• Ah ouais... quand même !

    En lisant le billet de blog de #Jean_Luc_Mélenchon A l’école de Grenoble où il retranscrit une interview qu’il a donné au Dauphiné Libéré, j’apprends qu’il y a une affaire Eric Piolle et que Mélenchon ballaye ça d’un revers de main.

    Le Dauphiné - Au début de l’été, une polémique a touché le maire de Grenoble Eric Piolle, sur les actions qu’il détient dans une entreprise basée à Singapour et qui a des clients dans des paradis fiscaux. Qu’en avez-vous pensé ?

    « Tout le monde peut avoir des #voisins_de_paliers_peu_respectables, sans être responsable de leurs actes. Je pense juste que cette polémique a été une façon misérable de chercher à lui nuire. En ce qui me concerne, ma confiance en Eric Piolle est intacte. »

    Mais en cherchant un peu, l’affaire semble bien plus politiquement répréhensible qu’annoncé :

    Piolle et Raise Partner : les conseils du Postillon
    http://www.lepostillon.org/Piolle-et-Raise-Partner-les.html

    Une fois n’est pas coutume, Le Postillon publie un texte sur internet, entre deux numéros papier. Ce n’est pas le début d’une nouvelle mode, juste l’occasion d’apporter quelques informations supplémentaires à propos d’Éric Piolle et de Raise Partner.

    Notre dernier numéro, sorti le 26 mai 2014, révélait qu’ #Eric_Piolle était un des co-fondateurs de #Raise_Partner, une société œuvrant dans la finance. Nous ajoutions qu’il en était encore aujourd’hui actionnaire très minoritaire (moins de 0,5%), et que sa femme y travaillait toujours. Six semaines plus tard, l’UMP de l’Isère a profité de cette information, en ajoutant que Raise Partner avait des clients dans des #paradis_fiscaux, pour attaquer le maire de #Grenoble, qui s’était engagé pendant la campagne à « #boycotter les #banques qui pratiquent les paradis fiscaux ». Après plusieurs jours de polémique médiatique, on ne résiste pas à la tentation de se transformer en cabinet de conseil.

    1 - Conseil à Éric Piolle : et si vous arrêtiez de mentir ?
    Questionné sur les possibles clients de Raise Partner dans les paradis fiscaux, vous avez prétendu n’être « pas au courant » (Le Daubé, 7/07/2014). Permettez-nous de douter : ayant été actif dans la société pendant deux ans, comment auriez-vous pu ignorer que la plupart des clients de Raise Partner, sont des fonds d’investissements #Natixis, #Lyxor, #Citadel, #LODH, #TrueBeta, #Millenium ou #GLG_Partners - pour ne citer qu’eux ? Comment ignorer que toutes ces structures sont mouillées dans un tas d’histoires louches et notamment des paradis fiscaux ?

    Surtout, ce que vous ne pouvez pas méconnaître, c’est que vos actions dans Raise Partners sont maintenant dans une société domiciliée dans un paradis fiscal : Singapour. Selon le « traité d’apport de titres » que nous nous sommes procurés, vos actions appartiennent, depuis le 30 novembre 2012, à Raise Partner Pte Ltd, qui est une « société de droit singapourien dont l’adresse de correspondance se situe 70 Anson Road – 12-02 Hub Synergy Point – Singapore 079905 – SINGAPOUR, imatriculée auprès du Companies Act (Cap.50) de Singapour ». En tant qu’actionnaire, nous espérons pour vous que vous avez été « au courant » de cette « délocalisation ».

    Arrêtez donc cette ridicule défense d’esquive : admettez simplement que vous auriez dû depuis longtemps lâcher vos actions de Raise Partner. Il n’y a rien d’autre à dire, juste à joindre le geste à la parole.

