« Le luxe du bourgeois est payé par le sang du pauvre. »
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Programmes de #Radio_Libertaire du 24 au 30 juillet 2023
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Programmes de #Radio_Libertaire du 17 au 23 juillet 2023
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« Tout homme a droit à 24 heures de liberté par jour »
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Félix Vallotton
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Le peintre franco-suisse Felix Vallotton (1865-1925) a été proche des nabis. Ses talents étaient nombreux : peinture et sculpture mais aussi gravure, illustration, romans et critiques d’art. C’est le peintre et graveur anarchiste #Charles_Maurin (1856-1914) qui va l’initier aussi bien à la gravure qu’à l’anarchisme. En dix années, Felix Vallotton va exécuter plus de 120 gravures sur bois et une cinquantaine de lithographies. Partages
/ #Félix_Vallotton, Charles Maurin, #Jean_Grave, #L'Assiette_au_beurre, #Les_Temps_nouveaux, #Suisse, #CIRA_Marseille
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La #propriété_foncière, une fiction occidentale
Dans la région de la #Volta, la #propriété du #sol n’existe pas, la terre n’est pas l’objet de transactions marchandes mais de #partages. D’où vient alors que, dans nos sociétés, nous considérions comme parfaitement légitime ce droit à s’approprier une partie du territoire ?
#Danouta_Liberski-Bagnoud propose ici un ouvrage d’anthropologie qui entend produire une réflexion générale sur ce que l’on a pris l’habitude d’appeler en sciences sociales, que ce soit en géographie, en anthropologie générale ou en sociologie, « l’#habiter », notion qui renvoie à la façon dont les sociétés se rapportent à l’espace et y composent un monde. Cette notion permet d’éviter toute forme de caractérisation trop précise du rapport des êtres humains à leur lieu de vie.
On comprend assez vite que ce qui intéresse l’auteure est de mettre en question la centralité et l’universalité de l’#appropriation_privative et des fonctionnements de #marché qui se sont imposées au monde entier à partir des pays industrialisés façonnés par les pratiques commerçantes. Bien qu’elle s’appuie sur les données ethnologiques recueillies sur son terrain, la #région_de_la_Volta (fleuve qui traverse le Burkina-Faso, le Ghana, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo), l’auteure propose une réflexion large sur la propriété foncière et, plus généralement, sur le rapport que les sociétés humaines entretiennent avec la terre.
L’essentiel de sa thèse consiste à contester à la fois les institutions internationales dans leur effort pour imposer la #propriétarisation des #terres au nom d’une conception occidentalo-centrée du #développement, et ceux qui parmi les anthropologues ont pu chercher des formes de propriété dans des communautés humaines où ce concept n’a, en réalité, aucune signification. Elle nous invite ainsi, par la comparaison des pratiques, à une réflexion sur nos tendances ethnocentriques et à penser d’autres types de rapport avec la terre que le rapport propriétaire.
L’ordre dévastateur du marché
L’auteure montre que les perspectives de #développement_économique par la propriétarisation et la #marchandisation du #foncier telles qu’elles ont pu être portées par les institutions internationales comme la #Banque_mondiale, loin d’aboutir aux perspectives d’amélioration souhaitées, ont conduit plutôt à une forme de « #deshabitation du monde » :
"Le forçage en terre africaine de la #propriété_privée (autrefois dans les pas de la colonisation, aujourd’hui dans ceux de l’#accaparement_des_terres, de l’#agro-business et de la #spéculation) emporte avec lui toute la violence du rapport déterritorialisé au sol qu’édicte le concept même de propriété privée." (p. 144)
On peut faire remonter les racines de l’idéologie qui justifie ces politiques à la période moderne en Europe avec #John_Locke qui développa une nouvelle conception de la propriété, les physiocrates qui firent de la terre la source de la richesse et enfin avec le développement de l’#économie_capitaliste qui achève de constituer la terre en une « simple marchandise » (p. 49).
Dans ce cadre, la thèse de l’anthropologue Alain Testart fait notamment l’objet d’une longue discussion. Celui-ci entendait montrer, contre la croyance défendue par Morgan, par exemple, dans l’existence d’un #communisme_originel, que la plupart des sociétés traditionnelles connaissaient des formes d’appropriation privative et d’aliénation des terres. L’auteure montre, au contraire, que le concept même de propriété est absent des terrains qui sont les siens et qu’interpréter l’habiter des populations de l’aire voltaïque sous le prisme de la propriété privée revient à trahir et à travestir la façon dont elles vivent et parlent de leur rapport à l’espace et à la terre. En réalité, « il ne fait aucun doute que le rapport au sol d’une communauté villageoise [de cette région] est fondé sur le #partage (et le don) de la terre et l’interdit de la vendre » (p. 189). Aussi, face au « forçage du concept moderne de propriété privée » (p. 111), qui est largement le fait d’une approche occidentalo-centrée, l’auteure propose de faire entendre la voix alternative des sociétés voltaïques.
Le conflit des fictions fondatrices
Plus généralement, l’auteure reproche à bien des anthropologues d’avoir tendance à projeter des représentations qui leur appartiennent sur les sociétés qu’ils étudient. Pensons aux notions d’animisme ou de perspectivisme qui sont appliquées aux sociétés non européennes, alors même que ces notions ne sont pas endogènes. Y compris les anthropologues qui discutent et relativisent les catégories occidentales comme l’opposition nature-culture continuent de leur accorder un rôle structurant, quand ils cherchent, dans les sociétés non européennes, la façon dont celles-ci se dessinent d’une tout autre manière.
Au contraire, une approche comparatiste qui englobe nos représentations « conduit au ras des mots et des gestes, dans le détail des pratiques rituelles et ordinaires […] permet le décentrement épistémologique à l’encontre de la métaphysique occidentale » (p. 94). Il s’agit de revenir aux modes d’habiter pour ce qu’ils sont en les comparant aux nôtres, mais sans jamais les confondre, afin de ne pas en biaiser l’analyse par l’usage de concepts qui leur seraient extérieurs et les feraient voir à partir de fictions fondatrices qui ne sont pas les leurs.
