Gérald #Darmanin accusé d’avoir bénéficié d’un #emploi_fictif | StreetPress
▻https://www.streetpress.com/sujet/1694091351-gerald-darmanin-emploi-fictif-parlement-europeen-stage-accus
Gérald #Darmanin accusé d’avoir bénéficié d’un #emploi_fictif | StreetPress
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le ministre de l’Intérieur ne risque rien pénalement car la prescription dans ce genre de cas est de six ans. Un délai largement dépassé. Le #Parlement_européen pourrait néanmoins toujours demander le remboursement des sommes perçues dans un délai de cinq ans « à partir du moment où il a connu ou aurait dû connaître les faits en cause », renchérit Anticor. Si c’était le cas, le quadra devrait redonner un peu moins de 20.000 euros à l’institution, sans compter les intérêts.
★ Le parlement est la représentation politique de la société bourgeoise - GLJD
(...) Nous faisons partie du peuple, cette partie du peuple qui exprime de manière presque corporelle son rejet total de ce qu’est la démocratie parlementaire, mais surtout en affirmant de manière très simple qu’on ne perçoit pas de changement fondamental dans notre vie à voter ou à ne pas voter. Tant de politiciens nous ont trompés, nous ont volés. En votant pour eux, la vie allait changer. Mais au lendemain des élections, les petits chefs commandaient toujours à l’usine. Les inspecteurs inspectaient toujours les enseignants et les fins de mois étaient toujours aussi difficiles. La domination du petit peuple continuait. Parfois même avec un changement de gouvernement. Les gens essayaient la gauche puis revenaient à la droite, c’est ce qu’on appelait l’alternance. De nos jours, avec le RN, on parle de tripartition de la politique française. C’est un nouveau terme pour dire qu’il y a maintenant trois pôles qui aspirent au pouvoir et non plus deux comme auparavant (...)
#politique #bourgeoisie #capitalisme #parlementarisme #vote #élections #politiciens #gauche #droite #extrêmedroite #abstention #antiélectoralisme #antiétatisme #anarchisme #anticapitalisme #émancipation #autogestion
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▶️ ▻https://le-libertaire.net/le-parlement-est-la-representation-politique-de-la-societe-bourgeoise
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[ANALYSE - ACTUALITÉ] Extension du rôle de la Délégation #parlementaire au renseignement pour #contrôler les #ventes d’#armes : une avancée piégée ?
Le 6 juillet la #LoiDeProgrammationMilitaire (#LPM) 2024-2030 sera examinée par la commission mixte paritaire (réunissant des parlementaires issus des deux chambres). Un sujet sera l’objet de fortes tensions : la mise en place d’un contrôle parlementaire a posteriori des ventes d’armes, suite à l’amendement adopté par les sénateurs le 27 juin dernier. Ce rôle serait confié à la Délégation parlementaire au renseignement (DPR) d’examiner sous le sceau du #SECRETDÉFENSE , les licences d’exportation et d’auditionner des représentants du gouvernement, mais pas de la société civile !
[LIRE L’ARTICLE COMPLET] ►https://www.obsarm.info/spip.php?article563
★ #Bakounine
#anarchisme #communisme_libertaire #Liberté #autogestion #émancipation #écologie #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire #feminisme #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...
⚡ #bourgeoisie #pouvoir #gouvernement #politiciens #parlementarisme #capitalisme #étatisme #domination #élections #soumission #conformisme
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"La légalité (et le parlementarisme en tant que légalité en devenir) n’est elle-même qu’une manifestation sociale particulière de la violence politique bourgeoise" (Rosa Luxemburg, Réponse au camarade E. Vandervelde, 14 mai 1902)
La violence, loin de cesser de jouer un rôle historique par l’apparition de la « légalité » bourgeoise, du parlementarisme, est aujourd’hui, comme à toutes les époques précédentes, la base de l’ordre politique existant. L’Etat capitaliste en entier se base sur la violence. Son organisation militaire en est par elle-même une preuve suffisante et sensible, et le doctrinarisme opportuniste doit vraiment avoir des dons miraculeux pour ne pas s’en apercevoir. Mais les domaines mêmes de la « légalité » en fournissent assez de preuves, si l’on y regarde de plus près. Les crédits chinois ne sont-ils pas des moyens fournis par la « légalité, par le parlementarisme, pour accomplir des actes de violence ? Des sentences de tribunaux, comme celle de Loebtau, ne sont-elles pas l’exercice « légal » de la violence ? Ou mieux : en quoi consiste à vrai dire toute la fonction de la légalité bourgeoise ?
Si un « libre citoyen » est enfermé par un autre citoyen contre sa volonté, par contrainte, dans un endroit étroit et inhabitable, et si on l’y détient pendant quelque temps, tout le monde comprend que c’est un acte de violence. Mais dès que l’opération s’effectue en vertu d’un livre imprimé, appelé Code pénal, et que cet endroit s’appelle « prison royale prussienne », elle se transforme en un acte de la légalité pacifique. Si un homme est contraint par un autre, et contre sa volonté, de tuer systématiquement ses semblables, c’est un acte de violence. Mais dès que cela s’appelle « service militaire », le bon citoyen s’imagine respirer en pleine paix et légalité. Si une personne, contre sa volonté, est privée par une autre d’une partie de sa propriété ou de son revenu, nul n’hésitera à dire que c’est un acte de violence ; mais dès que cette machination s’appelle « perception des impôts indirects », il ne s’agit que de l’application de la loi.
En un mot, ce qui se présente à nos yeux comme légalité bourgeoise, n’est autre chose que la violence de la classe dirigeante, élevée d’avance en norme impérative. Dès que les différents actes de violence ont été fixés comme norme obligatoire, la question peut se refléter à l’envers dans le cerveau des juristes bourgeois et tout autant dans ceux des opportunistes socialistes : l’ « ordre légal » comme une création indépendante de la « justice », et la violence de l’Etat comme une simple conséquence, comme une « sanction » des lois. En réalité, la légalité bourgeoise (et le parlementarisme en tant que légalité en devenir) n’est au contraire qu’une certaine forme sociale d’apparition de la #violence_politique de la bourgeoisie, qui fleurit sur son fondement économique.
C’est ainsi qu’on peut reconnaître combien toute la théorie du légalisme socialiste est fantaisiste. Tandis que les classes dirigeantes s’appuient par toute leur action sur la violence, seul, le prolétariat devrait renoncer d’emblée et une fois pour toutes à l’emploi de la violence dans la lutte contre ces classes. Quelle formidable épée doit-il donc employer pour renverser la violence au pouvoir ? La même légalité, par laquelle la violence de la bourgeoisie s’attribue le cachet de la norme sociale et toute puissante.
Le domaine de la légalité bourgeoise du parlementarisme, il est vrai, n’est pas seulement un champ de domination pour la classe capitaliste, mais aussi un terrain de lutte, sur lequel se heurtent les antagonismes entre prolétariat et bourgeoisie. Mais de même que l’ordre légal n’est pour la bourgeoisie qu’une expression de sa violence, de même la lutte parlementaire ne peut être, pour le prolétariat, que la tendance à porter sa propre violence au pouvoir. S’il n’y a pas, derrière notre activité légale et parlementaire, la violence de la classe ouvrière, toujours prête à entrer en action le cas échéant, l’action parlementaire de la social-démocratie devient un passe-temps aussi spirituel que celui de puiser de l’eau avec une écumoire. Les amateurs de réalisme, qui soulignent sans cesse les « succès positifs » de l’activité parlementaire de la #social-démocratie, pour les utiliser comme arguments contre la nécessité et l’utilité de la violence dans la #lutte_ouvrière, ne remarquent point que ces succès, si infimes soient-ils, ne sauraient être considérés que comme les produits de l’effet invisible et latent de la violence.
Mais il y a mieux encore. Le fait que nous retrouvons toujours la violence à la base de la #légalité_bourgeoise, s’exprime dans les vicissitudes de l’histoire du parlementarisme même.
La pratique le démontre en toute évidence : dès que les classes dirigeantes seraient persuadées que nos parlementaires ne sont pas appuyés par de larges masses populaires, prêtes à l’action s’il le faut, que les têtes révolutionnaires et les langues révolutionnaires ne sont pas capables ou jugent inopportun de faire agir, le cas échéant, les poings révolutionnaires, le #parlementarisme même et toute la légalité leur échapperaient tôt ou tard comme base de la lutte politique – preuve positive à l’appui : le sort du suffrage en Saxe ; preuve négative : le suffrage au Reichstag. Personne ne doutera que le suffrage universel, si souvent menacé dans le Reich, est maintenu non par égard pour le libéralisme allemand, mais principalement par crainte de la #classe_ouvrière, par certitude que la social-démocratie prendrait cette chose au sérieux. Et, de même, les plus grands fanatiques de la légalité n’oseraient contester qu’au cas où l’on nous escamoterait malgré tout, un beau jour, le #suffrage_universel dans le Reich, la classe ouvrière ne pourrait pas compter sur les seules « protestations légales », mais uniquement sur les moyens violents, pour reconquérir tôt ou tard le terrain légal de lutte.
Ainsi, la théorie du légalisme socialiste est réduite à l’absurde par les éventualités pratiques. Loin d’être détrônée par la « #légalité », la #violence apparaît comme la base et le protecteur réel de la légalité – tant du côté de la #bourgeoisie que du côté du #prolétariat.
#lutte_de_classe #Rosa_Luxemburg #réformisme #violence_révolutionnaire
Rosa Luxemburg est très claire, ici, en dressant en avertissement le spectre du fascisme comme conséquence ultime du réformisme :
Si la social-démocratie devait réellement, comme l’y invitent les opportunistes, renoncer a priori et une fois pour toutes à l’usage de la violence et enfermer les masses ouvrières dans la légalité bourgeoise, sa lutte parlementaire et tout son combat politique s’effondreraient lamentablement tôt ou tard, pour faire place à la violence sans limites de la réaction.