    2 - Conseil aux amis d’Eric Piolle : et si vous arrêtiez de le défendre bêtement ?
    Depuis lundi, vous, « camarades » d’Éric Piolle - simples sympathisants ou militants d’ #ELLV ou du #parti_de_gauche – n’avez pas cessé de le défendre, en employant diverses tactiques et arguments plus ou moins ridicules (du style « bientôt l’UMP nous attaquera parce qu’on mange des bonbons #Haribo au conseil municipal »).
    Chers gauchistes, il n’y a rien à défendre dans Raise Partner : des entreprises comme elles devraient être vos ennemies, ni plus, ni moins. Ses clients, les fonds d’investissements cités ci-dessus, regroupent les pires requins de la finance. Le patron actuel de Raise Partner Pte Ltd est un certain #Gilbert_Gagnaire, une caricature de #capitaliste installé à Singapour pour se faire plus de fric et qui est parvenu à revendre sa précédente société à l’agence de notation #Moody’s.
    Arrêtez de croire les bobards de Piolle, qui prétend que Raise Partner ne fait qu’ « introduire de la #régulation dans les opérations financières ». En réalité, jamais il n’est question de « régulation » dans les statuts de Raise Partner. On y apprend par contre que « la société a pour objets, en France et dans tous les pays (…) de réaliser tous conseils, études et assistance en stratégie financière (...) ». En résumé, Raise Partner vend ses services à des fonds d’investissements pour les aider à faire plus d’argent. Business as usual. Il n’y a rien à défendre là-dedans, juste des arguments de plus pour se battre pour la fermeture immédiate de toutes les places boursières. Quant à la fausse naïveté de Piolle, qui prétend qu’il s’est engagé dans Raise Partner pour « changer le système de l’intérieur », j’espère qu’elle vous fait doucement rigoler. En quoi les 9000 actions du maire de Grenoble dans Raise Partner ont-t-elles fait bouger le système, même d’un iota ?
    Bien entendu, contrairement à ce que claironne l’UMP, « l’affaire Piolle » n’a rien à voir avec l’affaire Cahuzac : Piolle n’a a priori rien fait d’illégal. Participer à une société qui a des clients dans des paradis fiscaux, c’est malheureusement trop courant. Mais posséder des actions dans Raise Partner, même 0,5 %, ce n’est pas comme « aller manger une fois au Mac Do », comme se défend l’édile. C’est un choix politique.
    Au lieu de le défendre, vous devriez plutôt questionner votre mentor : pourquoi as-tu gardé ses actions, alors que tu ambitionnais d’être maire de Grenoble ? Pas très stratégique, non ? T’es con ou quoi ?

    3 - Conseil à l’ #UMP et au #PS : et si vous arrêtiez de faire les malins ?
    C’est vrai que vous nous avez bien fait rire : que les ténors de l’UMP et du PS se mettent à attaquer un adversaire politique sur le thème des paradis fiscaux, c’est un peu comme si Staline s’était indigné de l’état des prisons en France. C’est d’autant plus drôle quand on sait qu’ #Alain_Carignon, le cerveau récidiviste de l’UMP de l’Isère, habite au Maroc, qui est selon Le Nouvel Obs (23/08/2013) « un paradis fiscal pour les retraités », et que #Jérôme_Safar, le leader maximo du PS grenoblois, a bossé pour #Bouygues, qui sait également trouver ailleurs qu’en France des fiscalités avantageuses.

    Mais faites attention car vous êtes, cher militants de la droite et de la gauche molle, ici sur un terrain glissant : Raise Partner est une des réussites typiques du « modèle grenoblois » que vous célébrez à longueur de discours enflammés. C’est une #start-up qui a mis au point des « technologies innovantes » grâce à l’ « excellence grenobloise », qui les a brevetées, et qui les a vendues à travers le monde. C’est une société qui a touché des centaines de milliers d’euros d’argent public, des subventions de l’#Anvar et de #Minalogic, des #Crédits_Impôts_Recherche, des exonérations Ursaff, des aides remboursables d’#Oséo, on en passe et des meilleures, tout ça pour produire des logiciels, acheter des billets d’avions, des bureaux à New-York, Londres et #Singapour, bref pour une utilité sociale égale à zéro. Selon notre calcul, la société a touché - entre 2001 et 2010 - plus de deux millions d’euros d’argent public. Si on avait donné tout l’argent qu’on a donné à Raise Partner au Postillon, nous aussi on aurait pu embaucher quinze personnes pour glander.
    L’histoire de Raise Partner, c’est le modèle grenoblois. C’est tout ce qui fait saliver la ministre Geneviève Fioraso, le directeur du CEA de Grenoble Jean Therme, et les pontes de l’UMP, tout ce gaspillage d’argent public pour quelques emplois et beaucoup de profits privés. C’est une histoire qu’on vous racontera - peut-être - plus en détail dans le numéro 27 du Postillon, à paraître au mois de septembre.