Dans ce cadre méthodologique, le droit de propriété privée foncière relève, selon l’auteure, des fictions juridiques fondatrices proprement occidentales qui ont été importées dans les pays africains avec la colonisation. Or ceux qui voient la terre comme quelque chose qui serait disponible à l’appropriation privative n’ont pas conscience « qu’il s’agit d’une fiction, bien étrange en réalité, car de toute évidence, un terrain n’est pas un objet qui circule, mais un espace indéménageable » (p. 153). Une telle fiction permet de faire comme s’il était possible de séparer un pan de territoire de l’ensemble auquel il appartient, et de le faire circuler par l’échange marchand. Or « la #fiction_économique de la terre marchandise, source de profits financiers, ainsi que la #fiction_juridique d’une terre comme bien privatisable qui est venue la renforcer et la relayer, font assurément figure d’étrangeté hors de la matrice symbolique qui les a engendrées » (p. 260).
L’existence des fictions juridiques fondatrices manifeste le fait que dans toutes les sociétés « la réalité succombe pour être reconstruite de façon légale » (p. 142). Ainsi « l’agir rituel façonne la réalité, il la (re)construit d’une façon légale, bref, il l’institue » (p. 142). Le monde du rite, comme le monde légal fait « comme si » la réalité était le décalque fidèle de la représentation que l’on s’en fait, alors qu’elle n’en est que l’ombre projetée. Or, comme Polanyi l’a déjà montré, la propriété privée de la terre est une fiction fondatrice des sociétés de marché, mais n’a rien d’universel. À l’inverse, les sociétés de l’aire voltaïque disposent de leurs propres fictions pour déterminer leur rapport à la terre ; or « rares sont les études sur le foncier qui ne recourent pas à des modèles, des théories et des concepts forgés dans l’histoire sédimentée des sociétés occidentales pour analyser les ‘pratiques’ du Sud, en les détachant des systèmes de pensée qui les pénètrent » (p. 210).
La souveraineté d’une terre inappropriable
Aussi l’auteure reproche-t-elle à beaucoup d’anthropologues qui ont travaillé sur les sociétés africaines d’avoir projeté des représentations fabriquées en occident sur les sociétés qu’ils étudiaient et aux institutions internationales d’imposer comme une vérité universelle ce qui n’est qu’une fabrication particulière.
Pour contrer ces tendances théoriques et politiques, l’auteure se concentre sur la figure des « #gardiens_de_la_Terre » qui sont des dignitaires dont le rôle est de délimiter et d’attribuer des terrains aux familles. Du fait du pouvoir qui est le leur, certains ont voulu décrire cette institution dans le cadre des fictions juridiques européo-centrées en les présentant comme des souverains modernes ou des propriétaires éminents à l’image des seigneurs médiévaux. Face à cela, Danouta Liberski-Bagnoud montre que ces « gardiens de la Terre » n’en sont ni les propriétaires ni les souverains, ils sont, en réalité, garants de son #inappropriabilité et, ce faisant, sont au service de sa #souveraineté propre :
"Dans les sociétés voltaïques […], les hommes n’exercent aucune souveraineté sur la Terre, mais ils sont les sujets de la souveraineté que la Terre exerce sur eux. La Terre n’appartient à personne d’autre qu’à elle-même, nul organe supérieur ne la commande, sa souveraineté ni ne se délègue ni ne se partage entièrement. Cette fiction que construisent les rites et les mythes fonde le régime de partage de la terre. Partage éphémère, non inscrit dans la durée d’un rapport de force, qui tient la durée d’une vie humaine, et répond ainsi à un principe d’#équité, car il empêche toute entreprise qui viserait à l’accumulation de portions de terre, au détriment du reste de la collectivité." (p. 321)
Cependant, il faut se garder de faire de la Terre une souveraine au sens occidental d’une personnalité juridique qui pourrait imposer sa volonté en dernière instance, parce que ce n’est pas une personne.
La Terre n’est ni une personne ni un bien (p. 285). Dans les sociétés voltaïques, la Terre est la source intarissable de la vie dans laquelle toute vie doit trouver sa place, et c’est en ce sens qu’elle exerce son pouvoir sur les hommes. La Terre apparaît comme l’instance qui anime le rapport aux espaces qu’elle contient : le village, la brousse, les lieux sacrés, la délimitation de nouveaux espaces voués à la culture sont autant de lieux qui ne peuvent exister qu’avec l’accord de la terre. Le rôle des « gardiens de la Terre » est alors d’assurer l’#harmonie entre l’ordre de la Terre et ceux qui veulent y trouver place. La Terre, dans ce cadre, ne saurait être un bien, elle « n’appartient qu’à elle-même » et son inappropriabilité apparaît comme « la condition d’un mode de l’habiter en commun » (p. 374-375).
Cette #représentation éloignée de la fiction juridique d’une terre envisagée comme un bien séparable du territoire auquel elle appartient dépend de « la fiction rituelle qui construit la terre comme si elle était la figure de l’autorité suprême, garante du noyau des interdits fondamentaux qui permettent aux sociétés de tenir ensemble » (p. 327-328). En ce sens, la Terre, conçue comme une instance, supporte, ordonne et fait vivre le corps commun de la société et doit être distinguée de la terre conçue comme un simple fonds ; la deuxième est incluse, dépend et ne peut être comprise sans la première. Cette distinction permet ainsi d’opérer un retour critique sur notre civilisation qui aurait ainsi oublié le souci de la Terre dans des fictions qui poussent au contraire à des processus qui favorisent la #déshabitation.
Le geste théorique comparatiste qu’opère Danouta Liberski-Bagnoud permet de prendre un peu de distance à l’égard de nos représentations en nous montrant qu’il peut exister des rapports à la terre sans propriété privée. Ces autres formes de l’habiter produisent d’autres manières de s’approprier la terre non captatrices et ouvertes sur le #commun. Ce faisant, le geste théorique opéré dans l’ouvrage permet de réfléchir, sous un angle anthropologique, à la notion de fiction juridique beaucoup travaillée en droit, en exhibant ce que nos institutions contiennent d’artifices à la fois factices et producteurs de réalité sociale. Il met ainsi en évidence ce que Castoriadis avait nommé l’institution imaginaire des sociétés. Sur ce plan l’ouvrage, dont bien des formulations sont très évocatrices, revêt toute sa pertinence. Il permet d’ouvrir les horizons d’un autre rapport possible à la Terre sans pour autant laisser croire que les sociétés voltaïques seraient plus authentiques ou plus proches de la nature. Elles entretiennent seulement un rapport autre à la nature qui n’a pas besoin du mythe de la #domination du monde et des choses et qui ne la réduit pas à un ensemble de ressources utiles à exploiter. Le grand intérêt de l’ouvrage réside dans l’usage spéculatif qui est fait de la comparaison étroitement menée entre le rapport occidental à une terre de plus en plus déshabitée avec les formes de l’habiter des peuples de la Volta. Il y a, certes, un risque d’idéalisation, mais, à l’issue de la lecture, on se dit qu’à l’aune des résultats spéculatifs qu’il permet d’obtenir, il mérite d’être couru.
