’autorité sanitaire maorie, Te Aka Whai Ora.

      https://www.huffingtonpost.fr/international/video/maipi-clarke-plus-jeune-elue-neo-zelandaise-sidere-le-parlement-avec-

  • #France : la demande de levée de l’#immunité #parlementaire de #Meyer_Habib rejetée

    "Dans une réponse rendue publique samedi 23 décembre par des députés du mouvement de gauche radicale La France insoumise (LFI), la présidente de l’#Assemblée_nationale #Yaël_Braun_Pivet ont écrit que « les propos tenus par un parlementaire dans l’hémicycle de l’Assemblée sont couverts, conformément à l’article 26 de la Constitution, par le principe d’irresponsabilité, lequel présente un caractère absolu et qu’aucune procédure ne permet de "lever" ».

    Des députés socialistes, écologistes et insoumis avaient mis en cause une phrase prononcée par Meyer Habib, député des Français établis hors de France, lors de la séance de questions au gouvernement mardi.

    « Alors que la ministre (des Affaires étrangères française Catherine Colonna) était invitée à réagir à la mort d’un agent du Quai d’Orsay, à la suite des bombardements israéliens sur un bâtiment d’habitation abritant des civils, le député Meyer Habib a prononcé distinctement, et par deux fois, les mots : "Et ce n’est pas fini !" », des propos pouvant « s’apparenter à l’apologie de crimes de guerre », avaient estimé ces députés.

    Meyer Habib, dont la circonscription comprend #Israël, est un partisan farouche de l’État hébreu, et soutient les bombardements et opérations militaires à #Gaza, déclenchés après les attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre dernier en Israël.
    #LFI fustige « les soutiens inconditionnels des criminels de guerre israéliens »

    Le député avait vivement réagi à la démarche de ces élus de gauche, estimant que « leur pétard mouillé n’était qu’un contre-feu grossier pour tenter de faire oublier l’apologie du terrorisme répétée, le négationnisme et l’antisémitisme à l’œuvre dans leurs rangs depuis le 7 octobre ».

    La décision de la présidente de l’Assemblée de rejeter la demande de levée d’immunité suscite ce 23 décembre un vif mécontentement dans les rangs de la gauche radicale.

    « Les soutiens inconditionnels des #criminels_de_guerre israéliens se protègent entre eux. Un député français peut donc en toute tranquillité faire une apologie de crimes de guerre. Quelle honte ! », a déclaré le député Thomas Portes sur la plateforme X (ex-Twitter). "

    https://francais.rt.com/france/108543-france-demande-levee-immunite-parlementaire-meyer-habib

    #politique #international #racisme #suprématisme #racaille #sionisme #fascisme #juif #Palestine #changement #vangauguin

  • En direct, le projet de loi « immigration » rejeté par les députés : Gérald Darmanin reçu à l’Elysée
    https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/12/11/en-direct-le-projet-de-loi-immigration-rejete-par-les-deputes-gerald-darmani

    Live en cours
    En direct, le projet de loi « immigration » rejeté par les députés : Gérald Darmanin reçu à l’Elysée. L’Assemblée nationale a adopté par 270 voix contre 265 une motion de rejet préalable au projet de loi relatif à l’immigration. L’union opportune des voix de la gauche, de LR et du RN a permis d’infliger une lourde défaite politique au gouvernement.

    #Covid-19#migration#migrant#france#loimigration#parlement#immigration#politiquemigratoire

  • Identification of bodies from the Mediterranean - Parliamentary question - E-001950/2023

    In recent years, the Mediterranean has carried thousands of migrants’ bodies onto European beaches, and more than half of those bodies have never been identified.

    Given that it is not possible to identify the majority of people who die while crossing the Mediterranean, in its resolution adopted on 19 May 2021 on the protection of human rights and the EU’s external policy on migration, Parliament called for ‘a coordinated European approach in order to ensure prompt and effective identification processes, and to establish a database of those who died on their way to the EU as well of their belongings and personal items’ and a parallel database containing data about missing people provided by those looking for them.

    From a legal and administrative perspective, it is also important for the living that victims are identified.

    In the light of the above:

    1. Does the Commission not think that the failure to identify victims could hinder the principle of family reunification and block any possibility that justice may be obtained for any crimes committed against individual migrants?

    2. Does it not agree that failing to work to identify the dead violates the right to good mental health of those looking for them?

    3. Will it follow up on Parliament’s request by presenting a legislative proposal to harmonise the victim identification procedure?

    Submitted:16.6.2023

    https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2023-001950_EN.html

    #identification #migrations #asile #réfugiés #mourir_en_mer #morts_en_mer #Méditerranée #mer_méditerranée #parlement_européen #EU #UE #union_européenne #base_de_données #disparus #droits_humains

    • le ministre de l’Intérieur ne risque rien pénalement car la prescription dans ce genre de cas est de six ans. Un délai largement dépassé. Le #Parlement_européen pourrait néanmoins toujours demander le remboursement des sommes perçues dans un délai de cinq ans « à partir du moment où il a connu ou aurait dû connaître les faits en cause », renchérit Anticor. Si c’était le cas, le quadra devrait redonner un peu moins de 20.000 euros à l’institution, sans compter les intérêts.

      #emploi_fictif

  • « L’aggravation récente des effets du réchauffement coïncide, et c’est une autre cause de sidération, avec un retour apparent du climatoscepticisme », Stéphane Foucart

    Il n’est pas possible de décrire en quelques lignes l’état de sidération dans lequel l’été qui s’achève a plongé les chercheurs en sciences du climat. A l’impressionnante succession de catastrophes visibles et d’événements extrêmes qui ont frappé (et continuent de frapper) les populations des deux hémisphères se sont ajoutés des phénomènes bien plus discrets, qui n’ont pas généré d’images spectaculaires, mais qui ont fortement impressionné les scientifiques.