    En lien :
    Elections de Grenoble : De quelle victoire Eric Piolle est-il le héros ?
    http://seenthis.net/messages/242471

    • Pour Mieux connaitre Raise Partner :

      In a Nutshell
      http://www.raisepartner.com/about-us/in-a-nutshell

      Raise Partner traces its origins to 2001 when a researcher into applied mathematics in aeronautics recognized similarities between automated flight control and financial portfolio optimization.

      In both contexts the mathematical challenges focus around a problem of robust optimization based upon partial information and approximate models. Aircraft self-navigation through heavy turbulence proves that effective decisions are possible in such an environment.

      Research into portfolio optimization and related financial metrics in a context of uncertain data and models is at the heart of Raise Partner’s business today, as is the concept of “robustness”. The firm has built a successful solutions and consulting business around this core expertise, differentiating itself from the traditional statistical based schools of financial engineering.

      Raise Partner’s clients are amply able to demonstrate the value of proactive and robust risk management, benefitting from early systemic risk detection, dynamic and extreme risk analysis and the resultant positive impact into investment decision making. The firm has worked with G10 governments, sovereign funds, hedge funds, investment banks and asset managers.

      Raise Partner solutions and consulting services include:

      – Portfolio risk/return optimisation under N constraints for ex-ante/pre-trade risk analysis and re-diversification (including drawdown minimisation)
      – Robust conditional VaR measures for cross asset class portfolios
      – Intelligent hedging overlays for illiquid portfolios and reduced hedging costs
      – Fund scanning: robust decomposition and/or replication to identify systemic risk
      – Patented bespoke correlation matrix service
      – Robust dynamic beta estimation and risk model calibration

      What we do
      http://www.raisepartner.com/about-us/mission-statement

      We provide risk analytics and robust portfolio optimizers, risk indices and actively managed indices, implementation services and research.

      We deliver to our clients a patented expertise in interdependencies modeling (global risk detection) and robust optimization (safe decisions).

      Raise Partner is serving investment managers (chief investment officer, strategist, chief economist), portfolio managers, portfolio risk analysts and risk managers within Hedge Funds, Asset Managers, Private Wealth Managers, e- Brokerage firms or Corporate & Investment banking.

      What is robust optimization?

      The following slide deck describes the major principles of robust optimization.
      http://www.raisepartner.com/rp-downloads/rp-what-we-do/Optimisation-Portefeuille-Robuste.pdf#view=fit

  • Gard : à quoi joue le #Parti_de_Gauche avec Chouard ?
    http://lahorde.samizdat.net/2013/12/12/gard-a-quoi-joue-le-parti-de-gauche-avec-chouard

    La polémique enfle dans les réseaux alters, libertaires et Front de Gauche dans le Gard, département où le FN et ses amis se gargarisent d’être en tête. Des membres et responsables du Parti de Gauche, co-fondateurs du café repaire d’Aimargues (30), ont décidé de dérouler le tapis rouge à Etienne Chouard, dont on ne compte plus les va-et-vient entre [&hellip

    #Actualités #Confusionnistes #Étienne_Chouard

  • Splendide éditorial d’Hervé #Kempf dans Reporterre sur #EELV et l’#écologie politique en France :

    La question de la participation au #gouvernement torture plus que jamais le parti né en 1984 pour porter sur la scène politique l’interrogation écologiste et la volonté de changement qui en découle. Porter sur la scène politique signifie que l’on entend peser sur les leviers de pouvoir, et accéder à ces leviers de pouvoir. On ne peut donc reprocher à un parti de chercher à gouverner. Mais cela n’a de sens qu’il pèse vraiment. En l’occurrence, ni M. #Canfin, ni Mme #Duflot, ne peuvent démontrer qu’ils pèsent sur la politique gouvernementale en matière d’environnement. Leur présence les contraint même à une solidarité avec toutes les décisions du gouvernement, ce qui les conduit et conduit ce parti à valider des mesures dont on peut juger qu’elles sont inacceptables.

    [...]

    Ne pas peser au gouvernement, mais y être présent, oblige les parlementaires à soutenir les actions nuisibles de ce gouvernement. En fait, EELV est prise dans la stratégie du PS que François Mitterrand avait déjà expérimenté, avec succès, dans les années 1980 : accueillir des ministres communistes au gouvernement pour étouffer ce parti. De même, François Holllande a-t-il attiré des ministres écologistes au gouvernement pour étouffer les écologistes.

    [...]

    A force de céder du terrain sur les choix essentiels, et d’accepter les reculs successifs sur l’environnement, EELV est en train de dilapider son capital, qui est l’idée que ce parti représente l’écologie.

