• Pas inclus dans le pdf, il y a un texte qui a été glissé dans la version papier —> un témoignage d’une personne sensible aux #ondes_électromagnétiques. Très beau texte du collectf #BOEM ("OEM vaut pour Ondes Electro-Magnétiques. Le B est resté à l’humeur du jour", peut-on lire...). Malheureusement, je ne le trouve pas en ligne.

  • Lecture publique : la redevance, une “absurdité symbolique” pour la rue de Valois
    https://www.actualitte.com/article/monde-edition/lecture-publique-la-redevance-une-absurdite-symbolique-pour-la-rue-de-valois/86744

    La ministre restera muette quand on lui souligne que la Société s’appuie d’ailleurs sur un article du Code de la propriété intellectuelle pour légitimer son action. Les bibliothèques sont exonérées de cette redevance – exceptionnellement – à l’occasion de la Nuit de la Lecture : le reste du temps, sont-elles hors la loi si elles ne s’acquittent pas des sommes réclamées ? Silence gêné...

    Elle assure cependant que ses services sont en contact avec la SCELF et que l’on discute de ce point délicat. « Les acteurs privés ont leur droit et leurs prérogatives. C’est à eux d’ajouter la façon dont ils entendent faire valoir leur droit », nous précise-t-on loin des micros. « Si les éditeurs comprennent qu’une position de principe n’a pas de sens symboliquement et politiquement, dans le contexte où l’on se trouve alors il peuvent retrouver leur bon sens. »

    #SCELF #Lecture #Edition #Paroles_paroles

  • La grande misère des hôpitaux psychiatriques - Le Point
    http://www.lepoint.fr/sante/la-grande-misere-des-hopitaux-psychiatriques-05-01-2018-2184213_40.php

    10 à 20 % des Français sont concernés, mais la psychiatrie publique est le parent pauvre de la médecine. À Rennes, les soignants sont en grève.

    « Le patient est devenu un objet. Je dis aux jeunes de fuir », se désole Michel Roy, infirmier à l’hôpital psychiatrique de Rennes, en grève depuis deux mois. La psychiatrie publique, parent pauvre de la médecine, traverse un malaise profond : soignants, patients et familles réclament un plan ambitieux. À l’entrée principale de l’établissement Guillaume-Régnier, dans la capitale bretonne, le ton est donné : « hôpital sans lits », « redonnons du sens à notre travail », « souffrance au travail » figurent parmi les nombreuses banderoles accrochées aux grilles.

    Les pathologies relevant de la psychiatrie sont en France au troisième rang des maladies les plus fréquentes, après le cancer et les maladies cardiovasculaires. Entre un dixième et un cinquième de la population risque d’être atteint par un trouble mental à un moment quelconque de la vie, selon le rapport de la Cour des comptes de 2011. Pour la ministre de Santé Agnès Buzyn, « la santé mentale est un enjeu important des besoins de santé des Français ». « Cette discipline a été un peu trop délaissée ou mise à l’écart ces dernières années », a-t-elle affirmé jeudi à l’AFP. Malgré un constat unanime, les acteurs du secteur se sentent abandonnés par l’État.

    « On n’en peut plus », déplore Jean-Pierre Salvarelli, membre du bureau national du Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH) et chef de pôle au CH du Vinatier, près de Lyon. Il est l’un des signataires de l’appel des psychiatres et médecins pour dénoncer une dégradation de la prise en charge des patients et la « tyrannie des économies comptables », en février 2017.

    Soit on supprime des postes, soit on supprime des lits.
    Des praticiens du CH de Montfavet, près d’Avignon, se sont associés en avril à leurs collègues lyonnais et plusieurs mouvements de grève ont émergé ces derniers mois, notamment à Rennes, Allonnes (Sarthe), Amiens (Somme), Bourges (Cher) et Cadillac (Gironde). « On est sans cesse en train de se restructurer. Aujourd’hui, notre idée est d’entrer en résistance et d’interpeller les pouvoirs publics. Les impacts budgétaires, c’est soit on supprime des postes, soit on supprime des lits », expose le Dr Salvarelli, psychiatre depuis vingt-cinq ans au Vinatier, structure de 750 lits, 2 500 membres du personnel hospitalier et 22 500 patients suivis chaque année.

    C’est l’un des trois plus gros hôpitaux de France en psychiatrie avec Sainte-Anne à Paris et Guillaume-Régnier à Rennes. Dans cet établissement breton, « le ras-le-bol et la tentative de suicide d’une collègue » ont décidé les syndicats à lancer un mouvement de grève, explique Goulven Boulliou, de Sud Santé Sociaux.

    Il n’est pas rare de retrouver un collègue seul à 23 heures pour gérer 15 personnes. (...)

    Pour mémoire, c’est la gauche gouvernante des années 80 qui a commencé à supprimer des milliers de lits en psychiatrie. C’est aussi la « gauche plurielle » qui a supprimé la formation d’infirmier psy. La politique sécuritaire est venue s’ajouter au manque de moyens, avec le retour de la #contention.

    #folie (pas de droit à la) #psychiatrie #logique_comptable #sous_effectifs #maltraitance #grève

    • La psychiatrie publique : Guillaume Régnier à Rennes symbole d’un malaise profond
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/psychiatrie-publique-guillaume-regnier-rennes-symbole-m

      Depuis le 7 novembre, les soignants se relaient 24h sur 24 pour assurer le piquet de grève. « On pose des heures, des jours », détaille l’infirmier.
      Devant le bâtiment rennais datant du XVIIe siècle, grévistes, patients et familles se retrouvent sous un barnum autour d’un brasero et d’un thermos de café.

      « Avec cette tente, on a recréé un lien social. C’est un espace de parole qui dans les murs de l’hôpital n’existe pas », explique Myriam, aide-soignante. « Le mardi on propose galette-saucisse », sourit cette mère de trois enfants. Cette journée est surtout celle de l’Assemblée générale où est décidée la poursuite du mouvement, reconduit sans discontinuer à l’exception de la trêve de Noël.