★ L’IDÉE DES SOVIETS N’EST PAS UNE NOTION BOLCHEVIQUE - Socialisme libertaire
La théorie des soviets n’a rien de commun avec le système de gouvernement soviétique, comme le croient la plupart des gens. Au contraire, nous sommes en droit de soutenir l’inverse, à savoir que l’idée des soviets, l’idée d’une organisation de la vie sociale dans le sens d’un système nouveau, libre et communiste, avec la régulation de la production et de la distribution des biens dans la future société par l’intermédiaire de rencontres, de réunions de travail entre les délégués directs, toujours remplaçables et dépourvus de tout pouvoir, des organisations professionnelles et des centres de distribution ; cette idée n’a rien de commun avec le caractère propre aux bolcheviques, leur tendance étatique et leur système dictatorial dans la réglementation de la vie sociale (...)
#histoire #Révolution #Russie #URSS #dictature #autoritarisme #étatisme #parlementarisme #communisme #marxisme #dictature_du_prolétariat #Marx #Engels #Lénine #Trotski #Soviet #Petrograd #Kronstadt #bolchevisme #anarchisme...
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▶️ ▻https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/03/l-idee-des-soviets-n-est-pas-une-notion-bolchevique.html
En dehors d’une nouvelle guerre mondiale, dont tous les chefs d’état-major accélèrent la préparation depuis un an, il n’y a pas d’issue à la crise générale du capitalisme.
La seule autre issue, c’est la révolution sociale.
La seule issue positive est d’arracher les banques et le système bancaire, l’ensemble des moyens de production, de transport et de distribution des mains du grand capital, pour les placer sous le contrôle de ceux qui produisent tout, les travailleurs, et les réorganiser entièrement, pour les mettre en œuvre de façon rationnelle, coordonnée et planifiée, dans le but de satisfaire l’ensemble des besoins de l’humanité, sans exploiter des centaines de millions de femmes et d’hommes, sans détruire toutes les ressources, les espèces vivantes et l’environnement.
Toutes les bases économiques pour une telle organisation communiste de la société sont en place.
La classe ouvrière internationale n’a jamais été aussi nombreuse, rassemblée et unifiée par l’organisation capitaliste elle-même.
Mais les travailleurs sont très loin, aujourd’hui, d’avoir conscience de leurs tâches et de leurs forces potentielles.
Ils ont perdu jusqu’à la conscience de former une classe homogène face à la bourgeoisie.
Tout l’héritage politique du mouvement ouvrier révolutionnaire, incarné successivement par Marx, Engels, Lénine ou Trotsky, toutes les leçons des révolutions ouvrières du passé, résumées en particulier dans le Programme de transition, sont entièrement à réapprendre.
L’accélération de la crise va cependant pousser des millions de travailleurs, y compris parmi les catégories, techniciens, cadres, longtemps épargnées par la crise, y compris dans les pays riches, à se mobiliser pour défendre leurs conditions d’existence.
Ces luttes et ces mobilisations, pour des augmentations de salaire, contre la vie chère, contre le chômage et les licenciements, contre l’austérité imposée à coups de trique, contre les réformes antiouvrières successives, contre la fermeture d’hôpitaux ou d’écoles, contre le retour du service militaire, doivent être autant d’occasions pour que les travailleurs retrouvent une conscience de classe.
Cela suppose la présence dans la classe ouvrière de militants communistes, cherchant à s’appuyer sur chaque événement, chaque lutte partielle, et a fortiori sur les mouvements de masse qui éveillent politiquement des dizaines de milliers de personnes, pour faire progresser la conscience de classe.
Cela commence par comprendre
➖ que les #Macron, #Le_Pen ou #Mélenchon, qui portent les attaques ou se posent en alternatives, ne sont que du petit personnel interchangeable au service du capital ;
➖ que la #police, la #justice, le #Parlement, toutes les institutions sont un appareil d’État entièrement conçu pour défendre la propriété privée des moyens de production ;
➖ qu’il n’y a pas d’autre #dialogue_social que le rapport de force et que le patronat ne fera aucune concession, n’accordera aucun droit, sans que soient menacés ses #profits ;
➖ que la #bourgeoisie reprend chaque fois de la main gauche le double de ce qu’elle a donné de la main droite ;
➖ que les travailleurs doivent mettre en avant leurs #revendications vitales, sans se censurer, et qu’ils doivent se donner les moyens, en mettant en place des organismes sous leur contrôle, de diriger eux-mêmes leurs luttes et leurs affaires, sans s’en remettre aux chefs des #syndicats.
Toutes les luttes partielles ou générales doivent être saisies pour que de nouvelles fractions de travailleurs comprennent que leur classe doit renverser la dictature de la bourgeoisie et prendre la direction de la société, seule voie pour éviter le précipice.
►https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2023/04/02/leconomie-capitaliste-entre-ravin-et-precipice_588676.html
#révolution_sociale #révolution_prolétarienne #capitalisme #lutte_de_classe
[L’actualité en 3D] La Commission d’enquête parlementaire wallonne sur les inondations de juillet 2021
▻https://www.radiopanik.org/emissions/lactualite-en-3d/la-commission-denquete-parlementaire-wallonne-sur-les-inondations-de-jui
Souvenez-vous l’été (avant) dernier... Juillet 2021 : une partie de la Belgique est sous eaux. En quelques heures, des torrents de boue entrainent tout sur leur passage, notamment la vie de 39 personnes, et détruisent plusieurs dizaines de milliers d’habitations. Bien que naturelle, cette catastrophe est aussi une question politique. Preuve en est la décision, adoptée dès septembre 2021, de constituer une Commission d’enquête parlementaire au sein du #parlement wallon destinée d’une part à tirer les leçons de cet évènement sans précédent et d’autre part à formuler une série de recommandations en vue de mieux préparer les autorités et les citoyens à y faire face. Après plusieurs mois de travaux, cette Commission a rendu son rapport il y a un peu moins d’un an. Que dit ce rapport ? Etablit-il des (...)
#environnement #enquête #pluie #environnement,enquête,pluie,parlement
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/lactualite-en-3d/la-commission-denquete-parlementaire-wallonne-sur-les-inondations-de-jui
[L’actualité en 3D] Vocabulaire politique : #parlement wallon - La Commission d’enquête parlementaire wallonne sur les inondations de juillet 2021
▻https://www.radiopanik.org/emissions/lactualite-en-3d/la-commission-denquete-parlementaire-wallonne-sur-les-inondations-de-juillet-2021/#15475
Vocabulaire politique : Parlement wallon
Souvenez-vous l’été (avant) dernier... Juillet 2021 : une partie de la Belgique est sous eaux. En quelques heures, des torrents de boue entrainent tout sur leur passage, notamment la vie de 39 personnes, et détruisent plusieurs dizaines de milliers d’habitations. Bien que naturelle, cette catastrophe est aussi une question politique. Preuve en est la décision, adoptée dès septembre 2021, de constituer une Commission d’enquête parlementaire au sein du Parlement wallon destinée d’une part à tirer les leçons de cet évènement sans précédent et d’autre part à formuler une série de recommandations en vue de mieux préparer les autorités et les citoyens à y faire face. Après plusieurs mois de travaux, cette Commission a rendu son rapport il y a un peu moins d’un an. Que (...)
#environnement #enquête #pluie #environnement,enquête,pluie,parlement
▻https://www.radiopanik.org/media/sounds/lactualite-en-3d/la-commission-denquete-parlementaire-wallonne-sur-les-inondations-de-jui
#retraite #prolétariat #électoralisme #politicien #parlementarisme #réformisme #étatisme
#anarchisme #autogestion #anticapitalisme #antiétatisme
★ Nous désirons pour l’honneur et le salut des sociétés ouvrières que les revendications ouvrières restent toujours préservées de la corruption du parlementarisme... - GLJD
(...) Déjà, nos compagnons de la Fédération jurassienne, en 1872, mettait en garde les travailleurs sur le suffrage universel et le parlementarisme :
« Or, nous l’avons toujours dit et nous le redisons, le suffrage universel ne deviendra une chose sérieuse qu’à une condition : la conquête préalable de la liberté et de l’égalité. Dans une société composée de patrons et de salariés, de capitalistes et de prolétaires, ceux-là seuls qui possèdent sont libres ; le grand nombre ne connaît la liberté que de nom, et se trouve, malgré les déclarations de la loi, dans un état d’assujettissement, qui empêche son vote d’avoir une valeur morale. »
« Le vote est une arme légale et les armes légales servent à nous duper, à nous opprimer, – jamais à nous donner la victoire. »
« Nous savons que tout pouvoir politique, fût-il décoré des formes les plus républicaines et démocratiques, est et restera toujours un droit exclusif de la minorité privilégiée, un joug pour le peuple. » (...)
★ via le Groupe Libertaire Jules-Durand
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▶️ ▻http://le-libertaire.net/desirons-lhonneur-salut-societes-ouvrieres-les-revendications-ouvrier
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#capitalisme #bourgeoisie #démocratie #politiciens #électoralisme #parlementarisme...
#émancipation #Anarchisme #abstention #autogestion
★ NOUS BÂTIRONS NOTRE ÉMANCIPATION SUR LES RUINES DE LEURS PARLEMENTS - Socialisme libertaire
« Ils disent nous représenter mais connaissent quoi de nos existences ?
Sont-ils déjà venus dans nos rues, histoire de voir ce qui se passe ?
À moi seul, je te représente plus que ton député,
tes sénateurs, ministres et autres fils de… »
Fonky Family – Dans la légende
La démocratie parlementaire – ce système qui, via un ensemble d’institutions de « représentation » verticale, capte la souveraineté populaire pour nous déposséder de notre capacité à décider collectivement de nos vies – est moribonde. Du moins sous nos latitudes, où une majorité des individus autorisés à voter rechignent, depuis plusieurs années, à se rendre aux urnes pour porter au pouvoir une des crapules qui disent nous représenter (...)
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La mobilisation contre la réforme des retraites : enjeux et perspectives
▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2023/02/25/reforme-des-retraites-vers-un-reveil-de-la-combativite-ouvri
En organisant et en encadrant la contestation, les chefs des confédérations syndicales, #Laurent_Berger en tête, sont dans leur rôle de « lieutenants ouvriers de la classe capitaliste – pour reprendre la formule du militant socialiste américain Daniel de Leon reprise par Lénine dans La maladie infantile du communisme (le « gauchisme »)
Laurent Berger ne s’est pas radicalisé, mais il a pris la mesure de l’opposition à cette réforme et se donne les moyens de l’encadrer, main dans la main avec les autres confédérations, et en premier lieu la #CGT
Fort des antennes que lui donnent les 600 000 adhérents de la #CFDT et sa place de premier syndicat aux élections professionnelles, en particulier dans le privé et dans des entreprises moyennes, Berger a pu mesurer le rejet de cette loi qui va obliger des millions de travailleurs à se faire exploiter deux ans de plus, ou à rester plus longtemps au chômage et aux #minima_sociaux. Il sait qu’à la colère suscitée par cette attaque sur les #retraites s’ajoute la flambée des prix, qui plonge des millions de ménages dans l’angoisse de ne pouvoir se chauffer, ni mettre de l’essence dans sa voiture ni se loger ou se nourrir correctement.