►https://laviedesidees.fr/Liberski-Bagnoud-souverainete-terre
#livre
La Souveraineté de la Terre. Une leçon africaine sur l’habiter
Les sociétés industrielles ne peuvent plus aujourd’hui s’ériger en modèle de développement. Avant même de détruire, pour l’ensemble des peuples, les équilibres environnementaux, elles se sont engagées dans une forme de déshabitation du monde qui compromet le maintien des formes humanisées de la vie. Sur cette question fondamentale, les systèmes de pensée qui ont fleuri au Sud du Sahara nous apportent un éclairage indispensable – et des pistes de réflexion. Ils nous offrent une leçon précieuse sur une notion marginalisée dans le Droit occidental, mais centrale dans ces systèmes : l’inappropriable.
La Terre y est en effet placée hors de tout commerce. Envisagée comme une instance tierce, libre et souveraine, garante des interdits fondamentaux, elle n’appartient qu’à elle-même. Forgée au creuset du rite, cette conception organise toute la vie de la communauté et le partage du sol. Elle est par là même contraire à nos fictions juridiques et économiques qui permettent d’agir comme si la terre était une marchandise circulant entre propriétaires privés, et qui ont pour effet de nous déterritorialiser. Aussi, elle permet un autre mode d’habiter le monde. Cet ouvrage entend montrer quelques voies offertes par des sociétés africaines pour repenser le rapport à la Terre et redonner dès lors un futur aux générations à venir.
▻https://www.seuil.com/ouvrage/la-souverainete-de-la-terre-danouta-liberski-bagnoud/9782021515572
Le Mur de l’Autoroute A69 : La Voix est Libre ! - YouTube
►https://www.youtube.com/watch?v=Dxr-G6rkpvU
23 avr. 2023 #SoulèveToi
Les Soulèvements de la Terre déclenchent une marée militante pour forcer l’abandon du projet d’autoroute A69 Toulouse Castres, une coulée de bitume recouvrant 400 hectares de terres pour gagner entre 12 minutes, un chantier à 600 millions d’euros qui vient de heurter un Mur !
#SLT #Les_soulèvements_de_la_terre #autoroute_A69 #Toulouse #Castres
🥳 Excellente vidéo de #PartagerCSympa qui revient sur la mobilisation d’hier, et toutes les raisons de s’opposer à ces projets routiers aberrants.
J’adore :
Meeting du 12 février 2022 - Intervention de Nathalie Arthaud (#LO)
Extraits :
Les politiciens de droite et de gauche se sont succédé durant des décennies. Ils ont tous laissé le #chômage et la précarité de masse s’installer et s’aggraver. Et regardez comment Macron est content de lui, parce que le nombre de chômeurs recensés par #Pôle_emploi en catégorie A a baissé. Mais comment se réjouir d’un chiffre officiel de 3,3 millions de personnes sans aucun emploi, et de 5,7 millions si l’on inclut les personnes qui vivotent avec quelques heures de travail !
Loin de ce mépris social, notre objectif doit être zéro chômeur, parce que pouvoir gagner sa vie est une nécessité pour tous ! Zéro chômeur, oui, parce qu’écarter de toute activité des millions de femmes et d’hommes qui n’aspirent qu’à se rendre utiles est un immense gâchis pour la société.
Et zéro chômeur, oui, c’est possible et c’est même simple : il suffit de se répartir le travail existant entre tous, sans perte de salaire bien sûr.
Si nous avions, collectivement, le pouvoir de diriger les entreprises, nous commencerions par cela . Parce que, du travail, nous sommes nombreux à en avoir par-dessus la tête. Nous nous retrouvons obligés de faire des heures supplémentaires, de travailler des samedis, des jours fériés. Nous faisons le travail de deux parce que telle ou telle personne, partie à la retraite, n’a jamais été remplacée, parce que l’intérimaire ou le stagiaire qui faisait le boulot est parti. Cette charge de travail, il faut la répartir entre tous en imposant des embauches.
Imaginez que l’on demande au personnel des hôpitaux, des Ehpad, de l’éducation, des transports publics d’établir une liste des embauches dont ils auraient besoin. On arriverait à des centaines de milliers d’emplois utiles et indispensables à créer tout de suite !
Il faut répartir le travail entre tous et arracher la baisse du temps de travail, de façon qu’il n’y ait plus aucun chômeur. Il faut travailler moins, et travailler tous !
C’est une question de choix de société : on ne doit pas accepter que l’argent soit aspiré à un pôle et monopolisé par quelques milliers de grands bourgeois ; il faut se battre pour qu’il serve au monde du travail et à cet objectif élémentaire de permettre à chacun d’avoir un emploi et de pouvoir gagner sa vie.
Il faut faire passer les emplois avant les profits, avant les cours boursiers, avant les fortunes de quelques-uns !
Pour des #augmentations_de_salaire
Le #contrôle_ouvrier sur la production
Pas un programme électoral, mais un programme de lutte
[…] Vu la droitisation de toute la vie politique, les diatribes de #Mélenchon sur le partage de la richesse, la taxation des profiteurs de crise, contre les violences policières ou pour la VIe République le font apparaître de loin comme le plus radical. Plus radical, mais quand même très responsable vis-à-vis de la #bourgeoisie et de tout son système.
Car où mène son partage des richesses ? À raboter un peu les plus grandes fortunes pour redistribuer des miettes aux travailleurs. Des miettes, car Mélenchon promet par exemple un smic à 1 400 € net, ce qui est loin, très loin de ce qu’il faut pour sortir de la galère. Rien que ce chiffre montre que Mélenchon ne raisonne pas à partir des besoins des travailleurs.
Mélenchon veut être le gérant loyal des affaires de la bourgeoisie. Il aime d’ailleurs discourir sur le rayonnement de la France, sur son universalisme et sa présence sur les cinq continents. Il se félicite à chaque vente d’avions Rafale et s’indigne, comme tous les politiciens bien nationalistes, que la France soit à la remorque des États-Unis, autrement dit que la France soit un impérialisme de seconde zone, et non pas le chef des brigands !