    L’envolée des températures de l’Atlantique Nord, le défaut de reconstitution des glaces de mer autour de l’Antarctique, notamment, ont suscité chez nombre d’observateurs une terreur teintée d’incrédulité. Au premier coup d’œil sur les courbes de températures de l’océan, un chercheur confie avoir eu le réflexe de penser que les radiomètres du système de surveillance par satellite Copernicus étaient peut-être défectueux. Ce n’était – hélas – pas le cas.

    Cette aggravation récente des effets du réchauffement coïncide, et c’est une autre cause de sidération, avec un retour apparent du climatoscepticisme dans la conversation publique. Très marqués sur les réseaux sociaux ces derniers mois, les discours niant la réalité du changement climatique et/ou ses causes anthropiques seraient sur une pente ascendante depuis quelques années. Une enquête d’opinion internationale, coordonnée par EDF et l’institut Ipsos, suggère un essor du climatoscepticisme dans plusieurs grands pays entre 2019 et 2022. En France, selon ce sondage, environ 37 % de la population serait climatosceptique en 2022, en augmentation de huit points par rapport à l’année précédente.

    Mille nuances de scepticisme

    D’autres enquêtes, comme celle publiée en 2022 par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), suggèrent des chiffres supérieurs : 43 % des Français estimeraient que la contribution humaine au réchauffement est nulle ou non déterminante. A l’inverse, le baromètre annuel de l’Ademe, mené avec l’institut OpinionWay, ne retrouve pas un tel niveau de défiance et évaluait l’an dernier à environ 81 % la proportion de Français convaincus par la réalité et les causes humaines du réchauffement. Fait remarquable : à l’inverse des précédentes études, ce baromètre met en évidence, ces dernières années, un accroissement de la confiance des Français dans le consensus scientifique sur la réalité et les causes du changement climatique.

    Une part de ces divergences s’explique probablement par la forme des questions posées, l’ordre dans lequel elles sont posées, le contexte général de chaque enquête, etc. Et même, peut-être, par la météo du jour, lorsque les participants ont répondu aux questionnaires. Aucune enquête d’opinion, si bien menée soit-elle, ne permet d’épuiser la question du climatoscepticisme. Et, si l’on étend sa définition à ce qu’elle devrait être – c’est-à-dire en tenant aussi compte de la perception de l’échelle des dégâts prévisibles du réchauffement et l’ampleur des transformations socio-économiques à accomplir pour les atténuer –, il est probable que le climatoscepticisme soit, en réalité, à peu près généralisé dans la société.

    Le monde politique en est le reflet. Il n’y existe aujourd’hui presque plus de déni pleinement assumé sur le sujet. Néanmoins, il persiste, à travers tout l’échiquier politique, une variété de prises de position ou de déclarations trahissant mille nuances de scepticisme. A commencer par le président de la République, qui, dans ses vœux pour l’année 2023, marquée par des températures caniculaires et la pire sécheresse depuis quatre siècles en Europe, s’est interrogé : « Qui aurait pu prédire (…) la crise climatique aux effets spectaculaires, cet été dans notre pays ? » Ce n’est pas un lapsus.

    Un tel texte n’a pas été prononcé sans avoir été méticuleusement relu par les collaborateurs d’Emmanuel Macron : que cette phrase, ignorant plus de trois décennies d’expertise internationale sur le changement climatique, ait pu être énoncée suggère une forme inconsciente de climatoscepticisme, non seulement chez le chef de l’Etat, mais dans tout son entourage.

    Déclarations convenues

    Ce qui est vrai à l’Elysée l’est aussi à tous les niveaux de responsabilité, et à travers presque tout le spectre politique. De l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui attribue la crise climatique à la démographie africaine, au député (RN) du Loiret Thomas Ménagé, qui estime que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) « exagère ». Dans des communes de la « banlieue rouge » de Paris, on fait arracher des arbres centenaires – un des meilleurs remparts contre les îlots de chaleur urbains – pour des aménagements urbains contingents, comme si la prochaine canicule était la dernière.

    Quant à Carole Delga, la présidente (PS) du conseil régional d’Occitanie, elle assure placer très haut la question climatique dans l’ordre de ses priorités, tout en soutenant l’abattage de centaines d’arbres et le bétonnage de plus de 300 hectares de terres agricoles pour construire l’A69, entre Castres et Toulouse.

    Faire de la politique, c’est bien sûr faire des choix et les assumer, en dépit de ce que peut être l’état de la connaissance. Mais ces arbitrages trahissent chez ceux qui les prennent, au-delà des déclarations convenues, un for intérieur profondément sceptique sur la réalité de la menace et tout son potentiel d’aggravation.

    « Nous sommes tous climatosceptiques », déclarait le philosophe australien Clive Hamilton, en 2018, dans un entretien au Monde. Deux records, tombés cet été, en offrent une saisissante illustration. Juillet a été le plus chaud jamais mesuré à la surface de la planète et, le 6 de ce mois-là, l’aviation commerciale battait son record, avec 134 386 liaisons effectuées au cours de cette seule journée.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/10/l-aggravation-recente-des-effets-du-rechauffement-coincide-et-c-est-une-autr

    #déni #climat #réchauffement_climatique #écologie #climatoscepticisme #capitalocène

    • « Nous sommes tous des climatosceptiques », 2018.

      Pour le philosophe australien Clive Hamilton, il est « presque impossible d’accepter toute la vérité sur ce que nous avons fait subir à la Terre ».

      Pourquoi est-il si compliqué d’agir contre le changement climatique ?

      L’une des raisons réside dans le déni de la réalité scientifique. Aux Etats-Unis, le climatoscepticisme a été inventé et propagé par l’industrie des énergies fossiles dans les années 1990. Mais ensuite, la science climatique, à la fin des années 2000, a été intégrée à une guerre culturelle qui n’a plus rien à voir avec les faits ou les preuves.