      Au fil des années, un mal-être s’est installé à Guillaume-Régnier. En 2016, l’absentéisme était de 8,5%, une progression de 1,5 points en deux ans, selon Sud Santé et la CGT. Près de 1.400 signalements liés à des dysfonctionnements (violence, manque de lits, sous-effectifs) ont été adressés à la direction, à l’inspection du travail et au préfet. « Il n’est pas rare de retrouver un collègue seul à 23 heures pour gérer 15 personnes », dénonce Goulven Boulliou de Sud Santé.

      « Les collègues ont des idées noires. On a peur que cela se termine en suicide », craint Martine, 58 ans, qui s’occupe des soins paramédicaux. Pour Sud Santé, la dégradation des conditions d’accueil comme « l’admission sur des fauteuils dans l’attente de la libération d’un lit » ou « des chambres dont la température est tellement froide que même quatre couvertures ne suffisent pas à se réchauffer » génère des comportements violents chez certains patients et par effet domino conduit à des comportements maltraitants.

      « Prioriser la psychiatrie »

      Sous couvert d’anonymat, plusieurs soignants à Rennes ont confié avoir recours « à des camisoles chimiques », pas forcément nécessaire pour
      certaines pathologies. « Il y a des années que je n’ai pas pris le temps d’aller au café d’en face avec un patient et discuter », regrette Michel Roy, infirmier à deux ans de la retraite.

      « On est devenu des gestionnaires de lits, le soin a perdu son sens. La première chose que l’on demande lorsqu’on prend le service, c’est si on est en nombre suffisant de personnel et de lits », renchérit son collègue Antoine. Alors que la demande psychiatrique est exponentielle, le secteur se retrouve « en tension », analyse Dr. Salvarelli. « Le soin psychique demande temps, répétition, accompagnement ». « On est plus aujourd’hui dans la prescription, dans l’automatisation, dans la protocolisation », déplore-t-il.

      À Guillaume-Régnier, le directeur, Bernard Garin, doit composer avec un « contexte budgétaire extrêmement serré ». « Notre dotation annuelle de fonctionnement est stable depuis trois-quatre ans alors que les charges de personnel augmentent », indique-t-il.

      #parole

  • Écriture inclusive : « On caricature le débat » Le Point - Baudouin Eschapasse - 27/10/2017

    Les promoteurs de l’écriture inclusive se défendent de créer une "novlangue". Raphaël Haddad et Éliane Viennot reviennent sur leur projet... Entretien.

    L’universitaire Éliane Viennot, spécialiste de l’histoire de la langue, et le chercheur Raphaël Haddad, par ailleurs fondateur du cabinet de conseil en communication MOTS-CLES http://www.motscles.net/nous-rejoindre https://seenthis.net/messages/654776 , plaident, depuis plusieurs années, pour que le français se débarrasse de traditions langagières qui perpétuent des préjugés sexistes. À l’heure où leur projet est largement débattu, Le Point.fr a souhaité les rencontrer pour qu’ils détaillent leur projet.


    Le Point : Vous promouvez, depuis plusieurs mois, une nouvelle écriture que vous qualifiez d’inclusive. Comprenez-vous la bronca suscitée par votre projet ? Et avez-vous été surpris(e) par la polémique qui l’a accompagnée ?
    Éliane Viennot  : Pour être totalement franche, cela ne m’a pas vraiment étonnée. Pour avoir étudié l’histoire de la langue, je sais combien certaines personnes deviennent hystériques dès lors qu’on leur propose d’utiliser des termes féminins pour certaines activités prestigieuses. Je me suis penchée récemment sur la manière dont l’Académie française a traité ce dossier depuis la création de la commission instituée en 1984 par Yvette Roudy (à l’époque ministre des Droits de la femme, NDLR), qui préconisait de féminiser les noms de métiers, fonctions, grades et titres. Notamment pour désigner les femmes qui accèdent à de hautes fonctions administratives ou ministérielles. La levée de boucliers avait été terrible. Et à nouveau en 1998, quand des ministres ont demandé qu’on les nomme au féminin. Dans les deux cas, certains médias ont réagi avec une incroyable violence. Je pense surtout au Figaro. Mais faut-il s’en étonner quand on sait qu’à l’époque, les académiciens avaient table ouverte dans ce journal ?

    Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication (enseignant en communication à Paris I), Raphaël Haddad est, par ailleurs, fondateur de l’agence. Il est l’auteur du "Manuel d’écriture inclusive ».
    Raphaël Haddad  : Il est intéressant de souligner que la féminisation des métiers ne pose problème que quand il s’agit de professions intellectuelles ou de fonctions de responsabilité. Les académiciens n’ont jamais remis en cause le fait qu’on parle de boulangère ou d’infirmière. En revanche : préfète ou chancelière, cela semblait heurter leurs oreilles. De mon point de vue, cette réaction montre surtout que ces hommes se sentent en danger. L’idée même de féminiser ces termes les amène à considérer l’idée qu’ils devront un jour partager le pouvoir.
    E. V.  : J’ajouterai que les mots féminins que nous promouvons existent de longue date. On parlait au début du XVIIe siècle de philosophesse, d’écrivaine et d’autrice dans la meilleure société, et professeuse était employé au XIXe.
    Nous entendons juste renouer avec des règles grammaticales qui ont existé par le passé et existent toujours dans les autres langues romanes.

    Quand cela a-t-il changé ?
    E. V.  : Les premiers coups de boutoir datent des années 1600-1630, sous l’influence probable de personnes qui entouraient Malherbe, et qui voulaient « purifier » la langue des nombreux néologismes gascons et italianisants créés à l’époque. Mais ils en ont profité pour « masculiniser » la langue. Les résistances ont néanmoins été nombreuses jusqu’à ce que l’instruction devienne obligatoire. C’est l’école primaire obligatoire du XIXe sièce qui va achever ce mouvement.