Son projet n’est pas de renverser la grande bourgeoisie, c’est de travailler avec elle, main dans la main, et il l’a montré lors de son dernier débat télévisé, où il a vendu sa politique à Roux de Bézieux, le patron du Medef.
Pendant 20 minutes, Mélenchon s’est évertué à vanter les bienfaits de ses mesures pour le grand patronat ! Certes, les capitalistes devront céder une petite partie de leurs profits exceptionnels à l’État, mais ils ne le regretteront pas, parce que sa politique leur garantit des carnets de commande pleins et de juteux profits sur les investissements que l’État fera dans la transition écologique. Autant dire qu’ils se sont quittés bons amis !
Mélenchon appelle au compromis avec la #grande_bourgeoisie. Mais les travailleurs sont bien placés pour savoir que toute recherche de compromis conduit à négocier le poids de nos chaînes. Et il n’y a pas à chercher de juste milieu, car la grande bourgeoisie n’exploite pas à moitié, elle ne mène pas sa guerre économique à moitié. Non, il n’y a pas de juste milieu : le #capitalisme, ou bien on le combat jusqu’à sa destruction, ou on finit par s’y intégrer et devenir un de ses rouages.
C’est ce qu’il s’est passé avec le #PS et le #PCF, et c’est ce qui explique leur effondrement et, avec lui, le recul des organisations ouvrières, du militantisme et même le discrédit jeté sur l’idéal socialiste. Alors, l’expérience de la gauche gouvernementale doit nous servir de leçon et nous conforter dans une politique communiste révolutionnaire !
#gauche_gouvernementale #partage_du_travail #répartition_du_travail
#nathalie_arthaud
#Kropotkine #anarchie #anarchisme #expropriation #anticapitalisme #autogestion #prolétariat #travail #partage #solidarité...
★ KROPOTKINE : Nos richesses...
★ Kropotkine : Nos Richesses, extrait de La Conquête du pain (1892)
« (...) Nous sommes riches dans les sociétés civilisées. Pourquoi donc autour de nous cette misère ? Pourquoi ce travail pénible, abrutissant des masses ? Pourquoi cette insécurité du lendemain, même pour le travailleur le mieux rétribué, au milieu des richesses héritées du passé et malgré les moyens puissants de production qui donneraient l’aisance à tous, en retour de quelques heures de travail journalier ?
Les socialistes l’ont dit et redit à satiété. Chaque jour ils le répètent, le démontrent par des arguments empruntés à toutes les sciences. Parce que tout ce qui est nécessaire à la production le sol, les mines, les machines, les voies de communication, la nourriture ; l’abri, l’éducation, le savoir - tout a été accaparé par quelques-uns dans le cours de cette longue histoire de pillage, d’exodes, de guerres, d’ignorance et d’oppression, que l’humanité a vécue avant d’avoir appris à dompter les forces de la Nature.
Parce que, se prévalant de prétendus droits acquis dans le passé, ils s’approprient aujourd’hui les deux tiers des produits du labeur humain qu’ils livrent au gaspillage le plus insensé, le plus scandaleux ; parce que, ayant réduit les masses à n’avoir point devant elles de quoi vivre un mois ou même huit jours, ils ne permettent à l’homme de travailler que s’il consent à leur laisser prélever la part du lion ; parce qu’ils l’empêchent de produire ce dont il a besoin et le forcent à produire, non pas ce qui serait nécessaire aux autres, mais ce qui promet les plus grands bénéfices à l’accapareur.
Tout le socialisme est là ! (...)
Science et industrie, savoir et application, découverte et réalisation pratique menant à de nouvelles découvertes, travail cérébral et travail manuel, - pensée et œuvre des bras - tout se tient. Chaque découverte, chaque progrès, chaque augmentation de la richesse de l’humanité a son origine dans l’ensemble du travail manuel et cérébral du passé et du présent.
Alors, de quel droit quiconque pourrait-il s’approprier la moindre parcelle de cet immense tout, et dire : ceci est à moi, non à vous ? (...)
Tout est à tous ! Voici un immense outillage que le XIXe siècle a créé ; voici des millions d’esclaves en fer que nous appelons machines et qui rabotent et scient, tissent et filent pour nous, qui décomposent et recomposent la matière première, et font les merveilles de notre époque. Personne n’a le droit de s’emparer d’une seule de ces machines et de dire » elle est à moi ; pour en user vous me paierez un tribut sur chacun de vos produits « ; - pas plus que le seigneur du Moyen-Age n’avait le droit de dire au cultivateur : » Cette colline, ce pré sont à moi et vous me paierez un tribut sur chaque gerbe de blé que vous récolterez, sur chaque meule de foin que vous entasserez. «
Tout est à tous ! Et pourvu que l’homme et la femme apportent leur quote-part de travail, ils ont droit à leur quote-part de tout ce qui sera produit par tout le monde. Et cette part leur donnera déjà l’aisance.
Assez de ces formules ambiguës telles que le » droit au travail « , ou » à chacun le produit intégral de son travail « . Ce que nous proclamons, c’est LE DROIT A L’AISANCE - L’AISANCE POUR TOUS. »
▶️ Lire le texte complet…
▶️ ▻https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/12/kropotkine-nos-richesses.html
★ Kropotkine : Nos Richesses, extrait de La Conquête du pain (1892). I. « L’humanité a fait un bout de chemin depuis ces âges reculés durant lesquels l’homme, façonnant en silex des outils rudimentaires, vivait des hasards de la chasse et ne laissait...
Dans le fond, toujours actuel, ce tract #LO diffusé lors de la grande manifestation nationale du 4 février 2021 :
▻https://www.lutte-ouvriere.org/documents/tract-pour-la-manifestation-du-4-fevrier-2021-154423.html
pdf ▻https://www.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/documents/20210204-tract.pdf
Travailleuses, travailleurs,
Militantes, militants de la classe ouvrière,
Camarades,
Ce qui nous réunit dans cette manifestation, c’est la volonté de pousser un cri de protestation contre l’aggravation des conditions d’existence du monde du travail.
On nous saoule de discours sur la responsabilité du coronavirus dans cette situation. Mais si la #pandémie est une réalité avec laquelle il faudra vivre le temps de la vaincre, ce dont l’humanité crève littéralement, c’est de l’organisation capitaliste de la société et de la domination de la grande bourgeoisie.
