• Procès des tags de mains rouges sur le Mémorial de la Shoah : jusqu’à quatre ans de prison requis contre les prévenus bulgares
    https://www.franceinfo.fr/faits-divers/justice-proces/proces-tags-de-mains-rouges-sur-le-memorial-de-la-shoah-jusqu-a-quatre-an

    Wir Kellerkinder
    https://www.youtube.com/watch?v=Wez6uIsndRo


    En 1960 dans son film Wir Kellerkinder Wolfgang Neuss discute pourquoi son personnage principal dessine une croix gammée sur la fenêtre du bar de son père, un ancien nazi.

    Dans le film c’est initialement une commande payée par une équipe de télévision qui doit fournir une séquence filmée montrant des jeunes qui dessinent le symbole nazi. C’est pour illustrer le discours d’un ministre qui veut alerter contre le danger nazi toujours d’actualité. Pourchassés par la police les malfaiteurs se cachent dans le club de jazz de Neuss situé au sous-sol (d’où le titre du film) où il raconte ses raisons personnelles pourquoi il a peint la croix gammée sur la vitrine du bar de son pêre.

    Quinze ans après la fin du régime nazi Wir Kellerkinder est une parodie hilarante de l’hypocrisie des Allemands de l’Ouest et de l’Est par rapport à leur passé immédiat de crimes de guerre et de génocide.

    On n’aurait jamais cru que le scénario du film soit répété 65 ans plus tard à Paris par quelques Bulgares écervelés. La procureure française en rajoute à l’histoire déjà assez absurde et la transforme effectivement en Théâtre de la cruauté extrémiste réalisé comme coproduction européene. Pour une fois la farce précède la tragi-comédie, pour reprendre la phrase de Marx. (un juif) sur Hegel (un Prussien).

    Photo
    https://www.franceinfo.fr/pictures/IcrjfRML-lNQqutjfycBw-s3PsA/0x153:6000x3528/1024x576/filters:format(avif):quality(50)/2025/10/30/000-79vq4nq-6903c0fa8ffc7381059396.jpg Des mains rouges peintes sur le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah à Paris, le 14 mai 2024. (ANTONIN UTZ / AFP)

    30.10.2025 de Linh-Lan Dao, Mathilde Texier - Lors de la deuxième journée d’audience, jeudi, la procureure a énoncé ses réquisitions contre quatre Bulgares impliqués dans ces dégradations commises à Paris en mai 2024. Le caractère antisémite ou non de leur action a été au cœur des débats.

    « Ce dossier n’est pas le dossier d’un tag sur un mur. C’est bien plus que cela. » Au terme du deuxième jour de procès des « mains rouges », jeudi 30 octobre, la procureure de la République Camille Poch a requis des peines allant de deux à quatre ans d’emprisonnement, assorties d’une interdiction définitive de territoire français, pour les quatre Bulgares soupçonnés d’avoir dégradé le Mémorial de la Shoah, ainsi que plusieurs murs du 4e et 5e arrondissement de Paris, en mai 2024.

    Le parquet a requis une peine de quatre ans d’emprisonnement contre Nikolay I. et Mircho A., qu’il considère comme les « principaux organisateurs » de l’opération. La procureure a demandé le maintien en détention du premier, absent lors des dégradations mais décrit comme le « logisticien » du groupe, et un mandat d’arrêt pour le second, désigné à la fois comme l’"exécutant principal" de l’opération et le « recruteur », mais toujours en fuite et jugé en son absence. Contre Georgi F. et Kiril M., hommes de main de l’opération, Camille Poch a requis deux ans d’emprisonnement, assortis d’un maintien en détention.

    Lors de ses réquisitions, la procureure a invité le tribunal à mesurer l’impact de cette « opération de manipulation à des fins hostiles ». « Ce qui compte, ce n’est pas la pierre qu’on jette dans l’eau. Ce sont les ondes qui vont apparaître à la surface », a-t-elle souligné. Camille Poch a évoqué « un raid assez organisé en amont pour assurer la plus grande visibilité possible de leur action », sur laquelle plane l’ombre d’une tentative de déstabilisation orchestrée depuis la Russie.

    « Nous avons des ’amis’ qui essaient de réécrire ce qui se passe en France, nous avons une fake news de chair et d’os qui prend littéralement vie », a-t-elle déploré au sujet des trois prévenus présents à l’audience, qui s’étaient présentés la veille comme manipulés par leur ami Mircho A. et inconscients de la portée politique des tags au cœur de l’affaire. Sur les faits survenus la nuit du 13 au 14 mai 2024, « la cohérence entre le symbole [des mains rouges], et le lieu [le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah] rend impossible la conjoncture, le caractère fortuit de cette rencontre-là. Ce n’est pas possible », tranche Camille Poch. « Ils ne sont pas venus à Paris parce qu’ils ont vu de la lumière », a-t-elle estimé. « L’attitude des prévenus sur les vidéos de vidéosurveillance montre une équipe déployée, à l’allure déterminée, qui va commettre un délit, pas qui sort d’un bar. »

    Après avoir déroulé les circonstances d’une opération « au niveau de préparation élevé », la procureure s’est attardée sur le profil des différents mis en cause, dont Georgi F., coauteur des tags. Celui-ci « n’est pas un nazi à la retraite », a-t-elle estimé.

    « Je dis qu’il est difficile, voire inaudible de dire qu’on a tagué, ivre, sans vérifier, le Mur des Justes au Mémorial de la Shoah, alors que l’on porte soi-même, sur une photo, un T-shirt disant qu’Hitler avait raison ».
    Camille Bloch, procureure de la République au tribunal correctionnel de Paris

    Camille Poch a ainsi plaidé pour la prise en compte des deux circonstances aggravantes des dégradations, liée à leur commission en réunion et à leur caractère antisémite. L’ingérence étrangère et l’antisémitisme sont « deux faces d’un même dossier », a estimé la procureure, évoquant « presque un antisémitisme d’opportunisme » accompagné d’une « recherche de fracturation de la société française », sur fonds de débats sur la guerre dans la bande de Gaza et de résurgence des actes antisémites. Elle a insisté auprès du tribunal sur l’importance de ce procès, dans un contexte marqué par d’autres campagnes de déstabilisation orchestrées depuis l’étranger : « Votre décision, c’est la première, un jalon absolument essentiel pour la suite. »

    Lors de leurs plaidoiries, les parties civiles se sont employées à démontrer le caractère antisémite des dégradations de mai 2024, revenant notamment sur la signification des mains rouges, symbole lié au lynchage de deux réservistes israéliens à Ramallah (Cisjordanie) en 2000. Le tag de ces mains sur le Mémorial de la Shoah est « ni plus ni moins qu’un appel au meurtre » visant les Juifs de France, a dénoncé Jacques Fredj, directeur du monument, venu assister au procès. « Avec une façade de 14 mètres de haut, une étoile de David de deux mètres de haut sur deux mètres, (...) personne ne peut croire que cette triste épopée se soit retrouvée là par hasard » a estimé David Père, avocat du Mémorial de la Shoah.

    Un an plus tard, le lieu faisait l’objet d’une nouvelle dégradation, cette fois-ci à la peinture verte, toujours sur fond de soupçon d’ingérence russe. « Il n’a jamais fait de doute pour nous que (...) l’antisémitisme était la motivation principale des quatre mis en cause » a déclaré de son côté Galina Elbaz, avocate de la Licra. « L’ingérence n’excuse pas l’antisémitisme de ce dossier. Elle n’excuse pas, elle instrumentalise. »

    De son côté, la défense a insisté sur la perspective de « l’argent facile » représentée par l’opération. Georgi F. « est une circonstance aggravante à lui seul », concède son avocat Martin Vettes, en référence aux tatouages néonazis du prévenu bulgare. Il a toutefois démenti le caractère antisémite des motivations de son client, le présentant comme un père de famille souhaitant régler ses arriérés de pension alimentaire. L’intéressé avait évoqué, à l’audience, des problèmes de santé l’ayant empêché de travailler pendant six mois. Selon son conseil, Georgi F. n’a pas été recruté par Mircho A., son ami de longue date, en raison de leurs affinités politiques – ils se sont rencontrés dans les milieux ultranationalistes bulgares – mais pour profiter de sa vulnérabilité.

    Rappelant l’implication du prévenu dans une autre affaire d’ingérence, celle de cercueils portant la mention « soldats français de l’Ukraine » déposés sous la Tour Eiffel, seulement un mois après les faits jugés, l’avocat de Georgi F. l’a présentée comme la « double preuve » de motivations financières et non politiques.

    « S’il avait été motivé par l’idéologie, il aurait fait le choix de ne s’en prendre qu’aux Juifs ou aux autres populations visées par les néonazis »
    Martin Vettes, avocat de Georgi F.au tribunal correctionnel de Paris

    L’avocat a achevé sa plaidoirie en appelant le tribunal à faire abstraction du lourd contexte politique qui entoure l’affaire : « Si vous écartez la circonstance aggravante de l’antisémitisme, vous allez en prendre plein la tête. Mais votre devoir de juge, c’est d’écarter l’opinion publique et de juger les faits tels qu’ils sont », a-t-il conclu. Les plaidoiries de la défense doivent se poursuivre vendredi.

    C’est un sacre branle-bas cette histoire car aucune des personnes impliquées a l’expérience de l’hecatombe, des cadavres qui s’entassent à côté du bout de terre où tu poses ta tête pour dormir. Neuss fait partie de la lost generation qui a vécu sa jeunesse entre 16 et 21 ans sous les bombes et dans les tranchées, obligé de risquer sa vie pour des idéaux qui se sont révélés comme mensonges criminels après la défaite.
    Il nous a enseigné qu’il y a une différence entre les crimes de guerre, le génocide et les symboles qu’on doit prendre pour ce qu’ils sont, des symboles, seulement des symboles qui ne somt jamais ce que nous croyons qu’ils représentent.

    Wolfgang Neuss
    https://de.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_Neuss

    Wolfgang Neuss en 1964, troisième à gauche, évidemment, t’as vu la tronche

    Humour des tranchées, à propos du vol du Challenger le 28 janvier 1986 :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/STS-51-L

    »Die nächste Challenger wird ohne Sitze gebaut. Die paar Minuten können sie auch stehen.«

    #France #Bulgarie #Europe #justice #antisemitisme #hypocrisi #parodie #société_du_spectaclee #wtf

  • Becquée intellectuelle du ouikende avec name-dropping. Cette sensation que « le réel s’effondre sous nos pieds », ou le nouveau malaise dans la civilisation
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/10/11/cette-sensation-que-le-reel-s-effondre-sous-nos-pieds-ou-le-nouveau-malaise-

    Essor des guerres et hausse des troubles mentaux, dévaluation de la parole et perte du rapport à la réalité sont les signes inquiétants du basculement de nos sociétés. Il y a presque un siècle, Freud diagnostiquait un mal-être qui fait écho à celui que nous traversons.

    [...]

    En 1930, Sigmund Freud (1856-1939) faisait prudemment l’hypothèse que nos sociétés étaient devenues « névrotiques ». L’inventeur de la psychanalyse diagnostiquait que l’Occident était traversé par un Malaise dans la civilisation. Le coût psychique du renoncement aux pulsions exigé pour faire société devenait trop élevé pour les individus et créait d’immenses tensions. Selon Freud, « la question décisive pour le destin de l’espèce humaine » consistait à « savoir si et dans quelle mesure son développement culturel réussira[it] à se rendre maître de la perturbation apportée à la vie en commun par l’humaine pulsion d’agression et d’auto-anéantissement ».

    [...]

    Donald Trump et Vladimir Poutine sont tous deux « conscients de la puissance du langage », au point d’« inventer chacun une novlangue adaptée à leurs desseins ». Le président américain parle « comme un ado mal dégrossi, à coups de likes et de vantardises », alors que son homologue russe, lui, « adopte tous les niveaux de langue, y compris le “mat”, l’argot des bas-fonds », développe [Barbara Cassin.]

    https://justpaste.it/c7exw

    Faire peuple, "c’est de la pipe " ?
    https://seenthis.net/messages/1131451

    #parole #langage #anticatastase #effondrement_sémantique #dépression

  • Die Wahrheit : Mit Gänsehaut auf die Geiselbahn
    https://taz.de/Die-Wahrheit/!6111170

    Schneekugel Zeichnung mit Schlachtfeld in der Kugel Bild : Stephan Rürup

    Dans sa rubrique satirique « Die Wahrheit » le TAZ publie un article digne d’une édition suicidaire de Charlie Hebdo. L’ambiance Stürmer rencontre Lisa Eckhart pour les verts. C’est du journalisme aussi grossier qu’un repas de poivrons ultra piquants dans un restaurant étoilé. On se demande si l’auteur a piqué ses vannes dans les page d’un journal de l’exrême (j’a failli écrire exécrable ) droite sioniste. C’est peu vraisemblable, l’ambiance philosemite générale en Allemagne est une source d’inspiration ausii valable.

    S’il demeure en ligne cet article marque le début de la guerre nouripourrienne totale.

     ;-)

    20.9.2025 Fritz Tietz - Im neuen Gaza-Erlebnispark wird Ausnahmezustand für Krisentouristen als spannende Inszenierung erfahrbar.

    Ein kühler Septembermorgen in der Lüneburger Heide. Und doch liegt schon früh eine aufgeheizte Spannung über Bispingen, einer 6.500-Seelen-Gemeinde, rund fünfzehn Kilometer nordöstlich der Heidemetropole Soltau. Eingebettet in ein touristisches Gewerbegebiet an der A 7 zwischen Snow Dome, Kartbahn und Trampolinlandschaft, öffnet hier heute mit dem Gaza-Adventure-Dorf eine weitere Attraktion ihre Pforten. Auf 40.000 Quadratmetern erleben Besucher eine Art künstlichen Krisenstreifen – eine Mischung aus Themenpark, Freilichtbühne und Abenteuertraining.