En répétant « La mobilisation est à l’image de la CFDT », il tire certes la couverture à lui et passe sous silence que l’immense majorité des manifestants ne sont ni syndiqués ni attirés par les cortèges de la CFDT. Mais il exprime une réalité : un nombre important de manifestants et de grévistes viennent d’entreprises petites ou moyennes, des milieux employés, techniciens, agents de maîtrise ou cadres, qui participent rarement aux journées nationales de grève. Dans les grandes entreprises où des syndicats pro-patronaux sont majoritaires, et pour lesquels appeler à la grève est un quasi-sacrilège, comme chez #Airbus, #Stellantis ou #Toyota, ces syndicats se sont sentis obligés d’appeler aux manifestations et y ont amené de nombreux travailleurs. Même des travailleurs habituellement peu combatifs refusent l’idée de travailler deux ans de plus. Beaucoup sont révoltés par le fait qu’on va leur imposer, à eux qui créent toutes les richesses, de nouveaux sacrifices, alors que l’argent de l’État coule à flots pour arroser le #grand_capital.
L’#intersyndicale peut d’autant plus garder le contrôle de la mobilisation que celle-ci n’est pas explosive.
Si les chiffres des #manifestants et des salariés qui débrayent sont élevés, atteignant ceux des meilleures journées de 2010 ou de certaines manifestations de 1995, aucun secteur, pas plus les #cheminots que les #raffineurs, les travailleurs de l’énergie que ceux des services publics, n’est encore parti en grève à la suite des journées réussies. Les arguments sur le coût de la #grève pour les #grévistes, largement relayés par les chefs syndicaux pour justifier leur calendrier, indiquent surtout les hésitations de bien des travailleurs à engager un combat qu’ils savent difficile.
La mobilisation n’est pas explosive, mais cela peut changer :
Un mouvement de masse a sa propre dynamique. Après des années de reculs, de précarisation, de perte de confiance dans leur force collective et même de la conscience d’appartenir à une même classe sociale, les travailleurs partent de loin. La réussite des cinq journées de mobilisation a déjà permis à ceux qui y ont participé de prendre conscience qu’ils n’étaient pas tout seuls. Se retrouver à des milliers dans des petites villes, à des dizaines de milliers dans les plus grandes, à un ou deux millions dans tout le pays, permet de sentir qu’on appartient à une force collective qui se voit, qui agit, qui proteste. L’appel de l’intersyndicale à faire du 7 mars une journée de grève générale massive, « une France à l’arrêt », les appels de plusieurs #syndicats, dans plusieurs secteurs, comme la #RATP, l’#énergie, la #chimie, à partir en grève reconductible à partir du 7 mars, donneront peut-être l’impulsion et la confiance en eux à un nombre significatif de travailleurs pour entrer réellement dans la lutte.
Il faudra que la mobilisation s’étende et s’approfondisse dans les entreprises du privé, et notamment dans les bastions que sont
les grandes entreprises.
Instaurer un rapport de force favorable aux travailleurs, ce n’est certainement pas organiser « le #blocage du pays », selon le vocabulaire sciemment trompeur des journalistes, des dirigeants politiques ou syndicaux, qu’ils en soient partisans ou adversaires.
La force des travailleurs, c’est qu’ils font tout fonctionner. S’ils se mettent massivement en grève, tout s’arrête, car ils sont irremplaçables. Mieux encore, ils ont la capacité de tout faire fonctionner selon leurs propres priorités, s’ils prennent le contrôle des moyens de production et de transport. Ils peuvent par exemple couper le courant aux propriétés de #Bernard_Arnault ou à une usine d’armement, et le rétablir à des familles qui ne peuvent plus payer leurs factures. Dans la lutte en cours, ce qui pourrait faire reculer Macron, c’est la crainte que la mobilisation affecte la pompe à profits, et que le grand patronat craigne que les travailleurs ne s’arrêtent pas à la seule question des retraites mais présentent la liste de toutes leurs doléances. Face à une telle menace, face au risque de développement d’une grève générale, c’est le Medef qui ordonnera à Macron de remballer sa réforme sans délai.
Si le mouvement prenait cette orientation et cette ampleur, on verrait les confédérations syndicales, et pas seulement celles dites réformistes comme la CFDT, mettre tout leur poids pour l’arrêter et le canaliser vers des voies de garage, comme elles l’ont fait moult fois dans le passé.
C’est pourquoi la tâche actuelle des militants révolutionnaires est de politiser le maximum de travailleurs, d’élever leur niveau de conscience, en profitant du climat engendré par la mobilisation contre les retraites, pour préparer l’avenir.
Il faut multiplier les discussions, sous toutes les formes, sur tous les sujets qui concernent le sort et l’avenir de notre classe.
Cela commence par comprendre que Macron n’est qu’un serviteur politique de la bourgeoisie, un exécutant remplaçable de ses intérêts généraux immédiats ou plus lointains . Dans cette période de crise économique générale, où la rivalité entre les grands groupes internationaux pour se partager la plus-value, accéder aux marchés, à l’énergie, aux matières premières, fait rage, la feuille de route de tous les gouvernements bourgeois, dans tous les pays, est simple : réduire au maximum la part de richesses qui revient aux classes populaires, sous toutes les formes, pour augmenter la part versée directement aux capitalistes.
Le grand patronat se moque de savoir comment les politiciens s’y prennent pour exécuter ce programme, s’ils choisissent de tailler davantage dans les retraites que dans le budget des écoles ou des hôpitaux.
Mais ils veulent que la saignée se fasse sans crise sociale. Si un mouvement de grève contagieuse éclate, le patronat demandera à son fondé de pouvoir à l’Élysée de remballer sa loi. Mais ce sera pour repartir à l’attaque, plus tard, dès qu’ils le pourra. Pour en finir aussi bien avec la #pauvreté, le #chômage, les bas #salaires qu’avec les menaces guerrières et les guerres réelles, il faudra tôt ou tard engager le combat à un niveau supérieur, pour contester la direction de la société à la classe capitaliste, et il faut s’y préparer dès maintenant.
Ce n’est évidemment pas la perspective proposée par les partis représentés au #Parlement. Ces partis aspirent à remplacer au pouvoir Macron et sa bande et présentent la #réforme_des_retraites comme un simple choix idéologique de #Macron.
Le spectacle puéril donné pendant quinze jours par les députés lors de l’examen du projet de loi a été une leçon de choses sur l’impuissance et la #fatuité des parlementaires et, pour reprendre l’expression de #Marx et de #Lénine, leur crétinisme. Du côté des partisans de la réforme, ceux de LR ont marchandé ligne par ligne leur soutien aux #macronistes qui, pour leur part, n’ont cessé de mentir et d’afficher leur mépris social. Du côté des opposants déclarés, ceux du #RN, qui se prétendent opposés à la #réforme, se sont contentés de déposer une motion de censure symbolique, tout en se démarquant des manifestations et plus encore des grèves. Ils font le grand écart entre la fraction ouvrière de leur électorat, hostile à cette réforme, et leurs électeurs proches des milieux patronaux, qui haïssent la grève. Ceux de la #Nupes, et particulièrement de #LFI, ont déposé près de 20 000 amendements, pour organiser un jeu d’obstruction dans lequel chaque député a tenté de capter la lumière. Ils ont affiché leur rivalité avec les confédérations syndicales pour prendre la direction de la contestation, déclenchant tour à tour l’agacement de Berger (« spectacle honteux et désolant à l’Assemblée ») puis de #Martinez (« LFI veut s’approprier le #mouvement_social et faire passer les syndicats au second plan »).
Les #chefs_syndicaux et les #députés de gauche jouent chacun sa partition mais ils sont tous, chacun dans son registre, des défenseurs de l’ordre social.
Les travailleurs doivent se méfier des uns et des autres. Si un mouvement de grève sérieux démarre après le 7 mars, il faudra que les grévistes contrôlent collectivement le mouvement, par l’intermédiaire des assemblées générales de grévistes et par des comités de grève élus démocratiquement. C’est aux travailleurs mobilisés et à eux seuls de décider comment la lutte peut aller jusqu’au bout de ses possibilités. Et si le mouvement de grève, celui-là ou un prochain, se transformait en une contestation politique plus profonde, comme en 1936, il faudrait que les comités de grève se transforment en conseils ouvriers, organes du pouvoir des travailleurs. Si une telle perspective n’est pas aujourd’hui à l’ordre du jour, préparer l’avenir, c’est en discuter le plus largement possible avec le maximum de #travailleurs. Cela peut contribuer à approfondir la conscience de classe d’un nombre plus grand de travailleurs, afin que le réveil de la #combativité s’accompagne d’une prise de conscience politique et renforce le courant révolutionnaire au sein de la #classe_ouvrière.
#capitalisme #réformisme #communisme_révolutionnaire #inflation
Il y a 175 ans, le 22 février 1848, la révolution
... en juin 1848, la classe ouvrière parisienne était écrasée par l’armée du général Cavaignac. Ainsi se terminait la période révolutionnaire ouverte quand, en #février_1848, une première #révolution avait chassé du pouvoir le roi Louis Philippe et mis fin à la #monarchie_de_Juillet. Avec la #Deuxième_République l’espoir d’un régime de #démocratie, de libertés et de justice sociale était alors né.
Après les journées révolutionnaires de #juillet_1830, la monarchie de droit divin de Charles X avait été remplacée par la #monarchie_constitutionnelle de #Louis_Philippe. Mais ce changement n’en était pas un. Le #Parlement restait élu par seulement 250 000 électeurs parmi les plus riches du royaume. Face aux contestations, venant aussi bien des milieux bourgeois écartés du pouvoir que des masses populaires, le gouvernement répondait par la répression et les interdictions.