Derrière la pandémie, l’oppression de classe
La découverte rapide du vaccin, un succès pour les capacités de l’homme, se traduit en même temps par une exacerbation de la concurrence entre gros requins des trusts pharmaceutiques, par l’intensification de la rivalité entre nations capitalistes, avant même que la vaccination massive ait sérieusement commencée. Quant aux pays pauvres qui ne peuvent pas payer, le système les laissera sans défense face au coronavirus, comme il les laisse déjà face à tant de maladie que l’on sait guérir depuis longtemps.
Cette crise sanitaire nous renforce, nous militants de #Lutte_ouvrière, dans la conviction que, sans renverser le pouvoir de cette classe privilégiée, sans détruire le capitalisme, il n’y a pas d’avenir vivable pour l’humanité . Nous faisons nôtre la perspective, défendue par les éléments les plus conscients du mouvement ouvrier depuis ses origines, que c’est aux travailleurs de diriger la société, pas à la minorité de parasites capitalistes. L’émancipation des travailleurs, et par là-même l’émancipation de la société, sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes !
Manifester, brandir le drapeau des intérêts ouvriers, même par dizaines de milliers, n’a jamais suffi pour inverser le rapport de forces, et les militants présents le savent bien . Pour être en mesure de stopper l’offensive patronale et gouvernementale, il faut qu’une partie significative des travailleurs entre dans l’action et soit prête à se battre de façon assez déterminée pour entraîner le reste de la classe ouvrière, au point de se faire craindre de la classe privilégiée et de son #État.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Cela peut le devenir demain, tant la société capitaliste est rongée par sa propre pourriture, sur le plan matériel comme sur le plan politique et même simplement humain.
Contre le #capitalisme en faillite, défendre nos exigences d’exploités
Coronavirus ou pas, il n’y a aucune raison de se résigner à la politique anti-ouvrière du gouvernement et du #patronat. Il n’y a aucune raison de se taire face au refus du gouvernement d’embaucher dans les hôpitaux et dans les écoles. Aucune raison de se résigner aux licenciements et aux attaques patronales. Aucune raison d’accepter que les classes populaires soient poussées vers la misère pendant que la plupart des grandes entreprises capitalistes réalisent des profits exceptionnels et que leurs actionnaires empochent plus de dividendes que jamais.
Mettre en avant des objectifs qui correspondent aux intérêts de la classe ouvrière et des classes exploitées est une nécessité lorsque les travailleurs, surmontant leurs inquiétudes et leur désorientation actuelles, reprendront confiance en eux-mêmes et se lanceront dans la lutte .
Il faut stopper les #licenciements de la seule façon possible : en répartissant le travail entre tous avec maintien du salaire.
Les actionnaires n’ont pas besoin de plus de dividendes pour vivre. Un travailleur, lui, n’a que son #salaire ou sa pension de retraite pour joindre les deux bouts : il faut les augmenter en prenant sur les profits !
Si l’on ne veut pas que les 100 milliards du plan de relance atterrissent dans les profits, puis dans la spéculation, il faut que les salariés puissent contrôler ce que le grand patronat va encaisser, car cet argent doit servir aux salaires et aux emplois !
Une #manifestation comme celle d’aujourd’hui permet de mettre en avant les intérêts généraux de la classe ouvrière, alors même que le réflexe des #bureaucraties_syndicales est de se replier sur des causes locales . L’illusion qu’il sera plus facile de se battre entreprise par entreprise, corporation par corporation, voire service par service, et qu’il est ainsi possible d’obtenir ne serait-ce que des avancées minimes, est toujours vive dans les périodes de recul du mouvement ouvrier. Cela va de pair avec la résignation. Mais, dans cette période de #crise, on ne peut se faire respecter par le grand patronat et le gouvernement qu’en étant unis et déterminés à mener un bras de fer long et difficile .
Relever la tête
Nous sommes conscients que notre conviction que la classe ouvrière sera amenée à reprendre le combat n’est pas partagée par une grande partie des militants ouvriers. Même parmi ceux qui ne sont pas démoralisés au point d’abandonner le combat, nombreux sont ceux qui s’accrochent au vain espoir des améliorations à petits pas, aux négociations avec le patronat et le gouvernement. Et combien d’entre eux s’alignent sur ces derniers au nom de « la solidarité nationale » face à la pandémie ?
C’est une supercherie propagée par les porte-paroles, conscients ou inconscients de la classe privilégiée ! Il n’y a pas plus de solidarité entre exploiteurs et exploités par temps de coronavirus qu’en dehors. Pour une minorité capitaliste, c’est une occasion de bâtir des fortunes. Pour la majorité des classes populaires, c’est ajouter les mesures de contraintes sanitaires aux conséquences bien plus graves de la crise économique.
Pour difficile que soit la période, la classe ouvrière relèvera la tête. La principale responsabilité d’un militant ouvrier par les temps qui courent est de ne pas perdre le moral, de garder la tête haute et, surtout, de ne pas perdre confiance en sa classe !
Il leur faut retrouver le langage et la pratique de la #lutte_de_classe. Aussi morose que puisse paraître aujourd’hui le climat, la lutte de classe continue et la force de la classe ouvrière reste intacte.
Les forces vives de la société, ce ne sont certainement pas les actionnaires spéculateurs, ni les milliardaires qui vivent de la sueur et du sang des exploités. Ce sont les travailleurs qui font tourner l’économie et qui font vivre la société .
Plus la crise de l’économie capitaliste s’aggravera, plus la classe dominante et ses serviteurs politiques au gouvernement se battront bec et ongles pour conserver leurs privilèges. Il n’y a à en attendre ni compréhension ni compassion.
Face à la guerre que mène la grande bourgeoisie aux travailleurs, ceux-ci seront amenés à reprendre leur propre guerre. Comme ils y ont été contraints tout au long de l’histoire du #mouvement_ouvrier . Ils ont leur nombre et le fait d’être irremplaçables à opposer à l’argent de la grande bourgeoisie. Il faut que la multitude d’individus, qui constituent le monde du travail dans toute sa diversité, prennent conscience de l’identité de leurs intérêts fondamentaux contre la #grande_bourgeoisie. Il faut qu’ils retrouvent leur conscience de classe et la confiance en leurs propres forces. Ils deviendront alors cette armée de #prolétaires, capables non seulement de se défendre, mais de reprendre son combat séculaire pour objectif, de prendre en main les destinées de la société.