    Am Eingang kontrollieren Mitarbeiter im stilisierten Outfit israelischer Militärs die Rucksäcke ausgewählter Gäste auf „gefährliche Gegenstände“. Unter dem Gejohle der Umstehenden werden Brillenetuis, Tupperdosen und Wechselsocken „konfisziert“. Ebenso „streng überwacht“ wird die Pflicht zum Tragen einer Kufija. Doch keine Sorge: Wer sein „Pali-Tuch“ vergessen hat, kann an der Kasse ein täuschend ähnlich gemustertes Geschirrtuch erwerben; auf Wunsch mit „Free-Gaza“-Stickerei – für nur 24 Euro 99.

    Vor dem Einlass stauen sich Familien, Schulklassen, Ausflügler; darunter auch eine ganze Wandergruppe der Linksjugend aus dem nahen Bad Bevensen sowie eine Busladung salafistischer Landfrauen aus der Gegend rund um Osnabrück. Noch in der Wartezone stehend, skandieren beide Gruppen gemeinsam gegen Israel. Hinter dem Drehkreuz erwartet sie dann die ebenso detailreich wie bedrückend gestaltete Kriegsgebietskulisse: bröckelnde Hausfassaden aus Pappmaché, staubige Gassen, Eselskarren, die zwischen verbrannten Autowracks, kantigen Raketenresten und einem geplünderten Hilfskonvoi cruisen.

    Fester Job als Geiselnehmer

    Laiendarsteller in zerschlissenen, aber farbenfrohen Kostümen spielen die sogenannten Streifenbewohner. Sie tragen Habseligkeiten hin und her, diskutieren die Trinkwasserqualität oder lassen sich theatralisch auf improvisierten Matratzenlagern nieder. Viele der Schauspieler stammen aus den strukturschwachen Regionen der Umgebung. „Ich habe hier einen festen Job als Geiselnehmer gefunden und gleichzeitig macht es Spaß, die Gäste zum Nachdenken zu bringen“, sagt Lars D., 33. Der ehemalige Langzeitarbeitslose aus Fallingbostel wurde vom Jobcenter ans Adventure-Dorf vermittelt.

    Immer wieder sorgen kleine Stilbrüche für Schmunzeln: Einer der Bewohner trägt top modische Sneakers unter seinem Kostüm, das ganz offensichtlich ein ausrangiertes Damennachthemd ist. Ein anderer groovt mit teuren Kopfhörern vor sich hin, während er seinen Eselskarren lenkt. Aber solche Szenen nehmen der Inszenierung des Krisengebiets die Schwere, vermitteln mit einem Augenzwinkern, dass hier vor allem die Unterhaltung im Vordergrund steht.

    Die Besucher können entspannt über das Gelände schlendern und so das angedeutete Elend ausgiebig auf sich wirken lassen. Die Kinder dürfen auf den Eselskarren mitfahren, ganz Mutige sogar deren Ladung aus Möbeln und Hausrat besteigen oder in den Autowracks herumstromern. Überall im Dorf laden interaktive Stationen zum Mitmachen ein.

    Für Adrenalin sorgen Attraktionen wie die Hilfsgüter-Pyramide mit Riesenrutsche und die Fallschirmabwurfbude Airdrops in Bispingen

    Zu den Highlights des Dorfprogramms zählen die stündlich per Sirenenalarm angekündigten „Verpflegungsausgaben“. Da inszenieren dann Schauspieler eine handfeste Prügelei um ein paar (plastene) Brotlaibe und erzeugen so für einige Minuten ein improvisiertes Chaos, in das die Besucher spielerisch miteinbezogen werden. Danach gibt es für alle Süßigkeiten und Wassermelonenlimo, stilecht serviert in löchrigen Metalldosen.

    Für Adrenalin sorgen auch Attraktionen wie die „Hilfsgüter-Pyramide mit Riesenrutsche“ und die große Fallschirmabwurfbude „Airdrops“. Oder Fahrgeschäfte wie das „Notstrom-Karussell“ und die „Greta-Schiffsschaukel“. Im „Freifall-Simulator“ kann man sich von vermummten „Kämpfern“ von einem Hochhaus stoßen lassen. Nicht wenige Besucher versuchen sich am „Hau die Fatima“, eine Variante des klassischen „Hau den Lukas“ – mit faustgroßen Steinen, die auf eine Gummipuppe mit Kopftuch geworfen werden.

    Wer noch mehr Gänsehaut verträgt, wagt sich in die unterirdisch gelegene „Geiselbahn“. Auch der mit roten Dreiecken markierte Weg zur „Hamas-Kantine“ mit ihrem reichhaltigen Angebot an regionalen Speisen führt durch das ausgeklügelte Tunnelsystem, das den gesamten Untergrund des Erlebnisparks durchzieht.

    Warum aber besuchen Menschen einen solchen Krisenpark? Für Marlene E. aus Wien ist die Antwort klar: „Mich faszinieren Krisen, aber mir als privilegierter weißer Person mit Reichweite ist es schlichtweg zu gefährlich, den Gazastreifen in echt zu bereisen. Hier bekomme ich den Nervenkitzel – ohne jedes Risiko.“ Andere Besucher nennen überraschend abwegige Gründe. Birgit, Rentnerin aus Celle, erklärt, sie nutze den Park als Trockenübung für den Ernstfall, falls es in ihrer Wohnanlage einmal einen Überfall durch jüdische Siedler gebe. Und das Elternpaar Jassir und Annalena H. aus Hamburg meint, das Gelände sei die ideale Gelegenheit, um den Antisemitismus ihrer Kinder zu fördern.

    Am Ausgang können Besucher Erinnerungsfotos machen lassen – mit Kanistern, Kochtöpfen und einer Pali-Fahne als Requisiten. Jedes Foto kostet 45 Euro, ein Teil der Erlöse geht an die Gaza-Flottille. „Wir verstehen uns als Erlebnispark, der auch konkrete Hilfsanstöße liefert“, erklärt Thomas Bergmann, 33, Geschäftsführer der Freetime Adventure GmbH, die mit dem Ukraine-Survival-Land in Cuxhaven, dem Refugees-Erlebnis-Camp in Moers und dem Sudan-Hochseil-Kletterpark im Harz bereits drei Freizeitparks mit Weltkrisenbezug betreiben. „Unsere Gäste sollen Spaß haben, aber auch spüren, wie man in Krisengebieten Gemeinschaft erlebt.“ Wie schon der Survival-Park in Cuxhaven werde auch Bispingen einen eigenen Soundtrack erhalten. Die Komposition besorgt eine bekannte Berliner Rapperin.

    Mit dem Gaza-Adventure-Dorf setzt Bispingen also seine Linie fort, außergewöhnliche Freizeitangebote zu bündeln. Der malerische Heideort, längst bekannt für seinen hohen Funfaktor, hat mit dem inszenierten Ausnahmezustand ein weiteres Alleinstellungsmerkmal gewonnen. Damit festigt der Standort Bispingen ganz eindeutig seine Rolle als norddeutscher Freizeithotspot.

    taz-Wahrheit
    ist die einzige Satire- und Humorseite einer Tageszeitung weltweit.

    Die Wahrheit
    hat den einzigartigen täglichen Cartoonstreifen: ©Tom Touché.

    Die Wahrheit hat drei Grundsätze:

    – Warum sachlich, wenn es persönlich geht.
    Warum recherchieren, wenn man schreiben kann.
    – Warum beweisen, wenn man behaupten kann.

    Deshalb weiß Die Wahrheit immer, wie weit man zu weit gehen kann.

    #Allemagne #Gaza #parodie

  • In der Hotelhalle
    http://www.zeno.org/Literatur/M/Tucholsky,+Kurt/Werke/1930/In+der+Hotelhalle

    Ein Blick – und die Neese sitzt hinten.

    Wir saßen in der Halle des großen Hotels, in einer jener Hallen, in denen es immer aussieht wie im Film – anders tuts der Film nicht. Es war fünf Minuten vor halb sechs; mein Partner war Nervenarzt, seine Sprechstunde war vorüber, und wir tranken einen dünnen Tee. Er war so teuer, daß man schon sagen durfte: wir nahmen den Tee.

    »Sehen Sie«, sagte er, »es ist nichts als Übung. Da kommen und[181] gehen sie – Männer, Frauen, Deutsche und Ausländer, Gäste, Besucher . . . und niemand kennt sie. Ich kenne sie. Ein Blick – hübsch, wenn man sich ein bißchen mit Psychologie abgegeben hat. Ich blättere in den Leuten wie in aufgeschlagenen Büchern.«

    »Was lesen Sie?« fragte ich ihn.

    »Ganz interessante Kapitelchen.« Er blickt mit zugekniffenen Augen umher. »Keine Rätsel hier – ich kenne sie alle. Fragen Sie mich bitte.«

    »Nun . . . zum Beispiel: was ist der da?«

    »Welcher?«

    »Der alte Herr . . . mit dem Backenbart . . . nein, der nicht . . . ja, der . . . «

    »Der?« Er besann sich keinen Augenblick.

    »Das ist . . . der Mann hat, wie Sie sehen, eine fulminante Ähnlichkeit mit dem alten Kaiser Franz Joseph. Man könnte geradezu sagen, daß er ein getreues Abbild des Kaisers sei – er sieht aus . . . er sieht aus wie ein alter Geldbriefträger, den die Leute für gütig halten, weil er ihnen die Postanweisungen bringt. Seine Haltung – seine Allüren . . . ich halte den Mann für einen ehemaligen Hofbeamten aus Wien – einen sehr hohen sogar. Der Zusammenbruch der Habsburger ist ihm sehr nahe gegangen, sehr nahe sogar. Ja. Aber sehen Sie doch nur, wie er mit dem Kellner spricht: das ist ein Aristokrat. Unverkennbar. Ein Aristokrat. Sehen Sie – in dem Mann ist der Ballplatz; Wien; die ganze alte Kultur Österreichs; die Hohe Schule die sie da geritten haben – tu, Felix, Austria . . . Es ist sicher ein Exzellenzherr – irgendein ganz hohes Tier. So ist das.«

    »Verblüffend. Wirklich – verblüffend. Woher kennen Sie das nur?«

    Er lächelte zu geschmeichelt, um wirklich geschmeichelt zu sein; wie eitel mußte dieser Mensch sein! – »Wie ich Ihnen sage: es ist Übung. Ich habe mir das in meinen Sprechstunden angeeignet – ich bin kein Sherlock Holmes, gewiß nicht. Ich bin ein Nervenarzt, wie andere auch – nur eben mit einem Blick. Mit dem Blick.« Er rauchte befriedigt.

    »Und die Dame da hinten? Die da am Tisch sitzt und auf jemand zu warten scheint – sehen Sie, sie sieht immer nach der Tür . . . «

    »Die? Lieber Freund, Sie irren sich. Die Dame wartet nicht. Sie erwartet wenigstens hier keinen. Sie wartet . . . ja, sie wartet schon. Auf das Wunderbare wartet sie. Lassen Sie . . . einen Moment . . . «

    Er zog ein Monokel aus der Westentasche, klemmte es sich ein, das Monokel fühlte sich nicht wohl, und er rückte es zurecht.

    »Das ist . . . Also das ist eine der wenigen großen Kokotten, die es noch auf dieser armen Welt gibt. Sie wissen ja, daß die Kokotten aussterben wie das Wort. Die bürgerliche Konkurrenz . . . Ja, was ich sagen wollte: eine Königin der käuflichen Lust. Minder pathetisch: eine Dame von großer, aber wirklich großer Halbwelt. Donner . . . Donnerwetter . . . haben Sie diese Handbewegung gesehen? Die frißt[182] Männer. Sie frißt sie. Das ist eine . . . Und in den Augen – sehen Sie nur genau ihre Augen an . . . sehen Sie sie genau an . . . in den Augen ist ein Trauerkomplex, ein ganzer Garten voller Trauerweiden. Diese Frau sehnt sich; nach so vielen Erfüllungen, die keine gewesen sind, sehnt sie sich. Daran gibt es keinen Zweifel. Fraglich, ob sie jemals das finden wird, was sie sucht. Es ist sehr schwierig, was sie haben will – sehr schwierig. Die Frau hat alles gehabt, in ihrem Leben – alles. Und nun will sie mehr. Das ist nicht leicht. Dieses verschleierte Moll! Kann sein, daß sich ein Mann ihretwegen umgebracht hat – es kann sein – das kann ich nun nicht genau sagen. Ich bin nicht allwissend; ich bin nur ein Arzt der Seele . . . Ich möchte diese Frau geliebt haben. Verstehen Sie mich – nicht lieben! Geliebt haben. Es ist gefährlich, diese Frau zu lieben. Sehr gefährlich. Ja.«

    »Doktor . . . Sie sind ein Cagliostro . . . Ihre Patienten haben nichts zu lachen.«

    »Mir macht man nichts vor«, sagte er. »Mir nicht. Was wollen Sie noch wissen? Weil wir grade einmal dabei sind . . . «

    »Der da! Ja, der Dicke, der jetzt aufsteht – er geht – nein, er kommt wieder. Der mit dem etwas rötlichen Gesicht. Was mag das sein?«

    »Na, was glauben Sie?«

    »Tja . . . hm . . . heute sieht doch einer aus wie der andere . . . vielleicht . . . «