      Pour les conservateurs, rejeter la science est devenu l’expression de leur identité. Ils considèrent que la science climatique est promue par l’#écologie_politique. Or ils combattent l’écologie, au même titre que tous les progrès sociaux survenus dans les années 1960 (l’émancipation des femmes, le mouvement des droits civiques, les mouvements LGBT ou encore le pacifisme) qui, selon eux, sapent les bases d’une société chrétienne. Pour les faire évoluer sur le changement climatique, il faudrait changer leur identité, leur conception d’eux-mêmes en tant qu’êtres politiques, ce qui est extrêmement difficile.


      Donald Trump montre, avec sa main, la faiblesse du réchauffement climatique qui est, selon lui, en cours, alors qu’il annonce le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris, le 1er juin 2017 à Washington. KEVIN LAMARQUE / REUTERS
      Le problème vient donc surtout des climatosceptiques américains ?

      Il serait facile de seulement rejeter la faute sur les climatosceptiques et sur le président américain Donald Trump, mais la réalité est que nous sommes tous climatosceptiques. Il est presque impossible d’accepter toute la vérité sur ce que nous avons fait subir à la Terre . C’est si radical, si choquant, qu’il est très difficile de vivre avec tous les jours, cela nous en demande trop d’un point de vue émotionnel. J’ai vu des gens vivre avec cette idée au quotidien, ils ont développé une forme de folie.

      Accepter la totalité du message des scientifiques sur le climat signifierait abandonner le principe fondamental de la modernité, c’est-à-dire l’idée d’un progrès. Cela signifie renoncer à l’idée selon laquelle le futur est toujours une version améliorée du présent, ce qu’il ne sera plus à l’avenir. Il faudrait au contraire se résigner à un changement de vie radical. Or même ceux qui critiquent le capitalisme en sont dépendants.
      https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/11/19/nous-sommes-tous-des-climatosceptiques_5385641_1652612.html
      https://justpaste.it/czmpt

      #climatologie #vérité #capitalisme

    • Accepter la totalité du message des scientifiques sur le climat signifierait abandonner le principe fondamental de la modernité, c’est-à-dire l’idée d’un progrès. Cela signifie renoncer à l’idée selon laquelle le futur est toujours une version améliorée du présent, ce qu’il ne sera plus à l’avenir. Il faudrait au contraire se résigner à un changement de vie radical. Or même ceux qui critiquent le capitalisme en sont dépendants.

      #progressisme #parle_pour_toi :p

    • @RastaPopoulos, un article pour toi :

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/10/hartmut-rosa-la-logique-moderne-est-intrinsequement-agressive_6188676_3232.h

      Dans Pourquoi la démocratie a besoin de la religion, vous considérez que notre société est captive de « l’accélération » et qu’elle a « perdu le sens du mouvement ». Quelle est la nature de la « situation de crise » qui en découle ?

      Cette formule renvoie à notre expérience quotidienne. Depuis le XVIIIe siècle, la conviction que demain serait meilleur qu’hier guidait chacun : nous allions vers plus de liberté, de savoir, de confort. La sensation d’aller de l’avant dérivait de trois facteurs, que sont la croissance économique, l’accélération technologique et l’innovation culturelle. C’est cette combinaison qui donne la caractéristique première de nos sociétés que j’appelle la « stabilisation dynamique », c’est-à-dire qu’elles sont vouées à accélérer pour maintenir leur équilibre. Nous devons nous développer, innover toujours plus vite pour rester exactement là où nous sommes, coincés dans ce que j’appelle une « immobilité frénétique ». A l’exception de notre société moderne, née au XVIIIe siècle, aucune civilisation n’a jamais vécu dans un tel schéma.
      Lire aussi l’entretien (2016) Hartmut Rosa : « Plus on économise le temps, plus on a la sensation d’en manquer »

      Longtemps, cet imaginaire du progrès a justifié de travailler dur pour que ses enfants aient une vie meilleure. Désormais, cet élan est perdu. Je situerais le point de rupture autour de l’an 2000. Les données montrent que l’écrasante majorité des Américains, des Européens, mais aussi des Coréens et des Japonais avaient perdu la foi de leurs parents. L’objectif est alors devenu que la situation de ses enfants ne recule pas.

      La nouveauté de cette crise n’est donc pas l’accélération, intrinsèque à la modernité, mais la perte du « sens du mouvement », autrement dit du sentiment d’aller de l’avant. Ainsi, les automobiles sont nocives pour l’environnement, mais nous continuons à en fabriquer toujours plus, car le système économique allemand repose sur cette industrie. Nous avons suffisamment de voitures, d’ordinateurs et de vêtements, mais nous devons continuer à en concevoir pour ne pas nous effondrer : sans cela, nous ne pouvons pas maintenir les hôpitaux, payer les retraites, financer les écoles.

    • Hartmut Rosa, penseur de l’accélération : « L’accélération conduit à un état d’agressivité, particulièrement sensible chez les individus des sociétés occidentales »
      https://justpaste.it/ava7d
      in Le Monde des religions et des spiritualités
      heureusement qu’on trouve des gens intelligents pour nous expliquer autrement que "nous ne pouvons pas maintenir les hôpitaux, payer les retraites, financer les écoles" sans le capitalisme.

      #foi #résonance

    • #qui_aurait_pu_predire : que cette phrase, ignorant plus de trois décennies d’expertise internationale sur le changement climatique, ait pu être énoncée suggère une forme inconsciente de climatoscepticisme, non seulement chez le chef de l’Etat, mais dans tout son entourage.

      Forme inconsciente ??? Ça euphémise carrément au Monde.

    • la chose foireuse dans cette phrases c’est le timing (3 décennies, on rigole). quant à la puissance du déni, du refus de reconnaître la réalité d’une perception, d’un savoir, d’un fait traumatisants, c’est un mécanisme de défense du moi, bien ordinaire.
      qu’il s’agisse de la pandémie, du réchauffement climatique ou, plus proche de ce qui se manifeste ici même, de l’antisémitismedegauche, le mensonge s’impose pour sauver le moi et pas simplement comme fruit d’un calcul, comme tant de mensonges. nos maîtres sont des gens biens ordinaires, dans une aliénation transcendantale qui tutoie la folie.