L’opposition républicaine
Au sein du Parlement, seuls quelques dizaines de députés, dont #Ledru-Rollin et #Lamartine, se déclaraient partisans de la république. La majorité des députés de l’opposition se contentaient de réclamer l’élargissement du droit de vote et quelques libertés supplémentaires dans le cadre de la monarchie. Au sein de la population, la crise économique de 1847 renforçait le mécontentement. Les mauvaises récoltes des deux années précédentes et la spéculation avaient renchéri le prix du pain. Dans plusieurs régions, des émeutes avaient éclaté.
Aucune réunion politique n’étant tolérée, les députés de l’opposition organisèrent une campagne de banquets réclamant une démocratisation du régime. Les revendications exprimées lors des toasts devinrent de plus en plus radicales, jusqu’à mettre en avant la souveraineté du peuple, autrement dit le suffrage universel et la république.
Les ouvriers imposent la république
La campagne des banquets contribua à répandre une agitation politique dans les faubourgs populaires. Des travailleurs, des étudiants, de plus en plus exaspérés, se massaient autour des salles et reprenaient la revendication de la république, en y mettant cependant un contenu à eux. Pour les ouvriers, elle devait évidemment être sociale, garantir le droit au travail et des salaires permettant de vivre.
Devant la radicalisation des banquets, le roi décida d’interdire celui organisé le #22_février_1848 dans la capitale. Il pensait disposer de la force et nomma Bugeaud à la tête des troupes rassemblées à Paris, un général déjà responsable de la répression des révoltes de 1834. Mais dans les heures qui virent la confrontation des troupes avec le petit peuple, l’indécision allait faire place à la fraternisation.
Le 22 février, des groupes d’#ouvriers acclamaient les soldats, leur rappelant leur appartenance au peuple. Le 23, une #fusillade éclata. Cinquante-deux manifestants tombèrent. Le tocsin sonna dans plusieurs églises, appelant la population à s’armer et à se défendre. Les manifestants, majoritairement ouvriers, érigèrent des barricades, étalèrent sur le sol de la vaisselle cassée pour bloquer les cavaliers, pillèrent les armureries et obtinrent des armes venant des troupes. Devant l’insurrection, et constatant l’incapacité des troupes à en venir à bout, Louis Philippe dut abdiquer.
Les députés républicains constituèrent immédiatement un #gouvernement_provisoire, puis se rendirent à l’Hôtel de Ville devant lequel la population s’était massée. Les nouveaux ministres cherchaient déjà les formules qui auraient pu leur éviter de trancher, sous la pression des masses, la question du futur régime. Celles-ci devenaient menaçantes et les barricades étant toujours hérissées, le poète Lamartine, républicain connu, ministre du nouveau gouvernement, dut se résoudre à proclamer la #république.
Drapeau rouge ou drapeau tricolore
Pour calmer les insurgés, Lamartine manœuvra en tenant des discours prônant la concorde entre les classes, s’opposant à la volonté exprimée par une partie des insurgés de faire du drapeau rouge le symbole de cette république nouvellement proclamée, il imposa le drapeau tricolore, auréolé selon lui de la « gloire et la liberté de la patrie », déclarant : « Je repousserai jusqu’à la mort ce drapeau de sang que vous nous rapportez . »
Ce choix du drapeau avait un sens de classe. En défendant le drapeau tricolore, Lamartine défendait la république bourgeoise. Les ouvriers, eux, reconnaissaient dans le drapeau rouge le symbole de leurs luttes. Le discours de Lamartine était la première faille dans la fausse unanimité qui dominait cette révolution de février.
La faille allait s’élargir dans les semaines et les mois suivants. Les ouvriers ne pouvaient accepter la confiscation de leur révolution par la bourgeoisie. Ils ne pouvaient renoncer à leur revendication principale, le droit au travail, et à leurs #aspirations_sociales.
Dans l’affrontement de classe qui se préparait, la bourgeoisie disposait d’une longueur d’avance. La république qu’elle voulait était la sienne. Pour l’imposer il lui fallait désarmer les ouvriers et briser leur volonté de lutte.
Pour en finir avec les travailleurs en armes, le gouvernement fit d’abord arrêter les chefs ouvriers Barbès et Blanqui après une manifestation qui avait envahi l’Assemblée. Le général Cavaignac reçut les pleins pouvoirs.
La bourgeoisie prend l’offensive
Le gouvernement provisoire prétendit s’attaquer à la misère en créant les #Ateliers_nationaux chargés des travaux publics, où les chômeurs trouvaient à s’embaucher. Mais, le 21 juin, les ouvriers de moins de 25 ans qui y travaillaient furent contraints de s’engager dans l’armée, et les plus âgés devaient se préparer à partir en province.
Face à cette provocation gouvernementale, les ouvriers parisiens se soulevèrent aux cris de « La liberté ou la mort », dressèrent des barricades dans une grande partie de Paris. Puis quatre jours durant, du 23 au 26 juin, ils affrontèrent les armes à la main l’armée, les gardes mobiles et la garde nationale. La répression fit plus de 3 000 morts parmi les ouvriers.
Écrasée, la classe ouvrière avait toutefois montré qu’elle n’était pas seulement la classe souffrante des nouveaux bagnes industriels dont la bourgeoisie commençait à couvrir l’Europe. Elle n’était plus non plus une simple masse de manœuvre que la bourgeoisie pouvait utiliser pour s’imposer au pouvoir. Pour les militants ouvriers de l’époque, et notamment pour #Marx et #Engels qui quelques jours avant la révolution de février avaient lancé le #Manifeste_du_parti_communiste, juin 1848 ouvrait une ère nouvelle. La classe ouvrière était désormais, et est restée, la seule classe véritablement révolutionnaire, la seule capable de transformer la société.
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/06/27/juin-1848-la-republique-bourgeoise-ecrase-la-revolte-ouvrier
#insurrection #éphéméride #karl_marx #friedrich_engels #répression #justice_sociale #émancipation #communisme
« Faire le ménage au Parlement : telle serait la tâche des députés révolutionnaires »
« Le Parlement réduit à l’impuissance »
#archiveLO [18 février 1978]
Au temps où le Parti communiste ne briguait pas des ministères (#archiveLO, 18 février 1978)
#parti_révolutionnaire #Parti_Communiste #élections #démocratie_bourgeoise #parlement #assemblée_nationale #SFIO #PCF #électoralisme
#corruption #ue #union_européenne Deux eurodéputés, un Belge et un Italien, interpellés dans l’affaire du Qatargate ats/miro
▻https://www.rts.ch/info/monde/13776097-deux-eurodeputes-un-belge-et-un-italien-interpelles-dans-laffaire-du-qa
L’eurodéputé belge Marc Tarabella a été placé en garde en vue vendredi dans l’enquête sur des soupçons de corruption au sein du Parlement européen impliquant le Qatar et le Maroc. Le même jour, l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino, également visé par la justice belge, a été arrêté à Naples.
Ils sont tous deux privés de leur immunité parlementaire par un vote en plénière de la seule institution élue de l’UE le 2 février.
Le socialiste belge Marc Tarabella a quant à lui été interpellé tôt vendredi à son domicile, dans la région de Liège, dans l’est de la Belgique. Il a été amené à Bruxelles pour y être entendu dans les locaux de la police judiciaire fédérale.
Coupe du monde
Plusieurs bureaux de la mairie d’Anthisnes, où Marc Tarabella est bourgmestre, ont été perquisitionnés, a ajouté le parquet. Une autre perquisition a ciblé « un coffre bancaire situé à Liège » lui appartenant.
Le nom de Marc Tarabella, élu passionné de football qui s’est beaucoup exprimé au Parlement européen sur le sujet de l’organisation de la Coupe du monde 2022 par le Qatar, était apparu très tôt quand ce scandale a éclaté le 9 décembre.
Dès le lendemain, le 10 décembre, son domicile à Anthisnes avait été perquisitionné, en présence de la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, comme l’exige la loi pour un eurodéputé belge.
Mais aucun argent liquide n’avait été découvert. Il n’avait pas été interpellé, contrairement à l’eurodéputée grecque Eva Kaili, prise en « flagrant délit » la veille à Bruxelles, et donc privée du bénéfice de l’immunité.
Eva Kaili, déchue en décembre de sa fonction de vice-présidente du Parlement, compte parmi les trois personnes actuellement écrouées dans ce dossier, avec son compagnon l’assistant parlementaire Francesco Giorgi et l’ancien eurodéputé Pier Antonio Panzeri, lui aussi italien.
Les « progrès » du Qatar
Pier Antonio Panzeri suspect clef du dossier, désormais « repenti » puisqu’il a reconnu avoir orchestré cette ingérence de plusieurs puissances étrangères dans la politique européenne, a mis en cause Marc Tarabella devant les enquêteurs.
Selon la presse belge, l’Italien a affirmé en décembre avoir versé « entre 120’000 et 140’000 euros » en plusieurs fois à l’élu belge, pour son aide dans les dossiers liés au Qatar. En novembre, devant le Parlement, l’eurodéputé belge avait salué des changements positifs dans l’émirat sur la question des droits des travailleurs.
« Il y a eu des progrès. Il faut le reconnaître [...] le discours unilatéralement négatif m’apparaît préjudiciable à l’évolution des droits dans l’avenir au Qatar », avait affirmé Marc Tarabella.
Démentis
Le ton a changé. Sept ans plus tôt, en 2015, Marc Tarabella avait qualifié d’"erreur de casting" l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar, a rappelé la presse belge. L’élu belge fustigeait alors le manque de transparence de la FIFA dans cette attribution.
A Bruxelles, lors de la vague d’interpellations du 9 décembre, les enquêteurs ont mis la main sur 1,5 million d’euros en argent liquide, notamment aux domiciles de Pier Antonio Panzeri et de Eva Kaili.
Marc Tarabella a nié avoir reçu « argent ou cadeaux en échange de [ses] opinions politiques ». Les autorités du Qatar et du Maroc ont également vivement démenti ces soupçons de corruption.
#corruption généralisée à l’#ue #quatar #ps #Parlement_européen #députés_européens #Droit #PPE #marc_tarabella #andrea_cozzolino #fifa #pier_antonio_panzeri #eva_kaili #cadeaux #euro_député
Dix années de guerre civile (#Barta, 6 février 1944)
Quand le 6 février 1934, sous prétexte de lutter contre la « corruption », les #bandes_fascistes faillirent s’emparer du Palais Bourbon, une grande émotion s’empara des ouvriers et des milieux populaires de Paris et de province.