    »Einer sieht aus wie der andere? Sie können eben nicht sehen – sehen können ist alles. Das ist doch ganz einfach.«

    »Also?«

    »Der Mann ist Weinhändler. Entweder der Chef selbst oder der Prokurist einer großen Weinfirma. Ein energischer, gebildeter Mann; ein willensstarker Mann – ein Mann, der selten lacht und trotz des Weines nicht viel von Humor hält. Ein ernster Mann. Ein Mann des Geschäftslebens, Unerbittlich. Haßt große Ansammlungen von Menschen. Ein Mann des Ernstes. Das ist er.«

    »Und die da? Diese kleine, etwas gewöhnlich aussehende Madame?«

    »Panter, wie können Sie so etwas sagen! Das ist – (Monokel) das ist eine brave, ordentliche Bürgersfrau aus der Provinz . . . (Monokel wieder in den Stall) – eine brave Frau, Mutter von mindestens vier Kindern, aufgewachsen in den Ehrbegriffen der kleinbürgerlichen Familien – geht jeden Sonntag in die Kirche – kocht für ihren Mann, flickt ihren Bälgern die Hosen und Kleidchen – es ist alles in Ordnung. Die übet Treu und Redlichkeit und weichet keinen Finger breit . . . die nicht.«

    »Und der da, Doktor?«

    »Sehen Sie – das ist der typische Geldmann unserer Zeit. Da haben Sie ihn ganz. Ich könnte Ihnen seine Lebensgeschichte erzählen – so klar liegt die Seele dieses Menschen vor mir. Ein Raffer. Ein harter[183] Nehmer in Schlägen. Der läßt sich nicht unterkriegen. Gibt seine Zeit nicht mit Klimperkram ab; liest keine Bücher; kümmert sich den Teufel um etwas anderes als um sein Geschäft. Da haben sie den amerikanisierten Europäer. Mit den Weibern – Himmelkreuz! – Es ist sechs . . . Seien Sie nicht böse – aber ich habe noch eine dringende Verabredung. Ich muß mir gleich einen Wagen nehmen. Zahlen! – Die Rechnung . . . « verbesserte er sich. Der Kellner, kam, nahm und ging. Der Doktor stand auf.

    »Was bin ich schuldig?« fragte ich aus Scherz.

    »Unbezahlbar – unbezahlbar. Alles Gute! Also . . . auf bald!« Weg war er.

    Und da ergriff mich die Neugier, da ergriff sie mich. Noch saßen alle analysierten Opfer da – alle. Ich schlängelte mich an den Hotelportier heran, der von seinem Stand aus die Halle gut übersehen konnte. Und ich sprach mit ihm. Und ließ etwas in seine Hand gleiten. Und fragte. Und er antwortete. Und ich lauschte:

    Der österreichische Höfling war ein Nähmaschinenhändler aus Gleiwitz. Die große Hure mit dem Trauerkomplex eine Mrs. Bimstein aus Chicago – nun war auch ihr Mann zu ihr an den Tisch getreten, unverkennbar Herr Bimstein. Der Prokurist der großen Weinfirma war der Clown Grock. Die pummlige Mama war die Besitzerin eines gastlichen Etablissements in Marseille; der freche Geldmann war ein Dichter der allerjüngsten Schule –

    Und nur der Psychologe war ein Psychologe.

    · Peter Panter
    Vossische Zeitung, 10.08.1930.

    #psychologie #iatrocratie #parodie

    • ❝Lundi 7 juillet 2025

      Nous n’avons jamais autant pris la parole, mais sait-on encore se parler ? À l’heure des réseaux, du bruit, des bulles et des certitudes, le dialogue vacille. Comment redonner souffle à une parole vivante, habitée, réellement partagée ?

      Avec

      Gérald Garutti , dramaturge et metteur en scène, fondateur du Centre des Arts de la Parole
      Clément Viktorovitch , docteur en science politique, maître de conférences en rhétorique à Sciences Po et streamer sur Twitch

      Dans un monde saturé de mots, quelque chose se tait. Ce n’est pas l’opinion qui manque, ni la parole, omniprésente, continue, souvent bruyante. Ce qui vacille, c’est la capacité à faire de cette parole un lien, un lieu d’échange plutôt que d’affrontement. Le débat public s’épuise en duels stériles ; les conversations cèdent la place aux invectives ; l’écoute, rare, devient presque subversive. On parle à tort et à travers, mais on ne s’adresse plus vraiment à personne.

      Dans cette cacophonie, les conditions mêmes du dialogue semblent avoir été oubliées : le silence qui permet d’entendre, le cadre qui rend possible la confiance, le temps qu’il faut pour formuler, chercher, répondre. Trop souvent, il ne s’agit plus de comprendre, mais de vaincre. Et cette perte n’est pas seulement culturelle, elle est aussi politique. Car une société qui ne sait plus se parler est une société qui cesse peu à peu de faire corps.

      Comment reconstruire des espaces, où la parole soit à nouveau partagée, habitée, entendue ? Le dramaturge et metteur en scène, Gérald Garutti, fondateur du Centre des arts de la parole, et Clément Viktorovitch, docteur en science politique enseignant la rhétorique à Sciences Po, apportent leur éclairage.

      Une parole dégradée à l’ère de la post-vérité

      Le constat est sans appel, pour Clément Viktorovitch : « Je crois qu’il ne fait pas de doute que la parole politique a saccagé les mots, et ce, depuis maintenant une dizaine d’années. » L’année 2016 marque un tournant, pour le docteur en science politique, avec la première élection de Donald Trump aux États-Unis et le référendum du Brexit en Grande-Bretagne. « Ces deux campagnes ont été marquées par une démultiplication du mensonge. » Certes, le personnel politique a de tout temps usé de ce subterfuge, mais ce qui change, pour Clément Viktorovitch, c’est que la parole mensongère s’énonce droit dans les yeux, comme une « commodité ».

      Gérald Garutti constate que la parole est réduite à sa force d’impact, « pour frapper, pour cogner ». « C’est bien le sens des punchlines, des vannes, des machines à clash qui font du cash sur Internet », remarque le dramaturge, qui a le sens de la formule. Il en déplore le corollaire, à savoir que la parole ne fasse plus lien. « Or, je pense que la parole est moins une expression, qu’une relation. »

      Pour une éducation populaire de la parole

      À l’heure où la parole est saccagée dans les discours politiques et sur les réseaux sociaux, à l’heure où les mots ont perdu leur sens, Clément Viktorovitch et Gérald Garutti entrevoient des solutions. Toux deux défendent l’idée d’une éducation populaire de la parole.

      Pour Clément Viktorovitch, auteur du Pouvoir rhétorique. Apprendre à convaincre et à décrypter les discours (Seuil, 2021), enseigner l’art de la rhétorique est un enjeu d’égalité, pour que chacune et chacun ait les moyens de faire entendre sa voix. Il défend également une éthique de la discussion, qui devrait gouverner toute argumentation : "Tout en ayant des convictions, on accepte l’éventualité, fut-elle infime, de pouvoir être convaincu par l’autre, fut-ce partiellement."

      Quant à Gérald Garutti, il propose d’apprendre dès le plus jeune âge les « arts de la parole », c’est-à-dire la création (le théâtre, le récit et la poésie), la transmission (l’éloquence et la conférence), et l’interaction (le dialogue et le débat), afin que les possibilités humaines se déploient. Il plaide aussi pour une véritable écoute entre les individus :"Dans ce qu’on appelle la prise de parole en public, on ne parle jamais d’écoute. Or, on sait qu’au théâtre, la première qualité de l’acteur, c’est l’écoute." Dès lors, pour le fondateur et directeur du Centre de l’Art de la Parole, la parole doit être un lieu de rencontre.

      Pour aller plus loin :

      – L’ouvrage Il faut voir comme on se parle. Manifeste pour les arts de la parole de Gérald Garutti, Actes Sud, 2023
      http://actes-sud.fr/il-faut-voir-comme-se-parle

      - Le Centre des arts de la parole fondé par Gérald Garutti
      https://centredesartsdelaparole.fr

      – Le seul en scène de Clément Viktorovitch, L’art de ne pas dire, en tournée dans toute la France à partir de septembre (date parisienne au Dôme de Paris le 24 mars 2026)

      – L’ouvrage L’art de ne pas dire de Clément Viktorovitch et Ferdinand Barbet, Seuil, 2024
      https://www.seuil.com/ouvrage/l-art-de-ne-pas-dire-clement-viktorovitch/9782021566000

      – L’ouvrage Le Pouvoir rhétorique. Apprendre à convaincre et à décrypter les discours de Clément Viktorovitch, Seuil, 2021

      Extraits sonores de l’émission :

      – La philosophe Cynthia Fleury lors du lancement des États généraux de la parole à la Gaîté Lyrique le 17 octobre 2024
      – La philosophe et philologue Barbara Cassin à propos du logos

      À lire aussi
      - La post-vérité : un phénomène irréversible ?
      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-le-samedi/la-post-verite-un-phenomene-irreversible-9951394

  • ’Cacatum non est Pictum’, Canon worked out by Willem (1815) Gardi 9
    https://unheardbeethoven.org/search.php?Identifier=gard9
    https://unheardbeethoven.org/mp3s/gard09.mp3

    Canon “Cacatum non est pictum” in B-flat, GV 9

    The source for this sketch is Add. MS 29997 from the British Library, and dates from late 1815 or early 1816.

    “Cacatum non est pictum” is an obscene Latin proverb, which means as much as “That what’s shat, is not painted”. What this exactly signifies is unclear. Some speculations are: “In what was being said, the bad things are left out”; “That what comes easily can’t have great value”; “One shouldn’t hang ones dirty linen in public”; “That what’s part of nature is no art”; “Nobody ever shat gold”. We would be happy to hear from anyone who can shed light on this matter or its apparently classical source!

    The Beethoven sketch consists of three chunks. The first, 6 bars long, has only a single melodic line, and ends with a repeat sign. The second chunk of 4 bars has also just one voice. The last chunk, for two voices, is 5 bars long.

    The solution for the canon is very easy to find: the second voice enters after 2 bars on the prime, the third voice after 4 bars, also on the prime. This results in a perfectly regular 3-part canon. The only problem with this solution is that bars 3-6 of the melody are rhythmically and melodically rather stiff. It is as if Beethoven has only roughly indicated what he intended to do for these 4 bars.

    When we take a closer look at the 2nd chunk of the sketch, it becomes clear that it represents a more lively version for bars 3-6 of the first chunk. It’s not only harmonically almost identical to the bars it has to replace, it even takes care to avoid concealed fifths and other contrapuntal awkwardnesses when placed in context.

    The third chunk of the sketch seems to represent another attempt by Beethoven to set the same text. The 2nd voice behaves like a fugue-answer, although it is incorrect, strictly speaking. It has a quaint, medieval quality, but it is impossible to speculate what Beethoven wanted to do with it.

    The midi with the completion gives two versions of the Cacatum canon: the first is based exclusively on chunk 1 of our sketch. Then follows the same solution, but now with bars 3-6 replaced by the melody of chunk 2.

    Solution by Willem. World premiere for the Unheard Beethoven.

    Heinrich Heine,, Deutschland. Ein Wintermärchen, Caput 11
    http://www.zeno.org/Literatur/M/Heine,+Heinrich/Versepen/Deutschland.+Ein+Winterm%C3%A4rchen/Caput+11

    Caput XI

    Das ist der Teutoburger Wald,
    Den Tacitus beschrieben,
    Das ist der klassische Morast,
    Wo Varus steckengeblieben.

    Hier schlug ihn der Cheruskerfürst,
    Der Hermann, der edle Recke;
    Die deutsche Nationalität,
    Die siegte in diesem Drecke.

    Wenn Hermann nicht die Schlacht gewann,
    Mit seinen blonden Horden,
    So gäb es deutsche Freiheit nicht mehr,
    Wir wären römisch geworden!

    In unserem Vaterland herrschten jetzt
    Nur römische Sprache und Sitten,
    Vestalen gäb es in München sogar,
    Die Schwaben hießen Quiriten!

    Der Hengstenberg wär ein Haruspex
    Und grübelte in den Gedärmen
    Von Ochsen. Neander wär ein Augur
    Und schaute nach Vögelschwärmen.

    Birch-Pfeiffer söffe Terpentin,
    Wie einst die römischen Damen.
    (Man sagt, daß sie dadurch den Urin
    Besonders wohlriechend bekamen.)

    Der Raumer wäre kein deutscher Lump,
    Er wäre ein röm’scher Lumpacius.
    Der Freiligrath dichtete ohne Reim,
    Wie weiland Flaccus Horatius.

    Der grobe Bettler, Vater Jahn,
    Der hieße jetzt Grobianus.
    Me hercule! Maßmann spräche Latein,
    Der Marcus Tullius Maßmanus!

    Die Wahrheitsfreunde würden jetzt
    Mit Löwen, Hyänen, Schakalen
    Sich raufen in der Arena, anstatt
    Mit Hunden in kleinen Journalen.

    Wir hätten einen Nero jetzt,
    Statt Landesväter drei Dutzend.
    Wir schnitten uns die Adern auf,
    Den Schergen der Knechtschaft trutzend.

    Der Schelling wär ganz ein Seneca,
    Und käme in solchem Konflikt um.
    Zu unsrem Cornelius sagten wir:
    »Cacatum non est pictum.«

    Gottlob! Der Hermann gewann die Schlacht,
    Die Römer wurden vertrieben,
    Varus mit seinen Legionen erlag,
    Und wir sind Deutsche geblieben!

    Wir blieben deutsch, wir sprechen deutsch,
    Wie wir es gesprochen haben;
    Der Esel heißt Esel, nicht asinus,
    Die Schwaben blieben Schwaben.