  • ★ Le parlement est la représentation politique de la société bourgeoise - GLJD

    (...) Nous faisons partie du peuple, cette partie du peuple qui exprime de manière presque corporelle son rejet total de ce qu’est la démocratie parlementaire, mais surtout en affirmant de manière très simple qu’on ne perçoit pas de changement fondamental dans notre vie à voter ou à ne pas voter. Tant de politiciens nous ont trompés, nous ont volés. En votant pour eux, la vie allait changer. Mais au lendemain des élections, les petits chefs commandaient toujours à l’usine. Les inspecteurs inspectaient toujours les enseignants et les fins de mois étaient toujours aussi difficiles. La domination du petit peuple continuait. Parfois même avec un changement de gouvernement. Les gens essayaient la gauche puis revenaient à la droite, c’est ce qu’on appelait l’alternance. De nos jours, avec le RN, on parle de tripartition de la politique française. C’est un nouveau terme pour dire qu’il y a maintenant trois pôles qui aspirent au pouvoir et non plus deux comme auparavant (...)

    #politique #bourgeoisie #capitalisme #parlementarisme #vote #élections #politiciens #gauche #droite #extrêmedroite #abstention #antiélectoralisme #antiétatisme #anarchisme #anticapitalisme #émancipation #autogestion

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://le-libertaire.net/le-parlement-est-la-representation-politique-de-la-societe-bourgeoise

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  • [ANALYSE - ACTUALITÉ] Extension du rôle de la Délégation #parlementaire au renseignement pour #contrôler les #ventes d’#armes : une avancée piégée ?

    Le 6 juillet la #LoiDeProgrammationMilitaire (#LPM) 2024-2030 sera examinée par la commission mixte paritaire (réunissant des parlementaires issus des deux chambres). Un sujet sera l’objet de fortes tensions : la mise en place d’un contrôle parlementaire a posteriori des ventes d’armes, suite à l’amendement adopté par les sénateurs le 27 juin dernier. Ce rôle serait confié à la Délégation parlementaire au renseignement (DPR) d’examiner sous le sceau du #SECRETDÉFENSE , les licences d’exportation et d’auditionner des représentants du gouvernement, mais pas de la société civile !

    [LIRE L’ARTICLE COMPLET] https://www.obsarm.info/spip.php?article563

  • "La légalité (et le parlementarisme en tant que légalité en devenir) n’est elle-même qu’une manifestation sociale particulière de la violence politique bourgeoise" (Rosa Luxemburg, Réponse au camarade E. Vandervelde, 14 mai 1902)

    La violence, loin de cesser de jouer un rôle historique par l’apparition de la « légalité » bourgeoise, du parlementarisme, est aujourd’hui, comme à toutes les époques précédentes, la base de l’ordre politique existant. L’Etat capitaliste en entier se base sur la violence. Son organisation militaire en est par elle-même une preuve suffisante et sensible, et le doctrinarisme opportuniste doit vraiment avoir des dons miraculeux pour ne pas s’en apercevoir. Mais les domaines mêmes de la « légalité » en fournissent assez de preuves, si l’on y regarde de plus près. Les crédits chinois ne sont-ils pas des moyens fournis par la « légalité, par le parlementarisme, pour accomplir des actes de violence ? Des sentences de tribunaux, comme celle de Loebtau, ne sont-elles pas l’exercice « légal » de la violence ? Ou mieux : en quoi consiste à vrai dire toute la fonction de la légalité bourgeoise ?

    Si un « libre citoyen » est enfermé par un autre citoyen contre sa volonté, par contrainte, dans un endroit étroit et inhabitable, et si on l’y détient pendant quelque temps, tout le monde comprend que c’est un acte de violence. Mais dès que l’opération s’effectue en vertu d’un livre imprimé, appelé Code pénal, et que cet endroit s’appelle « prison royale prussienne », elle se transforme en un acte de la légalité pacifique. Si un homme est contraint par un autre, et contre sa volonté, de tuer systématiquement ses semblables, c’est un acte de violence. Mais dès que cela s’appelle « service militaire », le bon citoyen s’imagine respirer en pleine paix et légalité. Si une personne, contre sa volonté, est privée par une autre d’une partie de sa propriété ou de son revenu, nul n’hésitera à dire que c’est un acte de violence ; mais dès que cette machination s’appelle « perception des impôts indirects », il ne s’agit que de l’application de la loi.

    En un mot, ce qui se présente à nos yeux comme légalité bourgeoise, n’est autre chose que la violence de la classe dirigeante, élevée d’avance en norme impérative. Dès que les différents actes de violence ont été fixés comme norme obligatoire, la question peut se refléter à l’envers dans le cerveau des juristes bourgeois et tout autant dans ceux des opportunistes socialistes : l’ « ordre légal » comme une création indépendante de la « justice », et la violence de l’Etat comme une simple conséquence, comme une « sanction » des lois. En réalité, la légalité bourgeoise (et le parlementarisme en tant que légalité en devenir) n’est au contraire qu’une certaine forme sociale d’apparition de la #violence_politique de la bourgeoisie, qui fleurit sur son fondement économique.

    C’est ainsi qu’on peut reconnaître combien toute la théorie du légalisme socialiste est fantaisiste. Tandis que les classes dirigeantes s’appuient par toute leur action sur la violence, seul, le prolétariat devrait renoncer d’emblée et une fois pour toutes à l’emploi de la violence dans la lutte contre ces classes. Quelle formidable épée doit-il donc employer pour renverser la violence au pouvoir ? La même légalité, par laquelle la violence de la bourgeoisie s’attribue le cachet de la norme sociale et toute puissante.