    Votre projet n’ambitionne pas seulement de féminiser les noms de métier. Il va bien au-delà. Vous voulez débarrasser la langue française des règles grammaticales que vous présentez comme sexistes…
    E. V.  : Oui. Pour autant nous ne voulons pas créer une « novlangue » comme on l’écrit parfois. Ceux qui soutiennent cette idée caricaturent le débat. Nous entendons juste renouer avec des règles grammaticales qui ont existé par le passé et existent toujours dans les autres langues romanes. Nos détracteurs prétendent défendre la langue française. Mais la connaissent-ils vraiment ? J’en doute. Je veux par exemple réhabiliter l’accord de proximité, hérité du latin. Dans Athalie, Racine écrit : « Armez-vous d’un courage et d’une foi nouvelle. » Si l’on en croit nos bons académiciens qui veulent que le masculin l’emporte sur le féminin, nous aurions dû écrire « nouveaux ». De la même manière, Madame de Sévigné répondant à Gilles Ménage, qui se dit fatigué, lui répond : « Je la suis aussi. » Ce brave grammairien (né en 1613 et mort en 1692, NDLR) tente de la reprendre mais elle se refuse à dire « je le suis aussi ». Elle affirme que, si elle le faisait, « [elle] croirai[t] avoir de la barbe au menton » !
    Une langue « phallocentrée » (...) traduit une vision du monde dominée par les hommes

    R. H.  : Michel Foucault l’a bien dit. « Le discours n’est pas simplement ce qui traduit les luttes ou les systèmes de domination, mais ce pour quoi, ce par quoi on lutte, le pouvoir dont on cherche à s’emparer. » Une langue « phallocentrée », pour reprendre une terminologie de la chercheuse Marlène Coulomb-Gully, traduit une vision du monde dominée par les hommes.

    On vous opposera que les nations dont les langues n’ont ni masculin ni féminin, comme le persan ou le turc, ne sont pas toutes des modèles d’égalité entre hommes et femmes.
    R. H.  : C’est un sophisme extraordinaire. Le langage inclusif est une condition nécessaire mais pas suffisante pour qu’une société soit moins sexiste. Sur un plan strictement logique, la seule objection valable à l’écriture inclusive serait celle-ci : l’existence d’une société strictement égalitaire où la langue ne le serait pas. Mais ce contre-exemple n’existe pas !
    E. V.  : J’ai entendu aussi parler de la langue bantoue qui cumulerait un nombre incroyable de genres. Ces références m’amusent d’autant plus que ceux qui les utilisent ne connaissent rien à cette langue africaine. C’est un peu comme les médecins de Molière qui prétendaient en imposer avec leur latin.

    Comment est né votre projet de langage inclusif  ?
    R. H.  : Cela fait longtemps que des intellectuel(le)s, travaillé(e)s par la question féministe y réfléchissent. J’ai découvert leurs travaux au moment de mes recherches doctorales sur les discours politiques. Les choses se sont ensuite décantées. J’ai publié un manuel de réflexion sur cette question, avec Carline Baric, (téléchargeable gratuitement ici) qui s’appuie notamment sur les travaux du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE).
    E. V.  : L’objet du langage inclusif est social et non grammatical. Nous souhaitons promouvoir une société plus égalitaire. Cela passe par la langue et par la déconstruction des stéréotypes « genrés » qu’elle véhicule. Cette démarche habite tous mes travaux…
    C’est l’Académie qui est interventionniste quand elle entend proscrire certains usages. Elle est censée enregistrer la manière dont une langue évolue...

    Cela passe par une forme d’interventionnisme difficile à supporter dès lors que cela concerne la manière de s’exprimer…
    R. H. : Cette objection de l’interventionnisme est amusante. Que fait-on d’autre chaque fois que l’on énonce un néologisme par exemple ? On intervient sur la langue ! Les jeunes, et les moins jeunes, qui parlent de « like », de « twittos » ou de « stiletto », trois termes entrés dans les dictionnaires récemment, n’ont pas attendu l’autorisation de l’Académie française. Critiquer l’écriture inclusive pour son interventionnisme, c’est lui refuser ce qu’on accepte et encourage volontiers de tout autre usage langagier.
    E. V.  : C’est l’Académie qui est interventionniste quand elle entend proscrire certains usages. Elle est censée enregistrer la manière dont une langue évolue... C’est pour cela que les dictionnaires s’enrichissent chaque année de mots nouveaux. Une langue n’est pas figée une fois pour toutes.

    Au final, ce qui choque les gens, n’est-ce pas simplement la graphie du point milieu ? Écrire les mots suivants, « chroniqueur·euse », « chercheur·e », « transporteur·euse », « président·e », ce n’est pas très esthétique.
    E. V.  : Je regrette qu’on restreigne le débat à cette simple question de point milieu. Nous préconisons simplement d’user des mots féminins chaque fois que c’est possible. Cela peut passer par la flexion (le fameux « mesdames et messieurs » lorsqu’on s’adresse à une population mixte, NDLR). Cela peut passer aussi par les termes épicènes : c’est-à-dire l’usage d’un mot neutre (exemples : « astronome » ou « membre »). Cela peut enfin passer par le point milieu ou d’autres signes graphiques. Nous ne sommes pas bloqués là-dessus. Personnellement, je suis pour « intellectuel·es » mais contre « acteur·trices ». Mais c’est un débat en cours, les protocoles vont s’affiner.
    R. H.  : L’écriture inclusive ne se limite pas au point milieu ! Ce point milieu résulte de la volonté d’abréger certaines formulations, exactement comme on écrit M. pour « Monsieur ». Quiconque a tenté de redonner de la place au féminin dans son écriture se rend compte de son utilité, surtout face à un e muet par exemple. Écrire « ami·e·s » peut paraître par exemple plus commode qu’« amis et amies ». Mais on peut appliquer pleinement l’écriture inclusive, sans ne jamais mobiliser le point milieu !
    Aucune entreprise ne peut mobiliser l’écriture inclusive (...) sans s’interroger sur les écarts de salaires entre femmes et hommes