    Car tant à droite qu’à gauche, l’environnement commence à s’intégrer aux politiques : à droite, l’#UDI de Jean-Louis #Borloo et Chantal #Jouanno développe une expertise réelle sur nombre de questions environnementales. Et même si c’est une vérité difficile à admettre, le bilan environnemental du quinquennat Sarkozy n’est au final pas plus mauvais que celui des deux années de M. #Hollande. A gauche, le #Parti_de_gauche avance dans la définition de l’"#écosocialisme" et est présent dans nombre de luttes écogiques de terrain (souvent, d’ailleurs, en bonne intelligence avec les militants locaux d’EELV). Et dans les luttes concrètes, de plus en plus souvent on s’organise indépendamment d’EELV et parfois en opposition avec ce parti.

    Dans cet affaissement du parti écologiste, il reste deux points forts, d’où pourrait partir le renouveau. D’abord, l’ancrage à l’échelle locale. Car si le bilan ministériel est désastreux, le travail dans les municipalités et les régions est souvent très positif. Sans doute est-ce là l’échelle privilégiée de l’action politique écologiste, comme l’indique Antoine Lagneau. Ensuite, le travail au niveau européen : le #Parlement de #Strasbourg est une instance où il est bien plus possible d’influencer les politiques. Il est par exemple évident que Pascal Canfin était bien plus utile au Parlement - où il animait efficacement la bataille pour contrôler les puissances financières - qu’au gouvernement où il administre une aide au développement en peau de chagrin.

    Enfin, il parait indispensable de… réfléchir. La #pensée_écologiste a besoin de se renouveler, de se remettre en question, d’intégrer en permanence les idées nouvelles qui jaillissent du corps social et de l’évolution historique rapide du capitalisme finissant. On sent chez nombre de responsables politiques écologistes une paresse intellectuelle qui explique largement leur médiocre bilan : on ne peut pas élaborer une bonne stratégie si l’on n’a pas une claire vision des choses.

    De ce point de vue, un troisième point d’appui du renouveau écologique doit venir de l’effort de pensée. D’une part à travers un organe de réflexion à longue durée, comme Etopia, en #Belgique, qui explique en partie le succès des écologistes belges. Et d’autre part d’un média, indépendant et qui affirme clairement la priorité historique que représente la crise écologique planétaire. Un média qui alimente en permanence la discussion écologique et nourrisse d’informations originales sa vision du monde. C’est ici le rôle de Reporterre, qui s’intéresse, bien au-delà d’EELV, à toute la communauté écologiste, des anarchistes aux partisans du développement durable, sur le terrain des luttes comme sur celui des cercles de réflexion.

    http://www.reporterre.net/spip.php?article5086

  • #Syrie : #Mélenchon contre une intervention

    Jean-Luc Mélenchon, coprésident du #Parti_de_Gauche, a estimé aujourd’hui que frapper militairement la Syrie serait « une erreur gigantesque ». Interrogé par BFMTV et RMC sur des prises de position à Washington, Londres ou Paris, laissant augurer un projet de réaction militaire en Syrie en représailles contre une utilisation d’armes chimiques, l’ex-candidat à l’Elysée a tranché : « Ce serait une erreur gigantesque, peut-être le seuil d’une #guerre beaucoup plus large que toutes celles que nous avons vues dans cette région ».

    « Nous savons que les nord-Américains ont l’habitude d’utiliser n’importe quelle sorte d’argument pour justifier une intervention militaire », a poursuivi l’eurodéputé. « Cette fois-ci, c’est le gaz ». « Prenez tous le temps du sang-froid », a recommandé M. Mélenchon. « Il ne faut pas faire cette guerre », a-t-il insisté. en rappelant que Carla del Ponte, ancien procureur du TPI, enquêtant pour l’ONU, avait assuré en mai que la rébellion syrienne avait utilisé du #gaz_sarin. « Les Syriens sont un #prétexte pour les uns et les autres » pour « un jeu de #dominos », a-t-il dit en citant les États-Unis, la Russie et le Qatar. « Qui se trouve mieux depuis qu’on a tout cassé en Libye ? », a-t-il demandé.