    Le domaine de la légalité bourgeoise du parlementarisme, il est vrai, n’est pas seulement un champ de domination pour la classe capitaliste, mais aussi un terrain de lutte, sur lequel se heurtent les antagonismes entre prolétariat et bourgeoisie. Mais de même que l’ordre légal n’est pour la bourgeoisie qu’une expression de sa violence, de même la lutte parlementaire ne peut être, pour le prolétariat, que la tendance à porter sa propre violence au pouvoir. S’il n’y a pas, derrière notre activité légale et parlementaire, la violence de la classe ouvrière, toujours prête à entrer en action le cas échéant, l’action parlementaire de la social-démocratie devient un passe-temps aussi spirituel que celui de puiser de l’eau avec une écumoire. Les amateurs de réalisme, qui soulignent sans cesse les « succès positifs » de l’activité parlementaire de la #social-démocratie, pour les utiliser comme arguments contre la nécessité et l’utilité de la violence dans la #lutte_ouvrière, ne remarquent point que ces succès, si infimes soient-ils, ne sauraient être considérés que comme les produits de l’effet invisible et latent de la violence.

    Mais il y a mieux encore. Le fait que nous retrouvons toujours la violence à la base de la #légalité_bourgeoise, s’exprime dans les vicissitudes de l’histoire du parlementarisme même.

    La pratique le démontre en toute évidence : dès que les classes dirigeantes seraient persuadées que nos parlementaires ne sont pas appuyés par de larges masses populaires, prêtes à l’action s’il le faut, que les têtes révolutionnaires et les langues révolutionnaires ne sont pas capables ou jugent inopportun de faire agir, le cas échéant, les poings révolutionnaires, le #parlementarisme même et toute la légalité leur échapperaient tôt ou tard comme base de la lutte politique – preuve positive à l’appui : le sort du suffrage en Saxe ; preuve négative : le suffrage au Reichstag. Personne ne doutera que le suffrage universel, si souvent menacé dans le Reich, est maintenu non par égard pour le libéralisme allemand, mais principalement par crainte de la #classe_ouvrière, par certitude que la social-démocratie prendrait cette chose au sérieux. Et, de même, les plus grands fanatiques de la légalité n’oseraient contester qu’au cas où l’on nous escamoterait malgré tout, un beau jour, le #suffrage_universel dans le Reich, la classe ouvrière ne pourrait pas compter sur les seules « protestations légales », mais uniquement sur les moyens violents, pour reconquérir tôt ou tard le terrain légal de lutte.

    Ainsi, la théorie du légalisme socialiste est réduite à l’absurde par les éventualités pratiques. Loin d’être détrônée par la « #légalité », la #violence apparaît comme la base et le protecteur réel de la légalité – tant du côté de la #bourgeoisie que du côté du #prolétariat.

    #lutte_de_classe #Rosa_Luxemburg #réformisme #violence_révolutionnaire

    • Rosa Luxemburg est très claire, ici, en dressant en avertissement le spectre du fascisme comme conséquence ultime du réformisme :

      Si la social-démocratie devait réellement, comme l’y invitent les opportunistes, renoncer a priori et une fois pour toutes à l’usage de la violence et enfermer les masses ouvrières dans la légalité bourgeoise, sa lutte parlementaire et tout son combat politique s’effondreraient lamentablement tôt ou tard, pour faire place à la violence sans limites de la réaction.

  • Découvrez la synthèse des contributions reçues à l’occasion de la consultation publique dédiée au projet de procédure de médiation sur les noms de domaine en .fr et ultramarins. https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/consultation-publique-sur-la-mediation-la-synthese-des-contributions-est-en-li

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    Discover the summary of contributions received as part of the public consultation on the proposed mediation procedure for .fr and French overseas #ccTLDs https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/news/public-consultation-on-mediation-the-summary-of-contributions-is-online

    #Abus #PointFR #PARL #Syreli #Internet #Web #France #Numérique #Afnic #Abuse #ADR #Disputes #Domains #DotFR

  • ★ L’IDÉE DES SOVIETS N’EST PAS UNE NOTION BOLCHEVIQUE - Socialisme libertaire

    La théorie des soviets n’a rien de commun avec le système de gouvernement soviétique, comme le croient la plupart des gens. Au contraire, nous sommes en droit de soutenir l’inver­se, à savoir que l’idée des soviets, l’idée d’une organisation de la vie sociale dans le sens d’un système nouveau, libre et com­muniste, avec la régulation de la production et de la distribu­tion des biens dans la future société par l’intermédiaire de ren­contres, de réunions de travail entre les délégués directs, tou­jours remplaçables et dépourvus de tout pouvoir, des organi­sations professionnelles et des centres de distribution ; cette idée n’a rien de commun avec le caractère propre aux bolche­viques, leur tendance étatique et leur système dictatorial dans la réglementation de la vie sociale (...)

    #histoire #Révolution #Russie #URSS #dictature #autoritarisme #étatisme #parlementarisme #communisme #marxisme #dictature_du_prolétariat #Marx #Engels #Lénine #Trotski #Soviet #Petrograd #Kronstadt #bolchevisme #anarchisme...

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  • En dehors d’une nouvelle guerre mondiale, dont tous les chefs d’état-major accélèrent la préparation depuis un an, il n’y a pas d’issue à la crise générale du capitalisme.

    La seule autre issue, c’est la révolution sociale.

    La seule issue positive est d’arracher les banques et le système bancaire, l’ensemble des moyens de production, de transport et de distribution des mains du grand capital, pour les placer sous le contrôle de ceux qui produisent tout, les travailleurs, et les réorganiser entièrement, pour les mettre en œuvre de façon rationnelle, coordonnée et planifiée, dans le but de satisfaire l’ensemble des besoins de l’humanité, sans exploiter des centaines de millions de femmes et d’hommes, sans détruire toutes les ressources, les espèces vivantes et l’environnement.

    Toutes les bases économiques pour une telle organisation communiste de la société sont en place.

    La classe ouvrière internationale n’a jamais été aussi nombreuse, rassemblée et unifiée par l’organisation capitaliste elle-même.

    Mais les travailleurs sont très loin, aujourd’hui, d’avoir conscience de leurs tâches et de leurs forces potentielles.

    Ils ont perdu jusqu’à la conscience de former une classe homogène face à la bourgeoisie.