    Der Raumer blieb ein deutscher Lump
    In unserm deutschen Norden.
    In Reimen dichtet Freiligrath,
    Ist kein Horaz geworden.

    Gottlob, der Maßmann spricht kein Latein,
    Birch-Pfeiffer schreibt nur Dramen,
    Und säuft nicht schnöden Terpentin
    Wie Roms galante Damen.

    O Hermann, dir verdanken wir das!
    Drum wird dir, wie sich gebühret,
    Zu Detmold ein Monument gesetzt;
    Hab selber subskribieret.

    #art #natiomalisme #parodie #poésie

  • Razzia gegen Reichsbürger : „Königreich Deutschland“ verboten – „König“ festgenommen
    https://www.berliner-zeitung.de/news/koenigreich-deutschland-verboten-razzien-in-sieben-bundeslaendern-l

    Contre l’usurpation - le "Roi d’Allemagne" vient d’être arrête par la police. On ne peut que remercier les fonctionnaires. Il n’y a qu’un roi allemand. L’autre est est un vieux réac et même pas sympa.

    13.5.2025 von Maria Windisch - Der Verein „Königreich Deutschland“ ist ab sofort verboten. Auch das selbsternannte Staatsoberhaupt wurde am Dienstag festgenommen.

    Bundesinnenminister Alexander Dobrindt (CSU) hat den Verein „Königreich Deutschland“ verboten. „Zweck und Tätigkeit des Vereins laufen den Strafgesetzen zuwider und richten sich gegen die verfassungsmäßige Ordnung“, erklärte das Bundesinnenministerium am Dienstag. Dobrindt sprach von einem „bedeutenden Schlag gegen die sogenannten Reichsbürger und Selbstverwalter“. „Mit dem sogenannten ,Königreich Deutschland’ wurde die größte Vereinigung dieser seit Jahren wachsenden Szene verboten“, erklärte der Minister.

    Auch der selbsternannte „König“ des Vereins, Peter Fitzek, soll in Sachsen festgenommen worden sein. Gegen ihn wurde vor mehreren Wochen ein Haftbefehl erwirkt, der nun vollstreckt wurde, wie die Tagesschau berichtet.

    „Die Mitglieder dieser Vereinigung haben einen ,Gegenstaat’ in unserem Land geschaffen und wirtschaftskriminelle Strukturen aufgebaut“, erklärte der Minister weiter. „So untergraben sie beharrlich die Rechtsordnung und das Gewaltmonopol der Bundesrepublik. Dabei untermauern sie ihren vermeintlichen Herrschaftsanspruch durch antisemitische Verschwörungserzählungen.“

    Seit den frühen Morgenstunden durchsuchen außerdem laut Ministeriumsangaben hunderte Einsatzkräfte in sieben Bundesländern Liegenschaften des Vereins und Wohnungen von führenden Mitgliedern. Vereinsvermögen soll demnach beschlagt werden und weitere Beweismittel für die verfassungsfeindlichen Ziele und Aktivitäten des Vereins sichergestellt werden. Durchsucht wird unter anderem in Sachsen, Sachsen-Anhalt, Thüringen, Niedersachsen, Brandenburg und Baden-Württemberg.

    Bei dem Verein handelt es sich um die größte bekannte Struktur der sogenannten Reichsbürger- und Selbstverwalter-Szene in Deutschland. Das Verbot erstreckt sich auch auf zahlreiche Teilorganisationen des Netzwerks und gilt ab sofort.

    Es sei das Ergebnis einer engen Kooperation mit dem Bundesamt für Verfassungsschutz, weiteren Bundesbehörden und den Ländern. Im Vorfeld führten alle beteiligten Sicherheits- und Strafverfolgungsbehörden umfangreiche Ermittlungen und gemeinsame Auswertungen, wie das Innenministerium weiter mitteilte.

    Rio Reiser König von Deutschland
    https://www.youtube.com/watch?v=cWkBRs_BJAs

    Rio Reiser, Rio I. : 1986

    Jede Nacht um halb eins
    Wenn das Fernsehen rauscht
    Leg ich mich auf’s Bett und mal mir aus
    Wie es wäre, wenn ich nicht der wäre
    Der ich bin
    Sondern Kanzler, Kaiser, König oder Königin
    Ich denk’ mir, was der Kohl da kann
    Das kann ich auch
    Ich würd’ Vivaldi hören tagein-tagaus
    Ich käm’ viel rum, würd’ nach USA reisen

    Ronnie mal wie Waldi in die Waden beissen

    Das alles und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’
    Oh... das alles und noch viel mehr

    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’

    Ich würd’ die Krone täglich wechseln
    Würde zweimal baden
    Würd’ die Lottozahlen
    Eine Woche vorher sagen
    Bei der Bundeswehr
    Gäb’ es nur noch Hit-Paraden
    Ich würd’ jeden Tag

    Im Jahr Geburtstag haben
    Im Fernseh’n gäb es nur noch ein Programm
    Robert Lembke 24 Stunden lang
    Ich hätte zweihundert Schlösser
    Und wär’ nie mehr pleite
    Ich wär’ Rio I., Sissi die II

    Das alles und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’
    Oh..., das alles und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’

    Die Socken und die Autos
    Dürften nicht mehr stinken
    Ich würd’ jeden Morgen erstmal ein Glas Champus trinken
    Ich wär’ schicker als der Schmidt
    Und dicker als der Strauß
    Und meine Platten kämen ganz groß raus
    Reinhard Mey wäre des Königs Barde
    Paola und Kurt Felix wären Schweizer Garde
    Vorher würd’ ich gern wissen
    Ob sie Spaß versteh’n
    Sie müssten 48 Stunden ihre Show anseh’n

    Das alles und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’
    Das alles und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland wär’
    Das alles, und noch viel mehr
    Würd’ ich machen
    Wenn ich König von Deutschland... wär’

    #Allemagne #droite #parodie #musique

  • Der Koch
    https://www.textarchiv.com/gottlieb-konrad-pfeffel/der-koch/index.html

    In eines Königs Küchenrathe
    War Veit bestallter Großvezier,
    Und nach dem Großalmosenier
    John Fallstafs treustes Bild im Staate;
    Doch gieng er in des Fürsten Gunst
    Ihm vor; denn in der seltnen Kunst,
    Die wälschen Hähne fett zu mästen,
    Glich kein Genie dem dicken Veit
    Im ganzen Reich der Wirklichkeit;
    Und bey dem Herrn und seinen Gästen
    Galt ein gebratner welscher Hahn
    Mehr als sein bester Unterthan.
    Er füllte stets, dies war die Regel
    Des Hofs, wie der Monarch der Kegel,
    Das Centrum auf der Tafel aus.
    Bey einem frohen Gallaschmaus,
    Da Veits Talente Wunder schufen,
    Ließ bey dem siebenten Pokal
    Der frohe Fürst ihn vor sich rufen.
    Erst drängt ein Bauch sich in den Saal,
    Und nach und nach die mindre Hälfte
    Des Thaumaturgs; ein Pudelkopf,
    So führt ihn weiland Carl der Zwölfte
    Im Holzstich, formt des Thurmes Knopf.
    Begehre von mir eine Gnade,
    Sprach der Monarch, getreuer Veit;
    Die ganze Welt erfahre heut,
    Wie ich der Pflicht der Dankbarkeit
    Mich gegen das Verdienst entlade.
    Begehre, was du willst. Der Koch
    Bückt sich und schweigt. So rede doch,
    Rief der Trajan. Kein Glück auf Erden,
    Herr König, zeigt mir größern Lohn,
    Als Esel oder Narr zu werden
    Bey eurer heiligen Person.
    Der König lacht; die Schranzen sperren
    Den Mund auf. Lacht, so viel ihr wollt,
    Schrie Veit; der Hofnarr sitzt im Gold,
    Die Esel werden große Herren.

    Gottlieb Konrad Pfeffel / Théophile Conrad Pfeffel
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophile_Conrad_Pfeffel

    Théophile Conrad[2] Pfeffel est un auteur alsacien de langue allemande né le 28 juin 1736 et mort le 1er mai 1809 à Colmar. C’est un auteur de la période des Lumières allemandes, aussi appelée l’Aufklärung.

    #poésie #auf_deutsch #Alsace #parodie

  • Niels Klims unterirdische Reise, Ludwig Holberg, 1741
    https://epdf.pub/niels-klims-unterirdische-reise.html


    C’est merveilleux et préférable aux Gulliver & Co.

    Mit einer ganz neuen Erdbeschreibung und einem ausführlichen Bericht über die bisher ganz und gar unbekannte Fünfte Monarchie

    Aus der Bibliothek des Herrn B. Abelin
    Anfangs lateinisch herausgegeben, jetzt aber ins Deutsche übersetzt

    Die Erstausgabe erschien 1741 unter dem Titel Nicolai Klimii Iter Subterraneum novam telluris theoriam ac historiam quintae monarchiae adhuc nobis incognitae exhibens e bibliotheca B. Abelini
    Überarbeitet von Günter Jürgensmeier

    Audiobuch
    https://archive.org/details/nicolai_klims_unterirdische_reise

    fac-similé en français
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k91058345/f5.item

    Title : Le voyage de Nicolas Klimius dans le monde souterrain... Ouvrage traduit du latin par M. de Mauvillon
    Author : Holberg, Ludvig (1684-1754). Auteur du texte
    Publisher : [s.n.] (Amsterdam)
    Publication date : 1787
    Artwork notice : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12064183f

    texte en anglais

    Niels Klim’s journey under the ground by Ludvig Holberg
    https://gutenberg.org/ebooks/27884

    Audio book
    https://archive.org/details/niels_klim_0904_librivox

    texte latin
    NICOLAI KLIMII ITER SUBTERRANEUM NOVAM TELLURIS THEORIAM AC HISTORIAM QUINTAE MONARCHIAE ADHUC NOBIS INCOGNITAE EXHIBENS E BIBLIOTHECA B. ABELINI
    https://la.wikisource.org/wiki/Nicolai_Klimii_iter_subterraneum

    #parodie #politique #livre_audio #auf_deutsch

  • Geier Sturzflug, Bruttosozialprodukt, 1983
    https://www.youtube.com/watch?v=7Df3vRcoA50


    Aprè le vote des crédits illimités par le Bundestag l’économie allemande redémarre comme jamais (On a encore le droit de rêver, non ?). C’est le moment de reprendre une joyeuse chanson historique.

    Wenn früh am Morgen die Werksirene dröhnt
    Und die Stechuhr beim Stechen lustvoll stöhnt
    In der Montagehalle die Neonsonne strahlt
    Und der Gabelstaplerführer mit der Stapelgabel prahlt

    Ja, dann wird wieder in die Hände gespuckt
    Wir steigern das Bruttosozialprodukt
    Ja, ja, ja, jetzt wird wieder in die Hände gespuckt

    Die Krankenschwester kriegt ’n Riesenschreck
    Schon wieder ist ein Kranker weg
    Sie amputierten ihm sein letztes Bein
    Und jetzt kniet er sich wieder mächtig rein

    Ja, jetzt wird wieder in die Hände gespuckt
    Wir steigern das Bruttosozialprodukt
    Ja, ja, ja, jetzt wird wieder in die Hände gespuckt

    Wenn sich Opa am Sonntag auf sein Fahrrad schwingt
    Und heimlich in die Fabrik eindringt
    Dann hat Oma Angst, dass er zusammenbricht
    Denn Opa macht heute wieder Sonderschicht

    Ja, jetzt wird wieder in die Hände gespuckt
    Wir steigern das Bruttosozialprodukt
    Ja, ja, ja, jetzt wird wieder in die Hände gespuckt

    A-a-an Weihnachten liegen alle rum und sagen: „Puh, uh-uh-uh“
    Der Abfalleimer geht schon nicht mehr zu
    Die Gabentische werden immer bunter
    Und am Mittwoch kommt die Müllabfuhr und holt den ganzen Plunder und sagt

    Jetzt wird wieder in die Hände gespuckt
    Wir steigern das Bruttosozialprodukt
    Ja, ja, ja, jetzt wird wieder in die Hände gespuckt

    Wenn früh am Morgen die Werkssirene dröhnt
    Und die Stechuhr beim Stechen lustvoll stöhnt
    Dann hat einen nach dem andern die Arbeitswut gepackt
    Und jetzt singen sie zusammen im Arbeitstakt-takt-takt-takt-takt-takt-takt

    Ja, jetzt wird wieder in die Hände gespuckt
    Wir steigern das Bruttosozialprodukt
    Ja, ja, ja, jetzt wird wieder in die Hände gespuckt
    Wir steigern das Bruttosozialprodukt
    Ja, ja, ja, jetzt wird wieder in die Hände gespuckt
    Wir steigern das Bruttosozialprodukt
    Ja, ja, ja, jetzt wird wieder in die Hände gespuckt

    Von Friedel Geratsch, Reinhard Baierle
    Album: Das Beste von Geier Sturzflug
    Veröffentlicht: 1993

    #musique #pop #économie #croissance_économique #parodie

    • Repartis sur dix ans on accordera 100 milliards seulement aux commumes mais 400 milliards à l’armement et iaux nfrastructures d’abord militaires. Ceci nous donnera encore de belles Autobahn et de ponts sauvés de l’écroulement immédiat tout suivant les normes militaires pour servir au transport de chars de l’OTAN.

      On limite toujours l’es investissements dans la science, l’éducation et le social. Si besoin on empruntera encore et encore aux banques pour satisfaire les envies militaires.