    Vous dites que l’écriture inclusive fait progresser l’égalité. Quelles preuves en avez-vous ?
    R. H. : Sur le plan social, l’écriture inclusive produit deux effets principaux. D’abord, c’est un formidable levier de féminisation des effectifs. C’est la raison pour laquelle les écoles, les entreprises qui manquent de candidatures féminines observent cette démarche avec un intérêt prononcé. Ensuite, c’est un ancrage pratique sur les enjeux d’égalité. Aucune entreprise ne peut mobiliser l’écriture inclusive dans sa pratique institutionnelle sans s’interroger sur les écarts de salaires entre femmes et hommes, qui, rappelons-le, stagnent à 23 % en France, ou s’attaquer au « plafond de verre » qui bloque les carrières des femmes. J’en suis pour ma part convaincu : l’inconfort sémantique dans lequel on laisse les femmes produit et entretient de l’inconfort social.

    Vous expliquez que votre démarche est soutenue par 75 % de la population. En êtes-vous si sûr ?
    R. H.  : Quand on regarde les résultats de l’étude d’opinion, que constatons-nous ? Que 84 % des 1 000 personnes interrogées par l’institut Harris Interactive les 11 et 12 octobre derniers sont acquises à la féminisation des noms de métiers, de titres, de grades et de fonctions. Et que 81 % des personnes interrogées sont pour l’usage du féminin et du masculin plutôt que du masculin « générique » lorsqu’on s’adresse à la fois à des femmes et des hommes. Et 3 personnes sur 4 sont favorables aux deux dimensions simultanément, qui sont en fait les deux principes directeurs de l’écriture inclusive.
    E. V.  : Le général de Gaulle l’avait bien compris, lui qui veillait à commencer tous ses discours par la double flexion : « Françaises, Français ». Au grand dam de l’Académie !
    R. H.  : Tous les hommes politiques s’y sont mis depuis. Je m’intéresse de longue date aux discours de meetings. En 2002, Robert Hue était le seul homme à utiliser la double flexion (avec Arlette Laguiller et son célèbre « Travailleurs, Travailleuses », NDLR). En 2017, ils l’ont tous fait. C’est pleinement rentré dans les mœurs. Ce qui me fait dire que la bataille menée par nos détracteurs et nos détractrices est une bataille d’arrière-garde. Elles et ils ont déjà perdu, mais ne le savent pas encore. D’importants responsables institutionnels, comme Pierre Gattaz par exemple, utilisent aujourd’hui l’écriture inclusive ! Et les tweets vont l’imposer, puisque la place est restreinte !

     #écriture_inclusive #langage #langue #femmes #agence-de-publicité #publicitaire #lobbyistes #lobby #parole #communication #Raphaël-Haddad #Mots-Clés

    • Bah oui, on a bien compris que cette recension était dans un but anti écriture inclusive et anti féministe. C’est marrant c’est toujours quand il y a un tant soit peu de mini évolution qui va à peu près dans le bon sens (et franchement ce n’est vraiment pas énorme) que tout d’un coup ya des cris d’orfraie pour dire « ah non mais c’est ÇA qui est PLUS IMPORTANT ! » (remplacez ÇA par n’importe quoi d’autre, le racisme, la pauvreté, l’impérialisme, le « vrai féminisme », etc, etc).

      Bordel mais ça fait bien 50 ans que les luttes contre les dominations croisées existent (afro-fem, etc) et qu’on argumente qu’il n’y pas à « choisir » entre des luttes contre des dominations. Alors oui, le temps n’est pas infini, et une même personne unique ne peut pas lutter forcément sur tous les fronts à la fois ou pas autant pour chaque, mais par contre laissez à minima les personnes lutter contre les dominations qui les concernent.

      Quant à l’insinuation de merde avec « L’ORIGINE », non mais sérieux, tu crois que c’est quoi l’origine ? Tu crois que c’est une agence de com qui a inventé ces problématiques et qui a inventé l’écriture inclusive. Non c’est complètement taré. Ça fait des décennies que dans les milieux militants ya des propositions, le mec indiqué n’était même pas né, arrêtez vos conneries. Et par ailleurs, au delà de ce fait logique, dans tous les cas, actuellement la pub, c’est de l’incitation au viol permanent et l’utilisation de femmes objets partout etc. Personnellement je suis pour la suppression totale de toute publicité mais donc qu’une rare agence de com fasse son boulot en respectant les femmes, vu le nombre de personne qui voit de la pub tous les jours, et notamment les gosses, bah ça ne peut pas faire de mal dans tous les cas.

      Bref allez manger vos morts dans votre coin.

    • Personnellement, j’aimerais qu’il y ait autant d’agitation, d’indignations, de débats passionnés pour la pauvreté.

      N’empeiche que c’est toi ici qui t’agite contre la visibilité du féminin en français et qui n’est pas dans l’action ni l’indignation, ni le débat passionné pour la pauvreté. Si t’en a tellement à faire des pauvres, sans-emplois, familles (sic), etc... qu’est ce que tu fiche ici à participer à ce débat qui te détourne de tes prétendues vrai préoccupations ?

      #paternalisme #mansplanning #fraternité

    • @RastaPopoulos, je comprends pas.

      Pourquoi n’a pas tu écris ton commentaire en écriture inclusive ? Par ailleurs, qu’est qui peut te faire croire que je suis un homme ?