    Tout l’héritage politique du mouvement ouvrier révolutionnaire, incarné successivement par Marx, Engels, Lénine ou Trotsky, toutes les leçons des révolutions ouvrières du passé, résumées en particulier dans le Programme de transition, sont entièrement à réapprendre.

    L’accélération de la crise va cependant pousser des millions de travailleurs, y compris parmi les catégories, techniciens, cadres, longtemps épargnées par la crise, y compris dans les pays riches, à se mobiliser pour défendre leurs conditions d’existence.

    Ces luttes et ces mobilisations, pour des augmentations de salaire, contre la vie chère, contre le chômage et les licenciements, contre l’austérité imposée à coups de trique, contre les réformes antiouvrières successives, contre la fermeture d’hôpitaux ou d’écoles, contre le retour du service militaire, doivent être autant d’occasions pour que les travailleurs retrouvent une conscience de classe.

    Cela suppose la présence dans la classe ouvrière de militants communistes, cherchant à s’appuyer sur chaque événement, chaque lutte partielle, et a fortiori sur les mouvements de masse qui éveillent politiquement des dizaines de milliers de personnes, pour faire progresser la conscience de classe.

    Cela commence par comprendre

    ➖ que les #Macron, #Le_Pen ou #Mélenchon, qui portent les attaques ou se posent en alternatives, ne sont que du petit personnel interchangeable au service du capital  ;

    ➖ que la #police, la #justice, le #Parlement, toutes les institutions sont un appareil d’État entièrement conçu pour défendre la propriété privée des moyens de production  ;

    ➖ qu’il n’y a pas d’autre #dialogue_social que le rapport de force et que le patronat ne fera aucune concession, n’accordera aucun droit, sans que soient menacés ses #profits  ;

    ➖ que la #bourgeoisie reprend chaque fois de la main gauche le double de ce qu’elle a donné de la main droite  ;

    ➖ que les travailleurs doivent mettre en avant leurs #revendications vitales, sans se censurer, et qu’ils doivent se donner les moyens, en mettant en place des organismes sous leur contrôle, de diriger eux-mêmes leurs luttes et leurs affaires, sans s’en remettre aux chefs des #syndicats.

    Toutes les luttes partielles ou générales doivent être saisies pour que de nouvelles fractions de travailleurs comprennent que leur classe doit renverser la dictature de la bourgeoisie et prendre la direction de la société, seule voie pour éviter le précipice.

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2023/04/02/leconomie-capitaliste-entre-ravin-et-precipice_588676.html

    #révolution_sociale #révolution_prolétarienne #capitalisme #lutte_de_classe

  • [L’actualité en 3D] La Commission d’enquête parlementaire wallonne sur les inondations de juillet 2021
    https://www.radiopanik.org/emissions/lactualite-en-3d/la-commission-denquete-parlementaire-wallonne-sur-les-inondations-de-jui

    Souvenez-vous l’été (avant) dernier... Juillet 2021 : une partie de la Belgique est sous eaux. En quelques heures, des torrents de boue entrainent tout sur leur passage, notamment la vie de 39 personnes, et détruisent plusieurs dizaines de milliers d’habitations. Bien que naturelle, cette catastrophe est aussi une question politique. Preuve en est la décision, adoptée dès septembre 2021, de constituer une Commission d’enquête parlementaire au sein du #parlement wallon destinée d’une part à tirer les leçons de cet évènement sans précédent et d’autre part à formuler une série de recommandations en vue de mieux préparer les autorités et les citoyens à y faire face. Après plusieurs mois de travaux, cette Commission a rendu son rapport il y a un peu moins d’un an. Que dit ce rapport ? Etablit-il des (...)

    #environnement #enquête #pluie #environnement,enquête,pluie,parlement
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/lactualite-en-3d/la-commission-denquete-parlementaire-wallonne-sur-les-inondations-de-jui

  • [L’actualité en 3D] Vocabulaire politique : #parlement wallon - La Commission d’enquête parlementaire wallonne sur les inondations de juillet 2021
    https://www.radiopanik.org/emissions/lactualite-en-3d/la-commission-denquete-parlementaire-wallonne-sur-les-inondations-de-juillet-2021/#15475

    Vocabulaire politique : Parlement wallon

    Souvenez-vous l’été (avant) dernier... Juillet 2021 : une partie de la Belgique est sous eaux. En quelques heures, des torrents de boue entrainent tout sur leur passage, notamment la vie de 39 personnes, et détruisent plusieurs dizaines de milliers d’habitations. Bien que naturelle, cette catastrophe est aussi une question politique. Preuve en est la décision, adoptée dès septembre 2021, de constituer une Commission d’enquête parlementaire au sein du Parlement wallon destinée d’une part à tirer les leçons de cet évènement sans précédent et d’autre part à formuler une série de recommandations en vue de mieux préparer les autorités et les citoyens à y faire face. Après plusieurs mois de travaux, cette Commission a rendu son rapport il y a un peu moins d’un an. Que (...)

    #environnement #enquête #pluie #environnement,enquête,pluie,parlement
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/lactualite-en-3d/la-commission-denquete-parlementaire-wallonne-sur-les-inondations-de-jui

  • #retraite #prolétariat #électoralisme #politicien #parlementarisme #réformisme #étatisme
    #anarchisme #autogestion #anticapitalisme #antiétatisme

    ★ Nous désirons pour l’honneur et le salut des sociétés ouvrières que les revendications ouvrières restent toujours préservées de la corruption du parlementarisme... - GLJD

    (...) Déjà, nos compagnons de la Fédération jurassienne, en 1872, mettait en garde les travailleurs sur le suffrage universel et le parlementarisme :

    « Or, nous l’avons toujours dit et nous le redisons, le suffrage universel ne deviendra une chose sérieuse qu’à une condition : la conquête préalable de la liberté et de l’égalité. Dans une société composée de patrons et de salariés, de capitalistes et de prolétaires, ceux-là seuls qui possèdent sont libres ; le grand nombre ne connaît la liberté que de nom, et se trouve, malgré les déclarations de la loi, dans un état d’assujettissement, qui empêche son vote d’avoir une valeur morale. »

    « Le vote est une arme légale et les armes légales servent à nous duper, à nous opprimer, – jamais à nous donner la victoire. »

    « Nous savons que tout pouvoir politique, fût-il décoré des formes les plus républicaines et démocratiques, est et restera toujours un droit exclusif de la minorité privilégiée, un joug pour le peuple. » (...)