      Whatever it takes est la devise typiquement ouest-allemande de l’arrogant nanti qui sera à la tête du gouvernement de guerre.

      500 milliards d’euros pour moderniser les infrastructures

      L’ossature de ce programme repose sur un fonds de 500 milliards d’euros étalé sur 12 ans. Parmi cette enveloppe, 100 milliards seront consacrés à la transition économique et climatique, une concession majeure aux Verts.

      Le reste servira à financer de vastes investissements dans les infrastructures : 300 milliards seront gérés directement par le gouvernement fédéral, tandis que 100 milliards seront alloués aux gouvernements régionaux.
      Plus de flexibilité budgétaire pour les États fédérés

      En complément du fonds infrastructurel, les Länder bénéficieront d’une marge de manœuvre budgétaire accrue. Chaque État fédéré pourra enregistrer un déficit structurel plafonné à 0,35% de son produit économique, soit une manne budgétaire supplémentaire de 16 milliards d’euros. Une évolution majeure, car jusqu’ici, ces États ne pouvaient pas s’endetter.
      Un assouplissement du frein à l’endettement pour la défense

      Jusqu’ici, le fameux « frein à l’endettement » inscrit dans la Constitution allemande limitait l’emprunt public à 0,35% du PIB. La réforme prévoit désormais d’exclure les dépenses de défense au-delà de 1% du PIB de cette contrainte. Et la définition de ces dépenses s’annonce large : elle englobe non seulement l’armée, mais aussi la protection civile, les services de renseignement et l’aide aux pays victimes d’attaques

    • Les élites des France et d’Allemagne sont en compétiton pour la domination de l’UE . Alors après avoir comparé l’ampleur des emprunts allemands prévus avec celle des mesures décretées par le président francais on pourrait soupconner qu’on tente d’éviter les bouffées de jalousie du côté francais ...
      Les 400 milliards de dépenses militaires allemandes supplémentaires finiront dans les poches de ...

      #armement #économie_de_guerre #keynésianisme #France #Allemagne #Europe

  • #Adèle_Haenel : « Je veux que les #enfants aient droit à une #enfance »

    Après la condamnation de #Christophe_Ruggia pour agressions sexuelles sur mineure lundi 3 février, la comédienne Adèle Haenel accorde sa première réaction à Mediapart, cinq ans après sa prise de parole qui a marqué les esprits. Elle évoque son long parcours judiciaire, la prégnance des #violences_sexuelles dans la société, et sa sortie du cinéma.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/040225/adele-haenel-je-veux-que-les-enfants-aient-droit-une-enfance
    #interview #metoo #harcèlement_sexuel #attouchement #cinéma #les_monstres_n'existent_pas #procédure_pénale #mensonges #violence #procès #endurance #justice #système_judiciaire #plainte #droits_humains #réparation #fait_social #dépolitisation #responsabilité #silence #silenciation #déni #embrouillage #cruauté #ordre #changer_le_monde #violence_patriarcal #patriarcat #viol #parole #dignité #rendre_la_vie_pour_toutes_et_tous

  • DDR Mondbasis : 31-Jähriger lässt mithilfe von KI-Videos die DDR wieder aufleben
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/ddr-mondbasis-31-jaehriger-laesst-mithilfe-von-ki-videos-die-ddr-wi

    Die Protagonisten in den Videos der DDR-Mondbasis strahlen stets und lesen die Berliner Zeitung. Was denn sonst ?

    Depuis la disparition de la glace polaire sur terre la lune n’est plus seulent le fief des derniers nazis. Dans une station spatiale sur la lune l’état socialiste allemand a survécu les attaques de l’impérialisme et contnue d’offrir à ses citoyens une vie heureuse, si on peut croire l’intelligence artificielle au service d’un jeune créateur.

    Ida Luise Krenzlin - Erich Honecker lebt noch, die Kombinate produzieren, die Werktätigen feiern: Die KI-Videos von Philipp Ladage brechen Rekorde auf Instagram und bedienen positive DDR-Klischees.

    Der letzte Schluck Muckefuck am Morgen. Eine schöne Frau in einer grünen Bluse lächelt versonnen in ihre Tasse aus Meissner Porzellan. Einige Menschen sind bereits auf dem Weg in ihre Kombinate. Alle strahlen übers ganze Gesicht. In VEB-Dekoration laufen schon die Rummelwagen in Form von Spreewaldgurken vom Band. Der Instagram-Account „DDR Mondbasis“ lässt (freundliche) DDR-Klischees in Videos wiederaufleben.

    Bunt sind die Clips der DDR-Mondbasis, die gerade im Internet viral gehen. Mal wird Sport getrieben wie bei „Medizin nach Noten“, der poppigen Aerobic-Sendung aus dem DDR-Fernsehen. Frauen in eng geschnittenen Trikots tanzen Choreografien, Männer lassen ihre Muskeln spielen. Abends geht es zum Tanzabend ins HO-Klubhaus, dort werden Sektflaschen geöffnet – natürlich Rotkäppchen.

    Das darf doch alles nicht wahr sein! Die Farben sind zu knallig, die Menschen zu schön, sogar die DDR-Mode umfließt elegant die definierten Körper der Werktätigen. Fast verstrahlt wirken die DDR-Bürger in den Videos von Philipp Ladage. Als hätten sie Drogen genommen. „Das sind alles KI-generierte Videos!“, sagt der Macher am Telefon und muss lachen, „da ist nichts echt.“

    Philipp Ladage ist 31 Jahre alt und lebt in Hannover. Hauptberuflich arbeitet er im Lebensmitteleinzelhandel. Er hat keine familiären Bezüge zur DDR. Aber er hat sich schon als Kind mit der DDR und ihrer Alltagskultur beschäftigt. Wenn er mit seinen Eltern und seinem Bruder Berlin besuchte, „dann mussten die mit mir in jedes DDR-Museum dreimal rein“, erklärt Ladage sein Faible für den Look der Deutschen Demokratischen Republik.

    In den letzten drei Monaten wurden die KI-Videos 21 Millionen Mal aufgerufen. Am besten würden sie auf Instagram laufen. Aber auch auf YouTube hat Ladage viele Fans. Mittlerweile hat er einen Shop, in dem Fans Shirts und Beutel kaufen können.

    Die Produktion eines Videos sei sehr aufwendig, fünf bis zehn Stunden sitze Ladage an einem. Bei allen Arbeitsprozessen hole er sich Hilfe von der KI. Schon bei der Idee für die Story lässt er sich vom KI-Chatbot ChatGPT beraten. „Macht das Sinn im DDR-Kontext?“, fragt er den Chatbot. Die KI weiß, welches fiktive Event es in der DDR hätte geben können, welches Kombinat, welchen Wettbewerb. Ladage lässt sich einen Text schreiben, der Grundlage für ein Audio wird, das in typischer DDR-Intonation eingesprochen wird – alles KI-generiert.
    Zwischen Disko und Kneipe: KI-Videos zeigen Alltagsseiten der DDR

    „Pünktlichkeit ist der erste Schritt zum gemeinsamen Erfolg“, lässt die KI eine Triebwagenführerin sagen. Auch ein fiktives Trabant-Rennen am 1. Januar entsprang einer Idee der KI. Es findet jährlich am 1. Januar statt. Die schicken, auf Hochglanz polierten Rennpappen machen ihrem Spitznamen alle Ehre. Sie kurven durch eine Mondlandschaft, einem wiederkehrenden Setting der Videos.

    Urheber, Erfinder und Vater der DDR-Mondbasis, Philipp Ladage aus Hannover.DDR Mondbasis / Philipp Ladage

    Damit ist Philip Ladage beim großen Zeitfresser, der bildnerischen Umsetzung. Auch hier komme die Foto-KI ins Spiel. „Man beschreibt auf Englisch, wie die Szene aussehen soll. Dann kommt der richtige Prompt. KI-Bilder haben immer Fehler. Die editiere ich lieber selber.“ Und so entstehen die Looks, die viele begeistern.

    Wiederkehrende Figuren halten die Videos zusammen. Es gibt Klaus Kosmonaut, den Schallplattenunterhalter der Mondbasis. In eng geschnittenem und weit geöffnetem weißen Hemd füllt er schnell jede Tanzfläche.

    Die Resonanz auf die Videos sei überwiegend positiv. Kritik komme aber auch vor. Ladage würde mit seinen Videos entweder die DDR verherrlichen oder sich über sie lustig machen. „Damit kann ich leben. Das ist ausgewogen“, sagt Ladage. Er wolle das Publikum unterhalten. Das gelingt, die Mondbasis hat sogar schon Fans in Brasilien und den USA.

    #DDR #IA #histoire #parodie

    • Documentaire très original constitué de voix de femmes relatant auprès d’une sociologue leurs expériences, leur parcours dans la sexualité. Les images étant elles dessinées, de manière très sensible.

  • "Le travail de mémoire est une étape fondamentale dans la reconstruction de soi."

    Renée Dickason, professeure en civilisation et histoire contemporaine à l’Université Rennes 2, porte le projet aLPHa, lauréat en février 2023 de l’appel émergence TISSAGE. Ce financement va permettre de franchir une première étape dans l’impulsion d’un projet de création de #Mémorial vivant virtuel des survivant·es de viol(ence)s, sous le patronage du Pr. Dr. #Denis_Mukwege, prix Nobel de la Paix et Docteur Honoris Causa de l’Université Rennes 2.

    Votre projet, aLPHa, est lauréat de l’appel émergence TISSAGE (https://www.univ-rennes.fr/saps-tissage). C’est le premier jalon d’un projet plus vaste de création de « Mémorial vivant virtuel des survivant·es de viol(ence)s », sous le patronage du Pr. Dr. Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix. De quoi s’agit-il précisément ?

    Renée Dickason. Notre projet porte sur une réalité sociale lourde : les viols et les #violences faites aux femmes, aux enfants, aux vulnérables, abordés à travers les #témoignages de survivant·e·s (terme de Denis Mukwege) dans des situations de #guerres, de #conflits et de #paix.

    Face à ce problème de société prégnant, aux enjeux multiples, nous avons souhaité développer un agir collectif qui fasse société en nous concentrant sur la #libération_des_paroles, le #recueil des #mots substantialisant les #maux et la nécessaire #mise_en_mémoire de ces témoignages dans l’écriture d’une histoire singulière, plurielle et tout à la fois universelle.

    C’est dans ce cadre que nous avons déposé une réponse à l’appel à projets « émergence » de recherches participatives TISSAGE (Triptyque Science Société pour Agir Ensemble) : le projet aLPHa, qui a été retenu par le jury. Suite à la signature d’une convention bipartite, il est prévu que nous bénéficions d’un accompagnement financier d’amorçage d’un montant de 3 000 euros.

    aLPHa s’inscrit dans une dynamique globale autour de la lutte contre les #violences_genrées, en particulier celles à l’encontre des femmes, quel que soit le contexte culturel, géopolitique, social ou sociétal considéré, le phénomène étant universel.

    aLPHa a été imaginé comme un laboratoire co-partenarial d’expérimentations à ciel ouvert, qui constitue, en effet, un premier jalon, assez modeste car naissant, mais utile pour impulser un projet d’une envergure plus large qui nécessitera des financements pérennes, celui de la création progressive d’un Mémorial vivant virtuel des survivant·e·s de viol(ence)s, sous le patronage du Pr. Dr. Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix et Docteur Honoris Causa de l’Université Rennes 2 (octobre 2022).

    Dans le cadre du projet aLPHa, nous espérons tisser des liens, recueillir des soutiens et ouvrir nos collaborations à des acteurs locaux et régionaux de la société civile, à des associations sur les droits humains et/ou qui interviennent à différents stades de la #réparation, de la #reconstruction ou de l’#accompagnement des #victimes / survivant·e·s de viol(ence)s, ou encore à des entreprises responsables et sincères, des responsables du secteur privé sur le territoire breton et des élus locaux…

    Phénomènes malheureusement universels, les violences sexuelles sont des expériences banalisées et souvent réduites au silence. Elles présentent des similarités malgré la pluralité des contextes où elles ont lieu. Dans le cadre d’aLPHa, nous allons entamer une série d’entretiens de survivant·e·s, réfugié·e·s, exilé·e·s, migrant·e·s, accompagné·e·s et suivi·e·s dans différentes structures, à Rennes. Nous allons aussi organiser, avec plusieurs membres fondateurs de notre projet, un « atelier témoignages » avec des survivant·e·s congolaises et certain·e·s de celles et ceux qui les aident et les accompagnent.

    En prolongement, et dans un autre périmètre que celui du projet aLPHa, le recueil de témoignages se fera aussi sur les lieux des exactions ou dans des zones de tension ou dans des structures de prise en soins, de formation ou de réinsertion, dans un but cathartique individuel et collectif, et avec une visée de reconstruction personnelle et/ou historique des faits. Tous ces aspects sont à l’étude avec des collègues médecins et psychologues, dont l’expertise permettra de se prémunir des risques (non souhaités, à l’évidence) de re-traumatisations des victimes.

    Colliger des témoignages de survivant·e·s déplacé·e·s dans leur pays, des survivant·e·s ayant vécu ou vivant dans des camps et/ou recueilli·e·s dans des centres d’accueil ou de réinsertion nécessite des partenariats multiples, qui vont s’engager en parallèle et dans la poursuite d’aLPHa. Nous avons, à cet égard, commencé à établir des conventions de recherche entre l’Université Rennes 2 et des centres en République Démocratique du Congo et au Kenya. Cette dimension du projet est soutenue et sera cofinancée par plusieurs laboratoires de l’Université Rennes 2 (ACE, ERIMIT, LIDILE, LP3C, Tempora).
    Pourquoi est-il important de mettre en mémoire la parole des survivant·es ? Comment cette mémorialisation se construit-elle ?