La veille encore de soi-disant chefs répétaient : « La France n’est pas l’Allemagne ». Mais en Allemagne aussi les ouvriers avaient été bernés par de pareils leaders qui leur disaient, en présence des bandes de Hitler, que « l’Allemagne n’est pas l’Italie ».
Malgré l’échec en ce qui concerne le but principal, la tentative fasciste du colonel de la Rocque et des différentes ligues paramilitaires ouvrait en France une époque de guerre civile qui ne pouvait se terminer que par la victoire du capitalisme sur les masses réduites à l’impuissance et à un niveau de vie inférieur ("vaincre la crise") ou par la victoire du socialisme, c’est-à-dire l’expropriation des capitalistes par le prolétariat.
L’entrée en scène des bandes fascistes pour soutenir le capitalisme ouvrit la série des gouvernements extra-parlementaires, les gouvernements des décrets-lois et des mesures anti-démocratiques, qui eurent ce caractère sans exception de Doumergue, en passant par Léon Blum, jusqu’à Daladier et Reynaud.
Au coup fasciste les masses prolétariennes ripostèrent par la #grève_générale_du_12_février, qu’elles imposèrent à la direction capitularde de la #CGT et de la #SFIO, et au #PC qui avait manifesté seul le 9 février. Par une politique instinctive et par une volonté puissante de combat, les masses prolétariennes réalisaient ainsi l’unité prolétarienne de combat, par dessus la tête des vieilles organisations.
L’histoire des années qui suivirent peut se résumer ainsi : les masses, et non seulement les masses ouvrières mais l’immense majorité de la population pauvre des villes et des campagnes, voulaient en finir avec un régime qui les vouait à la misère et à l’insécurité. Mais leur poussée se heurta à la politique des organisations ouvrières officielles (CGT, #CGTU, SFIO, #SFIC) qui, elles, s’accrochèrent au cadavre pourrissant du #parlementarisme. Les masses entrèrent en lutte d’une façon décisive en juin 1936. Mais au lieu de pousser la lutte, à travers les étapes nécessaires jusqu’au renversement de la bourgeoisie, le parti « communiste » donna le signal de la retraite sur la base des #accords_Matignon : « il faut savoir finir une grève », tel est le « bolchévisme » qu’enseigne Thorez aux travailleurs de France au moment-même où la révolution espagnole se transformait en LUTTE ARMEE.
Toute l’histoire de la #classe_ouvrière montre que si l’on n’ose pas aller jusqu’au bout, toute demi-victoire mène à une grande défaite. Juin 1936 fut une demi-victoire que le #Front_Populaire (alliance des partis ouvriers avec les agents « démocratiques » de l’#impérialisme : Daladier, Sarraut, Cot, etc...) transforma en une grande défaite. A juin succédèrent les #fusillades_de_Clichy en 1937, quand le « socialiste » #Dormoy fit tirer sur les manifestants ouvriers. La #grève_générale de novembre 1938 à laquelle les masses participèrent avec dévouement sous le coup des sanctions impitoyables prises par le #gouvernement_Daladier, échoua parce qu’à la tête des organisations se trouvaient les mêmes chefs bons à encaisser les cotisations, mais non à se battre contre la bourgeoisie.
Mais c’est la guerre impérialiste à l’extérieur qui permit à la bourgeoisie de porter le coup décisif aux masses. De novembre 1939 à juin 1940 #Daladier et Reynaud introduisirent le système des camps de concentration, de la chasse à l’étranger, des emprisonnements, des tortures et de la peine de mort contre les militants de la classe ouvrière adversaires de leur politique, montrant ainsi ce que cachait véritablement l’écran du parlementarisme : l’Etat bourgeois, c’est-à-dire « des hommes armés et des prisons » (Engels).
Après juin 1940, avec l’#Occupation, ce système prit une ampleur exceptionnelle, sa violence décupla, centupla le nombre des victimes. Mais en aurait-il été autrement si #Reynaud était resté au pouvoir derrière des troupes se battant sur le front ?
L’agonie du #capitalisme arrivé au stade impérialiste, ne laisse pas d’autre issue aux masses qu’une guerre civile menée jusqu’au bout, jusqu’au renversement du capitalisme. Sans cette volonté du prolétariat d’aller jusqu’au bout dans sa guerre civile contre la bourgeoisie c’est la bourgeoisie qui mène jusqu’au bout sa #guerre_impérialiste à l’extérieur et sa #guerre_civile à l’intérieur contre le #prolétariat.
A BAS LA GUERRE IMPERIALISTE !
VIVE LA GUERRE CIVILE CONTRE LA BOURGEOISIE !
#lutte_de_classe #fascisme #extrême_droite #émeutes_fascistes
6 février 1934 : l’extrême droite dans la rue
#archiveLO (4 février 1984)
6 février 1934 : le radical #Édouard_Daladier présente à la Chambre des députés son nouveau gouvernement. C’est le prétexte à une violente manifestation d’extrême-droite devant le Parlement... | #archiveLO (4 février 1994)
Février 1934 en France : le réveil ouvrier | #archiveLO 18 février 2009
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2009/02/18/fevrier-1934-en-france-le-reveil-ouvrier_19400.html
#6_février_1934 #éphéméride #lutte_de_classe #12_février_1934 #1934
6 et 12 février 1934 : la classe ouvrière riposte au danger fasciste | #archiveLO (05 février 2014)
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2014/02/05/6-et-12-fevrier-1934-la-classe-ouvriere-riposte-au-danger-fa
#6_février_1934 #éphéméride #lutte_de_classe #12_février_1934 #émeutes_fascistes
Qatargate : des députés européens se pressent de déclarer des voyages qu’ils n’avaient pas mentionnés
Les socialistes belges Tarabella et Arena ont chacun été épinglés pour ne pas avoir déclaré leur voyage au Qatar. Mais depuis la révélation du scandale, de nombreux députés “distraits” se conforment avec retard aux règles… que beaucoup ignoraient.
Les socialistes belges Marc Tarabella et Marie Arena ont tous deux négligé de déclarer des voyages qu’ils ont effectués coiffés de leur casquette de député européen. La présidente de la sous-commission des droits de l’homme (Droi) n’a pas renseigné un voyage au Qatar datant de mai 2022, dont les frais d’hôtel et de déplacement avaient été payés par Doha. La Montoise plaide qu’il s’agit d’un oubli administratif d’un de ses assistants parlementaires. C’est aussi l’argument de Marc Tarabella qui n’avait, lui, pas indiqué qu’il s’était rendu dans le petit État du Golfe arabo-persique en février 2020. Cela fait cependant mauvais genre, d’autant que M. Tarabella doit se défendre des allégations de corruption par le Qatar. Marie Arena est elle très proche de l’ancien eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, principal inculpé de l’affaire.
N’en reste pas moins que l’oubli de déclarer des voyages semble être une pratique assez répandue au sein du Parlement européen.
Les eurodéputés socialistes belges Marc Tarabella et Marie Arena ont chacun négligé de déclarer un voyage effectué au Qatar.
A déclarer à la fin du mois qui suit le mois du voyage
Selon les informations obtenues par La Libre, depuis la révélation du scandale de corruption, le 9 décembre, au moins une dizaine de députés de tous bords ont rendu environ une vingtaine de déclarations avec des retards parfois conséquents, bien au-delà du délai imparti – celui-ci est fixé le dernier jour du mois qui suit le dernier jour du voyage. Pour prendre un exemple, si son voyage se termine le 3 avril, un élu a jusqu’au 31 mai pour le déclarer.
Parmi les distraits, Marc Tarabella, donc, et Marie Arena qui a déclaré en janvier 2023 ses voyages au Liban, au Qatar et à Ouagadougou, au Burkina Faso, avec respectivement 4, 9 et 13 mois de retard. Le CD&V Tom Vandenkendelaere (groupe PPE) a remis trois déclarations en retard, et la N-VA Assita Kanko avait déclaré un voyage de novembre 2021 en Israël avec quarante jours de retard. Membre de la commission Transport, l’Espagnol José Ramon Bauza Dias (Renew Europe) est le recordman de la liste que La Libre a pu consulter avec quatre voyages déclarés en retard – dont deux au Qatar déclarés avec 2 mois et 9 mois de retard et un Dubaï. Également retardataires : le libéral Allemand Ergolu (Azerbaïdjan, 3 mois de retard) et le député indépendant irlandais Mick Wallace qui a mis sept mois à déclarer le voyage effectué au Venezuela, 7 mois, tout comme l’Espagnol Manu Pineda (La Gauche). La compatriote conservatrice de ce dernier, Isabel Wiseler-Lima a attendu 21 mois pour déclarer un voyage Abu Dhabi.
Mais le retard record revient au Roumain Crisitan-Silviu Busoi, lui aussi membre du Parti populaire européen, qui n’a déclaré son voyage au Qatar qu’en décembre dernier, 23 mois après les faits. L’Italienne Alessandra Moretti n’a, elle, toujours pas déclaré ce même voyage. Parole à la défense, par la voix d’une eurodéputée qui n’a rien à se reprocher : “Beaucoup de gens n’étaient même pas au courant de cette règle”. Même si elle figure dans le code de conduite dont ils sont censés avoir pris connaissance en début de législature.
Source : ▻https://www.lalibre.be/international/europe/2023/01/17/qatargate-des-deputes-europeens-se-pressent-de-declarer-des-voyages-quils-na
#corruption généralisée à l’#ue #union_européenne #quatar #ps #Parlement_européen #députés_européens #Droi #PPE #N-VA #code_de_conduite #voyages
Démission du président du Vietnam, en pleine offensive anticorruption
Le président du Vietnam, Nguyen Xuan Phuc, a démissionné, ont annoncé mardi les médias d’Etat, après plusieurs jours de rumeurs faisant état de sa destitution imminente dans le cadre d’une vaste purge anticorruption. . . . . .
Au moins une centaine de hauts-fonctionnaires et de dirigeants d’entreprises ont été arrêtés ces derniers mois pour un scandale de distribution de tests de dépistage du Covid.