    « Nous sommes des suiveurs » dans ce dossier, a-t-il assuré. « Pour nous donner de la contenance, de temps en temps nous aboyons plus fort que le reste de la meute ». Il faut travailler « à une solution politique » a demandé le dirigeant du Front de Gauche, « nous sommes sur la poudrière du monde », « on ne joue pas avec le feu ». « Ce ne peut pas être le système des shérifs », a-t-il dit.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/27/97001-20130827FILWWW00250-syrie-melenchon-contre-une-intervention.php

  • Owni : “L’invention d’une culture politique”
    http://owni.fr/2012/05/16/parti-pirate-linvention-dune-culture-politique

    Comme les Verts à leurs débuts, le Parti Pirate crée une nouvelle culture politique, celle de l’ère Internet. Pierre Mounier, candidat dans le 20ème, suppléé par le journaliste David Dufresne, revient sur son expérience de « candidat citoyen », vingt ans après son premier engagement chez les écologistes.

    #parti_pirate #parti_pirate_Paris_20e #minirezo #histoire #internet

    • Merci pour le lien vers cette interview sympatique. Malheureusement l’image que Pierre Mounier dessine de l’allemagne est une illusion - pour simplifier on pourrait dire que chaque point qu’il critique en France pose autant de problèmes en Allemagne.

      Concernant le développement du parti pirate allemand on constate qu’à peine élu il est en train de d’être récupéré par une sorte de hacking mise en place par le pouvoir et les groupes d’influence. Les même processus qui ont duré trente ans chez les verts allemands vont se faire en trois ans au sein du parti pirate.

      Il est simple de comprendre pourquoi : Au pirates il manque la solide expérience des militants de gauche qui ont fondé les verts allemands. Ils ont su résister assez longtemps aux tentatives de prise du pouvoir par les verts de droite. C’est un combat qu’on ne peut que perdre et à court terme si on ne devient pas uns pro de la politique.

      Peut-être les militants pirates amateurs en France auront plus de succès grâce à la plus grande aptitude au débat et à l’engagement individuel que j’ai pu observer chez les français.

    • @Klauss++ Bonjour. L’herbe est sans doute en effet toujours plus verte chez les autres. Je veux bien croire que la situation n’est pas idéale en Allemagne mais croyez-moi : elle est vraiment désespérante en France !! Oui, il y a une grande aptitude au débat et à l’engagement individuel en France, mais cette aptitude est étouffée depuis longtemps et nos institutions n’aident pas vraiment.
      Les phénomènes de récupération sont universels et c’est effectivement à chaque génération militante d’apprendre à s’en prémunir. Je ne saurais trop conseiller aux pirates de regarder très attentivement ce qui s’est passé chez les Verts. Connaître l’histoire est le meilleur moyen d’éviter qu’elle bégaie. /-)

    • Dans mon commentaire j’ai essayé d’attirer l’attention au nouveau rôle et la nouvelle #culture_politique dont les pirates se déclarent partisans. Ils proposent une ouverture des milieux politiques en déplacant une grande partie des discussions et prises de décision sur la toile. C’est leur plus grande contribution dans l’intérêt de nous tous. Je ne suis pourtant pas très optimiste quant à la possibilité de changer dans ce sens et d’une manière durable les habitudes et les lois qui gouvernent les processus politiques - autant en France qu’en Allemagne.

      Les derniers évènements concernant les pirates allemands montrent, où se situent les fronts dans ce combat pour un renouvellement de la vie politique :
      http://seenthis.net/messages/69118

      Si on considère qu’il ne s’agit pas tellement d’une questions de culture politique mais de pouvoir politique, il faut se poser une question supplémentaire : la présence des pirates risque-t-elle d’empêcher l’entrée de candidats de gauche dans les assemblées diverses ? Ce risque existe simplement parce que les pirates vont attirer une partie des électeurs du #Parti_de_gauche. Vu sous cet angle on comprend pourquoi le parti pirate est une cible préférée des tentatives de récupération par les forces de droite. D’ailleurs, dans le passé le discours ni-de-gauche-ni-de-droite tenu par beaucoup de militants pirates a souvent fini par se transformer dans un discours purement #fasciste.

      C’est pour cette raison que je compte sur l’indépendance d’esprit des citoyens actifs quand j’espère un meilleur développement des #pirates en France qu’en Allemagne.

    • Heu... « D’ailleurs, dans le passé le discours ni-de-gauche-ni-de-droite tenu par beaucoup de militants pirates a souvent fini par se transformer dans un discours purement #fasciste »

      Vraiment ? Où ?

      Personnellement, faites moi confiance... Si tel devait être le cas, je claquerai la porte (en la défonçant).