    ★ via le Groupe Libertaire Jules-Durand

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    ▶️ http://le-libertaire.net/desirons-lhonneur-salut-societes-ouvrieres-les-revendications-ouvrier

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  • #capitalisme #bourgeoisie #démocratie #politiciens #électoralisme #parlementarisme...
    #émancipation #Anarchisme #abstention #autogestion

    ★ NOUS BÂTIRONS NOTRE ÉMANCIPATION SUR LES RUINES DE LEURS PARLEMENTS - Socialisme libertaire

    « Ils disent nous représenter mais connaissent quoi de nos existences ?
    Sont-ils déjà venus dans nos rues, histoire de voir ce qui se passe ?
    À moi seul, je te représente plus que ton député,
    tes sénateurs, ministres et autres fils de…
     »

    Fonky Family – Dans la légende

    La démocratie parlementaire – ce système qui, via un ensemble d’institutions de « représentation » verticale, capte la souveraineté populaire pour nous déposséder de notre capacité à décider collectivement de nos vies – est moribonde. Du moins sous nos latitudes, où une majorité des individus autorisés à voter rechignent, depuis plusieurs années, à se rendre aux urnes pour porter au pouvoir une des crapules qui disent nous représenter (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2016/03/nous-batirons-notre-emancipation-sur-les-ruines-de-leurs-parle

  • La mobilisation contre la réforme des retraites : enjeux et perspectives
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2023/02/25/reforme-des-retraites-vers-un-reveil-de-la-combativite-ouvri

    En organisant et en encadrant la contestation, les chefs des confédérations syndicales, #Laurent_Berger en tête, sont dans leur rôle de «  lieutenants ouvriers de la classe capitaliste – pour reprendre la formule du militant socialiste américain Daniel de Leon reprise par Lénine dans La maladie infantile du communisme (le «  gauchisme  »)

    Laurent Berger ne s’est pas radicalisé, mais il a pris la mesure de l’opposition à cette réforme et se donne les moyens de l’encadrer, main dans la main avec les autres confédérations, et en premier lieu la #CGT

    Fort des antennes que lui donnent les 600 000 adhérents de la #CFDT et sa place de premier syndicat aux élections professionnelles, en particulier dans le privé et dans des entreprises moyennes, Berger a pu mesurer le rejet de cette loi qui va obliger des millions de travailleurs à se faire exploiter deux ans de plus, ou à rester plus longtemps au chômage et aux #minima_sociaux. Il sait qu’à la colère suscitée par cette attaque sur les #retraites s’ajoute la flambée des prix, qui plonge des millions de ménages dans l’angoisse de ne pouvoir se chauffer, ni mettre de l’essence dans sa voiture ni se loger ou se nourrir correctement.

    En répétant «  La mobilisation est à l’image de la CFDT  », il tire certes la couverture à lui et passe sous silence que l’immense majorité des manifestants ne sont ni syndiqués ni attirés par les cortèges de la CFDT. Mais il exprime une réalité  : un nombre important de manifestants et de grévistes viennent d’entreprises petites ou moyennes, des milieux employés, techniciens, agents de maîtrise ou cadres, qui participent rarement aux journées nationales de grève. Dans les grandes entreprises où des syndicats pro-patronaux sont majoritaires, et pour lesquels appeler à la grève est un quasi-sacrilège, comme chez #Airbus, #Stellantis ou #Toyota, ces syndicats se sont sentis obligés d’appeler aux manifestations et y ont amené de nombreux travailleurs. Même des travailleurs habituellement peu combatifs refusent l’idée de travailler deux ans de plus. Beaucoup sont révoltés par le fait qu’on va leur imposer, à eux qui créent toutes les richesses, de nouveaux sacrifices, alors que l’argent de l’État coule à flots pour arroser le #grand_capital.

    L’#intersyndicale peut d’autant plus garder le contrôle de la mobilisation que celle-ci n’est pas explosive.

    Si les chiffres des #manifestants et des salariés qui débrayent sont élevés, atteignant ceux des meilleures journées de 2010 ou de certaines manifestations de 1995, aucun secteur, pas plus les #cheminots que les #raffineurs, les travailleurs de l’énergie que ceux des services publics, n’est encore parti en grève à la suite des journées réussies. Les arguments sur le coût de la #grève pour les #grévistes, largement relayés par les chefs syndicaux pour justifier leur calendrier, indiquent surtout les hésitations de bien des travailleurs à engager un combat qu’ils savent difficile.

    La mobilisation n’est pas explosive, mais cela peut changer :

    Un mouvement de masse a sa propre dynamique. Après des années de reculs, de précarisation, de perte de confiance dans leur force collective et même de la conscience d’appartenir à une même classe sociale, les travailleurs partent de loin. La réussite des cinq journées de mobilisation a déjà permis à ceux qui y ont participé de prendre conscience qu’ils n’étaient pas tout seuls. Se retrouver à des milliers dans des petites villes, à des dizaines de milliers dans les plus grandes, à un ou deux millions dans tout le pays, permet de sentir qu’on appartient à une force collective qui se voit, qui agit, qui proteste. L’appel de l’inter­syndicale à faire du 7 mars une journée de grève générale massive, «  une France à l’arrêt  », les appels de plusieurs #syndicats, dans plusieurs secteurs, comme la #RATP, l’#énergie, la #chimie, à partir en grève reconductible à partir du 7 mars, donneront peut-être l’impulsion et la confiance en eux à un nombre significatif de travailleurs pour entrer réellement dans la lutte.

    Il faudra que la mobilisation s’étende et s’approfondisse dans les entreprises du privé, et notamment dans les bastions que sont
    les grandes entreprises.