Lutte ouvrière
#conscience_de_classe #contrôle_ouvrier #augmentation_des_salaire #partage_du_travail
Comment le #chauffage a modifié notre vie sociale
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/comment-le-chauffage-a-modifie-notre-vie-sociale-2019599
Pendant des milliers d’années, nos ancêtres ont eu seulement le feu comme moyen pour se chauffer. Le bois est rare, précieux et les cheminées peu efficaces, « donc la chaleur était quelque chose de partagé, analyse Olivier Jandot. On avait tendance à se regrouper aussi bien dans les rues, où, lors des hivers rigoureux, on faisait des feux publics, qu’à l’intérieur des habitations, en particulier à ce moment précis de la journée qui était la veillée. »
#Kropotkine #anarchisme #expropriation #anticapitalisme #autogestion #prolétariat #travail #partage #solidarité
★ KROPOTKINE : L’EXPROPRIATION, extrait de La Conquête du pain (1892)......
« On raconte qu’en 1848, Rothschild, se voyant menacé dans sa fortune par la Révolution, inventa la farce suivante : - » Je veux bien admettre, disait-il, que ma fortune soit acquise aux dépens des autres. Mais, partagée entre tant de millions d’Européens, elle ne ferait qu’un seul écu par personne. Eh bien ! je m’engage à restituer à chacun son écu, s’il me le demande. « Cela dit et dûment publié, notre millionnaire se promenait tranquillement dans les rues de Francfort. Trois ou quatre passants lui demandèrent leur écu, il les déboursa avec un sourire sardonique, et le tour fut joué. La famille du millionnaire est encore en possession de ses trésors (...) »
▻https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/11/kropotkine-l-expropriation.html
★ Kropotkine : L’expropriation, extrait de La Conquête du pain (1892). I. « On raconte qu’en 1848, Rothschild, se voyant menacé dans sa fortune par la Révolution, inventa la farce suivante : - " Je veux bien admettre, disait-il, que ma fortune soit acquise...
#Kropotkine #anarchisme #anticapitalisme #autogestion #prolétariat #travail #partage #solidarité
★ KROPOTKINE : LES VOIES ET LES MOYENS, extrait de La Conquête du pain (1892)...
« Qu’une société, cité ou territoire, assure à tous ses habitants le nécessaire (et nous allons voir comment la conception du nécessaire pourra s’élargir jusqu’au luxe), elle sera forcément amenée à s’emparer de tout ce qui est indispensable pour produire, c’est-à-dire du sol, des machines, des usines, des moyens de transport, etc. Elle ne manquera pas d’exproprier les détenteurs actuels du capital pour le rendre à la communauté.
En effet, ce que l’on reproche à l’organisation bourgeoise, ce n’est pas seulement que le capitaliste accapare une grande partie des bénéfices de chaque entreprise industrielle et commerciale, lui permettant de vivre sans travailler ; le grief principal, comme nous l’avons déjà remarqué, est que toute la production a pris une direction absolument fausse, puisqu’elle ne se fait pas en vue d’assurer le bien-être à tous : là est sa condamnation (...) »
▻https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/10/kropotkine-les-voies-et-les-moyens.html
★ Kropotkine : Les voies et les moyens, extrait de La Conquête du pain (1892). I. « Qu’une société, cité ou territoire, assure à tous ses habitants le nécessaire (et nous allons voir comment la conception du nécessaire pourra s’élargir jusqu’au luxe),...
Les mégabassines ne sont pas un combat entre écologistes, d’un côté, et agriculteurs, de l’autre, mais bien le symbole d’un choix à effectuer entre deux visions de l’agriculture, entre deux futurs possibles pour nos territoires. ▻https://reporterre.net/Paysans-nous-sommes-resolument-contre-les-megabassines
Voir également
►https://bonpote.com/les-mega-bassines-sont-elles-des-solutions-viables-face-aux-secheresses
Les méga-bassines sont sous les feux des projecteurs. L’année 2022 est marquée par une sécheresse sévère, avec plus de 70 départements où des arrêtés de restrictions d’usage ont été pris à un « niveau de crise », et des estimations d’un état hydrique des sols au plus bas depuis 1958 en moyenne sur la France.
Si cette situation est exceptionnelle, beaucoup ont l’impression que ce phénomène de sécheresse est récurrent. Quel est l’impact de la crise climatique sur ces événements ? Comment s’y adapter ? En quoi les retenues et méga-bassines peuvent être une solution ?
#fix_hydrosocial #bassines #eau #ressource #partage
Pour désigner le recours systématique à des ajustements techniques, dont le but n’est pas d’adapter le système à la disponibilité de la ressource de plus en plus variable, voire, dans certains cas, de plus en plus réduite, mais de maintenir « une trajectoire de développement fondée sur l’augmentation de la disponibilité de la ressource en eau », les chercheurs utilisent depuis une dizaine d’année la notion de « fix hydrosocial », en référence aux drogues. La tendance à investir dans de nouvelles constructions consiste en effet à fixer (réparer) un dysfonctionnement (ici le manque d’eau), en immobilisant du capital dans une infrastructure, au lieu d’investir pour soutenir la transition vers des pratiques moins gourmandes en eau.
Pour protéger une esplanade en terre battue, le week-end du 29 et 30 octobre 2022, l’État français a déployé 1700 gendarmes, une antenne du GIGN, 7 hélicoptères, des drones. Cela aura coûté plus d’un million d’euros.
▻https://contre-attaque.net/2022/10/30/megabassines-la-repression-a-deja-coute-plus-dun-million-deuros
Voici l’explosion d’une grenade GM2L. C’était hier à Sainte-Soline. Des dizaines d’autres ont été tirées.
Pour protéger un trou dans la terre, destiné à accaparer l’eau d’une nappe phréatique pour une poignée d’agro-industriels, la gendarmerie était prête à tuer.
📷Estelle Ruiz
▻https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1586648721063821312?cxt=HHwWgICypd-m9IQsAAAA
#accaparement (des ressources vitales) #eau #mégabassines #agriculture_productiviste #extractivisme #guerres_de_l'eau
Un déroulé sur Twitter : ▻https://threadreaderapp.com/thread/1587031745093828610.html
Les bassines ne sont pas des éléments classiques du paysage : endiguées de tt coté car sans appui sur du relief, elles se remplissent en hautes eaux comme ttes les retenues, mais ont la singularité de devoir pomper de l’eau pour se remplir dans la nappe + parfois ds rivières 2/n
Ce n’est pas si courant comme mode de fonctionnement, car de fait, très couteux à l’usage. Même si l’eau elle même ne coute quasi rien aux agriculteurs, les frais de constructions et d’exploitation (électricité pour les pompes) sont importants 3/n
Autre problème, ces retenues exposent de l’eau de la nappe, a priori protéger de l’évaporation, + fraiche et de +/- bonne qualité en surface où elle va subir des dégradations (eau stagnante chaude = dévpt d’algues, dont cyano et perte par évaporation)
(Source : ▻https://twitter.com/florencehabets/status/1587031745093828610)
’God of War Ragnarok’ breaks a fundamental rule of video games
▻https://www.inverse.com/gaming/god-of-war-ragnarok-accessibility
GAME STUDIOS RARELY SHARE THE SECRETS OF THEIR SUCCESS.