      Quant au jeu des alliances/récupérations, j’ai passé l’âge de m’y intéresser. Que chacun fasse son boulot, et défende ses convictions. Ne rien faire sous prétexte que ça desservirait tel ou tel #Parti_de_gauche, vous en conviendrez, c’est un peu court.

      Bien à vous !

    • Oui, d’accord avec Davduf ; on n’en peut plus du billard à trois bandes. Parce que cela aboutit à ça : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/18/pas-d-accord-entre-le-ps-eelv-et-le-front-de-gauche-pour-les-legislatives_17

      Que penser de phrases aussi magnifiques que : « Les écologistes, réticents, avaient compris qu’il leur fallait rogner leur acquis de 63 circonscriptions réservées : ils étaient prêts à en céder cinq au PG. Les différentes composantes du Front de gauche n’allaient cependant pas avec les mêmes attentes rue de Solférino, le PCF tentait d’obtenir des sièges supplémentaires pour s’assurer de constituer un groupe à l’Assemblée, à lui tout seul ; le PG voulait obtenir trois députés au minimum. » Est-ce que les gens qui se livrent à ce jeu comprennent que c’est le suffrage universel qu’ils utilisent comme monnaie d’échange entre eux ?

      Quand la tactique finit par l’emporter sur tout, il faut savoir s’arrêter, repartir des fondamentaux et demander à chacun d’avancer ses propositions de fond. C’est ce que tentent de faire les candidats citoyens qui se présentent sous les couleurs du Parti Pirate. C’est ce mouvement de retour aux racines de la démocratie qui nous motive tous, je pense.

    • @davduf Je m’excuse, j’ai oublié de (non pas supprimer le mot « pirates » mais) dire encore plus clairement que je ne parlais pas de pirates transformés en fachos dans la phrase citée plus bas. Il était question des dangers du discours « ni-de-gauche-ni-de-droite ». Le reste est pourtant et malheureusement vrai. Il était déjà la prétendue volonté des nazis des années vingt d’aller au-delà du conflit capital-travail. D’où son nom de « parti national-socialiste ouvrier allemand ». Au fil du vingtième siècle il y eu des exemples de mouvances politiques sur tous les continents (sauf en Antarctique, il ne sert vraisemblablement pas à grand chose de faire de la propagande orientée ours polaire ) dont les « leaders » on attiré les foules en leur promettant de resoudre leurs problèmes en se débarassant du clivage gauche-droite.

      D’ailleurs, dans le passé le discours ni-de-gauche-ni-de-droite tenu par beaucoup de militants pirates a souvent fini par se transformer dans un discours purement #fasciste »

      ...

      Vraiment ? Où ?

      Quand j’aurai le temps je ferai une liste des mouvements fascistes se cachant derrère ce discours « on est ni de gauche ni de droite ». Elle sera longue et régulièrement renouvelable.
      ...

      Personnellement, faites moi confiance... Si tel devait être le cas, je claquerai la porte (en la défonçant).

      Oui, pas de problème, jen’en doute pas.

      Quant au jeu des alliances/récupérations, j’ai passé l’âge de m’y intéresser. Que chacun fasse son boulot, et défende ses convictions. Ne rien faire sous prétexte que ça desservirait tel ou tel #Parti_de_gauche, vous en conviendrez, c’est un peu court.

      Là aussi je vous fait confiance. A la majorité des militants du parti naissant aussi. D’ailleurs je l’exprime à la fin de mon commentaire.

      Où je vois un problème c’est quand l’argent va commencer couler à grands flots après les premièrs succès aux élections. Les postes bien rénumérés auquels les élus auront droit et qu’ils seront habilités à attribuer à leurs proches feront une partie du travail de récupération. Alors le personnel du parti va commencer à changer. Bye bye le militant engagé, bonjour au spécialiste de ceci et celà sans conviction profonde. Il y aura également l’argent des groupes d’influence et industriels qui va arriver sous forme de pots de vin et de sponsoring des activités du parti. Quand Microsoft (par exemple) aura payé pour la première fois la location d’une salle de réunion le tour sera joué. Il sera difficile d’y résister à moins d’avoir un programme qui interdit ce type de collaboration.

      Je sais que vous n’allez pas vous laissez séduire si facilement, mais je suis sûr que ces processus auront lieu et qu’il faudra les parer d’avance sous peine de perdre de vue la voie de liberté engagée.