Un fabricant, la société Viet A Technologies, est accusé d’avoir versé des pots de vin à des fonctionnaires du secteur de la Santé afin de permettre la vente de ses tests aux hôpitaux et aux centres de contrôle de la pandémie à des prix exagérés.
Parmi les personnes arrêtées pour ce scandale figurent le ministre de la Santé Ngoc Anh et le maire de Hanoï Nguyen Thanh Long en juin 2022.
. . . . . .
Source : ▻https://www.rts.ch/info/monde/13709070-demission-du-president-du-vietnam-en-pleine-offensive-anticorruption.ht
LES DÉPUTÉS NE SONT PAS UN CLUB DE FOOT par Manon Aubry - médiapart
Le pire scandale de corruption de l’histoire européenne ébranle le Parlement européen en impliquant le Qatar et des élus socialistes.
En négociant une résolution sur le Qatar, j’ai vu directement l’ingérence de l’émirat. Voici les coulisses d’une histoire qui n’a pas encore été racontée (1).
600 000 euros retrouvés en liquide au domicile d’un ancien député, la vice-présidente du parlement européen arrêtée, plusieurs bureaux et logements de députés perquisitionnés… L’ampleur de ce scandale est inégalée !
Mais il n’est pas surprenant au vu de ces derniers mois… L’exploitation à mort des travailleurs migrants, de facto permise par le Qatar, est connue depuis longtemps. Mais en 2021, le Guardian en révèle l’ampleur liée à la Coupe du monde : plus de 6 500 ouvriers seraient morts sur les chantiers depuis 2011. Dès lors, je demande à CHAQUE plénière mensuelle du Parlement l’adoption d’une résolution à ce sujet. Elle me sera systématiquement refusée, notamment par le groupe socialiste (2) et la droite (PPE), malgré l’ampleur du scandale, les preuves innombrables et l’émotion générale.
A l’ouverture de la Coupe du monde , je renouvelle ma demande en conférence des présidents, mais le groupe socialiste s’y oppose.
Je demande alors un vote public sur l’ajout de cette résolution à l’ordre du jour pour que chacun prenne ses responsabilités.
A quelques exceptions, notamment des socialistes français, le groupe S&D s’y oppose, avec la droite et l’extrême droite ! Nous arrachons la victoire au vote, à 16 petites voix près et grâce à l’absence de nombreux députés de droite. Enfin, une résolution !
Tout va très vite. Les socialistes obtiennent la coordination des négociations sur le texte (alors qu’elle aurait dû nous revenir). Et l’ambassade du Qatar me contacte pour un rendez-vous que je décline. D’autres n’ont apparemment pas eu les mêmes scrupules…
Chaque groupe drafte d’abord sa motion avant la motion commune.
Stupeur à la lecture de celle du groupe socialiste. Aucune condamnation du Qatar pour l’organisation d’un système d’exploitation à mort des travailleurs. Les éléments de langages du régime sont bien répétés.
La proposition de résolution ne tarit pas d’éloges sur les « efforts considérables » du Qatar en matière de droits humains et son “exemple” pour les pays du Golfe. Pourtant, les associations documentent l’absence de mise en œuvre des prétendues réformes sur le terrain. Sidérant.
Il serait également utile de se pencher sur les liens entre le Qatar et l’ensemble des membres des institutions européennes. Par exemple, le commissaire européen de droite grec Margaritis Schinas a lui aussi multiplié les rendez-vous et les éloges de l’émirat…
Dans l’immédiat, au nom du groupe The Left in the European Parliament, je demande également :
Mais ce que cette affaire démontre, c’est la nécessité de faire le ménage dans les institutions européennes et de considérablement renforcer les règles éthiques comme nous le demandons depuis le début du mandat :
– La création d’une autorité éthique indépendante européenne ;
– La révision des règles éthiques des institutions ;
– Le renforcement du registre de transparence & son caractère contraignant ;
– La révision des règles d’accès d’anciens membres du Parlement à l’institution ;
– La traçabilité des processus législatifs et des activités parlementaires.
Le combat pour l’éthique en politique et contre les lobbys est une des raisons pour lesquelles je me suis engagée.
On n’achète pas des députés comme on achète des clubs de foot ! Nous continuerons cette bataille à tous les niveaux des institutions !
Comme le disait Robespierre : « Je suis fait pour combattre le crime, non pour le gouverner. Le temps n’est point arrivé où les hommes de biens peuvent servir impunément la patrie. Les défenseurs de la liberté ne seront que des proscrits, tant que la horde des fripons dominera. »
#ue #union_européenne #corruption #parlement_européen #migrants # institutions_européennes #commissaire_européen #lobbys #Manon_Aubry
Was ist, wenn Eva Kaili nicht korrupt, sondern unglaublich clever war?
▻https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/was-ist-wenn-eva-kaili-nicht-korrupt-sondern-unglaublich-clever-war
24.12.2022 von Michael Maier - Eva Kaili verbringt Weihnachten im Gefängnis. Hinter ihr steht ein Netzwerk, das sich an EU-Geldern bediente. Ganz legal - und das ist das Problem.
Die blonde Frau steht, ganz in Schwarz gekleidet, auf einem kreisrunden roten Teppich und spricht leidenschaftlich über das Leben in der Zukunft. Immer wieder blickt sie auf ihre Sprechkarten, um sich nicht in Fachbegriffen zu verheddern. Es geht um Technologie. Die Frau lächelt in ihr Publikum: „Künstliche Intelligenz kann Vorhersagen liefern: Du kannst einen Unfall vermeiden, wenn du schnell reagierst.“ Dann wird sie wieder ernst: „Künstliche Intelligenz kann auch manipulieren. Sie kann virtuelle Persönlichkeiten erschaffen, die im wirklichen Leben ganz anders sind. Das kann vor Wahlen gefährlich werden für die Demokratien, wenn man ein verrücktes Video sieht.“
Die Frau scheint zu wissen, wovon sie spricht. Noch wirkt die ehemalige Fernsehmoderatorin Eva Kaili zwar unsicher in der fantastischen Welt der neuen Möglichkeiten. Doch im Mai 2022 kann sich die griechische Vizepräsidentin des EU-Parlaments bei ihrem Auftritt auf einer der angesagten TED-Konferenzen in Brüssel bereits mit einem wichtigen Titel schmücken: Die ausgebildete Architektin und Politologin war zuvor Präsidentin des prestigereichen Stoa-Panels, einer Task-Force, die der EU den Weg in die „Zukunft von Wissenschaft und Technologie“ weisen soll. Eva Kaili kann sich bei ihrer visionären, aber schwierigen Aufgabe unter anderem auf ihre Familie verlassen. Kurz vor Kailis Amtsantritt als Stoa-Präsidentin gründet ihre Schwester Mantalena das Kommunikationsunternehmen „Made Group“, eine Firma, die sich der „sozialen Innovation und kreativen Synergien“ widmen will. Das Unternehmen erhält laut Politico aus dem EU-Programm „Horizon 2020“ über mehrere Jahre hinweg Fördergelder im sechsstelligen Euro-Bereich.
Als Eva Kaili später die Faszination von Krypto, FinTechs und Blockchain entdeckt, gründet ihre Schwester Mantalena in Athen eine „gemeinnützige“ Organisation mit dem verheißungsvollen Namen „ELONtech“. Die Organisation will nach Eigendarstellung ein „besseres Verständnis“ für neue Technologien und ihre Regulierung durch die EU entwickeln. Im Dienst der gemeinsamen Sache arbeiten unter anderem ein Assistent und ein Mitarbeiter des EU-Parlaments für ELONtech, wie Politico herausgefunden hat. Alle Synergien werden genutzt, um die EU gemeinsam zu modernisieren: Ein von Eva Kaili gegründeter „Internationaler Beirat“ soll Stoa unterstützen. Neben Vertretern von Google und dem World Economic Forum sitzen auch Experten von ELONtech und der Katar-Stiftung für Bildung, Wissenschaft und Erziehung in dem Gremium. Kaili ist parlamentsseitig unter anderem für den Nahen Osten zuständig. Alle Zeichen stehen auf Erfolg für die digitalen Himmelsstürmer.
Wenige Monate später sind jedoch alle Träume ausgeträumt: Am Freitag vor Weihnachten 2022 erhält Eva Kaili von einem belgischen Untersuchungsrichter den Bescheid, dass sie zum Fest nicht bei ihrem Kind sein darf, sondern die Feiertage in einem Gefängnis in der belgischen Hauptstadt verbringen wird. Wegen des Verdachts der Korruption, Geldwäsche und Einflussnahme aus dem Ausland ermittelt die belgische Justiz seit Monaten im Umfeld des EU-Parlaments. Die Behörden sollen Hinweise haben, dass Katar mit Geld- und Sachgeschenken versucht haben soll, Einfluss auf politische Entscheidungen zu nehmen. Auch Marokko soll dies versucht haben. Der Skandal hat als „Katargate“ Brüssel in einen Schockzustand versetzt.
Im Zentrum der Ermittlungen steht die frühere Vizepräsidentin. Die Tech-Expertin konnte ihren biografischen Unfall nicht vermeiden – im Gegenteil: Was im Zuge des Skandals zum Vorschein kommt, ist gefährlich für die Demokratie in Europa. Bizarr: In der Wohnung der Krypto-Expertin wurden unüblich große Mengen an Bargeld gefunden. Ihr Vater wurde von den Ermittlern gefasst, als er Bargeld in einem Hotelzimmer deponieren wollte. Eigentlich ist eines der Ziele der Krypto- und Fintech-Branche die Abschaffung des Bargelds – weil es so massiv für Geldwäsche und Korruption verwendet wird.
Der Griechin und drei weiteren Verdächtigen wird nun die Beteiligung an einer kriminellen Vereinigung, Geldwäsche und Korruption zur Last gelegt. Auch Kailis Lebensgefährte, der als Assistent eines Abgeordneten im EU-Parlament arbeitet, und der ehemalige sozialdemokratische EU-Abgeordnete Pier Antonio Panzeri müssen Weihnachten hinter Gittern verbringen.