    R. D. Pour les victimes, les survivant·e·s de violences sexuelles (excision, viol, esclavage…), celles qui font face à des contextes de conflits notamment, il s’agit de chercher à s’échapper en s’engageant sur les chemins de l’exil et à s’extraire du trauma(tisme) ; ceci alors que viennent s’entretisser plusieurs trajectoires de violences et de vulnérabilités. Le poids du trauma(tisme) est alourdi par la souffrance psychique surajoutée qui découle de prises en soins parcellaires, de handicaps cumulés, ou encore du déracinement, de l’arrachement, voire de l’errance culturels… une pluralité de facteurs renforçant le silence, l’impossible communicabilité autour des expériences vécues.

    Il nous est apparu, après plusieurs échanges avec des personnes ayant subi des violences sexuelles et après plusieurs rencontres et discussions avec le Professeur Docteur Denis Mukwege, que le travail de mémoire est une étape fondamentale dans la reconstruction de soi, que ce soit de manière individuelle ou collective.

    Mettre en mémoire la #parole des survivant·e·s est donc une étape nécessaire qui s’ajoute à d’autres mécanismes et préoccupations qui caractérisent, par exemple, la #justice_transitionnelle et les initiatives déployées dans la quête d’une #vérité_réparatrice, le plus souvent essentiellement basée sur la reconnaissance des exactions, des violations des #droits_humains.

    La #mémorialisation se construit en plusieurs phases : dévoilement, collecte, partage, puis analyse des témoignages.

    Étape indispensable pour contribuer à la fabrique de l’Histoire face aux omerta multiples, la mise en mots des maux, la « re-visibilisation » d’une histoire invisibilisée, occultée, la libération d’une parole enfouie, cachée, parfois interdite, prolongent un cheminement personnel thérapeutique.

    Vous l’avez compris, une partie de notre projet global réside dans la collecte mais aussi dans la création d’« archives vivantes », où les témoignages de rescapé·e·s, de survivant·e·s (toujours en vie, et c’est un point d’importance !) auront une place centrale. Quatre mots-clés sous-tendent toutes leurs trajectoires : trauma(tisme), réparation, reconstruction, mémoire.

    La mise en mémoire, la mémorialisation des expériences vécues des victimes, survivant·e·s de violences sexuelles dans le contexte d’une histoire « en train de s’écrire » seront croisées avec le regard des chercheurs impliqués.

    En révélant leur #vérité_subjective, les victimes qui témoignent seront actives dans leur processus de reconstruction et dans la mise en récit d’une histoire à la fois intime, personnelle et commune. Livrant leur #vécu et celui de leurs semblables, ces #personnes-histoires-témoins contribueront, ipso facto, outre à reprendre #confiance en elles-mêmes, à faire évoluer les mentalités et les regards portés sur les survivant·e·s et les violences. Ceci d’autant que ces témoignages auront vocation à être accessibles, à terme, à un public élargi, à travers le Mémorial vivant virtuel des survivant·e·s de viol(ence)s.

    Pouvez-vous nous expliquer en quoi votre recherche est interdisciplinaire et participative ?

    R. D. Nous sommes un groupe d’universitaires, de psychologues et de médecins, venant de divers horizons disciplinaires et de différents secteurs. Nos travaux, par essence, interdisciplinaires (histoire et civilisation, anthropologie, littérature, psychologie, traductologie, médecine…) ont une finalité réflexive et éducative. Notre but est de contribuer à assurer la transmission, la bascule vers une dynamique collective de mise en partage et en expression des #expériences_vécues, afin de construire une #transition_sociale pleinement partagée, vertueuse et inclusive.

    Nos intérêts communs convergent autour d’objectifs à visée transformationnelle, des objectifs de responsabilité sociale et de développement durable tels qu’identifiés par l’ONU, des objectifs centrés sur le respect de la dignité et des droits humains, la lutte contre les violences genrées, la bonne santé et le bien-être, l’égalité de traitement et de prises en soins, une éducation de qualité, une paix responsable et pérenne.

    La nature de nos objets de recherche nous amène à nous pencher sur les interactions entre sciences et société et sur les interactions avec le tissu socio-économique et culturel, la société civile, tant pour essaimer les résultats de nos travaux que pour éveiller à certaines réalités troublantes et nécessitant une prise de conscience citoyenne, première étape dans la résolution des problèmes. Cette dimension participative est, d’ailleurs, centrale au projet aLPHa.

    Soucieux de faire évoluer les regards, les comportements et les mentalités relatifs aux questions complexes des violences sexuelles, conformément aux termes de la Charte des sciences et recherches participatives en France, nous sommes toujours sensibles à la possibilité d’ouvrir de nouveaux horizons réflexifs, de développer diverses formes de production de connaissances scientifiques, que ce soit par le truchement des arts ou par le relai d’espaces de paroles ponctuels et/ou de rencontres plus systématiques ou grâce à des collaborations entre la communauté scientifique et la société civile, telles que définies par l’UNESCO ou par le Comité économique et social européen.

    Autre précision, nos travaux sont régis par une charte éthique. Les données personnelles collectées nécessitent, en effet, une vigilance particulière du fait de leur caractère sensible, voire intime, afin de protéger la vie privée des survivant·e·s et de recueillir leur consentement et leur accord informé.

    Dans ce projet de recueil et de mise en lumière de témoignages de survivant·es – qui n’est pas sans évoquer le travail journalistique –, qu’est-ce que l’expertise des chercheur·ses vient apporter ?

    R. D. Question vaste et très intéressante qui soulève une réflexion complexe quant à la porosité des apports du travail des journalistes d’investigation, ici, face à celui des chercheurs toutes disciplines confondues… Outre le fait que les missions des uns et des autres évoluent, les attentes que l’on peut avoir d’un article rédigé par un journaliste diffèrent de celles que suscite la contribution d’un chercheur… le dialogue entre le journaliste et le chercheur enrichit indéniablement les débats et aide à faire avancer nos pensées… Le travail journalistique peut ainsi venir en complément de celui du chercheur et surtout aider à la diffusion des résultats.

    Au gré des registres abordés, de la maïeutique discursive mobilisée, des mots à appréhender, de la finesse des ressentis exprimés et de la nature des maux à guérir, la recherche au sens large du terme est protéiforme. Le travail journalistique permet, en somme de « prendre le pouls » des sujets porteurs de sens, investis par les chercheurs et/ou la société civile, de donner à voir et de questionner la diversité des perspectives dans la modalité du traitement des sujets.

    Pour faire simple, et de manière générale, dans ce type de problématique sanitaire, humanitaire, humaniste, sociétale, des correspondances peuvent se faire jour entre travail journalistique d’investigation et travail de recherche. Cela passe, par exemple, par des méthodes d’observation, de recueil de données, de conduite d’enquêtes... Par contre, les modalités d’analyse et de diffusion diffèrent. Sensibiliser, documenter, analyser, informer, alerter font certes partie du travail du chercheur, mais sa focale n’est pas la même que celle du journaliste. Ceci d’autant que la posture du chercheur, son approche, ne sont pas les mêmes selon le champ d’expertise. L’ampleur des dispositifs mis en œuvre est aussi à souligner car si le chercheur peut travailler seul, généralement, ses résultats sont ceux d’un travail d’équipe et le travail mené s’inscrit dans le temps long. Ce temps long de la recherche est, à l’évidence, un marqueur de nos réflexions de recherche autour de la mémorialisation.

    Dans une démarche de recueil et de mise en lumière de témoignages de survivant·e·s, victimes de trauma(tisme)s, des précautions s’imposent. Il s’agit pour nous de conduire des entretiens en équipe interdisciplinaire comprenant la présence de médecins et de psychologues. Au-delà de la transmission d’informations, d’analyses et de connaissances, les recherches, se nourrissant de croisements disciplinaires multiples, peuvent ouvrir des horizons et être vecteurs d’innovation grâce aux propositions/préconisations émergeant du travail mené.

    Enfin, le travail de recherche se nourrit de la confrontation à l’expertise d’autres chercheurs, d’autres cadres analytiques. Dans cette perspective, les échanges lors de divers types de manifestations scientifiques (séminaires, colloques...) ainsi que la mise en dialogue par écrits interposés (publication d’articles, de monographies) contribuent à nourrir le perfectionnement des outils d’analyse et à renouveler les questionnements. Un autre niveau est celui des productions à destination d’un public élargi (vulgarisation, « traduction » du travail de recherche par les journalistes) qui, par les allers-et-retours générés, viennent alimenter la réflexion sur la pertinence, la justesse de la démarche de recherche.
    Au-delà de sa dimension de recherche, votre projet ambitionne de proposer à l’avenir une formation aux survivant·es de violences. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

    R. D. Notre projet global, au-delà d’aLPHa donc et en complément du Mémorial, ambitionne de proposer à l’avenir une formation aux survivant·e·s de violences, une formation à visée holistique (la perspective holistique est, d’ailleurs, au cœur du modèle Panzi

    de Denis Mukwege). Selon les financements que nous pourrons réunir, il nous semble important de donner à ces victimes, ces témoins, ces survivant·e·s, des outils pratiques pouvant les aider à évoluer dans leur parcours personnel, à différents stades, dans leur cheminement, leur reconstruction et leur permettre de se prendre en charge, de faire entendre leur voix, de co-construire leur histoire individuelle et collective, d’écrire une histoire des survivant·e·s de violences, de faire évoluer les mentalités et les comportements…

    En d’autres termes, l’idée ici est d’encourager et d’outiller les survivant·e·s, de leur donner des clés pour développer un empowerment et un leadership au féminin.

    Face à l’empire du silence, il s’agirait de leur donner la chance, que certains ont voulu briser…

    … de se relever

    … de reprendre confiance en elles/eux

    … de s’émanciper

    … de faire entendre leur voix

    … d’affirmer leur place dans la société

    … de devenir des leaders de demain

    …et ainsi pour citer Denis Mukwege, « de changer le cours de l’Histoire ».

    https://nouvelles.univ-rennes2.fr/article/travail-memoire-est-etape-fondamentale-dans-reconstruction-so
    #viols #violence #survivants #VSS

    ping @karine4 @_kg_ @cede

  • The Marx Brothefs : Duck Soup
    We should have a standing army .
    https://archive.org/details/duck-soup-1933_202301


    ... it saves us a lot on chairs . (24:30 f)

    Le 22 novembre il y a 91 ans sortie du chef d’oeuve des clowns d’Hollywood.

    Désormais les présidents du monde entier se livrent bataille en esssyant de dépasser l’absurdité du reigne de Rufus T. Firefly. La configuration de base du récit est bien états-unienne. Une riche héritère achète le gouvernement d’un petit pays et on est invité à suivre les événements qui en découlent. Heureusement les politiciens et espions sont tous de la bande des Marx Brothers . Ils ne font pas peur comme le couple Musk/Trump mais ils font toujours rire par leur humanisme loin de toute analyse politique.

    Happy birthday Harpo Marx, born : November 23, 1888 in New York City (il y a 136 ans)
    https://www.marx-brothers.org/biography/harpo.htm

    #USA #comédie #clown #guerre #humour #parodie #politique

  • Die Leibesfrucht spricht
    http://www.zeno.org/nid/20005820146

    On l’oublie souvent : la lutte contre les femmes enceintes malgré elles fait partie des éléments typiques pour les sociétés fascistes. Kurt Tucholsly a publié cet avertissement célèbre en 1932.

    Für mich sorgen sie alle: Kirche, Staat, Ärzte und Richter.

    Ich soll wachsen und gedeihen; ich soll neun Monate schlummern; ich soll es mir gut sein lassen – sie wünschen mir alles Gute. Sie behüten mich. Sie wachen über mich. Gnade Gott, wenn meine Eltern mir etwas antun; dann sind sie alle da. Wer mich anrührt, wird bestraft; meine Mutter fliegt ins Gefängnis, mein Vater hintennach; der Arzt, der es getan hat, muß aufhören, Arzt zu sein; die Hebamme, die geholfen hat, wird eingesperrt – ich bin eine kostbare Sache.

    Für mich sorgen sie alle: Kirche, Staat, Ärzte und Richter.

    Neun Monate lang.

    Wenn aber diese neun Monate vorbei sind, dann muß ich sehn, wie ich weiterkomme.

    Die Tuberkulose? Kein Arzt hilft mir. Nichts zu essen? keine Milch? – kein Staat hilft mir. Qual und Seelennot? Die Kirche tröstet mich, aber davon werde ich nicht satt. Und ich habe nichts zu brechen und zu beißen, und stehle ich: gleich ist ein Richter da und setzt mich fest.

    Fünfzig Lebensjahre wird sich niemand um mich kümmern, niemand. Da muß ich mir selbst helfen.

    Neun Monate lang bringen sie sich um, wenn mich einer umbringen will.

    Sagt selbst:

    Ist das nicht eine merkwürdige Fürsorge –?

    Kurt Tucholsky
    Aus: Lerne Lachen.

    https://de.m.wikisource.org/wiki/Die_Leibesfrucht_spricht

    USA : Schwanger – und mit einem Bein im Gefängnis
    https://www.infosperber.ch/freiheit-recht/usa-schwanger-und-mit-einem-bein-im-gefaengnis

    Daniela Gschweng / 22.10.2024 Seit in einigen US-Bundesstaaten strenge Abtreibungsgesetze gelten, wurden mehrere Frauen nach Fehlgeburten angeklagt.