      Personnellement, je ne comprends pas pourquoi les partinsan(e)s de l’écriture inclusive n’aient pas diffusé cet article, il a pas mal de points valorisant.
      Elles(ils) auraient pu les mettre en valeur et parler en premier(e).
      Qui sait, une pudeur ?

      Il y a plusieurs versions d’écriture inclusive, depuis longtemps.
      Quelles sont celles (les versions) qui sont utilisées par celles et ceux qui ne sont pas militant(e)s, non pourvu(e)s d’un diplôme de conformisme universitaire ?
      Faudrait se poser des questions. Voir le dernier numéro de La Décroissance.

      Les publicitaires, pas mal de politiques, et tant d’autres, incitent au viol permanent, entièrement d’accord ! Ajoutons envers les enfants.
      Il est curieux que les défenseurs(e)s des femmes citent trés rarement les ignominies de sbires comme, (liste non exhaustive) liliane de bétancourt, elisabeth badinter, la reine d’angleterre et autres reines, margaret tadcher, martine aubry, anne hidalgo, myriam el khomri, muriel pénicaud, . . . .
      Les sous fifres sont aussi féminines, dés qu’il y a pouvoir et argent.
      La fonction de DRH en entreprise est trés féminisée.
      Le suicides en entreprises, il y en a pas pas mal, avec des DRH femmes, comme avec des DRH hommes. Egalité dans l’efficacité dans l’ignominie.

      Plus important !
      Il y a un an, presque jour pour jour, j’enregistrai sur mon magnétophone le témoignage de Fadila, d’auchan city tourcoing, qui avait perdu son bébé suite à la violence de ses conditions de son travail chez les mulliez.

      Elle a mangé son mort, elle !
      Conditions de travail des femmes mais aussi des hommes. Ce n’est hélas pas un cas unique.
      Ma gueule est sur les photos de la voix du nord, si ça intéresse quelqu’un.
      http://www.campuslille.com/index.php/l-agenda/evenement/1669-saints-innocents-en-france-le-massacre-continu-au-xxi-siecle-exemp

      A un de ces jours RastaPopoulos, je suis trés souvent content de te te lire, et de partager tes articles.
      Attention aux apparences, faut pas juger et écrire trop vite.
      La vie, la vraie, c’est pas un blog.

      Tous les jours, je passe devant la maison qui a servi à tourner « La vie est un long fleuve Tranquille », juste en face du golf utilisé pour la scène finale du film « le corps de mon ennemi »

      A propos « de débats passionnés pour la pauvreté. »
      https://www.youtube.com/watch?v=34QxDoQo6KI

    • * Video - Pour la masculinisation du langaG - Vendredi 15 décembre 2017, par RZ (Théâtre Croquemitaine) _
      http://www.theatrecroquemitaine.com/video-Pour-la-masculinisation-du-langaG.html

      Pourquoi systématiquement, lorsqu’il s’agit d’inclure les femmes dans le langage, les expertEs, académinicienNEs, intellectuelLEs de tous poils, s’attellent immédiatement à torturer les mots pour les féminiser ?

      Plaidoyer pour une masculinisation des mots.

      https://vimeo.com/247488845

      Nous, femmes, revendiquons la forme universelle.
      Qu’ils, hommes, s’arrangent avec des mots bricolés laids.

  • 1,2,3 Parole ! Weekend de soutien à la Parole Errante Demain 1, 2 et 3 décembre |
    http://laparoleerrantedemain.org/index.php/2017/11/01/123-parole-weekend-de-soutien-a-la-parole-errante-demain-12-e

    1.

    Au départ, il y a un lieu hors-normes, la Parole errante, à Montreuil, qui s’est fabriqué à la croisée de deux histoires. Celle du travail d’Armand Gatti et de son équipe, entrelacée à celle des innombrables initiatives, rencontres et créations accueillies dans cette ancienne usine depuis plus de dix années. Au-delà de tout critère de rentabilité ou de reconnaissance, tout comme des frontières habituellement admises de « l’art », du « social » ou de la « politique ». À l’été 2015, le bail liant l’usage du lieu à son propriétaire, le Conseil Général, arrive à échéance. Face aux menaces de fermeture ou de normalisation, un collectif d’usagers et d’usagères se constitue pour défendre les suites possibles de la Parole errante.

    2.

    Contre toute idée de « projet » ou de « programmation » extérieure à l’histoire du lieu, un processus de réflexion et de réinvention est alors entamé. Il consiste à comprendre (collectivement et au plus grand nombre possible) ce qui a poussé là – les besoins, les usages – entre assemblées, réunions, concerts, spectacles, discussions, ateliers, répétitions, repas, projections, fêtes, festivals… Et à tenter d’y mettre des mots comme on replante sur un territoire en friche : solidarité, commun, soin, fabrique, rencontre, partage, lutte, accueil, hospitalité… Mots premiers et fragiles qui désignent moins des pratiques ou des activités définies qu’une façon de tenir ensemble des façons d’être et de faire, de fabriquer et de s’assembler. Une ligne de conduite : nous travaillons d’abord et avant tout à la fabrication d’un lieu.

    3.

    Depuis deux années, le collectif la Parole errante demain œuvre à exposer publiquement les enjeux liés à l’existence rare d’un tel espace en banlieue parisienne. Forts de ce parcours et des nombreux soutiens exprimés à l’idée que quelque chose continue ici, nous sommes plus que jamais déterminés-ées à poursuivre l’expérimentation en cours. Depuis le début, nous affirmons que « nous ne défendrons l’existant qu’à le réinventer » : c’est ainsi qu’un « centre social autogéré » a émergé ou qu’une grande partie de la programmation a été prise en charge par un nombre toujours croissant d’usagers et d’usagères… À l’heure où le Conseil Général a mis en place une mission de préfiguration pour déterminer « d’en haut » un avenir pour la Parole errante, plus que jamais, il s’agit d’habiter plus et mieux cet espace au quotidien, de le faire vivre comme une question adressée à tous : que peut un lieu aujourd’hui ? C’est le sens de ces trois journées ouvertes. Ni assemblée générale, ni festival, mais une invitation à venir mettre un pied au milieu de cette fourmilière, de cette auberge, de cette place de village, de ce grand point d’interrogation qu’est la Parole errante.