Für Eva Kaili ist eine Welt zusammengebrochen. Sie sei gesundheitlich angeschlagen, sagt ihr Anwalt Michalis Dimitrakopoulos am Donnerstag vor dem Brüsseler Gericht: „Sie ist unschuldig“, sagt er stockend auf Französisch: „Keine Korruption!“, sagt er. Und auf Englisch: „Sie ist unschuldig!“ Sie fühlt sich von ihrem Lebenspartner betrogen, sagt der Anwalt, nachdem er im Gefängnis mehrere Stunden mit Kaili gesprochen hatte. „Sie hat ihm vertraut, er hat sie hintergangen.“
Auch sonst wurde es trotz des zuvor florierenden Netzwerks ganz schnell ganz einsam um die Griechin: Sie wird als Vizepräsidentin abgesetzt. Ihre Partei – die Europäische Sozialdemokratie – distanziert sich. Die zweite Hälfte der großen Koalition, die konservative EVP, sagt, die Sozialisten neigen ihrem Wesen nach zur Korruption, worauf ein heftiger Schlagabtausch auf allen Kanälen folgt. Immerhin war erst vor einigen Jahren der EVP-Politiker Ernst Strasser in Österreich ins Gefängnis gewandert, weil er in einem Undercover-Video der Sunday Times der Bestechlichkeit überführt wurde.
Eva Kailis Assets wurden von den Behörden gesperrt
Auch bei der Stoa gehen die Verantwortlichen auf Tauchstation. So sagte der Potsdamer EU-Abgeordnete Christian Ehler, der im März 2022 den Stoa-Vorsitz übernahm, dem Magazin Politico, er sei sich nicht sicher, ob der Vorschlag, einen für ELONtech tätigen Experten zu ernennen, explizit diskutiert werde. Die Ernennung des Beirats hätte jedenfalls „keine finanziellen Folgen für Stoa“ gehabt. Der Vorstand habe im Rahmen dieses Mandats nur wenige Sitzungen abgehalten, die alle während Kailis Amtszeit als Vorsitzende stattfanden, fügte er hinzu. „Während meiner Amtszeit als Vorsitzender fanden keine Treffen statt – und diese Treffen haben meines Wissens zu keinerlei Initiativen innerhalb von Stoa geführt.“ Ehlers Posten sind beeindruckend: Er ist EVP-Koordinator im Ausschuss für Industrie, Forschung und Energie (ITRE), stellvertretendes Mitglied im Ausschuss für Kultur und Bildung (CULT), Mitglied der Delegation für die Beziehungen zu den Vereinigten Staaten und Stellvertreter in der Delegation für die Beziehungen zu Israel sowie der Delegation in der Parlamentarischen Versammlung der Union für den Mittelmeerraum. Es ist unklar, ob er Zeit finden wird, bei der Stoa nach dem Rechten zu sehen.
Kailis Schwester Mantalena sagte der griechischen Zeitung Proto Tema, ELONtech habe nie EU-Steuergelder bekommen. Die Namen auf der Website von ELONtech hat sie dennoch vorsorglich löschen wollen. Ihre Assets wurden von den Behörden gesperrt. Mantalena sagt, sie sei jederzeit bereit nach Brüssel zu reisen, um auszusagen. Sie bestreitet vehement, dass ihre Schwester in kriminelle Machenschaften verwickelt sei, dazu sei Eva gar nicht der Typ.
Welche Rolle die Familie Kaili und andere verwickelte Personen gespielt haben, müssen nun die belgischen Ermittler klären, die eng mit Behörden und Geheimdiensten in anderen Ländern zusammenarbeiten. Anlass für eine Auflösung des EU-Parlaments, wie kürzlich von Ungarns Ministerpräsident Viktor Orbán gefordert, sieht man in Brüssel nicht. Lauter werden dürften stattdessen die Rufe nach einer Stärkung der Kontrollorgane auf EU-Ebene – vor allem vor dem Hintergrund der jüngsten milliardenschweren neuen Förderprogramme wie die „Aufbau- und Resilienzfazilität (RRF)“. Ein Sprecher des Europäischen Amts für Betrugsbekämpfung (OLAF) sagte der Berliner Zeitung, man spreche bei den Programmen für die Covid-Folgen und die grüne Transformation „in der Tat von beispiellosen Finanzbeträgen“. OLAF sei von Anfang an beteiligt gewesen, um „sicherzustellen, dass nationale Pläne zur Umsetzung von EU-Wiedereinziehungsgeldern angemessene Bestimmungen gegen Betrugsversuche enthielten“. OLAF engagiere sich „aktiv dafür, eine gemeinsame Front mit den nationalen Behörden zu schaffen, um Betrug zu bekämpfen, der sich auf die RRF auswirken könnte“.
Durch die Korruption von arabischen Staaten wird die Demokratie in Europa nicht zugrunde gehen. Viel gefährlicher sind die Dinge, die ganz legal ablaufen, wo Wirtschaft und Wohlhabende Einfluss auf die Politik nehmen.
Patrick Breyer, EU-Abgeordneter der Piratenpartei
OLAF hatte in den vergangenen Jahren stets auch die EU-Institutionen im Blick. Im Jahr 2021 führte OLAF unter anderem Untersuchungen durch, die sich auf vier MdEP, fünf Bedienstete und sieben Wirtschaftsteilnehmer erstreckten. Es wurden laut OLAF-Bericht „schwerwiegende Unregelmäßigkeiten im Zusammenhang mit der Wahrnehmung der beruflichen Pflichten durch Bedienstete des Europäischen Parlaments bzw. der Fraktion festgestellt“. Allerdings zeigt der Jahresbericht 2021, dass im Zusammenhang mit EU-Geldern weit mehr Betrugsfälle auf Ebene der Nationalstaaten angefallen sind als auf EU Ebene.
Die kriminellen Machenschaften seien nicht das Hauptproblem der EU, sagt auch Patrick Breyer, EU-Abgeordneter der Piratenpartei: „Der Fall Kaili ist die Spitze des Eisbergs. Durch die Korruption von arabischen Staaten wird die Demokratie in Europa nicht zugrunde gehen. Viel gefährlicher sind die Dinge, die ganz legal ablaufen, wo Wirtschaft und Wohlhabende Einfluss auf die Politik nehmen.“ Breyer sagte dieser Zeitung, bisher habe die Mehrheit im EU-Parlament aus EVP, Sozialdemokraten und Liberalen meist alle Maßnahmen ins Leere laufen lassen oder gar nicht umgesetzt, wenn es um den Kampf gegen die Korruption ging. So könnte es auch diesmal wieder sein. Unter dem Eindruck von Katargate wurde der „digitale Fußabdruck“ für alle EU-Abgeordneten beschlossen. Mit ihm soll jedes Treffen von Mandataren mit Lobbyisten oder Unternehmen nachvollziehbar werden. Die Regelung ist jedoch nur eine „unverbindliche Empfehlung“ – also zahnlos. Schon vor der Affäre sei das Image der EU bei den Europäern nicht das beste gewesen, meint Patrick Breyer. Daher sei nun entscheidend, dass auch politische Konsequenzen gezogen würden. Andernfalls „verlieren die Menschen das Vertrauen, dass in der EU-Politik in ihrem Sinn gemacht wird“.
Sonneborn trifft auf Gysi: „Die Grünen sind gefährlicher als die Reichsbürger“
▻https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/martin-sonneborn-trifft-auf-gregor-gysi-die-gruenen-sind-gefaehrlic
23.12.2022 von Liudmila Kotlyarova - Satire? Politik? Martin Sonneborn und Gregor Gysi werden vom Volk geliebt. Worüber die beiden Politiker am Donnerstagabend in Berlin gesprochen haben.
Der eine ist das Gewissen der krisenbelasteten Linkspartei, der andere der oberste Satiriker der deutschen Europapolitik. Am Donnerstagabend sind der Bundestagsabgeordnete Gregor Gysi (74) und der Chef der Partei Die Partei Martin Sonneborn (57) in einem Saal in Berlin-Reinickendorf aufeinandergetroffen, um besinnlich-satirisch über das vergangene und das kommende Jahr zu plaudern. Moderiert wurde das Aufeinandertreffen von Reporter Ulli Zelle, der ab und zu Scherze über seinen Arbeitgeber RBB und dessen ehemalige Intendantin Patricia Schlesinger machte.
„Missverstehen Sie mich richtig!“ heißt die Gesprächsreihe. Doch der Titel war dieses Mal eine Mogelpackung: Die beiden Gäste kennen sich gut, grundlegende Missverständnisse bleiben aus – dafür bieten sie einigen unterhaltsamen Erkenntnisgewinn. Wir haben die besten Zitate ausgesucht.
Martin Sonneborn: Ich finde, dass wir überschätzt sind, wenn wir als Europa-Abgeordnete dort bestochen werden. Wir haben kein Initiativrecht und keine Möglichkeit, wirklich Gesetze durchzubringen. Ich glaube, das war ein Fehler (von Katar, Vizepräsidentin Eva Kaili zu bestechen – Anm. d. Red.). Ich glaube zudem nicht, dass ein Parlamentarier sich bücken würde, wenn 2000 Euro auf dem Flur liegen würden.
Gregor Gysi: Sie bücken sich nicht, weil sie Assistenten dafür haben. Ich verstehe auch gar nicht, wie man eine Vizepräsidentin bestechen kann, denn wenn schon, dann braucht man da schon mehr. In Wirklichkeit ist es aber so, dass ein großer Teil unserer Bevölkerung bei der vorigen Bundestagswahl der etablierten Politik von der CDU bis einschließlich der Linken nicht mehr getraut haben. Das stört mich sehr. Die anderen beschäftigt das zu wenig, und all diese Korruptionsfälle tragen immer dazu bei, das Vertrauen in die etablierte Politik weiter zu zerstören. Das geht regelrecht kaputt und gefährdet die Demokratie. Deswegen muss man ernsthaft was dagegen unternehmen.
Über russisches Gas
Sonneborn: Wir haben aufgeschlüsselt, woher das Gas kommt, das wir nicht mehr aus Russland kaufen. Wir kaufen russisches Gas jetzt unter anderem aus Aserbaidschan, allerdings etwas teurer. Das aserbaidschanische Gas kommt seinerseits aus einem Gasfeld, an dem der russische Ölkonzern Lukoil 20 Prozent Anteil hat, neben Konzernen aus Großbritannien, der Türkei und dem Iran. Auch Indien verkauft russisches Öl teurer weiter nach Europa.