    #fascisme #avortement #parole_de_lucifer

  • Faute de #preuves. Enquête sur la #justice face aux révélations #MeToo

    Depuis la vague #MeToo, les dossiers de #violences_sexuelles se multiplient. Dans les commissariats, à la barre, les victimes tentent de faire entendre leur #parole. Mais la réponse policière et judiciaire n’est pas toujours à la hauteur. Les institutions sont mises en cause : de l’accueil défaillant au moment de la déclaration aux #non-lieux trop souvent prononcés, on leur reproche leur inadaptation, voire leur indifférence. « La justice nous ignore, on ignore la justice », avait lancé Adèle Haenel au nom de toutes celles et ceux qui ne portent pas plainte de peur de s’engager dans un parcours du combattant. C’est cette formule qui a guidé #Marine_Turchi dans une enquête saisissante sur les raisons de la défiance.

    Forte du témoignage de près de quatre-vingts interlocuteurs, des magistrat·e·s, des avocat·e·s, des policier·e·s, mais aussi des femmes et des hommes de tous les milieux sociaux, protagonistes d’affaires médiatisées (Gérald Darmanin, Luc Besson, Roman Polanski…) ou pas, l’autrice pointe les #obstacles que rencontrent ces dossiers et mesure, sur le terrain, l’#impact des politiques affichées. Chemin faisant, elle contrecarre les arguments de ceux qui dénoncent opportunément un « #tribunal_médiatique » et crient à la « #chasse_à_l’homme », mais montre aussi les limites de ce que peut la justice. Ainsi au fil de chapitres qui font alterner coulisses de l’enquête et récits poignants, c’est bien le #système dans son entier qu’elle nous dévoile. Il appartient à toutes et à tous, ensuite, de le changer.

    https://www.seuil.com/ouvrage/faute-de-preuves-marine-turchi/9782021483567
    #livre

  • Robert Gernhardt: Gott. Das Das Elfte Gebot
    https://m.soundcloud.com/iso-summ/robert-gernhardt-gott-das-das-elfte-gebot

    Als nun der Herr herabgefahren war auf dem Feldberg, oben auf seinem Gipfel, berief er seinen Knecht Gernhardt hinauf auf den Gipfel des Berges, und Gernhardt stieg hinauf.
    Da sprach der Herr: Ich bin der Herr, dein Gott, und habe seinerzeit vollkommen verschwitzt, meinem Knecht Moses das Elfte Gebot mitzugeben, als er vom Berge Sinal hinunter zum Volke stieg.
    So nimm du es und geh hin und steig hinab und verkündige allem Volke das Elfte Gebot.
    Und Gott redete nur diese Worte:
    „Du sollst nicht lärmen.“

    Und Gernhardt tat wie ihm geheißen und stieg hinab und sprach also zum Volk: Dies sind die Lärmvorschriften, die der Herr euch auferlegt hat:
    Gesetze über reine und unreine Instrumente

    Und der HERR redete mit Gernhardt und sprach zu ihm: Rede mit den Musikern und sprich: Das sind die Instrumente, die ihr spielen dürft in euren Wohnungen.
    Alles, was Löcher hat oder Saiten unter den Instrumenten, das dürft ihr spielen, sofern ihr deutlich im Rahmen der Zimmerlautstärke bleibt.
    Alle Instrumente aber, die geschlagen werden oder bei denen sich eure Backen blähen oder solche mit elektrischen Verstärkern, sollen euch unrein sein, und ihr sollt sie nicht spielen in euren Wohnungen. Und diese sollt ihr verabscheuen unter den Instrumenten, daß ihr sie nicht spielet in euren Wohnungen, denn ein Greuel sind sie mir: das Waldhorn, der Brummbaß und die Quetschkommode.

    Vergehen gegen Ohr und Seele:
    So du in geschlossenen Ortschaften dein Autoradio einschaltest, so sollst du die Fenster und das Verdeck deines Wagens fest verschlossen halten.
    Parkt jemand seinen Wagen, so soll er den Motor im Leerlauf nicht brummen lassen.
    Ihr sollt nicht hupen.
    Wer seinen Rasenmäher anwirft, der soll dies nur an Werktagen zwischen elf und dreizehn Uhr tun. Und er soll danach unrein sein bis an den Abend und weder eine Motorsäge anrühren noch einen Elektrobohrer noch eine Häckselmaschine, noch einen Laubsauger, noch alles was Lärm macht.

    Ihr sollt eure Bahnhöfe nicht mit Musik bedudeln. Unter Bahnhof aber verstehe ich jedwede Anlage zur Abwicklung des Personen und Güterverkehrs der Eisenbahn, an der Züge beginnen, enden, halten, sich kreuzen, sich überholen oder mit Gleiswechsel wenden können.
    Dasselbe soll gelten für U Bahnhöfe, für S Bahnhöfe sowie für alle anderen Bahnhöfe, die Gleise haben. Bahnhöfe aber keine Gleise haben, sind Bus-Bahnhöfe, und die sollen ebenfalls nicht bedudelt werden.

    Bedudelt keine Flughäfen.

    So jemand Tiere hält, welchen die Natur die Gabe verliehen hat zu lärmen, so soll er sie so halten, daß sie keinen Grund haben zu lärmen, oder so, daß ihr Lärmen nicht zu hören ist. Das gilt für Hunde und alles Getier, das den Mond anbellt oder auf Erden winselt, sowie für Papageien und alles gefiederte Volk, das da pfeift, wenn es tagt.
    Ihr sollt die Hunde und die Papageien nicht bedrücken.
    Wirst du sie bedrücken, und werden sie zu mir schreien, so werde ich ihr Schreien erhören.
    Dann wird mein Zorn entbrennen, daß ich euch züchtige, und ihr werdet um Gnade winseln und aus dem letzten Loch pfeifen.

    Todeswürdiger Lärm:
    So ein Mann seinen fahrbaren Untersatz frisiert, auf daß der mehr Lärm mache, so ist er unrein. Auch der Sattel, auf dem er reitet, wird unrein. Und er und seine Maschine sollen dem Bann verfallen.
    Fährt er aber fort, auf ihr herumzudüsen, so soll er des Todes sterben.
    Die Moto Cross Fahrer sollst du nicht am Leben lassen.
    So einer auf dem Wasser mit einem Motorfahrzeug herumdüst, und es erhebt auch nur ein Gestörter seine Stimme und saget: Ruhe dahinten!, so soll er sein Düsen unverzüglich und zu jeder Tageszeit einstellen.
    In der Nacht aber sollt ihr überhaupt nicht herumdüsen, und schon gar nicht auf dem Wasser.
    Auch sollt ihr nicht am Himmel herumdüsen, denn ein Greuel sind mir das Sportflugzeug, die Ultraleichtmaschine und der Hubschrauber.
    Und ich will sie alle abstürzen lassen, sobald auch ein Gestörter ausruft: Ruhe da oben!, und es kehrt keine Ruhe da oben ein.

    Rettungshubschrauber aber will ich nicht abstürzen lassen.
    Transportiert aber der Rettungshubschrauber jemanden, den ich habe abstürzen lassen, weil er gelärmt hat, so will ich auch den Rettungshubschrauber abstürzen lassen.

    Von den Geräten:
    Und der Herr sprach mit Gernhardt und sprach also zu ihm: Rede mit deinen Leuten, aber schön ruhig, und sprich: Das sind die Gebote, die euch der Herr gibt für alles, was Knöpfe hat und Lärm erzeugt:
    Ihr sollt bei der Aufstellung eurer Hi Fi Anlagen für eine gute Dämmung sorgen.
    Ihr sollt nicht am Lautsprecher sparen, auf daß ihr eure Anlage schön leise stellen könnt.
    Ihr sollt sie nie lauter aufdrehen als ihr eure Stimmen erheben könntet.
    Ihr sollt keine Radios mit euch tragen, so ihr den Fuß aus dem Hause setzt.
    Ich aber sage euch: Und ob der was davon hört!
    Du sollst nicht tönen.
    Macht euch nicht selbst zum Greuel an dem kleinen Gerät, das wummert, zirpt und dudelt, und macht euch nicht unrein an ihm, so daß ihr dadurch nicht unrein werdet.
    Diese sollen euch in Bahnen und Bussen ebenfalls unrein sein unter den Piepsgeräten, welche Knöpfe haben und die man in die Tasche stecken kann: das Computerspiel, das Handy und der Laptop. Denn alles, was ihr Pieps beschallt, das wird unrein.
    Und alles Gerät, das gepiepst hat, soll man ins Wasser tun, es ist unrein bis zum Abend und danach unbrauchbar.
    In euren Wohnungen aber sollen euch diese Geräte nicht unrein sein.

    Ersatzleistungen:
    Entsteht durch Lärm ein dauernder Schaden, so sollst du geben Lärmen um Lärmen, Ohr um Ohr, Ton um Ton, Krach um Krach.
    Wer aber fortfährt zu lärmen, der soll des Todes sterben, und seine Lärmquelle soll man steinigen.
    Das ist das Elfte Gebot, das der Herr dem Gernhardt gebot für alles Volk auf dem Feldberg.

    –Robert Gernhardt-
    Aus „In Zungen reden - Stimmenimitationen von Gott bis Jandl“

    #bruit #bible #ancien_testament #parodie #Frankfurter_Schule #Gretchenfrage

  • Glaubt Karl Marx! Ihr seid erledigt!
    Denn es kann im falschen Leben
    Niemals nie kein richtigs geben!
    https://m.soundcloud.com/iso-summ/robert-gernhardt-das-attentat-oder-die-nackten-fakten-oder-ein-streich

    A propos d’un „attentat“ contre Theodor Adorno en 1969.
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Busenattentat

    Robert Gernhardt: Das Attentat oder Die nackten Fakten oder Ein Streich von Patt und Doris

    Ach, was muß man oft von bösen
    Mädchen hören oder lesen!
    So zum Beispiel hier von diesen,
    Welche Pat und Doris hießen.
    Die, anstatt durch weise Lehren
    Sich zum Guten zu bekehren,
    Oftmals noch darüber lachten
    Und sich heimlich lustig machten.

    Aber wehe, wehe, wehe,
    Wenn ich auf das Ende sehe !
    Drum ist hier, was sie getrieben,
    Auszugsweise aufgeschrieben:
    Also lautet der Beschluß.
    Daß der Mensch was lernen muß.
    Nicht allein das Abc
    Bringt das Mädchen in die Höh’,
    Sondern auch der Weisheit Lehren
    Muß man mit Vergnügen hören.
    Daß dies mit Verstand geschah,
    War Professor Teddie da.

    Pat und Doris, diese beiden,
    Mochten ihn darum nicht leiden.
    War’s, weil sie in Seminaren
    Nicht die allerbravsten waren,
    War’s, weil sie zu wissen wähnten,
    Wonach sich die Massen sehnten-:
    Was der Prof da von sich gab
    Klang in ihren Ohren schlapp.
    Abgefuckt und inhaltsleer,
    Konterrevolutionär,
    Bourgeois und theoretisch,
    Stetes Kreisen um den Fetisch
    Ratio – und so was rächt sich,
    Denn noch schrieb man Neunundsechzig
    Und da sann man unverdrossen
    Mal auf Go-ins, mal auf Possen,
    Um die Profs zu demaskieren
    Und der Welt zu demonstrieren,
    daß sie unter den Talaren
    Machtgeil, stur und muffig waren.
    Grade dann, wenn sie in Worten
    Jederzeit und allerorten
    Das Bestehende verdammten
    Und der Schicht, aus der sie stammten,
    Feurig die Leviten lasen:
    Haltet ein! Bald deckt der Rasen
    Euch und eure schwarzen Taten.
    Die tagtäglich das verraten,
    Was ihr sonst an Werten predigt -:
    Glaubt Karl Marx! Ihr seid erledigt!
    Denn es kann im falschen Leben
    Niemals nie kein richtigs geben!

    Meister im Levitenlesen
    Aber war der Prof. an dessen
    Widersprüchen sich die »lieben«
    Mädchen Pat und Doris rieben.
    Darum sei sogleich verraten.
    Was sie mit Adorno taten.

    Nun war dieser große Lehrer
    Von den Damen ein Verehrer,
    Was man ohne alle Frage
    Nach des Denkens Müh’ und Plage
    Einem guten, alten Mann
    Auch von Herzen gönnen kann.
    Nicht so unsre beiden Kinder,
    Die im Weiberrat und in der
    Wohngemeinschaft voll einbrachten,
    Was sie von dem Denker dachten:
    Macho, liberaler Scheißer,
    Sprücheklopfer, Fraunaufreißer,
    Ein im Widerspruch verstrickter
    Objektiv dem Volk entrückter
    Tui, der subjektiv nicht raffe,
    Daß er nichts als eine Waffe
    Sei der Scheiß-Reaktion –
    Das genügte, denn bald schon
    Riet der ganze Weiberrat
    Dergestalt zur raschen Tat,
    Daß die beiden lachend schrien:
    „Schwestern, stimmt: Da pack’n mer ihn!“

    Tags darauf in Unifluren
    Treffen wir die zwei Figuren,
    Die, das sei nicht übersehen,
    Aus sehr viel Figur bestehen,
    Da Sie nackt, ohn alle Stützen,
    Unterm Hemde das besitzen,
    Was die jungen wie die reifen
    Herren liebend gern begreifen.

    Eben strebt in sanfter Ruh
    Adorno seinem Hörsaal zu,
    Und mit Buch und Lesungsheften
    Zu gewohnten Denkgeschäften
    Lenkt er freudig seine Schritte
    In der jungen Menschen Mitte,
    Und voll Dankbarkeit sodann
    Schaut er Pat und Doris an,
    Die, wie ihm zu applaudieren,
    Vollreif seinen Weg spalieren.