    • @piotrr La démocratie représentative parlémentaire est une affaire, un business où l’influence des participantes se décide aussi par la quantité de capital qu’ils peuvent aquérir en gagnant des sièges dans les assemblées diverses. Chauque siège vaut une certaine somme d’Euros que l’élu peut dépenser pour ses propres besoins, pour faire avancer sa carrière et ses idées. Chaque voix obtenu au suffrage donne encore droit à des fonds supplémentaires permettant de construire son organisation. C’est normal et en parfait accord avec l’esprit de l’inventeur de cette structure politique. Il faut se battre pour des postes et lutter pour rafler une belle part du gateau.

      Vu sous cet angle la campagne à zéro frais représente un investissement des militants dans leur propre avancement qui leur apportera une dividende une fois qu’ils siègeront dans une asssemblée.

      Je ne me trouve pas spécialement cynique en donnant cette déscription de la démocratie représentative. Je pense qu’il faut simplement prendre en compte cet aspect des choses afin de ne pas se faire avoir parce qu’on est le seul petit nouveau qui a encore de vraies convictions pures qui ne sont pas encore passées par le filtre des processus parlémentaires.

      L’histoire des verts en Allemagne en est un beau contre-exemple. Au début ses membres on essayé d’y échapper en interdisant de cumuler des sièges d’élus et des postes dans les gouvernements et administrations. Ils ont également postulé que leur activités parlémentaires devaient toujours servir la cause du mouvement dans la rue et ils ont introduit plein d’éléments de démocratie directe là où c’était possible.

      Ces positions étaient le résultat d’une analyse réalisée par la nouvelle gauche des années 60 et 70. Ils avaient compris qu’il ne fallait plus tomber dans le piège du stalinisme et du bureaucatisme.
      Mais après maintenant trente ans d’exercice du pouvoir par les verts il n’en reste plus rien et le parti est prêt à entrer en coalition avec tous ses ennemis d’antan, à condition d’obtenir un nombre assez grand de sièges.

  • 6 février 2012 : Jean-Luc Mélenchon à l’association FIT

    http://www.dailymotion.com/video/xoo58y

    Le 6 février 2012 Jean-Luc Mélenchon candidat du Front de Gauche s’est rendu au foyer de l’association féministe FIT à Paris près de la Bastille. Accompagné de #Delphine_Beauvois secrétaire nationale du PG, Il y a rencontré les jeunes femmes de ce foyer. Ce foyer accueille des jeunes femmes victimes de violences ou en situation d’exclusion sociale. Il y a signé un « pacte de l’égalité » entre les femmes et les hommes.

    #FIT, #féminisme, #violence_faite_aux_femmes, #exclusion_sociale, #Jean-Luc_Mélenchon, #Front_de_gauche, #Parti_de_gauche

  • Discours Jean-Luc Mélenchon au meeting de la fête de l’huma de Lorient

    http://www.dailymotion.com/video/xmnw84

    un des discours les plus porteurs d’espoir entendus depuis depuis de trop longues décennies. Ce n’est pas 45 min de perdues à écouter, c’est x fois 45 min de vie en plus...

    (à propos des relations politiques et humaines internationales) « écoutez ce que vous disent les camarades du mouvement de la paix : la paix n’est pas un état de nature, la paix est une construction politique ! »

    « je m’adresse à vous avec gravité et sérieux : quand les relations se tendent, c’est toujours autour des vieilles cicatrices que se rallument les vieilles douleurs. »

    « le pire de la crise serait que nous soyons incapables d’en tirer un monde meilleur, et votre tache est de le faire vivre, vous ne venez pas de rien... »

    « dites autour aux gens : si vous faîtes les moutons vous serez tondus ; si vous abandonnez vos convictions à la porte du bureau de vote, ne venez pas pleurer si vous ne les retrouvez pas à la sortie. »

    que vive le FRONT DE GAUCHE !

    #Jean-Luc_Mélenchon, #Des_paroles_et_des_actes, #Parti_de_gauche, #Front_de_gauche

    • Comment un candidat tient tête aux journalistes en utilisant certes l’humour, mais sans langue de bois.

      Populiste ? C’est ce que l’on reproche souvent à ceux qui parlent vrai. Mais combien de « populistes » peuvent-ils tenir tête aux journalistes et rester cohérent ? Seuls le peuvent ceux qui disent ce qu’ils pensent et qui n’instrumentalisent pas la réalité.