    … PAROLE !

    #Parole_errante #Montreuil

  • La prise de parole publique des femmes
    Revue Annales historiques de la Révolution française 2006/2 | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-annales-historiques-de-la-revolution-francaise-2006-2.htm

    L’histoire des femmes pendant la Révolution française est une préoccupation à la fois ancienne et moderne. Dès le XIXe siècle, des historiens, tels Chassin, Tourneux, Aulard… ont réuni des matériaux et proposé des analyses avec des bonheurs inégaux. Ces vingt dernières années, depuis 1985, le renouveau de l’histoire des femmes a manqué son entrée politique en rejetant l’impact des situations de crise (guerres, révolutions) dans la transformation des conditions féminines pour se cantonner à l’évocation de la vie quotidienne et de la vie privée. L’histoire des mentalités et des représentations, souvent ranimée par un discours journalistique qui en a assuré le succès, a été érigée en modèle. L’histoire des formes politiques et des institutions s’en est trouvée négligée. Cette désertion du politique était implicitement justifiée par le fait que la Révolution dans ses diverses périodes n’avait pas accordé le droit de vote aux femmes ni même cherché à les intégrer comme force dans les nouvelles institutions.

    2On ne répétera jamais trop le scandale qu’a constitué le déni des femmes dans la République, déni combattu par quelques-unes. Pourtant, les problématiques axées sur les phénomènes d’exclusion, quel que soit leur degré de bienveillance à l’égard des femmes, ont contribué à figer les questions et par un excès de simplification radicale, à masquer ces phénomènes difficiles à identifier et à interpréter, souvent assimilés à du folklore. La nécessité d’une contextualisation toujours plus minutieuse s’impose à nous pour sortir de l’« invisibilité historique » de ces dispositifs complexes que les femmes ont empruntés pour agir et faire en sorte que leur action soit remarquée. En ce sens, ces femmes du XVIIIe siècle ne sont pas comparables aux féministes de la fin du XIXe, comme on se plaît parfois à le dire. Leur univers symbolique qui entrecroise public-privé – opposition trop souvent forcée pour l’époque – comme les brins d’une même trame, n’a rien de commun avec le productivisme démographique et économique contre lequel les associations féministes se sont organisées.

    3Prendre au sérieux les modes de leur prise de parole – discours souvent jugés trop minces –, donner sens à leur présence dans l’événement révolutionnaire et à la volonté d’y prendre part : il a fallu, pour ce faire, revisiter nos sources toujours trop rares, réapprécier ce qui faisait problème ou cohérence à l’époque, secouer l’angélisme mythologique dont on a drapé ces femmes d’exception : légendes douteuses de Louise de Kéralio la républicaine, de la somptueuse Thérésia Cabarrus, de Pauline Léon l’enragée, de la moraliste Mary Wollstonecraft et de Eleonora Fonseca Pimentel, femme de lettres et condamnée à mort.

    4Ce volume1 se divise en trois parties : comment des femmes ont-elles investi la parole publique ? Doléances, pétitions… À partir de quel lieu, hors Assemblée, se sont-elles fait entendre : salons, théâtres. Aux cas de femmes entreprenantes ou engagées déjà citées, ajoutons Théroigne de Méricourt avec sa lettre mélancolique récemment publiée dont l’origine un peu trop mystérieuse au goût de l’historien mériterait des investigations supplémentaires et qui témoigne de la fusion existentielle et politique d’une femme avec l’événement révolutionnaire.

    #femmes #historicisation #parole #expression #histoire #révolution_française
    cc @mona

  • « Hausse significative » de l’usage des armes à feu par les policiers au premier semestre 2017
    http://www.europe1.fr/societe/hausse-significative-de-lusage-des-armes-a-feu-par-les-policiers-au-premier-

    L’Inspection générale de la police nationale (#IGPN) a constaté au cours du premier semestre 2017, « une hausse significative de l’usage des armes à feu » par les policiers, particulièrement les #tirs_d'intimidation ou de #sommation, a indiqué une source policière, confirmant le contenu d’une note révélée mercredi par TF1-LCI. Au cours des six premiers mois de l’année, les déclarations d’usage de l’arme individuelle ont augmenté de 39,58% par rapport à 2016, en passant de 116 à 192. 

    Explosion des tirs de sommation. Le nombre de tirs en direction de personnes dangereuses « pour tuer ou blesser », reste stable d’une année sur l’autre, passant de 17 à 19 [#parole_de_flic, ndc]. En revanche, les tirs d’intimidation ou de sommation enregistrent « la plus forte progression », avec une hausse de 89,47% (de deux à 19 tirs). "Dans la majorité des cas, ces tirs sont effectués alors que les policiers sont encerclés et pris à partie par des groupes d’individus menaçants, armés et de plus en plus souvent cagoulés" , note l’IGPN.

    « Dans la plupart de ces situations, la légitime défense autoriserait les policiers à retourner leur arme en direction de leurs agresseurs. Ces tirs sont donc justifiés et justifiables et n’ont pas en l’état à être ’découragés’ », avance l’IGPN, selon qui, ils sont « révélateurs de la hausse des violences exercées contre les policiers ».

    Des relations tendues et une loi plus souple. L’annonce de cette augmentation s’inscrit en effet dans un contexte de tension des relations entre police et population : selon un rapport publié par le think tank « Terra Nova » en novembre 2016, 34% des jeunes ne font pas confiance aux forces de l’ordre et 40% les jugent « racistes ». Les réclamations transmises au Défenseur des droits pour des manquements à la « déontologie de la sécurité » ont parallèlement augmenté de 35% en 2016. 