    „Ach!“ denkt er, „Die größte Freud
    Ist doch die Begrifflichkeit!“

    Rums! Da ziehn die beiden los,
    Und vier Brüste schrecklich groß,
    Jäh befreit von allen Stoffen,
    Herrlich bloß und gänzlich offen,
    Nackig, unbeschreiblich weiblich,
    Knackig, unbegreiflich leiblich,
    Lockend, drängend, wogend, prangend
    Einen ganzen Mann verlangend,
    Ragend, dräuend, drohend, schwellend,
    Allen Geist in Frage stellend,
    Recken sich dem Prof. entgegen,
    Welcher stumm erst, dann verlegen,
    Dann erschreckt das Weite sucht
    Und bei sich den Tag verflucht,
    Da er dieser Busen Licht –
    Doch so weit sind wir noch nicht.

    Bleiben wir bei unsern Rangen.
    Die sich eiligst wieder fangen,
    So geschwind, daß niemand klar ist,
    Was hier Einbildung, was wahr ist,
    Wer hier was warum entblößte -
    Fest steht nur: ‘s kann auch der größte
    Denker nicht in Frieden leben,
    Wenn Mädchen ihre Hemdchen heben.

    All das geschah vor langer Zeit,
    Doch ist es nicht Vergangenheit.
    Das Busen-Attentat gab zwar
    Dem Prof. den Rest -: Im gleichen Jahr
    Verstarb der Philosoph, jedoch
    Pat und Doris gibt es noch.

    Die eine forscht, die andre lehrt.
    Und beide sind gottlob bekehrt
    Von den Ideen ihrer Jugend:
    Heute decken Halter, Stoff und Tugend
    Verläßlich, was den Prof. einst schreckte,
    Als es ihm blank entgegenbleckte …

    Mit der Zeit wird alles heil,
    Nur der Teddie hat sein Teil.

    – Robert Gernhardt -
    Aus: „In Zungen reden...“

    #parodie #Frankfurter_Schule

  • Pour rappel : intercepter les colis pour y implanter des dispositifs d’espionnage, c’est une des pratiques américaines révélées par Snowden en 2013.

    De l’interception de colis à l’espionnage de l’écran, inventaire des outils de la NSA [décembre 2013]
    https://seenthis.net/messages/212366

    Der Spiegel raconte également que certaines livraisons d’ordinateurs sont interceptées et redirigées vers des ateliers secrets de la TAO, où des agents ouvrent précautionneusement le paquet et mettent en place des espions dans la machine. Cette technique permet notamment de cibler les personnes ayant recours à des ordinateurs neufs et qu’ils ne connectent jamais à Internet pour éviter les fuites.

    • Argh, j’avais l’intention de ne plus jamais assembler mes ordinateurs moi-même. C’est raté ! Si je prends au sériaux toutes ces nouvelles apocalyptiques il faudrait qu’en plus je compile tous les logiciels moi-même en commençant par l’OS, après avoir examiné le code, naturellement. Ne parlons pas des disques durs chiffrés qui te rendent impossible la récupération de données après un bon crash ...
      Mais enfin, bof, j’attendrai encore, je ne suis quand même ni le Mossad, ni l’Hezbollah, je ne suis même pas membre d’un parti politique (et fier de ne pas l’être) , alors mes pires ennemis sont les hackers black-hat qui de temps en temps me font exploser un serveur . ;-)

      #espionnage #autodéfense #informatique #paranoïa #wtf

    • How Israel Built a Modern-Day Trojan Horse: Exploding Pagers - The New York Times
      https://www.nytimes.com/2024/09/18/world/middleeast/israel-exploding-pagers-hezbollah.html

      Even before Mr. Nasrallah decided to expand pager usage, Israel had put into motion a plan to establish a shell company that would pose as an international pager producer.

      By all appearances, B.A.C. Consulting was a Hungary-based company that was under contract to produce the devices on behalf of a Taiwanese company, Gold Apollo. In fact, it was part of an Israeli front, according to three intelligence officers briefed on the operation. They said at least two other shell companies were created as well to mask the real identities of the people creating the pagers: Israeli intelligence officers.

      B.A.C. did take on ordinary clients, for which it produced a range of ordinary pagers. But the only client that really mattered was Hezbollah, and its pagers were far from ordinary. Produced separately, they contained batteries laced with the explosive PETN, according to the three intelligence officers.

      The pagers began shipping to Lebanon in the summer of 2022 in small numbers, but production was quickly ramped up after Mr. Nasrallah denounced cellphones.

    • Farin Urlaub - Dusche, Livealbum of Death (2006)
      https://www.youtube.com/watch?v=a0CLNxZcc9I


      Voici la chanson sur les objets qui fomentent un attentat contre leur propriétaire. Le chanteur a tout anticipé ! Est-ce un message secret ? On peut se poser la question si Farin Urlaub a servi de source d’inspiration au Mossad ou si depuis 1982 son groupe Die Ärzte est un projet écran du service secret pour infiltrer le monde de la musique pop allemande ;-)

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Die_%C3%84rzte
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Farin_Urlaub

      Paroles

      [Strophe 1]
      Komm mir nicht zu nahe
      Sieh mich nicht so an
      Bleib im Hellen stehen
      Da, wo ich dich sehen kann

      Es begann mit meinem Fahrrad
      Diesem elend falschen Stück
      Ich trat in die Pedale
      Und mein Fahrrad trat zurück

      [Pre-Refrain 1]
      Als ich dann in die Wohnung kam, hab ich noch nichts geahnt
      Doch die Fußmatten und die Schallplatten
      Und die Krawatten hatten ein Attentat geplant

      [Refrain 1]
      Und ich schlafe in der Dusche, weil die Dusche zu mir hält
      Sie ist der einzige Freund, den ich noch habe auf der Welt
      Und ich schlafe in der Dusche, weil die Dusche ist normal
      Diese Rebellion der Haushaltsgegenstände ist ziemlich brutal

      [Strophe 2]
      Wenn Tassen in Massen
      Sich einfach fallen Lassen
      Wenn Scheren sich wehren
      Und dir den Krieg erklären
      See upcoming rock shows
      Get tickets for your favorite artists
      You might also like
      Nach Hause
      MELE
      Arrows
      Billie Marten
      Blau (Solo Version)
      Amanda
      [Pre-Refrain 2]
      Mein Kühlschrank hasst mich sowieso
      Er ist paranoid
      Doch als mein Bettbezug mich beissen wollte
      Wusste ich ich brauche Dynamit ...

      [Refrain 2]
      Und ich schlafe in der Dusche, weil die Dusche zu mir hält
      Sie ist der einzige Freund, den ich noch habe auf der Welt
      Und ich schlafe in der Dusche, weil die Dusche ist normal
      Diese Rebellion der Haushaltsgegenstände ist fatal

      [Coda]:
      Und ich weiß sie wollen mich kriegen und sie sind hinter mir her
      Aber ich bin vorbereitet, ja ich mach es ihnen schwer
      Man muss immer auf der Hut sein, man weiß nie, was so passiert
      Wenn ein durchgedrehter Haushalt gegen einen revoltiert

      Gestern Morgen flog der Toaster mir ganz plötzlich um die Ohren
      Ich weiß, die verdammte Küche hat sich gegen mich verschworen
      Doch ich werde sie besiegen, ich habe einen Plan
      Und wenn es sein muss, zünde ich die ganze Wohnung an

      Sie sollen brennen
      Sie sollen brennen in der Hölle
      Stirb! Stirb Fernseher, stirb!
      Stiiiiiiiirb! Haha!

      C’est une chanson à l’humour typique du groupe Die Ärzte et du chanteur. Initialement il a tourné en dérision la fait qu’on s’entoure de trop d’objets inutiles surtout électiques. Alors quelle leçon apprenons-nous de cette oeuvre remarquable ?

      #parodie #musique

  • Les #viols de #Mazan et le juste #silence des #hommes

    Au beau milieu du #procès des viols de Mazan, surgit la question de la #parole_masculine. Si l’on doit reconnaître que l’expression des hommes est peu présente aux côtés de celle des féministes, il faut s’interroger sur les raisons de notre #mutisme et sur certains de ses bienfaits.

    Il serait erroné de penser que le #silence_masculin face à l’étalage d’une #brutalité comme celle des viols de Mazan ne serait que le signe d’une #indifférence, voire d’une sorte #complicité inconsciente vis-à-vis des accusés. Bien sûr, il n’est plus à démontrer qu’une partie d’entre nous continue de rêver de viol, de brutalité et de torture. L’analyse que j’avais faite des sites de Punters (sorte de Trip Advisor de la prostitution où les « clients » partagent leurs commentaires sur les femmes prostituées, dont ils parlent comme d’animaux à consommer1) montre combien certains peuvent s’extraire de toute forme de compassion, dès qu’il s’agit de s’approprier le corps d’une femme.

    Pour le reste, face à cette affaire, c’est, chez beaucoup d’entre nous, la #sidération qui domine. Que #Dominique_Pélicot ait pu endormir sa femme, Gisèle, à coups de somnifères pour la louer à des dizaines d’inconnus demeure éloigné des fantasmes de beaucoup d’hommes, peut-être de la majorité d’entre nous, en tout cas on peut l’espérer.

    Du coup, exprimer notre #dégoût, notre #incompréhension, voire notre #colère vis-à-vis de la #souffrance ainsi infligée à des #femmes, peut rapidement se transformer en un discours « #not_all_men ». Beaucoup d’intellectuels masculins ont peut-être compris que le temps où l’on pouvait dire « je suis un homme bien et je condamne toutes ces violences » est peut-être terminé.

    En effet, si, individuellement notre comportement est exempt de toute forme de #violence_sexuelle, cela ne postule pas pour autant notre non-participation à une #culture_de_domination_masculine qui trouve son expression dans toutes sortes de domaines et de situations possibles. La plupart des hommes occidentaux, nous condamnerons facilement l’interdiction faite aux petites afghanes d’aller à l’école et de s’instruire, soucieux que nous sommes d’envoyer nos filles à l’université. Sommes-nous, pour autant, sortis d’un mode de #domination_patriarcale, collectivement et individuellement ? Notre société est-elle égalitaire ? C’est un raisonnement souvent entendu.

    La #justification par « l’autre » est au cœur de la #stratégie_de_défense de nos #privilèges (comme j’en parlerai bientôt dans des vidéos à propos de ce sujet 2). A côté des Talibans, nous ressemblons à des hommes égalitaires. Face à la violence raciste systémique des États-Unis, nous pouvons nous bercer dans l’illusion que la France, par exemple, est un refuge universaliste où la République chérit tous ses enfants. Nous savons qu’il n’en est rien. Mais pourtant le problème est toujours à rechercher chez « l’autre » : l’étranger, l’homme des quartiers populaires, l’alcoolique, le Musulman...

    Dans cette perspective, la figure du « #monstre » de Mazan, du "#détraqué", est bien commode car elle permet d’oublier que certains « faits divers » représentent seulement la partie saillante d’un système où, même l’homme le plus doux sur le plan intime, joue un rôle de premier plan, parfois même malgré lui, dans la domination. Et cette fois « #all_men ».

    Car on peut être le plus respectueux des compagnons et à la fois terroriser ses collègues femmes, les harceler, les discriminer. Comme le montrent souvent ces affaires médiatiques, il est possible d’être un père aimant tout en consommant en cachette de la pédopornographie, en ne pouvant ignorer l’existence de victimes bien réelles. On peut être un « saint vivant » statufié de son vivant et dans le même temps, un violeur en série. Combien d’hommes autoproclamés « féministes » finissent par se retrouver sur la longue liste des personnalités qui ont agressé ou violé des femmes ? On se souvient d’un député écologiste qui posait pour des campagnes féministes, du rouge aux lèvres, avant d’apparaître comme un des « porcs » de la saga #MeToo. On ne peut oublier tel humoriste, tel sportif, tel artiste. Tous tellement formidables avec les femmes… On a connu des hommes merveilleux qui tabassaient leur compagne jusqu’à la tuer. On se souvient des hommes « universalistes » qui militaient contre la parité en politique. On se souvient. Et nous devons en tirer les leçons, même si nous n’en venons personnellement à aucune de ces extrémités.

    La seule question qui devrait nous occuper consiste à découvrir, face à l’affaire de Mazan et puisque nous appartenons au groupe hiérarchiquement valorisé, quels sont les domaines où, individuellement, nous sommes en position de provoquer de l’#injustice, de la #souffrance, en tant qu’hommes, en tant que blancs (et blanches), hétérosexuel.le.s, sans handicap, etc.

    L’accumulation de tous nos silences, de toutes nos indifférences et surtout de toutes nos petites #participations au renforcement de notre position privilégiée pourrait monter jusqu’au ciel. Avec pour avantage que cette montagne passe inaperçue, en permanence, en toute légitimité et dans le sentiment d’être du bon côté de la #masculinité et de la #blanchité. Le camp dont l’#hégémonie et la #toxicité sont émiettées, mosaïques, invisibilisées derrière des discours « universalistes », « féministes » au masculin. Derrière les « justes » et les « alliés ».

    Une certaine forme de silence des hommes face au procès de Mazan pourrait être une bonne chose s’il consiste, même inconsciemment, à se sentir personnellement impliqué dans cette culture dont nous jouissons en secret et qui parfois prend les formes les plus inouïes, jusqu’à occuper la Une des chaines d’information.

    C’est dans la coulisse qu’il nous faut chercher, dans nos angles morts. Mais ça, c’est une autre question.

    https://blogs.mediapart.fr/patricjean/blog/130924/les-viols-de-mazan-et-le-juste-silence-des-hommes