Ich glaube, dass wir im Moment billiges Gas aus Russland kaufen könnten. Eine der Nord-Stream-Leitungen soll noch funktionsfähig sein (es geht um einen Strang der Nord Stream 2 – Anm. d. Red.). Ich würde einfach billiges Gas aus Russland kaufen, nicht teures russisches Gas aus Aserbaidschan, Indien oder Katar. Ich glaube, dass die Regierung dafür verantwortlich ist, dass wir eine bezahlbare Heizung haben. Das LNG, vor allem das Fracking-Gas, ist das schmutzigste Gas, das man sich vorstellen kann. Wenn ein LNG-Tanker in den Vereinigten Staaten losfährt, kostete seine Beladung vor vier Wochen etwa 40 Millionen US-Dollar. Wenn er hier ankommt, ist sie schon 245 Millionen wert. Manchmal drücken sich die Tanker an der europäischen Küste herum und wollen nicht anlanden, weil Gas morgen oder übermorgen teurer sein wird.
Gysi: Es ist nicht gut, bei der Energieversorgung Deutschlands überwiegend von Russland abhängig zu sein. Aber es war eine der Säulen unserer Wirtschaft. Es war die günstigste Versorgung, die wir über Jahrzehnte hatten. Sie ist jetzt weggebrochen. Und das trifft nicht nur Bürgerinnen und Bürger, sondern auch kleine und mittelständische Unternehmen sowie große Konzerne. Ihnen wird erst ab dem 1. Januar geholfen.
Es ist richtig, nicht nur von Russland abhängig sein zu wollen. Aber die Einstellung „nie wieder von Russland“ finde ich auch falsch. Denn hoffentlich ist der völkerrechtswidrige Angriffskrieg Russlands gegen die Ukraine bald beendet. Es sieht jetzt nicht danach aus, ich weiß. Aber wenn er beendet ist, müssen wir zu normalen Verhältnissen zurückkommen. Frieden und Sicherheit in Europa gibt es nie ohne und gegen Russland. Russland gehört zu Europa, und wir merken das jetzt an dem Krieg. Und wir haben zum Teil andere Interessen als die USA. Man muss auch den Mumm haben, das zu artikulieren.
Gysi: Man muss mit diesen jungen Leuten reden. Gerade wenn man will, dass ihre Methoden aufhören. Sie fühlen sich nicht ernst genommen. Deswegen habe ich dem Bundeskanzler einen Brief geschrieben, er muss eine Delegation empfangen. Das ist nicht leicht, dieses Gespräch. Sie fordern zum Beispiel eine Geschwindigkeitsbegrenzung auf Autobahnen, da kriegen Sie die FDP nicht hin. Dann müssen die jungen Leute mit Lindner sprechen, und er muss sich rechtfertigen, weshalb er das nicht will. Wenn du mit ihnen ins Gespräch kommst, kannst du vielleicht auch verhindern, dass sie sich festkleben. Klar, ich werde genauso wütend wie die anderen Autofahrer oder die Flugpassagiere. Man muss aber mit ihnen reden, um die Radikalisierung zu verhindern. Mein Ziel ist Deeskalation statt Eskalation. Und deswegen versuche ich, zwischen ihnen und der Politik zu vermitteln, damit sie sich endlich ernst genommen fühlen.
Sonneborn: Die „Letzte Generation“ war bei mir, und ich habe ihnen zur Radikalisierung geraten. Ich habe gesagt, es bringt nichts, wenn sie sich auf den Straßen festkleben. Sie sollen einen Schritt weitergehen und sich an Spitzenpolitikern festkleben. Ich glaube, dass der Ärger auf beiden Seiten dann mehr nützt. Das wird die Politiker aber dazu bringen, nachzudenken, bevor sie jemandem die Hand geben.
Über Razzien bei den Reichsbürgern
Sonneborn: Eine Kollegin von mir hat sich mit zwei Reichsbürgern für eine Reportage unterhalten. Aus einem Gespräch mit ihr konnte ich entnehmen, dass sich die beiden „Außenminister des Reiches“ schon gegenseitig zum Tode verurteilt hätten. Man kann das nicht ernst nehmen. Es wäre aus meiner Sicht viel gefährlicher, wenn die Titanic-Redaktion die Macht in Deutschland übernehmen würde als die 25 senilen Rentner.
Gysi: Kann man das so zulassen oder geht von ihnen wirklich eine Gefahr aus? Ich habe zuerst gedacht, es sind nur Spinner, aber jetzt komme ich ein bisschen ins Schwanken. Ich bin da als Rechtsanwalt immer vorsichtig.
Sonneborn: Wir reden von 25 senilen Rentnern, und dennoch gab es ein Riesenaufgebot bewaffneter Polizisten. Und dann haben sie noch eine falsche Tür gesprengt, morgens um 6 Uhr in Karlsruhe. Dabei war es so lange vorbereitet: Nach meiner Kenntnis wussten mehr als 100 Journalisten zwei Wochen vorher Bescheid, dass diese Razzien erfolgen werden. Ich glaube, gefährlicher als die Reichsbürger sind die Grünen. Wir haben den Wahlkampf bei der letzten Abgeordnetenhauswahl verloren, weil die Grünen einen Witz gemacht haben. Sie hatten Plakate, auf denen stand: Keine Lieferungen von Waffen in die Kriegs- und Krisengebiete. Ich habe erst vor wenigen Monaten verstanden, dass es ein absoluter Witz war.
#politique #verts #extrême_droite #Allemagne #Ukraine #Reichsbürger #corruption #Europe #parlement_européen
« Tous les vendredis, les gens sont bourrés au Parlement européen », témoigne André Gattolin - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=4QRdDzM6Xxo
André Gattolin — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gattolin
André Gattolin, né le 24 juin 1960 à Bourgoin-Jallieu (Isère), est un universitaire et homme politique français. Membre d’Europe Écologie Les Verts (EÉLV) puis de La République en marche (LREM), il est sénateur des Hauts-de-Seine depuis 2011.
Il suffit de quelques valises de billets pour réaliser notamment ce petit miracle — en l’occurrence ces mots prononcés au #Parlement_européen par #Eva_Kaili (aujourd’hui en taule) : l’émirat du #Qatar est « un pionnier en matière de droits du travail ». On a beau connaître la bassesse du petit personnel politique du capital et deviner les pouvoirs de la corruption (ce petit extra que beaucoup ne refusent pas), on reste pantois.
La Lutte de classe n°228 (décembre 2022) est en ligne. Avec les textes du Congrès de LO (2022).
Ou comment comprendre, avec la boussole de l’analyse de classe, dans quel monde nous sommes & vers quoi le capitalisme pourrissant entraine l’humanité entière.
Au sommaire :
▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/le-52e-congres-de-lutte-ouvriere_450517.html
Le 52e congrès de Lutte Ouvrière
▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/le-capitalisme-en-crise-vers-le-chaos_450518.html
Le capitalisme en crise vers le chaos
►https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/crise-guerres-et-changements-des-rapports-de-force_450519.ht
Crise, guerres et changements des rapports de force
►https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/la-guerre-en-ukraine-une-etape-majeure-dans-lescalade-vers-l
La guerre en Ukraine, une étape majeure dans l’escalade vers la troisième guerre mondiale
▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/combativite-des-masses-et-direction-revolutionnaire_450521.h
Combativité des masses et direction révolutionnaire
►https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/situation-interieure_450522.html
Situation intérieure
▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/discussion-sur-les-textes-dorientation_450523.html
Discussion sur les textes d’orientation
►https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2022/12/10/interventions-des-groupes-invites_450524.html
Interventions des groupes invités
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#Décharge budgétaire de #Frontex à nouveau bloquée
Le Parlement européen réaffirme
le respect inconditionnel des droits des personnes exilées
Ce 18 octobre, le #Parlement_européen a refusé pour la seconde fois d’accorder la décharge budgétaire à l’agence Frontex pour ses #comptes de l’exercice 2020, suivant de ce fait l’avis adopté récemment par sa commission de Contrôle budgétaire (#CONT), sur base des nombreux constats de violations des #droits_humains et de #dysfonctionnements_internes.
« Cette décision met une nouvelle fois Frontex devant ses responsabilités face aux nombreux cas de violations de droits fondamentaux que la société civile internationale et les personnes exilées dénoncent depuis plus de 10 ans », déclare le CNCD-11.11.11. Frontex sait dorénavant que ses activités sont sous surveillance vis-à-vis du respect des droits fondamentaux. L’#impunité n’est plus possible. L’Agence va devoir se plier aux exigences de #transparence, de mise en #responsabilité et de #contrôle_démocratique pour continuer d’exister.
En effet, le 6 octobre 2022, la commission CONT du parlement UE a bloqué la décharge du #budget de Frontex suite à « l’ampleur des #fautes_graves et des possibles #problèmes_structuraux sous le précédent directeur exécutif de l’agence, qui a depuis démissionné à la suite des révélations du rapport de l’#OLAF du 28 avril dernier ».
Les députés déplorent « que Frontex n’ait pas mis en œuvre certaines des conditions établies dans le précédent rapport du Parlement. Ils demandent notamment la suspension de ses activités de soutien (retours) en Hongrie, compte tenu du contexte lié à l’État de droit dans le pays, ainsi que le suivi de ses activités en Grèce, où l’Agence aurait mené des opérations de surveillance des frontières dans des régions où, simultanément, des refoulements de migrants avaient lieu ».
Par ailleurs, les parlementaires se disent « choqués et profondément préoccupés par le suicide d’un membre du personnel, lié à des pratiques présumées de harcèlement sexuel » et se félicitent de la réouverture de ce dossier par la nouvelle direction exécutive qu’ils accueillent favorablement. Le vote négatif du Parlement européen ce 18 octobre doit être l’occasion d’une remise en question fondamentale de l’orientation du mandat de l’agence et de la manière dont elle remplit ce dernier. Des réformes structurelles, y compris en interne, doivent être mises en place au plus vite pour garantir la transparence et le respect des droits humains. La Belgique, qui siège au Conseil d’administration de Frontex, doit utiliser ce levier de manière à obtenir ces réformes. Elle doit également les exiger lors des négociations autour du Pacte européen sur la migration et l’asile dont on annonce l’adoption sous la présidence belge de l’Union européenne, début 2024.
▻https://www.cncd.be/Decharge-budgetaire-de-Frontex-a
#blocage #enfin #frontières #contrôles_frontaliers #migrations #asile #réfugiés