A great game can spawn countless imitators — look at Breath of the Wild or Stardew Valley — and it’s all but unheard of for a company to tell its competitors the magic formula. But accessibility is increasingly becoming a notable exception to that rule.
God of War Ragnarok — a continuation of the 2018 adventures of the grizzled warrior Kratos and his tween son Atreus, and the ninth installment of a venerable PlayStation franchise — is the most accessible game in the series yet. To help make that vision a reality, the team at Santa Monica Studio turned to the folks at Naughty Dog, known for its boundary-breaking innovations for players with auditory, visual, and motor differences.
In keeping with that spirit of open collaboration, Lead UX Designer Mila Pavlin says the team at Santa Monica Studio isn’t interested in keeping the 70+ accessibility innovations in God of War Ragnarok a secret.
#jeu_vidéo #jeux_vidéo #accessibilité #handicap #jeu_vidéo_god_of_war_ragnarok #console_playstation #naighty_dog #mila_pavlin #secret_de_fabrication #secret_industriel #partage #jeu_vidéo_the_last_of_us_part_ii #ui #gui #ux #ihm #interface_homme_machine
L’envoi de migrants, nouvelle arme politique de ténors de la droite américaine Léa Dauple - Agence France-Presse à Washington
▻https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/756010/l-envoi-de-migrants-nouvelle-arme-politique-de-tenors-de-la-droite-america
L’envoi par des gouverneurs républicains de bus et d’avions de migrants vers une île huppée du nord-est du pays, ainsi qu’à Washington, a tourné jeudi à la bataille politique aux États-Unis, à quelques semaines d’élections législatives aux lourds enjeux.
Depuis des mois, des responsables locaux républicains, au premier rang desquels le puissant gouverneur du Texas Greg Abbott, font transporter des migrants par autocar vers les bastions démocrates du pays.
Une façon de dénoncer la politique du président Joe Biden, qu’ils accusent d’avoir transformé la frontière avec le Mexique en passoire, et de tenter de placer l’immigration au centre de la campagne des élections de mi-mandat, en novembre.
Jeudi matin, deux bus transportant des migrants sont arrivés près de la résidence de la vice-présidente Kamala Harris, à Washington. Un lieu évidemment choisi à dessein, la responsable démocrate étant chargée du dossier explosif de l’immigration à la Maison-Blanche.
Ils avaient été envoyés par le très conservateur Greg Abbott, en campagne pour sa réélection dans cet État en première ligne de la vague d’immigration illégale originaire des pays d’Amérique centrale.
« La vice-présidente Harris clame que notre frontière est “sûre” et nie l’existence d’une crise. Nous envoyons des migrants jusque dans son jardin pour exhorter l’administration Biden à faire son travail et sécuriser la frontière », a tweeté le gouverneur du Texas.
Il assure avoir déjà fait envoyer 10 000 migrants depuis avril à Washington, New York et plus récemment Chicago.
Rival de Trump
Mercredi, l’influent gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis a rejoint ce mouvement, en revendiquant l’envoi de deux avions de migrants vers l’île de Martha’s Vineyard, mythique lieu de villégiature pour les plus fortunés ayant accueilli les Kennedy, les Clinton ou les Obama.
Un groupe d’une cinquantaine de migrants vénézuéliens, dont des enfants, est arrivé mercredi sur cette île de la côte atlantique de la Nouvelle-Angleterre, une région riche en élites souvent la cible des conservateurs.
Bien que le gouverneur de Floride ait organisé ce transport, les avions arrivaient du Texas et non de son État, selon le journal local MV Times et un homme politique local.
« Des migrants sont en train d’être débarqués à Martha’s Vineyard par des vols affrétés depuis le Texas. Beaucoup ne savent pas où ils sont. Ils disent qu’on leur a dit qu’ils recevraient un logement et un emploi », a tweeté mercredi soir un élu démocrate local, Dylan Fernandes.
Ron DeSantis, lui aussi candidat à sa réélection, est vu comme un potentiel rival pour l’ancien président Donald Trump dans la course à la Maison-Blanche en 2024.
« Les résidents de Martha’s Vineyard devraient être ravis », a ironisé mercredi sur Twitter Christina Pushaw, de l’équipe de communication du gouverneur de Floride. « Les migrants illégaux rendront la ville plus diversifiée, ce qui est une force. Non ? »
« Cruel »
La politique d’immigration, sujet explosif aux États-Unis, l’est encore davantage à quelques semaines d’élections de mi-mandat aux lourds enjeux.
L’immigration est un thème de prédilection des républicains, et déplacer des migrants lors d’opérations spectaculaires leur offre une possibilité de replacer le débat au centre de l’actualité.
Transporter ces migrants à Martha’s Vineyard et à Washington « était une nécessité », a commenté Andy Biggs, représentant républicain d’Arizona, État dont le gouverneur envoie également des bus de migrants.
« Les leaders démocrates doivent descendre de leur tour d’ivoire et affronter la réalité. »
À l’inverse, le maire démocrate de New York Eric Adams a promis jeudi de se concentrer sur l’accueil et non le rejet des migrants.
« Exploiter des personnes vulnérables dans le cadre d’un coup politique est révoltant et cruel », s’est de son côté indignée Elizabeth Warren, sénatrice du Massachusetts, où est située l’île de Martha’s Vineyard.
Charlie Crist, opposant démocrate à Ron DeSantis dans la course pour le siège de gouverneur en Floride, a dénoncé un « calcul politique » visant à « servir de la chair fraîche à sa base électorale ».
Le candidat a dénoncé le prix de cette opération, affirmant que la Floride dépensait « 12 millions de dollars pour envoyer des enfants immigrés innocents loin de notre État ».
#USA #migrants #immigration #diversité #partage #politique #démocrates #républicains #Martha’s_Vineyard #élizabeth_warren #Téxas #Arizona #Massachusetts #frontières #beaux_quartiers #NAP (Neuilly Passy Auteuil)
Marais poitevin : un barrage vandalisé
▻https://www.youtube.com/watch?v=1aeJKLRf8to
Whabon ? Les guerres de l’eau ont déjà commencé en France ?