    Mais ces chiffres sont aussi publiés un peu moins d’un an après l’adoption d’une loi modifiant la doctrine d’emploi des armes par les gardiens de la paix. Depuis février 2017, les policiers sont autorisés à utiliser leur arme « après deux sommations », pour arrêter « des personnes qui cherchent à échapper à leur garde et sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou celle d’autrui ». 

    De nombreux tirs accidentels avec de nouvelles armes. Dans une autre note publiée en juillet, l’IGPN s’alarme en outre du nombre « important » de #tirs_accidentels avec les nouvelles armes longues dont certaines équipent les unités de police, primo-intervenantes depuis les attentats de 2015. Au cours des six premiers mois de l’année, 19 tirs avec ces armes ont été répertoriés dont 18 sont accidentels.

    Pour 2016, « ce chiffre déjà élevé s’établissait à 65% », relève la police des polices. Ces déclarations de tir par imprudence concernent essentiellement l’utilisation des fusils d’assaut G36 et pistolets mitrailleurs Beretta 12SD. Selon l’IGPN, la cause de ces tirs accidentels s’explique « par un défaut de maîtrise d’armes plus complexes et plus encombrantes ».

    #police #armes

  • The Pool - News & Views - Let her speak ! One woman’s battle to be heard, and why we should all speak up
    https://www.the-pool.com/news-views/latest-news/2017/23/one-womans-battle-to-let-her-speak


    Encore une femme qu’on ne laisse pas s’exprimer de façon éhontée ici au « World Science Festival ». Veronika Hubeny, seule femme scientifique sur le plateau, à qui on pose enfin une question à 1:02:00 environ sur sa spécialité, la théorie des cordes, et elle essaie de répondre. Mais c’est sans compter sans l’animateur de la discussion qui ne la laisse pas dérouler son explication. Scénario très fréquent mais qui là provoque une réaction dans le public de la part d’une autre femme à 1:05:39.
    #sciences #sexisme #parole

  • Les grandes gueules du Grand Conseil
    http://longforms.tdg.ch/grandconseil

    « Une femme ne s’exprime que si c’est utile »

    Surreprésentés, les députés masculins parlent aussi 27% plus longuement que les femmes en moyenne. Cet écart s’accentue dans tous les partis sauf chez les Verts et l’UDC, qui contrebalancent la tendance générale. Chez les Verts, seul parti à atteindre la parité, les élues s’expriment plus que les hommes. L’UDC ne compte plus de femme au Grand Conseil, mais Christina Meissner, avant d’être exclue de son groupe, parlait plus que la moyenne.

    Hommes-femmes : qui parle le plus par parti

    Dans la plupart des partis, les femmes s’expriment moins que les hommes, même en divisant le nombre de mots par le cumul du nombre de présences des hommes et des femmes.

    #politique #femmes #parole #parité #suisse #visualisation

  • Rencontres autour de La Horde d’or, 1968-1977, la grande vague révolutionnaire et créative, existentielle et politique
    Ouvrage italien traduit et publié aux éditions de l’Éclat en février 2017

    La Horde d’or parcourt l’histoire italienne de 1950 à 1980. Montage d’histoires et d’analyses politiques, de documents, de chansons, d’articles de revues, de témoignages à la première personne et de manifestes, cet ouvrage s’est voulu le miroir des mouvements des années 60 et 70. Il retrace le foisonnement théorique, culturel et langagier, la grande inventivité sociale qui ont alors caractérisé les luttes et le besoin de communisme en Italie.

    https://openagenda.com/la-parole-errante-demain/events/rencontres-autour-de-la-horde-d-or-1968-1977-la-grande-vague-revolutionn

  • PAROLE POPULISTE, en 5 épisodes

    Les réinformateurs

    Les médias de réinformation se veulent un outil de lutte contre la « pensée unique des médias traditionnels ». En Suisse romande, le sociologue #Uli_Windisch est à la tête du site #Les_Observateurs où les brûlots contre la #presse abondent. Rencontre à Genève lors dʹune signature de son ouvrage « La Suisse brûle » et à Paris en marge dʹune émission sur une webtélé dʹextrêmes droites.

    https://www.rts.ch/play/radio/vacarme/audio/parole-populiste-les-reinformateurs?id=8401662

    L’exutoire internet

    La société française #Netino modère les commentaires pour nombre de sites de médias francophones dont ceux, en Suisse romande, de la RTS ou de 20 minutes. Comment les modérateurs font-ils face à lʹexplosion des propos antisémites, homophobes ou anti-immigrés sur le net ?

    https://www.rts.ch/play/radio/vacarme/audio/parole-populiste-lexutoire-internet?id=8404528

    Images du populisme

    Le photographe genevois #Christian_Lutz travaille depuis plusieurs années sur lʹémergence des populismes en Europe. Il part aujourdʹhui dans les cantons de la Suisse primitive, Nidwald en particulier, où il traque les folklores et leur utilisation politique. Comment un discours artistique peut-il traiter dʹun phénomène politique ?

    https://www.rts.ch/play/radio/vacarme/audio/parole-populiste-images-du-populisme?id=8408247

    Parole sans limites

    #Robert_Ménard, maire de #Béziers, est un apôtre de la #liberté_d'expression depuis son combat au sein de lʹONG Reporters sans frontière jusquʹà son élection, soutenue par le #Front_national. Cette « #parole_libérée » reprend les oppositions classiques du populisme : parole vraie contre déni de réalité, vrai peuple contre élite, immigrés contre Français. Reportage dans son fief du sud de la #France.

    https://www.rts.ch/play/radio/vacarme/audio/parole-populiste-parole-sans-limites?id=8410700