    Instaurer un rapport de force favorable aux travailleurs, ce n’est certainement pas organiser «  le #blocage du pays  », selon le vocabulaire sciemment trompeur des journalistes, des dirigeants politiques ou syndicaux, qu’ils en soient partisans ou adversaires.

    La force des travailleurs, c’est qu’ils font tout fonctionner. S’ils se mettent massivement en grève, tout s’arrête, car ils sont irremplaçables. Mieux encore, ils ont la capacité de tout faire fonctionner selon leurs propres priorités, s’ils prennent le contrôle des moyens de production et de transport. Ils peuvent par exemple couper le courant aux propriétés de #Bernard_Arnault ou à une usine d’armement, et le rétablir à des familles qui ne peuvent plus payer leurs factures. Dans la lutte en cours, ce qui pourrait faire reculer Macron, c’est la crainte que la mobilisation affecte la pompe à profits, et que le grand patronat craigne que les travailleurs ne s’arrêtent pas à la seule question des retraites mais présentent la liste de toutes leurs doléances. Face à une telle menace, face au risque de développement d’une grève générale, c’est le Medef qui ordonnera à Macron de remballer sa réforme sans délai.

    Si le mouvement prenait cette orientation et cette ampleur, on verrait les confédérations syndicales, et pas seulement celles dites réformistes comme la CFDT, mettre tout leur poids pour l’arrêter et le canaliser vers des voies de garage, comme elles l’ont fait moult fois dans le passé.

    C’est pourquoi la tâche actuelle des militants révolutionnaires est de politiser le maximum de travailleurs, d’élever leur niveau de conscience, en profitant du climat engendré par la mobilisation contre les retraites, pour préparer l’avenir.

    Il faut multiplier les discussions, sous toutes les formes, sur tous les sujets qui concernent le sort et l’avenir de notre classe.

    Cela commence par comprendre que Macron n’est qu’un serviteur politique de la bourgeoisie, un exécutant remplaçable de ses intérêts généraux immédiats ou plus lointains . Dans cette période de crise économique générale, où la rivalité entre les grands groupes internationaux pour se partager la plus-value, accéder aux marchés, à l’énergie, aux matières premières, fait rage, la feuille de route de tous les gouvernements bourgeois, dans tous les pays, est simple  : réduire au maximum la part de richesses qui revient aux classes populaires, sous toutes les formes, pour augmenter la part versée directement aux capitalistes.

    Le grand patronat se moque de savoir comment les politiciens s’y prennent pour exécuter ce programme, s’ils choisissent de tailler davantage dans les retraites que dans le budget des écoles ou des hôpitaux.

    Mais ils veulent que la saignée se fasse sans crise sociale. Si un mouvement de grève contagieuse éclate, le patronat demandera à son fondé de pouvoir à l’Élysée de remballer sa loi. Mais ce sera pour repartir à l’attaque, plus tard, dès qu’ils le pourra. Pour en finir aussi bien avec la #pauvreté, le #chômage, les bas #salaires qu’avec les menaces guerrières et les guerres réelles, il faudra tôt ou tard engager le combat à un niveau supérieur, pour contester la direction de la société à la classe capitaliste, et il faut s’y préparer dès maintenant.

    Ce n’est évidemment pas la perspective proposée par les partis représentés au #Parlement. Ces partis aspirent à remplacer au pouvoir Macron et sa bande et présentent la #réforme_des_retraites comme un simple choix idéologique de #Macron.

    Le spectacle puéril donné pendant quinze jours par les députés lors de l’examen du projet de loi a été une leçon de choses sur l’impuissance et la #fatuité des parlementaires et, pour reprendre l’expression de #Marx et de #Lénine, leur crétinisme. Du côté des partisans de la réforme, ceux de LR ont marchandé ligne par ligne leur soutien aux #macronistes qui, pour leur part, n’ont cessé de mentir et d’afficher leur mépris social. Du côté des opposants déclarés, ceux du #RN, qui se prétendent opposés à la #réforme, se sont contentés de déposer une motion de censure symbolique, tout en se démarquant des manifestations et plus encore des grèves. Ils font le grand écart entre la fraction ouvrière de leur électorat, hostile à cette réforme, et leurs électeurs proches des milieux patronaux, qui haïssent la grève. Ceux de la #Nupes, et particulièrement de #LFI, ont déposé près de 20 000 amendements, pour organiser un jeu d’obstruction dans lequel chaque député a tenté de capter la lumière. Ils ont affiché leur rivalité avec les confédérations syndicales pour prendre la direction de la contestation, déclenchant tour à tour l’agacement de Berger («  spectacle honteux et désolant à l’Assemblée  ») puis de #Martinez («  LFI veut s’approprier le #mouvement_social et faire passer les syndicats au second plan  »).

    Les #chefs_syndicaux et les #députés de gauche jouent chacun sa partition mais ils sont tous, chacun dans son registre, des défenseurs de l’ordre social.

    Les travailleurs doivent se méfier des uns et des autres. Si un mouvement de grève sérieux démarre après le 7 mars, il faudra que les grévistes contrôlent collectivement le mouvement, par l’intermédiaire des assemblées générales de grévistes et par des comités de grève élus démocratiquement. C’est aux travailleurs mobilisés et à eux seuls de décider comment la lutte peut aller jusqu’au bout de ses possibilités. Et si le mouvement de grève, celui-là ou un prochain, se transformait en une contestation politique plus profonde, comme en 1936, il faudrait que les comités de grève se transforment en conseils ouvriers, organes du pouvoir des travailleurs. Si une telle perspective n’est pas aujourd’hui à l’ordre du jour, préparer l’avenir, c’est en discuter le plus largement possible avec le maximum de #travailleurs. Cela peut contribuer à approfondir la conscience de classe d’un nombre plus grand de travailleurs, afin que le réveil de la #combativité s’accompagne d’une prise de conscience politique et renforce le courant révolutionnaire au sein de la #classe_ouvrière.

    #capitalisme #réformisme #communisme_révolutionnaire #inflation