Tu as aussi ça :
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-team-cross-reconnait-avoir-pompe-l-eau-du-bassin-destine-a-la-lutte-co
C’est inattendu : une semaine après le dépôt de plainte de la communauté de communes du bassin d’Aubenas suite au vol de 400 mètres cubes d’eau dans une réserve de la zone industrielle de Lavilledieu destinée à la lutte contre les incendies, le club de moto cross Team Cross Aubenas Vals Lavilledieu reconnait sa responsabilité. Le club annonce avoir déjà commencé à remplir de nouveau le bassin en question, qui avait été vidé aux deux tiers.
Ça va en fait, c’était pour la bonne cause, pas pour une activité bruyante ni émettrice de CO²…
Très audacieux d’ailleurs :
Safer Together: Making Twitch Safer with Shared Ban Info
▻https://safety.twitch.tv/s/article/Safer-Together-Making-Twitch-Safer-with-Shared-Ban-Info?language=en_US
Today, we’re expanding on that work to help flag another type of potentially malicious user, with Shared Ban Info. Shared Ban Info builds on the Suspicious User Controls system and provides a simple way for you to share information about who you’ve banned in your channel with other streamers so you can collaborate to help keep serial harassers out of your communities.
#jeu_vidéo #jeux_vidéo #réseau_social #réseaux_sociaux #twitch #modération #bannissement #censure #partage #sécurité #collaboration
#Dans_ton_cul.
Bizarrement, depuis, tout le monde trouve…
#Jean_Vigo : Après tout, on tue aussi les oiseaux...
▻https://www.partage-noir.fr/jean-vigo-apres-tout-on-tue-aussi-les-oiseaux
Au nom de #Jean_Vigo réponds instantanément révocation associé à un de ces inépuisables prix cinématographiques ou à une fédération de ciné-clubs... Et c’est à peu près tout ! Or, si on se penche sur son œuvre, on découvre avec joie un homme là où nous nous attendions à trouver un auteur. Attachés à cet homme, et le cherchant dans sa vie, quelle n’est pas notre surprise d’y rencontrer aussi un caractère... Vigo, Jean. Bien que tout amateur de cinéma connaisse son nom, il est néanmoins un auteur méconnu. Parce (...) #Partages_noirs
/ Jean Vigo, #Miguel_Almereyda, [Source : Fragments d’Histoire de la gauche radicale]
#[Source :_Fragments_d’Histoire_de_la_gauche_radicale]
▻https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/agora-n15.pdf
#Les_Hommes_du_jour : #Octave_Mirbeau
▻https://www.partage-noir.fr/les-hommes-du-jour-octave-mirbeau
La première fois que j’ai vu Octave #Mirbeau, ou plutôt que je l’ai entendu, dans la fumée d’une réunion publique, c’était pendant l’affaire Dreyfus. Il présidait je ne sais plus quel meeting dans je ne sais plus quel quartier. Il m’a donné l’impression d’un énergique et d’un solide. Ses sourcils proéminents, ses mâchoires puissantes, son cou de taureau, ses moustaches énormes embroussaillant la bouche étroite ; tout cet ensemble de traits nettement accusés lui composait une physionomie terrible de vieux (...) #Partages_noirs
/ Octave Mirbeau, Les Hommes du jour
Les « Industrial Workers of the World » face au mythe américain
▻https://www.partage-noir.fr/les-industrial-workers-of-the-world-face-au-mythe-americain
« Dieu n’a pas pendant un millénaire préparé les peuples teutoniques et de langue anglaise pour rien d’autre qu’une vaine et paresseuse admiration d’eux-mêmes. Il a fait de nous les maîtres organisateurs du monde pour que nous établissions l’ordre où régnait le chaos. Il nous a rendus aptes à gouverner pour que nous puissions administrer les peuples barbares et séniles. Sans une telle force, ce monde retomberait dans la barbarie et la nuit. Entre toutes les races, il a désigné le peuple américain comme la (...) #Partages_noirs #IWW #Syndicalisme #Sacco #Vanzetti
/ [Source : @narlivres], #IWW, #Etats-Unis, #Itinéraire_-_Une_vie,_une_pensée, #Nicola_Sacco, Bartolomeo (...)
#[Source :_@narlivres] #Bartolomeo_Vanzetti
►https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/itineraire_saccovanzetti2.pdf
Mina the Hollower by Yacht Club Games » Update #13 - Exciting new surprises! — Kickstarter
▻https://www.kickstarter.com/projects/yachtclubgames/mina-the-hollower
A Treasure Trove of Art
[…] The spark of the idea came way back in 2013 during the Shovel Knight kickstarter when someone shared with us a picture of an unknown game dev at a game jam using Shovel Knight sprites as reference. He was making art for HIS game referencing art from OUR game. We love the idea of enabling other game devs! So, to that end, we are finally realizing one or our dreams by publishing the Treasure Trove: a nearly 1 gigabyte .zip containing ALL of the art from the 7 years of production of Shovel Knight Treasure Trove. 1 gigabyte doesn’t sound like a lot in modern video game terms but it’s pixel art, these files are usually measured in Kilobytes. It’s huge and it’s YOURS!
We’re publishing it all under the Creative Commons license [CC BY-NC 4.0].
#jeu_vidéo #jeux_vidéo #yacht_club_games #jeu_vidéo_shovel_knight #licence_creative_commons #licence_cc_by_nc_4.0 #kickstarter #sprites #graphismes #réutilisation #prototypage #partage
{100 años} Ricardo Flores Magón : « A la recherche de la liberté »
▻https://www.partage-noir.fr/100-anos-ricardo-flores-magon-a-la-recherche-de-la-liberte
Comme nos camarades de Fédération Anarchiste Mexicaine, au cours de l’année 2022, nous allons commémorer le centenaire de la mort de #Ricardo_Flores_Magón. Paroles prononcées à la session du groupe « Regeneración » le 30 octobre 1910. L’humanité se trouve en ce moment dans une de ces périodes qu’on appelle de transition, c’est-à-dire, le moment historique où les sociétés humaines font des efforts pour transformer le milieu politique et social où ils ont vécu, en un autre qui s’adapte mieux à la ligne de pensée (...) #Partages_noirs
/ Ricardo Flores Magón, Révolution mexicaine (1910), #Mexique