    Face aux harangues

    Le spécialiste en #communication politique et ancien député vaudois #François_Chérix a publié « Qui sauvera la Suisse du populisme ? ». Il déconstruit des exemples concrets de parole politique pour en expliquer les ressorts et les systématiques. Comment une parole politique nuancée peut-elle encore être audible ?

    https://www.rts.ch/play/radio/vacarme/audio/parole-populiste-face-aux-harangues?id=8413442

    #populisme #réinformation #réinformateurs #médias #extrême_droite #Suisse #Internet #homophobie #photographie #images #mots #réseaux_sociaux

  • Malek Boutih : 10 lignes, 3 mensonges et une caution à l’extrême-droite
    http://contre-attaques.org/magazine/article/malek-boutih

    Plus c’est gros, plus ça passe. À la question d’un journaliste de 20 minutes qui lui demande : « Pourquoi êtes-vous contre le terme d’islamophobe ? », Boutih va répondre en trois mensonges et une caution à l’extrême-droite. Mensonge n°1 « Ce mot est imposé par des forces islamistes, et a été importé en France par Tariq Ramadan. » Ce mot était utilisé au début du XXème siècle dans l’administration coloniale française. Il a depuis été repris et est utilisé par nombre de sociologues, journalistes, institutionnels (...)

    #Magazine

    / #Paroles_de_politiques, #Tribunes, #carousel

    « http://vendeursesdehaine.yagg.com/2015/07/07/la-politique-selon-malek-boutih-caution-a-lhomophobie-et-conflit-dinteret/#more-100 »
    « http://www.nosdeputes.fr/malek-boutih »

  • Visiter Paris via #Airbnb ? Vous risquez de passer à côté de l’essentiel
    http://fr.myeurop.info/airbnb-paris-dangers

    http://cdn1.myeurop.info/sites/default/files/imagecache/third_thumbnail/media/images/Pont_des_Arts,_Paris.jpeg

    Si Zyad Si Hocine

    L’été 2016 restera comme une saison noire pour le tourisme français. Notre pays, bien entendu, a été durement frappé par les attentats. Après le drame de Nice, le trafic des passagers, relevé dans les aéroports de Roissy CDG et Orly, est passé de +1,4 % en juillet à -1,6 en août. La fréquentation touristique s’en est ressentie en #France, avec une baisse de -2,5 % par rapport au mois d’août 2015. Mais comment expliquer que le déclin soit aussi fort en Ile-de-France, avec -12,7 % de fréquentation des hôtels ? Comment expliquer, dans la même région, le recul considérable de la fréquentation de la clientèle étrangère, de (...)

    #Parole_d'expert #OPINION #Union_européenne #Hotel #plateforme_numérique

  • Visiter Paris via #Airbnb ? Vous risquez de passer à côté de l’essentiel
    http://fr.myeurop.info/2017/01/11/visiter-paris-airbnb-vous-risquez-de-passer-c-t-de-l-essentiel-14970

    http://cdn1.myeurop.info/sites/default/files/imagecache/third_thumbnail/media/images/Pont_des_Arts,_Paris.jpeg

    Si Zyad Si Hocine

    L’été 2016 restera comme une saison noire pour le tourisme français. Notre pays, bien entendu, a été durement frappé par les attentats. Après le drame de Nice, le trafic des passagers, relevé dans les aéroports de Roissy CDG et Orly, est passé de +1,4 % en juillet à -1,6 en août. La fréquentation touristique s’en est ressentie en #France, avec une baisse de -2,5 % par rapport au mois d’août 2015. Mais comment expliquer que le déclin soit aussi fort en Ile-de-France, avec -12,7 % de fréquentation des hôtels ? Comment expliquer, dans la même région, le recul considérable de la fréquentation de la clientèle étrangère, de (...)

    #Parole_d'expert #OPINION #Union_européenne #Hotel #plateforme_numérique

  • A Montreuil, Parole tenue ! - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/a-montreuil-parole-tenue-7151

    Le Conseil départemental, propriétaire des lieux a voulu fermer la Parole errante d’abord en août, puis en décembre 2016. Un collectif la #Parole_errante demain s’est monté dès mai 2016 et a proposé projets, initiatives, à partir des besoins et désirs de personnes, collectifs familiers ou non du lieu, en partant de leurs pratiques artistiques, sociales et politiques. En juillet, un appel à projets a été lancé par le Conseil départemental auquel le collectif La Parole Errante demain s’est vu répondre.
    Pour imposer les suites de la Parole Errante, une journée de mobilisation dimanche 11 décembre aura lieu.

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    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L614xH441/tract_parole_a5_couleurs-min-46bbc.jpg?1480161070

    #habiter_le_monde #expérimentation #Montreuil

  • #freelance : gérer et anticiper les #difficultés potentielles
    http://www.leportagesalarial.com/freelance-gerer-et-anticiper-les-difficultes-potentielles

    Selon Marcel BICH, le gain est toujours proportionnel au risque : le statut de freelance est susceptible d’apporter à celui qui décide de franchir le pas à la fois beaucoup de satisfactions et de déceptions. Pour bien vivre votre indépendance et mieux gérer les situations compliquées, voici quelques recommandations susceptibles de vous aider. Parce que … Read more →

    #Paroles_d'entrepreneurs

  • Grande traversée : Sur les routes de l’exil : podcast et réécoute sur France Culture. Marie Richeux .
    Retour sur dix heures d’émissions consacrées à la « crise des migrants ».

    Les récits et images de personnes quittant leur pays sur des embarcations précaires ayant été pour beaucoup le début d’une prise de conscience, les émissions que nous réécoutons ce jour évoquent ces périlleuses - voire meurtrières - traversées.


    http://www.franceculture.fr/emissions/grande-traversee-sur-les-routes-de-l-exil ( en savoir plus)
    #migration #émigration #immigration #exil #crise_migratoire #migrant #Europe #intégration #géopolitique #parole_de_migrants #Mer